▬ MARIAGE - Lullaby&Aiden et tous les invités (ou squatteurs) ▬

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Just pretend everything's ok

Orion regardait tout autour de lui, alors qu'Eduardo lui parlait. Il appréciait sincèrement son ami, mais avec son récent changement de personnalité, il se foutait royalement de ses paroles. Il l'écoutait d'une oreille distraite et pis lui répondit d'un hochement de tête. Son attention était vagabonde. Vagabonde jusqu'à ce qu'il entende Eduardo prononcer le prénom de Marilou. Son attention se reporta sur lui et il remarqua le regard qu'il jetait à sa future ex-femme. Il n'aimait pas ça. Un violent sentiment de haine s'empara de lui et un air mauvais passa sur son visage, l'espace d'un instant. Une partie de lui avait des envies de meurtre. Momentané. Son autre lui, l'Orion sociable et courtois revint. Joan s'approcha et lui adressa la parole. Le regard d'Orion se fit légèrement trainant sur les formes de la belle et pis il prit la peine de lui répondre.

- Moi de même, très chère. Je me réjouis de vous revoir, afin de faire plus ample connaissance." Il laissa de nouveau trainer son regard sur elle, presque caressant la moindre parcelle de sa peau. Manipulateur. Mais il aimait ça. Il espérait qu'elle comprenne ce regard.

Orion, rancunier ? Jamais. Mais il commençait peu à peu à vouloir rendre à Marilou la monnaie de sa pièce, à profiter d'un peu de liberté après 13 ans de fidélité. Mais pour l'instant, il devait filer, il devait se calmer, au risque de devoir assouvir ses pulsions sur une personne lambda, présente dans ici même. Il se retourna vers Eduardo et enfila de nouveau son masque. L'art de manipuler les gens. Il était déjà maître avant de changer radicalement, mais à présent, il battait tous les records.

- "Je suis désolé Ed', mais je vais t'abandonner quelque peu, j'ai quelque chose à faire. On se recroisera sûrement plus tard. Mais là… Il faut que je t'abandonne."

Sincérité. Mais en soi… C'était soit ça, soit il assassinait la première personne qu'il trouvait, à savoir son meilleur ami, ici présent. Il tourna les talons et parti s'aventurer, loin de la foule et de l'idiotie dont faisait preuve les gens.

Spoiler:

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Mariage de Lullaby & Aiden
tous les amis des Maccalister

Tandis que je fais remarqué à ma charmante cavalière quelle genre de morfale elle est, nous sommes interrompu par la venue de Marilou et Orion Aberline. Tous les deux sont, comme à leur habitude très bien habillé. Surtout Marilou, enfaite. Elle est carrément canon dans sa robe et attire réellement l’œil. Chose que je fais rapidement savoir à son mari, parlant avec une ironie bien audible. Je sais que normalement Orion est souvent enclin à des blagues et qu’il n’est du genre à me tuer sur place si je fait une remarque sur Marilou. D’autant que bon, je ne dis que la vérité, en somme.

Mais je dis aussi normalement car aujourd’hui Orion n’est tout simplement pas normal. Après que Joan se soit faite la male, me laissant seul avec le couple, Marilou en fait de même. Je me retrouve donc seul avec Orion et remarque assez rapidement le regard qu’il lance à sa femme. Ce n’est pas le genre de regard amoureux. Plutôt jaloux, voire sadique. Je ne sais pas trop. Mais en tout cas, à moi, il me sourit lorsque, en reportant à nouveau son attention sur moi, il me dit qu’il va devoir me laisser parce qu’il a quelque chose à faire. J’arque un sourcil puis hoche la tête.

« Je … euh, ben écoute ouais? A ….» je ne peux en dire d’avantage car Orion se détourne pour partir « …plus …» dinissais-je dans un souffle.

Et me voilà donc seul. Complètement seul. J’étais venu avec Joan mais elle était partie vers je ne sais trop qui. En voyant Orion je pensais pouvoir passer quelques instants avec lui et discuter un peu, mais non, rien. Et Marilou ? Elle, eh bien, elle est entrain d’aider une jeune enceinte en détresse. Je soupire doucement et secoue la tête avant de me mettre en route et me diriger vers le petit groupe. Je ne les connais pas, les deux là, alors autant m’incruster un peu au risque de passer pour le con et le chieur de service. Ils me le diront déjà si ma présence ne leur convient pas. Mais de toute manière, c’est à Marilou que je veux parler.

