Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Mar - 13:35
Holden&Kate♦ Un père n'est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, non ce serait trop facile, c'est celui qui donne l'amour
J'étais arrivée vers six heures ce matin à la radio, en préparant mon plat directement. Je ne mangeais jamais dans un restaurant, fast food en face de la radio je me préparais toujours tous mes plats. Ou ma mère le faisait encore pour moi. C'était des petites habitudes comme ça qui m'avaient manqué quand j'étais partie vivre à Los Angeles. J'avais du apprendre à vivre seule, en me débrouillant toute seule. J'avais besoin de cette indépendance. Sans vraiment le savoir pourquoi. Après tout j'avais vécu dans la maison des Jones pendant 16 ans, entourée de 6 frères et soeurs, donc forcément ce n'était pas de tout repos. Encore, c'était marrant avec Lullaby vu qu'on avait le même âge, on s'faisait passer par des jumelles, qui ne se ressemblaient absolument pas pour le coup. Je ne sais pas pourquoi ça m'était venue à l'esprit une fois que j'avais fini par accepter le fait d'avoir une ribambelle de frères et soeurs. Ca n'avait pas été simple non plus pour moi, comprendre que de vivre seule avec maman, il fallait que je la partage avec tout plein de gens. Ce n'était pas évident à se rendre compte pour une petite fille de 3-4 ans comme j'étais. Et puis avec le temps, j'avais fini par comprendre que Holden ne m'en voulait pas plus que ça et qu'il n'était pas là pour me voler ma maman. Bien au contraire, il était là pour m'aimer comme n'importe quel père l'aurait fait. Sauf mon biologique.
Les heures passaient et j'étudiais des dossiers de candidature, les gens voulaient pour la plupart un stage, mais je commençais à avoir de moins en moins de place pour fournir un stage. Même au niveau de l'emploi, j'avais tous les animateurs qu'il me fallait. Et puis ça tournait bien cette histoire. J'étais plutôt contente de reprendre cette affaire avec mon père. D'autant plus que la musique était quelque chose que j'appréciais particulièrement. Il était déjà onze heure trente quand je me décidais de réchauffer mon plat et prit mon lait de soja au chocolat. A défaut de pouvoir boire du vrai lait. Je commençais à manger quand quelqu'un poussait la porte du bureau, auquel j'accueillais avec un sourire. Mon père venait de faire son apparition, je l'accueillais toujours avec mon sourire. Désolée j'ai quitté la maison un peu tôt ce matin, j'avais du travail à boucler et je voulais quitter la radio tôt dans la foulée. Tu vas bien ?
Holden J. Joneset oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : pasteur + propriétaire de la station de radio de pasadena et d'un label de musique ❝ cupidon : veuf ❝ crédits : endlessly epic + tumblr ❝ avatar : Robert Downey Jr ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ autres comptes : aaron, declan & rafael ❝ Points : 3556 ❝ Messages : 2839 ❝ depuis : 19/03/2014
mot doux de Holden J. Jones ► un Ven 21 Mar - 14:46
Meeting your adoptive baby is like being set up on a blind date with someone you will have to spend the next eighteen years with. You care about looks, because you desperately want to fall in love with the stranger who will be your child.
