nathanael&maïwenn → par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes !
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mot doux de Invité ► un Dim 16 Aoû - 17:50
nathanael & maïwenn
par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes !
Je n’avais pas vraiment les couilles depuis que j’avais tentée de l’aborder par hasard en le croisant dans la rue. Je m’étais sentie aussi petite qu’une fourmi à ce moment précis où j’avais compris que non. Ce n’était pas le moment et surtout pas… une envie partagée. Je ne savais tellement pas comment réussir à obtenir une once de pardon. J’étais juste perdue et je devais avouer ne pas savoir quoi faire pour le gagner. Peut-être devais-je commencer par apprendre aussi à me pardonner moi-même ? Je ne le faisais pas, je n’y arrivais pas et c’était une bataille quotidienne. Ma vie partagée entre le boulot et ma maison qui se remplissait petit à petit de meubles et d’ustensile, je devais avouer me demander surtout si je pourrais partager cet intérieur avec lui. Un jour. Il était dans mes pensées autant que Todd en partageait une moitié. J’étais dans une situation bien étrange. Je ne voulais pas me mettre entre eux. Je ne voulais pas briser leur cocon et je me tenais juste à l’écart pourtant des sentiments étaient là mais s’il fallait les ignorer pour leur permettre d’être heureux ? Pourquoi pas. J’étais prête pour le sacrifice tout comme cette femme enceinte qui était prête à sacrifier son corps pour un petit moment d’accouchement afin de faire naitre son bébé. Cette sensation, je l’avais vécu. Je pouvais la comprendre tandis que dans les couloirs en direction de la salle d’accouchement, elle agrippait la chevelure de son mari pour l’attirer avec elle avec un air agressif. « Tu m’as mis dans cet état, tu viens, connard ! », disait-elle en étant agressive mais surtout totalement vulgaire avec le pauvre homme qui semblait tout gentil. Certaines sages-femmes riaient entre leurs dents alors que je souriais doucement en tournant le lit vers la salle d’accouchement. Je les laissais cependant terminer leur route. Je me contentais d’attraper sur les étagères une robe bleue pour protéger ma jupe crayon grise et mon chemisier blanc. Je retirais mes talons aiguilles sans avoir le temps de retourner dans mon bureau. Je n’étais pas censée être en salle d’accouchement. Elle était simplement venue pour un examen de routine que j’avais réalisé que cela avait commencé. C’était le moment. Elle se plaignait juste de douleur mais les contractions étaient rapidement plus perceptibles une fois que je lui avais dit : c’est bon. Son cul était anormalement ouvert. J’ignorais presque comment elle ne s’en était pas doutée mais elle n’était pas bien intelligente. Pieds nus ou presque dans les couleurs, je mettais des chaussons prévus pour l’accouchement et j’allais dans la salle en attrapant un masque. Là, tout s’opérait naturellement. Elle ne mettait pas plus de 25 minutes et plusieurs poussées pour faire sortir sa petite fille qui semblait en bonne santé. Je m’occupais de la recoudre en serrant des dents. Pourquoi ? Nous n’avions pas eue le temps de lui faire une péridurale et bien qu’on ait pu endormie la zone, elle hurlait comme une chienne enragée. On aurait sûrement pu l’entendre aux étages environnement tellement qu’elle avait montré de la voix. J’entendais une des sages-femmes demander à son mari s’il survivait ou une autre lui demander si elle avait pensée à faire the Voice mais je leur lançais un regard noir en trouvant ça tellement déplacé alors que notre patiente se trouvait à côté. Elles semblaient comprendre mais je me remettais à la tâche avant de donner quelques indications à la jeune femme qui était pour la première fois maman tandis qu’on lui mettait son bébé dans les bras. Elle ne tarderait pas à s’endormir, je m’en doutais. Je laissais les sages-femmes prendre le relais. « On aurait une conversation dans la journée ! », disais-je, mécontente alors que j’allais vers la poubelle pour retirer mes gants en latex et tout ce que je portais comme protection. Je sortais de la salle en retournant vers mes talons que j’enfilais. J’avais cette migraine mais je me sentais énervée par leur comportement. On aurait dit des enfants. Je n’étais pas vraiment pour ce genre de commentaires. On est là pour eux avant tout et pas pour les critiquer. Oui, certes que cette jeune femme semblait agressive avec nos oreilles et son mari mais pas avec nous. Elle s’était bien comportée. Je me contentais d’aller vers le distributeur pour demander alors une canette de jus de fruits. Je la prenais et je l’ouvrais pour en boire une gorgée tandis que je plongeais ma main dans la poche de ma blouse blanche pour attraper un petit paquet avec mon antidouleur pour la tête. Je le mettais en bouche et je buvais une autre gorgée de la boisson en marchant dans les couloirs. J’allais rapidement vers la grosse poutre ou il y avait un pan de mur avec les dossiers de mes patientes du jour. Je regardais les commentaires de nos infirmières pour voir ou elles en étaient. Je devais signer les papiers de sorties de certaines d’entre elles et mes rendez-vous pour la fin de journée avaient était décalés par ma secrétaire donc je me sentais un peu plus à l’aise. J’attrapais le premier dossier, je regardais les avancées de la maman mais aussi ceux du bébé avant de prendre un papier sur la pile des sorties et mon stylo dans la poche mais c’est en relevant le regard tandis que j’avais commencée à écrire sur ce formulaire que j’apercevais cet adolescent un peu plus loin. Dans un premier temps, je n’étais pas sûre que ça soit lui. J’avais juste baissée le regard pour finir de remplir mais cela me travaillait encore. Je me contentais donc de signer et de mettre la feuille dans une grande enveloppe et rajouter ensuite l’étiquette nominative de la jeune patiente avant de quitter le comptoir de la maternité. Je prenais les dossiers dessous mon bras et une bouffée de courage. Je n’allais pas oser, non ? Peureuse de nature ou en manque de courage. Je sentais mon cœur s’affoler à la moindre de mes pas. Cela me rappelait tellement mes retrouvailles avec Todd à quelques détails prés. La sensation était différente. J’avais peur d’être repoussée, encore plus car je l’avais déjà été. C’était troublant mais je me rapprochais un peu plus en allant au début de ce couloir. Je me raclais doucement la gorge. J’ignorais s’il savait que j’étais là ou même… je ne savais même pas quoi dire. Juste à côté, les couveuses avec les bébés enfin disent que c’était juste la nurserie. Je me rapprochais et je souriais doucement en voyant le bébé qui venait tout juste de naitre qui était posé dans un de ses petits lits. Kyle ? C’était donc le prénom de cet enfant. Je n’affichais cependant pas de sourire à la sage-femme qui le posait dans le lit. Elle savait pourquoi. Je me contentais de tourner mon regard vers ce garçon qui… était apparemment de l’entretien. « Je ne savais pas que tu bossais ici… », laissais-je échapper sans vraiment savoir si j’avais choisi les bonnes choses à dire.
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Nathanael I. Pilliwickle
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Lun 17 Aoû - 7:25

