Il y avait un monde fou dans cette maison. Toute la famille réunit, ce n'est pas quelque chose qu'ils font souvent. Ils sont tellement nombreux et puis il y a toujours quelqu'un qui a un problème avec l'un ou l'autre. En ce moment c'était Logan la cible de tous. Pourtant Jane lui adressa tout de même un sourire de bienvenue, ce n'était pas le moment de créer des histoires et puis soyons honnête, Logan était bien le cadet de ses soucis en ce moment.
D'ailleurs son plus gros soucis venait de débarquer. Joan, déesse des emmerdes et briseuse de ménage. Que faisait donc cette garce ici ? Jane ne fit même pas attention à Cordelia à coté d'elle, non, elle était juste entrain de fixer sa rivale d'un regard noir. Réunion de famille, ok. Mais cette vipère ne fait pas parti de la famille ! Bon, ok, elle a servit d'incubateur pour les premiers gosses de Holden, mais elle n'est pas leur mère. S'abstenant tout de même de le dire, la rouquine vida son deuxième verre de vin comme pour tenter vainement de se calmer. C'est à ce moment là que l'adorable petite Leah vint lui tirer sur le bas de sa robe. Tout de suite souriante face à sa petite tête blonde, Jane la prit sur ses genoux avant de lui coller un bisou sur la tempe tendrement.

_ Bien sur mon ange, tu sais bien que mamie ne refuse jamais les câlins.

Un autre bisou et Grace vint lui enlever la petite. La cadette des Jones a sans doute sentit que Jane était prête à commettre un meurtre, c'était donc une bonne idée d'éloigner les enfants. Toby arriva ensuite. Un nouveau beau-frère que Jane accueillit en se levant pour aller lui faire la bise. Autant se présenter et elle n'attendit pas après son époux pour le faire.

_ Bonjour et bienvenue dans la famille. Je suis Jane, la femme de Holden.

Holden lui avait vaguement parlé de lui alors elle savait plus ou moins qui il était. Et puis elle se doutait bien que ça ne devait pas être facile de débarquer du jour au lendemain dans une si grande famille. Cela dit, elle n'eut pas le temps d'en dire plus puisque Lullaby avait une chose importante à dire. Le sourire aux lèvres, elle l'écouta énumérer les fameuses demoiselles d'honneur. C'était mignon comme tout de les imaginer toutes en belles robes. Mais elle ne s'attendait pas à devoir faire un effort pour ce mariage. Jamais elle n'aurait d'ailleurs imaginé que Joan soit invitée alors quand Lulla parla de devoir choisir la robe avec elle, Jane resta d'abord bloqué à la regarder. Et là, le regard qu'elle avait était presque suppliant. Lulla ne pouvait pas lui faire ça quand même ! Passer toute une après-midi en compagnie de cette femme et devoir se montrer polie avec elle ? Non jamais ! Et le pire fut sans doute quand cette folle s'approcha d'elle et se mit à la prendre dans ses bras. Tout de suite, Jane fit tout pour la repousser et elle finit d'ailleurs par y arriver assez violemment. Peu importe si Joan tient l'équilibre ou pas, elle ne voulait pas de contact avec elle.

_ Ne me touche pas !!

non seulement Jane n'était pas ravie mais en plus de ça, il fallait dire qu'elle ressentait une certaine peine. Lulla a toujours été comme sa propre fille et elle a tout fait pour bien l'élever. Alors que le jour de son mariage, sa véritable mère se ramène et lui prenne sa place, ce n'était pas forcément réjouissant. Elle avait donc un certain pincement au cœur.

_ Lulla, je veux bien faire tout les efforts possible, mais là tu m'en demandes trop.

Après les coups et les blessures, comment pouvait-elle lui infliger ça. Qu'elle aille choisir sa robe avec sa mère si c'est vraiment ce qu'elle veut. Dans ce cas Jane n'a pas à s'incruster entre elles.

