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mot doux de Invité ► un Mer 6 Avr - 17:37
A night with my enemy Lidwyn & Dean
Lidwyn fit remarquer à Dean que l'expression qu'il avait employée pour son manque de mémoire, n'était pas tout à fait exacte, mais il lui dit que c'était une expression de Deadwood. "Ah bon ?", s'étonna Lidwyn en le regardant et en le croyant bien naïvement. *Deadwood est une ville des Etats-Unis ?*, se demanda-t-elle n'ayant jamais entendu ce mot dans la bouche de Dean auparavant. Lidwyn lui expliqua avec exactitude, ce qu'elle faisait dans la vie, ce à quoi Dean lui répondit qu'il s'excusait d'avoir oublié ses quelques points de son métier. "Ce n'est rien", lui dit-elle en mettant cela sur le compte que l'homme était quelque peu sous l'influence de l'alcool.
Lidwyn lui expliqua ensuite que le fait d'être baby-sitter pour elle n'était qu'un plus et qu'elle ne souhaitait plus être payée pour surveiller un enfant. D'ailleurs, quand Abel lui demandait désormais de tenir Chloé, elle le faisait avec plaisir sans que l'homme ne lui accorde le moindre argent. C'est ce qu'elle expliqua à Dean et lui dit que si jamais un jour, il avait besoin de décompresser une heure ou deux, elle serait ravie de s'occuper de sa fille. Dean lui promis alors, de penser à elle et la remercia. "Mais, je t'en prie", lui dit-elle en souriant.
La jeune femme brune voulu avoir plus de précision en ce qui concernait le travail de Dean. Celui-ci lui fournit en lui disant qu'il avait ouvert son propre garage, il y a 5 ans de cela, après être arrivé de Deadwood qui se trouve dans le Dakota du sud. Ce qui répondait la question qu'elle se posait plus haut. Dean poursuivit en lui expliquant qu'il était revenu à Pasadena pour rejoindre la mère de sa fille. Lidwyn ressentit à nouveau se pincement dans son cœur, cependant elle continua à regarder Dean droit dans les yeux. Dean ajouta que la jeune femme n'était plus là à son arrivée, cependant grâce à l'argent qu'il avait accumulé durant son ancienne vie, il avait acheté cette maison et mettre ses dons en mécanique au profit de la population de Pasadena. Lidwyn ressentit une pointe de tristesse dans la voix de Dean quand il parlait de la mère de sa fille, mais elle fut vite balayée par l'enthousiasme qu'il ressentait pour son travail. La jeune femme brune pouvait ressentir tout cela surtout quand il lui expliqua que son rêve serait d'avoir plus de commandes afin de modifier des Harley, car il aurait aimé avoir une spécialisation dans ce domaine. Cependant, le marché était trop important en Californie ou alors, il aurait fallu qu'il ait un garage à Los Angeles, mais ce n'était pas le même coût d'ouvrir un garage là-bas. Dean conclu ses explication sur son travail en lui disant que les bikers qui étaient en place lui en aurait certainement voulu, car ils avaient déjà leurs commerces en terme de customisations d'Harley.
Lidwyn avait écouté Dean sans l'interrompre, parce que ça l'intéressait de savoir ce qu'il faisait dans la vie. Néanmoins la jeune femme avait remarqué les cicatrices quand l'homme s'était montré torse nu, chez elle. Ca l'intriguait mais, elle se voyait mal demander à Dean ce qu'il lui était arrivé. Dean lui expliqua ensuite où se trouvait les toilettes et Lidwyn monta les marches pour se rendre à l'étage laissant Dean seul au rez-de-chaussée. Elle prit ensuite à droite, comme il lui avait indiqué, puis rentra dans une petite pièce. Elle ne put s'empêcher de regarder les murs, puis une fois qu'elle eut terminé, elle tira bien sûr la chasse d'eau puis, se rendit dans la salle de bain pour se laver les mains.
Lidwyn se dit que la maison de Dean était vraiment une tanière, il n'y avait absolument rien de féminin dans aucune des pièces, qu'elle avait visitée jusqu'à présent. La jeune femme brune allait redescendre quand son regard fut attiré par la chambre de Dean, la porte était légèrement entrouverte et elle put voir son lit. Elle s'appuya légèrement contre le chambrant de la porte et elle eut un sourire triste. Elle sentit ensuite l'odeur de la pizza monter et elle se dit qu'il serait tant qu'elle redescende. Arrivée dans le salon, elle offrit son plus beau sourire à Dean avant de reprendre sa place sur le canapé. "Tu ne vas pas rester dans ton fauteuil pour manger la pizza, n'est-ce pas ?", lui demanda-t-elle en affichant toujours un beau sourire. "Viens t'asseoir près de moi, il y a assez de place pour nous deux", lui dit-elle en tapotant légèrement la place située près d'elle.
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mot doux de Invité ► un Jeu 7 Avr - 10:39
Quel idiot fais-je, avoir une « mémoire de linotte », expression de Deadwood. Même moi je n'y croyais pas. Et vu son étonnement, soit elle ne me croyait pas non plus, soit elle pensait que ma ville natale n'était même pas sur la terre tant cette expression était inédite. Je l'écoutais répondre à ma question, concernant son boulot, et elle me retourne celle-ci. Je fis ce que je pu, apportant le plus de précision sans abuser au niveau détail. Elle n'avait pas besoin de savoir que j'avais frôlé la mort plus d'une fois. Toutefois, si elle venait à me demander d'où venaient ces cicatrices, je ne saurais lui mentir. La rédemption, dont je suis actuellement en train d'en arpenter les routes, m'obligeait à ne plus mentir. Je ressentais, au fil de la discussion, que Lidwyn voulait me poser des tas de questions, Tant qu'elle ne les formulait pas, rien ne m'obligeait à y apporter des réponses. Mon speech terminé, elle me demande où sont les toilettes. Je l'en informe, et à peine disparue, le livreur de pizza vint à sonner à ma porte. J'accueille notre repas, pressé de déguster ce met. Une fois que l'homme s'en retourne à ses commandes, je referme la porte et ouvre le carton, me dirigeant vers le salon. Elle est étrange cette pizza, mais après tout, ça n'a pas l'air dégoûtant. J'entends la chasse d'eau, alors que je dépose notre repas sur la table basse.
