▬ soyez gentils... la violence ménera à l'interdiction de venir au mariage - aiden&lullafamily ▬

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soyez gentils... la violence mènera à l'interdiction de venir au mariage

Hello Pasadena. Vous qui pensiez que cela serait un dimanche sans frasques et ou tout le monde irait prier comme d’habitude. Les Jones ont toujours été habitués depuis des années à leur petit diner du dimanche. Un repas des plus simples dans la maison de familles mais se passe-t-il quand nous changeons tout simplement la routine. Que se passe-t-il quand les choses changent et que le diner se passe ailleurs ? Quand les invités sont perturbant car ils ne sont pas « habituels » ? C’est ce dimanche que tout va changer. Pourquoi ? Depuis 10 jours, j’organisais ce diner. Tout était prêt. Les invités à part Joan de dernière minute après le feu du restaurant de la ville dans laquelle ma petite Nora fut sauvée, tout était prévu depuis quelques jours. Cela peut surprendre que je l’invite mais j’avais mes raisons. Peut-être voulais-je tenter de voir si elle pourrait se retenir de chercher des poux pendant un diner ? J’avais donc invité les Jones et même les O’Brady avec Aiden. Nous avions des choses à annoncer et nous voulions enfin le faire correctement. Il n’y avait que papa qui connaissait la date du mariage avant tout le monde. Je lui avais dit avant la messe pour changer du fait qu’il soit le dernier. Je m’en voulais terriblement qu’il ne pense être le dernier. Je me sentais mal pour lui. J’adorais mon père. Il était comme un saint à mes yeux mais un saint, sans seins. La date que je lui avais donc communiquée était le 9 septembre. C’était tôt alors que la moitié était organisée mais je m’en fichais bien. Je n’avais même pas de robes mais au diable les détails. Je m’en fichais. Je voulais me marier ce jour-là car il avait une importance pour moi. La journée avait bien commencée par le passage à l’église. Tout c’était bien passé. Enfin je crois… sachant que c’était juste pour moi. Je n’avais donnée qu’une heure précise… 14 heures et 15 minutes maximum pour que tout le monde ai le temps de se poser avant de venir manger mais ils pouvaient arriver plus tôt bien entendu. Là, il devait être dans les 14 heures moins 15 minutes donc une demi-heure avant le maximum. Certaines personnes pouvaient déjà être là et d’autres pouvaient encore arriver. Je stressais un peu car je savais qu’une personne que nous ne connaissions pas encore vraiment allait arriver, Toby enfin c’était le prénom que mon père lui avait donné en me disant qu’il était en fait son frère. J’avais été un peu surprise car comme quoi ? La vie est pleine de surprise. J’étais un peu déçue que Rhiannon ne soit pas là car je me disais : viendrait-elle au mariage ? Je ne voulais pas trop me poser la question mais j’espérais. J’inspirais doucement. J’étais dans la cuisine dans une robe rouge qui dirait un peu vers le rosé et parfois vers le bordeaux à l’ombre. Cette robe était courte sans trop l’être et mes jambes étaient finies d’une paire d’escarpins comme à chaque messe. Je portais un petit gilet noir sur les épaules alors qu’il faisait un peu frais… Le dimanche n’était pas vraiment beau et ensoleillé du tout. Je m’étais en fait plus apprêtée tout de même pour réussir à attirer Aiden avec moi et me disant que s’il allait à la messe… papa serait sûrement de meilleur humeur. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour les faire sourire ? Un jour, ils joueront au golf. Je préparais dans mon coin quelques plats pour un buffet froid alors que d’autres personnes s’occupaient d’autres. J’avais prise en charge le tabulai et les œufs mimosa. Plutôt, j’avais préparé une salade de pomme de terre et assassinée du poulet pour quelques blancs froids. Je souriais doucement en espérant que cela se passe bien et de toute manière ? J’avais tout fait en sorte… Il y avait un mot sur la porte qui disait : Peace and love et une banderole sur le mur du salon avec « Soyez sages sinon pas de mariages ! ». Ce n’était point que des rimes. « Tu peux me servir un verre de vin, s’il te plait ? », demandais-je à la personne proche de moi en ce moment-même.