Un père n'est pas celui qui donne la vie
Si l’on n’était pas familier avec la famille Jones et l’homme à sa tête, il était facile d’oublier qu’Holden était bien plus qu’un pasteur. Il faut dire que son nom de famille était horriblement commun et l’associer avec l’exécutif à la tête d’un label musical semblait plutôt exagéré. Et pourtant. C’était son empire après tout. Celui de ses parents pour être plus exact, mais à la mort de ceux-ci, c’est son nom qui avait commencé à recouvrir en petits caractères une épaisse pile de documents. George Jones n’avait pas sauté au plafond de joie lorsque son fils lui avait glissé un sourire malicieux, celui qu’il arborait quand il pouvait anticiper l’effet que ses mots allaient avoir sur son interlocuteur, et lui avait annoncé qu’il souhaiter devenir un homme d’église. Holden n’avait jamais été le plus sérieux des enfants et il avait été facile pour George de lever les yeux au ciel, convaincu que son fils s’amusait encore une fois à le faire tourner en bourrique. Quand il c’était avéré qu’Holden n’était on ne peut plus que sérieux, les voix s’étaient élevées. Tu ne sait pas de quoi tu parles, tu ferais n’importe quoi pour attirer l’attention des gens, tu as une responsabilité envers cette famille…Holden avait entendu toutes les accusations. Aujourd’hui il avait tenu ses mots mais n’avait pas été aussi ingrat que ce que son père avait pu croire. Pasteur n’était autre qu’une autre forme de leadership, et Holden avait toujours aimé mener. Si chaque personne à sa propre notion de la religion et des préjugés qui vont avec, Holden ne s’était jamais confiné aux limites que l’on attendait de lui de par sa profession. Il y avait un businessman en lui et s’il avait cédé les rênes aux membres de sa famille, il maintenait une position dans l’entreprise familiale ainsi qu’un intérêt accru dans la réussite de l'entreprise. Diriger le label et la station de radio tous les jours de sa vie ne lui aurait pas apporté la même satisfaction que celle de côtoyer sa paroisse et d’aider son prochain, mais en tant qu’actionnaire et propriétaire de l’un et l’autre, il prenait plaisir à passer régulièrement, faire sa part des choses, être au courant de ce qui se passe sans pour autant empiéter sur le travail des autres. Sa femme et sa fille étaient amplement douées dans leur position, elles n’avaient pas besoin de lui constamment dans leurs pattes.
Holden s’était levé aux environs de 7h ce matin là. Il aurait presque considéré cela comme une grasse matinée. Il faut dire qu’il avait du mal à dormir ces derniers temps. De par sa routine il était allé faire son jogging dans le parc, non sans remarquer qu’il n’avait pas été le plus matinal de la famille. S’il était encore facile de repérer la veste de Kennedy sur le porte-manteau, celle vaguement moins bien abandonnée de son jumeau et les clés de Grace au coin d’une table, tout laissait à croire que Kate était déjà partie. Holden s’arrêta une heure et demie après quand ses mollets lui implorèrent de s’arrêter. Après une douche, une mémorable discussion monosyllabique avec Grace qui peinait à se réveiller complètement, et après avoir engloutit un petit déjeuner digne d’un adolescent en pleine croissance, il quitta la maison familiale en direction de la station de radio.
Holden appréciait toujours l’ambiance de l’établissement, le dynamisme des jeunes animateurs et les visages familiers qui le saluaient sur son passage. Il poussa la porte du bureau de Kate pour voir cette dernière entamer son plat bien mérité. Son propre sourire fit écho à celui s’étirant sur le visage de sa fille. Il s’approcha dans un " bonjour ma chérie", déposa un baiser au sommet de son crâne et se laissa tomber dans la chaise face à elle. Holden balaya sa remarque d’un geste de la main. « Il n’y a pas de problèmes ». Kate était grande, elle pouvait gérer son emploi du temps comme elle le souhaitait. « Je commence à sentir mon âge » grimaça-t-il en étirant ses jambes devant lui. Ce n’était pas exactement vrai. S’il avait parfaitement conscience de sa position sur l’échelle de la vie, il se confortait dans le fait qu’il était aussi en forme qu’il pouvait l’être en considérant. « Et toi, comment te traite ta journée ? » demanda-t-il en désignant d’un coup de menton la grosse pile de dossier au coin de son bureau.
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Mar - 16:10
Holden&Kate♦ Un père n'est pas celui qui donne la vie, non ce serait trop facile, c'est celui qui donne l'amour
Chacun connaissait la famille Jones à sa manière, certains savaient mieux que papa était pasteur que directeur de la radio locale et inversement d'autres connaissaient mieux la radio. Mais tous étaient d'accord pour dire une chose c'est que la famille Jones avait quand même toujours eu ses plus ou moins bien. En tout cas au sein de la famille, même si notre père nous menait plutôt bien comme il faut, ce n'était pas rose tous les jours. Rhiannon et moi par exemple, pour ne prendre que ça, nous nous adressions la parole que pour demander la purée ou le sel. Et généralement ça n'allait pas plus loin, alors que parallèlement je m'entendais à merveille avec Lullaby qui était l'autre fille de mon père. Enfin de son premier mariage du coup. Vu qu'il avait épousé ma mère en seconde noce. Ce mariage n'avait pas été facile à été acceptée pour moi, ayant l'impression que l'on me volait ma mère, et pourtant aujourd'hui j'étais la plus heureuse du monde. Si on me demandait qui était mon véritable père, je ne me posais pas la question cent cinquante ans. J'étais la fille de Holden Jones. Peu m'importait que je ne partage pas le même sang que lui. Le sang ne faisait pas tout dans une famille, je l'avais compris dans la notre, la famille recomposée par excellence et pourtant on avait pas forcément des liens avec nos frères et soeurs de sang. Tout de façon, je n'allais pas avoir un lien avec du sang directement, je n'avais que ma mère en commun avec eux tous. C'était un peu compliqué parfois de me situer dans cette famille, du genre avec le décès de Luke, j'avais comme l'impression de ne pas avoir le droit d'être aussi tristes que mes frères et soeurs. Et pourtant, dieu savait comme il me manquait, il était un peu notre PEACE & Love de la famille et ça faisait beaucoup de bien de l'avoir pendant les repas.