Elle met un moment avant de descendre. Peut-être trop. Je pouvais même dire qu'elle en avait finit avec sa « commission ». L'eau ne coulait même plus dans le lavabo, elle s'était lavée les mains. Pourtant les escaliers ne craquaient pas encore sous ses pas. Cela me faisait penser que je devais les traiter. Le bois travaillait tellement, qu'un simple courant d'air sur les marches faisait résonner tant est plus les craquements dans toute la maison. Elle a dû apercevoir ma chambre, cette bouteille de whisky à côté du lit. J'espérais qu'elle ne fouille pas dedans, et ne trouve pas mes armes, vestiges d'une ancienne vie. Le doute fut dissipé lorsque je l'entendis descendre. Je m'étais entre temps réinstallé dans mon fauteuil. Elle reprend sa place initiale et me dit de venir prés d'elle, ce serait plus commode pour manger. J'approuve d'un signe de tête et m'installe à ses côtés. J'ouvre le carton. La pizza était déjà coupée, prête à être mangée. Je saisis une part et la mords à pleines dents. A peine l'avais-je fais que je le regrettait déjà. C'était épicé. Je pouvait sentir le piment se déposer sur ma langue et les larmes naître aux coins de mes yeux. J'avale la bouchée, faisait mine de rien pour ne pas paraître faible, et bu un gorgée de soda. Je me racle la gorge, pour éviter de lui faire comprendre que les épices l'ont irritée et lui dit d'une voix quelque peu déformée par le piquant Elle est sympa, cette pizza ! Je n'avais rien contre les places qui arrachent, d'ordinaire, mais je ne m'y attendais pas ce coup-ci. Comment une jeune femme aux apparences si fragiles pouvait avaler ça ? Elle avait l'air de s'y accommoder. Je devais être plus méthodique dorénavant. Je mangeais petite bouchée par petite bouchée, éviter d'abreuver ma bouche d'une tonne de piment d'un seul coup.
Je me dis qu'il est peut-être temps de tâter le terrain, savoir ce qu'elle a découvert en haut. Tu as trouvé les toilettes facilement ? Je veux dire, tu n'as pas trop galérer à faire le chemin inverse? La question aurait pu paraître innocente si je n'avais pas insisté inconsciemment sur le fait qu'elle mette du temps à revenir. Dean, aurais-tu perdu ton don à « cuisiner » les gens, et obtenir les informations que tu veux ? Je réalise que je devais peut-être me justifier de certaines choses plutôt gênantes. Et si elle me mettait devant le fait accompli, je ne saurais y répondre qu'en étant sur la défensive, ce qui ne serait pas bon. Je devais aborder de moi-même le sujet, prendre le taureau par les cornes et anticiper son questionnement sur ma vie d'avant, convaincu qu'elle a découvert mes flingues dans la penderie. Écoute, quoique tu aies pu trouver en haut, je tiens à ce que tu saches que ce sont sûrement des vestiges du passé. De tout ce que j'ai pu vivre à Deadwood. Comme tu as dû le voir, je ne me déplace qu'en Harley, j'ai des cicatrices recouvrant une bonne partie de mon corps, j'ai l'air de traîner un lourd passé derrière moi. Plus ce qu'il y a dans ma chambre… C'est normal que tu te pose des questions, que tu aimerais en savoir plus, mais avant de pouvoir y répondre, Lidwyn, j'ai besoin de savoir que tu n'ailles pas chanter sur tout les toits ce que je m'apprête à te dire. Après ça, je répondrai à absolument tous les points que je n'ai pas abordé. Ou presque. Certaines choses doivent rester sous silence. Alors… Tu comptes garder mon secret, ou pas?
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mot doux de Invité ► un Jeu 7 Avr - 19:58
A night with my enemy Lidwyn & Dean
Une fois, que Lidwyn fut descendue et installée dans le canapé. Elle demanda à Dean de la rejoindre sur celui-ci afin qu'ils mangent la pizza. Dean ouvrit le carton, il y découvrit la pizza déjà découpée, prête à être mangée, Lidwyn ne pouvait s'empêcher d'afficher un petit sourire, en attendant que Dean mort dans la part de pizza. La jeune femme était habituée, elle commandait toujours ce type de pizza – bien épicée -, même si elle en aimait d'autres. Dean fini par mordre dans le morceau de pizza mais, il ne dit rien, cependant Lidwyn puis voir qu'il avait les larmes aux yeux. La jeune femme prit donc une part de pizza à son tour et mordit dedans, elle mâcha le morceau pendant un petit moment pour voir si la pizza était si piquante que ça, cependant elle ne différait pas – pour elle – de celle qu'elle prenait habituellement. Par contre Dean finit par lui dire d'une voix quelque peu déformée que la pizza était sympa.
"N'est-ce pas ?", lui demanda-t-elle en avalant un autre morceau de pizza. Lidwyn ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant les grimaces que faisaient Dean en mangeant. "Si tu as du lait, ça calme plus vite que de boire de l'eau", lui expliqua-t-elle en ne cessant de sourire. Elle finit ensuite sa part de pizza quand Dean lui demanda, si elle avait trouvé les toilettes facilement, puis il rectifia en lui demandant si elle ne s'était pas perdue en faisant le chemin inverse. La jeune femme brune se mordit la lèvre inférieure, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait mis autant de temps avant de redescendre, pour elle ça n'avait pas semblé long.
