Azélia aurait dû s’abstenir de se mettre en vente. Bon, d’un côté elle ne regrette absolument pas étant donné que c’était pour la bonne cause puisque la totalité de l’argent de la vente sera remise aux orphelins qui ont perdus déjà beaucoup de choses dans leurs vies mais encore pire maintenant avec l’incendie qu’ils ont eu à leur orphelinat. Pourtant, maintenant que la journée qu’elle a gagné est arrivée, elle n’est pas aussi enthousiaste qu’elle ne peut l’être et pour cause : c’est Sharlee qui l’a acheté, à savoir l’une de ses amies qu’elle considère comme une sœur mais qui est aussi la cousine de son ex petit ami. Il faut croire qu’elles sont vraiment sœurs dans leurs têtes étant donné que comme des sœurs elles se prennent la tête et se font des coups de crasses. Est-ce pour cela que Sharlee l’a acheté ? Parce qu’elle savait que comme ça peut-être qu’Azélia lui donnerait une chance de s’excuser alors que la dernière fois qu’elle Sharlee a tenté de le faire, la brune de lui a pas vraiment laissé sa chance, prétextant le fait que les quelques promotions dans sa boutique lui prenait tout son temps et qu’avec la foule en magasin il fallait mieux qu’elle s’en aille avant de risquer tout bousculade. Bon elle ne sait pas si ça a bien fonctionné puisque Sharlee est aveugle, pas sourde et donc elle a dû tilter sur l’absence de bruit mais bon, c’est comme ça qu’elles se sont quittées la dernière fois. Là c’est donc en trainant des pieds qu’elle s’est rendu à la journée spécialement pour eux. Azélia a rendez-vous dans une salle qui sert souvent de soirées mondaines ou même parfois de défilé de mode. Elle ne sait pas vraiment ce qui l’attend, tout ce qu’elle sait c’est que si c’est des places vip pour voir un défilé, ça serait vraiment un comble pour Sharlee. Aussi en colère qu’elle puisse être contre son amie, ça serait vraiment mal venue pour l’organisation de lui faire ça et Azélia serait vraiment en colère contre eux pour le coup. Enfin elle verra bien parce qu’en arrivant dans la salle qui sera les lieux de leur soirée quelque peu forcé, elle fut directement accosté par ce qui semblaient être les organisatrices de la soirée. « Bonjour, vous devez sans doute être Azélia Maccallister, veuillez me suivre pour la suite des évènements ! » Sans comprendre ce qu’il se passait, elle fut finalement emmenée dans ce qui semblait être les loges où il y avait des tas de vêtements, prêts à être essayé. « Ce soir, votre acheteuse et vous allez défiler, vous êtes les stars de la soirée ! » Pardon ? Elle vient de dire quoi là au juste. « Euh… Vous savez que celle qui a mis ses économies sur moi est… » Elle tentait de négocier pour qu’ils changent rapidement la soirée avant que Sharlee arrive mais elle fut coupé « Nous sommes au courant, elle aura  un guide avec elle, tient justement ça doit être elle ! » Azélia est venue en mode décontracté, en pantalon et en pull, ne se prenant pas spécialement la tête pour ce soir et là elle va se retrouver en robe, habillée et coiffée pour défiler. Autant dire qu’elle ne s’attendait pas à ce genre de soirée. « Salut Sharlee ! » Se contenta-t-elle de saluer une fois que la même organisatrice qui l’avait accompagnée jusqu’ici avait fait de même avec Sharlee. Déjà qu’elle n’était pas vraiment chaude pour ce soir mais là, ne pas trop savoir ce qui les attendent toutes les deux la démotive encore plus pour le coup. Azélia a toujours été du genre à détester les surprises.  