Mon père entrait dans mon bureau tandis que j'étais en train de me battre avec une lentille qui ne voulait pas se planter dans ma fourchette en plastique. Je le vis s'étirer comme s'il était déjà vieux ce qui me fit sourire un peu. La force de l'âge était en train de l'avoir certes, mais il n'avait que 45 ans quand je voyais certaines de mes amies où leurs pères atteignaient prochainement les 60 ans, j'avais l'impression d'avoir un papa super jeune. Bon en même temps, ils nous avaient eu tous très tôt ma mère m'ayant eu à 17 ans, forcément je n'avais pas beaucoup d'écart d'âge avec elle. Alors que comme Grace avait 8 ou 9 ans de différence avec moi, forcément la différence se faisait un peu plus grande. Mais laissons les maths en dehors de cette histoire familiale suffisamment compliquée et revenons en à mon papa. Elle m'embrassait sur le front tout en me racontant un peu comment il se sentait après ma question. Il était mon père et plus ou moins patron, et j'avais toujours l'impression que je devais lui rendre des comptes, chose qui n'était pas tout à fait juste vu que comme il disait j'étais suffisamment grande pour pouvoir gérer mon emploi du temps comme je l'entendais. Oh, mon pauvre papa. C'est juste que tu as du abuser encore une fois sur ton jogging matinale je suis sure non? Pour 45 ans mon père était encore en forme je trouvais et puis il arrivait à me suivre quand il courrait avec moi, du coup cela pouvait bien témoigner de sa forme peut-être un peu moins olympique qu'avant mais tout de même. Olala, j'ai hésité entre les ignorer tous et me dire toute façon, on a pas besoin de stagiaires ou d'employés supplémentaires, et puis je me suis souvenue des emails automatiques que l'on recevait quand on était à la Fac pour nos stages et que c'était la chose qui m'horripilait le plus. Du coup j'essaye de m'intéresser et de mettre de côté des gens qu'on pourra recontacter plus tard. Sinon ma journée est aussi fade que mes lentilles, qu'as tu prévu toi ?
Holden J. Joneset oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Holden J. Jones ► un Dim 23 Mar - 16:44
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Un père n'est pas celui qui donne la vie
Kate. Holden ne se souvenait que trop bien des moments naissants de sa romance avec Jane, là où il avait appris à laisser le passé derrière lui pour embrasser pleinement un futur bien plus accueillant. S’il est peut être un peu présomptueux d’assumer que les choses vont tourner sérieusement, Holden n’avait jamais perdu de vue que Jane avait un enfant à elle. D’ailleurs, il aurait été hypocrite de sa part d’être rebuté par la petite fille, étant donné qu’il amenait lui-même dans l’équation trois de ses rejetons. Toutes ces personnes s’étaient habitués à la présence des autres, et quand le moment fut venu, adopter Kate avait semblait être la chose la plus naturelle au monde. Il avait eu ses inquiétudes par moment. Allait-elle l’accepter? Allait-elle être capable de trouver sa place au sein de Lullaby, Rhiannon et Luke ? Holden se souvient avoir pris ses enfants à part, et dans ce qui s’approchait d’un sermon, leur avait fait promettre de bien se comporter et d’inclure Kate dans leurs jeux et conversations. Pour être franc, développer une fraternité entre les enfants n’était pas ce qui l'inquiétait le plus. Il craignait les années futures où, dès la moindre faute de sa part, Kate pourrait se retourner contre lui d’un "tu n’es pas mon père de toute façon" et ruiner des longs efforts à réunir ces deux familles en un tout. Aujourd’hui, tout cela lui semblait obsolète. Tout avait tourné pour le mieux. Kate était sa fille au même titre que les autres et Kate le considérait au même titre que si son sang coulait dans ses veines. La mort de Luke avait malheureusement laissé quelques failles apparaître. C’était horrible de sa part, et il en avait conscience, mais il avait l’impression de ne pouvoir aborder le sujet de son fils avec Jane. Bien sûr qu’elle comprenait sa peine, Luke était son fils au même titre après tout, mais une part horriblement mesquine en lui souhaitait avoir le monopole de la douleur. Holden délaissait ces pensées aussitôt qu’elles arrivaient, honteux de les trouver dans son esprit.
