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mot doux de Invité ► un Mer 2 Avr - 17:31
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featuring -  eric w. wright

On m’a dit que la vie est compliquée enfin non pas que ce mot reste dans ma tête mais tout est compliqué. La semaine dernière, enfin fin de la semaine dernière, j’étais sous une douche avec un homme. N’allez pas imaginer que l’on avait fini nu l’un contre l’autre mais juste lèvre contre lèvres avant que tout dérape. Depuis ce jour, je m’efforçais de chercher pourquoi ou comment enfin ce qui se passait réellement car j’en avais besoin. J’avais toujours été de nature curieuse et c’est peut-être pour ça que ce job m’envoutait autant. Bien sûr, ce n’était pas facile tous les jours mais pas moins agréable. En fait, ça me donnait une sorte d’énergie, un moyen d’arrêter de trop penser à ce qui m’était arrivé. Je m’étais donc renseignée sur lui, je n’aurais pas dû. Je m’en voulais tellement et je me sentais mal après coup de l’avoir fait, je me sentais réellement horrible. C’était le cas de le dire, je me sentais affreuse. Je m’en voulais mais bon, cela me rassurait sans me rassurer et pourquoi ne m’avait-il pas dit la vérité ? Je me sentais mal depuis samedi et là, lundi matin. Ce mot sur mon bureau étrange qui me laissait penser que cet homme dont j’avais tellement peur savait que j’étais de retour. Je ne me sentais pas vraiment en sécurité. J’avais failli quitter la ville avec Sebastian pendant la nuit. Nous sommes mardi maintenant, je ne me suis pas barrée pour finir mais pourquoi ? J’en ai marre de courir. Je me disais que j’étais bien plus forte que ça. J’étais bien plus douée. Ce type voulait me dire qu’il était toujours là ? J’allais faire en sorte qu’il sache que je m’en fichais et continuer à vivre. J’étais effrayée, j’étais allée au lycée le cœur serré mais je n’avais pas le choix pour finir par rentrer vers midi car j’avais une liste énorme de choses à faire. Je m’y attelais après être passée me changer pour enfiler une blouse couleur crème et un jean slim avec des simples ballerines. Aussitôt, je retournais au centre-ville. J’inspirais doucement alors que je quittais la visite pour un studio. Cela ne me plaisait pas, trop petit et pas assez lumineux. Je n’étais pas particulièrement difficile en fait mais voilà, je cherchais la perle rare. Je mettais la barre haute puis je n’étais pas particulièrement riche donc je devais faire avec mes moyens tout en pensant à chercher aussi un bureau dans ce studio pour mon job de détective. Je soupirais doucement, maintenant il fallait que j’aille faire les courses. Je n’aimais pas particulièrement ça quand il y avait du monde et j’espérais qu’il n’y en a pas. J’avais toujours cette peur, cette angoisse, regardant derrière moi assez souvent en était dans le grand magasin. Je soupirais doucement. J’étais passée par les rayons nourritures en variant par tout ce qui était sans œuf pour Sebastian mais aussi tout ce qu’il aimait. Les bonbons, les céréales et même des Gervais. Un paquet de biscuits qui lui convenait et hop, j’étais partie en direction des rayons d’électronique. Il me fallait des nouveaux jeux pour lui. Je n’y connaissais rien donc autant être totalement paumée dans ce rayon qu’un mec dans le rayon des tampons. C’était comme un autre univers et même s’il me parlait parfois des nouveaux jeux vidéo, je me disais : de quoi il parle ? J’étais perdue et ça se voyait alors que je regardais les étagères comme quand on regarde… euhhh un plan de Paris ? J’inspirais doucement. « Je suis vraiment nulle dans tout ça… c’est que de la violence ! », disais-je sans vraiment murmurer et me sentant aussitôt tellement bête en me tournant alors, faisant volte-face pour BOUM me tourner au mauvais moment et percuter un homme. Décidément… oui, décidément car je reconnaissais ce parfum. Je relevais la tête vers lui et restant stoïque en tentant un vague sourire. « Salut ! », disais-je d’un murmure, gênée. « Je suis désolée… », disais-je alors mais de quoi ? Oh tellement !
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mot doux de Invité ► un Mer 2 Avr - 19:41

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Ariel & Eric

Les derniers jours avaient été plutôt difficiles pour moi, depuis ce petit passage dans les douches du lycée avec Ariel, je m’étais retrouvé incapable d’avancer sans avoir proprement fait mon deuil auparavant. J’avais donc pris quelques jours de congé, j’avais passé les premiers enfermé chez moi à boire et à me repasser en boucle ce moment. J’avais usé le disque même, je m’étais blâmé, je m’en étais voulu. Jusqu’à ce que je réalise qu’il était tant pour moi de vraiment passer à autre chose, j’étais donc allé sur la tombe de June pour me recueillir et lui parler d’Ariel, j’avais vidé mon sac et pour être honnête ça faisait du bien, je me sentais plus léger. J’avais ensuite été voir mon ancienne belle famille, j’avais besoin de leurs avis sur le fait de recommencer ma vie. A ma grande surprise ils ont été soulagés que je pense enfin à passer à autre chose, ils attendaient ça depuis des semaines et ils avaient été tristes de me voir comme ça. Je sais que pour beaucoup ça pourrait être surprenant que j’aille leur parler à eux de ça, enfin j’avais évité la partie Ariel sous la douche quand même, mais ils étaient ma famille et je savais que je pouvais compter sur eux. Alors certes je me retrouvais à un moment ou Ariel m’avait rejeté et pourtant j’allais mieux, j’étais en paix avec moi-même en quelque sorte. J’avais réussi à mettre le passé de côté pour me concentrer un peu plus sur moi et mon futur. Bon d’accord, je n’étais pas prêt à parler de June à quelqu’un mais dans ma tête j’allais mieux et j’espérais qu’un jour Ariel me redonne une chance mais je ne comptais pas trop sur ça. Il me restait plus que deux jours de congés, lundi je retournerais à la caserne et j’étais content parce qu’au final les vacances ce n’est pas vraiment pour moi, je me sentais comme en cage chez moi et très vite je ne savais plus quoi faire pour m’occuper. J’avais bricolé, fait du ménage et du changement, et aujourd’hui c’était le moment course. Mais genre les grandes courses, chose que je n’avais pratiquement jamais fait car ma femme s’en occuper bien gentiment. J’étais comme un enfant lâché dans ce grand univers, j’avais