Maïwenn & Nate
Forgive and forget, not so easy
Lorsque mon réveil sonna ce matin, je suis presque sûr qu'un juron s'échappa de mes lèvres encore endormies. J'avais perdu le rythme des réveils matinaux : officieusement je devais encore être en vacances en ce moment mais officiellement vu que j'avais eu cette stupide idée de rester à Pasadena et de « prendre une année sabbatique » je ne l'étais plus en vacances depuis que j'avais été diplômé. Après un mois et deux semaines de chômage, j'entrais enfin dans le monde du travail. Dit comme ça, ça fait peur et j'étais terrifié. Les seuls fois où j'avais travaillé, c'était lorsque je donnais un coup de main à l'Argonaute autant dire que c'était plutôt relax la plupart du temps. Mais là, j'allais avoir un vrai boss, des collègues et un salaire... je flippais et en même temps j'étais super excité. Quand on voit le job que j'ai dégoté franchement il n'y a pas de quoi. Après longue réflexion, j'avais postulé à l'hôpital comme agent d'entretien. J'aurais pu travailler en tant que barman ou dans un restaurant, j'avais quelques expériences dans ces domaines mais non je mettais lancer dans le nettoyage de vomi, de sang et d'autres liquides suspicieux dont je ne désirais pas savoir les origines. En fait c'était pour elle que j'avais choisi ce job, encore une fois un choix mûrement réfléchi entre le fromage et le dessert. Je l'avais vu travailler à l'hôpital, enfin le mot exact était espionner mais bon...passons, du coup je m'étais dis que je pourrais la regarder de loin, l'observer sans me faire remarquer. Je ne savais pas si j'étais prêt à passer le cap d'aller la voir et lui parler. Elle avait essayé une fois dans la rue et j'avais carrément paniqué. Il faut dire qu'à ce moment-là j'étais encore vachement en rogne contre elle et papa. Depuis  un filet d'eau a coulé sous les ponts, papa m'a un peu expliqué les choses, je me suis calmé.

Je débarquais dans les locaux des employés et compostais ma fiche de présence. Cela faisait trois jour que j'avais commencé et je n'avais eu l'occasion de parler à personne encore à part mon boss et de mon superviseur (collègue qui était là pour m'apprendre à ne pas trop foirer). D'ailleurs le voilà qui arrivait. « Pilli ! » Il disait que mon nom était trop long cela lui fait perdre du temps et de l'argent. Ouais, s'il veut. « Salle d'op. 23.Les chir. Vont bientôt terminé. Après tu vas chez les bébés, le couloir a besoin d'être rafraîchit ». Oui chef, bien chef ! Je hochais la tête et pris mon matériel. J'avais dû mémoriser le plan de l'hôpital avant de commencer mais j'avais encore du mal du coup je gardais une copie sur moi. Hier encore, je m'étais perdu entre la section scanner et IRM et la section psychiatrique : la honte ! C'est un patient qui m'avait aidé à retrouver mon chemin. Je débarquais en salle d'opération 23 et fis face au massacre. Mon balai à la main, j'observais répugné les flaque de sang et les compresses imbibées sur le sol. De bon matin c'était dur. « Dépêches-toi ! Il y en a un autre dans trois heures » me lança un chirurgien en enlevant ses gants et les jetant dans ma poubelle ambulante. J'aperçus mon superviseur dans le coin près des outils tranchants et m'avançais. Hé ho hé ho ! En avant le boulot ! Deux heures. Deux heures pour nettoyer tout ce bazar ! J'ai cru ne jamais y arriver et pourtant une heure d'avance. Pas trop mal. Je remballais mes affaires et retournais au local pour les laver et enlever tout ce sang. Beurk ! Une fois le matériel propre et désinfecté, je me dirigeais vers la section maternité de l'hôpital. Généralement, il s'entendait relativement bien avec les enfants mais les bébés... pas tout à fait. ça pleure tu sais pas pourquoi ! ça bave en longueur de journée et ça dort 90% du temps. Bref pas fun. Néanmoins j'allais coller mon nez contre la vitre qui donnait sur la nurserie. Ils étaient mignons quand même, on pouvait leur donner ça. Reprenant mes esprits, je retournais travailler. Au moins cette partie-là était plus sobre : pas de sang ! Bonus ! Je versais la javel dans mon seau d'eau et y plongeais ma serpillière. "Je ne savais pas que tu bossais ici..." Au départ, peu sûr d'être le destinataire de ces paroles, je me retournais pas habitude. Et là ! J'étais tétanisée. Elle était là devant moi. Ma bouche s'entrouvrit et un petit son aigu en sorti. Mon cerveau semblait bugger, hors connexion, hors d'usage. "Heu... ouais c'est mon troisième jour ! J'ai payé le gars pour qu'il m'emploie" Quoi ? Nate, mec, reprends tes esprits ! "Heu ça va ?" demandais-je d'une voix encore fébrile. Je ne savais pas comment réagir. La dernière fois que je l'avais vu, je lui avait balancé des choses pas vraiment gentille, du genre je ne veux pas te voir, laisse-moi tranquille, t'aurais jamais dû revenir à Pasadena. Ouais, même moi j'avais dû reconnaître que je m'étais emporté. "Alors tu travailles ici aussi ?" Menteur. Je savais déjà qu'elle travaillait ici, c'était pour cette raison que j'y étais. Mais ça je n'allais pas le lui dire.