« J’ai peut être un peu forcé » avoua-t-il dans un sourire. Holden écouta Kate lui répondre et fut submergé d’affection en réalisant encore une fois que Jane et lui n’avaient pas faillis dans leur rôle de parent. Quand d’autres auraient pu se décourager de la tâche, Kate avait pris du recul, fait preuve d’empathie et préféré aider son prochain plutôt que de se centrer sur sa petite personne. « Ta mère as peut-être une place ou deux pour un stagiaire au label, je lui demanderais ». Stagiaire était un grand mot, mais il y avait toujours de la place pour quelqu’un prêt à faire les tâches minables comme faire des photocopies et aller chercher du café, si en échange ils avaient l’opportunité d’observer l’organisation interne d’une entreprise et se faire une idée du métier. Certains étudiants ne demandaient que ça. Il haussa les épaules à la question de Kate. « J’ai une réunion d’actionnaire en fin de journée, et je compte passer un peu de temps à l’église avant ça, mais sinon pas grand chose ». Il préféra omettre qu’il comptait faire un détour par le cimetière, au cas où se serait un mensonge. Depuis l’enterrement il n’avait pas trouvé la force d’y aller, se trouvant incapable de sortir de sa voiture une fois arrivé. Il en avait gâché des bouquets, les laissant se faner sur la banquette arrière. Peut être aujourd'hui sera la bonne.
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mot doux de Invité ► un Lun 24 Mar - 3:35
Holden&Kate♦ Un père n'est pas celui qui donne la vie, non ce serait trop facile, c'est celui qui donne l'amour
On ne pouvait pas voir vraiment la chose comme une évidence. J’avais mis du temps à dire le mot Papa, alors que pour tous les enfants c’était comme évident, c’était souvent le premier mot. Moi je ne connaissais pas cette relation jusqu’à ce qu’un homme fasse irruption dans ma vie accessoirement cet homme assis face à moi. Il avait toujours eu cette attention envers moi, mais je ne savais pas comment l’appeler pour être honnête, ça avait été tellement soudain pour moi. Ma mère m’avait eu d’un père adolescent tout comme elle, sauf que contrairement à lui, elle avait mieux assumé. Et contrairement à sa famille aussi. Enfin, c’était ce que je m’étais dit au début et puis à huit ou neuf ans quand normalement on apprendre à lire parfaitement, ce que j’avais su faire également, j’avais prononcé « Papa tu peux me passer le plat de pâtes » j’avais eu l’impression que j’avais dit une bêtise, et pourtant d’un coup tout le monde m’avait regardé étonnée, avec un sourire, et on avait répondu « Oui, ma chérie ». Rhiannon & Luke étaient plus jeunes alors que Lullaby avait mon âge et j’avais trouvé évident à la fin de me conduire comme eux, vu que cet homme en irruption dans notre vie s’était conduit sans distinction avec moi. Qui plus est je n’avais jamais eu l’audace de lui dire, tu n’es pas mon père, ou des choses affreuses que les enfants adoptés pouvaient parfois sortir. Non pour la simple et bonne raison, je savais parfaitement d’où je venais (ou plus exactement non, je ne connaissais pas mes origines) et je savais qui était mon véritable père et qui serait celui qui me ferait grandir. Cela pouvait sembler étrange, mais pour moi aujourd’hui tout était évident. Il me fit rire quand il m’annonça avoir un peu forcé « Je t’emmenerai avec moi la prochaine fois, tu verras que l’on ne forcera pas trop dans ce cas-là » Depuis toute petite, j’avais eu une addiction comme cela à courir, au début ça se concluait par comment foutre en l’air son pantalon en tombant dans l’herbe du jardin. Et puis un jour, ma mère m’inscrit au club d’athlétisme de la ville. Je ne dis pas je n’étais pas une lumière mais bon je me débrouillais quelques peu, et suffisamment dirons-nous pour que je puisse faire même quelques compétitions. Sans grand espoir non plus, ça me m’était un peu au défi et puis ça me faisait faire du sport aussi. Quant à la pile de dossier, face à moi, mon père me conseilla donc d’en envoyer vers ma mère. Ce n’était pas une mauvaise idée, surtout que j’avais repéré deux trois dossiers plutôt