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La journée promettait d'être drôle ! Je me retrouvais avec la chance de la passer avec Azélia. Pourquoi l'avoir acheté ? Je me le demandais encore .. J’avais plus envie d'acheter un homme histoire de pouvoir m'amuser. Mais, là cette vente serait sans doute la plus catastrophique des vendeurs. Oui. Ça risquait d'être drôle pour le coup, vu que la dernière fois, Azélia avait été garce. Elle m'avait fait faire demi-tour prétextant un tas d'excuse bidon. Elle avait sans doute oublié que je n'étais pas source, mais aveugle et que son histoire de bousculade et compagnie n'était que de la merde. Enfin. Je me faisais difficilement à mon handicap qui était présent depuis à peu près quatre mois, je tentais toujours de m'y faire, je le faisais avec le sourire, même si j'avais envie de pleurer la plupart du temps, mais je n'étais clairement pas sûre que cela n’ait rien à voir avec mes hormones et ma grossesse. J'avais tenté de faire demi-tour, mais la personne étant venue me guider un peu pour ce défiler, même si je n'avais pas tout comprit pour le coup à l'histoire qu'allait nous mener ce rendez-vous, avais joué sur ma grossesse, comme quoi ce que j'avais fait pour les enfants étaient sympa et qu'il fallait aller au bout. Comment dire que j'aurais sans doute préféré me retrouver à nouveau à faire du shopping avec mon cousin et à lui faire faire des détours dans plusieurs rayons du même magasin ^pour quelques fois le rendre fou juste par plaisir, mais là, pour le coup, je n'avais pas pu daigner que la fille m'accompagnant pour cette journée avait su jouer sur la corde sensible, jusqu'à m'en foutre les larmes aux yeux. J'avais dû avoir une crise de folie pour payer pour elle, il y avait tant de personne à qui donner un peu d'argent serait un plaisir, mais là c'était une corvée. Azélia pensait que j'étais la seule en cause, mais elle ne pensait pas que ce qu'elle m'avait fait avec Medhi était tout bonnement ridicule ? Elle l'avait invité chez moi ? Le gars m'avait embrassé pour ensuite se casser comme si je n'étais qu'une sous merde ? Il avait un problème, puis il était reparti, car je n'avais pas eu de nouvelle, alors son idée brillante, elle aurait pu se la mettre là où elle voulait , mais tout bonnement pas l'organiser, car ça s'était une mauvaise idée. J'avais mal partout avec cette grossesse, tout était nouveau pour moi, que ce soit le fait d'attendre un enfant et d'être aveugle. L'histoire de ma vie. J'étais vraiment une poissarde ? Ou alors mon faux père m'avait lancé un mauvais sort ? Je n'en savais rien, mais pour le coup, cela commençait à me saouler. Je venais à peine d'arriver et j'étais tout sauf heureuse de devoir défiler .. C’était quoi le but de me faire défiler sans avoir la chance de voir quoi que ce soit ? D'une logique atroce. Cela en était ridicule, si ce n'était pas pour la bonne cause, je demanderais sans doute à être remboursée . Non, sérieusement. J'entendais la voix d'Azélia, j'avais fallu laisser un sourire prendre possession de mes lèvres, mais non, je m'étais retenue pour le coup, hors de question de lui offrir un quelconque sourire. Plutôt rêver. Je ne répondais pas à sa petite réplique. " Les toilettes s'il vous plait ! " Merci les nausées. La main de ma guide prit possession de la mienne pour m'y emmener au plus vite. J'étais au plus bas .. Et j'avais fait chauffer ma carte de crédit pour me retrouver dans cette merde ? Quelle idée, j'avais eu ? Au final, j'attendais quoi ? Des excuses ? Je ne les aurais pas tout comme je ne m'excuserais pas auprès d'Azélia pour avoir été appelé Mason ! C'était pour ne pas me retrouver seule, car j'en voulais à Azélia. Enfin, bref, elle n'avait pas capté ça, car pour elle , Azélia pouvait me faire du mal comme elle le voulait ? C'était vrai , je ne devais pas assez souffrir actuellement. Je finissais par rendre mon petit déjeuner dans les toilettes, alors que je tenais la cuvette de toute mes forces, je me sentais de plus en plus mal. " J’en peux plus .. " Lâchais-je. J’avais l’impression de mourir, la prochaine fois je me ferais nonne aucune raison d’être enceinte. En plus, je ne pourrais même pas voir à quoi je ressemblerais dans une jolie robe .. Avec ma grossesse je ne portais que des pulls et des pantalons de grossesse.  