donc erré dans le supermarché, m’arrêtant dans chaque rayon pour réfléchir. Une femme avait eu pitié de moi à un moment, elle m’avait donc donné des conseils sur quel genre de pates acheté. J’avais donc mon cadi bien rempli et je pouvais me diriger vers le rayon des jeux vidéo. Quitte à être là autant me faire plaisir, puis après l’épreuve éprouvante que je venais de passer j’avais besoin de pensé à autre chose. Non mais vous imaginez pas comment ça a été la galère pour moi, le seul rayon ou je m’étais senti à l’aise, c’était celui de l’alcool, d’ailleurs j’avais fait le pleins de bière et j’allais surement passer pour un alcoolique. J’entrais enfin dans un autre rayon ou je m’y connaissais. Je regardais les dernières sorties, Outlast me tentait plutôt, un jeu un peu d’horreur. Je partais donc à sa recherche quand quelqu’un me rentra dedans, il ne me fut qu’une seconde pour reconnaître ce parfum. Décidemment c’était une manie pour nous de se rencontrer comme ça, je baissais les yeux vers elle et mon cœur rata un battement. Elle était tellement belle. Je ne pouvais pas me retenir de lui sourire, j’avais tellement envie de passer ma main dans ses cheveux mais je m’abstenais, pas sûr que ça lui plaise après notre dernière rencontre. « Ne t’en fais pas j’ai l’habitude que tu me rentres dedans. » Je riais légèrement, on avait l’air débile face à face à ne pas trop savoir quoi faire ou quoi dire, comme à chaque fois que j’étais avec elle je me retrouvais comme un ado incapable d’aligner trois mots correctement. « Alors comme ça tu es une fan de jeux-vidéos ? Je n’aurais jamais cru ça de toi. » Je penchais légèrement la tête sur le côté l’air interrogateur, je ne la connaissais peut-être pas super bien mais je doutais qu’elle soit vraiment à sa place entourer de tous ces jeux. Je me demandais bien ce qu’elle faisait là, peut-être c’était elle perdue mais bon je trouvais ça un peu étrange.
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mot doux de Invité ► un Mer 2 Avr - 23:38
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featuring -  eric w. wright

Parfois l’on pourrait se demander si le hasard se fout de notre gueule ou se moque totalement de nous. Il fallait avouer que c’était un peu le cas. Quand l’on tombe sur la seule personne dont on n’était pas prête à tomber deux fois de suite par hasard, est-ce normal ? J’en doutais alors que je ressentais à nouveau cette sensation de bien-être que je me voulais refouler en sa présence et ce sourire qu’il avait alors que je parlais bêtement. Je voulais juste partir car c’était tellement difficile de me dire tout ce que je me disais. Je m’en voulais. Il avait perdus à femme et je l’avais embrassé. Quelle crétinne, je fais ? Sûrement une poupée en toc de supermarché. Tiens, je m’y connais mieux en poupée. Sebastian en aimerait peut-être une ? Il me sauverait tellement la vie. J’inspirais, je ne savais pas quoi dire car je me sentais honteuse d’avoir été curieuse mais comment lui dire : tiens, j’ai fouillée dans ta vie ? Je le regardais attentivement, j’ignorais quoi dire pour ne pas paraitre trop froide, pas assez ? Je ne savais pas quoi dire mais lui rentrer dedans trop souvent n’était peut-être pas vraiment une bonne idée, je me trompe ? Je riais nerveusement sans trop savoir quoi dire et le regardant dans les yeux alors qu’il me posait une question à propos des jeux vidéo mais en fait, je m’y plongeais et je m’y perdais. C’était comme si je me noyais dans son océan et merde. Je devais reprendre le contrôle de moi-même. Je ne réagissais pas pendant quelques longues secondes ou peut-être plus. « J… », tentais-je de dire mais j’étais stupide et je riais nerveusement. « Désolée… Tu enfin oui, les jeux vidéo… en fait, c’est pour… », et merde, je dis quoi là ? Je n’allais pas lui dire que je lui avais caché que j’étais maman suite à cette nuit ? Non, j’allais lui cacher encore que j’étais encore plus victime de cette soirée qu’il ne le pensait mais que je n’étais pas la seule ? Et je lui cachais aussi que ce gamin le pensait être son père car j’avais rendue l’histoire plus belle pour lui ? Mais j’allais paraitre pour quoi s’il l’apprenait ? Dans le fond, j’étais horrible car je lui cachais des choses mais je savais que j’avais découverte celles qu’il me cachait. J’inspirais doucement en le regardant et n’ayant toujours pas finie ma phrase. « Mon neveu ! », disais-je en ayant aussitôt envie de me cacher dans un trou. Je soupirais doucement en détournant légèrement mon regard et ne sachant pas quoi faire. Devais-je lui parler de ce que j’avais appris ? Des menaces enfin plus vite de le harcèlement que j’avais eu ? Ou lui demander conseil pour des jeux vidéo. Je lui souriais doucement en grimaçant aussitôt. « Je crois que tu vas me détester pour ce que je vais m’apprêter à dire, vraiment oui… », J’inspirais doucement en le regardant et fronçant les sourcils. « J’ignorais que tu étais marié enfin… », disais-je en sentant mon cœur faire 3 tours dans ma cage thoracique car je savais que ça n’allait pas lui plaire enfin je sentais surtout que s’il ne l’avait pas dit… ce n’était pas un truc facile pour lui enfin je m’en doutais car si j’avais été mariée… ce que je ne voulais pas avant très longtemps, je n’aurais jamais réussie à surmonter ça. « Je suis désolée… j’ai appris ça ! », ouh la menteuse, tu pourrais dire que c’est volontaire quand même ? Pas bien, pas bien mais je me sentais réellement mal sur le coup, je détournais le regard vers les rayons en sentant mon cœur battre. Il était nerveux le petit, c’était comme si ce petit organe avait la bougeotte. Je soupirais doucement en évitant son regard. « Je suis désolée, je n’aurais pas dû… enfin faire ce que j’ai fait… », disais-je en haussant les épaules et riant nerveusement. « Il y a une chance sur combien que tu veuilles m’aider à choisir un jeu vidéo ou deux après ce que je viens de te dire ? », disais-je en tentant en vain de faire de l’humour mais je n’avais réussir qu’à sortir un léger rire de mes lèvres, un peu forcé car j’avais envie de partir en courant sans même attendre sa réaction. Je me sentais affreuse d’avoir plantée le couteau là où ça fait mal. « Je suis désolée… », répétais-je à nouveau. Je regardais en vain les jeux sur l’étalage en me retenant de juste aller plus loin avec mes achats et partir aussi vite que possible.