C’est dans un élan de lâcheté et de politesse instinctive qu’Holden était allé s’imposer avec la nourrice. Il n’avait pas anticipé la chose plus loin que la simple introduction, si bien qu’il resta pantois un instant, tiraillé en l’envie de forcer une conversation et celle de prendre son courage à deux mains et d’aller parler à sa femme. Le choix fut rapide. « On vous paye aussi pour garder Aiden ? » ne put-il s’empêcher de dire avant de balayer sa remarque d’un signe de la main. A quel point était-ce déplacé de critiquer le fiancé lors d’un dîner en son honneur ?! Beaucoup, sans doute. Il aperçut dans l’entrée Silas, qui dominait l’assemblée par sa taille, et profita de la diversion avant de convaincre Lenaëlle qu’il était complément sénile et fou. « Excusez-moi » lui dit-il rapidement avant de se diriger vers ce dernier. Tel un parcours où les obstacles ne cessent de changer, Silas entra dans une conversation et  Holden s’arrêta net, pas encore prêt à faire face à ce problème non plus. Il se contenta de tapoter  au passage l’épaule de celui qu’il considérait comme son neveu  avant d’observer d’un œil suspicieux le petit attroupement que formait Ken, Zep, Lulla et Andrew. Tous des cachotiers ces gosses ! Holden pouvait entendre la voix de Joan derrière lui et pris une grande inspiration pour se préparer mentalement. Malgré sa bannière très optimiste, Lullaby devait se rendre compte que tout ce petit ménage n’était qu’une bombe à retardement. La pièce ne cessait de se remplir et Holden eu l’étrange envie d’aller jouer avec le chien et les enfants afin de sortir de cette ambiance étouffante. Mais Toby venait d’arriver, son regard zoomant sur son visage nerveux en un instant. Il lui envoya un sourire réconfortant avant de jouer des coudes pour le rejoindre. « Ca me fait énormément plaisir que tu sois là » lui dit-il. Enfin toute sa famille était réunie au grand complet, et quel sentiment exceptionnel cela était ! « Ca va aller » souffla-t-il dans un clin d’oeil. Il fit face à l’assemblée encore perdue dans diverses conversations et demande leur attention. Avant que les futurs mariés fassent leur annonce et donnent les détails, Holden avait besoin que tout le monde prenne connaissance de la nouvelle addition dans la famille. Aujourd’hui n’était pas le bon moment pour s’étaler en explications, d’autant plus que la nature tragique du passé de Toby n’était pas un sujet réjouissant, mais ils allaient devoir se satisfaire de sa courte annonce. « Je vous présente Toby. Mon petit frère. C’est une longue histoire que je ne raconterais pas ici. Je vous demande juste de l’accueillir et de vous comporter normalement pour quelques heures si c’est pas trop demandé ! » déclara-t-il. « Ok c’est tout », et bon Dieu qu’il avait besoin d’un verre pensa-t-il en attrapant la flute la plus proche. S’ensuivit l’information principale de la journée, c'est-à-dire la date du mariage. Holden imprima la date au fer rouge dans sa mémoire. Il se raidit quelque peu quand Lulla proposa à Jane et Joan de l’aider pour acheter sa robe de mariée. Elle le faisait exprès ou quoi ?! Holden glissa son regard entre les deux femmes avec inquiétude. Vint le tour d’Aiden de parler et wow, merci pour ces nombreux détails. Le regard qu’il posait sur lui devait refléter la légère méprise qu’il ressentait vu la nervosité du jeune Maccallister. Holden redirigea vite son attention sur Joan, attendant avec impatiente sa réaction. On sait jamais, s’il devait appeler une ambulance dans la minute à venir, il valait mieux être au taquet ! C’est bouche bée qu’il accueillit sa réponse. Entre l’embrassade et la déclaration, Holden ne savait pas ce qui le surprenait le plus (nan c’était faux, le câlin le traumatisait plus qu’autre chose), mais il n’était pas entièrement convaincu. Holden aurait pu anticiper la réaction de Jane, si bien qu’il arriva à retenir une grimace en l’entendant s’offusquer. Il ne pouvait pas en vouloir à sa femme, c’était compréhensible. Joan l’avait tellement mal traité, et il y a encore quelques mois, cette dernière ne faisait pas du tout partie de leur famille. Maintenant elle était de retour et semblait s’imposer dans bien trop d’aspects de leur vie. Holden s’approcha de sa femme, se saisissant d’une de ses mains avant d’y exercer une légère pression. « Jane » lui souffla-t-il à l’oreille. « Je sais que c’est beaucoup te demander, mais c’est ta fille qui te le demande » dit-il, prenant bien soin d’accentuer le mot fille. Cela ne pouvait être que bon pour l’harmonie de la famille. Si Joan était là pour rester, il allait devenir vitale que les deux femmes apprennent à se tolérer.

