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mot doux de Invité ► un Jeu 13 Mar - 19:09

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L’happily never after n’existe pas. Je ne pensais pas l’avoir du jour au lendemain car dans le fond, le paradis n’a d’existence que pour ceux qui n’y croient pas. Oui, si on voulait être heureux, il ne fallait pas croire en ce petit Jésus. Je n’avais pourtant pas le choix, certainement car mon père était pasteur. Savez-vous ne serait-ce que la moitié de la difficulté d’être la fille d’un pasteur ? Les gens ne semblaient jamais comprendre pourquoi l’on avait du mal par moment alors que l’on nous disait que nous étions filles de pasteur donc nous étions parfaite. Ils ne comprenaient jamais pourquoi cela pouvait être difficile surtout que nous avions la belle vie mais non, ils ne voulaient pas comprendre. On ne le sait que quand on le vit. Ce n’est pas par ce que nous sommes les filles d’un pasteur que nous sommes à l’abri de la douleur, de la perte ou même de la tristesse. C’est bien plus compliqué que ça. A mes yeux, ça l’était. Je ne voulais pas qu’ils comprennent dans le fond, c’était peine perdue. Je tentais juste de vivre comme la fille que je ne suis pas la fille du pasteur ce qui n’était pas compliqué dans le fond. J’inspirais doucement en regardant autour de moi, l’air semblait si lourd. C’était comme si le monde me disait : rentres chez toi. J’avais l’impression que la chaleur avait augmentée de ce tendre matin alors que je sortais simplement pour aller chercher le journal. Dans ma robe rosée qui cachait les dernières rondeurs de la grossesse, je me disais que j’avais bien d’autres choses à faire. Il me manquait tellement de choses pour le bébé. Entre le deuil et l’hôpital, je me rendais compte que je n’avais même pas pensée à tout ça. Finir cette liste qui traînait dans mon sac à main. Je repoussais toujours au lendemain. Je ne me sentais pas spécialement prête d’être en public sans me sentir étouffée. Je n’étais pas vraiment en pleine forme psychique ou même parfois physique. Je ne dormais pas beaucoup, je vagabondais trop tard dans l’hôpital à bêtement regarder une vitre et quand l’heure des visites était terminée, je m’efforçais de penser que sa nuit serait sûrement bien meilleure là-bas pour ne pas vouloir la ramener à la maison, sa maison. C’était tellement vide à mes yeux. Je me sentais vide aussi étrange soit-il de le dire ainsi. J’étais folle ? Non, une mère et je pensais comme tel. Je soupirais doucement en regardant le soleil. Ce soleil que je voulais tellement lui montrer pour la première fois, j’en rêvais. Oui. Je voulais qu’elle voie son premier rayon de soleil mais la couveuse était pour l’instant tout ce qu’elle voyait. Plus pour longtemps mais tout de même. Je rentrais alors en lisant le journal, finissant le croissant que je tenais entre les doigts avant de poser le papier sur la table et attraper mon sac pour repartir aussitôt. Je me mis alors à marcher et pourquoi marcher ? Pour la forme, je me devais de ne pas devenir une maman pantouflarde et garder une sorte de rythme pour retrouver mon corps d’avant. C’était surtout pour le boulot, il n’était pas rien d’être pompière et je n’avais plus bossée depuis un moment. Avant de reprendre les exercices intensifs, je me devais de récupérer un peu la forme. Petit à petit. Bon, je marchais sagement vers le centre, cela me prenait une dizaine de minutes environ et je n’étais pas encore vraiment fatiguée. J’en avais l’habitude à vrai dire. Une fois arrivée, j’allais en direction de la boutique de mon choix. C’était tout simplement une boutique avec des vêtements pour bébés et donc pour enfant mais il y avait aussi un rayon pour les adultes et les enfants plus âgés. Une fois dans le rayon des tous petits, je commençais à faire la fouille. Je cherchais des mini chaussons tout mignon car je n’en avais que deux et donc pas assez. Telle une harpie à la pointe de la mode, je fouinais réellement pour trouver les plus jolies. J’avais déjà fait beaucoup de magasin pendant la grossesse mais jamais celui-ci. C’était l’un des derniers d’ailleurs. J’inspirais doucement, ne trouvant rien à mon coup et craquant plus vite sur un body trop mignon qui disait : Papa est le plus beau. Enfin rien de folichon mais disons que je le prenais dans mes bras en allant vers le rayon de femmes et là, c’était plus compliqué pour moi. J’ignorais si je rentrerais encore dans ces robes moulantes mais je voulais le savoir en fait.


Dernière édition par Lullaby S. O'Brady-Jones le Sam 15 Mar - 4:52, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Ven 14 Mar - 19:01

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L’happily never after n’existe pas.