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Azélia avait franchement peur de tomber sur acheteur pervers qui l’aurait acheté dans l’espoir d’une petite gâterie, une fellation ou encore venir lui faire sauter sa soit disant ceinture de chasteté. Elle aurait pu trouver comme excuse la zone rouge mais bon, elle n’a pas eu besoin étant donné que ce n’est pas un étalon qui l’a acheté mais bel et bien son amie Sharlee avec qui elle est en froid et qui est aussi la cousine de son ex. Là pour le coup elle ne sait pas vraiment ce qui est le plus parasite. Bon de toute évidence c’est mieux avec elle que le contraire mais bon, ce n’est pas pour autant qu’elle va se mettre à jouer des claquettes de bonheur. Ce soir c’est donc leur soirée, il faut espérer qu’elles arriveront à se parler et non pas se comporter comme deux petites canailles pour le coup sinon la soirée risque d’être particulièrement longue. En tout cas Azélia ne s’attendait pas à ce que leur surprise si attendue – ou non – soit un defilé de mode. Bon ça aurait pu être pire, elles auraient pu monter sur scene pour jouer au clown ou encore se déguiser en hippopotame ou en léopard à l’occasion de mardi gras pour le coup elles auraient ressemblées à deux grosses nouilles. Surtout si c’était sur un char au beau milieu de la rue. Mais bon, elle aurait peut-être dû faire une lettre anonyme aux organisateurs, leur souffler l’idée de cours de danse, Az aurait pu se croire pour une danseuse de tango, de jazz ou de contemporain au moins une fois dans sa vie mais bon, avec Sharlee ça aurait été encore plus compliqué. Non au lieu de cela, elles vont pouvoir se prendre pour des princesses. Elles vont être chouchoutées, maquillés, coiffées et même habillé. Si la mode ce n’est pas une passion pour elle il faut quand même avouer qu’elle adore cela, même si elle n’a pas comme coutume de défiler devant d’autres personnes qu’elle ne connait pas. En tout cas elle venait de saluer Sharlee par ure courtoisie car ce n’est en aucun cas qu’elle l’a acheté qu’elle va lui sauter dans les bras et vouloir faire de la polka avec elle. Sharlee ne prit même pas la peine de lui parler, bah bravo, elle va être génial cette fiesta dis donc. Alors qu’on lui montrait des robes pour qu’elle choisisse, elle remercia un homme venant emmener des bouquets de roses noires, le thème du défilé apparemment puisque c’est soirée noire et blanc sans oublier l’élégance. Il avait deux bouquets, l’un pour elle dont les pétales étaient magnifiques et le second pour Sharlee qui n’est toujours pas revenu de là où elle est partie. Aux toilettes sans doute, Azélia est déjà passé par une grossesse elle sait ce que c’est. S’inquiétant malgré elle pour celle qui reste tout de même son amie parce que ce n’est pas des prises de tête qui vont briser leur union d’amie, elle laissa tout le monde en plan pour aller la voir. Azélia observa Sharlee qui ne semblait pas aller bien mais bon c’est la nature après tout, elle resta un moment muette comme Charlie Chaplin avant de venir s’approcher de son amie qui se plaignait. « Tu vas bien ? » Demanda-t-elle en lui caressant l’épaule pour lui montrer qu’elle est là. Malgré leur dispute elle est là malgré tout. Finalement elle sorti un bonbon de son sac pour le tendre à la jeune femme. « Tiens c’est un arlequin ! » Elle sait que des fois on en a besoin. C’est toujours mieux que de la praline, des nouilles ou du guacamole qui n’aurait pas aidés du tout. Ce n’est quand même pas une sorcière, elle ne veut pas lui faire un truc pour la rendre mal bien au contraire. Elle lui en veut, surement autant que Sharlee elle-même lui en veut mais bon, ce n’est pas pour autant qu’elle lui veut du mal. « T’es sure que c’est une bonne idée ce défilé ? Enfin je veux dire pour toi, si tu ne te sens pas de le faire on peut refuser et aller ailleurs ! » Elle entendit un pianiste commencer à jouer pour s’entrainer sans doute puisque la soirée officielle va bientôt commencer. Elles doivent assurer le show mais si jamais Sharlee ne se sent pas de le faire parce qu’elle ne sent pas bien à cause des nausées etc., elles trouveront bien une parade pour s’en aller et aller ailleurs. Bon peut-être pas à Venise mais bon, il y a un bar brésilien pas loin où ils se croient vraiment à Rio de Janeiro donc au pire elles peuvent aller la bas, ou bien rentrer chacun de leur côté. Pour le coup elle lui laisse choisir et acceptera sa décision.  