« Bonjour » lançais-je, souriant, à l’homme et la femme avant de poser une main sur le dos de Marilou « Je peux vous l’emprunter deux minutes ? J’aurais quelques petites questions à lui poser » je lance un regard à la jolie Aberline « Rien de bien méchant, ne t’inquiète pas. Je te laisserais repartir directement après ma jolie » je lui adresse un charmant sourire puis reporte mon attention sur les deux autres et les interroge silencieusement du regard, guettant leur réaction.

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Lullaby&Aiden&wedding
vive les futurs mariés mais bon, on est dans l'église on se calme bien sûr

Devant une panoplie de gens, amis, famille et autres qui se trouvaient dans ce couloir, je venais de passer pour le pire des crétins. Enfin c’était mon ressentit après avoir vomi tout ce que j’avais en moi. C’était quelque chose que je n’avais pas pu contrôler et vlam j’en avais mis partout. Un peu plus et je gagnais 500 points en vomissant sur ma témoin. Je me sentais la bouche pâteuse alors qu’on me relâchait. Je perdais pied un instant, prenant appui sur Aaron. Je me sentais livide. « Désolé. », finissais-je par dire, honteux de ce que je venais de faire dans l’église de mon beau-père. Certain gère mal le stresse, je regardais chaque visage présent autour de moi et les jambes en coton, j’empoignais plus solidement Aaron avant de sentir mes genoux flancher sous mon poids. Je tremblais de tout mon être, je ne savais plus quoi penser. « Ne vous en faites pas pour moi. », disais-je sans me croire moi-même. Le brouhaha dans l’église arrivait jusqu’à mes oreilles et je grimaçais. Je n’avais pas la forme et pour être franc je n’avais pas envie que d’autre personnes me voit dans cet état. Livide, je regardais Aaron. Il était bien le seul à me comprendre aussi bien que Lulla pouvait le faire. « Je vais aller me reposer quelque instant. J’aimerais être seul. » Je tentais tout de même d’essayer de voir Lullaby dans la pièce, mais avec tout ces gens je n’y arrivais pas. Me laissant guider par Aaron jusqu’à la pièce réservé au homme, je déposais ma main libre sur son bras lui indiquant ainsi de s’arrêter. « Tu crois que tu pourrais aller m’acheter du dentifrice et une brosse à dent ? Je n’ai pas vraiment envie d’embrasser ma femme après avoir vomi. Ça ferait moyen comme mariage. », disais-je avec un faible sourire. « T’en fait pas, je vais m’étendre sur le canapé, ça devrait passer sous peu. » Je tentais de me montrer convainquant, mais je n’avais aucune idée si ça allait aller mieux. Je poussais un soupire, au moins je n’avais pas vomi sur mon smooking, quel comble ça aurait été ! Glissant mes mains dans mes poches, je me dirigeais vers la pièce où j’avais l’intention de me reposer. Repos, que j’allais remettre à plus tard, car lorsque j’approchais de la porte, je voyais la tête de Lullaby. Devenais-je fou ? Certain dirait certainement, que de toute façon je l’étais déjà, alors ça ne changerait pas grand chose. Regardant à droite, puis à gauche j’entrais dans la pièce fermant à clé derrière moi. J’avais dit vouloir être seul, mais je préférais ne pas prendre de chance. « Lulla ? Qu’est-ce que tu fais ici ? », disais-je en m’approchant d’elle. Je ne regardais même pas sa robe ou sa coiffe, sans plus attendre je passais mes bras autour d’elle. « Tu n’as pas idée à quel point te voir me fait du bien. » L’envie de l’embrasser me brûlait les lèvres, mais comme je l’avais dit à mon cousin c’était pas des plus romantiques. Je déposais mes mains sur ses joues, caressant doucement celle-ci avec mes pouces, je la regardais et lui souriait. Batterie rechargée ! Il m’en fallait peu, mais c’était l’effet Lullaby Séraphine O’Brady-Jones sur moi. J’appuyais finalement mon front contre le sien. J’étais soulagé. Je l’aimais et je savais que je voulais la marier. Elle n’avait rien dit, mais je n’avais pas besoin de sa voix pour prendre conscience de tout cela. « Je t’aime. »

