Il était 17 heures passé alors que j’avais pu me libérer pour passer prendre Reed chez sa baby-sitter. Les jours étaient long en ce moment, je me retrouvais à bosser pour le journal de Pasadena. J’étais perdu car l’ancien journaliste de ma rubrique était un cas et surtout assez bordélique. Je devais remettre en ordre tous les dossiers, tous les contacts et ça me prenait un réel tant fou. Je devais aussi remettre les choses en ordre dans ma vie ce qui n’était point une facilité pour moi. Quand irais-je parler à cette jolie brune enfin parler… non car les contacts étaient là mais lui parler pour lui dire : hey oh, je suis là. Enfin c’était dans ma tête et ne voulait pas en sortir, j’avais tellement de choses à faire. J’inspirais doucement alors que nous rentrions dans ce studio. Un nouveau chez nous bien plus grand qu’à New-York car même si j’avais un bon salaire, les loyers étaient un peu plus onéreux là-bas. Je profitais alors de ce loyer plus bas pour me permettre plus de carrés. C’était plus pratique. Deux chambres, deux dressings, une grande salle de bain avec douche ou baignoire. Parfois cela me faisait penser à ce vieux film que je regardais souvent avec Terry quand j’étais petit. La petite arnaqueuse. Je fermais bien entendu la porte derrière moi en entendant le vacarme alors qu’elle clapait assez fort. Je grimaçais. Ce n’était pas facile tous les jours de fermer une porte. Non, non. C’était enfin bref. Je la regardais, elle semblait fermée et je tournais mon regard vers Reed en arquant un sourcil. « Elle t’a nourrie, la vilaine dame ? », demandais-je alors en haussant les épaules car oui, je l’appelais toujours ainsi, elle me faisait peur depuis que nous étions arrivées avec son air sur le visage qui était un peu stressant enfin bref, j’étais paniqué par des femmes parfois mais tout tourne rond dans ma tête. Je tournais alors mon regard vers mon synthétiseur qui était encore allumé et dont un bloc de feuille contenait les mots écrits d’une chanson que je n’avais pas terminée. Je l’avais écrite pour Pandorà mais chut. J’avais dans l’idée aussi de faire une composition sur laquelle elle pourrait danser. Moi, attentionné ? Mais pas du tout. Je grimaçais. Je ne savais pas si je devais laisser Reed risquer de tomber dessus donc j’allais vers la cuisine, retournant mon attention sur le petit et haussant les épaules. « Bon et si on mangeait des miels pops au soir ? », demandais-je alors en le regardant attentivement et riant. « On n’a pas eu le temps ce matin, c’est horrible et ignoble mais promets-moi de ne jamais dire à ton autoritaire de père qu’on a osé ne pas respecter les règles du petit déjeuner au matin… », disais-je d’un ton faussement fatidique comme si j’allais mourir si je le découvrais ou me fâcher mais en fait, j’étais loin d’être sévère. Je ne voulais pas mettre trop de règles comme Truc le ferait.

« Les boys Hemingway »     Underco'

Mon papa était venu me chercher chez ma gardienne après son travail, parce que le travail de papa, il lui prend beaucoup de temps en ce moment. Mais ma gardienne était gentille en plus je reste pas longtemps j'avais école aujourd'hui et j'avais pas beaucoup de devoir et c'est bien car c'est mieux de faire mes devoirs avec papa je comprend tout bien parce qu'il explique bien.

On arrivait enfin à la maison, moi je la trouve belle notre maison, elle est plus mieux que l'ancienne parce qu'elle est plus grande et plus jolie et je préfère ici. On était rentré et j'allais directement poser mon sac à sa place pas loin de la porte comme papa il me demandait au cas où on est en retard le matin, en plus maintenant je suis grand alors je porte mon sac tout seul pour rentrer sauf quand il est lourd, alors papa, il me le prend. Après avoir fermé la porte mon papa il me demanda si ma gardienne elle m'avait donné à manger. C'est drôle mon papa il l'appelle vilaine dame alors qu'elle est gentille.

"Bah oui, j'ai pris le goûter , j'ai mangé des cookies !"