sympathiques. Et puis faire un peu de café ou de photocopies n’avaient jamais tué personne. Nous commencions toujours par là. Et tant bien que mal on s’en sortait, ça faisait une petite expérience. Ce qui me faisait toujours rire c’était de lire les noms des gens et de me dire « Ah j’avais ta mère en prof, ou ta sœur était mon amie au lycée. » Bien sur on arrivait à un stade où bientôt je dirai « Ah je connais ta mère et nous étions de bonnes amies. » Ah ce moment là, je deviendrai peut-être trop vieille. « Oui tu as raison, je verrai du coup avec elle si je peux lui en proposer pour qu'elle puisse en choisir. Et si tu veux que j’assiste à la réunion d’actionnaire ? Enfin c’est comme tu veux, j’ai vérifié je n’ai pas grand-chose à faire, je comptais discuter avec Kennedy sur un différend… Rien de grave je t’assure ne t’inquiète pas. Mais je peux prendre un peu de temps aussi... »
Holden J. Joneset oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Holden J. Jones ► un Mar 25 Mar - 21:07
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Un père n'est pas celui qui donne la vie
Holden s’en souvenait de ce moment. Il le chérissait et ne refrénait jamais un sourire en laissant la nostalgie lui faire revivre ce doux instant. A peine la double syllabe exprimée, Holden s’était figé un instant, avant de répondre positivement et de lever machinalement le bras pour lui passer le plat. Si tout le monde avait enregistré le moment, avait saisi l’implication au cela du mot, tous eurent le tact de faire comme si rien ne s’était passé. Et si Holden semblait d’une humeur particulièrement euphorique pendant le reste de la journée, personne ne le mentionna. Il avait néanmoins eu un petit tête à tête avec Jane sur le sujet, perdus entre deux rires soulagés et mots affectueux. Si Kate représentait l’unique enfant à inclure parfaitement dans sa vie, Jane avait elle dû gérer sa relation avec trois autres enfants. La transition s’était elle aussi passée sans problèmes, et c’est un autre sujet dont Holden pouvait partager avec sa femme, sachant qu’elle comprenait ce qu’il ressentait. Il était tellement reconnaissant de l’avoir rencontré. S’il ne souhaitait jamais revivre la trahison de Joan, il ne pouvait vraiment regretter le passé quand celui-ci lui avait apporté Kate, Jane et les enfants qui résultèrent de cette union. Si la mort de Luke n’était pas venue chambouler le tout, Holden aurait pu proclamer sans une once d’hésitation et de mensonge que sa vie était parfaite. Holden laissa échapper un léger rire à la remarque de Kate. Il tournait malheureusement en une vraie pipelette lorsqu’il courrait avec quelqu’un, ce que ses poumons lui reprochaient fortement pendant l’exercice. Il considéra ensuite la proposition de sa fille avant de secouer la tête légèrement, un sourire attendri sur le visage. « Non, profite de ta fin de journée. Repose toi, tu l’as bien mérité » répondit-il dans un vague geste de la main. « Mais merci » acheva-t-il avant que son cerveau ne revienne sur la fin de la phrase de son interlocutrice. « Tout vas bien avec Ken ? » s’enquérait-il en fronçant les sourcils, malgré le fait qu’elle venait de lui préciser qu’il ne s’agissait de rien d’important. Holden n’ignorait pas le fait que sa famille le considérait parfois un peu trop protecteur, mais c’était plus fort que lui, et il valait mieux à ses yeux être considéré comme lourdingue que désintéressé. Parce que si ces enfants étaient encore jeunes et désireux d’indépendance, Holden savaient que une fois âgés, ses enfants ne garderaient en mémoire que sa bonne volonté et non sa curiosité maladive et sa tendance à se mêler de la vie privée de ses rejetons. « Tout va bien entre vous ? » répéta-il plus vaguement, faisant référence à tous ses enfants et pas juste à la relation entre Kate et Kennedy. Si tout le monde ne vivait plus sous le même toit, les Jones se réunissaient tout de même de temps en temps et Holden avait remarqué quelques tensions. Il ne s'en était pas formalisé avec le drame qui venait de secouer la famille, mais il ne perdait rien à demander.