Lulla & Aiden&wedding
VIVE LES FUTURS MARIÉS MAIS BON, ON EST DANS L'ÉGLISE ON SE CALME BIEN SÛR

Aiden se posait décidemment trop de questions. Sans doute était-ce naturel de douter au dernier moment, mais chaque mot sortant de la bouche de son cousin était plus improbable que le précédent. Tout allait bien se passer, et Aaron commençait à être à court de manière de le lui faire comprendre. C’est une version recyclée de son discours d’encouragement qu’il s’apprêtait à lui sortir lorsqu’un gamin attira leur attention. Qu’est ce que c’était que ça encore…Aiden se saisi d’une lettre qu’il lut à voix haute puisque la discrétion n’était apparemment pas sa priorité sur le moment. Oh oh. Aaron se souvenait de ce moment. Comment aurait-il pu l’oublier ? La soirée n’avait été qu’une série Evènements délirants, et celui s’étant déroulé dans les toilettes avait décroché la palme. Aaron avait cru comprendre que tout cela était faux et que Lullaby n’était pas enceinte, mais ce qu’il venait d’entendre laissait envisager le contraire. Aaron observa le visage de son cousin se morfondre en une expression de panique et il eu un très mauvais pressentiment. Evidemment qu’Aiden ne se souvenait de rien vu l’état dans lequel il était ! Aaron maudit l’horrible timing de Lulla. Ce n’était franchement pas le moment de lui annoncer que, hey, il allait peut être de nouveau être père ! Il y eu un moment de silence, puis Aiden bondit vers la sortie, ce qu’Aaron avait plus ou moins ancipité. C’est pour cela qu’il réussit à le prendre par la taille, avec toutefois quelques difficultés. « Calme-toi, Aiden ! » avisa-t-il alors que son cousin se débattait. Aiden réussit à le faire lâcher prise et ce n’était pas plus mal vu la suite. Une seconde plus tard c’est le contenu de son estomac qui se visait sur le sol. Aaron grimaça devant le tableau. Ce mariage commençait décidément sur une bonne note…Samira s’amusait de la situation et se préoccupait de la logistique de la chose. Aaron, lui, se faisait du souci sur l’état de son cousin. Qu’est ce que ça allait donner devant l’autel s’il était déjà dans un tel état ? Aaron l’empoigna un peu plus fermement pour l’aider à tenir sur ses pieds, exerçant une rapide pression dans la nuque lorsque celui-ci s’excusa. « C’est rien, on va s’en occuper ». C’est qu’il y en avait de la main d’œuvre aujourd’hui à l’église ! Conscient que le milieu d’un couloir, là où n’importe qui pouvait passer, n’était pas l’endroit approprié pour qu’Aiden se remette de ses émotions. Donnant toute sa confiance au reste des témoins pour s’occuper des détails, Aaron s’empressa d’emmener Aiden à l’écart de la foule, là où il allait pouvoir se reprendre et se reposer jusqu’au moment où il allait devoir entrer en jeu. Il fut cependant stoppé en chemin par son cousin. « Bien sur » dit-il après un battement. « Je t’apporte ça tout de suite. Ne fais pas de bêtises en mon absence ! » ajouta-t-il avant de s’éloigner. C’est en petit foulée qu’il quitta l’église, croisant déjà pas mal de monde. L’église se remplissait et Aaron espérait vraiment que ce mariage ne tourne pas en désastre.

