l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Ven 1 Avr - 0:05 | | | Jude prit enfin en main sa canette de bière et la porta à ses lèvres. Elle but une gorgée, puis deux, puis trois avant de la reposer sur la table. Elle ne comptait pas finir bourrée, non, il fallait qu’elle rentre chez elle dans la soirée toute main. Mais cela faisait longtemps que Jude n’avait pas touché une bière. Depuis la naissance de Rose, la jeune mère ne s’était pas accordée beaucoup de temps pour elle-même et elle pensait plus à remplir son frigo de compotes que de bières. Elle avait oublié combien elle appréciait le goût amer de la boisson qui la réchauffait tout en lui procurant des frissons. C’était étrange pour Jude d’aimer la bière, elle qui était plus une personne aimant le sucré, elle avait été surprise d’aimer ce goût qu’elle n’aimait dans aucun autre aliment ou boisson. Et puis, boire une bière c’était un souvenir qu’elle identifiait avec Dean. Pour la jeune femme, les bières étaient synonymes des soirées qu’elle passait avec Dean, à parler de tout et de rien, blottis sur le canapé, les doigts entrelacés. Jude ressentit un sentiment de chaleur réconfortante monter en elle et elle fut apaisée. Elle se reconcentra sur Dean et la suite de ses propos. Elle sourit lorsqu’il affirma qu’il n’était plus en danger et que grâce à Rose, il pourrait vraiment aller de l’avant. Jude se sentit soulagée. Qu’avait-elle fait pour mériter une telle perle? Peu aurait accepté l’arrivé d’un enfant en si peu de temps et encore moins considéré l’enfant comme un moyen d’avancer dans la vie. Dean était vraiment un homme bon et la jeune femme était reconnaissante d’avoir partagé tant de choses avec un tel homme et surtout, leur fille.
Jude savait que cette soirée lui réserverait des surprises mais elle ne s’attendait pas à ce que Dean la remercie d’avoir protégé leur fille. Elle était prise au dépourvu et ne savait pas quoi répondre. Que pouvait-on répondre à quelqu’un qui vous remerciait d’avoir foutu le camp sans donner d’explications pendant cinq années. “Ça aurait été mieux si les choses avaient pu se passer autrement.” Un regret qu’elle émit à haute-voix, elle voulait qu’il sache que si les circonstances avaient pu être différentes, Jude ne serait jamais partie. Son attention fut piquée lorsqu’il reprit la parole mais Jude se figea. Elle ne savait pas comment réagir. Il espérait qu’elle ne lui en veuille pas pour ce choix de refonder un club et même s’il essayait de la rassurer en promettant que ça n’aurait rien à avoir avec le type de club qu’il avait pu fréquenter auparavant ou bien que s’il avait su pour Rose, il n’aurait jamais envisagé l’idée de refonder un club, Jude n’était pas si rassurée. Ce n’est pas qu’elle n’avait pas confiance en Dean, au contraire, elle le croyait lorsqu’il promettait de ne pas tremper dans des affaires douteuses mais la jeune femme était de nature anxieuse et elle avait peur que le passé ne revienne les hanter et qu’une manière ou d’une autre, Dean et son club se perde comme son ancien club avait pu le faire. Jude reprit sa canette de bière et but une longue gorgée avant de la reposer sur la table.
“Je ne vais pas t’empêcher de faire quoi que ce soit.” Elle ne pouvait pas lui dire non, lui dire qu’il devait choisir, soit son club soit sa fille. Elle lui avait déjà imposé ce choix auparavant, elle n’allait pas recommencer. “Je te crois si tu me dis que ce ne sera pas le même type de club.” Même si Jude ne gardait pas de bons souvenirs avec l’ancien club de Dean, elle s’était décidée à donner à celui-là une chance, peut-être que Dean y trouverait vraiment cet esprit fraternel qui semblait être perdu. Peut-être était-ce un moyen pour Dean de reconstruire une famille et si Jude essayait de voir le bon côté de la chose, elle se dit que si Rose pouvait avoir une autre famille que celle de Jude qui était coincée et bien trop restée dans une mentalité traditionnelle et conservatrice, un club de motard qui se considérait comme une vraie famille n’était peut-être pas si mal. “Je pense que Rose sera aux anges lorsqu’elle apprendra que son père est un biker badass.” Jude dit en riant. “Elle voudra sûrement que tu la fasses monter sur ta moto pour faire un tour. Elle n’a que quatre ans mais elle a déjà un côté casse-cou, et c’est sûr, ce n’est pas de moi qu’elle le tient.”