Dean lui dit en se tournant légèrement vers elle que quoiqu'elle ait pu trouver là-haut, il tenait à ce qu'elle sache que ce n'étaient que des vestiges de son passé, de tout ce qu'il avait pu vivre à Deadwood. Lidwyn allait lui dire qu'elle n'avait rien vu, mis à part son lit. La jeune femme n'avait rien remarqué d'autre, de 1 parce qu'il faisait trop sombre et de 2 parce que ce n'était pas son genre de fouiller dans les affaires d'autrui. Cependant Dean croyant qu'elle avait découvert quelque chose qu'elle n'aurait pas dû, poursuivit la conversation en lui disant comme elle avait pu le constater, il ne se déplaçait qu'en Harley et qu'il avait des cicatrices qui lui couvrait une bonne partie du corps. Ca oui, elle l'avait remarqué mais, Lidwyn cherchait le moment opportun pour lui demander comment il s'était fait cela.
Dean continua à parler lui disant que c'était normal qu'elle se pose des questions mais, avant de lui révéler quoi que ce soit, il voulait s'assurer que Lidwyn n'allait pas révéler son secret à n'importe qui. Lidwyn se dit qu'elle n'avait pas beaucoup d'amis alors, à qui aurait-elle bien pu le dire. Dean la regarda droit dans les yeux et lui dit qu'il répondrait absolument à tous les points qu'il n'avait pas abordé jusque-là avec elle, enfin presque tous, car certaines choses devaient rester encore sous silence. L'homme lui demanda si elle pouvait garder son secret ou pas. Lidwyn le regarda droit dans les yeux et hocha la tête positivement "Oui… Dean… je te le promets".
Lidwyn avait peur de ce qu'elle s'apprêtait à apprendre sur Dean. Elle se sentait nerveuse et mal à l'aise mais, une part d'elle voulait savoir qui était vraiment l'homme qui se tenait assis prêt d'elle. "Attends Dean… c'est si grave que ça ?", se ravisa-t-elle en lui posant cette question. "Si tu n'as pas envie de m'en parler, ne te sens pas obligé", lui dit-elle en déposant sa main sur celle de Dean. "Après tout, c'est du passé non ? Tu n'es plus ce genre d'homme, alors à quoi bon, me parler de choses qui ne sont plus ?", lui demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux.
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mot doux de Invité ► un Ven 8 Avr - 10:36
Du lait ? Pour faire passer le piment ? Pourquoi pas, après tout, mais, est-ce-que j'ai ça, moi ? Mentalement, je fais l'inventaire de mon frigo au niveau boisson : Bières, soda, eau. Non, je n'ai pas de lait. Et puis même si j'en avais eu, je n'en aurai pas pris. La fierté passe avant tout le reste. Un peu d'honneur tout de même ! Je me contente de faire mine de rien. Il ne faut pas paraître faible, même si je dois bien l'avouer, j'aurai été seul, je me serai enfilé un litre entier pour faire passer les épices. Puis je lui fis promettre de rien dire, après avoir commencé à aborder ma vie. Non pas que je n'ai pas confiance en elle, mais ce que je m'apprêtais à lui raconter n'allait pas démarrer par « il était une fois... » loin de là. Ça tenait plus du roman noir, ou encore d'un mauvais thriller sur le monde des gangsters. Et ça dépassait la fiction par moment. En rétrospective, je me rendais compte à quel pour je risquais d'être peu crédible tant je n'y aurai pas cru moi même, si je ne l'avais pas vécu. Sa promesse compte à mes yeux. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je peux tout lui dire. Toutefois, son doute sur la gravité de mon passé me laisse à penser qu'elle risque de ne pas forcement en dormir. Même si le temps avait fait coaguler le sang que j'ai sur les mains, il n'empêche qu'il a coulé en pagaille. Elle me dit que c'était du passé, et avant de commencer mon récit, je me sens obliger de lui rappeler une vérité non négligeable. Du passé qui me hante encore, ces longues nuits de solitudes, où l'alcool n'a pas brouillé mon esprit au point de laisser mes souvenirs intacts. Combien de fois avais-je pu me réveiller en plein milieu de la nuit, couvert de sueurs froides, le cœur battant, et la panique palpable. Comme tu l'as dis, c'est du passé, Lidwyn mais… Tu dois savoir que ce passé a duré plus de vingt-cinq ans. Toute ma vie avant Pasadena. Cela ne fait que cinq misérables années que je commence à me créer des souvenirs positifs. J'avais finis ma part et estimé que j'avais assez manger pour le moment. Je ferme les yeux un instant, inspire lentement et souffle par la bouche, comme afin de contenir mes émotions encore vivent. Je rouvre les yeux et la regarde.
Ce qui a déclenché l'accouchement pour ma mère fut la mort de mon père. Tué par son meilleur ami. Ce que tu dois savoir, c'est qu'à l'époque, mon père était président d'un club de bikers. Il voulait que le club s'oriente vers la légalité. Lui aussi avait des désirs de vie normale. Il s'apprêtait à fonder une famille, et ne voulait pas risque de louper mes premiers pas, mes premiers mots sous prétexte qu'il était en prison. Seulement… Il a absolument tout loupé de ma vie car son bras-droit l'a exécuté. Ce dernier voulait continuer à s'enrichir. Ma mère, de tristesse, est tombé dans un genre de coma, elle s'est laissée mourir après m'avoir donné la vie. Dés mes premiers instants, j'avais déjà du sang sur les mains. Je me ravise en me disant que la suite, étant bien pire, allait déterrer de tels souvenirs que ce soir encore je n'allais pas en dormir.