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[quote="Lullaby S. O'Brady-Jones"]

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vive les futurs mariés mais bon, on est dans l'église on se calme bien sûr

J’avais une chance sur combien d’avoir un malheur au mariage pour m’afficher en robe dans cette pièce ? Je m’en fichais. Qu’est ce qui pourrait arriver de pire ? En fait, je ne pensais pas totalement avec ma tête mais juste avec mon cœur, mes frayeurs et j’en passe. Bon d’accord ça veut dire que je pense un peu avec ma tête mais c’était inconscient. Oui, j’étais dans la loge du marié et dans ma robe en plus. Je l’attendais sans même avoir fait attention à la présence dans la pièce. Je m’en fichais bien qu’il y ait quelqu’un qui pourrait nous espionner caché derrière un sofa… je savais qu’il y en avait un et qu’on pouvait se cacher derrière car c’était comme ça que j’avais vu pour la première fois un homme tout nu quand j’avais 6 ans. Mais chut, je souriais alors que la porte s’ouvrait mais j’étais tout aussi vite anxieuse à l’idée que ça soit la brigade pour récupérer la mariée. Je retrouvais aussitôt mon sourire et d’ailleurs je maudis le spermatozoïde d’Aiden pour son timing aussi. Na’. Alors qu’il me prenait dans ses bras, je me laissais plonger contre lui, me lovant et ne me souciant pas du tout de ces superstitions. Je souriais doucement et l’écoutant sans même trop réagir. J’entendais ces mots, ces 3 mots si on compte le T et je souriais doucement en chassant mes petites craintes mais pas pour vouloir me marier avec lui. Je n’en doutais pas du tout de ça. J’avais très rapidement compris à ce qu’il s’était passé donc je me passais bien de l’envie de l’embrasser même si mon dieu, je le voulais. J’en mourrais d’envie, tellement. « Je t’aime aussi ! », disais-je en allant à son oreille, déposant un baiser juste en dessous et y chuchotant. « Je viens… juste… en fait, c’est peut-être un truc en moi qui voulait que je vienne te voir, on va mettre ça sur le dos d’un petit pois dans mon ventre ? », avais-je donc chuchotée en souriant contre sa peau. « Elle est bateau mon excuse ! », disais-je en laissant un rire s’échapper. Un rire un peu étouffé mais je m’en fichais bien, j’étais fière de mon petite rire. « Faut qu’on aille se marier avant qu’ils ne sortent les bazookas et s’entretuent ! », disais-je en reculant et souriant toujours mais je sentais bien ma crainte quand même. J’étais toujours enceinte et… plus j’étais là devant lui et moins j’en doutais. Ce test était positif. Je n’avais pas rêvé. Je le savais peut-être même au fond de moi alors que mes yeux brillaient doucement. « On parlera du petit pois après, il ne change rien à cette journée… c’est notre journée ! », disais-je en déposant un baiser sur sa joue. Je voulais ne pas trop lui montrer que cette annonce inédite me rendait anxieuse mais si ce n’était pas le cas, serais-je là ?

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L’envie de l’embrasser commençait à me travailler sérieusement, mais je savais à quel point ce n’était pas des plus agréable à embrasser. Je n’avais plus le moindre souvenir de la veille, mais la savoir là à côté de moi me redonnait ce courage qui un peu plus tôt avait prit la fuite à grande enjambé. Je ne me sentais plus tracassé par mes doutes. Je souriais à son je t’aime, je l’avais entendu tant de fois et je ne m’en lassais pas. C’était quelque chose qu’on avait apprit à ce dire, à ressentir et à vivre. Oui nous le vivions comme bien d’autre personne, mais nous le faisions à notre manière. Un petit sourire amuser apparaissait à mes lèvres alors qu’elle embrassait mon lobe d’oreille. Il n’y a pas plus charmant. Mon sourire s’envolait tout de même en un instant. Un pois ? Je n’avais pas comprit ce dont elle parlait dans son message et voilà qu’elle me parlait de pois. Ce petit légume vert ? Je ne comprenais pas un traître mot de tout cela. Je voulais des explications, mais elle ne me laissait pas le temps de dire quoi que se soit, aucune réaction. Je la regardais souriant tout de même lorsqu’elle parlait du bazooka. Sachant comment était nos familles se serait dans pas très long la troisième guerre dans cette église. Il y aurait sûrement des crêpages de chignon, des disputes et peut-être même des orgies. Tout cela ne m’étonnerait pas autant que de voir Holden me faire un câlin. « Mais de quoi est-ce que tu parles ? Pourquoi, tu me parles de petit pois ? Je n’ai pas le moindre souvenir d’hier et ça commence à me contrarié... », je poussais un soupire prenant sa main. J’écoutais mes paroles un instant alors qu’elles résonnaient dans ma tête. Oh. Oh. Oh. Non ceci n’est pas le père Noël qui débarque, croyez-moi. « Oh ! », disais-je finalement à voix haute les yeux grand ouvert. « Tu... », j’avais l’air excité d’avoir trouvé la réponse et en même temps je craignais le pire vu la discussion qu’on avait eu peu de temps avant. « Ne me dit pas, que tu ... » Je ne trouvais plus les mots. J’en perdais la voix, alors que mon sourire s’élargissait et que je la prenais par la taille pour la faire tournoyer dans la pièce. Mauvaise idée, je m’arrêtais perdant l’équilibre. « Je n’aurais pas dut faire ça, non, je n’aurais pas dut... » J’étais redevenu livide, tombant assis sur la première chaise que je trouvais, je tentais de reprendre mon souffle, mes esprit, mais aussi mes couleurs.