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mot doux de Invité ► un Mer 26 Mar - 11:21
Je t'avais dit que tu ferais un bon père
Un père était quelqu'un d'important dans la famille. Dans celle des Jones, c'était celui qui menait la troupe dans cette famille recomposée dans tous les sens. Nous étions quatre enfant avant que ma mère et mon père eurent d'enfants vraiment à eux d'une certaine manière. Même si comme maman disait, les enfants de papa avaient toujours été ses enfants. La mère de Lullaby, Rhiannon et Luke n'avait pas été très présente pour eux au cours de leur enfance, et rapidement, ils avaient commencé à appeler ma mère maman. Ce qui m'avait fait un peu bizarre dans l'idée, et puis j'avais fini par me faire à l'idée. Je pense qu'une des raisons pour lesquelles j'avais mis du temps à dire Papa était aussi que j'avais l'impression que l'on me volait ma mère, alors je ne voulais pas leur voler leur père. Ce qui était complètement stupide, mais la psychologie d'une enfant. Ce n'était que maintenant que je m'en rendais compte au profond de moi. Même si je ne pouvais pas toujours avoir des idées sur tout, et avoir raison sur tout, je cherchais des explications plus plausibles pour pouvoir me dire que c'était rationnel comme réaction.
Il me suggéra de profiter de ma fin de journée plutôt que d'aller assister à la réunion des actionnaires ce qui était plutôt une aubaine. Mais la suite de la discussion ne m'arrangeait pas beaucoup. Je savais que de lancer mon père sur la partie Ken n'était pas une bonne idée, et pourtant j'avais besoin d'en parler à quelqu'un. Notre père était pour ça un peu trop curieux, mais un bon confesseur et surtout un bon donneur de conseil. Il avait l'habitude avec nous, depuis le temps que nous venions le voir. La discussion s'orientait en plus général sur toutes les relations que nous avions entre nous Tu sais que dans toutes les fratries, on ne peut pas tous s'entendre. Et puis il y a beaucoup de l'amour vache, regarde Tristan & moi. On s'aime au fond, bon d'accord faut creuser, mais je finis toujours à rire à ses blagues. Avec Ken, c'est juste que depuis deux ans, il me reproche d'être parti à Los Angeles sans vraiment donner de nouvelles ni en prendre, vivre ma vie. Mais nous devons avoir une discussion. Sinon ça se passe bien avec les autres. Bon d'accord pas totalement mais bon pas besoin et puis je le savais très bon observateur comme il était, il saurait me lancer sur les bonnes personnes.