   

Papa avait présenté Toby, je l’avais laissé faire avant mon discours et j’avais même ris quand Aiden pensait que c’était mon cousin. Il était mignon tout plein. Je l’aimais cet homme, punaise. Même ses bourdes me donnaient envie de l’embrasser et plus dans le placard mais chut. Censurons, voyons. Et pouf, paf. Ce n’était pas censé être présenté si abruptement. Je sentais juste que je perdais le contrôle de cette annonce dès que Joan était arrivée. Je ne voulais pas devoir le faire au milieu d’une baston entre des carottes qui volent et des concombres qui sont utilisés comme matraque. Non pas du tout. Et ne parlons pas de mes œufs mimosa que j’imaginais déjà écrasés dans les visages de mes invités. Non pas du tout. Je regardais les demoiselles d’honneur tour à tour pour voir les réactions, satisfaite. Je l’étais, oui.  La réponse de Kate me fit rire. Ce n’était pas étonnant et sa gaieté aussi. Je souriais doucement alors que Lenaelle et Cordélia ainsi que Grace n’avaient pas eues le temps de réagir. Je sentais bien qu’il fallait que je continue mon discours cela dit avant que l’on ne me coupe puisque le plus difficile était encore à prévoir. C’est là que j’annonçais vouloir mes deux mamans pour choisir ma robe. Je savais que cette idée était chaotique, réellement. Aiden était maintenant près de moi. Machinalement, j’allais serrer sa main à cette annonce pour avoir un peu beaucoup de courage. Le sien. J’en avais bien plus que besoin et j’avais surtout l’impression que tout le monde sentait les problèmes profiler. Mon cœur battait un peu vite. La première qui avait réagie fut Joan. En l’entendant ne dire que deux mots, j’avais peur de la suite, je serrais un peu plus la main d’Aiden. Peut-être que j’allais lui casser ? Mais qu’importe. J’avais peur, vraiment. J’anticipais. Et là, boum. Cette réaction. Joan allait câliner Jane. J’anticipais alors la réaction de Jane. Je n’étais pas stupide, Joan faisait ça surtout pour faire plaisir ou bonne impression enfin je ne me faisais pas de fausses joies d’une gentillesse subite. J’inspirais doucement, soulagée donc. Et bim, là, elle se fit repousser. Je sentais cette pression augmenter tout autant que celle que je donnais sur les os de mon fiancé. J’inspirais doucement en l’entendant. C’était bim. J’en tombais de haut. Je m’attendais à ce que cela ne passe pas mais là ? Pour moi ? Je voyais papa lui parler à l’oreille. Je n’entendais pas ce qu’il disait mais de mon côté, je sentais cette boule dans le ventre monter. Je la sentais grimper un peu plus à laisser les larmes monter. Les gens de cet assemblé allaient enfin pouvoir voir ces larmes tellement rares sous mes yeux. Pleurer ? Jamais. Je n’avais pas pleurée depuis ? Toujours devant une personne sauf mon père, Kennedy, Kate et Aiden. En fait, pleurer c’était une chose dont j’étais parfois gênée, frustrée et je me sentais faible. C’était un peu arrivé sous la morphine avec Andrew et Kennedy mais en public ? Jamais. Jamais. Jamais. Oh grand jamais. Péter des crises encore moins et pourtant ? « Ok… je ne demande qu’une seule chose pour mon mariage, cette effort. Je n’ai déjà pas mon frère, je n’ai même pas Rhiannon qui sera là. Elle préfère vagabonder à Washington ce que je ne lui reproche pas car avec cette famille de fous… qui ne le voudrait pas ? Qui ne voudrait pas fuir. Le plus drôle, c’est que la seule des deux que je pensais capable de me blesser… à cette minute même n’est pas celle qui l’a fait… C’est dingue mais même… les seuls murmures que j’ai entendus, ce n’est pas pourquoi on est là mais c’est une autre annonce… Oh oui. Je ne peux pas en vouloir à Kennedy dans le fond, c’est tellement rare de réussir à mettre tout le monde dans une même pièce… mais punaise, ça te dérangerais tant que ça de faire l’effort pour moi ? », demandais-je en regardant Jane. « Ça te dérangerait de faire semblant ? Vraiment ? », disais-je, les larmes aux yeux même si certaines avaient coulées. « A toutes les personnes qui ne pensent pas être capable de faire tout pour m’offrir un mariage… j’annonce que vous pouvez tous… allez-vous faire foutre… et j’aimerais bien savoir ce que Luke penserait de tout ça, ces tensions… je pense qu’il doit réellement se retourner dans sa tombe… On devrait avoir honte. », disais-je alors d’un ton triste. Peut-être avais-je abusée du champagne avec tout le stress ? Sûrement oui. Je lâchais alors la main d’Aiden, avançant comme une furie. Je me sentais mal de dire ça ou même réagir ainsi. J’avais l’impression d’être une enfant capricieuse alors que je n’avais jamais été ainsi, je n’avais jamais rien vraiment exigée. Quand je voulais ma mère étant enfant, je me contentais de le garder pour moi. Je me contentais toujours de garder ce que j’avais et penser à ce que je n’avais pas. Je renversais le plateau de coupe de champagne que j’avais posé sur une table sur ma route, il s’écrasa avec la table sur le sol pour éclabousser plus d’un pieds mais j’accourais vers la porte de la chambre pour la claquer à ma route.