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Un petit pois, en voilà une façon de décrire une ovule qui fut fécondée par un têtard made in Aiden. Bien plus efficace que Made In china ou Made in Japon. Ces choses de contrefaçon. Non, je n’avais pas des têtards de contrefaçon avec mon futur mari. Il avait du tip top qualité de compétition. Combien d’hommes pourraient se vanter d’avoir enfantés 3 enfants donc une grossesse échouée à une femme totalement saine d’esprit et tellement chaste… (on y croit). En fait, j’étais étrange. Une part de moi était ravie et l’autre était tellement effrayée que je n’arrivais pas à en être totalement épanouie. Je n’arrivais pas à l’être au point où je n’arrivais pas à mettre des mots réels. Petit pois. Quelle façon de l’appeler. On nomme souvent les bébés framboise, abricot et j’en passe quand ils sont dans le ventre et sur l’échographie mais là ? Je n’avais pas trouvée autre chose pour le décrire. Aiden semblait ne pas comprendre et peut-être que c’était mieux ainsi ? Je l’écoutais me dire que ça le contrariait mais en faire, je ne me rendais pas compte qu’il avait simplement oublié la soirée. Je le laissais alors continuer et comprendre par lui-même alors que tout semblait s’éclairer pour lui. Il me faisait même tournoyer comme si je n’étais qu’une tulipe entre ses doigts et surtout… il m’en donnait le haut le cœur car j’avais déjà des nausées matinales. Je me retenais par contre de le montrer en le voyant alors… sembler en avoir aussi. « Toi aussi t’es enceinte ? », demandais-je dans une tentative d’humour et sans même me rendre compte que j’avais lâchée ce mot tellement naturellement. Je m’abaissais devant lui, plaçant mes mains sur les siennes et mes coudes sur ses genoux. Ma robe cachant littéralement ses pieds. Je déposais alors furtivement un baiser sur ses lèvres. « Restes avec moi, Aiden ! », disais-je pour le ramener sur cette terre et me disant que punaise, je voulais l’embrasser. Pourquoi avait-il vomi ? Il n’aurait pas pu attendre que je vienne et l’embrasse avant ? Maudissons l’estomac d’Aiden, non d’une pipe. « Ca va aller… », disais-je d’un ton rassurant en caressant sa joue. Je souriais doucement. « Si c’est toi qui panique ainsi, imagines comment je panique aussi mais… », j’inspirais doucement. En fait oui, imaginons cette panique dans ma tête. Autant vous dire que les nausées sont du gâteau. « On va rester une équipe et tu ne vas pas me lâcher… faut que tu sois fort… pour moi et… », j’inspirais doucement en fait, j’avais besoin qu’il soit fort et puisse me permettre de l’être mais j’avais l’impression que mes troupes étaient en quelques sortes paniquées et je devais le regonfler car j’avais besoin qu’il le soit. J’en avais terriblement besoin même si je ne le montrais pas mais j’étais la reine du faux semblant. « T’as le droit d’être heureux ! », disais-je en le regardant. « Tu le voulais ! », je souriais doucement en le regardant dans les yeux. Allez, il était tant qu’il soit l’homme fort et que je retrouve ma place de mauviette paniquée.