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mot doux de Invité ► un Lun 17 Aoû - 19:31
nathanael & maïwenn
par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes !
En fait, je devais avoir l’air tellement professionnel à venir parler à un gamin qui fait le ménage au lieu d’aller finir de remplir mes papiers ? 3 mamans m’attendaient sûrement avec les bagages tout prêts. Elles voulaient sortir vite pour aller dans leur maison et présenter au bébé sa chambre ou les bébés dans le cas où ce sont des jumeaux mais ça va, pas de duos pour le moment. Alors que j’étais dans son dos à lui parler. Je me sentais bien idiote d’avoir pourtant réfléchie à savoir quoi dire mais ne pouvant que lui demander pourquoi il bossait. Pourquoi l’avoir fait ? Pourquoi ne pas avoir repris mon boulot tout naturellement ? Je n’avais même pas la réponse mais j’étais autant tétanisée que lui en attendant le verdict. Mon dieu mais pourquoi avais-je osée ? Je voulais en quelques sortes me mettre en position de combat mental mais non. Je restais de marbre tandis qu’il s’était retourné. Devais-je m’attendre à une bagarre de regard comme dans un western ? Oh non, je ne voulais pas me battre avec lui mais je voulais me battre pour lui comme une maman le ferait. C’était amusant d’ailleurs, en général je croyais Yann, mon cousin qui faisait le ménage et pas mon fils. Mon fils ? Étrange façon de se dire que son fils fait le ménage dans un hôpital. Je voulais tellement me dire qu’il méritait mieux que ça. Je savais que ce n’était pas le métier des plus glorieux. Une part de moi avait envie de lui demander s’il avait juste besoin de plus d’argent de poches mais je ne voulais pas être là pour lui seulement financièrement et puis je me disais qu’il allait de toute façon refuser mon aide mais je pensais surtout un peu trop avant qu’il ne parle. Je l’écoutais donc en me rendait compte qu’il semblait à moitié présent à la façon dont il cherchait ses mots dans un premier temps. J’hochais doucement la tête en souriant. « T’as été pistonné en gros ! », disais-je en laissant échapper un léger rire nerveux bien que je veuille faire une plaisanterie pas très réussie et surtout par ce que je n’étais point à l’aise. J’avais peur de me faire repousser. Tellement peur. Je fermais doucement mes paupières en baissant le regard alors qu’il me demandait comment j’allais. En fait, je n’en avais aucunes idées et je ne savais même pas si c’était une question qui se voulait… sympathique ou un peu sarcastique. J’hésitais tellement à répondre que bouche-bée, je me contentais de le regarder sans rien dire. Et c’est à sa question quant à savoir si je travaillais, ici que je souriais doucement en le regardant avec attention. En fait, je ne voulais pas trop me faire de faux espoirs mais une part de moi se disait réellement qu’il devait le savoir ? Sûrement. Todd ne lui aurait donc pas plus parlé de moi ? Je n’en savais rien et après tout, je ne voulais pas savoir comment ça se passait entre eux sans avoir la frayeur de me dire qu’il trahit notre fils. C’était con, étrange et un principe de femme qui était de tout faire bien et pas l’inverse. Je voulais ne commettre aucunes erreurs pour augmenter mes chances. Je voulais qu’il m’aime et apprenne à me connaitre loin du fait que je l’ai abandonné mais pour ce que je suis mais par-dessus tout, je voulais le connaitre. Mais j’avais merdé il y a 17 ans. J’assumais même… si j’avais du mal à me le pardonner et je m’égare un peu. Un peu beaucoup cependant pensive, je me retrouvais à laisser passer des pensées dans mon esprit. Je m’égarais avant de sourire doucement. Je montrais rapidement les bébés d’un geste de la main. « J’en ai aidé à venir au moins plus d’un tiers qui se trouvent là ! », lui disais-je alors que je me rapprochais. Mes talons martelant le sol tandis que j’allais m’arrêter devant le distributeur. Je demandais alors une boite de skittles à la machine après avoir mise la pièce qui se faisait bouffer par le gros mécanisme. La boite tombait et en quelques secondes, je la prenais pour me tourner vers lui tandis que je l’ouvrais. « Ton père ne te l’a pas dit ? Enfin je ne sais pas si… », je laissais un sourire timide se dessiner. « Parlés de moi depuis ! », rajoutais-je alors avant d’inspirer en ouvrant donc le carton de skittles, je me passais rapidement la main dans mes cheveux pour les dégager avant d’aller chercher un des bonbons. Je prenais le rouge en souriant. « Ce sont mes favoris, tu en veux ? », lui demandais-je avant de tendre la boite vers lui. « Je dirais que… ça va enfin… », Évasive, je secouais doucement la tête en haussant les épaules. « Et toi ? », demandais-je aussitôt. « Tu avais besoin d’un boulot ? Tu manques d'argent de poche ? », lui demandais-je d’une curiosité que je ne devrais peut-être pas oser mais à savoir ce qu’il faisait là était une chose qui m’intriguait réellement. Du peu que je savais, Todd n’avait pas de soucis financièrement parlant et je devais avouer me demander ce qu’il se passait voir m’inquiéter même. Oui, je m’inquiétais. Je ne devais pas m’inquiéter. Je ne pouvais pas me le permettre. Je me sentais visiblement mal rien qu’à cette idée. J’inspirais doucement en secouant la tête légèrement avant de baisser le regard vers le sol. « Désolée, je ne devrais pas te poser des questions aussi… », j’inspirais doucement en me demandant : aussi quoi ? Aussi privé ? « Je n’en ai sûrement pas le droit ! », disais-je tout bonnement. Je n’en avais pas le droit et j’étais même assez douée pour me punir moi-même de mes erreurs. Oh oui. J’étais même plus que douée à ce jeu. Je passais ma vie depuis 17 ans à me punir d’être partie. Je pense parfois que c’était sûrement mieux ainsi. Je n’aurais pas pu les rendre heureux car je n’aurais sûrement pas été heureuse non plus mais cela ne suffit jamais qu’à me rassurer.

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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Mer 19 Aoû - 13:53