Après papa, il a été dans la cuisine pour préparer à manger alors moi, j'allais ramasser ma figurine de Dark Vador que j'avais laissé sur le canapé ce matin et jouer avec en le faisant voler du canapé à l'étagère parce qu'il est trop fort Dark Vador. Pendant que je faisais voler Dark Vador papa il m'a demandé si je voulais mangé des miel pops parsque on a pas eu le temps ce matin, en plus il a dit que fallait jamais le dire à mon père mais c'est lui mon papa alors je me suis mis à rire et j'ai couru vers lui en criant "ouaaaaaiii des miel pops". Parce que moi j'aime les miel pops c'est les meilleurs céréales du monde et on en mange tous les matins avec papa mais ce matin on a pas eu le temps on était un peu en retard.

La vie n’était simple pour personne, être un homme mais surtout un père c’était difficile enfin heureusement je n’étais pas célibataire mais pour combien de temps ? Je n’en savais rien et je paniquais. Comme quoi les hommes ont aussi des soucis comme les femmes, des choses dans la tête. Ils ne se prennent pas autant le bourrichon mais quand même un peu mine de rien. Etre papa était assez nouveau pour moi et oui encore après 6 ans. J’avais ce temps d’adaptions à chaque progression, à chaque évolution. Je devais suivre le mouvement et grandir aussi. C’est peut-être pour ça que je tenais aux habitudes ? Gardant un minimum de contrôle sur les petites choses du quotidien. Déménager avait dérouté celui-ci, nous étions moins proche de l’école des petits dans un sens donc on devait se faire à nos habitudes nouvelles et surtout aux réveils rapides. Alors que j’étais perturbé de ne pas avoir pu avaler ma bouchée de céréales au miel. J’étais frustré. Il en faut peu après tout pour un homme. Je m’adaptais, prenant alors les céréales dans la porte du placard en riant légèrement. « On prend des spaghettis avant ? », demandais-je tout de même avant de sortir deux bols. Oui, non mais ce n’était pas raisonnable, nan ? Pas du tout, pas possible d’agir ainsi en étant un papa ? Il lui fallait des légumes et de la viande mais aussi des féculents. Mon dieu mais j’étais vraiment un enfant tout comme lui pour vouloir sauter les choses importantes d’un équilibre ? J’hésitais tellement alors que je voulais mon bol de céréales. Posant les bols sur l’îlot central du coin cuisine en passant ma main sur la nuque, hésitant. J’allais aussitôt vers le frigo en arquant un sourcil. « Je vais devoir me punir… pour être tellement… », Tellement quoi ? Gourmand ? Immature ? Non pas vraiment enfin disons que le mot qui conviendrait refusait de sortir mais je savais surtout que j’avais une conversation plus importante que des miel pops à engager en ce moment. Cela faisait quelques semaines que je m’y préparais des deux côtés car il était temps de rassembler mes deux vies, nan ? Allais-je arriver longtemps à faire de moitié de mon quotidien. L’homme et le père ? J’arrivais déjà difficilement à gérer ça quand j’étais à New-York mais là ? J’inspirais doucement en me perdant légèrement dans le frigo, regardant les aliments tout autant rangés par ordre qu’au pif. Perdu dans mes pensées, je me demandais à nouveau comment j’allais aborder ce sujet ou surtout… ce que j’allais dire. Etais-ce le bon moment aussi ? Je n’en savais rien, tellement d’hésitation pour un petit homme comme moi. Pas si petit et pas trop maigre mais quand même. J’inspirais, je n’allais quand même pas rester dans le froid devant ce frigo. Je prenais alors une bouffée de courage, métaphoriquement parlant. J’attrapais alors le lait en me retournant, regardant cette petite tête blonde qui se trouvait non loin. « Ou une tartine avant ? », demandais-je à nouveau me disant que c’était mieux mais en fait, je me battais contre moi-même. Mon envie d’être raisonnable mais déraisonnable à la fois. « D’ailleurs, je devais te demander… Ça te plaira d’avoir une belle maman ? Enfin si j’avais une amoureuse… », disais-je alors sur un demi-ton de question mais je ne savais pas vraiment comment formuler cette demander ou même comment… enfin j’étais perdu, encore hésitant, posant la brique de lait sur l’îlot et allant frénétiquement chercher deux cuillères.