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J'étais une véritable nouille, un clown pourquoi j'avais acheté cette fille qui se prenait pour une princesse ? Après tout, j'avais qu'à la laisser dans mon passé en espérant qu'elle et Mason ne se remette jamais ensemble! Elle m'en voulait d'avoir amené Mason, mais elle pensait elle au mal qu'elle m'avait fait en me piégeant? Apparemment elle s'en foutait comme une personne faisant des claquettes sur du jazz joué par un pianiste alors qu'elle était sur un parquet qui grinçait amplement laissant les voisins du dessus avec l'envie de lui jeter un sors grâce à une sorcière et l'un de ses grimoire. Elle pensait sans doute qu'en fin de compte ses sentiments comptaient plus que ceux des autres ? Elle s'était trompée ! Elle me connaissait, j'étais loin de me laisser faire, mais, en ce moment, je devais avouer que je me sentais sans défense avec la grossesse et ma cécité. Enfin comment expliquer à l'autre taciturne quoi avait préféré trouver des excuses pour rester enfermée dans son mutisme. Je tenais à elle, j'avais baissé ma garde une fois en allant la voir pour tenter de nous expliquer ! Elle avait joué et elle n'allait pas gagner pour le coup. Je lui en voulais extrêmement. Je n'avais nulle envie de danser la polka ou encore une danse lascive en lingerie en dentelle avec cette dernière comme on pouvait le faire durant nos fiestas à deux. Hors de question. Je lui en voulais et je ne savais même pas si elle achetait le château de Versailles ou encore si on se faisait le film Titanic avec des pralines si j'oserais lui pardonner. J'en avais des papillons dans le ventre de cette histoire, m'enfin, pour le moment j'avais surtout le guacamole qui réclamait à sortir et vite. Alors, les courtoisies de la mère de Malia allaient passer à la trappe. Elle n'était plus mon amie, mon dieu j'avais l'impression d'être en primaire de penser de la sorte. Manquerait plus qu'un char pour toutes les deux qu'on puisse se tirer dessus, enfin on prendrait des serpentins évitons de s'entretuer non plus. Je faisais mon enfant et j'étais plutôt fière de mon côte canaille quoi que ce fût plutôt le côté garce/peste pour le coup. En vrai, je me demandais vraiment ce qu'elle attendait de Mehdi pour le coup, qu'il m'enlève ma ceinture de chasteté pour me faire quelques gâteries en échange d'une petite fellation ? Elle m'avait pris pour une danseuse qui donnait son cul de la sorte ? Il me fallait bien plus. Ouai, je ne pourrais pas le faire croire aux mecs que j'avais croisé en Irak pour le coup. Mais, j'allais bien devoir attendre d'avoir un feu ardent ou une quelconque passion pour quelqu'un à présent et que cela soit réciproque, vu l'état dans lequel j'étais. Je n'avais pas de zone rouge à traverser pour le coup, mais j'avais un panneau danger accroché à mon cou. Mauvais combo d'être aveugle et en plus de cela enceinte. Je pouvais toujours jouer au pantomime faire des mimes comme quoi je voudrais bien faire l'amour avec quelqu'un, pour le coup ce ne serait pas la femme qui serait pris de migraine, mais bel et bien l'homme. Enfin pour le coup, j'étais loin d'être une élégance folle, malgré le thème de la soirée qui était noir et blanc. J'aurais dû la vendre à un couple gay ou à un anonyme au lieu de garder ce rendez-vous. Enfin, j'avais un mauvais karma et il fallait en plus de ça que je fasse de ma destinée une métropole emplie de problème. J'allais agir comme un léopard ce soir tout en faisant l'aphasie de toute façon qu'est-ce que j'aurais à lui dire ? Mise à part qu'elle m'avait fait mal ? Elle avait amené un parasite à notre soirée de noël à deux. Enfin, heureusement Malia avait été présente avec son Winnie l'ourson. J'entendais des bruits de pas, malgré que je vomisse il faut dire que les chaussures d'Azélia faisaient autant de bruit que celle d'un couple de danseur de tango. Je levais les yeux au ciel mordant ma lèvre avant de grimacer. Moi, qui rêvait d'être en Frebruarius pour profiter de mardi gras et des festivals de musique pour manger des crêpes, mon envie allait passer vite, sauf si je m'envolais pour Rio ou Cuba deux endroit parfait pour faire partie des carnavaliers. " Ouai, tu le vois pas, je suis sur une gondole à Venise" Disais-je en portant ma tête en arrière ne sachant même pas où elle était. Je lui en voulais, mais si elle décidait de revenir, je la laisserais faire, moi j'avais déjà fait ma part du boulot, jusqu'à ce qu'elle agisse comme un hippopotame. Un arlequin ça me changerait largement le goût dégoutant que j'avais dans ma bouche." Merci." Disais-je en le prenant et le glissant directement dans ma bouche, je me levais avant d'avoir les roses noirs entre mes mains, il venait de préciser la couleur alors que je ne pouvais profiter de cette dernière je pouvais toujours sentir l'odeur timidement de ses pétales. " Quoi tu as peur de pas être à la hauteur ? " Demandais-je un peu sèchement Je soufflais, je voulais me la refaire façon Molière à laisser ma rancune agir ? " Désolée... mais ouai ça me dit bien de le faire si ça te convient...puis je t'aurais toujours toi pour me regarder avec admiration si je me casse la gueule. " Bien sûre je rigolais là.  