Maïwenn & Nate
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Derrière un visage que je voulais indifférent, j'étais une vaie cocotte minute. J'étais presque persuadé que de la fumée sortait de mes oreilles, qui devaient déjà être rouges et chaudes, et que mes yeux devaient briller un peu trop. J'étais en train de bouillir intérieurement. Après près de cinq mois et trois rencontres, je prenais conscience – enfin! - que j'avais devant moi ma mère. Ma mère ! Ce mot était étrange dans ma bouche et mes oreilles. Enfant, je n'étais pas de ceux qui réclamaient leur mère à grand coup de cris et de pleurs. Je l'avais demandé bien sûr mais j'avais très vite compris que mon père était tout mon monde, que c'était inutile de manquer ce qui était absent alors je m'étais accroché à ce qui était présent : mon père. Lorsque, les jours de fête des mères, on devait fabriquer des petits objets ou écrire des petits poèmes à l'attention de celle qui était certainement la plus importante dans notre vie, moi je les faisais pour mon père. Du coup, il avait double cadeau et double poème chaque année. Le veinard. A la question : « elle est où ta maman ? »  je répondais sans la moindre once de tristesse « Elle est partie ». Au début cela perturbait pas mal de mes professeurs et comme je pouvais me montrer rêveur en classe, ils se disaient tous que l'absence d'une figure maternelle en était la cause. Je n'avais jamais fait grand cas de l'absence de ma mère tout simplement parce que mon père occupait toute la place. Il avait su être sur tous les fronts si bien que le manque s'en était fait moins ressentir. Alors la voir devant moi rendait les choses tellement réels. Je crois que c'était l'une des émotions que j'avais dû gérer pendant tout ce temps. Intégrer ma propre mère dans ma réalité de vie : pas si simple et j'étais pas encore sûr d'avoir réussi. Ce qui expliquait peut-être ma présence aujourd'hui dans cet hôpital à faire femme de ménage. Je soulevais les épaules d'un air innocent. A vrai dire il avait dû batailler dur pour obtenir ce poste, ce n'était pas gagné. Apparemment j'avais la tête d'un petit morveux qui allait mettre le bazar dans SON hôpital et je mets bien l'emphase le « son hôpital ». Papa m'avait dit qu'elle travaillait à l'hôpital mais n'avais pas précisé dans quel domaine, j'avais assumé qu'elle était médecin et d'ailleurs lorsque j'étais venu l'espionner pendant les vacances et que je l'avais vu dans la section maternité je m'étais juste dit qu'elle devait pédiatre ou un truc du genre. Alors quand elle me montra d'un geste de la main la nurserie que j'étais allé voir tout à l'heure et qu'elle m'annonça avoir aider à la naissance d'un bon tiers, je ne pus qu'ouvrir des yeux ronds. « Sérieusement ? Cool !». Il était impressionné c'est vrai. Il n'était pas une femme et n'aurait pas à subir l'accouchement mais un documentaire sur ce sujet lui avait fait comprendre que c'était un exploit en soi. Et puis il aimait cette idée de travailler pour donner la vie. Pourtant un peu malgré lui, il ne put s'empêcher de poursuivre « Je croyais que t'aimais pas les bébés pourtant... » Bien joué Nath ! Bien joué ! Ce n'est pas comme ça que tu vas arriver à quoi que ce soit. Je ne savais pas bien à quoi je voulais arriver d'ailleurs. Maïwenn se dirigea vers le distributeur et prit un paquet de skittles tout en me demandant si papa avait parlé d'elle depuis...  « depuis que t'es partie ? Non pas vraiment. J'ai appris à pas trop poser de question. De toute façon parler de toi signifie souffrance alors... » Et la couronne pour le meilleur connard de service revient à …. ! Je n'avais pas l'intention de la ménager, après tout on allait très bien sans elle jusqu'à ce qu'elle revienne pointer le bout de son nez. Pourtant je n'éprouvais aucun plaisir à apparaître dur. J'aurais voulu me réjouir du retour de ma mère... Elle me proposa des skittles et même si j'avais une préférence pour les m&m's je n'eus pas le cœur de refuser. « Je préfère les jaunes. » Esprit de contradiction quand tu nous tiens. Un peu à contre-temps elle me dit qu'elle allait bien, enfin entre les mots et l'expression qu'elle faisait il y avait un fossé. Elle enchaîna presque automatiquement sur mon boulot. « J'ai décidé de rester à Pasadena et de travailler » répondis-je prudent. « Année sabbatique. J'ai besoin de réfléchir, décider ce que j'ai envie de faire plus tard. J'ai pas envie de faire de faux départ. » poursuivais-je avec l'impression de marcher sur des œufs. J'allais tout de même pas lui dire que j'étais resté à cause d'elle, qu'elle avait tellement bouleversé mon monde que je me sentais obligé de rester et régler les choses alors que j'avais l'opportunité d'aller à Harvard. Je ne savais pas si elle était au courant pour Harvard, j'espérais que non. Je soulevais les sourcils d'étonnement quand Maïwenn s'excusa de poser une telle question. A ce moment je vis le poids de la culpabilité sur son visage et je fus pris de compassion. « Non ça va, ce n'est pas un secret. » tentais-je d'une voix un peu plus douce. « Alors c'est lequel le dernier ? » demanda-t-il pour alléger un peu la discussion et se dirigeant vers la vitre donnant sur des petites crevettes gigotantes et braillantes.

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mot doux de Invité ► un Mer 19 Aoû - 23:34
nathanael & maïwenn
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Est-ce que c’était cool d’être gynécologue ? Je n’en savais rien, je dessinais un sourire timide en l’entendant mais je me trouvais assez paniquée d’être face à lui mais aussi de lui parler sans me prendre des râteaux. Bien sûr, j’avais la sensation d’être comme la petite fille qui sort du coin depuis 17 années après avoir fait une bêtise et qui approche de son papa pour tenter de voir la température mais la situation n’était pas vraiment ainsi. Non, c’était différent. Tellement différent sans pour autant l’être. J’avais réellement faite une bêtise mais les rôles étaient inversés. C’est quand il se laissait aller à ce commentaire que je me pinçais aussitôt les lèvres sans pour autant savoir quoi répondre. En fait, je n’en savais rien. Il me coupait l’herbe sous les pieds mais c’était compliqué d’en parler. Compliqué avec lui. Croyait-il réellement que je ne l’aimais pas ? Dans un sens, cela faisait mal mais pourtant c’était logique qu’il s’y soit fait. Quand il me demandait si je pensais que Todd avait parlé de moi depuis que j’étais parti… ou… je secouais doucement la tête en le laissant finir. Un sourire triste se dessinait mais je devais tout aussitôt me reprendre ce qui était clairement le cas. Je le méritais en fait. Oh oui, je le méritais. Je savais que je le méritais. Je baissais le regard et quand je parlais des skittles, un bon moyen de me sauver de ces commentaires qui étaient à mes yeux tellement bien placés. Les roses ou les rouges si vous préférez en bagarre contre les jaunes et les autres couleurs. Je riais doucement à cette information qui était intéressante. Je le saurais comme ça et comme Todd l’a souvent appris, je n’oubliais jamais rien de ce qu’on me disait même les détails les plus futiles comme les changements de son hôtel. Je ne pouvais donc pas m’empêcher de venir à répondre à cette question posée plus tôt pour aussitôt reprendre sur son boulot. Peut-être me sauvais-je du fait que j’étais tellement paumée que je ne savais même pas comment j’allais ? Je ne pouvais qu’aller… bien ? Ou pas. En fait pas du tout mais je faisais bonne figure pour ne pas paniquer et aller me cacher derrière la photocopieuse de la premier pièce qui passe ou sous le lit d’un vieux ? Oui, pourquoi pas et surtout à la maternité. Championne de la logique. Quand il disait vouloir reprendre et travailler. Je ne pus que faire un rictus de surprise en hochant la tête. « Oh… », soufflais-je alors en me demandant comment avait réagi Todd. Je savais qu’il était tellement fière et dans le fond, moi aussi. Je pouvais cependant tout autant le comprendre. Dans le fond, c’était un peu pour ça que j’étais partie… pas peur de prendre un mauvais départ et ne pas les rendre heureux ? J’avais paniquée à l’idée de ne pas pouvoir être ce qu’ils souhaitent. Tellement. Je ne m’étais pas sentie capable à l’époque de pouvoir les rendre heureux car je n’étais même pas sûre de pouvoir moi-même être heureuse sans être un poids. Mais bon, je me sentais tout de même mal d’entraver sur sa vie avec ces questions peut-être que je ne méritais pas de poser mais j’étais soulagée enfin à moitié et voir à seulement un cinquième qu’il me dise que ça allait. Mais je ne m’attendais sûrement pas à cette question. Sur le coup, je ne voyais même pas de quoi il parlait avant de le voir se diriger sur la vitre. Je me rapprochais à mon tour en montrant le bébé tout joufflue en souriant. « C’est Kyle ! », disais-je avant de regarder le bébé avec attention et reportant aussitôt mon regard vers Nathanaël. « Tu te trompes, j’aime les bébés ! », lui disais-je alors en haussant les épaules. « Et je te vois même encore comme un bébé… même si tu as grandi ! », disais-je en détournant mon regard de lui pour regarder alors les enfants qui gigotaient de partout. Je riais doucement en voyant un d’eux se mettre à perdre sa chaussette à force de bouger. Ce chenapan. « Je n’étais juste pas apte à vous rendre heureux ou du moins j’en étais persuadée à l’époque. J’avais peur de ne pas y arriver, ne pas vous combler car je savais que la médecine était une chose que je voulais apprendre. J'avais cette image de l'avenir ou j'avais peur de terminer comme ces femmes qui sont incapable simplement d'être comblée et de combler les autres. J'avais peur de vous gâcher la vie... même si c'était seulement dans ma tête. J’avais des rêves pleins la tête et j’avais peur de ne pas être une femme ou une maman… je ne me sentais pas encore capable… pourtant je t’ai aimé… et je t’aime encore. Je suis là principalement pour toi ! », disais-je en tournant alors mon regard vers lui. « Mieux vaut tard que jamais… », disais-je en riant nerveusement. La nervosité augmentait réellement. Je n’aurais sûrement pas dû dire ça mais j’avais besoin de le dire. « J’ai rapidement sue que j’avais fait une erreur mais je n’ai jamais osée revenir avant d’être revenue justement l’an dernier et de te regarder… grand au lycée vivant… de loin, je t’ai observé… », je fronçais les sourcils. « Quitte à paraitre folle devant un lycée… », murmurais-je dans ton plus plaisantin mais pas vraiment crédible. La panique s’éprenait de moi pour remuer mes émotions. Je me sentais tiraillée entre la peur et la tristesse en évoquant des choses que je n’étais sûrement pas encore prête à dire dans mon esprit. Peut-être car j’avais tellement peu d’assurances. J’haussais les épaules en détournant le regard vers les bébés. « Tu as le droit de me haïr ! Je ne peux même que t’y encourager, je le mérite ! », commentais-je en haussant les épaules. Oui, peut-être étais-je simplement ma façon de lui faire comprendre que je le comprenais ? Je ne voulais pas le brusquer. Pas du tout. Je n’étais pas apte à le faire simplement par ce que je voulais y aller en douceur. Je ne voulais pas entrer les pieds joints dans sa vie sans sa permission du genre : hop hop hop, je suis ta maman et acceptes-le mais non. Je voulais qu’il m’accepte avant. Je voulais me battre pour ça. « Mais je n’irais nulle part ! », finissais-je au final en tournant à nouveau mon regard vers lui.
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Nathanael I. Pilliwickle
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Jeu 27 Aoû - 6:31