PEACE AND LOVE

even if the marriages are supposed to gather families sometimes they declare the war to the opposite family.
***

La religion. Voilà un sujet que je ne sais pas trop quoi en penser. Je pourrais dire que j'y crois pour être toujours en vie, mais de là à pratiquer... J'ai pas remis les pieds dans une église depuis mes vingt-deux ans, le jour du mariage de mon père. Ce n'est pas parce que le père de Lullaby est pasteur que j'ai voulu y remettre les pieds, sauf aujourd'hui. Nouant ma cravate autour de mon cou, je regarde mon reflet. J'ai l'air d'un vulgaire banlieusard, trop guindé, trop propre, ce n'est pas moi. Pourtant, ce n'est pas la première fois que je m'habille ainsi, mais je me sens obligé de bien paraître et comme ça j'ai l'air un peu idiot, d'une autre époque même avec mes escarpin vernie, mes cheveux lissés avec du gel et mon costard. Le noeud enfin noué, je soupire. On dirait que mes vêtements rayonnent tellement tout est parfait. Non je ne peux pas rester ainsi. En moins de deux, me revoilà en boxer. Un jean, non troué, un t-shirt blanc que je couvre d'un veston noir, mes cheveux toujours lissé et une bonne vieille paire de converse classique. C'est tout aussi de circonstance, non ? Faut simplement pas trop m'en demander, voilà tout. Tout au long de la messe j'essai de garder les yeux grand ouvert. Chose plus dure qu'il n'y paraît. à chaque fois que mes yeux se ferment, je sens le coude de Lullaby s'enfoncer dans mes côtes. J'aurais mieux fait de m'asseoir derrière une colonne ! Mais au moins ainsi j'ai un peu de mérite, j'ai tout de même fait l'effort de venir à la messe. J'espère que ça me fera gagner des points lors de ce brunch. Rentrant à la maison, j'aide Lullaby dans la cuisine. Mes talents de chef ne sont pas des meilleurs, j'arrive à ne rien brûler, c'est déjà bien. Je vais accueillir chaque personne qui arrive avant l'heure. Ouvrant la porte avec ce large sourire alors que je me suis débarrassé de mon veston pour être plus décontracté. Vers une heure et demi, je vais voir comment va Nora. Elle a encore un peu de peinture dans les cheveux, cette peinture qui nous servit à faire la banderole afficher dans le salon. Elle ne sait pas dessiner grand chose à par des barbeaux, mais je me suis amusé à lui appliquer les mains un peu partout autour de cette phrase d'avertissement. Cléo a mit quelques palettes pour rendre plus jolie selon elle. Retournant à la cuisine, je souris en regardant la future Madame MacCallister au fourneau. Me dire que très prochainement nous serons marier me fait sourire comme un idiot. Inutile de préciser que c'est un air que j'ai souvent, mais voilà ça me rend heureux. La seule réaction que je crains c'est celle de nos familles. Du coté de sa famille, je suis certain qu'il y a plusieurs personnes qui ne sont pas forcément heureux de nous voir marié. Je prend un verra entre un peu ballon et y verse un rosé délicat et sucré que j'ai prit la peine d'acheter pour elle. Je m'approche d'elle dépose le verre à coté d'elle et embrasse sa joue sans faire gaffe à ceux qui se trouve déjà dans la maison. C'est normal après tout dans un couple. « Je vais aller chercher des bouteilles de rouge au sol-sous et mettre du blanc au frais. » Je souris et disparaît dans le sous-sol pour aller chercher les bouteilles pour ce brunch. Ma « cave à vin » est petite, mais j'en suis fier. Autant remonter le plus de bouteille, car finir saoul est presque un objectif en cas de dérapage dans la famille. Je n'ai pas trop envie de me souvenir des flammèches ! Je remonte les bras chargé de bouteille de rouge et de blanc et arrivant en haut des marches je croise un invité. « Tu peux m'aider à amener ça à la cuisine avant que ma maladresse l'emporte ? » Je souris, manquerait plus que j'échappe toute les bouteilles sur le sol...