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Quand deux bonnes amies se font la tête et qu’elles sont toutes les deux aussi têtues l’une que l’autre forcément ça fait des étincelles. La preuve, elles sont là, quand l’une fait le premier pas, l’autre en fait un en arrière et ainsi de suite. Vu comment elles sont parties, elles seront toujours en petite guéguerre pour l’heure d’été, et encore, mars ce n’est pas encore assez loin dans le temps pour le coup. Mais bon, c’est quand même bête, on dirait limite qu’elles se trouvent encore au temps de l’adolescence qu’elles n’ont pas encore soufflés beaucoup de bougies sur leurs gâteaux. Mais bon que voulez-vous, quand il s’agit de se faire la tête, elles sont fortes ces deux-là et se ressemblent quand même assez. Ce n’est pas le seul point sur lequel elles se ressemblent d’ailleurs mais qu’importe. Cette soirée devait être une surprise un moyen d’arranger les choses mais elle ne semble pas commencer de la meilleure des façons et pour cause elles s’adressent à peine la parole. Il faut croire que la soirée va être assez monotone et même si dans un premier abord Azélia ne voulait pas faire le moindre effort, le simple fait de la voir partir aussi précipitamment lui fait forcément se poser des questions et l’inquiètes mais il faut croire qu’elle n’aurait pas vraiment dû étant donné qu’elle n’a pas l’air ravie de la savoir là pas loin, à lui demander si elle va bien. Ok, super l’ambiance, ça donne de suite envie d’enfiler un chapeau en carton. Azélia n’aurait pas dû accepter l’invitation ça aurait de suite été plus simple. « Waw, t’es de bonne humeur dis donc, je n’ose même pas imaginer ce que ça va donner avec les hormones ! » C’est bien connu, les femmes enceintes ne sont pas tendres la plupart du temps. Azélia est passée par là et elle sait parfaitement qu’on aurait dû faire un roman sur ses états d’âme. Les joies de la grossesse. En même temps il est certain que la jeune trentenaire s’en souvienne et pour cause, elle n’a connu que ça dans son rôle de mère : sa grossesse. Non, elle n’a pas eu à s’occuper des biberons, de tout ce qui touche au pipi/caca, couche culotte, rôt ou encore apprendre à savoir attacher les sièges auto. Non Azélia ne s’est jamais occupée de sa môme – même si elle ne l’aime pas la surnommer ainsi - alors forcément elle n’a que le souvenir de sa grossesse ainsi que de celui de l’accouchement à raconter. Az espère bien sur avoir d’autres souvenirs à raconter avec sa fille un jour mais là de suite ce n’est pas le cas malheureusement. Elle n’a pas encore crée ces souvenirs-là enfin si quelques-uns comme leur rencontre, le jour de noël ou d’autres, chaque moments passés avec elle elle s’en souviendra encore longtemps, c’est forcé. « Je venais juste m’assurer que ça allait ! » Elle avait la ferme intention de la laisser là, en même temps elle est venue pour s’assurer qu’elle allait bien, c’est le cas, tant mieux, on passe à autre chose. Seulement au lieu de cela elle se contenta de lui demander si elle était sure que cette soirée était une bonne idée. Il faut dire qu’elle n’a pas l’air bien et en plus de cela elle est aveugle donc forcément si elle n’est pas chaude pour le faire, ça se comprendrait totalement. « Je m’en fiche totalement, je ne suis pas là pour me trouver un homme, alors que j’ai l’air ridicule ? Peu importe ! » Oui c’est vrai, elle s’en fiche de ne pas être à la hauteur. Après tout, qu’elle n’ait pas l’air d’un mannequin professionnel de chez Chanel et ressemble plutôt à un canard qui a le tournis après avoir fait trop de balançoire. En même temps Azélia sait très bien qu’elle ne pourra jamais être un mannequin, elle l’a toujours su, en même temps elle n’a