Maïwenn & Nate
Forgive and forget, not so easy
Accoudé à la vitre, je regardais tous ces nouveau-nés ; la plupart dormaient, épuisés par l'épreuve physique qu'ils venaient de traverser, la toute première de leur vie. D'autres par contre, bien éveillés, semblaient attendre la vie et le monde avec une certaine impatience, hâtifs de découvrir ce nouvel environnement. Je me demandais quel type de bébé j'avais été. Est-ce que j'avais été de ceux qui préféraient s'abandonner aux bras de Morphée ou de ceux qui n'ont qu'une hâte : explorer ce nouveau monde ? J'esquissais un sourire. Me connaissant, j'aurais sûrement été de ceux qui dormaient, paresseux comme je pouvais l'être, pourtant la possibilité d'être de l'autre catégorie ne m'aurait pas vraiment étonné non plus. Maïwenn me montra le dernier bébé qu'elle avait aidé à venir au monde, un certain Kyle. Je pris le temps de le regarder : c'était un beau bébé. Souvent je me demandais comme un truc de cette taille (pardonnez mon indélicatesse, par truc je veux dire le bébé) pouvait à la fois grandir et sortir par la voie...normal. C'était hallucinant ! A ma réflexion, insensible j'en conviens, Maïwenn me rétorqua qu'au contraire elle aimait les bébés. Je l'écoutais en prenant bien soin de ne pas croiser son regard, focaliser sur une petite fille à droite qui apparemment trouver son pouce tout à fait à son goût. Je sentis une petite boule d'émotion me crisper l'estomac, craignant de perdre le contrôle comme j'en avais souvent l'habitude, je fermais les yeux et pris une profonde inspiration. Pour la première fois, j'avais une raison à son départ, j'avais une réponse au pourquoi que je m'étais posé durant des années. L'entendre me dire qu'elle m'aimait alors que j'étais persuadé qu'elle ne voulait pas de moi, qu'elle n'avait finalement jamais voulu de moi, me fit l'effet d'un choc électrique. J'expirais doucement. Pendant quelques secondes je ne pus ouvrir la bouche, de peur d'être submergé par ce mélange étrange de soulagement, de tristesse et d'amertume. Finalement je laissais échappé un : “Ouais.” typique des adolescents qui veulent paraître insensible à ce qui se passe. “Tu aurais pu essayer, non ? Pourquoi tu n'as pas essayé ?” Les yeux toujours fixés le minuscule pouce de la petite fille qu'elle sucait distraite à regarder le plafond. “On était pas assez important pur que tu restes ? Je ne faisais pas le poids contre tes rêves, c'est clair. Tu crois qu'il se sent comment ce petit là, Kyle, si du jour au lendemain, il ne sent plus la seule personne qu'il n'ait jamais connu ? Du jour au lendemain il n'a plus personne ! J'ai vu dans un documentaire une fois que lorsque la mère sortait du champ de vision de son bébé, pour lui c'était comme si elle avait disparu pour toujours. C'est pour ça qu'il pleure. T'es devenu un rêve pour moi après que tu es parti...” Je jetais un petit regard furtif. Mieux vaut tard que jamais. Certes. Je savais que je devais lui donner une chance, je devais lui tendre la main car nous faisons tous des erreurs. Une des leçons de mon père. Personne n'est parfait mais nous pouvons tous essayer. Soudain, je me tournais vers elle, l'air surpris. “T'étais au lycée ?” Fronçant légèrement les sourcils je poursuivis “Tu m'as espionné ?” Je sentis les commissures de mes lèvres s'étiraient puis mon corps tout entier fut secoué par mon rire. C'était trop fort ! Elle s'était planqué devant mon lycée pour me voir ? Je vis son regard perplexe et légèrement anxieux et tentais de me calmer. “C'es...C'est juste qu'il y a quelques semaines je suis venu à l'hôpital...pour t'observer. Je t'ai suivi avec Yoda. Je voulais voir un peu comment tu étais...comment tu pouvais être avec les autres.” Je trouvais ça plutôt ironique de savoir que nous étions passé tous les deux par la phase observation avec distance avant de faire le premier pas. Etait-ce génétique ? “Je ne te haïe pas tu sais. C'est juste difficile pour moi. Je m'étais fait une raison à ton absence. J'étais bien, on s'en sortait. Puis t'es revenu. Je ne peux pas effacer ...” je mis mon poing au niveau de mon coeur pour compléter ne trouvant pas les mots. “Je ne peux pas faire semblant d'être heureux direct, je ne te connais pas. Tout ce que je sais c'est ce que tu as laissé : un vide et pas d'explication. Il me faudra du temps, c'est tout.” Une sorte de soulagement m'envahit. C'était la première fois que j'arrivais à exprimer ça. Le soulagement fut suivi par une petite joie de sentir que Maïwenn n'avait pas l'intention de quitter la ville une nouvelle fois. Pourtant je m'obligeais à rester sur mes gardes. Question de sécurité pour moi. “Je reste ici aussi donc...” Je continuais d'observer les petits bout d'chou, cachant difficilement le sourire qui voulait s'étaler sur mon visage. “Tu te sens toujours incapable ?” demandais-je de but en blanc sans même savoir pourquoi je posais cette question.