J’avais littéralement pétée les plombs. Oh ouais… J’étais à bout mais surtout… enfin j’étais effrayée et c’est millions de choses que l’on peut être dans ce genre de situation. Je ne savais pas trop comment faire. J’avais en quelques sortes besoin de mon petit frère. J’avais besoin de mon petit Luke pour venir mettre sa main sur mon épaule et me dire que tout allait s’arranger mais dans le fond… je n’étais pas seule, non. J’avais Aiden qui pourtant ne pouvais pas remettre les Jones à sa place ou n’osait pas. Mon père le mangerait et Joan le violerait puis je n’imagine pas ce que pourrait faire Jane… le griffer ? Soyons fous, tuons le futur marié pour le ratatiner. Il ne pouvait rien faire pour m’aider mais qui le pourrait ? Dans le fond, cet enfer était ancré dans la famille et une trêve ? Mon dieu mais je pouvais toujours rêver. Sérieusement. Et comme si une trêve était possible. Je me leurrais. Quand j’entendais la voix d’Aiden raisonner… j’hésitais par peur d’ouvrir la porte du défilé. Qui allait suivre ? Mais punaise, c’était Aiden. D’une poussée d’adrénaline, je me levais pour aller lui ouvrir la porte et allant me blottir dans ses bras à son invitation. C’était fou mais je ne voulais soudainement plus être ailleurs. Je voulais être là. Me blottissant contre lui tel un grand bébé. C’est peut-être une des choses en commun… on est en fait encore des grands bébés sous nos airs d’adultes pervers. On est fait l’un pour l’autre, je vous jure. Je l’écoutais attentivement mais pourtant encore dans ma bulle de larmes et inondant mes joues ainsi que le tissus à son épaule. L’idée était tellement tentante mais dans le fond ? Je savais qu’il ne fallait pas. Il fallait que je sois forte et qu’ils grandissent tous. Punaise et c’est dur à dire alors que je pleure comme un bébé. J’inspirais doucement en laissant l’étreinte se resserrer et pourtant éloignant seulement mon visage pour le regarder dans les yeux et fronçant le nez. « Non, on va se marier… mais s’il faut leur dire qu’ils ne sont pas les bienvenues, je le ferais. », disais-je en lui souriant. « Certains sont corrects et ils méritent d’être là… », rajoutais-je en riant nerveusement. « Mon père a beau être mon père avec toi… pourtant lui, il sera là et il le ferait pour moi… sans te tuer avant le mariage ou après donc il aurait raison de mal le prendre, il semble s’être fait à l’idée et tu ne te fais plus pipi dessus en le regardant… alors que… », j’étais déçue en fait. La seule personne que je pensais incapable de gâcher cette journée venait simplement de me blesser. J’avais peut-être sur réagie ou peut-être pas assez. Peut-être même que cela devait faire plaisir à Joan mais je ne pensais pas à tous ses peut-être. « Je n’ai pas envie d’y retourner ! », disais-je alors que je l’embrassais avec tendresse, le gout salé de mes larmes se mélangeait au baiser que je rendais rapidement un peu plus torride. Bah oui, c’était aussi facile que ça entre nous. J’avais besoin d’affection et de réconfort tout simplement.