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Mon papa il semblait repartit dans ses pensées, ça lui arrivait souvent à papa d'être dans la lune mais il est revenu sur Terre et il a pris le paquet de miel pops dans le placard en me demandant si je voulais des spaghettis. Je levais mes épaules, j'aimais bien les spaghettis aussi mais j'aimerais plus qu'on mange que des miel pops mais c'est lui le papa alors il décide. Mais en général mon papa, il fait ce que j'aime bien à manger et il aime me faire plaisir, il est trop gentil !

Après papa il allait vers le frigo, pendant qu'il préparait, je refaisais voler Dark Vador dans la pièce, j'aimais bien jouer un peu pendant qu'il préparait le repas. Mais papa il avait l'air stressé quand même et je sais pas ce qu'il avait. J'espérais qu'il était pas triste, là il restait devant le frigo tout longtemps et je me demandais ce qu'il avait. Finalement, il a pris le lait et il s'est tourné vers moi en me proposant une tartine plutôt que des pâtes.

"Non pour une fois que des céréales s'il te plait"

Je lui souriais aussi en me rapprochant de lui pour lui proposer de l'aider à préparer, mais mon papa, il m'a posé une autre question.

-" D’ailleurs, je devais te demander… Ça te plaira d’avoir une belle maman ? Enfin si j’avais une amoureuse… "

Je comprenais pas tout de suite c'est quoi une belle maman ? C'est comme une maman non ? Mais j'ai déjà une maman et elle est pas très gentille mais finalement papa il m'a dit que c'était une amoureuse. Alors je souriais en lui sautant dans les bras alors qu'il partait chercher des cuillères.

"T'as une amoureuse ? Oui j'aimerais beaucoup mais j’espère qu'elle est gentille et qu'elle va pas partir comme maman "

Stressé, tellement, alors qu’il faisait voler son dark vador dans la pièce, je pensais à ce Dark Vador qui me disait que j’étais son père mais que je devais donc lui dire tout ce que j’avais à lui dire. Il était petit, certes mais ce n’était point une raison pour le tenir dans le secret. Je pensais souvent à mes parents. Mon père. Qui était-il ? Que faisait-il réellement dans la vie ? Je l’ignorais tellement dans le fond car l’on ne me parlait pas assez. Je ne savais pas, j’étais trop petit à l’époque. Je ne pouvais pas réellement savoir tout ça. Enfin disons que je n’étais qu’un gamin mais je ne voulais point reproduire ce schéma pour mon fils. Suis-je fou ? Non, peut-être pas. C’était bien différent actuellement. L’époque changeait tellement de choses. Et alors qu’il disait préférer les céréales, je n’étais pas réellement surpris de voir qu’il ne pensait pas à être plus raisonnable que moi. Dans le fond, il était un enfant donc c’était logique. Cela m’amusait surtout même si le doute était encore là mais j’avais plus important en tête, bien plus important. Je devais parler d’amour avec lui. Enfin en quelques sortes car je n’allais pas lui faire une déclaration d’amour. Et évitons aussi de parler de sexe. Je lui demandais donc hypothétiquement si ça lui plairait que j’ai une amoureuse. J’étais un peu fouillis. Ce n’était pas une chose dont je parlais souvent en quelques sortes mais autant se jeter dans la gueule du loup. Bien sûr cela ne m’étonnerait que cela ne se passe mal. Alors que je me hâtais à aller chercher une cuillère, je sentais alors un poids s’accrocher à moi, sentant alors ses bras m’agripper la taille et me serrant, j’étais un peu surpris de cet emballement. Je riais doucement. Je ne venais pas de lui dire que j’avais acheté le bateau pirate du capitaine crochet tout de même ? Je souriais doucement en mettant ses cheveux en batailler après qu’il ne m’a posé cette question et haussant les épaules. Je n’en savais rien, cela m’effrayait réellement. Allait-elle me comprendre ? Allait-elle m’abandonner comme une vieille chaussette en apprenant que je suis un père ? J’avais peur, j’étais réellement angoissé à lever le voile sur mes secrets profonds. Je ne savais pas comment elle réagissait. Dans le fond, si j’étais rassuré, je lui aurais sûrement tout dis mais non. Je ne savais que dire à ce petit de trois pommes d’auteur. « Oui, j’ai une amoureuse ! », disais-je dans un demi-sourire avant de me baisser pour l’attraper et le mettre sur l’îlot de la cuisine, assis bien entendu car on ne met pas les pieds sur la table, voyons. Je riais légèrement, nerveusement cependant en le regardant. Comment devais-je dire : maybe quand elle saura que tu existes ? Je n’en savais rien. « Je l’espère aussi ! », disais-je au final. Peu rassurant le père. Cela commençait bien quand même. Mais que pouvais-je dire d’autres ? Je n’en savais rien. Je n’avais pas la clé du secret. Comment savoir gérer pour aider un enfant à gérer une chose alors que je ne savais même pas m’aider à le gérer ? Oui, c’est le fouillis dans ma tête, cela ressemble à Bagdad. « Elle s’appelle Cordélia et c’est mon amoureuse depuis un an… », disais-je en ayant l’impression d’être comme ces gamins qui parlent des filles en disant : j’ai 15 amoureuses avant de citer les prénoms alors qu’ils ne font que des bisous en partageant les bonbons à la cantine. Je me sentais enfant quand je disais cette bête phrase à ce gamin qui est mon fils. « Elle est jolie, elle a des longs cheveux bruns avec des grands yeux bleus ! », disais-je en prenant les céréales que je versais dans les deux bols. Rajoutant ainsi aussitôt du lait car les mielpops n’étaient pas compliqués à préparer dans le fond. Très rapide. Du lait et des céréales et nous pouvions chanter comme les abeilles. Je souriais en mettant une cuillère dans son bol. « Tu as des amoureuses ? », demandais-je alors d’un ton taquin.