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Holden J. Joneset oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Holden J. Jones ► un Lun 31 Mar - 21:47
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Un père n'est pas celui qui donne la vie
Holden avait tout juste eu le temps d’être un enfant. Quand d’autres ont le luxe d’étirer cette étape de leur vie, Holden avait bien vite joué son rôle d’adulte. Il n’avait pas vraiment eu le choix en commençant une vie de famille à tout juste 18 ans. Non pas qu’il le regrettait. C’est peut être pour cette raison qu’il avait toujours conservé cette âme de gamin. Avant d’entamer toute ces responsabilités, Holden avait lui aussi eu l’occasion d’avoir une vie centralement basée sur sa relation avec sa famille, et notamment ses parents, mais il n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’expérimenter les problèmes qui peuvent resurgir au sein d’une grande fratrie. Logan était si jeune, il y avait une telle différence d'âge entre eux qu’Holden adoptait plus une attitude paternelle que fraternelle envers lui. N’ayant jamais les mêmes centres d’intérêt, chacun restait dans son monde et n’empiétait pas sur celui de l’autre. Alors bien sur il y avait eu les moments où jeune Logan voulait à tout prix que son grand frère joue avec lui, et Holden en adolescent boosté d’hormones lui avait refusait. Mais là s’arrêtait leurs confrontations. Holden aimait son frère de tout son cœur, mais la différence d’âge avait son importance. Holden ne pouvait pas prétendre comprendre les relations particulières entre tous ses enfants. Il espère évidemment que chacun s’aime et se respecte, mais c’était peut être trop demandé pour cette famille recomposée. Holden n’avait pu que remarquer les tensions entre certains de ses enfants, mais il n’estimait pas être son rôle de faire quelque chose à ce propos. Ils étaient tous assez âgés pour pouvoir régler leurs problèmes entre eux sans qu’Holden les forcer à s’asseoir dans une pièce pour communiquer. Il hocha lentement la tête en écoutant la réponse de Kate. Il ne pouvait pas vraiment fauter Ken sur ce point. Se lever un jour pour découvrir que votre fille avait mis les voiles n’était pas un sentiment plaisant. Le départ de Kate avait été perturbant pour lui et Jane. Ces longues années sans grand contact de la part de Kate n’avaient pas aidés et longtemps Holden s’était demandé ce qui avait pu la pousser à partir. Avait-elle eu besoin de s’éloigner de cette famille ? Était-elle arrivée à l’étape de sa vie où elle avait besoin de savoir d’où elle venait, avide de réponses, quitte à délaisser le reste de sa famille? Holden n’avait jamais eu de vraies réponses. Kate était revenue, c'est tout ce qui comptait. Sain et sauve, mais il avait été évident que ces années à l’écart n’avaient pas été de tout repos pour la jeune femme. Holden était heureux de l’avoir de nouveaux sous son toit, là où il pouvait être sur qu’elle allait bien. « Tant mieux » répondit-il d’un faible sourire. « Beaucoup de choses se sont passées en si peu de temps » entama-t-il d’une voix hésitante, toujours peu désireux de s’étendre sur le drame qui venait de toucher leur famille. « Et ça me rassure de savoir que vous pouvez compter les uns sur les autres ». Il y a des discussions qu’on ne souhaite pas avoir avec ses parents, et Holden avait toujours la conviction que chacun de ses enfants avait un grand choix de confidents vers qui se diriger s’ils en ressentaient le besoin. C’est à ça que sert une famille après tout. Ils n’ont jamais à être seuls.
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mot doux de Invité ► un Mer 2 Avr - 10:32
Un père n'est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile. C'est celui qui donne l'amour.
On se sent toujours rattachée à sa mère tant bien que mal, parce que l'on sait que c'est elle qui nous a fait naitre. Mais le père c'est une relation totalement différente, on peut avoir un père biologique et un vrai père. C'était ce qui s'était passé avec moi. Mon père biologique avait eu autre chose à faire plutôt que de s'occuper de sa petite amie tombée enceinte par inadvertance, et de sa future gamine (moi) à naitre. Ma mère avait trouvé refuge ici à Pasadena et avait rencontré celui qui a défaut de me transmettre ses gènes m'avaient donné tout l'amour que l'on pouvait avoir d'un père. Ce n'était pas si simple de devenir père, ni même de devenir mère. J'en faisais bien les frais. Dans ma famille avec mon ex-mari, au final c'était Aeden qui était plus prêt que moi, alors que ma fille avait passé 7 mois dans mon ventre. Bah oui. Ne pouvant pas mener ma grossesse à termes déjà à la base, elle s'était déclenchée un peu trop tôt. Pourtant je voyais l'importance d'avoir ce lien mère fille, et je voyais bien qu'avec maman ce n'était pas pareil. J'avais toujours été secrète, je ne lui confiais pas beaucoup de choses, c'était toujours la même chose que l'on me reprochait. Déjà au lycée, toujours fourée avec Lullaby et Logan jusqu'à ce qu'il quitte le lycée, j'avais mes secrets. Aucun ne m'avait jamais fait de remarques bien sur, parce qu'il me connaissait. Il savait comment j'étais, c'était juste maintenant que les premières remarques se faisaient sentir au final, je ne pouvais pas leur en vouloir, je les comprenais, mais je ne pouvais pas non plus m'excuser.