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JONES FAMILY

Elle avait essayé plusieurs tenues, toutes amples dans le but de cacher son ventre déjà bien arrondis. Porter un enfant d’accord, ça n’était pas la mer à boire quand il s’agissait de le cacher, même au bout de trois mois… quand il s’agissait d’en cacher deux, c’était déjà un peu plus compliqué. Et d’ailleurs, Zeppelin en avait marre de le cacher. Peut-être que discrètement, elle ferait mieux d’enfiler une tenue qui montrerait à tout le monde son ventre nouvellement arrondis et acceuillant la vie de deux nouveaux – ou nouvelles – petits Jones. Seulement, elle n’avait pas envie qu’Holden ou Jane fasse un arrêt cardiaque dans le salon de Lullaby en la voyant débarquer presque aussi grosse qu’une baleine. Alors elle portait une robe bleu marine, simple, cintrée juste en dessous de la poitrine, laissant évasé le reste, la coupe patineuse en montrait ni trop, ni pas assez. Elle devrait juste faire attention à ne pas se trahir en posant la main sur son ventre ou en parlant des aliens trop fort avec Kennedy. Elle portait aussi une paire de tropéziennes dorés et un gilet beige pour cacher ses épaules à l’église et surtout, parce qu’il faisait un peu frais alors que l’été touchait à sa fin. Elle s’était placée un peu en retrait de tout le monde à la messe, tenant fermement la main de Kennedy. S’ils devaient choisir un moment pour annoncer sa grossesse, c’était sans doute le pire. Ils devraient faire attention.

[…]

Kennedy et elle étaient d’ailleurs arrivés un peu plus tôt que prévu pour aider Lullaby à la préparation. La jeune femme était la sœur de Kennedy avec laquelle elle avait pour l’instant le plus d’affinité et cela lui faisait toujours plaisir d’être en sa compagnie. Cependant, Zeppelin, nulle en cuisine, n’avait rien préparé, et c’était son époux qui c’était occupé de préparer une salade de riz et diverses tartes qu’elle avait eu bien du mal à ne pas manger à peine les avait-il sortie du four. A son arrivée, Zeppelin était directement allée dans la cuisine, et Kennedy s'était retrouvé envoyer au salon. « Tu peux me servir un verre de vin, s’il te plait ? » Elle allait s’occuper de lui en servir un verre quand Aiden arriva dans la cuisine. Elle évita soigneusement de le regarder et s’occupa de replacer un œuf mimosa dans le plat. Elle mourrait de faim. « [size=12]Je vais aller chercher des bouteilles de rouge au sol-sous et mettre du blanc au frais. » Elle s’apprêtait à se servir un verre quand elle se rendit compte qu’elle ne pouvait. Elle reposa la bouteille et attrapa plutôt celle remplit d’eau et avala son verre en faisant la moue. « Au niveau de la table tu veux rien ajouter dessus ? » demanda-t-elle à sa belle-sœur. Puis, à une autre, elle demanda « C’est toi qui a fait cette salade ? Elle a vraiment l’air super bonne, je meurs de faim. » Elle était tout de même un peu mal à l’aise.

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Le dimanche est un jour sacré chez les Jones. Chaque semaine c'est le même rituel. D'abord aller à l'église écouter les belles paroles de Holden, puis un dîner familiale à la maison. Un repas que Jane prépare habituellement. Mais aujourd'hui ce petit rituel va changer un peu. Pour une fois, la rouquine n'aura qu'à mettre les pieds sous la table et se laisser servir. Pourquoi pas, après tout ça ne lui fera pas de mal. Ce qui est embêtant c'est l'ambiance au sein de la famille. Depuis quelques semaines rien ne va plus. Le couple Jones semblent se déchirer de jour en jour. Jane a eut une aventure avec Ellen et Holden a tout les droits de lui en vouloir, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne lui en veut pas elle aussi. Les doutes installés par Joan étaient encore bien présent. Autant dire que ce dîner s'annonçait glacial. Et encore, Jane n'était pas au courant que sa rivale sera présente elle aussi. En plus de 20ans de mariage, ça sera bien la première fois qu'elle devra se retrouver à table en compagnie de l'ex-femme de son époux.

Habillée élégamment d'une robe bleu roi fluide arrivant au dessus du genoux, la rouquine était très en beauté. Toujours juchée sur des escarpins aux talons hauts, elle avait fière allure comme tout les dimanches. Et puis contrairement aux petits jeunes, elle ne portait pas de gilet. Jane n'est pas du genre très frileuse. Ou alors c'est la ménopause qui la guette. Non quand même pas, elle est trop jeune pour ça.