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J'avais demandé à papa si son amoureuse, elle ferait comme ma maman, qu'elle partirait et nous laisserait papa et moi.. Ca le rendrait triste et moi je voudrais pas qu'il soit triste parce que papa il est très gentil et il mérite pas! Déjà papa, il m'a dit que oui, il a une amoureuse en me soulevant sur le meuble de la cuisine alors je me met un peu à rire, j'aime bien quand il fait ça je suis plus grand!. Et après avoir hésité papa il me dit qu'il espère aussi qu'elle restera avec nous enfin qu'elle restera amoureuse de lui et moi aussi j'espère:

« Elle s’appelle Cordélia et c’est mon amoureuse depuis un an… »

Un an ? Alors papa ne m'avait pas tout dit tout de suite, j'étais pas triste car c'est pas grave parce que moi aussi j'ai des secrets comme le paquet de bonbons que je cache derrière mon lit pour en manger le soir avant de dormir mais, chut, c'est un secret. Après papa me dit que son amoureuse, elle est jolie, qu'elle des cheveux bruns et des yeux bleus. J'aime bien les yeux bleus, c'est comme moi ! Je regardais papa préparer les bols de céréale et moi, je l'écoutais me parler de son amoureuse et je lui dit : << elle doit être très jolie alors! >>. Papa qui finissait de les préparer enfin ! En mettant les cuillères dans le bol m'a demandé si j'avais une amoureuse,je deviens rouge et je lui dis un grand naaaaaaaaaaaan, et alors je me met à réfléchir << mais y'a des filles jolies dans ma classe>>. Après je lui souris, et j'attends qu'il me donne mon bol pour qu'on commence en même temps parce que j'aime bien qu'on mange en même temps et je repense à son amoureuse et je lui demande : << Je pourrais la voir un jour ta chérie ?>>