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mot doux de Invité ► un Jeu 3 Avr - 0:13

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Est-ce qu’elle pouvait être plus belle à chaque fois ou était-ce seulement moi qui avais cette impression ? Je ne sais pas mais la voir me couper le souffle à chaque fois. Le temps avait été bénéfique avec elle, déjà dans son adolescence elle était sublime mais aujourd’hui encore plus car elle semblait un peu plus confiante. Mais je me doutais que ce n’était qu’une illusion, j’avais réussi à entrer dans sa vie, elle s’était confiée à moi, je me demandais toujours ce que j’avais fait pour mériter autant de confiance mais après tout j’étais heureux. Visiblement le jeu vidéo était pour son neveu, j’arquais un sourcil, je n’étais pas au courant de tous les détails de sa vie et ça me chagriner, j’aurais tellement aimé tout savoir d’elle, grandir avec elle toutes ces années, mais la vie avait voulu autre chose. Je souriais, elle semblait troubler, je ne sais pas si c’était moi qui lui faisait ou non cet effet mais si c’était à cause de moi j’étais heureux. Elle me faisait le même effet sauf que je ne le montrais pas, j’aimais l’entendre rire nerveusement. « Ton neveu ? Il en a de la chance celui-là. » Mais visiblement elle avait des choses à me dire, je voyais qu’elle essayait de se donner du courage et j’attendais alors patiemment, je m’attendais à tout, elle pouvait très bien me dire dégage de là, ou encore c’était une erreur l’autre jour, … Mais non elle me dit la seule chose à laquelle je ne m’attendais pas, elle s’excusait parce qu’elle ne savait pas que j’étais marié. J’eus un mouvement de recul, ça y est, elle savait. Après tout Pasadena n’était pas une si grande ville et on avait côtoyé les mêmes personnes à un moment alors ça ne devrait pas m’étonner qu’elle sache. Je baissais les yeux légèrement et par reflexe j’essayais de toucher mon alliance avec mon pouce mais elle n’était plus là. Non je ne l’avais plus remise depuis l’autre jour. Qu’est-ce que je pouvais dire, ça y est tu sais que ma femme est morte alors tu vas avoir ce regard de pitié, ou alors bon bah tu sais partons aux Bahamas célébré ça. Non j’étais simplement muet, j’aurais préféré le lui dire, lui expliquer mais à ma façon et quand je serais prêt. Seulement je n’avais plus le choix maintenant, super lieu pour ça d’ailleurs un supermarché. Je relevais les yeux vers elle, je ne saurais pas dire si son regard sur moi avait changé ou non mais c’était peut-être pour ça qu’elle était mal à l’aise. « Au moins tu sais que je ne suis pas un salaud qui trompe quelqu’un… » J’avais dit ces mots peut-être trop sèchement, ce n’était pas mon but mais ma carapace de protection avait repris le dessus. Oui comme une tortue quand elle a peur et qui rentre sa tête dans sa carapace, sauf que je n’étais pas aussi lent enfin je pense, sinon ça aurait été compliqué en étant pompier. « J’aurais préféré te le dire moi-même et dans un endroit moins peupler mais je pensais que tu ne voulais plus me revoir après l’autre jour. » J’allais droit au but, j’essayais de me contenir un minimum tout de même car je sentais un peu l’énervement monter, ce n’était pas contre elle mais j’avais simplement besoin de plus de temps pour réfléchir à tout ça et j’en étais privé. Alors je devenais comme un gamin capricieux à la recherche d’excuse, alors que j’aurais simplement dû lui en parler dès le départ et on serait peut-être en meilleur terme. Mais c'est lorsqu’elle s’excusa pour ce qu’elle avait fait que la colère s’évapora et je la regardais simplement d’un air ahuri, elle n’avait pas à s’excuser, je l’avais voulu aussi après tout elle avait simplement déposé un petit baiser sur mes lèvres, j’étais celui qui s’était légèrement enflammé. Je me rapprochais d’elle légèrement, tout en gardant une légère distance de sécurité pour ne pas lui sauter dessus comme j’en avais envie. « Non tu n’as pas à t’excuser, tu m’as fait réaliser tellement de chose l’autre jour, je ne pourrais  jamais assez te remercier. » Elle pensait surement que je n’avais pas voulu ce baiser ou quelque chose dans le genre ou que j’étais toujours amoureux de ma femme morte, pas glauque du tout en passant. Je me sentais mal, j’avais tellement été égoïste et je n’avais pensé qu’à moi au lieu de voir qu’elle se sentait mal parce qu’elle pensait m’avoir forcé la main. « Tu as toute les chances du monde que je t’aide Ariel tu le sais. » Elle était si attendrissante, mais elle continuait de s’excuser et ça commencé légèrement à m’agacer, elle n’avait rien fait de mal et il fallait qu’elle le comprenne. Je mettais alors ma main sous son menton pour la faire me regarder, si elle pensait que j’allais la laisser détourner son regard de moi elle faisait fausse route la petite. « Tu n’as rien fait de mal crois-moi, je t’expliquerais mon histoire un jour et dans un endroit moins peuplé si possible. Et peut-être que ça rentrera enfin dans ta tête que tu n’as pas à être désoler, de rien du tout … » Je souriais légèrement et je penchais la tête sur le côté. « Quoi que tu es coupable d’une chose … Tu m’as envouté mais tu le sais déjà. » Je riais légèrement, elle était si attendrissante et je ne pouvais vraiment pas m’empêcher de la rassurer, c’était plus fort que moi mais j’avais besoin de jouer les princes charmants visiblement.   