La messe terminée, elle resta dehors à discuter un peu avec quelques paroissiens. Elle le fait chaque dimanche, il faut dire que les Jones sont très connu en ville. Puis elle décida de ne pas rentrer à la maison et d'aller directement chez Lullaby. Elle n'attendit pas après Holden. Il était encore entrain de parler avec des gens alors elle ne le dérangea pas et partit sans un mot pour lui. Arrivée à destination, elle frappa et entra directement. À quoi bon attendre, elle est attendu, ce n'est pas comme si elle débarquerait sans prévenir, comme Lulla avait pu le faire quelques semaines plus tôt. Sans le savoir, la jeune femme avait sans doute surprit le tout dernier acte sexuel de ses parents. À présent, c'est clair qu'ils ne sont plus du tout dans l'optique de se toucher. Ne serait-ce qu'un baiser n'était plus envisagé.

Entendant du bruit dans la cuisine, Jane y alla directement. Elle croisa Aiden chargé de bouteilles, aidé par Zeppelin. Elle les laissa se débrouiller, bien qu'elle ne put s'empêcher un petit commentaire tout de même.

_ Tu cherches à tous nous soûler ?

Il y avait de quoi faire là, c'est clair qu'ils ne vont pas mourir de soif. Et Jane risquait fort de se rabattre là dessus si le repas se mettait à devenir trop bizarre. D'ailleurs après s'être installé dans un coin de la cuisine, sur une chaise, elle croisa les jambes et se servit un verre de vin tout en observant Zeppelin. Cette petite lui cachait quelque chose et Jane était certaine de savoir. De toute façon, il suffisait de la regarder. Poitrine bien plus généreuse, robe amble. Franchement faut être aveugle pour ne pas voir la différence. Surtout quand on la voit reposer l'alcool. Il est évident qu'elle est enceinte. Mais pourquoi diable, elle et Kennedy ne le disent pas ?

_ Ce n'est pas une salade qui va vous caler.

Petite remarque avant d'avaler une gorgé de son vin. D'ordinaire, elle ne la vouvoie pas, mais là, elle parlait d'elle et du bébé. Et Jane s'y connaît en grossesse. Jamais une salade n'a réussit à la rassasier !

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La messe, quel dur châtiment répéter tous les dimanches, tant, que Kennedy aurait donné n’importe quoi pour y échapper. Assit sur le banc en bois peu confortable, le fils du Pasteur se faisait rudement chier en écoutant abstraitement son paternel, au point de parfois s’endormir, ce qui lui coûta de nombreux coups de coude de madame Perkins assit à côté de lui. Non loin de montrer de l’irrespect vis-à-vis de son père – quoi que -, juste que le petit génie trouvait ridicule de prier quelque chose d’invisible. Entre nous, Dieu était un sacré connard, un humoriste de seconde zone avec Kennedy. Alors le prier … Plutôt mourir. Esprit cartésien qu’il était, la religion était une ineptie aberrante au point de se disputer jadis plusieurs fois avec son père sur le sujet. Bref, comme tous les dimanches il devait malheureusement supporter cette torture hebdomadaire. Préférant donc s’amuser avec Elvis, le petit husky, qu’il avait ramené avec lui, madame Perkins le regarda de travers. « Kenny ! Ce n’est pas un endroit pour les animaux ! » Dit-elle en le murmurant. Dans son esprit, gamin qu’il était toujours, il lui tirait la langue soutenant son regard. « Madame Perkins, toute vie est créé par Dieu comme le dis la Bible. Elvis a donc autant le droit d’être ici que vous. » Sourire ironique, il se moquait presque. Il n’était pas né pour avoir la foi ! Les cloches sonnant enfin la fin du discours de son père, il se leva en compagnie de Zeppelin. Habillé de manière simple les costards n’étant pas du tout son truc, entre autre d’un baggy, d’un t-shirt et d’un bonnet comme à son habitude, ils sortirent de l’église pour ensuite se rendre chez Lullaby et Aiden pour un énième repas familiale. Malheur ensuite dans la voiture ! Le stresse commença à monter en flèche, et pour cause, fixant le ventre de sa femme, Kennedy se pinça les lèvres écoutant les aboiements du chien et les prenant comme un avertissement du genre « tu vas te faire dégommer Ken, tient-toi prêt, et ne compte pas sur moi, je suis encore trop petit. » Merde ! Trois mois et demi que les aliens avaient élu domicile. Impossible de le cacher, bien que cette robe soit efficace pour camoufler cet ‘énorme’ problème. Démarrant sans aucune volonté pour arriver chez sa sœur, ils entrèrent sans frapper comme il avait l’habitude de faire. Se dirigeant tout de suite dans le salon, puis dans le jardin pour jouer avec le chien, il espionnait par moment Zeppelin voyant bien qu’elle avait faim. Il ne fallait surtout pas qu’elle se trahisse en caressant son ventre ou en mangeant comme un ogre alors que d’ordinaire elle avait un appétit de moineau. Entrant alors comme si de rien n’était dans la cuisine, Elvis à ses pieds, il vint dire bonjour aux invités en plein stresse passant embrasser sa mère. Evitant son regard et en rougissant en se souvenant de ce qu'il avait vu, il se mit volontairement entre le regard de sa mère et Zeppelin peut-être dans l'espoir qu'elle ne voit pas ce qui se cachait derrière cette robe bleue. Or, Jane parla d'un 'vous' en s'adressant à la jolie blonde. Oh non !