La situation n’avait rien de facile à mes yeux tout en étant banale. Faisais-je une bonne action en lui parlant de Cordélia alors que la jeune femme n’existait même pas son existence ? Je n’en étais réellement pas certain. Et pourtant. Mes mots étaient comme enfantin, tellement. Je n’arrivais pas à parler comme un adulte pourrait le dire mais comment pourraient le dire un adulte ? Je suis maqué, ouep fiston. T’as une belle-mère trop canon… et je vais censurer ce qu’on macho que je ne suis pas pourrait aussi dire. Enfin non, j’étais plus doux et je ne parlais de toute manière pas comme un crétin d’une femme. Je décrivais même la jeune femme mais doutant que je fasse la bonne chose. J’aurais dû attendre ? J’aurais dû le faire plus tôt ? J’étais épris de tellement de doutes. Je souriais, il disait qu’elle devait être joli et dans ma tête, je revoyais la jeune femme, son sourire, ses lèvres charnues et ses cheveux qu’elle soignait à chaque fois enfin j’en avais l’impression. Ils étaient toujours doux. Sa peau aussi, la douceur de sa peau. Tel un homme accro, je repensais à toutes ses choses qui me manquaient réellement. J’avais besoin de la voir, j’avais besoin de la prendre dans mes bras et l’embrasser. J’en avais surtout besoin par ce que quand cette fille est loin de moi, c’est comme si mon cœur partait avec elle. Je n’avais jamais eu cette sensation avec Nikki. Et pourtant elle était une des femmes qui avaient drainées ma vie, elle m’avait donnée ce fils. Je le regardais d’ailleurs, l’écoutant attentivement, caressant mes méninges de ces mots, riant alors légèrement en l’entendant dire que je lui donnais tout naturellement son bol de céréales. Je m’installais alors sur le tabouret non loin de lui en prenant mon bol devant moi et le regardant tandis qu’il me demandait s’il pourrait voir ma chérie. Ce mot me fit rire légèrement d’ailleurs car c’était vraiment étrange. Dans le fond, je n’étais pas du tout du genre à avoir des surnoms basiques avec Cordélia encore moins amoureuse même si c’était plus simple avec Reed. Je pourrais dire princesse et j’en passe. Des millions de petits surnoms tellement étranges l’uns comme l’autre. Je me contentais parfois de juste lui donner le surnom de Cordy, c’était le basique et parfois les surnoms venaient tous seuls. Je souriais doucement en pensant maladroitement à elle plus vite que penser à mes céréales, chipotant alors dans mon bol et retournant ces boules jaunes avec ma cuillère. Mais j’en oubliais pendant quelques secondes notre conversation. Finissant par sortir de ma rêverie en relevant le regard vers lui. « Un jour, oui… », disais-je en le regardant, je ne savais pas si c’était une bonne chose de lui dire que je n’avais pas encore dit qu’il existait. Je n’allais sûrement pas en venir là. Je ne voulais pas en venir là. Je me sentais parfois honteux de ne pas l’avoir dit à la jeune femme. C’était logique dans un sens. C’était honteux donc je n’allais pas me cacher sous mes craintes. J’aurais dû lui dire depuis un moment, assumer le fait que je sois père et que ça puisse l’effrayer. Il fallait tout de même que je tente mieux qu’un simple : un jour. C’était mieux qu’une vague réponse. « Pour l’instant, ce n’est pas vraiment le moment… mais cela viendra et je suis sûr que tu l’aimeras ! », disais-je donc au final en riant aussitôt. « Alors il y a des filles jolies ? Dis-moi tout ! », demandais-je en commençant alors à manger mes céréales tout naturellement.

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Pendant que papa et moi parlions, je commençais à manger mes céréales d'une bonne cuillère, j'aime vraiment beaucoup les miel pops c'est les meilleurs céréales du monde et je trouve ça bizarre que plein de gens ne les aime pas d'ailleurs. J'avais demandé à papa si un jour, je pourrais voir sa chérie, qui s'appelait Cordélia si j'ai tout bien compris parce que si j'ai bien compris si un jour ils se marient, elle sera pour moi comme papy Truc pour papa enfin moi je l'aimerais un peu plus quand même j'espère. Encore une fois papa il partait dans la lune alors que moi je revenais sur terre en sortant de mes pensées, en ce moment il y est souvent mais je sais pas pourquoi. Finalement, il me répond qu'un jour, je la rencontrerais et j'étais content que papa, il a enfin une amoureuse et tout les héros ont une amoureuse donc papa aussi il en a besoin de je pense. Je souriais simplement , une cuillère de céréale à nouveau dans ma bouche, puis papa me dit que pour l'instant c'était pas le bon moment mais qu'un jour ça arrivera et que je suis sûr que je l'aimerais, il riait un peu après et j'étais content qu'il rie , ça veut dire qu'il va quand même bien. Bah, c'est sûr si papa, il est amoureux d'elle, c'est qu'elle doit être très gentille.