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mot doux de Invité ► un Jeu 3 Avr - 1:42
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Sebastian avait-il de la chance ? Je n’en savais rien car dans le fond, je lui mentais enfin disons que je lui mentais encore plus depuis peu alors que j’étais persuadée que le père qu’il pensait être était encore moins celui qu’il pensait être enfin c’était compliqué mais avait-il de la chance ? Là, actuellement ma confiance en moi et mon estime était au plus bas alors qu’imbécilement, je balançais ma bombe. Je me sentais tellement mal mais je n’étais pas vraiment douée sur le coup. Dans le fond, je savais que si nous n’étions pas dans un endroit aussi neutre, je n’aurais même pas pu dire ça, je l’aurais embrassé alors que j’étais plongée dans ses yeux car merde, je le voulais et désolée du mot mais oui. J’inspirais doucement, j’étais mal, je ne pouvais même plus le regarder sans me sentir encore plus alors que j’entendais le fait qu’il me disait que je savais qu’il n’était pas un salaud, je me sentais encore plus mal au ton sec. Ça ne m’aidait pas du tout, voire très loin de m’aider même. Je me contentais de l’écouter, me sentant mal, m’excusant. Il avait raison, j’aurais dû attendre et je n’étais moi-même pas certaine que je voulais encore le revoir avant de tout découvrir mais si je n’avais pas voulue ça ? Pourquoi tentée de savoir la vérité ? Pourquoi ? Je n’en savais rien. Je soupirais doucement en l’entendant, je sentais qu’il le prenait mal et cela ne m’aidait pas du tout. J’aurais même pus pleurer mais comment ça je suis sensible ? Il réveillait cette partie de moi et je m’en voulais aussi de ça. Je tentais de rester calme, zen. Je l’entendais alors me dire merci. Il était fou ou il était fou ? Mais de quoi me remerciait-il ? J’allais tellement l’impression de l’avoir chercher mais si j’avais su… Je regardais ce rayon comme si c’était une porte de sortir mais j’ignorais quoi faire, quoi dire. Encore un désolée mais c’était comme un disque rayé. Il s’était rapprocher, je le sentait mais je ne le regardais toujours pas alors qu’il disait qu’il pourrait m’aider mais bon, j’en doutais encore car sur le coup… j’étais tellement dans le doute. Je soupirais doucement. Et alors que je regardais le boiter des sims en me disant que ça faisait longtemps que je ne l’avais plus entendu parler de ce jeu. Je sentais alors sa main sur mon menton, sursautant même en me demandant ce qu’il avait en tête mais un sursaut tout léger même pas perceptible. Je le regardais alors, l’écoutant mais je n’y pouvais rien, je me sentais mal ne serait-ce que pour l’avoir espionné enfin avoir fouillée dans sa vie. Je fuyais son regard de mes yeux sensible aux siens et inspirant doucement avant de le reposer dans le sien à ses mots. Envoutés ? Mais envouter un homme dont la femme vient de mourir. Normal, oui. Totalement. C’est d’une logique mais je passais pour quoi ? J’avais l’impression de l’avoir séduit avec si peu de choses pourtant. Je le regardais dans les yeux en secouant doucement la tête. « Non mais tu peux pas… », je soupirais doucement. « Tu ne peux pas me dire que ce n’est rien… ce n’est pas rien. », soufflais-je en le regardant. « Comment tu fais pour ne pas m’en vouloir ? », disais-je aussitôt. Je m’en voulais mais je ne comprenais tellement pas car l’amour et tout ça ? C’était tellement un mystère pour moi qui n’avait jamais aimée d’hommes enfin pas réellement. « J’ai… », disais-je en le regardant dans les yeux. « J’ai été cherché la vérité de moi-même… après tout, je suis détective, ça semble tellement logique mais je trouve ça atroce et je me dis que si je l’ai fait c’est par ce que je tiens à toi et je ne voulais pas ne plus te voir et pourtant j’ai tellement peur de ne pas en sortir indemne que je me disais que je ne voulais plus te voir… », je soupirais en le regardant. « Hier, j’ai pensée repartir à Los Angeles, j’avais peur puis cet homme… j’ai reçu un message… », j’inspirais en le regardant. « Et j’ignore si je reste par ce que je n’ai pas envie de m’éloigner de cette ville pour l’affronter ou pour t’affronter ! », disais-je en tentant de garder un ton calme et neutre comme nous étions dans un lieu public mais aussi une sorte de voix basse car je ne voulais pas que les gens nous écoutes. C’était stressant, tellement.