J’étais de mauvaise humeur ce matin. J’avais confié à l’une de mes vendeuses d’ouvrir la boutique, mais cette dernière avait certainement trop fêté pour gérer son travail, vu que c’était la seconde qui m’avait réveillé pour avoir les clefs. J’étais repartie me coucher blasé, j’avais péniblement retrouvé le sommeil après avoir regardé un programme peu passionnant, c’était justement le but à vrai dire Quand ce n’était pas l’oublie de l’une de mes vendeuse c’était Bagheera qui venait se coller à moi pour un câlin. J’avais envie d’hurler. Cette semaine, je n’avais que très peu dormi, j’avais dessiné la totalité de la nouvelle collection d’été que j’allais devoir lancer assez rapidement, j’avais pris du retard et m’endormir sur mes lauriers n’étaient point mon style. J’avais eu dans l’idée de faire une nouvelle collection qui toucherait aussi les hommes, mais je n’étais pas sûre de moi. Allais-je pouvoir convaincre les hommes de différent style de s’habiller chez moi ? Je n’en savais rien. Enfin, j’allais sans doute tenter, on m’avait toujours apprit qu’il fallait tester avant de dire que l’idée était bête. Me planter m’effrayer en réalité. Je voulais réussir, je n’avais pas de plus grand rêve enfant que de devenir styliste et d’ouvrir ma propre boutique. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire et je n’étais pas forcément douée pour les études, ma mère m’avait donné le coup de coudre et de créer, j’avais toujours aimé partager le mois de septembre avec elle pour préparer Halloween, c’était amusant de créer nos propres déguisement, j’ai continué la tradition de fabriquer nos costumes jusqu’à ce que mon père vive avec la mère de Nathéan … Voilà, avant de me lever il fallait que je pense à ce dernier. Deux ans et je continuais de penser  à lui, enfin j’allais l’oublier comme toujours dans les bras d’un autre homme et sans doute finir par le blesser car je ne suis pas capable de m’engager après ce qui s’était passé avec Nath’.  Je me levais de mon lit, tant  pis pour ma grasse matinée. Entre la vendeuse, le chat et mes souvenirs rien n’était  fait pour que je puisse me reposer. Je quittais ma chambre pour prendre ma douche et me vêtir, une fois cela fait, je filais en direction de la cuisine pour manger un petit quelque chose.  Je restais devant ma boite de céréale en lisant les ingrédients de ce dernier, rigolant, quand je m’aperçus que je lisais le même depuis quelques secondes. Je mettais ma tasse dans l’évier et filais en direction du centre-ville. Je marchais tranquillement réfléchissant à ce que j’allais bien pouvoir faire ce soir ou encore demain où la boutique était fermée.  J’avais envie d’une soirée entre fille, j’appellerais sans doute ma meilleure amie, demain j’allais sans doute m’amuser à jouer les intrépides en faisant du saut en chute libre.  J’avais déjà hâte de me retrouver à ce soir,  j’arrivais à ma boutique tout sourire aux lèvres, alors que je croisais presque automatiquement le regard de la vendeuse qui avait oublié de se lever. Enfin, je n’allais pas lui en tenir rigueur pour cette fois et j’allais forcément la prévenir que la prochaine fois son travail pour moi serait terminé.  Je déposais mes affaires alors que je regardais déjà les ventes enregistrés en deux  heures d’ouvertures : quatre ce qui n’était pas mal du tout. Je regardais les quelques clientes présente apercevant parmi elle Lulla. Je laissais un sourire se peindre sur mes lèvres pour la rejoindre discrètement. «  Coucou ma belle ! » Je souriais en regardant le body qu’elle tenait entre ses mains. «  Comment tu vas ? »  Je connaissais Lulla grâce à la boutique qu’elle était venu inspecter pour me donner l’autorisation de l’ouvrir : elle était pompier.  Avant je ne créais que des vêtements pour femme, mais certaine m’ont demandé si je ne voulais pas tenter pour les enfants et les nourrissons je venais de lancer la première collection pour eux y a de ça trois mois.
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mot doux de Invité ► un Sam 15 Mar - 4:51
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La vie ne me permettait plus tellement de folies. Avant, j’allais au travail, je vivais de ça. L’adrénaline en plein feu. C’était mon excitant assez fou qui me permettait d’attirer une sorte de bonheur assez tordu. Je n’étais pas cinglée ou dangereuse mais j’avais besoin de ce petit truc qui s’avérait être magique. Ce petit truc que l’on appelle : la vie. Je ne me sentais pas vivante. J’étais entre deux vies actuellement. Entre la mère, le deuil et… les congés. D’habitude, je m’enfermais dans le travail quand ça n’allait pas mais il fallait avouer que cela faisait 4 mois que je n’y avais plus travaillée. Je ne pouvais plus vraiment depuis mon accident. Aller faire les magasins était une folie donc je ne pouvais même pas trop me permettre pendant ma grossesse. Un moindre point trop lourd pour moi était parti pour être mauvais pour le bébé. C’était presque impossible et encore moins de marcher d’ailleurs. Il fallait avouer que j’avais été assez amochée. Bien sûr, j’étais passée de ça au deuil et à la situation angoissante d’un parent qui doit laisser son bébé prématuré dans une boite. Je n’avais pas été capable de maintenir une grossesse sans vraiment de problèmes. Bonjour la culpabilité. En 3 semaines, j’allais un peu mieux, la mort de Luke commençait à se dissiper légèrement même si cela restait trop récent pour moi. Enfin bref, il fallait que je sorte et que je me change les idées même si j’avais réellement du mal en ce moment. Je voulais simplement qu’elle rentre avec moi car je savais que ça, c’était une chance d’avoir un brin de normalité dans ma vie en ce moment. J’en avais besoin et c’était comme vital. Il fallait cependant que je sois prête à l’accueillir et là ? J’étais bien loin de pouvoir pouponner comme je le voudrais car il me manquait la moitié de tout ce dont j’avais besoin. J’étais donc allée à la boutique de la jeune femme que je connaissais depuis des années. Elle était une amie, une personne sur laquelle je pouvais compter depuis quelques mois. Comme quoi, il n’y a pas que la famille qui peut avoir une réelle importance à nos yeux. Celle fille, Kyle était comme mon rayon de soleil. Là, j’ignorais si elle serait présente même si dans le fond, elle l’est toujours. Comment pouvais-je ignore ça ? Je n’en savais rien. Etant allée d’abord près du rayon des bébés pour voir sa collection, j’avais fouinée les chaussons pour finir par trouver un body tout mignon. Oui, bon c’était déjà ça. Mon regard et mes pas avaient quittés les enfants pour aller vers les adultes. C’était fuyant. C’est alors que j’entendis cette voix si familièrement dont la mélodie était comme reposante à mes yeux. Vous trouvez ça stupide ? Il suffit de vous dire que le manque de naturel des gens dans les hôpitaux peut parfois agacer et vous donner envie de trouver un brin de confiance. Je la regardais alors en lui offrant un léger sourire. « Hey ! Pretty girl ! », disais-je en fronçant doucement le nez. Mon petit air mignon et sympathique qui offrait un salut digne d’une fille qui était bien trop sociable. J’aimais ça. J’avais grandie avec un