jamais eu la taille d’une girafe, elle est plutôt petite et c’est pourquoi elle a définitivement adopté des chaussures à talons. Elle a toujours été complexée par ça alors autant dire qu’elle ne va jamais aller défiler d’elle-même. Ce soir c’est pour jouer le jeu qu’elle le fait, elle ne le fait pas au premier degré, même pas au second, c’est plus au troisième degré pour le coup. Mais bon, elle lui donnait la possibilité de se défiler si elle le voulait mais apparemment Sharlee non plus ne le veut pas. Azélia se mit à lever les yeux au ciel, ce que forcément Sharlee ne pouvait entendre mais elle pouvait sans doute reconnaitre le sarcasme dans sa voix « Oh chouette, j’ai hâte de voir ça ! » Azélia a envie d’arranger les choses même si en venant ici ce n’était absolument pas son but mais bon, faut croire que la demoiselle a changé d’avis. Faut en profiter là parce que son amie ne semble pas lui faciliter la tâche bien au contraire. Heureusement qu’Az la connait bien sinon elle aurait vite baissé les bras mais bon, elle la connait, elle sait qu’elle peut arranger leur relation si elle s’y accroche. « Oh moins si on se ridiculise on sera là pour se le raconter toute notre vie ! » Oui parce que même si elles ne se parlent pas vraiment en ce moment, elle compte bien sur arranger les choses. Oula Azélia fait le premier pas, va y avoir des giboulées si ça continu. Mais bon, ce n’est pas comme si c’était une inconnue, c’est Sharlee et elles sont amies, du moins elles le sont en général même si là ce n’est pas totalement la joie ces derniers temps.  

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J’étais stupide ? Totalement. Pourquoi j'étais venue au final ? Pourquoi j'avais accepté cette invitation merdique tout droit sorti d'une couche culotte pleine de caca ? Enfin, pour le coup, j'avais fini par y aller , la raison ? Aucune, dans le fond. Mais, bon je ferais avec. J'allais passer ma journée avec Azélia. Je l'avais acheté, je n'avais pas vraiment d'idée de pourquoi ou comment pour le coup. Qui pouvaient dire si en Mars à l'approche du printemps on serait de nouveau aussi bien qu'avant ? Prête à se chanter des berceuses ou plutôt des symphonies pour s'annoncer l'amour que l'on partagé l'une pour l'autre ? Aucune idée. Personne, ne pouvait savoir ce genre de chose. C'était avec surprise que peut être cette année on n'allait pas se lancer des invitations pour sortir ensemble fêter notre petit anniversaire de rencontre. Oui, nous étions ce style de personne à choyer les jours qui avaient été aussi bon en nous laissant la chance de nous croiser. Oui, c'était comme un vœu que j'avais fait en soufflant durant ma jeunesse sur mes bougies de gâteau à la crème fouettée ! J'avais toujours été désireuse d'une sœur, j'étais servie, mais pas toujours dans le bon sens malheureusement. Les larmes de crocodiles sur notre sort ne serviraient à rien, il fallait juste laisser couler l'eau sur les canards en espérant que cela s'arrange. Oui, j'avais beau lui en vouloir, cette abrutie me manquait un peu trop à mon goût. Mais, je n'irais pas lui dire, et cela était la même chose pour elle, à mon humble avis. La situation me donnait la sensation d'être en équilibre sur une grande roue et que le vertige commençait à me prendre et que j'allais tout bonnement m'écraser au sol. J'allais avoir le tournis une fois cette dernière arrangée ? Mais, elle n'avait pas l'air d'être vraiment prête à nous dévoiler le trésor de cette chasse au trésor. C'était assourdissant comme situation. Je venais de mélanger un certain nombre de chose dans mon estomac une asse mauvaise idée , car la barbe à papa , le popcorn , les churros ainsi que le milkshake à la banane n'aidaient en rien mon