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Un malaise dût a une grossesse. Non ce n’était pas le cas, seulement les échos de la nuit précédente. Assis sur la chaise, j’essayais de trouver la cohérence de mon stupide cerveau. J’avais un peu trop abuser de l’alcool et je devais bien reprendre sur moi, car qu’est-ce que ça donnerais à l’autel ? Elle plaisantais, pendant que j’avais la tête dans le cul si on peut dire. Je laissais tout de même un rire s’échapper de ma gorge, mais ce son me semblait plutôt étrange. Je soufflais, me concentrant sur les battements de mon coeur. Elle s’agenouillait devant moi et je relevais mon regard vers elle. « Je n’ai pas l’intention d’aller nul part. », rétorquais-je dans un murmure presque entièrement inaudible. Elle déposait un baiser chaste sur mes lèvres, me donnait-elle envie de l’embrasser. Oui, mais je ne voulais pas reproduire cette régurgitation, non pas parce que je croyais que j’étais capable d’en faire plus, mais gâcher sa robe me retournerait l’estomac encore plus. Cela ne pouvait pas être plus sexy comme mariage. « Je ne panique pas... Enfin si un peu, mais je crois surtout que je ne me suis pas remis de la soirée d’hier. », je poussais un long soupire lasse. C’était en partie cela qui m’avait donné cette état déplorable. Le fait de n’avoir aucun souvenir n’aidait pas, ça créait une certaine panique en moi. Voilà ce qui m’avait effrayé dans son message, je ne me souvenais de rien. Tout ce que j’avais trouver à mon réveille c’était le dessin d’une alliance à mon annulaire. Voilà qui ne me disait rien de plus. J’aurais pu embrasser le président que cela serait rester un mystère pour moi. Je la regardais sentant la vie revenir en moi. « Je suis heureux, tellement que je me suis donner le tournis. J’aurais mieux fait de manger quelque chose ce matin... Mais bon ça m’aurait peut-être évité de vomir sur tout le monde. » Voilà qui n’était pas tout à fait faux, car ça aurait pu être pire tout au contraire. « J’espère aussi que tu es heureuse, et je ne parles pas que ce petit pois comme tu sembles aimer l’appeler. J’espère que tu es heureuse de ce début de journée. » Je portais sa main à mes lèvres et j’embrassais ses doigts. « Mais nous ferions mieux en effet de commencer cette cérémonie sinon ça risque de finir en enterrement. », je souriais. « D’ailleurs Aaron est aller m’acheter du dentifrice, donc sur l’autel tu n’auras rien à craindre. »

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La peur est une chose contrôlable tant qu’on désire la contrôler. L’angoisse est tout autre. Elle nous enferme dans des idées folles. On pense toujours que ça ne forme qu’un mais l’angoisse vous donnes des films comme l’on pourrait dire. J’avais déjà peur de perdre ce bébé au moindre faux pas et j’étais reine des faux pas. Je le cachais bien, j’étais totalement angoissée. J’avais simplement 9 mois pour l’être et seulement une journée pour me marier. Enfin si on part dans l’idée que cette grossesse arriverait à terme. J’étais trop pessimiste, bien trop pessimiste. Je tentais de le rebooster tant bien que mal. Je souriais doucement en l’écoutant. J’étais rassurée en quelques sortes. Il avait juste une petite gueule de bois. Je le laissais terminer et je laissais aussi mes doigts entre ses mains, souriant doucement en attendant la sienne d’un petit mouvement de poignets pour regarder son doigt. « Ce n’est pas grave, on est techniquement déjà marié… après le test, t’as voulu te marier dans les toilettes en boxer, c’était tellement glamour. Callen commandait des verres à un distributeur de papier toilette, Cordélia se mettait le cul dans un lavabo, Kate jouait de la musique avec mon test plein de pipi sur le radiateur et Aaron avait l’alcool un peu rabat-joie ! Donc je comprenne que tu aies le tournis… », disais-je en lui souriant. Bon voilà, il savait tout. Il n’avait pas épousé une stupide barmaid que j’aurais sûrement eue envie de tuer. Je l’aurais prise et j’aurais plantée sa tête dans une cuvette. Je lâchais sa main et allant vers le sac que j’avais lâchée sur le sol. « Je suis heureuse, Aiden… N’en doute jamais. Tu vas faire le meilleur mari qui soit… on est… âme sœur, c’est con de dire ça, je ne pensais pas que ça existait mais toi et moi ainsi que Nora, vous êtes ce que j’ai de plus vrai… ce que j’ai de plus sûre… ce dont je ne doute pas, ce dont je n’ai jamais doutée c’était qu’on ne pourrait jamais être heureux sans l’autre. Je l’ai vécue… », disais-je en le regardant, une petite moue tristounette mais un sourire aussi. « Et fuck me fait pas pleurer, j’ai les hormones en pâlotte peut-être… », disais-je en transformant mon sourire en moue. J’attrapais le bonbon que j’y avais caché et aussi une boite de cachet contre la nausée. Bien entendu, il y avait aussi le test de grossesse dans le sac mais chut.... « J’ai ça en attendant… », je me levais, attrapant un gobelet et le remplissant d’eau pour aller lui tendre avec aussi le bonbon et le cachet.