père pasteur et même si je n’étais clairement pas une fille qui était totalement pour la religion, j’aimais bien le côté humain de son métier. J’avais appris ça et je l’utilisais dans mon propre job. C’est à sa question que mon sourire se perdit légèrement. Une question à laquelle mentir était tellement difficile pour moi. Non seulement par ce que j’étais incapable de garder des secrets mais aussi par ce que j’ignorais la réponse. Je soufflais doucement en fuyant pendant quelques instants son regard. « On fait aller ! », disais-je en reposant celui-ci vers elle et regardant autour de moi mais surtout les articles pour bébé. « Et toi ? », lui demandais-je une fois le regard à nouveau sur elle, rajoutant un beau sourire pour l’inviter à me répondre car cela m’intéressait. Aussi fou soit-il, j’étais très ouverte à connaitre les bonnes choses qui entouraient mes proches. Je gardais ce sourire bien qu’il se faisait plus petit au fil des secondes. Je chipotais légèrement avec le body que je tenais. « Je cherchais des chaussons à vrai dire ! », disais-je alors en la regardant, l’implorant même du regard. « Des chaussons qui me donnent encore plus envie de la ramener de suite pour qu’elle soit prête à temps… », je riais nerveusement. J’avais voulue tenter un brin d’humour mais c’était un peu l’échec, non ? « Je suis désolée, je ne suis pas là pour déprimer mais faire du shopping ! », disais-je en riant doucement et penchant la tête. « Tu en aurais pour elle ? », disais-je en ne donnant pas de prénom car elle n’en avait pas encore. « Puis peut-être des trucs qui puisse me rendre jolie, sexy et sans les rondeurs qui me restent ? », disais-je en lui souriant, un sourire un peu taquin sur le coup.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Mar - 13:52

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Pasadena était la ville par excellence qui avait réussi à me reconstruire. Se construire était déjà une étape laborieuse sans doute comme pour la plupart des autres personnes dans le monde,  c’était des tâches, des défis à relever sans arrêt et quand on se casse comme un vase on est censés reprendre chaque morceaux pour le reposer à sa place, la place qui lui était destiné à ce  petit bout. Seul c’était compliqué de le faire voir impossible, on oubliait sans doute la moitié de notre être qu’on laissait derrière en se disant qu’on parviendra à avancer sans croyance, sans joie, mais au final on se retrouve dans la panade.  J’étais l’une de ses personnes pensant que se construire seule était une chose banale presque habituelle. Enfin, j’avais pris conscience en arrivant dans cette ville que je m’étais totalement leurrée en quittant l’Afrique, certes je cherchais à éviter que mon cœur n’explose un peu plus, mais ce n’était pas la seule chose qui était brisée en moi. La mort de ma mère malgré qu’elle soit lointaine avait réussi à me ronger petit à petit me laissant croire que cette blessure douloureuse s’était guérit avec le temps. C’était loin d’être le cas, quand je jalousais ces filles avec leurs mères rigolant à en faire exploser mes tympans. Elle me manquait et je n’avais rien pour me remémorer nos moments, je n’étais pas à New-York là où nos balades récurrentes du Dimanche se passaient, mais je devais avancer comme tout le monde. Les personnes que j’avais croisé ici n’avait certainement pas  l’impression de m’avoir aidé, d’avoir guérit des blessures profondes qui m’empêcher d’être moi. J’avais un fort tempérament cachant fort souvent cette sensibilité qui me rongeait le soir dans mon lit devant un film qui n’était pas censé me faire pleurer, mais un simple élément dans ce dernier me ramenant à un bout de ma vie me laissait verser quelques larmes. Meryl, Amélia, Jasmine, Duncan ou encore Lullaby. Certains n’étaient pas dans ma vie depuis le début, d’autre y était depuis toujours, mais de manière différente ils m’avaient poussé à grandir. Sans eux, je ne serais pas en train de gérer ma propre boutique de vêtement, non, je serais sans doute serveuse, j’avais peu de confiance en moi pour le coup. Je créais des vêtements par pure plaisir, j’aimais les porter et cela me permettait de me rapprocher de ma mère et de notre passé en commun.  Enfin, grâce à eux j’étais fière de moi. La seule chose qu’on ne pouvait pas réparer ? Mon cœur, ce dernier ne pouvait pas l’être du moins je n’y croyais plus. J’avais beau collectionner les aventures, je n’arrivais pas à réellement m’attacher à eux, peut être que je n’essayais  pas assez. Je venais d’arriver à la boutique et à chaque que je voyais l’enseigne j’étais heureuse, je me remémorais le parcourt que j’avais fait et l’aide des personnes. Je regardais mes deux vendeuse dont une avec qui j’allais devoir une discussion, elles étaient plus jeune que moi, en vrai je ne m’imaginais pas commander des plus âgés que moi, par respect ? Peut-être que c’était bête au fond cette façon de penser, mais c’était la mienne.  Je venais de repérer mon amie que j’étais allée rejoindre aussi tôt, Lulla venait de vivre de nombreuses épreuves en peu de temps, et j’avais eu un réel plaisir d’être présente pour cette femme.  Elle m’inspirait un grand respect, je l’aimais beaucoup n’imaginant pas me trouver à sa place actuellement.  Je la regardais alors qu’un sourire était venu éclaircir son visage.  Je pinçais mes lèvres entres elles laissant peu de temps après un sourire s’emparer de mes lèvres.  J’écoutais mon amie, sans pour autant vouloir entrer dans les détails de ce qui n’allait pas, je le savais et en parler en la questionnant n’était pas le meilleur remède pour que Lulla avance.  Je regardais la jolie brune déposant mon regard dans le sien avec douceur. «  Ça va ! Je suis heureuse de voir une sublime maman dans ma boutique ! »  Elle venait d’accoucher d’une magnifique petite fille, malgré que cette dernière se tenait encore en couveuse, je ne voulais pas la brusquer en demandant comme se porter cette dernière,  quand on voulait dire quelque chose où en parlait on le faisait et on aimait rarement être questionné.  Je souriais à sa réplique alors qu’elle souriait, je sentais son regard intense se déposer dans le mien, je pouvais comme lui le manque de confiance qu’avait actuellement Lulla. «  Le shopping est le remède de beaucoup de monde. »Je mordais ma lèvre. « Attend moi quelques minutes. »  Je souriais la laissant un instant toute seule pour aller chercher des chaussons en modèle unique que je n’avais dessiné que pour le plaisir, à vrai dire j’aimais penser que j’habillerais mes enfants ainsi plus tard, mais j’étais loin d’avoir une vie faîte pour accueillir un enfant.  Je revenais vers mon amie lui déposant devant elle cette petite paire de chaussure pour nouveau née où était écrit « Love  pretty Mummy ! » Je ne disais rien, juste je lui montrais, ce n’était pas forcément à son goût, personne ne pouvait avoir les mêmes goûts que les autres. J’écoutais par la suite la réplique de la jeune femme alors qu’on se tenait dans les rayons des femmes, je finissais par regarder autour de moi en entendant la jeune femme.  «  Tu es magnifique ! » Je regardais autour de moi ayant une petite idée derrière la tête.