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mot doux de Invité ► un Ven 28 Aoû - 1:32
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Pourquoi en venais-je à m’expliquer sans vraiment y avoir été invitée ? J’avais sûrement seulement besoin de lui dire ces choses qui me semblaient tant existentielles ? Je n’en savais rien mais j’avais simplement besoin de le dire. Il finissait par un ouais. Simple, net et efficace. On me disait toujours que j’étais ainsi. Je ne tournais pas autour du pot par moment et je pouvais balancer la phrase efficace et parfois un peu rude mais j’étais comme ça. Lui aussi ou étais-ce juste un adolescent ? Je n’en avais aucunes idées mais il n’avait pas tort par contre. Je baissais le regard quand il me disait ça. Oui, il n’avait pas tort. Tellement pas tort. J’aurais dû rester et… J’inspirais doucement avant qu’il ne me demande si j’étais au lycée, si je l’avais espionnée. J’hochais la tête à défaut d’un mutisme tandis qu’il souriait. C’était sûrement la première fois que je le voyais me sourire même s’il ne me regardait pas vraiment mais bon. Je l’entendais me dire qu’il était venu me voir travailler mais je ne savais pas non plus qui était Yoda. Pour commencer, j’hochais doucement la tête à nouveau en acquiesçant mais je devais avouer me demander tout de même s’il avait retiré une chose positive ou négative de la situation. Peut-être. Je l’écoutais attentivement. Il ne me haïssait pas ? J’étais à demi-soulagée mais je savais me haïr toute seule de mon geste. Je baissais doucement le regard en l’écoutant. Je relevais aussitôt celui-ci alors qu’il ne pouvait pas faire comme s’il était heureux. Je pouvais le comprendre. Je m’en sentais nerveuse. Mes doigts se jouaient entre eux alors que je savais que l’un comme l’autre, nous devions travailler. Je repensais à cette dispute avec son père alors que je tentais d’éteindre mon cœur pour lui ce qui était difficile et une forme de fuite du compliqué de la part de son père à mes yeux. Enfin non, je ne savais juste pas comment voir tout ça mais Todd m’avait blessé quelques jours avant, une bonne grosse semaine. Oui, il m’avait blessé et pourtant à raison. C’était complexe et je ne pouvais pas imaginer la suite mais quand il me demandait si je m’en sentais incapable. Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres. Je relevais mon regard vers lui en allant m’approcher de lui d’un pas de plus. « Non ! », disais-je tout bêtement d’un murmure. « Tu sais… c’était difficile pour moi aussi… c’était difficile, oui et je pense qu’avec du recul, j’étais juste effrayée… je pensais mes rêves enfin mes projets comme une sécurité car je les avais préparé et pensé depuis des années mais au fil des jours après mon départ… cela me semblait tellement fade. Les semaines passaient les mois passaient et j’avais aussi ce vide en moi. Cela m’autodétruisait. Je pensais à toi tous les jours, toutes les heures et presque même toutes les secondes en me demandant à chaque instant ce que tu faisais et pourtant je réalisais mes rêves mais au fil du temps… ils n’étaient plus des rêves mais des illusions. », lui expliquais-je en tournant mon regard vers les bébés. Je montrais la seconde rangé et le lit numéro 7. « C’était là que tu étais la première fois que je t’ai vu après mon réveil… », lui disais-je en souriant. « J’ai demandée à ce moment-là que le lit soit déplacé en chambre… je trouvais ça tellement triste que vous soyez tous entassés dans des lits l’un à côté de l’autre alors que personnellement j’étais à 10 mètres et je ne voulais qu’une chose… te porter mais une fois que je t’ai eu dans mes bras… j’ai ressentie cette panique… ce n’est pas par ce que je ne t’aimais pas autant que mes rêves mais c’est justement par ce que je t’aimais tellement que j’avais peur de ne pas être à la hauteur… j’ai essayée et je me suis sentie dépassée… le baby blues… et je ne me suis pas sentie heureuse… les rêves étaient la seconde solution et j’ai eue peur de les abandonner sans avoir une sécurité. », lui disais-je. « Mais j’ai d’autres rêves maintenant ! », finissais-je en posant mes yeux bleus vers lui. Je penchais doucement la tête. « Ton père m’a demandé quels étaient mes rêves à mon retour. Et je lui ai dit simplement… vieillir à vos côtés, tout bêtement… les siens aussi… je ne suis pas partie car je ne vous aimais pas… et j’en suis capable cela fait même des années que j’en suis capable ! », lui confiais-je en haussant les épaules. « Mais j’avais peur de revenir avant de te voir au lycée… effectivement, je t’ai suivi mais de loin, et quelques secondes… mais qui est Yoda ? », demandais-je alors soudainement en riant doucement mais un peu nerveusement. Une maman devrait savoir qui il est ? Je me sentais un peu stupide tout de même.    
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Jeu 3 Sep - 7:47