Mon oncle, le frère de mon père, a donc décidé de m'élever. Lorsque l'assassin de mon père a pris sa place, l'oncle a été promu vice-président. Imagine toi, un nourrisson élevé par un gang de bikers, qui dealent armes et drogues pour subvenir à leur besoin, et s'assurer une bonne retraite… Je n'ai connu un « je t'aime » qu'une fois arrivée à Pasadena. Avant ça, c'était des railleries, la vie dure. J'ai appris à tiré, je n'avais même pas 10 ans encore. Bref, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mon désir de légalité a fini par ressurgir, lorsque ça a commencé à devenir sérieux entre Jude et moi. J'en ai fais part, au président. Il m'a dit qu'avant ça, je devais faire mes preuves. J'ai dû assassiner ses rivaux, kidnappés les personnalités influentes de Deadwood, pour les torturer, et les laisser en piteux état au bord de la route. J'ai connu plus de bagarre qu'un boxeur. Un jour, il m'a envoyé liquider une adolescente. Ce jour là, je n'en pouvais plus. Une gamine de 16 ans. J'en avais 22. C'était trop pour moi. J'ai refusé. La raison : elle avait été violé par un sénateur. Ce dernier serait amené à soutenir le club et à effacer tout ce que les fédéraux avaient sur nous. Seulement fallait faire taire la petite à tout jamais. L'argent n'aurait pas suffit. Elle était encore sur son lit d'hôpital. Que n'avais-je pas fais là. Le Président, le même qui avait fait tuer mon père, il a menacé d'envoyer son sergent-d'armes à Pasadena pour refroidir celle que j'aimais. Je marque une pause sentant les larmes monter. Je suis arrivé dans la chambre d'hôpital. La gamine venait de sortir du coma depuis une semaine. Elle… Elle a vu mon flingue. Elle m'a suppliée de mettre fin à ses jours. Le traumatisme était trop fort pour elle. Elle savait que de toute façon, des gens finiraient par s'en prendre à elle, ou sa famille si elle parlait. Elle avait compris pourquoi j'étais là. Elle criait tant est plus que je devais l'abattre. Une larme s'était mise à couler sur ma joue. Je n'en avais même pas finis avec le récit de ma vie. J'ai pointé mon arme droit vers son cœur. J'ai tiré. Revivre ces instants, mentalement, maintenant que j'étais père d'une petite fille de 4 ans. Je me demandais quel genre d'homme j'étais à ce moment précis. Et nous n'étions pas encore arrivé à ma vendetta à Deadwood.
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mot doux de Invité ► un Ven 8 Avr - 18:23
A night with my enemy Lidwyn & Dean
Après que Lidwyn ait dit à Dean, qu'il n'était pas obligé de lui faire part de son passé s'il n'en avait pas envie. Celui-ci lui dit qu'effectivement c'était du passé, cependant il le hantait encore, lors de ses longues nuits de solitudes où l'alcool n'avait pas fait encore son œuvre dans son esprit. Lidwyn avait cessé de manger pour écouter, ce que Dean tenait à lui dire, sur sa vie ainsi que sur ce qu'il avait fait autrefois. Lidwyn l'écouta sans dire un mot, inconsciemment la jeune femme avait bougé son corps dans la direction de Dean pour être plus attentive à ses dires. Elle sentait que c'était important ce qu'il lui disait, c'est comme s'il voulait se confesser de tout ce qu'il avait pu faire ainsi que ce qu'on lui avait forcé à faire.
Elle ne l'interrompit pas l'écoutant simplement sans le juger, quand elle perçu une larme couler le long de la joue de l'homme elle voulut retenir sa main, mais celle-ci était déjà en train de se poser sur la joue de l'homme la retirant délicatement à l'aide de son pouce. Elle s'en voulait quelque peu d'avoir fait cela, cependant, sa main resta sur la joue de l'homme, caressant délicatement la joue de celui-ci même si la larme avait disparue. Dean conclu son premier récit sur son passé en lui disant qu'il avait pointé l'arme sur le cœur de la jeune femme et qu'il avait tiré. Lidwyn sentit également une larme couler le long de sa joue, suite à cette déclaration.
"Tu…, tu n'es plus cet homme… Personne ne devrait à avoir faire ce choix, l'homme qui t'as fait ce chantage, c'est lui qui est horrible, pas toi. Toi tu as fait ce choix pour sauver l'amour de ta vie… Je sais que c'est affreux ce que tu as vécu mais, tu n'avais pas le choix", lui dit-elle en le regardant. Lidwyn était toujours persuadée que Dean était quelqu'un de bien, même s'il pensait le contraire vu ce qu'il avait fait. "Et puis, dis-toi que tu n'as pas tué ta mère, elle s'est laissé mourir parce qu'elle avait perdu l'homme qu'elle aimait…, ton père. Tu n'aurais rien pu faire pour la sauver, sauf peut-être tuer l'homme qui a assassiné ton père mais, tu n'étais qu'un bébé… Ne culpabilise pas pour ça", lui dit-elle en retirant la main qu'elle avait posée sur la joue de l'homme sur l'une des siennes. "Tu…, tu n'es en aucun cas coupable de la mort de ta mère, crois-moi", lui dit-elle en plongeant son regard noisette dans ses yeux bleus.
Lidwyn le regarda avec l'envie de prendre Dean dans ses bras afin de le consoler et de lui dire que tout cela était derrière lui, qu'il avait une nouvelle vie à présent qui s'offrait à lui avec sa fille. Cependant, elle ne le fit pas, se contentant de le regarder en silence, attendant ses réactions à ce qu'elle venait de lui dire. Elle aurait tant aimé faire plus que cela pour lui mais, elle craignait d'aller une fois de plus trop loin. Son cœur se comprima à nouveau dans sa poitrine alors qu'elle ne quittait pas des yeux Dean et encore une fois, elle l'ignora.