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mot doux de Invité ► un Mer 19 Mar - 18:51

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Comment allait les autres ? C’était une question qui était comment dire ? Primordiale à mes yeux. Bien loin de toutes idées confondues, je m’intéressais toujours plus rapidement à la vie et la santé de mes proches que de la mienne. Ma fille, ma famille et mes amis. Lui demander comment elle allait été plus important que dire comment j’allais surtout ce sujet tellement tabou. Comment allais-je ? Aucunes idées mais parfois à force d’avoir ce genre de questions, je ne savais plus comment y répondre car je n’avais tout simplement aucunes réponses. Je souriais doucement en sachant qu’elle allait bien, c’était rassurant. Comme quoi le monde pouvait être beau et tout en couleur dans l’horrible désarroi de la vie. Actuellement ? Je ne savais pas vraiment quoi penser de la mienne mais la sienne ? J’étais fière en quelques sortes de la réussite de son entreprise et même si nous n’étions pas les meilleurs amis du monde, nous étions amies et ça me suffisait amplement que pour ressentir cette fierté qui était propre à moi. Cette sensation que cette jeune femme pourrait accomplir tellement si elle le voulait. Elle avait dû potentielle. J’en étais sûre. Rien que les fringues pour femmes me faisaient saliver. « Sublime, je ne sais pas ! », disais-je pas vraiment satisfaite de mon corps et pourtant. En fait, j’avais toujours un léger petit ventre de femme enceinte enfin j’avais l’impression même si ce n’était peut-être que dans ma tête. Je souriais doucement en l’entendant me dire que le shopping était un bon remède mais quand nous prenons un retard trop gros dans tout ça, c’est mauvais, réellement mauvais. Je souriais doucement en regardant l’une des clientes qui passait devant moi alors qu’elle me disait d’attendre. Je contemplais pendant quelques secondes celle-ci, elle devait avoir 16 ans à peu près et elle jouait avec le piercing qu’elle avait à la langue. Je n’étais pas fan de ça, j’avais toujours l’impression qu’on leur avait mis à l’aide d’un marteau-piqueur en fait. J’avais tendance à avoir mal pour eux. Les pauvres petits quand même. Ces êtres humains qui se charcutent. Bien entendu, c’était mon côté douillette. Un bête tatouage sur mon poignet m’avait fait crier du martyre alors un piercing, je ne voulais pas imaginer. J’en détournais mon regard, ne voulant pas passer pour la curieuse ou la meuf qui… enfin bref, celle qui zieute tout le monde sans raison. J’aurais mal pris le regard des autres donc je ne voulais pas faire pareil. Je souriais doucement parlant alors même de moi-même et regardant les chaussons qu’elle venait de me tendre en même temps, alors qu’elle me disait que j’étais magnifique, je riais légèrement. « C’est vite dire enfin je ne me sens pas magnifique, je crois que ça va avec… je ne me suis plus vraiment faite jolie pour plaire ou me plaire en ce moment ! Merci pour les chaussons, ils sont magnifiques en fait. », je souriais doucement. Je le pensais vraiment pour les chaussons, c'était parfait. En fait, je n’avais pas vraiment le temps pour ça entre mes courses pour le bébé et mes passages à l’hôpital ou même ceci ou cela. C’était le débordement complet dans ma vie. Je n’avais même pas le temps pour le deuil de mon frère. De toute manière, je ne voulais plaire à personne, pas en tant que femme. Je ne cherchais pas le regard des hommes en ce moment. Celui dont je pourrais vouloir le regard était bien loin, trop loin. Je souriais doucement en penchant la tête alors que je sentais qu’elle devait penser à un truc. C’était comme si je le sentais. Comme quand on se balade dans une prairie et qu’on sent le pissenlit partout. On a envie d’approcher mais on sent aussi qu’on va très certainement le regretter. « A quoi tu penses ? », soufflais-je donc en me lançant trop hâtivement dans cette question qui semblait réellement être parfaite pour m’attirer des ennuis, vraiment. Je le regrettais presque aussi vite mais pourtant j’étais loin d’avoir envie de prendre la sortie. Il fallait avouer qu’il serait tant que je quitte mes jeans confortables, mes débardeurs et surtout les chemises d’Aiden qui m’apportaient une sorte de réconfort. « Ne me dis pas que tu penses me faire porter ça ? », disais-je en pendant au pif le doigt vers une robe assez moulante, peut-être de trop mais je riais légèrement en regardant le rayon. Il y avait le sac à main assorti juste à côté. Je sentais que l’idée était mauvaise. La robe en elle-même était mignonne mais bon. C’est alors que j’entraperçu la jeune adolescente mettre un gilet avec des boutons qui semblait être joli dans son sac tout discrètement. J’arquais un sourcil en me rapprochant légèrement et sans geste brusque de Kyle. « Une voleuse à 10 heures ! », disais-je alors sans trop savoir si elle saurait comment s’en charger mais c’était une chose que je voulais voir.
