Les larmes ont un secret, celui du soulagement mais aussi tellement de choses à dire. Les larmes peuvent être bonnes ou mauvaises. Elles peuvent ouvrir des plaies tout comme en fermer. L’on apprend toujours des choses de la vie. Ne pas faire confiance, ne pas croire, ne pas se berner d’illusions. Dans le fond en posant cette question, je faisais un peu abstraction de l’annonce de cette tromperie de Jane, de ma mère ou enfin de celle que je pensais être comme une mère mais qui me décevait autant que Joan qui elle faisait le contraire. Totalement déçue, comme si mon monde venait de s’écrouler, je m’étais cachée dans ma bulle, ma tour de verre. Notre bulle. Oh oui, une bulle. Cette tour de verre dans laquelle je voulais aller boucler les portes autour de moi. Je restais contre son épaule au départ avant de déraper d’un baiser. Je ne savais pas ce que je voulais, non vraiment pas. Devais-je m’enfermer ici avec lui et les laisser faire la fête ? Je n’en savais rien. Je lui avais simplement volé un baiser après son baiser sur le front et je lui avais souris. « Oui, je pense que c’est mieux… je les appellerais… », disais-je alors que je me contentais de sourire à sa déclaration. Je penchais doucement la tête en fronçant le nez. « Je t’aime aussi, chef des pandas. », avais-je alors murmurée en laissant un léger rire se mélanger au sel de mes larmes. Je le regardais et laissant ses lèvres se mélanger aux miennes tandis que je répondais à ce baiser avec autant de passion. Je laissais une main aller détacher les boutons de sa chemise. Je lui mordillais aussitôt les lèvres. « Vas-y, je t’attends… », soufflais-je en me mordillant doucement les lèvres et le taquinant un peu du regard. J’haussais doucement les épaules. « Fais bite, euh…. Vite promis ? », disais-je donc en souriant. Et j’attendais effectivement alors qu’il se chargeait de rompre la soirée et faire rentrer tout le monde. Je m’allongeais dans le lit et simplement ? Et bien j’attendais.