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mot doux de Invité ► un Sam 9 Avr - 12:26
J'avais fais une pause dans mon récit, ne pouvant continuer plus loin. Je ressentais ce vide en moi revenir. J'étais dans une lente agonie que seul mon esprit pouvait chasser de temps à autres. On se trimballe tous des fantômes avec le temps. Même les gens normaux, finissent par ressentir le regrets, la tristesse, la nostalgie, la culpabilité. Dans une moindre mesure, certes. Lorsque l'on est confronté à une expérience traumatisante, ça marque. On finit par se relever, mais pas sans séquelles. Je comprends soudainement que les dix dernières années à Deadwood n'ont été qu'enchaînement d’expériences traumatisantes. Je me dis que quelques part, ces nuits blanches ne sont que les séquelles de ce que j'ai pu vivre. J'écoute Lidwyn. Une amie sait apaiser les maux, paraît-il. En ce qui me concernait, elle m'accordait le temps nécessaire pour me calmer, relativisant d'une certaine manière, remettant tout ceci dans une boite, au fond d'un placard. Sur ce dernier, il y a écrit en gros « passé », dessus. Si je ne suis pas coupable de la mort de ma mère, j'ai pressé la détentes en ce qui concerne la jeune fille. Ce n'est pas tout, Lidwyn. Lorsque le Président a finit par accepter mon départ, ce n'était pas sans conditions. Comme je te l'ai dit. Il a voulu que je mène à bien un dernier deal. Si… Si mon oncle n'était pas intervenu, je ne serai plus là. Il a tenu à le faire à ma place. J'aurai dû rencontré un gang rival pour discuter d'une trêve. Foutaises. Mon oncle s'y est rendu. Lorsque le membre de nos vieux ennemis est arrivés, une explosion s'est déclenché. C'était un « message » à faire passer à nos rivaux. J'aurai dû y rester. Notre cher président a affirmé que ça venait d'eux. J'étais enragé. J'ai mené une véritable vendetta. J'ai cru que je vengeais la vie de mon oncle. J'ai abattu ces hommes de sang froid. Ces soi-disant responsables… J'en ai battu un à mort. Tranché la gorge d'un autre. L'un d'eux m'avait vraiment poussé à bout, j'ai brisé tous les os de son corps avant de rouler sur lui, broyant son cerveau. J'ai flingué tant est plus de ces hommes. Certains étaient chez eux… leurs femmes et leurs enfants à leurs côtés. Je rentrai en pleine nuit, les liquidant de mon flingue que j'avais équipé d'un silencieux. Je priais que leurs épouses ne se réveillent pas sinon j'aurai dû les tuer aussi. Je m'arrête fondant littéralement en larmes.
Je tendais mes mains devant elle Une vingtaine de vie ont été prises par ces mains… Et je suis parti. Pensant que je laisserai tout ça là haut, à Deadwood. Je suis arrivé ici. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais allumé une cigarette, comme pour calmer mes nerfs, et estomper les larmes. Des Harley ont commencées à tourner autour de ma maison, surveillant mes faits et gestes. Je n'avais pas percuté sur le coup. Mais très vite, on est habitués à remarqué quand on se fait suivre. J'ai commencé à chercher la raison. Mon fameux président estimait que j'en savais trop. Il voulait encore me liquider. C'est en déterrant deux/trois vérités que j'ai compris que c'était lui qui avait tué mon oncle. Et il y a 30 ans, il abattait mon père comme un chien. Il y a quelques mois de ça, je suis allé à New-York. J'accompagnais Sarah-Jane pour un truc de cuisine. J'y ai revu le président d'un autre chapter de mon club. Je compris que ça devait sembler complexe. Je décidais d’abréger, passant mes mains sur mon visage. Je lui ai dit pour la mort de mon père, puis de mon oncle. Je lui ai dit que j'étais visé aussi par la folie furieuse du Président de Deadwood. Ils ont eu une méga-réunion. J'ai été convié. Lui aussi. Le jugement a été rendu. Ils m'ont remis un flingue entre les mains. Ils m'ont demandés de venger ma famille. Je l'ai fait, Lidwyn. J'ai donné la mort de nouveau il n'y a même pas un an... Je soupire, comme si j'étais fatigué d'avoir raconté ma vie. Une fatigue mentale, éprouvée par les sentiments.
Je suis pas le genre de gars qui aime bien, qu'on veut fréquenter trop longtemps. Je suis un danger et… Trop de mes proches sont morts. Ça en a fait fuir plus d'une, tu sais ? Siriam est partie sans donner de nouvelles, usées par les espionnages incessants de mes anciens frères... Je la regarde et lui dit doucement Je comprendrai que tu ne veuille plus m'adresser la parole. Mais si on doit devenir amis, tu dois savoir tout ça. Je me devais de te dire la vérité...
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mot doux de Invité ► un Sam 9 Avr - 17:24
A night with my enemy Lidwyn & Dean
Dean poursuivit son récit expliquant dans les moindres détails à Lidwyn qui il était vraiment. Au fur et à mesure de ses explications, la jeune femme sans y prêter attention c'était légèrement reculée de lui. A la fin du récit de Dean, elle se rendit compte que tout son corps était en train de trembler légèrement. C'était imperceptible aux yeux de Dean, il aurait fallu qu'il la touche pour pouvoir le ressentir. Lidwyn aurait souhaité être plus forte, pouvoir accepter ce qu'était l'homme qu'elle avait sous les yeux mais, elle n'était pas aussi forte que cela. Elle devait bien l'admettre, Dean lui faisait peur, elle aurait aimé dépasser cette peur… Elle aurait préféré ignorer son passé.
Toutefois, Dean s'était montré honnête envers elle, alors elle jugeait qu'elle devait en faire autant. "Dean, je vais être honnête envers toi… Ce que je ressens en cet instant précis…", lui dit-elle en marquant une pause. "C'est de la peur…, non ce n'est pas assez fort, je… je suis terrifiée, je l'avoue…, je suis terrifiée et je ne sais pas trop comment je dois réagir… Pourtant, ne plus t'adresser la parole et que tu ne fasses plus partie de ma vie, me semble inconcevable", lui dit-elle en le regardant.