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Mar - 11:35
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J’avais toujours était une personne optimiste, je n’aimais pas prendre les choses du mauvais côté, me trouvant toujours trop déprimante que je faisais cela. Certes, trouver des choses positif dans un tas de merde était compliqué voire impossible, mais malgré tout je luttais pour tout prendre positivement. Une galère ? Et alors, cela m’aiderait à avancer et à savoir comment réagir si cela pouvait se reproduire. Un accident ? Cela m’apprendrait à prendre soin correctement de mes proches et de les chérir le plus possible. On avait tous tendance à s’enferme dans une routine presque malsaine. Un texto pour savoir que tout vas bien ne fait pas tout dans une relation amical, non c’était un travail sans relâche comme dans une relation de couple, il ne fallait jamais laisser le côté habituel d’une relation prendre le dessus sur le reste. Ce n’était que mon avis , mes positions, mais j’en étais fière de penser ainsi. Etre pessimiste m’effrayait tellement. J’avais peur de ne voir que le mauvais côté des événements que je rencontrais dans ma vie, j’avais vu tellement de personne ne plus croire en rien, alors que l’espoir était en réalité tout ce qui nous restait. Ne pas être triste à la mort d’une personne ? Non, ce n’était pas ça être confiant envers la vie, la peine était une bonne chose, ça démontrait que notre humanité était encore là, je n’avais pas été heureuse durant de très long mois après la mort de ma mère , j’avais même eut tellement mal que j’avais peiné à me relever, mais au final j’y étais parvenue en me disant que c’était ce qu’il fallait le faire tout en aidant les miens à se relever par la même occasion, les épreuves il fallait les partager avec ses proches pour que ce soit plus facile, et il ne fallait surtout pas pousser quelqu’un à en parler au risque de l’offusquer. Je souriais en me retrouvant face à cette femme qui vivait des moments de désarroi dans sa vie, malgré que pour le moment sa vie était compliqué et difficile à vivre, connaissant Lullaby elle avait un caractère qui lui permettrait au moment venu de sortir sa tête de l’eau . « Si sublime est le mot, crois-moi ! » Elle était si jolie. Elle avait apparemment beaucoup de mal à me croire, pourtant elle devrait le faire, car elle devait être l’une des seules femmes avec un boulot comme pompier à être divine sans faire grand-chose. J’avais souvent des idées pour les bébés, trouvant les enfants si mignon dans des vêtements qui leurs correspondrait réellement. J’aimais faire des choses uniques, j’étais donc revenu auprès de Lulla pour lui montrer ces chaussons que j’avais en arrière-boutique, la laissant les regarder sans rien dire, pourquoi commenter ces derniers ? Tenter de lui vendre ? Je ne voulais pas vendre à tout prix , non je voulais que les personnes ici fonctionne au coup de cœur, le shopping et moi ça marchait au coup de cœur et à rien d’autre. Dés fois, je n’avais pas forcément besoin de nouvelle chaussure, mais quand une paire me faisait de l’œil , je ne craquais pas forcément, mais un coup de cœur c’était tellement différent. « Tout ça reviendra avec le temps, n’en doute pas Lulla, puis sans maquillage ou artifice tu es toujours superbe. Puis, tu dois te plaire à toi, les autres ce n’est qu’un plus.» Je souriais doucement alors qu’elle me parlait des chaussons que je venais de ramener pour elle et sa petite puce sans nom pour le moment. « Je suis ravie si il te plaise, c’est un cadeau . » Le mot cadeau voulait simplement dire ce qu’il voulait dire, ça me faisait plaisir et Lulla m’avait fortement aidé dans mon entreprise et j’étais heureuse de pouvoir lui donner cela. J’avais eu une petite idée en tête , j’aimais les choses uniques, qui ne le savaient pas à force ? Je regardais Lulla qui me demandait à quoi je pouvais penser, je souriais doucement en passant ma langue sur mes lèvres finissant par pincer mes lèvres entres elles. Puis, j’avais sans doute tardé à répondre , lulla me demanda si je pensais lui faire porter l’une de ces robes moulante se trouvant dans ma boutique, je secouais la tête. « Non, j’ai envie de faire des choses qui te ressemble, mais une robe comme ça serait sublime sur toi! Non, mais que penses-tu de prendre un petit café pour que tu me parles de tes goûts ect ? » Mon idée en tête ? Lui dessiner quelques vêtements rien que pour elle. Je la regardais attendant sa réponse alors qu’elle s’approchait de moi pour me parler de l’une de mes clientes. Voleuse à dix heures ? Mais c’est où dix heures ? J’avais jamais compris ce style de positionnement alors discrètement je lançais un regard autour de moi trouvant la jeune adolescente coupable. Comment-réagir ? Aucune idée, mais j’allais de voir improviser, après tout c’était ainsi qu’on apprenait. Je m’approchais de la jeune femme laissant Lulla derrière moi après lui avoir fait un sourire. Je me retrouvais face à la jeune femme lui demandant si elle désirait quelque chose, elle était assez mal à l’aise. Je continuais de la regardais dans les yeux alors, qu’elle lâcha pour simple réponse un non assez hésitant. « Vous êtes sûre ? » Je n’en finissais par de déposer mon regard dans le sien avec un petit sourire, voyant encore un bout de gilet dépasser. « Cette couleur vous irez mieux que ce rose corail .. » Soufflais-je en attrapant un autre gilet comme celui prit d’une couleur rouge, vu que la jeune femme était une brune.