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| mot doux de Invité ► un Ven 1 Avr - 9:03 | | | Dans la vie d'un biker, chaque chose est relatif à sa moto. Lorsqu'un élément nouveau arrive sur la route, on a pas le choix que d'avancer. C'était pareil pour moi. On peut l'éviter, ou rouler en plein dessus, en se préparant à un choc. On peut se faire stopper par un poids lourd. Dans ce cas, c'est la mort assurée. Ou bien s'arrêter un moment et stagner au bord de la route. Se ressourcer, se poser des questions, reconsidérer son itinéraire. Par chance, j'en ai frôlé des poids lourds. Plus d'un. Et jamais une seule fois ils n'auront eu raison de moi. J'ai bien été blessé parfois, mais jamais trop grave au point d'en avoir des séquelles à vie. Par contre, s'il y a bien une chose qui n'existe pas sur une bécane, c'est la marche arrière. Jamais, ô grand jamais, je ne retournerai à Deadwood. Ou alors ce ne serait pas dans l'optique d'y revivre. L'arrivée de Jude, apprendre que je suis père, j'ai la sensation de découvrir un chemin de dernière minute, planquer dans les champs. L'opportunité de l'emprunter ne se présentera pas deux fois. Je m'arrête le temps de quelques instants considérant la route, et ce sentier. Dieu seul sait ce qu'il y a au bout des voies. Et mon choix est vite décider. Être père est la seule aventure que je n'ai jamais tenté. Primo parce que ce n'est pas dans les priorités d'un biker, se poser, fonder une famille. J'avais bien tenté par le passé avec Jude, mais avant que je pose ma bécane pour de bon, nous nous étions perdus de vue. Et aucune ne m'a laissée entrer dans sa vie comme Jude l'a fait. Aucune n'a accepter de me voir dans le rôle d'amant au-delà d'une certaine période. De toute façon, je le savais, je me posais trop de questions. J'étais père, point barre. Rejeter l'enfant n'arrangerai rien à ma vie à part rajouter une part de culpabilité supplèmentaire.
Je bois une gorgée de ma bière, la repose et me lève de nouveau, m'approchant du Juke-box et l'allumant d'un geste habitué, je laisse une playlist défiler. La première chanson : « The First Time » de Bob Neuwirth. Cette même chanson qui était passée à la radio de ce café, il y a 13 ans, au moment où je m'étais levé de ma chaise, aspergé du milkshake de Jude. Ce qui eut le don de me faire sourire un instant, rêveur face à ma bonne vieille chaîne Hi-Fi. Soudainement, ce sourire s'efface, laissant place à une légère tristesse. Ces années où nous étions insouciants étaient loin derrière nous. Je reprends ma place. Jude m'annonce que ç'aurait pu être différent. Je lève les yeux vers elle. Je ne vais pas la contre-dire mais j'y suis pour beaucoup dans son départ de Pasadena pour… Je ne sais où d'ailleurs. Il faudrait que je lui en demande un peu plus sur ce qu'elle a vécu ces 5 dernières années. Je lui parlais d'un nouveau club, et je la vis se décomposer. Je ressentis un pincement au cœur. Je comprenais maintenant, pourquoi il nous fallait du temps. Ce n'était pas mince à faire, de se re-découvrir. Finalement elle finit par admettre que ça n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Je te le promets, Jude, on ne fera que rouler ensemble, boire une bière ou deux de temps à autres, et ça s'arrêtera là. On fera en sorte de s'entre-aider pour éviter de retomber dans nos conneries. C'est ça la fraternité, à mes yeux. Une vraie fraternité. Pas un truc mensonger où un frère en tue un autre, et où le sang coule tant est plus.