Lidwyn se mordit l'inférieur de sa lèvre se rendant compte qu'elle venait presque de lui faire une déclaration. "Je…, je dois réfléchir… Tu veux bien me laisser du temps pour digérer tout ça ?", lui demanda-t-elle en se levant. "Je.., je vais me rafraîchir", dit-elle avant de quitter la pièce sans attendre la réponse de Dean. Elle gravit les escaliers et se rendit dans la salle de bain, une fois à l'intérieur de celle-ci, elle fit couler de l'eau dans le lavabo. Elle se regarda dans le miroir et le reflet lui renvoya une image d'elle bien plus pâle qu'elle ne l'avait jamais été. Elle se passa de l'eau sur le visage ainsi que sur ses avants bras, pour bien se rafraîchir.
Elle souffla légèrement avant de se regarder une nouvelle fois dans la glace. "Tout va bien", se dit-elle sans se quitter des yeux. "Qu'est-ce qui te fais peur ? Dean ou les personnes qu'il côtoyait et qui l'on "obligé" à devenir ce qu'il était ?", se demanda-t-elle en s'agrippant au lavabo. Elle réfléchit à cette question pendant plusieurs minutes, avant de réaliser pleinement que ce n'était pas de Dean qu'elle avait le plus peur, mais des personnes qu'ils avaient suivies aveuglément pensant qu'elles étaient sa famille. De ce point de vue-là, Lidwyn pouvait le comprendre, son père c'était joué d'elle, il l'avait trahie et le pire c'était qu'il avait trahit sa mère.
Bien sûr, ce n'était pas la même chose, elle n'avait pas commis de crimes, elle s'était juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Elle desserra son emprise, sur le lavabo s'essuya le visage et ses avant-bras avant de redescendre rejoignant Dean dans le salon. Elle se réinstalla dans le canapé et poussa un léger soupir avant de regarder à nouveau Dean. "Je… J'avoue que tu me fais peur, en me disant que tu as tué de nombreuses personnes de sang-froid. Toutefois, je crois que tu as subit la mauvais influence des personnes qui t'entourait à ce moment-là… Mais, ce qui me terrifie d'avantage, c'est justement ces personnes et pas toi… Je veux rester ton amie… Est-ce que tu le souhaites aussi ?", lui demanda-t-elle en plongeant ses yeux noisettes dans son regard bleu océan.
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mot doux de Invité ► un Dim 10 Avr - 10:00
Je compris en cet instant que le chemin de la rédemption allait être semée d’embûches. Dans mon désir d'un rachat total, je me devais d'avertir les personnes m'entourant du type que j'ai été, et ce qu'elle m'avoue sur son ressenti me fait de la peine. Ainsi, je fais peur ? Si ce n'est moi, c'est donc mon histoire. Elle ne savait comment réagir mais m'assurait qu'elle ne compte pas ne me plus me parler. Je sais que l'heure a sonné où son impartialité n'est plus de mise. Elle ne peut plus ne pas me juger. Si ce n'est en me considérant comme le pire des salauds, c'est donc en prenant pitié de moi, songeais-je. Je n'étais pas expert en sentiment humain. Je n'ai découvert l'amour que récemment sur l'échelle d'une vie. Il y avait peut-être d'autres façon de réagir que j'ignorais encore. Les êtes humains avaient chacun leurs façons d'encaisser, toutes aussi nuancées les unes que les autres. Ce doit-être dans cet esprit qu'elle me réclame du temps. Afin de déterminer comment elle peut digérer tout ça. J'accepte d'un mouvement de tête, ne pouvant parler en cet instant précis. Je devine qu'elle s'en retourne à l'étage afin de faire le point. Je la laisse aller, recentrant mon attention sur ma cigarette.
Il ne se fallu pas longtemps pour que j'entende sa voix, émanant de la salle de bain. Léo m'avait rejoint sur le canapé, à l'opposé de l'endroit où se tenait Lidwyn quelques instants auparavant. Machinalement, je déposais des caresses sur son crane. Je ne pouvais définir si elle parlait de moi ou d'autre chose. La voix était trop floue pour être distincte, et mon esprit trop brouillé pour rester concentrer. Ces mains, qui porteront Rose, qui lui offriront amour, son couvertes d'un sang que même un nouveau départ n'a su retirer. Qu'étais-je donc, pour espérer mener une vie normale ? Était-ce une si mauvaise passe ? Allais-je m'en remettre un jour pour avoir l'air d'un type banal ? Je m'étais levé, sous la surveillance de Léo qui n'espérait qu'une chose : que je revienne à ses côtés pour sentir son maître proche de lit. Je faisais les cents pas en regardant par la fenêtre. Peu importe ce que j'ai dû faire, peu importe celui que j'ai été. Une seconde chance, je peux bien me l'accorder, pas vrai ? Je peux bien essayer ? Et puis Lidwyn le disait peu auparavant : ce qui est fait, est fait ! Le passé reste inchangeable. Je m'étais appuyé contre l'encadrement de la fenêtre. Il faisait si noir dehors. Ce que j'ai perdu, ce que j'ai laissé à Deadwood, ça doit rester à Deadwood. Mon histoire m'a forgé ainsi : biker solitaire, rongé par des souvenirs, n'ayant qu'un désir, devenir un nouvel homme. Et je ne pouvais plus rien faire d'autre. Broyer du noir en repensant au passé ne doit pas me rendre inerte. Je ne dois pas me morfondre. Je dois m'en servir pour me définir de nouvelles limites. Pour instaurer ces frontières que je ne dois pas dépasser. Un vieux proverbe me venait à l'esprit : « La clarté n'est pas la clarté sans la noirceur. » étais-je maintenant en mesure de le comprendre sincèrement ? Je devais renfermer ce démon à tout jamais au fin fond de mon âme. Je me rassieds à ma place, écrasant ma cigarette, avalant une gorgée de soda -la dernière pour tout dire. J'entends le pas léger de Lidwyn, redescendant. Léo avait posait sa tête sur ma cuisse, comme pour m'empêcher de me lever à nouveau. Il avait les yeux grand ouvert, guettant la jeune femme entrer dans la pièce pour se réinstaller à sa place. Je la regarde droit dans les yeux.