Maïwenn & Nate
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Comment décrire ça...Comment décrire ce que j'étais en train d'expérimenter en cet instant même ? Je crois que même dans ma caboche avec extra-charge à la Energizer, j'avais du mal à trouver les mots. Faut dire qu'il y avait de quoi. J'avais l'impression de rêver, que ce n'était pas vraiment moi qui me tenais là à regarder des bébés gigoter et à discuter avec une mère dont je ne connaissais pratiquement rien sauf qu'elle s'était barrée tout en sachant que j'allais rapidement me faire incendier par mon patron si je ne me remettais pas au boulot dans un délai assez rapide. Non cela ne pouvait pas être moi, cela ne pouvait être la réalité. Dans ma réalité, c'était bisounours, lollipops, arc-en-ciel, Todd et Yoda. Pas de complexité, pas de problèmes. Surtout pas un problème blond, monté sur échasse et des yeux bleus triste à calmer n'importe quelle tempête. Mais c'était bien réel. Elle était en face de moi cette femme que j'avais passé des nuits à imaginer et à rêver en me demandant si elle viendrait me prendre dans la nuit pour me faire voir ses aventures. Ouais bon j'étais petit et fan de Marvel. D'ailleurs pendant longtemps je m'étais persuadé que ma mère était en réalité Mrs Marvel et c'était pour me protéger qu'elle était partie, combattre des méchants et m'observer quand je dormais une fois sa mission terminée. Comme je disais : j'étais petit. A y revoir, je préférais ma version d'enfant à la véritable explication. Je l'écoutais, me battant contre des émotions que je n'étais pas encore prêt à gérer et surtout pas en public, surtout pas devant elle. A choisir entre Mrs Marvel, une héroïne qui met sa vie en danger pour protéger des innocents et Maïwenn qui prend la fuite devant un bébé qui pleure parce qu'elle a les jetons...mon choix est vite fait ! Soudain elle me montra un berceau, le numéro 7, et me dit que c'était mon lit quand je suis né. Je fis une légère grimace en regardant le nourrisson qui l'occupait à présent : un gros bébé, étalé de tout son long, les bras en croix à dormir. “Dis moi que je ne ressemblais pas à celui-là !”Elle me raconta par la suite l'événement qui avait tout changé, l'événement qui avait tout bousillé. Celui que parfois on aimerait revivre pour tout changer, modifier le cours du temps, modifier l'Histoire, enfin, une petite histoire. C'était dangereux de modifier l'Histoire, j'avais vu plein de documentaire dessus. “T'aurais peut-être dû me laisser dans mon lit dans ce cas.” Je ne savais pas quoi dire. Je l'écoutais me raconter toutes ces explications à un passé qui avait transformé notre présent et je ne savais pas quoi lui répondre. Pour moi c'était ma réalité, ma vie : une vie qu'elle avait décidé de ne pas partager. Tout ce que je pouvais faire c'était lui faire un peu la gueule. J'ignorais si je tiendrai longtemps mais bon...Je me tournais vers elle tout à coup, les yeux ronds “T'as l'intention d'épouser papa ?” Je pouvais encaisser beaucoup et je crois avoir encaisser pas mal mais là j'avais un peu du mal. “Heu...c'est cool, hein, que t'as l'intention de rester dans le coin et faire amende honorable et tout mais le mariage ? Suis pas sûr là ! C'est trop. Après bon tu vois ça avec lui mais...”Je m'embrouillais tout seul. Mais la phrase m'avait pris par surprise. Je sentais mon coeur tambouriné dans ma poitrine et cela ne m'aurait pas étonné de sentir des sueurs froides sur mon front. Je n'étais certainement pas prêt à voir mon père se marier avec...ma mère ! Dix-huit ans après...Des images du fameux mariage s'imposèrent à moi et je flippais, grave. “Oh Yoda, c'est notre chien. Un labrador ! Papa est fan de Star Wars du coup...Perso j'aurais voulu l'appeler Jar ou Binks, il est plus rigolo mais bon j'ai pas trop eu mon mot à dire. Il était plutôt décidé pour Yoda alors.” Je souris.

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mot doux de Invité ► un Dim 4 Oct - 1:55
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Je riais doucement alors qu’il me demandait s’il ressemblait à ce bébé et je secouais la tête aussitôt. Cette situation était étrange, tellement étrange. Lui parler, ici. Je n’aurais peut-être pas dû le faire ? Une part de moi se disait que je faisais réellement une erreur. Une grosse erreur. Je baissais doucement mon regard alors qu’au fil de mes mots, je sentais mes émotions défaillir. Oui, des fails. Une retenue que j’avais du mal à avoir. La tristesse était une chose complexe dans un sens. Une chose trop complexe peut-être ? Je sentais mon regard aller et venir mais surtout m’échapper. Comment un regard peut-il échapper ? Il n’échappe pas vraiment. Il devient triste. L’émotion s’emparait de moi pour me faire quitter la seule force que j’avais. Quand il me disait que j’aurais peut-être dû le laisser dans le lit cela faisait comme un électrochoc. Je fermais les yeux en penchant la tête mais je ne me laissais pas abattre pour autant. Je continuais mon discours avant d’entendre cette question qui semblait un peu le choquer. Je tournais mon regard vers lui en riant nerveusement et je secouais la tête. Amusée enfin doucement. Je le laissais continuer sur sa lancée et parler du mariage. Je fronçais les sourcils au fil de ses mots. Je souriais. C’était amusant pour une raison que je ne pouvais pas vraiment comprendre. J’entendais sa réponse quant à savoir qui était Yoda. Peut-être que Todd m’en avait parlé ? J’avais pourtant une bonne mémoire pour tout ça. Enfin en général mais l’erreur est humaine donc l’oublier ne m’étonnerait pas pour autant. J’inspirais doucement et je posais mon regard dans ses yeux. Attendrie. « Les labradors sont des chiens magnifiques ! », soufflais-je alors que c’était totalement hors sujet dans un sens mais j’adorais ces animaux. J’adorais les animaux en général d’où le fait que je sois végétarienne. « Mais je suis d’accord avec toi, Jar ou Binks, c’est vachement plus adorable que Yoda… Les chiens ne sont pas toujours des maitres zens ! », lâchais-je avec les facultés de geek qu’il me restait mais surtout avec un grand sérieux presque inébranlable. Mais ce sourire se redessinait. Je le regardais avec attention et je secouais la tête. « Non… », disais-je alors. « Avant que tu ne fasses infarctus… je te rassure qu’on ne va pas se marier enfin… personnellement je ne veux pas précipiter les choses… j’aime ce qui vient naturellement et… c’est trop compliqué puis on a toute la vie pour ça ! », lâchais-je aussitôt avec franchise. C’était plus Todd qui pensait rapidement en ayant supposé la question dans notre dispute précédente. Pas moi. Non. Pas moi. Je n’étais pas pressée de voir aussi gros qu’un mariage et je ne le méritais pas. Et ça, Todd me l’avait bien rappelé. « De toute façon, je ne le mériterais même pas ! », soufflais-je alors entre les deux avant de relever le regard vers lui. « Tu sais, je ne veux pas te mentir, je suis revenue principalement pour toi ! Vraiment, pour toi et c’est pour toi enfin d’après ton père que j’ai laissé celui-ci choisir le moment de t’annoncer ma présence… pour toi, pour tes études et surtout… oui, j’aime ton père mais je ne veux pas que tu penses que je suis là pour lui, pour l’épouser… et pour te négliger… J’ai tentée de faire taire mes sentiments ! », disais-je alors en riant nerveusement. « Enfin… de ne pas céder à ce que je ressens pour lui afin d’être d’abord ta mère et de toute façon… c’est actuellement tout ce que je veux ! », soufflais-je alors qu’étant en froid avec Todd en ce moment, c’était vrai. Je n’étais pas prête à voir plus loin. « Mais j’ai tout mon temps ! », rajoutais-je en regardant autour de moi. « Et on doit aller bosser, je crois… toi, moi… au travail, le même endroit ! », je riais doucement. « J’ai le droit de t’aborder pendant tes pauses et d’au moins devenir ton amie à défaut d’avoir ta confiance ? », lui proposais-je de peur qu’il refuse que je sois sa mère mais j’avais un job à faire et je savais que nous étions assez peu raisonnables là. Nous parlions alors qu’il devait nettoyer et que je devais passer voir mes patientes. « Ou si tu veux, je peux te laisser mon numéro ou mon adresse et tu peux passer… quand tu veux, quand tu en as besoin ou même pour venir manger une pizza ? », lui demandais-je en souriant. Je n’allais peut-être pas lui annoncer que la mienne serait végétarienne aussi vite. Non. Peut-être pas. J’irais sûrement trop vite en besogne. Enfin je crois. Mais j’étais tout de même assez maladroite pour lui proposer une simple soirée pour apprendre à faire connaissance. Je voulais ça, je voulais tellement ça.
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Mer 7 Oct - 15:09