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mot doux de Invité ► un Lun 24 Mar - 21:04
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Sublime ? L’étais-je ? Je n’en savais rien car je laissais court à la discussion en venant même à voir les jolis chaussons, gardant d’un œil cette fille qui me paraissait réellement louche alors que la jeune femme me disait qu’avec le temps, j’allais recommencer à vouloir me faire belle pour me plaire mais dans le fond, j’avais bien plus intéressant à faire en ce moment. Kyle était et est toujours une fille attachante à laquelle je tenais essentiellement par ce qu’elle avait ce petit brin de folie et de gentille que l’on recherche parfois chez nos amies. Je souriais doucement en la regardant. Elle était si touchante, cela m’apaisait d’avoir un avis extérieur à ma famille. C’était rassurant et même si j’étais pressée de continuer la suite de mes achats, je m’en fichais tout simplement. Je favorisais un tendre moment avec Kyle et c’était le cas, un tendre moment. Je lui souriais doucement en penchant la tête, la contemplant alors qu’elle me disait que c’était cadeau. « Non, non… t’es folle ! », disais-je alors un peu gênée car je n’aimais pas ce genre de situation où l’on ne sait jamais comment dire merci car on a peur de passer pour la profiteuse et tout et tout, les cadeaux et moi. On faisait deux en fait. Je souriais. C’est alors que je vis rapidement ce qui lui venait en tête à l’air qu’elle adoptait. Un peu moins de deux années suffisaient à apprendre à connaitre une personne en fait, c’était même vachement plus facile. Je souriais alors qu’elle parlait de faire une chose qui me ressemble car dans le fond, ça ressemblait à la femme que j’étais avant enfin quand je voulais ne pas être en jeans ce qui arrivait souvent même si j’avais une facilité forte à m’habiller dans des robes car j’adorais être sexy mais je me sentais un peu éteinte de ce côté-là. Je lui souriais doucement en penchant la tête. « Un café ? », répétais-je en haussant les épaules. « Why not ! », disais-je donc pour un oui et levant doucement les yeux. « C’est un peu l’ancienne moi, celle que j’étais avant de devenir une petite amie amoureuse ! », disais-je en riant légèrement car oui, je ne l’étais plus que pour Aiden… cette fille qui osait les robes moulantes pour toutes les occasions. Non pas que je mettais des cols roulés pour les autres mais bon. Je me comprenais dans le fond. C’est alors que tout changea, cette voleuse pleine de piercing qui n’allait sûrement jamais porter ce gilet enfin sauf si elle voulait changer de look pour aller à un rencard ? Possible et cela ne m’étonnerait guère car j’avais connu ce genre de situation au lycée. La fille gothique tellement apeurée que ses parents ne pensent qu’elle change de look et qui n’osent pas demander une tenue plus convenable sans que sa mère ne saute au plafond en criant de joie. Le bon vieux temps du club des solitaires. Je souriais doucement à l’aplomb de Kyle, secouant doucement la tête en riant légèrement avant de regarder deux ou trois choses exposées autour de moi. Je regardais la jeune femme s’effrayer en sortant le gilet pour le rendre à Kyle. « Je suis désolée ! Je n’ai pas les moyens ! », disait-elle tout simplement à la jeune femme. Je souriais en penchant la tête et approchant pour prendre l’étiquette du gilet. « Je te l’offre mais ne recommences pas ! », disais-je en la regardant dans les yeux, plongeant même mon regard dans le sien pour bien lui faire comprendre. Je connaissais beaucoup de monde à la police, je saurais rapidement savoir si une adolescente avec autant de trous dans le visage pourrait recommencer car nous n’en avions pas tellement après tout. Enfin disons que je n’en croisais pas tellement comparé à Los Angeles ou j’allais souvent. Je lui souriais alors qu’elle me remerciait, je pouvais comprendre que certaines personnes de son âge n’ont pas d’argent. Elle demandait même si elle pouvait prendre le corail, expliquant rapidement que sa mère ne lui donnait plus d’argent car elle n’avait plus assez chaque mois pour ce genre de dépense. « Trouves-toi un petit boulot ! », lui conseillais-je alors que je souriais à Kyle. « Tu le rajouteras sur ma note ? », l’adolescente s’approcha en s’excusant à Kyle et me remerciant à nouveau avant de filer. J’attendais que celle-ci s’en aille pour sourire à Kyle. « Bon et notre café ? », disais-je avec un grand sourire.