Elle m'avouait ce qui la terrifiait. Ainsi, c'était le président de mon club qui lui avait tant fait peur. Elle veut rester mon amie. C'était un soulagement au fin fond de moi-même. Nos regards étaient plantés l'un dans l'autre et je préparais mentalement ma réponse. Lidwyn, bien sûr que je veux rester ton ami. Si je t'ai parlé de tout ça, c'est dans ce but, car tu as le droit de savoir la vérité. Et quoiqu'il en soit, il n'y avait qu'une seule personne, qui me manipulait, qui a jeté ma vie dans cet enfer. Et cette dernière n'est plus. Tu n'as plus de raison d'avoir peur. Tous les chapters confondus de mon ancien club me sont redevables. Ils sont libérés de ce tyran. Je les ai émancipés de ce régime de terreur. Ils avaient rejoint la cause de mon père, lors de la fondation du Motorcycle club. Ce devait être juste une grosse bande de pote qui se rejoignent, roulent en Harley, font des fêtes. Un genre de groupement de hippies. Ça s'est muté en gang , protégeant les villes où ils sont instaurés, dealant armes et drogues. Grâce aux preuves que j'ai pu amener contre le Président du chapter original, ce même gars qui a tué mon père, mon oncle et m'a forcé à commettre l'impensable. Grâce à ça, ils peuvent à présent devenir de simples protecteurs de leurs villes. Ils peuvent fonder des entreprises qui créeront de l'emploi. Je réfléchis un instant puis reprend. Après tout, avec ce que « le diable » m'a laissé, j'ai pu acquérir cette maison et ce garage. Et je suis à l'abri du besoin. Je repensais à cet ultime meurtre que j'ai commis : la mise à mort de ce tyran. Peu après, les Présidents des autres chapters, ainsi que le nouveau de l'original m'ont fait la promesse de reprendre là où s'était arrêté mon père dans l'idéologie du Motorcycle Club.
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Dim 10 Avr - 20:03
A night with my enemy Lidwyn & Dean
Dean lui dit qu'il voulait rester son ami et que s'il lui avait parlé de tout ça, ce n'était que dans ce seul but, car elle avait le droit de savoir la vérité. Il poursuivit en lui disant qu'il n'y avait qu'une seule personne qui le manipulait en définitive et qui avait décidé de jeter sa vie aux enfers. Cette personne n'était plus, lui expliqua-t-il. Lidwyn écoutait Dean parler et l'heure commençait à tourner. Elle était épuisée, comme si tout le poids du monde lui était tombé d'un coup sur les épaules, puis elle se dit que la nuit lui porterait conseil et lui apporterait peut-être les éclaircissements dont elle avait besoin.
"Dean…, je suis heureuse pour toi, crois-moi. Je suis contente que tu aies pu mettre tout cela derrière toi. Car tout est bien fini, n'est-ce pas ?", lui demanda-t-elle pour être certaine que tout ce que lui avait raconté Dean était du passé. "Je sais que tu t'es livré et je t'en suis reconnaissante… Cependant il se fait tard…, est-ce que tu pourrais me ramener jusque chez moi ?", lui demanda-t-elle en se levant pour remettre son gilet qu'elle avait enlevé quelque instant plus tôt. Lidwyn se dirigea ensuite vers son sac et son impair en se demandant si elle aussi ne devrait pas se montrer honnête envers lui après tout, il ne savait pratiquement rien d'elle.
"Dean…, avant que tu me reconduises chez moi, je pense que je te dois aussi la vérité sur moi", lui dit-elle en le regardant. "Comme tu t'en es déjà rendu un peu compte, je suis anglaise je suis née à Blackpool pour être exact, c'est une ville proche de la côte. J'ai toujours été proche de mes parents, cependant ma mère était tout pour moi", lui dit-elle en se rasseyant sur le canapé en tendant entre ses mains son imperméable. "Ma mère est morte quand j'avais 19 ans d'un cancer, mon grand-père maternel, ne s'en est pas remis et il est mort quelques jours plus tard de tristesse. J'ai voulu arrêter mes études, mais mon père m'a dit que je devais continuer. A 20 ans, je quittais l'école et j'ouvrais ma pâtisserie au cœur de Londres, avec l'aide de ma meilleure amie. A mes 21 ans, mon père qui ne se déplaçait jamais jusqu'à Londres est venu me voir. Cependant, il venait me voir dans un tout autre but, il voulait me faire signer un contrat de mariage. J'étais encore accablée par le chagrin, je n'ai pas vraiment réfléchit aux conséquences que ça entrainerait. A mes 29 ans, l'homme avec lequel j'étais mariée a demandé à me voir, seulement je devais pour cela me rendre sur une petite île proche de Los Angeles. Je m'y suis rendue et j'ai vu l'homme que j'avais épousé via ce contrat, il l'a brûlé sous mes yeux en me disant qu'il n'avait pas lieu d'être… Ensuite, il m'a dit que l'argent que mon père lui avait extorqué via le contrat de mariage pendant 8 ans, il comptait bien le récupérer d'une manière ou d'une autre. Je ne comprenais plus rien, à ce qu'il se passait… J'ai donc essayé de joindre mon père, en vint, j'ai téléphoné à ma meilleure amie et c'est elle qui m'a tout expliqué. Mon père avait demandé à cet homme 10.000 livres par moi soit un peu plus de 12.000 dollars par mois, si toutefois celui-ci acceptait de ne jamais me rencontrer. En… ensuite ma meilleure amie m'expliqua que mon père avait vendu la pâtisserie et avait mis ma meilleure amie à la rue.", lui expliqua-t-elle en le regardant. "Mon père avait des dettes de jeux et il ne savait plus comment s'en sortir alors, il a eu cette idée. Ma meilleure amie est venue me voir à Noël et m'a fait la surprise de m'apprendre, qu'elle avait récupéré la boutique ainsi que toutes les affaires qui se trouvaient dans l'appartement où nous vivions toutes les deux", lui dit-elle avec un sourire triste. "Voilà, tu sais tout sur moi, également…", lui dit-elle sans le quitter du regard.