Elle me parle de Rose, et qu'elle serait super contente d'avoir un père badass. J’eus cette image en tête. La fois où j'étais passé chez Abel, et où Chloé voulait absolument que je l'emmène faire un tour en Harley. Nous étions restés dans la cour. Je faisais de petit rond, ne dépassant pas les 10 km/h. J'avais placé Chloé devant moi, de façon à ce qu'elle ne glisse pas. Ses petites mains sur le réservoir de ma moto. Bientôt, je le ferai avec ma fille, j'en étais convaincu. Ces pensées eurent pour effet de faire naître une larmes au coin de l’œil, et un sourire béat. D'ordinaire, j'étais émotif comme un gardien de prison, là je me retrouvais un peu trop à chialer comme une madeleine. Ce côté casse-cou, pour sûr elle tient de moi, mais pas que. Qui est le plus casse-cou entre nous ? Celui qui a toujours vécu comme ceci, où celle qui a failli se mettre à dos sa famille pour vivre un véritable amour interdit? Je ris légèrement en buvant une gorgée de bière, repose la canette et écrase ma cigarette Au fait, tu a revu ta famille depuis ton retour ? Et Sarah-Jane? |
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| mot doux de Invité ► un Ven 1 Avr - 17:02 | | | Lorsque Jude entendit The First Time de Bob Neurwirth, un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle ferma les yeux pendant quelques secondes. Elle se laissa porter par la musique dans une autre époque, vers un jour ensoleillé qui semblait être ordinaire pour Jude mais qui marqua à jamais sa vie. Pour une fois, elle avait béni sa maladresse sans laquelle elle n’aurait jamais osé adresser la parole à Dean, elle était une jeune fille trop attachée à son image de fille sérieuse et il semblait être hors de porté pour elle. Elle rouvrit les yeux pour regarder Dean et elle crut y percevoir une légère tristesse mais elle balaya rapidement cette impression, elle ne voulait pas s’avancer sur quoi que ce soit. Elle acquieça la tête, affirmant une nouvelle fois qu’elle croyait Dean, il fallait qu’elle lui fasse confiance et il devait sûrement avoir besoin qu’elle lui fasse confiance pour qu’ils puissent aller de l’avant et qu’ils ne répètent pas les erreurs du passé. Jude regarda autour d’elle pour revoir la décoration, faire plus attention aux détails. Malgré le fait que ce ne soit pas le style de Jude, elle pouvait sentir la sensation chaleureuse d’une maison accueillante, peut-être était-ce parce que c’était Dean et que pour Jude, qu’elle le veuille ou non, il serait toujours celui qui représenterait sa maison, là où elle se sentait en sécurité. C’était assez problématique lorsque l’on venait de décider de prendre le temps et de passer à autre chose. Tant pis, Jude réfléchirait à une solution pour passer à autre chose au niveau sentimental plus tard. Pendant ces dernières années, Jude n’avait pas réussi à passer à autre chose mais ça l’avait en quelque sorte rassurée de savoir que Dean non plus. À présent, Jude n’était pas sûre s’il arrivait à passer à autre chose tandis qu’elle non, ce serait un coup dur et la jeune femme savait que ça les affecterait grandement. Raison de plus pour trouver une solution.
Elle regarda d’un air curieux Dean et son sourire béat. Dean le biker badass qui ne laissait rien filtrer d’ordinaire se retrouvait à sourire bêtement. Jude imprima ce moment dans sa mémoire et se promis de lui rappeler plus tard pour le taquiner. Être père allait sûrement le changer sur plusieurs niveaux. Jude ne put s’empêcher de rire face à la remarque de Dean. C’est vrai qu’à cette époque, la jeune femme était sortie du chemin qu’elle connaissait pour se jeter à bras ouverts vers l’inconnu. Son sourire disparut lorsqu’il aborda sa famille et Sarah-Jane. Elle ne les avait pas revu depuis qu’elle était revenue et elle avait peur, comme pour Dean. Elle était partie sans donner d’explications et à présent, elle allait devoir tout expliquer. Sarah-Jane devait sûrement lui en vouloir à mort et Jude craignait qu’elle refuse de lui parler, tout simplement. Pour le reste de sa famille, Jude avait plus peur par rapport à Rose et par conséquent Dean. Elle allait devoir révéler l’existence de Jude et parler