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mot doux de Invité ► un Jeu 3 Avr - 20:21

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Ariel & Eric

Ariel était surement plus mal que moi, ce que je ne comprenais pas, après tout ce n’était pas non plus secret le fait que ma femme soit morte. Alors certes je n’aimais pas en parler et je me sentais un peu mis au pied du mur qu’elle m’annonce de but en blanc qu’elle savait mais dans le fond elle allait bien le découvrir un jour. Le mort de ma femme avait été un choc, le suicide on ne comprend pas toujours, on culpabilise en se disant qu’on aurait pu faire quelque chose mais il était trop tard. Puis comment lui dire que notre couple allait déjà mal et que je me considérais comme seul depuis longtemps, ça paraissait sans cœur. Puis elle n’avait pas à s’en vouloir, à Pasadena les rumeurs circulaient vite et la mort de ma femme n’était pas passée inaperçu car elle avait toujours été si ouverte et sociable, elle organisait tout un tas d’évènement, elle aidait la ville. Bon qu’on se le dise elle n’était pas super connue, mais elle faisait partie de cette ville, nous aimions tous les deux Pasadena, cet endroit ou on avait grandi. Sauf qu’elle l’aimait un peu plus que moi, elle s’investissait pour en faire une ville meilleure alors que moi je râlais quand je devais aller à un gala de charité ou encore l’ouverture d’un nouveau endroit. Ma femme était ma meilleure amie ou peut-être que ma meilleure amie était ma femme, dans tous les cas ce n’était plus l’amour qui nous unissait depuis longtemps, à savoir si je l’avais réellement aimé un jour. J’étais attaché à elle, c’était une des seules personnes importantes de ma vie mais ce n’était pas l’amour de ma vie. On aurait surement fini par divorcer car ces histoires de bébé m’éloignaient plus qu’autre chose et j’étais presque devenu comme mon père à un moment, chose que je ne voulais pas. C’était ça le problème dans le fond, je n’avais pas voulu être père de peur de reproduire les mêmes erreurs que le mien, je pouvais parfois me montrer violent bien que je n’ai jamais frappé une femme, mais surtout je ne ressentais pas ce truc pour les bébés, je n’avais pas envie de me réveiller dix fois par nuit à cause de ses pleurs, de changer des couches ou encore devoir faire semblant de m’extasier parce qu’il a fait une bulle avec sa bouche. Moi aussi je sais faire une bulle avec ma bouche et je ne vois pas des gens être super heureux de cette information. Bon tout ça pour dire que je n’ai pas la fibre paternel loin de là, j’aime bien les enfants mais ceux des autres. Ariel n’avait pas à se sentir mal et je ne supportais pas qu’elle puisse regretter ce qui s’était passé, parce que d’un côté j’avais l’impression qu’elle regrettait tout ça seulement par rapport à moi. Peut-être que ce que j’éprouvais était à sens unique, bien que ça m’étonne vu le déroulement de la situation. « Pourquoi je t’en voudrais de savoir quelque chose que la plupart des gens savent déjà. Ce n’était pas top secret, je me doutais que tu l’apprendrais. » Je gardais un léger sourire, le fait qu’elle se sentait mal la rendait d’autant plus attendrissante à mes yeux. Puis comme à son habitude elle partit dans une sorte de petit monologue, je trouvais ça chou aussi. Elle cherchait ses mots et elle partait dans tous les sens. Je restais concentrer pour essayer de ne rater aucune information mais rien que son regard me faisait perdre un peu la tête. « Tu es curieuse et alors ? J’aurais fait la même chose si tu avais continué à laisser planer un certain mystère. J’aurais dû te dire que j’avais été marié. Ce n’était pas juste de te dire simplement que c’était compliqué. » Puis j’essayais de savoir quoi lui dire sur le reste, j’étais légèrement énervé qu’elle est reçu message, vu sa réaction je doutais que ce soit un gentil message. « Comment ça tu as reçu un message ? Qu’est-ce qu’il disait ? » Ma curiosité avait pris le dessus, je me demandais bien ce que cet homme voulait, il lui avait déjà enlevé tant de chose et il comptait peut-être continuer. Mais cette fois je comptais être là pour elle enfin si elle me le permettait, ce qui était moins sur après tout ce qui s’était passé entre nous. Puis elle ne savait pas si elle voulait me fuir ou non, je comprenais alors qu’Ariel était tout simplement perdue, elle ne savait plus quoi faire. Si ma situation je l’avais défini par compliqué, la sienne l’était tout autant et ça me briser le cœur. « Je ne veux pas que tu me vois comme une confrontation … Si tu veux on peut oublier ce qui s’est passé l’autre jour et je peux revenir celui à qui tu parles tout simplement. Ce qui signifierait plus de douche ensemble … Je crois que c’est faisable non ? » J’essayais de mettre un peu de légèreté entre nous, après tout on était pas si vieux et elle ne méritait pas de se torturer l’esprit comme ça. Je savais à quel point nos cauchemars passées peuvent être envahissant, j’avais passé des nuits à ruminer, à me demander pourquoi c’était tombé sur moi, pourquoi j’en étais réduis à être seul à moitié ivre sur mon canapé. Dans ces moment-là seul les regrets se pointaient me laissant une certaine amertume, je n’avais même pas droit à la nostalgie simplement ce retour de flamme qui me rappelait que j’avais merdé et que tout aurait pu être différent si seulement j’avais fait quelques efforts. Je ne voulais pas ça pour elle, pour personne en réalité mais Ariel tenait une place important dans ma vie sans que je le veuille et sans que je m’en sois rendu compte, elle signifiait quelque chose pour moi. Avec elle je ne voulais pas avoir le moindre regret et je voulais surtout lui donner le meilleur de moi et de ce que je pouvais.   
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mot doux de Invité ► un Sam 5 Avr - 22:55
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S’en vouloir pour tout et pour rien étais-ce mon problème en général ? Parfois oui, parfois non. J’avais tendance à prendre un peu trop sur mes fines épaules par moment. Il fallait avouer que s’en vouloir était un peu un sport national pour tous les êtres humains. Il parait que ça faisait les muscles enfin surtout les rétines, les cerveaux et le cœur à mon avis car quand on est disons plus fragile. Je savais qu’il était étrange de me renseigner sur un homme ainsi et fouiner mais pourtant d’habitude j’étais payée pour, c’était mon métier. En l’écoutant, je ne me sentais pas mieux, je savais que je serais mal si on fouinait aussi dans ma vie et s’il cherchait à en savoir plus sur moi. Etre payée pour aidait à se sentir mieux en général mais là ? Cela n’était pas le cas. Je le voyais sourire alors qu’il venait de me dire ne pas m’en vouloir mais de quelle planète venait-il ? Était-il une sorte d’ange tombé du ciel ? Un oiseau du paradis ? Je n’en savais rien mais cela me semblait tellement dingue que je commençais même me dire que j’avais ratée 12 ans de ma vie à fuir cet homme dans le fond car je m’étais persuadée qu’il était le coupable et non. Je repartais dans mes paroles et l’écoutant alors que je fini, c’était dingue. Compliqué, encore ce mot tellement mystérieux qui m’avait marqué. Il était dans ma tête comme ses lèvres y étaient restées. Je voulais tant encore que les miennes soient siennes. Je le désirais en m’efforçant de ne rien montrer. Ce message ? Non ? Mince, j’en avais parlée mais pourquoi ? Pourquoi je n’arrivais jamais à garder mes peurs pour moi avec cet homme ? Pourquoi ? C’était tellement de Cyprien en moi que je ne savais pas quoi faire, le regardant et les