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mot doux de Invité ► un Mer 26 Mar - 18:17

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Lulla & Kyle

Je tenais mon magasin pour donner libre court à mon inspiration non pas pour l’argent, certes c’était bien pratique pour payer mon loyer et me faire plaisir, mais faire plaisir aux autres étaient mieux pour ma part. Lullaby m’inspirait un tas de chose et que des bonnes bien sûr. La décrire ? Je ne serais sans doute jamais assez douée pour utiliser les mots parfaits pour le faire, je n’arrivais déjà pas à décrire mes sentiments , alors je n’allais pas viser plus haut. Mon attachement à la jeune femme était une chose qui me toucher, je ne la connaissais sans doute pas plus que je pouvais connaître Maxon, Cesar ou encore Jasmine, mais elle me touchait à sa façon d’être. Elle me donnait envie d’avancer et d’être courageuse. Enfin, pour être clair j’étais admiratif de cette dernière. Je la regardais souriant joyeusement à l’idée de pouvoir lui offrir un cadeau, je n’attendais rien en échange, même pas un merci. Elle m’avait aidé à ouvrir mon commerce pas seulement en m’autorisant à l’ouvrir une fois la sécurité faite , mais aussi en me donnant confiance en moi. J’avais longtemps hésité avant de pouvoir le faire, gérer un magasin et par la même occasion m’ouvrir au monde. Je pensais qu’en fuyant l’Afrique, le bonheur ne frapperait plus jamais à ma porte, pourtant je l’avais trouvé dans les bras de mes amis dont Lulla qui était là pour me rassurer comme une sœur aurait pu le faire. J’étais la plus vielle de la famille et je n’avais plus ma mère pour me guider, c’était à cela que servait les amis, être présent quand on avait des doutes, à nos moments de bonheur , de malheur. « Non, je ne suis pas folle, jurée, je suis saine d’esprit, mon psy me l’a dit hier ! » Je rigolais doucement embrassant la joue de la jeune femme en déposant par la suite mon regard dans le sien comme pour lui dire qu’elle n’avait plus le droit de refuser. Je voulais réellement lui offrir, puis cela ne me gênait pas, j’avais mes raisons pour lui offrir, enfin même si ça n’aurait pas été le cas, je pouvais l’offrir par pure envie. Je voulais que Lulla se retrouve dans les vêtements qu’elle allait porter, et pour cela je ne connaissais qu’une seule solution celle de lui confectionner ses propres vêtements. Je n’avais qu’à écouter ses envies pour pouvoir trouver les choses qui lui iront et la rendra sexy tout en étant vêtu simplement tout en la laissant sûre d’elle et à l’aise dans les vêtements. Je ne voulais pas gagner de l’argent, mais bel et bien faire de ma passion une jouissance pour plus d’une personne. C’était de l’art de dessiner des vêtements et de les réaliser puis c’était comme un passe-temps que je ne pourrais jamais renier. Je regardais la jeune femme qui acceptait mon invitation, je n’étais pas sûre pour le coup qu’elle avait bel et bien comprit ce que je voulais faire en l’invitant à boire un café. « Comme ça on fait de toi celle que tu veux être maintenant ? Je dessinerais et réaliserais tes vêtements . » Je souriais doucement venant de lui exposer carrément mon idée, cela passait ou cassait, elle pouvait dire non n’aimant pas mes idées après tout. Je regardais mon amie qui venait de me signaler une voleuse. Je ne pouvais pas nier, je n’avais pas eu la malchance d’en croiser jusqu’à maintenant. Enfin je ne savais pas trop comment faire, mais au final je pensais ne pas trop mal m’en sortir, même si cela me rendait mal à l’aise à voir cette jeune fille assez apeurée. Je n’avais pas voulu crier ou autre justement, et puis je ne l’avais pas accusé de vol, juste prévenu que cette couleur ne lui irait pas au tient. J’écoutais Lulla qui venu par derrière moi pour lui proposer de lui payer. Que dire de plus sur Lulla après un tel acte ? Rien. Je souriais amusé par la situation. « Si tu veux trouver un travail, sache que j’ai encore besoin d’une vendeuse ! » Je la regardais en lui adressant un clin d’œil. L’apparence ça comptait pour trouver un travail et ce n’était pas gagné pour elle d’en trouver un vu comment elle était habillée, mais moi ça ne me gênait pas tout au contraire. Je la trouvais plutôt original. « Oui je ferais ça » Répondais-je avec douceur à mon amie. Je regardais mes serveuses qui au lieu de bosser regardait autour d’elle, je soufflais en rigolant un peu avant de poser mon regard à nouveau sur Lulla. « Oui, allons-y ! » On quittait ensemble la boutique pour rejoindre le café qui se tenait non loin de là.

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mot doux de Invité ► un Lun 7 Avr - 2:48
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La générosité était une chose que je connaissais assez bien entre possibilité de laisser une voie à cette jeune femme en l’aidant de mon plein grés ou l’envie de la laisser seule au monde dans ces conditions parfois horrible que je ne connaissais pas spécialement mais que je n’ignorais pas à tout ce que je voyais dans mon job de pompier. J’avais tout vue en 8 années, tout vécue. Je ne m’étais pas vraiment focalisée sur le prix de l’article qu’elle volait, je m’en fichais. Je n’avais pas vraiment de problèmes précaires et tant mieux. Dans le fond, j’étais juste généreuse et elle me touchait avec son attitude gênée. Alors que j’avais proposée à la jeune femme de le payer, Kyle réagie en lui proposant même un emploi, je souriais en la regardant. Dans le fond, on formait une bonne équipe. « Ou devenir nounou ! », disais-je en haussant les épaules tout comme si c’était totalement naturel. Dans le fond, je ne connaissais pas du tout cet enfant mais je savais que l’on devait toujours donner une chance à un être humain. J’en avais donné une à Aiden alors que je l’avais vu dans cette salle de bain avec une seringue à la main alors qu’il s’apprêtait à prendre une drogue dure. Je me souviens encore de ce moment où j’avais eu le cœur qui s’était serré, la gorge nouée et l’envie fugace de partir en courant. Mon cœur c’était aussitôt affolé. Je ne voulais pas partir mais j’avais été très mal. J’avais agie d’instinct en le giflant car j’avais été inquiète. Terriblement, je m’étais sentie mal au point de l’avoir aussitôt câliné. Ce moment où je lui avais en quelques sortes laissé une chance était important pour moi. Sans ça ? Je n’aurais pas ma fille ou 6 ans d’amour derrière moi. Je serais encore cette fille paumée qui vit sans vraiment aimée ou en ayant peur de l’amour. Celle-ci vivait encore à chaque fois que je sentais que j’allais être blessée. Là, cette fille avait droit à cette chance, cette confiance. Elle avait droit à être secondée. Je n’étais pas certaine qu’elle ne le veuille. Et alors que nous reprenions la conversation après avoir quittée la boutique, je suivais mon amie en direction de la sortie peu de temps après. Un bon café. Lui accorder un peu de temps, je m’attendais à ce qu’elle en prépare en arrière-boutique mais son plan me semblait être tout autre alors que je marchais à ses côtés en souriant doucement. « Tu as des choses croustillantes à me raconter ? », lui demandais-je en souriant. Dans le fond, ma vie n’avait rien eue de croustillant depuis 6 mois au moins donc bon, il fallait que je cherche une personne qui pourrait me faire pâlir de jalousie et c’était parfait pour moi. J’avais tellement besoin de me sortir de mes soucis, mes pensées lugubres et surtout oublier le reste. Il fallait avouer que j’étais un peu stressée, tellement, j’étais là à me demander ce qu’elle voulait me demander pour aller à bout de son plan totalement étrange et mystérieux à mes yeux car me préparer des vêtements pour moi ? C’était tellement dingue. Je riais nerveusement en la regardant. « Et qu’est-ce que tu me prépares aussi ? », demandais-je alors d’un ton presque nerveux. Je me posais tellement de questions, qu’allait-elle me demander ? Mais l’horreur était que j’ignorais comment lui répondre sans paraitre enfin sans avoir peur de mal répondre et c’était fou dans ma tête. Si je lui disais que j’aimais les canaris, me mettrait-elle du jaune partout par exemple ? Car j’aime l’animal mais je ne fais pas une fixation sur la couleur pour autant puis surtout que la collection des trucs assortis aux fruits était de mode. Entre les pantalons verts pommes, les trucs framboises, bananes, kiwi… on ne savait plus où donner de la tête et on était tous comme une pub Oasis sur patte. Et loin de l’idée d’être un paradis de fruitivore à Pasadena, nous entrions dans un café assez sympathique. Le soleil mythique. C’était un truc français et j’aimais toujours donner le nom avec un accent raté qui me rendait plus tarée que censée. Je souriais doucement. « Tu vas me poser quoi comme question ? Je t’assure, ça m’effraie ! », soufflais-je en penchant la tête et allant alors en direction d’une table libre. Je posais alors mon petit sac à main au coin et je mettant mon coude, posant mon menton sur ma tête et la regardant comme si elle était le trésor de mon monde.