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Un bon verre de vin ? J’en aurais sûrement besoin. J’avais peur que cela se passe mal et devoir me marier sans ma famille par ce qu’ils n’auraient pas pu se tenir droit. Peut-être testais-je la compagnie de Joan ? Je me disais que j’aurais peut-être mieux fait de la tester seulement d’abord à deux mais dans le fond, je ne voulais pas vraiment me retrouver le jour du mariage avec des Jones et O’Brady dans un bain de boue. Il fallait que j’ose cette journée de test. Voulais-je aussi que Logan soit invité ? Pas vraiment. Je ne voulais pas du tout le voir mais je n’avais pas le choix. Il était de la famille malgré tout et proche d’Aiden enfin à peu prés. Le plus perturbant était surtout que je rêvais qu’il ne vienne pas au mariage tout comme il n’était pas venu à l’enterrement. Tiens, l’espoir fait vivre. Je ne voulais pas vraiment me prendre la tête. Il serait con que la future mariée ne puisse pas venir à son propre mariage car elle s’est battue avec son oncle ? Je trouve aussi. Je n’étais pas vraiment angoissée pour la rencontre avec Toby. Que du contraire. Alors qu’Aiden me servait mon verre de rosé avec un baiser sur la joue aussi, je souriais légèrement en le regardant du coin de l’œil. Je le laissais aller à la cave même si de son contact, j’avais envie d’aller dans un placard mais chut, nous avons des invités. Après, c’était toujours comme ça entre nous. Ce n’était rien de nouveau. Nous sommes intenables. Un peu plus tout de même depuis que Nora était là. C’est alors que je mettais la mixture pour le mimosa dans une poche à douille pour faire de jolis formes que je regardais alors Jane et Zeppelin en souriant à leur conversation. Je n’étais pas stupide non plus. J’avais remarqué les changements chez ma belle-sœur. Autant dire que son ventre n’était pas aussi gros en général. Je tournais rapidement la tête vers Kennedy qui entrait dans la pièce et surtout son chien qui me sentaient les pieds avec son museau tout mouillé. Je n’aimais pas trop ça en général car c’était une sensation étrange mais je n’étais pas occupée à penser à ça. Prenant alors la poche. « Nous pouvons donc la manger ! », disais-je en souriant à Zeppelin et me disant que m’intégrer dans le « vous » de Jane serait sûrement mieux pour ses fesses. Enfin je ne devais pas avouer qu’en fait, je la comprenais. Cacher ma grossesse ? Je l’avais fait aussi pendant un peu plus de trois mois. Oui, c’est con et ridicule mais parfois ou est perdu et on ne veut pas que les gens sachent à quoi nous pensons au début de notre grossesse. Nora, je ne la désirais pas au début. Tellement pas et d’un déclic ou d’une poutre plus vite… elle était devenue mon monde. « Ça tombe bien, je suis affamée, je pourrais dévorer un ogre. », allais-je me goinfrer pour sauver cette jeune femme qui semblait réellement vouloir passer inaperçue ? Je prenais alors la poche à douille en remplissant les blancs d’œufs de cette pâte jaune avec quelques persils hachés. Je les remplissais alors tous en regardant Aiden et Kate. « Vous êtes affamés aussi ? », demandais-je alors en insistant du regard pour voir s’ils allaient m’accompagner dans ce petit stratagème pour éloigner les soupçons… qui n’étaient plus des soupçons à mes yeux ou même retirer l’attention qui pesait sur Zeppelin et les tensions qui vont avec.