Après la présentation de Toby à toute la famille, ce fut Lullaby qui se mit à tenir l'attention de tout le monde. Il faut dire qu'ils attendaient tous des détails sur cet événement. Un mariage, c'est tellement de bonheur que tout le monde veut y participer. D'autant plus que c'est la première de la famille à se marier. Ne comptons pas Kennedy qui a fait ça comme un sauvage. Jane lui en veut encore de l'avoir privé de cérémonie. Elle ne pourra jamais l'amener à son bras... sauf s'il divorce et se trouve une autre femme. Bref, là n'est pas la question. Lulla parlait et se mettait à tenir des propos incohérent. Pensait-elle vraiment que Joan et Jane pourraient rester toute une après-midi à la regarder essayer des robes. C'est évident que l'une d'entre elles finirait par frapper sur l'autre. Jane ne pouvait pas accepter ça, c'était au dessus de ses forces. Et même si Holden la reprit, c'était trop tard, elle avait répondu avant. Elle regarda son mari tout de même. Il avait raison. Mais il oubli une petite chose. Elle DETESTE Joan ! Bon ok, elle pourrait faire l'impasse pour une journée, mais elle savait que Joan prendrait plaisir à la titiller en permanence pour qu'elle éclate.
La future mariée se mit à déverser sa frustration et sa colère sur Jane. Elle aurait du le voir venir sauf qu'habituellement la jeune fille ne le fait pas. La rouquine encaissa tout ça sans broncher. Mais dès que sa fille fut partit, elle lança un regard à l'assemblée puis elle lâcha la main de son mari pour fuir à son tour. Joan réussira toujours à foutre la merde dans la famille. Jane n'arrive même plus à bien savoir s'ils sont encore considéré comme ses enfants ou simplement ses beaux-enfants. C'était pourtant tellement évident avant le retour de Joan.
Attrapant au passage un paquet de cigarette traînant dans l'entrée, Jane sortit prendre l'air devant la maison. Elle s'installa sur un banc sur le porche et s'alluma une cigarette. Elle n'en avait pas fumé depuis son adolescence mais là elle en ressentait le besoin. Bon et puis elle est dehors, ça ne fera de mal à personne.