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Invité
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

Invité
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mot doux de Invité ► un Lun 14 Déc - 23:32
nathanael & maïwenn
par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes !
Je me sentais tellement bien et tellement triste à la fois, que dire pour lui prouver qu’il est après tout ce à quoi je pensais tous les jours en me réveillant ? Que faire ? Je n’en avais aucunes idées mais je savais aussi que ce n’était pas le bon moment. On devait travailler. Des femmes attendaient pour moi et aussi la poussière. C’était presque assez amusant de se dire que Yann faisait ça aussi alors qu’il était mon cousin et ce qui se rapprochait le plus d’un tonton pour moi. Oui, amusant ! Presque enfin on se comprend. Je me contentais d’esquisser un beau sourire. Le regardant, lui souriant quand il parlait de son chien d’un naturel qui me relaxait juste quelques secondes. Être sa maman ? Je le voulais, oui, c’était ce que je désirais avant tout. J’avais souvent faite des erreurs mais l’abandonner était à mes yeux la pire de toutes. Je le savais vraiment. Je n’en doutais pas du tout. Je tentais de rester calme, normal et lui disant par simple chose de venir quand il voulait. Bon d’accord, peut-être pas quand je ne suis pas là et encore ? La porte était encore toujours ouverte pour lui ! Toujours. Je venais de lui donner mon adresse, mon numéro. Tout simplement. Cela semblait tellement étrange, tellement naturel à la fois. Je reculais doucement en entendant qu’il disait passer enfin je priais pour que ça soit vrai. Peut-être ? Je voulais vraiment y croire. Je fermais délicatement les yeux, le regardant avec une certaine tendresse avant d’hocher la tête. Je reculais, une infirmière arrivant et disant mon nom. « Mademoiselle Wilson ! », appelait-elle avec un ton presque rempli d’urgence. Je me tournais à demi-dos pour la regarder. Je laissais un petit geste de la main m’échapper. Un « j’arrive » bien murmuré alors que je me tournais à nouveau vers Nathanael. Je ne savais pas quels étaient les bons mots. Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais même pas s’il existait des mots à dire dans ce genre de situation pourtant je les trouvais à chaque fois mais quand il fallait en trouver des nouveaux, je me retrouvais à nouveau en train de nager dans un noir complet presque flou. Je souriais doucement en penchant la tête. « Je te souhaite une bonne journée dans tous les cas ! », lui murmurais-je avant de reculer d’un pas mais marchant face à lui, dos à ma direction. Je pinçais doucement mes lèvres. Je soupirais aussitôt légèrement et je me tournais. Je ne savais pas quels étaient les mots faciles. Une bonne journée ? Au revoir ? Je ne voulais pas lui dire au revoir sous la peur de ne plus jamais le revoir. Je ne savais pas quoi dire. Je me dirigeais tout simplement vers, mon travail, vers le futur. Je restais positive mais malgré tout ? J’étais effrayée. Je ne saurais même pas dire pourquoi mais oui, j’étais pétrifiée. Une boule dans le ventre, j’attendais de ne plus être visible pour m’adosser contre un mur, reprenant mon souffle avant que l’infirmière ne revienne vers moi. Je n’avais pas le temps de pleurer… entre la joie et la peur ? Je n’avais le temps de rien sauf d’assimiler. Et encore. Je fermais délicatement les yeux, je les ouvrais aussitôt et j’allais travailler.

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