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La messe avait été relativement courte, je réfléchissais de plus en plus à ma situation. Dylan et Leah étaient là, j'avais demandé à Dylan de me ramener ma puce pour que je puisse l'emmener au repas de famille. Bien évidemment, je lui avais proposé de venir avec moi, il avait gentiment décliner la proposition en disant qu'un de ses amis l'avait invité. Bière et match de football américain. Il avait dit ça en me déposant un baiser sur la joue avant de partir. Leah jouait un peu plus loin avec les autres enfants. Mais il était temps qu'elle fasse partie intégrale de ma vie et de celle de mes parents et tout. C'est pourquoi le diner de famille était une des meilleures idées que j'avais eu. Même si ma famille commençait à la connaitre réellement.

J'avais pris ma petite Fiat 500 rouge attachant Leah derrière. Je ne parlais pas pendant le trajet, je n'avais pas vu ma mère. Mise à part quand Thimothy était arrivé à la maison, je n'avais pas eu beaucoup de discussions avec elle. Non je ne la détestais pas, je lui en voulais. D'avoir couché avec quelqu'un d'autres. J'avais convié Logan au repas. Rhiannon ne serait pas là. Je ne me réconcilierais donc jamais avec me disais-je intérieurement. Non c'était définitif. Je sonnais et ma soeur vint rapidement m'ouvrir, les gens continuèrent à arriver. Après avoir fait des bisous à tout le monde, je laissais Leah prendre ses aises et je m'adressais à ma soeurTu peux me surveiller Leah quelques instants, je vais... J'ai besoin de ta salle de bain dix petites secondes En montrant mon sac, je m'étais levée un peu trop tard ce matin pour faire ma piqure matinale et je sentais que sans ça. Nous allions à nouveau reprendre un aller simple à l'hôpital. J'avais pris le nécessaire pour pouvoir m'en occuper une fois chez ma soeur. Une fois que j'eus son aval je me rendais rapidement dans la salle de bain et fis le nécessaire. J'avais moi aussi pris une décision importante et il fallait que je l'annonce. Mon coeur commençait la chamade en pensant à cela. Je rangeais le tout et posais mon sac là où tout était. Je prenais juste mes cigarettes et mon portable. Revenant rapidement, je vis ma mère et Zeppy qui ne manquait pas de m'interpeller étais-je en train de rêver ou alors chacun d'entre nous avait des nouvelles à annoncer ? Ma soeur m'interpellait pendant que je me servais un verre de vin, ou aujourd'hui c'était jour de fête. Je regardais Aiden avec un sourire. Oh oui bien évidemment. Leah vint rapidement se loger dans mes jambes. Alors que tout le monde était dans le salon. Le petit chien aussi, les petites aussi. Je regardais ce tableau de famillle qui semblait presque impeccable. Bon alors Lulla! Tu nous as préparé tant de choses qui ont l'air trop belles pour être mangé. Je ne savais pas pourquoi j'avais du mal à parler, je me sentais bloquée. Pourquoi. Logan devait arriver bientôt. Et ça n'arrangerait pas mon cas.

Lulla&Aiden's Family

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Seule dans mon loft, installée au salon, un livre à la main, je ne lisais pas vraiment. Enfin, ce n’était pas faute d’essayer, mais pour tout dire, sitôt que j’avais lu un paragraphe, voire même que trois ou quatre lignes, je me surprenais à jeter un coup d’œil par la fenêtre, fenêtre qui donnait sur la maison d’Aiden et Lullaby. Je ne voyais pas nécessairement ce qui s’y passait, et même si j’étais capable de jeter un œil à l’intérieur, je ne me le permettrais pas, ce serait que trop indiscret de ma part, mais je pouvais m’en douter, puisque j’étais au courant qu’en cette belle matinée, le jeune couple avait choisi d’inviter leurs proches pour un déjeuner commun, histoire de faire quelque chose en lien avec leur mariage qui aurait bientôt lieu. J’étais contente pour eux, et j’espérais sincèrement que tout se passerait bien et que cette petite fête se déroulerait sans aucun problème quelconque, ils méritaient de passer une belle journée. Je leur avais dit, bien sûr, que je leur souhaitais le meilleur, de façon très sincère, et à ce moment, on m’avait fait comprendre que si je voulais prendre part aux festivités, il n’y avait pas de soucis, que j’étais même la bienvenue. À ces mots, bien que ceux-ci me touchaient, j’avais eu une légère hésitation; je savais bien que je passais la plus grande partie de mon temps dans cette famille, à m’occuper des enfants, que Lullaby était une de mes amies que j’avais retrouvée après de nombreuses années séparées l’une de l’autre, mais en même temps, je ne savais pas si je pouvais vraiment me considérer comme étant de la famille, et par conséquent, si j’avais ma place dans cette fameuse rencontre. J’avais bien sûr remercié les hôtes de la proposition, mais depuis ce temps, ce fut matière à réflexion, et ce l’était encore aujourd’hui, à savoir le jour même.