Maïwenn & Nate
Forgive and forget, not so easy

Son rire. Je m'accrochais à son rire, timide, réservé, retenu parfois triste comme le bébé gorille à sa maman comme si ce son pouvait d'une façon ou d'une autre réparer, panser ou remplir ce qui avait été laisser béant trop longtemps. Je la regardais et ce sentiment de marcher sur un fil s'imposa dans mon esprit. Je n'avais pas encore pris ma décision sur comment réagir. Comment aurais-je pu ? C'était trop tôt. C'était notre première conversation et mes premières explications quant à son absence dans ma vie. Explications qui pour l'instant me laisser perplexe. Je ne comprenais pas comment elle avait pu mettre sa carrière avant son fils, son enfant. J'entendais cette peur dans sa voix qui retranscrivait sûrement la même peur qu'elle avait pu ressentir 18 ans plus tôt mais cette peur avait-elle été si profonde qu'elle avait décidé de quitter la ville et sa famille sans se retourner ? Une vérité me frappa tout à coup : j'avais vécu dans l'illusion que ce qui n'était pas là ne pouvait me manquer pendant plus de quinze ans. Mais l'absence est une chose bien sensible et présente alors quand on ne sait pas ce qui manque on se raccroche à ce qu'on voit, on essaie de détourner les yeux de ce vide pour les tourner vers le tangible, le palpable, le concret. Ne pas se laisser submerger. J'avais vécu dans un mirage que ce que j'avais valait plus que ce que je n'avais pas et je me rendais compte soudainement que j'avais tord. Cette absence, ce manque, cette séparation était bien présente, camouflée, refoulée certes mais bien là et elle m’explosait à la figure, par vague depuis que Maïwenn était revenu. Je sentis mon thorax se crisper et je crus que je perdais l'air de mes poumons. Cette vérité, encore trop brutal, me bousculait, me transformait me donnant l'impression de jouer les funambules au niveau émotionnel, essayant de garder mon calme quand la tristesse, la colère, l'enthousiasme, la joie et la nostalgie m'assaillaient de toute part. Etais-je prêt à cette rencontre ? Peut-être m'étais-je surestimé, pensant que j'étais assez solide assez fort pour ne pas être ébranlé par cette intrusion dans ma vie ? Cette intrusion m'avait pris par surprise, m'avait taclé comme au rugby ou au football comment aurais-je pu être préparé à un tel bouleversement. J'étais heureux d'entendre que Maïwenn était une amie des animaux. Il hocha la tête quand elle lui accorda que Jar ou Binks étaient beaucoup mieux -pour sûr j'allais le balancer à papa un de ces quatre- et riais à sa dernière phrase. “Je te le fais pas dire ! Yoda n'est pour sûr pas un maître zen ! Tu devrais le voir quand je commence à jouer avec lui. Il devient fou. Une fois il a cassé un vase.” Je pris le temps de l'écouter par rapport au mariage. L'idée m'avait fait l'effet à la fois d'une douche froide et d'un ballon qui me heurte de plein fouet. Cela faisait beaucoup pour mon corps et mon esprit pour encaisser. Mais Maïwenn me rassura. Elle était revenu pour moi, j'étais apparemment sa priorité. Elle voulait être ma mère, faire partie de ma vie, occuper cette place qu'elle avait laissé vacante près de deux décennies plus tôt. Je me sentis soulagé et reconnaissant, comme si savoir que j'avais de l'importance à ses yeux m'enlever un poids dont je n'avais pas vraiment conscience. Je trouvais réconfortant de savoir qu'elle avait encore cette envie de me connaître. Je compris tout à coup la place de ces orphelins qui croient dur comme fer leurs parents reviendront mais constatent au fil des années que cela ne se fera pas. Sauf que pour moi elle était effectivement revenue. “Etre ma mère, hein ? C'est tout ce que tu veux ?” Je reposais la question ayant encore du mal à intégrer la réponse. Le travail, ah oui, c'est vrai. Je redescendit sur terre. Elle avait raison, je devais me remettre au boulot. Je hochais la tête, encore un peu abasourdi. Quand elle me demanda si elle pouvait venir me parler pendant mes pauses, je ne pus répondre que “Heu...ouais, sûr.” Je ne savais que répondre par rapport à l'amie ou la confiance. C'est vrai pour l'instant elle n'était pas une amie et elle n'avait pas ma confiance mais ce statut je savais qu'il ne tenait qu'à moi de les lui attribuer. Donner une seconde chance, comme dit mon père. Je sortis mon téléphone portable et le lui tendis pour qu'elle puisse y inscrire son numéro de téléphone et son adresse. “Tiens.” Passer la voir, prendre du temps avec elle, parler, partager des moments...Je sentis mon coeur se gonfler, heureux de ce futur qui se dresser devant moi, un futur où j'avais une mère. “Ok. Je passerai.” Cela sonnait comme une promesse et je crois que je voulais tenir cette promesse.
 

good vibes.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


nathanael&maïwenn → par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes ! Empty
mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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nathanael&maïwenn → par ce que le pardon est compliqué mais surtout quand on ne s'est pas encore pardonné à soi-même les fautes !


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