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mot doux de Invité ► un Mer 16 Avr - 5:34

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Lulla & Kyle
On ne sait pas toujours comment réagir face à ce genre de situation, mais au final, je pensais m’en être tiré assez bien en plus Lulla était présente pour m’aider. Dire que j’en avais pas besoin serait peut-être de mauvais goût. Je n’étais pas sûre de moi, j’aurais pu réagir autrement si la jeune femme avait réagi autrement, du coup  le coup de main de mon amie avait été  très agréable pour ma part.  Je finissais par sourire à la proposition de travail de la brune qui lui proposait nourrice, c’était un métier à responsabilité,  je ne sais pas si j’irais jusqu’à lui offrir la garde de mes enfants du moins si j’en avais, mais un travail dans ma boutique c’était volontiers. Au fond  la jeune femme semblait plus perdue qu’autre chose pour le coup, alors  l’engueuler  ou encore la menacer d’appeler la police n’aurait rien arrangé. Enfin.  «  Evite de le refaire tu pourrais tomber sur plus méchant que nous ! » Je lui offrais un sourire alors que mes deux vendeuses nous fixaient, je secouais la tête et à ce geste les deux se remettaient  au travail ,des commères ces deux-là. Je souriais en voyant la jeune femme nous dire en revoir en remerciant à nouveau Lulla pour  le cadeau qu’elle lui avait fait avec ses deux gilets. Un petit sourire naquit sur mes lèvres quand cette dernière franchit la porte du magasin. Je regardais Lulla et  pinçais mes lèvres entres elles. «  Tu es douée avec les jeunes ! » Elle qui venait d’avoir un enfant serait sans doute l’une de ces mamans présente pour les enfants  et patiente mise à part si elle était poussé à la limite de ce qu’elle pouvait supporter. J’avais hâte de savoir comment allait être la jeune femme en tout cas avec sa fille, mais pour le moment la petite  était encore dans une couveuse sans même avoir de prénom sans doute une solution pour ne pas avoir de peine si jamais il arrivait quelque chose ? Je n’en savais rien et je n’allais surement pas  lui poser la question du pourquoi la jolie frimousse de sa fille n’avait pas encore obtenu de prénom. Je préférais laisser les gens en parler d’eux même de peur de les froisser.  J’avais envie de partir de la boutique pour parler sans les petites oreilles vicelardes de mes vendeuses. J’étais tout autant curieuse, mais j’étais sans doute plus discrète que ces deux-là, qui ne prenait même pas la peine de faire semblant de ne rien écouter.  Enfin,   on venait d’arriver au starbuck  et allions pour commander notre café.  Je mordais ma lèvre.  «  Non .. Sauf  quelques mecs par ci , par là.  Ma vie depuis mon ex est plate niveau sentiment alors je laisse le reste venir. Enfin niveau sexuel je n’ai pas du tout à me plaindre. »  Je lui adressais un petit clin d’œil amusé avant de sourire. Je n’avais jamais prononcé le prénom de Nathéan devant Lulla en vrai je l’avais prononcé devant peu de monde, de peur d’être mal et de me sentir  en danger à l’idée qu’il arrive ici, même si ça ce n’était pas gagné. Enfin.  Je commandais mon chocolat chaud laissant Lulla en faire autant alors qu’on finissait par ressortir avec nos boisson  pour rejoindre le parc, nous allions pouvoir marcher et moi pouvoir prévoir ce que j’allais dessiner pour la jeune femme. «    Je te prépare des choses que toi seule  tu auras dans ta penderie, une  penderie qui te ressemble  à toi et à personne d’autre. »  Les questions que j’allais bien pouvoir lui poser ? Un tas, mais sans trop la bombarder et surtout sans trop rentrer dans les détails. Il me fallait savoir des choses essentiels  et j’avais envie de faire plaisir à la jeune maman qui n’avait plus l’air d’apprécier tant que ça son corps qui était pourtant digne d’être exposé aux yeux du monde. Je souriais à cette dernière réplique alors que mes dents venaient de mordre l’intérieur de ma joue je souriais  en posant mon regard dans le sien. «   N’aie pas peur ! »  Je rigolais un peu me posant sur un banc laissant la place à mon amie de s’installer à son tour.  Je buvais une gorgée de mon chocolat attendant qu’elle ait fini de s’installer correctement, quand je vois  que ce dernier fût fin prête  je commençais à l’interroger.  «   Dis-moi tes couleurs  préférés du moins trois d’entre elles. En suite la façon dont tu as envie de te sentir dans ses vêtements. »
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