Je savais bien que ce n’était qu’une simple invitation, que je n’allais peut-être pas perdre mon travail si jamais je n’y allais pas, que je n’étais obligée à rien, et de ce fait, j’avais quand même été capable de continuer à vivre, à me comporter normalement, mais aujourd’hui, sans que je sache vraiment expliquer pourquoi, cette idée occupait mes pensées, si bien que je n’arrivais même pas à faire ce que je faisais si facilement, sans réfléchir en temps normal, comme lire un bouquin, à croire que cette idée de complètement refuser ne me plaisait pas complètement, voire même moins que celle d’accepter. Voyant bien que ma lecture ne me menait à rien, je refermai mon roman, et je poussai un soupir, tentant de me concentrer et me décider une bonne fois pour toutes. Je regardai de nouveau vers la maison, commençant alors à voir certaines gens arriver. Après, qu’est-ce que j’y perdais ? Si je n’étais pas à l’aise, j’habitais juste à côté, sur la propriété même, il me suffisait simplement de quitter…

Après cette réflexion, je craquai; j’allais y aller. Toutefois, je ne pouvais certainement pas arriver les mains vides, et je n’avais pas le temps de cuisiner quoi que ce soit. Rapidement, j’attrapai mon sac à main, et je quittai mon loft, histoire de me rendre en ville. Je n’allais pas faire des tonnes de courses, sachant que j’arriverais beaucoup trop tard, et au pire, j’apporterais un autre cadeau plus tard, je les voyais à tous les jours, après tout. Je m’arrêtai seulement dans une pâtisserie, et j’achetai une douzaine de petits gâteaux variés, fraichement faits. Je ne savais pas si un dessert était prévu, si c’était approprié, mais qui n’aimait pas ça ? Enfin, ceux qui n’aimaient pas n’auraient qu’à ne pas en prendre, et au pire, le jeune couple pourrait toujours les garder pour eux après. Sitôt que j’eus payé, que ma commande fut emballée dans une jolie boîte ornée d’un ruban, je quittai la pâtisserie, et je retournai au loft, histoire de me préparer en vitesse. Une douche rapide, une jupe blanche et un chemisier, et j’étais prête. J’enfilai des chaussures, pris les cupcakes ainsi que mes clés et mon portable – un sac à main ne servait à rien dans la situation présente – et je quittai le loft pour me rendre dans la demeure. Une fois sur place, je me rendis compte bien rapidement que beaucoup de visages m’étaient bien étrangers, sauf peut-être deux, celui d’Aiden, et bien sûr, celui de mon amie, Lullaby. Ce fut d’ailleurs elle que je vis en premier, mais étant à une distance trop grande pour lui parler sans hurler, je me contentai de lui faire un petit signe de la main comme je le pouvais, malgré la boîte que je transportais, accompagné d’un petit sourire.