Lidwyn se doutait un peu que Dean allait recevoir un choc en apprenant qu'elle avait été mariée… Enfin, après tout ce n'était pas vraiment un mariage, juste un papier signé, rien de plus.
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Invité
mot doux de Invité ► un Dim 10 Avr - 22:30
Bien fini, je n'en savais rien, ce qui était sûr, c'est que c'était finit. Il ne m'en fallait pas plus pour appréciais la situation du mieux que je puisse. Elle continuait de conclure en disant qu'il était temps pour elle de rentrer chez elle. Je fis la moue en me disant qu'elle voulait sans doute me fuir. Je comprenais toutefois. Elle s'était levée. Je l'avais imité, prêt à lui prêter un casque, tandis qu'elle remettait son gilet. J'avais tout posé sur la table de mon bar privé, lorsqu'elle m'interrompit, me disant qu'elle devait me dire la vérité en ce qui la concerne. Je m'étais arrêté la regardant. Je savais que ça allait être tout aussi sérieux que ma propre vie. Après tout, peu importe nos parcours, ils ne sont bien souvent que mensonges et souffrances. Elle survole ce que je savais déjà, plus ou moins. Elle était anglaise. L'accent ne trompait pas. Et sa famille était banale. Je la vis se rasseoir. Je me remis dans le fauteuil, attendant le « mais... », l'écoutant attentivement. Je fragmentait son discours, retenant les grandes lignes, ouvrant les yeux en grand. L'agissement de son père prouvait qu'il avait tout de l'accroc aux jeux. Mais le contrat de mariage, c'était un agissement trop étrange à mes yeux. Quel type de personnes fait ça encore à l'heure actuelle ? Se marier pour donner de l'argent au père de sa femme ? En plus quel en était le bénéfice ? Il ne l'avait jamais vu ! Et quel genre de père pouvait faire ça à son enfant ? La déposséder de ses biens pour rembourser des dettes de jeux. C'est ignoble. Si quelconque individu avait tenté d'en faire autant, en ce qui me concernait, je lui aurai montré les crocs. Bienvenue dans le mondes des Loups de Deadwood.
Lidwyn, je suis désolé que t'aies eu à vivre ça. Je sais pas ce qui peut amener un père sur ce chemin mais… Ce qu'il a fait c'est... Je ne pouvais plus continuer. Le terme qui allait suivre était « prostitution », mais je refusais de considérer mon amie comme telle. Tu es à l'abri de toutes représailles, pas vrai ? Je veux dire, l'homme que ton père a arnaqué, il ne va pas se venger sur toi? Je m'étais rapproché du bord du fauteuil, afin de centrer pleinement mon attention sur ses mots. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit. Surtout pas à Lidwyn. Pour une fois que je me trouve une amie, qui s'ouvre autant à moi, de la même manière envers qui je me suis ouvert… Je voulais vraiment pas risquer de la retrouver au fond d'un déversoir à Los Angeles. En tout cas, si il y a quoique ce soit qui t'inquiète, ou si tu as besoin que je te prête de l'argent, tu m'appelle. Si il y a bien une chose dont je suis sûr est certain, c'est que je suis très protecteur envers mes amis. Bienvenue dans ma vie, Lidwyn ! Je lui fis un sourire en coin, lui assurant la sincérité de mes propos. S'il y a bien une chose positive à retenir de Deadwood, c'est que j'ai appris qu'une famille pouvait se cacher là où on l'attendait le moins. Abel est resté mon frère, malgré les épreuves endurées. Si jamais il devait lui arriver malheur, je ne répondrai plus de rien. Y compris en ce qui concerne Sarah-Jane. C'était ma petite sœur. Je ne ferai pas exception pour Lidwyn. Je suis peut-être pas le plus romantique des compagnons, ni le plus exemplaire des pères. Je suis presque sûr que si j'avais connu mes parents, j'aurai pas été non plus un bon fils. L'amitié, c'était tout autre chose.
Mais en l’occurrence, j'en avais assez de penser à ma vie. Elle venait de s'ouvrir à moi, et j'en étais heureux. Bien sûr que sa vie et la mienne étaient différentes. Elle était une fille on ne peut plus normale avec une histoire à la con dans sa vie, et des peines incomparables. Perdre une mère qu'on a connu, je ne suis jamais passé par là. Perdre son grand-père non plus. J'ai perdu mon oncle, et je comprenais la douleur qu'elle ressentait. Son ultime attache, son père, sa base, son socle. Il se dérobait sous ses pieds. Elle était déstabilisée. Il avait placé sa fille dans la pire des situations, la vendant à un inconnu pour du blé. J'avais bien envie de lui avouer que si jamais le croisais, il risquerai de rencontrer le grand méchant Dean. Mais non. C'était son seul parent, la seule chose qui lui restait d'une vie positive, dont les souvenirs n'hantaient pas les nuits mais les ponctués de rêves nostalgiques. Je pris ses mains en guise de soutien, même si au final, je me dit que nos vies étaient en quelques sortes opposées. Elle a connu le bonheur avant de le sentir se dérober sous ses pieds. Elle a été confronté à un baptême du feu brutal. Pour ma part, le baptême du feu avait commencé avant que je naisse. C'était le bonheur auquel je devais m'habituer.
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