yeux plantés sur lui comme une carotte dans un vergé. Je grimaçais doucement, retenant mes mots et ne pouvant rien dire sur le coup. En parler ? Mais comment. Pourquoi devais-je me sentir aussi nulle d’avoir balancée ça ? Je savais qu’il valait mieux n’embarquer personne dans ma quête mais pourtant il le fallait. Mes épaules encore et encore ne pouvait pas contenir une aussi douloureuse peine. Je ne pouvais pas garder ça pour moi et il était la seule personne avec laquelle je m’étais montée assez à l’aise pour en parler si librement, si légèrement. Je ne réagissais pas à son inquiétude. J’haussais juste les épaules en le regardant attentivement et restant de marbre. Je n’arrivais pas à le dire. Les mots restant bloqués au fond de ma gorge. J’inspirais doucement en regardant celui-ci alors qu’il reprenant la parole et qu’il disait même qu’on ne prendrait plus de douche ensemble, j’en riais légèrement mais nerveusement aussi. « Par ce que c’est compliqué ! », disais-je d’un ton presque taquin sur le coup, reculant légèrement en croisant les bras sous ma poitrine et regardant celui-ci avant de détourner mon regard. « Je ne sais pas ce que je veux… mais j’ignore aussi ce que tu veux, c’est stressant mais je n’ai pas envie qu’on soit tous les deux à vouloir des choses différentes et qu’au final cela nuise… je t’ai racontée tellement de choses et c’est encore difficile pour moi de tenter de me reposer sur une autre personne que moi-même. », disais-je en le regardant toujours, me forçant à ne pas détourner le regard. J’inspirais doucement en regardant à droite et à gauche. J’avais peur que l’on nous écoute ou que l’on nous épie même si je ne me sentais pas spécialement épiée. Je le regardais à nouveau attentivement en décollant un de mes bras de l’autre et allant dans la poche de mon pantalon pour en sortir un papier plié en 4 que je tenais dans ma poche. Un simple papier blanc avec un mot écrit à l’ordinateur alors que je lui tendis, ces mots disant simplement tu es de retour, mon amour ? Des mots qui me semblaient tellement stressant quand on se dit que cette personne pourrait être n’importe qui mais aussi… à quoi jouait-elle ? J’haussais les épaules. « C’est tout ce que j’ai reçue… », soufflais-je alors en inspirant aussitôt. « Mais je m’en charge, je vais… enfin je vais me protéger. », disais-je en toute confiance en moi mais pourtant aussi la boule au ventre car c’était normal. Qui ne l’aurait pas ? Je ne voulais pas me laisser faire, tellement pas. J’avais tellement peur que cela termine mal si je laissais une personne m’aider, je ne voulais pas risquer la peau des autres. J’inspirais doucement en le regardant, il était tellement beau enfin c’était stupide de se dire ça mais s’ils étaient dans un rayon, je l’achèterais.
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mot doux de Invité ► un Dim 6 Avr - 18:56

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Ariel & Eric

Etais-je le seul à voir la vrai Ariel ? Je me posais de plus en plus la question, j’étais heureux qu’elle se confie à moi-même si j’avais peur parfois de partir dans un excès de rage face à ce qu’on lui avait fait subir. Je ne pouvais pas comprendre comment un homme pouvait faire ça, j’avais vu des horreurs mais le viole en était une vraiment horrible. Puis elle ne le méritait pas, d’accord elle avait fouillé dans ma vie mais dans le fond j’aurais dû m’y attendre, je ne pouvais pas faire le surpris. J’étais simplement déçu de ne pas avoir pu lui expliquer toute l’histoire, je voulais le faire un jour et jusqu’à ce que je lui explique j’essayais de me promettre de ne rien tenter envers elle. C’était difficile je dois l’admettre, elle était belle et je n’avais qu’une envie, l’embrasser mais je me retenais. Il fallait qu’elle sache avant, sauf que dans un supermarché c’était loin d’être l’endroit idéal et encore moins au rayon jeux-vidéos. Elle me faisait rire avec son c’est compliqué, je secouais la tête de façon désapprobatrice mais je me retenais de rire, pourquoi ça ne pouvait pas toujours être léger comme ça entre nous. Elle voulait savoir ce que je voulais, la vérité c’est que je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais même pas ou j’en étais réellement dans mes sentiments. Ariel me plaisait c’était un fait établi depuis le lycée, elle m’avait fait craqué dès notre première rencontre et sur ce point-là et bien ça n’avait pas changé. Mais dans le fond je ne savais pas ce que je voulais, peut-être que j’attendais de lui avoir tout dit pour enfin oser dire ce que je voulais dans le fond. Mais je ne pouvais pas lui dire, oui je veux de toi sans qu’elle ait tous les éléments en main pour prendre sa propre décision, ce n’était tout simplement pas juste pour elle. Comment pouvait-on faire un choix si on n’était pas complètement honnête l’un envers l’autre. « Je ne peux pas te dire ce que je veux, tu as été tellement honnête avec moi sur tout ce qui t’es arrivée. Je t’ai dit un jour je te raconterais mon histoire et après on verra mais pour l’instant ce ne serait vraiment pas juste envers toi. » J’esquissais un léger sourire, oui elle avait été honnête, elle m’avait dit ce qui lui était arrivé alors elle en méritait autant de ma part. « Je ne te demande pas de te reposer sur moi mais je peux t’aider, je peux être à côté de toi pendant tout ça. » Après tout je n’avais pas été là quand elle en avait eu besoin auparavant alors il fallait que je me rattrape, je nous le devais à tous les deux. Puis elle sortit un papier de sa poche, je le lisais et je tentais de me calmer. Il avait osé lui laisser un message cet enfoiré, je lui remettais le papier entre les mains en tentant de me calmer. Je passais une main dans mes cheveux, je regardais autour de nous pour essayer de trouver autre chose à quoi penser mais je sentais mon poing se fermer automatiquement. Bon j’étais peut-être un gentil Polochon tout mignon la plupart du temps mais je ne supportais pas qu’on fasse du mal aux personnes auxquelles je tiens. C’était donc ça, je tenais à elle mais je n’arrivais pas à me l’admettre, ou je ne voulais pas me l’admettre tout simplement. Après tout elle avait subi tellement je ne pouvais pas débarquer dans sa vie : Eh coucou j’ai vu de la lumière alors je me suis dit pourquoi pas. Niveau mauvais timing on était les rois et reines, peut-être que ça ne pourrait pas fonctionner entre nous, on avait raté les occasions que la vie nous a offert et à un moment le destin allait tout arrêter et nous laisser chacun de notre côté. Je ne pouvais pas me faire à cette idée, depuis qu’elle était réapparue dans ma vie je ressentais ce manque, ces derniers jours avaient été un enfer psychologique, je m’en étais tellement voulu d’avoir tout gâché. Puis oui elle m’avait manqué, je m’étais sentie bien seul et le pire c’est que j’avais réalisé la solitude dans laquelle je m’étais plongé ces derniers mois alors qu’avant tout ça ne me dérangeait pas. « Te protéger comment Ariel, tu ne devrais pas faire ça seule. » J’avais lâché ça sur le ton de l’énervement, je me sentais tout de suite mal, je la regardais un peu penaud. « Désolé je ne voulais pas m’enflammer mais je ne veux pas que tu sois seule dans tout ça et que tu risques je ne sais quoi. Je sais tu es une femme forte et tout mais je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. » Elle voulait savoir ce que je voulais et bien elle le savait maintenant, je lui avais dit une petite partie de ce que je souhaitais, je voulais la garder saine et sauve d’un malade qui avait profité d’elle il y a des années.  