(c) Mayiie

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Remontant les bras chargés de bouteilles, je vis passer près de moi Jane. Regardant à droite, puis à gauche à la recherche d'un certain homme. Sa présence ne semblait pas être pour tout de suite, ce qui me soulage en un instant. « Je préfère prévoir avant que tout parte en vrille. », dis-je en riant. Déposant les bouteilles de rouges sur le comptoir, je mis les blancs dans le réfrigérateur coucher entre le brocoli et un panier de pêche. J'ouvre une bouteille de chaque robe, mais contrairement au autre, je me prend une bière. Mon regard se porte sur Zeppelin. Je m'approche d'elle et lui sourit. Quand je pourrai lui parler seul à seul, je lui dirai que j'ai acheté un mousseux sans alcool pour elle. Sachant son secret avant le brunch, j'ai prit quelque initiative. Je n'ai rien dit à Lulla, par respect pour Zip. Après tout ce n'est pas à moi d'annoncer cette nouvelle, mais aux parents. Regardant, ma fiancée fourrer les blancs d'oeufs avec la mixture pour les mimosa, je ne peux m'empêcher de rire. Je passe encore pour un fou, mais bon ils ont l'habitude. Je souris à Kate. « Je meurs de faim, mais contrairement à toi Lulla je mangerais deux ogres. » Puis je remarque finalement la bestiole. Je regarde le petit husky, suivant sans nul doute son maître. « Kenny sort moi ce cabot de chez moi ! » Je montre la porte du doigt. « Je n'ai pas envie qu'il fasse ses besoins dans la maison et qu'il démolisse tout. Alors vire le moi d'ici ! » Je pense aussi à Nora en disant cela. Je n'ai pas assez confiance envers les animaux pour laisser un chiot s'approcher de ma fille. Vous me direz, mais et les écureuils eux ? Ils sont aussi peu fiable par moment. Voyant Lenäelle arriver, je souris avant de me diriger vers elle pour la libérer de la boîte qu'elle tien. « Prend tes aises, certain ne mordent pas, pour d'autre... Je préfère ne rien dire. Et puis ce soir tu es là pour t'amuser en non prendre soin des filles. » Je souris, avant de faire les présentations, car la pauvre elle doit se sentir bien seule. « Voici Lenäelle notre nounou. Eux se sont des membres de la famille de Lullaby, sa mère Jane, sa soeur Kate et sa fille Leah, son frère Kennedy avec sa femme Zeppelin. » C'est plutôt simple quand il y a peu de personne d'arrivé. Par chance les MacCallister ne seront pas de la partie pour un foutoir de plus. « Tu veux quelque chose à boire ? », je demande hésitant.

Invité

soyez gentils... la violence ménera à l'interdiction de venir au mariage
JONES FAMILY

Elle s’en doutait. Elle l’avait senti à des kilomètres que son secret n’en resterait pas un très longtemps à peine serait-elle rentré dans la fosse au lien de la famille Jones. Pourtant, elle continua de faire genre de rien, comme si la remarque de Jane concerné effectivement elle et Lullaby et non pas elle et ses bébés. D’ailleurs avait-elle la moindre idée de ce qui était en train de se tramer. Bien sûr que non. Elle pensait que Zeppelin attendait UN bébé, un adorable petit bambin de son fils chéri. S’attendait-elle à se retrouver avec deux furies, doux mélange de Kennedy et elle ? Certainement pas. Enfin. Appuyé contre la porte d’un placard de rangement, elle continua de boire son verre d’eau discrètement, remerciant silencieusement Lullaby. Cette dernière avait elle aussi comprit, elle le savait. Bientôt, ils n’auraient même pas besoin de l’annoncer officiellement, tout le monde s’en rendrait compte bien avant qu’ils ne le disent. Et peut-être que ce n’était pas plus mal comme ça. Elle salua aussi l’arrivé de Kate et Leah. La petite fille était absolument adorable et il était difficile de ne pas craquer complètement sur sa bouille. Elle ressemblait énormément à Kate. Elvis débarqua alors dans la cuisine, attiré par l’odeur de la nourriture. Elle l’attrapa dans ses bras aux paroles d’Aiden, qu’elle comprenait parfaitement. C’était un problème qu’il devrait résoudre quand les jumeaux – ou jumelles – seraient née : les animaux. Mais pour l’instant, ils avaient encore au maximum, six mois de répit. Elle le fit sortir dans la cours par la porte du salon et revint dans la cuisine au moment des présentations d’Aiden. Elle adressa un sourire chaleureux à la jeune femme et se dirigea vers l’évier où elle se lava les mains avant de les sécher et de revenir vers la jeune femme à qui elle dit la bise. « Enchantée ! » lui dit-elle, de sa voix carillonnante. Puis, elle se dirigea vers Kennedy en l’attrapant par le bras pour retourner au salon, prétextant un manque de place dans la cuisine tout à coup. Elle lui chuchota alors : « Ta mère est au courant pour les aliens. » C’était une affirmation. Zeppelin toucha son ventre, rudement arrondis pour seulement trois mois, elle le savait. Jane pensait surement que cela faisait déjà quelques mois. Et peut-être même qu’elle pensait que c’était pour ça qu’ils s’étaient marié. Et … Non, Zeppelin était en train de délirer et de se faire des idées. Elle avait hâte que quelqu’un d’autre arrive, comme Holden ou… Andrew, afin qu’il détourne l’attention en faisant des petites blagues et le fou. Il était doué pour ça. Serrant doucement la main de Kennedy dans la sienne, elle espérait que son époux trouve quelque chose de réconfortant à lui dire. Ou qu’il décide de balancer la nouvelle. Ou… qu’il fasse n’importe quoi pourvu que les choses se tassent.

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