Beaucoup trop de choses. Oui. Mais je me dis que c'est triste mais que ça reste la vie aussi. Le remord que j'ai d'avoir disparu pendant aussi longtemps, c'est que je ne les ai pas vu grandir, Ken, Tristan et Grace. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose. De ne pas avoir profité du temps que je pouvais avoir avec Luke. J'ai voulu vivre ma vie, savoir d'où je venais, au détriment de ma famille. Et aujourd'hui, je comprend pourquoi Kennedy m'en veut, il a toutes les raisons légitimes de m'en vouloir. On peut compter les uns sur les autres, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui me dit que c'est bien fait pour moi, que j'avais pas à être égoïste et à rester à la maison comme tout le monde dis-je en baissant la tête comme une petite qui confesse ses péchés. J'arrivais enfin à mettre des mots sur ce qu'il se passait dans ma tête et ce n'était pas très simple. Et je savais bien qu'en les disant à mon père, elle ne sortirait pas de ce bureau. C'était ma certitude. J'avais juste besoin de comprendre, cette place qu'était la mienne avant, l'était-elle encore.
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Holden J. Joneset oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Holden J. Jones ► un Mar 8 Avr - 16:22
Meeting your adoptive baby is like being set up on a blind date with someone you will have to spend the next eighteen years with. You care about looks, because you desperately want to fall in love with the stranger who will be your child.
Un père n'est pas celui qui donne la vie
C’est à ce moment là qu’Holden réalisa à quel point il avait été égoïste. Depuis la mort de Luke, il avait été tellement occupé à faire en sorte d’enfouir sa peine, à ignorer ce qu'il se passait devant lui pour pouvoir avoir la force de se lever chaque matin, au détriment de ce que son rôle de père demandait de lui. Les uns après les autres, il découvrait sans doute trop tard les difficultés avec lesquelles vivaient ses enfants. Difficultés autres que celles apportées par la mort de leur frère, mais qui se voulaient intégrées dans la même douleur. D’abord Lullaby et ses doutes quant à sa nouvelle vie de famille, et maintenant Kate qui regrettait son absence. Alors bien sur, Holden n’aurait jamais été au courant de cela si elles n’avaient pas décidé de se confier à lui, mais il ne pouvait se défaire de l’impression d’avoir mal fait son job. En tout cas, ça il pouvait comprendre. Se sentir coupable vis-à-vis de Luke. Et qui d’autres plus que lui? Il était après tout celui qui avait, sous un moment de colère, laissé partir Luke avec pour seul derniers mots de lui dire qu’il le décevait énormément. Et c’était ça. Les tous derniers mots qu’il avait donné à son fils et qu’il ne pourrait jamais effacer. Leur dernier moment ensemble n’avait été que reproches et voix élevées. Rien que d’y penser, Holden pouvait sentir son cœur s’emballer et la culpabilité compresser sa poitrine. Il ne supportait pas de voir Kate s’infliger ça à elle-même, et s’il savait que ses mots n’allaient pas changer ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, il n’allait pas rester là à hocher de la tête sans rien faire. Il se pencha en avant au-dessus du bureau jusqu’à ce que sa main puisse couvrir celle de sa fille, avant d’y exercer une pression qui se voulait réconfortante. « Ne penses pas comme ça » car à quoi bon se torturer davantage? « Tu as fait ce que tu pensais être nécessaire, et c’est normal d’avoir envie de connaître ses racines ». Holden s’était attendu à ce moment dès qu’il avait adopté Kate. Bien sur Jane était sa mère biologique donc elle était capable de répondre à un bon nombre de questions, mais il n’était que naturel pour Kate de vouloir se chercher, de connaître son identité. « En aucun cas tu ne mérites de t'infliger ça, Kate. Tu n’es pas responsable, et t’accabler n’arrangera rien » articula-t-il avec force, souhaitant ancrer les mots dans le crâne de sa fille. Et pourtant, la vie n’aurait-elle pas été plus simple si tout le monde était en effet resté à la maison? S’il avait pu protéger Kate des choses qui l’avaient tourmentée durant son absence? S’il avait pu convaincre Luke de ne pas s’engager? Alors son fils aîné serait toujours parmi eux. Holden avait failli, et ce n’était certainement pas à ses enfants de porter le fardeau de sa mort.
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