« Alors il y a des filles jolies ? Dis-moi tout ! »

Je devenais tout rouge en tournant ma tête, papa, il savait que ça me faisait ça alors il en parlait souvent, des fois pour savoir et des fois pour m'embêter. Je réfléchissais alors dans ma tête, il y' avait une fille elle s'appelait Lily, je l'avais rencontré en venant et elle aussi était gentille mais je n'osais pas lui parler , j'étais tout timide alors du coup c'est pas mon amoureuse , elle est juste jolie.

" Elle s'appelle Lily, elle des cheveux blonds et des yeux bruns, mais j'ose pas lui parler donc chut c'est un secret"

Je mettais mon doigt devant ma bouche en rigolant doucement, je savais que papa, il le dirait à personne et je peux tout lui dire, j'aime bien pouvoir faire confiance à mon papa.

Parler de filles n’était point un sujet que nous n’abordions jamais dans un sens mais en parler après avoir parlé de mes relations amoureuses ? C’était bien différent et voir rare. Je n’avais jamais réellement été au point de lui confier. Certes pas après une année mais simplement par ce que les femmes n’acceptaient pas toujours un homme papa et célibataire. Oui, elles sont chelous par moment, je suis au courant car elles sont censées kiffer ça. A notre époque, c’est un gros mensonge car les hommes papa célibataire sont des hommes à problèmes pour eux. Les déchets en quelques sortes. Les femmes ont raisons ? Pourquoi pas mais je m’en fichais pas mal qu’elles aient raisons ou pas car dans le fond, le problème n’était pas là. Ou plus là. J’avais peur de perdre Cordélia. Je savais qu’il valait mieux y aller gentiment. Comme ma mère dirait. Pour que ça brille, il faut astiquer l’argenterie. Donc en gros, il faut la prendre avec des pincettes et la soigner. Bien que cette phrase que ma mère disait pouvait sembler un peu chelou, limite perverse. Elle parlait rarement de trucs sexys et ne montrait jamais la raie de son cul ou quoique ce sont les plombiers qui font ça ? Enfin soit et pourquoi je pense à ça, moi ? Hummmmm… je suis bizarre dans ma tête enfin. L’envie de manger mes mielpops devaient jouer sur les bêtises que je disais bien entendu alors que je riais légèrement avant de prendre la première cuillère, pendant encore que c’était loin d’être raisonnable de manger ça pour diner mais c’était le côté adulte. Et mince, soyons des adultes perpendiculaires. Penchant un peu du côté enfantin. Cela ne nous ferait sûrement pas de mal. Enfin moi, j’étais droit et là, je commençais à pencher en mangeant comme une torture d’ailleurs. C’est alors que je lui demandais à son tour de parler des filles, l’écoutant attentivement alors qu’il était tout rouge. Je souriais en le voyant ainsi, c’était toujours amusant. « Tant qu’elle ne s’appelle pas Zazou ! », disais-je alors en arquant un sourcil car oui, dans mon école quand j’étais petit et bien, il y avait bien un Zazou. Enfin un pas une mais mince, on se comprend. Je riais doucement en regardant celui-ci. « Et tant que ce n’est pas ta maitresse ou qu’elle ne fait pas le singe ! », disais-je d’un ton moqueur. « Ou qu’elle ne ressemble pas au père noël ! », oui, en fait ? J’aimais bien le taquiner sur les filles sans vraiment avoir beaucoup de sens pourtant car une fille qui ressemble au père noël ? Une fille de 6 ans avec de la barbe partout ? Je souriais doucement, reprenant mon sérieux. « Elle a l’air jolie ! », disais-je en reprenant alors une cuillère de boules au miel. Je finissais alors rapidement mon bol en prenant mon portable aussitôt, me mettant à chipoter sur celui-ci pour chercher une photo de la belle Cordélia et lui tournant alors vers lui en souriant. « Tiens, voilà mon amoureuse ! », disais-je alors d’un ton enfantin en posant le portable sur le plan de travail et me levant aussitôt pour prendre deux verres dans l’armoire et nous servant alors un verre d’eau car j’étais peut-être cool mais pas de boissons gazeuses aussi tard ou de Coca Cola sinon c’était impossible de dormir. Je prenais alors le lait pour le remettre au frigo car on ne sait jamais. S’il en voulait encore, on en reprendrait. « On va regarder un film ? », proposais-je alors en arquant un sourcil et regardant alors brièvement vers la télévision, me grattant alors la nuque et hésitant par rapport à l’heure.