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Après être arrivé à l'église en compagnie de ma fille un peu avant l'heure de rejoindre les autres témoins et le futur marié dans une petite pièce dans l'église, ma fille voulait passer sur la pierre tombale de sa mère comme elle aimait le faire depuis dix ans. Alors je décide de la laisser un peu seule pour parler à sa mère et lui fit savoir que je lui enverrai un SMS quand ce sera l'heure du début de la cérémonie. J'arrive ensuite dans la pièce où se trouve tous les témoins d'Aiden dont je fais partie. Ce cher Aiden ne trouvait plus ses boutons de manchette qui se trouvait tout près de lui. Il devait être encore en train de décuver de la soirée de la veille. Alors je venais de lui signaler où se trouvait ses boutons de manchette et qu'il devait être tout simplement stressé pour être en panique, bien que je pensais qu'il avait encore du mal à émerger de la soirée d'hier. Ce qui me rappelait des souvenirs il y a vingt ans où j'avais épousé la mère de ma fille. D'ailleurs, en parlant de ma fille, elle m'envoie un SMS pour me faire savoir qu'elle s'ennuie alors je lui fais savoir d'aller au buffet pour discuter avec des personnes de son âge. Puis au bout d'un moment on vit Aiden sortir en trombe dans le couloir et se mit à vomir par terre. A ce moment là, Samira -une autre témoin d'Aiden et la seule femme d'ailleurs- demande si quelqu'un était volontaire pour nettoyer. D'ailleurs, la jeune Samira me faisait penser à quelqu'un que j'ai déjà croisé à l'hôpital car il m'arrive de faire un peu bénévolat là bas. Alors je lui répondit en plaisantant un peu, vu la situation.

Je pense qu'on va se devoir se porter volontaire pour nettoyer le vomi d'Aiden, surtout au vu de son état et qu'Aaron s'occupe de lui, ce serait la moindre des choses non ? A moins qu'il y ait une autre solution.

Puis une jeune femme blonde où je crois que son nom devait être Lenaëlle et il me semble qu'elle était témoin de Lulla mais aussi la nounou de la petite Nora. Cette dernière répondit qu'il devait bien y avoir quelqu'un de l'entretien dans les parages, il est vrai que c'était bête de se salir avant le début de la cérémonie. Il est vrai que je venais de me porter volontaire mais si je pouvais éviter, cela m'arrangerai, d'autant plus que je n'ai pas d'habits de rechange au cas où je viendrai à m'en mettre sur moi. Alors je lui répondit.

Vous pensez qu'il y a quelqu'un de l'entretien dans le coin ? Mais sinon on peut s'y mettre tous les trois, cela ira sans doute plus vite non ?

Je leur adresse un sourire, attendant leur réponse et espérant ne pas trop me salir si je dois nettoyer le vomi. Néanmoins, j'imaginais parfaitement bien le stress qu'Aiden pouvait ressentir pour l'avoir vécu des années plus tôt.

» aiden&lullaby → dites non à la bedaine d'Aiden et militez.
» soyez gentils... la violence ménera à l'interdiction de venir au mariage - aiden&lullafamily
» → LULLABY&AIDEN - Pompom et ballon c'est ça la jeunesse
» lullaby&aiden → escapade amoureuse qui fini en boule de neige
» le monopoly peut-il créer des tensions sexuelles ? by lullaby & aiden

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