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mot doux de Invité ► un Dim 6 Avr - 19:31
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Etre honnête et tout dire. Que voulait-il ? Il voulait l’être avec moi mais l’étais-je comme il le disait ? Je me sentais mal car je ne l’étais pas. Je lui cachais un être humain d’onze ans. Une personne, un petit garçon. Un petit garçon qui en plus pensait être son fils. J’étais effrayée à l’idée qu’il le découvre. Etre maman aussi jeune sans pouvoir se défendre des raisons était un facteur de jugement en général. Je n’avais jamais eue que des critiques. Je ne faisais que faire peur à la moitié des hommes quand j’en rencontrais. Bien sûr dans l’autre situation où ils me faisaient peur, enfin dans toutes les situations… c’était différent. Depuis quelques années, je ne voulais plus imposer un homme à ma vie. Je les repoussais bien plus et non pas à cause de mon passé mais pour Sebastian. Je sentais qu’Eric me faisait perdre tout mon contrôle. Tous les murs que j’avais construit mais c’était peut-être aussi la raison pour laquelle je refusais encore de lui dire : je suis maman. Le fait que Sebastian le pense être son père n’était peut-être pas non plus d’une grande aide. Perdue avec lui dans un rayon, je l’écoutais alors, il souriait, il était tellement gentil et il était tellement attirant mais pourtant là, j’avais cette douleur. Je n’étais pas honnête. Il me voyait qualité sur défauts que j’avais. C’était frustrant car je n’aimais pas être ainsi avec lui, lui mentir. Je me sentais horrible. Il n’en méritait pas la moitié de mon mensonge mais c’était mieux ainsi, non ? Je le regardais, je ne savais que dire, lui donnant ce papier aussi et je ne savais plus quoi faire, quoi penser, j’étais perdue en prétendant même être forte mais l’étais-je réellement ? Eprise de doute, je ne savais pas comment me sentir dans ce carnage. J’étais réellement mal car je culpabilisais encore. Il ne voulait pas que je me repose sur lui qu’il voulait être à côté de moi mais savait-il que j’avais aussi un nous ? J’avais un fils, il l’ignorait mais comment le vivrait-il ? Je sentais cette nervosité augmenter alors que j’étais déjà tellement effrayée. Je le voyais regarder aux alentours, je baissais le regard, je ne savais pas quoi faire, remarquant même son poing serré. Le ton utilisé alors qu’il me disait que je ne devais pas me protéger seul, il avait raison mais je me sentais encore plus mal de l’angoisser à ce point car c’était ce que je sentais à la suite de ses mots. Je ne voulais pas l’effrayer pour moi. Je le laissais terminer, attendrie mine de rien par le fait qu’il s’inquiète à ce point. Je posais alors ma main sur son poing, le caressant légèrement en cherchant à prendre sa main, le détendre. « Je suis détective, Eric. », disais-je en souriant légèrement même si j’avais tellement de mal à le faire car j’étais mal, oui mais je ne voulais pas qu’il ne le voit de trop, je ne voulais pas qu’il s’angoisse encore plus surtout que c’était le lieu où je devais me retenir. J’inspirais doucement. « Des situations périlleuses, j’en ai eue, ne t’inquiètes pas pour moi ! », disais-je en riant nerveusement. « J’ai plus envie de m’inquiéter du pourquoi je me retiens de t’embrasser que de ce malade qui se croit amusant en jouant avec mes angoisses ! », disais-je d’un ton léger pour tenter de le calmer mais dans le fond, je tentais aussi de me calmer ou d’arrêter de me focaliser sur ce message que j’avais reçue car je me sentais en sécurité là. « Je me sens en sécurité avec toi, c’est tout ce qui devrait compter, là ? », demandais-je en le regardant attentivement et penchant la tête. « Je ne suis pas douée pour laisser les gens être à côté de moi et je ne sais pas non plus si je suis l’être humain le plus honnête que tu connaisses ! », disais-je en sentant cette pique d’angoisse grimper. J’inspirais doucement en regardant alors à ma droite vers les rayons. « Mais je sais que je dois choisir un jeu vidéo et filer aux caisses avant de commencer par désirer être ailleurs avec toi et devenir dingue à l’idée que des gens pourraient se dire… qu’on est cinglés, là ou même qu’ils nous écoutent ! », susurrais-je en chuchotant sur la fin. Non pas que je m’en fichais des autres mais je remettais le papier dans ma poche de mon autre main et me mettant sur la pointe des pieds en me hissant à son oreille. « Je pourrais aussi désirer t’acheter et t’ajouter dans mon panier car c’est assez tentant de rentrer avec toi dans mes achats ! Je peux t’acheter ? », disais-je d’un ton sensuel aussi possible soit-il de paraitre sensuelle à ses mots mais j’essayais tant bien que mal, on dirait. Je riais légèrement en me reposant sur le sol enfin les pieds et le regardant avec un sourire. Je voulais surtout avant tout le détendre et pas le chauffer dirons-nous. C’était mon envie principale. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète de trop ou y pense. Je voulais même qu’il arrête d’y penser mais on n’a pas toujours ce qu’on veut. J’espérais que ça fonctionne.