estomac à supporter les nausées. Heureusement ce n'était pas une odeur nauséabonde émanant de celle qui était passé de mon amie à mon ennemie ! Oui, je lui en voulais, car j'avais déjà fait le premier pas, alors ce n'était pas la peine que je me rabaisse à nouveau. " Ouai, en même temps .. Y a des personnes sans être enceinte sont exécrable !! Et je ne parlerais pas de grossesse ou maternité à ta place ! " Ouai, j'allais être méchante, si elle m'envoyait sur ce terrain ! Elle m'avait vexé à sa boutique Ohana, alors de la merde pour que je puisse être gentille de suite avec elle ! Elle m'avait laissé ramer jusqu'en Corée sans même me prêter un sourire, quoi que je n'aurais pas été capable de l'admirer celui-là. Je lui en voulais. J'étais seule avec cette grossesse alors que je n'étais pas sûre d'être une bonne mère au vue de la mienne puis de ma situation ! Mais , elle s'en fichait ! Alors, je devrais être gentille ? C'était beau de rêver éveillée ! Après tout elle aurait dû demander à une voyante de lui dire que saperlipopette elle n'aura pas de gentillesse de ma part si elle-même ne fait pas un effort ! Je lui demandais pas de se déguiser en Elvis le King du rock'n'roll, ou encore Melle Hepburn. Je voulais juste qu'elle me parle, mais elle l'avait totalement refusée ! Tant pis pour elle. Enfin, pour le moment je vomissais mes tripes et le goût était exécrable tout comme mon humeur avec son petit pique à peine arrivée. D'une vie monotone je passais d'une vie emplie de tracas qui donnait un peu d'adrénaline à ma vie, enfin un peu, c'était beaucoup trop. J'avais dépassé le stade du troisième mois et forcément mon petit ventre ce voyait et moi je me sentais déjà mal ! L'impression d'être une girafe dans un monde de nain. " Oui, ça va ! " Pas d'agressivité dans cette réponse s'adressant à l'ex de mon cousin ! Une sœur pour moi, mais comment dire qu'elle avait tendance à être comme moi et ça rendait notre relation asse surnaturel on ne savait jamais sur quel pied danser. Je l'écoutais haussant les épaules. Comment dire que ce qu'elle me disait, je m'en préoccupais à peine vu que j'étais à fond dans mes pensées me demandant comment j'allais faire pour acheter ce qu'il me fallait pour langer, le berceau et le baby phone ? Aucune idée, mais il fallait que j'y pense ,car l'arrivée du bébé ce fera rapidement. J'avais découvert quelques jours auparavant que c'était un petit doudou dont j'étais enceinte, je l'avais annoncé à Mason avec d'autre petite chose. " Tant mieux ! Car ce n’est pas moi qui vais te plaindre .. Vu que je ne verrais rien du massacre ! " Mon ton devenait un peu plus amical, laissant presque une petite taquinerie s'y placer. Enfin, j'avais du mal à lui pardonner encore pour l'histoire avec Mehdi, mais il faudrait que je le fasse non ? Sans doute. Au pire , je pourrais me retrouver étalée sur le sol comme un vêtement sur un séchoir, je n’aurais pas l'air d'Iron Man , mais bien plus de Ça, je ferais sans doute très peur à tous les mômes que je croiserais durant ce défilé ? Je tenterais de me prendre pour un mannequin danois de chez Chanel, je ne serais pas très fameuse, et on voudra sans doute me taper avec un polochon, mais j'assumais. " Tu me raconteras ? " Ouai, car moi je ne pouvais pas voir, j'avais fini d vomir apparemment et je me sentais libérée, même si je n'étais pas sûre de ne pas vomir à nouveau. En réalité, je devrais peut être nous comparer à ce cher Lièvre de Mars ou encore , comparer notre relation à des giboulées de mars, on ne sait jamais où on en est. " On fera ça ! Tu n'auras qu'à prendre des polaroids " Oui, il y avait des appareils vintage à notre disposition.  

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