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mot doux de Invité ► un Lun 7 Avr - 2:43

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Ça c’était la meilleure, maintenant c’était elle qui essayée de me rassurer et de me calmer, on changeait sans cesse de rôle, ce qui était légèrement perturbant je dois l’admettre. Je me sentais tellement stupide de me mettre dans cet état, mais je n’arrivais pas à me contrôler, c’était plus fort que moi, je me trouvais impuissant face à cette situation et ça ne me plaisait pas du tout. Comme à son habitude elle essayait de faire en sorte que le ton soit plus léger par la suite mais je n’y arrivais pas, je repensais à ce mot et à cet enfoiré qui lui avait tout enlevé. Sauf que je n’arrivais pas à résister, rien que sa main sur mon poing je craquais. Je la regardais, elle savait très bien comment me faire oublier mon inquiétude, c’était injuste. « Je suis pompier ça ne veut pas dire que je suis invincible face aux feux. » J’avais parlé en un souffle, tout doucement de toute façon elle était en train de me rendre fou et je me sentais totalement perdu. Je me rappelais d’un coup l’endroit où on se trouvait, le supermarché était loin d’être l’endroit parfait, on ne pouvait pas se laisser aller dans un rayon comme on l’avait fait dans les douches. Oh et puis non j’avais dit stop aux douches, stop à être contre elle et me laisser aller à cette tentation qu’elle représentait. « Je ne t’ai jamais demandé de ne pas m’embrasser … Mais j’avais autre chose en tête. » Je penchais la tête sur le côté, je savais que ça me donner un air attendrissant et irrésistible. Puis je pouvais la regarder droit dans les yeux, mon cœur battait rapidement, j’avais l’impression d’avoir repassé le test d’entrée pour être pompier alors que j’étais simplement dans un rayon de jeux-vidéos. Il fallait peut-être que je me mette à un régime plus sain, ne pas manger, trop gras, trop sucré, trop salé comme dans la pub. Mais je savais que ce n’était pas ça qui déclencher des pulsations trop rapide à mon cœur, j’étais en bonne santé. Mais cette fille me faisait craquer plus que ce que je ne pensais. Moi qui n’est jamais été un fan des démonstrations affectives en publiques là je m’en fichais, j’avais envie de l’embrasser mais je me retenais. « Ça te dirais de jouer à Picoti-picota ? » Je riais, c’était une allusion à un film qu’on avait regardé ensemble à l’époque où je pouvais l’appeler ma petite amie, qui veut la peau de Roger Rabbit. On avait tellement ris devant ce film loufoque, puis le picoti picota était resté entre nous comme une inside joke. C’était un peu notre code pour l’autre si jamais l’un de nous voulait passer à l’acte. Croyez-moi durant cette période j’ai souvent voulu le dire, mais je préférais attendre qu’elle le fasse. Mais aujourd’hui je n’étais plus obligé d’attendre, je savais qu’elle avait envie de m’embrasser alors le reste ne devrais pas être un problème. « Et moi je me sens juste bien quand je suis avec toi. » J’étais vraiment sincère, je ne pensais à rien d’autre qu’elle, nous enfin est-ce qu’il y avait un nous ? Je n’en savais rien mais j’en avais envie. « Oh Ariel si tu savais, à mes yeux tu es la plus belle, la plus gentille, la plus honnête, la plus têtue et la plus inconsciente des femmes que je connaisse. » Vous pouvez me donner une claque, mais bon c’était ce que je pensais, elle était parfaite, peut-être pas totalement, c’est sur elle avait ses défauts mais même ça je pouvais apprendre à aimer. Le pire c’est qu’elle essayait de me charmer, je la laissais parler, elle voulait être ailleurs, je ne disais rien et j’avais raison parce qu’avec ce qu’elle me glissa à l’oreille je restais presque bouche-bée puis je riais légèrement. « Je pense qu’on pourrait même faire un prix pour une cliente si fidèle… Laissez-moi voir ce qu’on peut faire. » Je la prenais par la main, je prenais tout de même mon cadis, ça ferait moins bizarre pour le coup, je trouvais rapidement une porte et j’entrainais Ariel à l’intérieur avec moi. Il faisait sombre mais pas tant que ça, on pouvait se voir quand même. « Ce n’est pas une douche et je n’ai pas eu à te porter sur mon épaule mais c’est tout ce qu’il y a de disponible. » Je riais légèrement, est-ce qu’un jour on se retrouverait à flirter dans un endroit normal, j’en doutais. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps et je l’embrassais, la prenant par les cuisses pour la faire s’asseoir sur des caisses. Ses lèvres m’avaient tellement manqué, je me sentais de nouveau à la bonne place, avec la bonne personne. Je me sentais enfin vivant de nouveau et pas simplement une loque qui erre dans une maison. Elle avait tellement de pouvoir sur moi sans même en être consciente, bon d’accord on avait mis douze ans pour en arriver à cette réserve mais au moins on y était. Je profitais de ses lèvres, laissant même mes mains se baladaient un peu sur son corps, je passais ma main dans son cou, puis je descendais en frôlant son bras, vint ensuite sa taille et ma course se finit sur sa cuisse. Je me séparais d’elle, légèrement haletant, je n’avais plus l’habitude de tout ça. J’essayais de déceler ses pensées en la regardant droit dans les yeux mais il faisait tellement sombre. « Il faudrait peut-être qu’on arrête de se retrouver dans des endroits inapproprié tu ne crois pas ? La prochaine fois on pourrait se retrouver pour un dîner ou quelque chose comme ça. » Quoi que je ne savais pas si un dîner était une bonne idée, je ne suis même pas certains qu’on passerait l’entrée sans se sauter dessus. On était comme des gamins en fait, on revivait ce petit amour adolescent dont on avait été privé. Puis qui sait je me serais peut-être marier avec elle et on aurait eu des enfants et une vie heureuse. Non les enfants ce n’était pas mon truc, mais on aurait peut-être vécu heureux qui sait mais on nous avait enlevé tout ça. Alors aujourd’hui je comptais bien me rattraper.  
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