de sa relation avec Dean. Il y avait bien une raison pourquoi Jude avait décidé de garder sa relation secrète et la jeune femme avait peur que ses parents refusent d’accepter Rose, elle ne le supporterait pas. “Non…je suis partie sans rien dire à personne, sans donner d’explications ni de nouvelles. Maintenant je dois affronter les conséquences de ce choix…” Jude rit nerveusement. “Ils me manquent mais j’ai peur. J’ai peur que Sarah-Jane refuse de me parler et qu’on ne soit plus amie. J’ai peur que ma famille rejette Rose à cause de…” Jude ne savait pas comment formuler sa phrase avec les bons mots. “Si j’ai rien dit à ma famille à propos de nous, c’est qu’il y avait une bonne raison. L’existence de Rose va faire sortir des secrets, et je ne suis pas sûre qu’ils vont bien le prendre et l’accepter.” Jude soupira avant de reprendre. “Je suis morte de peur. C’est comme pour toi, j’étais terrifiée à l’idée de te revoir, je n’avais pas prévu ce moment d’arriver avant…avant un bon moment!” |
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| mot doux de Invité ► un Ven 1 Avr - 17:43 | | | J'avais dû soulevé les mauvaises questions. Ou plutôt celles qui gênent. Voir Jude tracassée de la sorte rien qu'à l'idée d'annoncer l'existence de notre fille, qui plus est à cause de la réaction de ses parents, cela me révoltait. Je ne lui en voulait pas, elle n'y était pour rien, mais sa famille me paraissait de plus en plus bizarre. Le seul point sur lequel je pouvais lui faire une remarque, je le réservais pour plus tard, écoutant attentivement son discours sur tout ceux qu'elle a laissée derrière elle. Ce sentiment de révolte que je ressentais était en prise directe avec le Dean du passé. Celui qui n'avait pas froid aux yeux et auprès de qui personne ne devait rien à qui que ce soit. Y compris Jude et Dean. C'était leurs vies, pas cette de père et mère Grimes. Lorsque le club avait essayé de détruire le couple, Dean s'y était opposé, et fonçait chaque semaine jusqu'à Pasadena retrouver l'amour de sa vie. Ce Dean là, je le sentais qui se réveillait. Ma voix allait se hausser, non pas pour m’énerver après elle, et je laissais mes sentiments s'exprimer, elle saurait comment les prendre.
_Bon sang, Jude, mais tu ne leurs dois rien, à tes parents. Tu as su le prouver. Pendant 5 ans tu as très bien vécue sans eux. Et d'après ce que j'ai compris, tu n'es pas revenue pour leurs beaux yeux, mais bel et bien pour toi. Et pour ta fille. Il te rejette ? Tant pis pour eux. Chaque jour que Dieu nous accorde, tu auras mille et une raison qui te prouveront que j'ai raison. Chaque soir, lorsque tu rentreras, tu verras dans les yeux de notre fille à quel point vous vous portiez bien sans eux. Alors laisse les te rejeter. Laisse les te haïr, même, s'il le faut, mais ne te laisse pas envahir par ta peur, ou par une quelconque culpabilité. Sans m'en rendre compte je m'étais levé et me tenait non loin d'elle. Tu as une enfant à protégée, et elle n'a pas besoin de voir sa mère se ronger pour son passé. Si eux n'accepte pas Rose ? Eh bien tant pis, elle n'a pas besoin d'eux. Elle a besoin de sa mère. Je réagissais enfant. Jude et moi étions parents d'une petite fille. Mon air de révolte se dissipe pour laisser place à je ne sais quel sentiment. Je n'étais pas apte à le comprendre, ni à l’interpréter. Un mélange de tristesse et de joie, de culpabilité et de bonheur. Et je suis là. Je le serai toujours pour Rose. Ma voix s'était cassée et je me laisse tomber dans ma chaise de nouveau, sentant mes yeux s'humidifier de nouveau.
Je ne pouvais pas craquer. Je ne pouvais pas me permettre de faire un speech sur ce qui doit faire sa force et montrer autant de faiblesse suite à cela. Je réalisais que pendant 5 ans, je ne faisais rien sans me demander ce que Jude en penserait. Monter ce garage, décorer la maison, adopter un chien, embarquer un client-mauvais-payeur de force dans une camionnette et lui foutre la trouille de sa vie. Je ne dis pas que chacun de mes actes aurait été approuvés par la jeune femme, mais j'avais vécu 5 ans à attendre son avis. Mes lèvres s'ouvrent Tu m'as manqué... ces mots s'échappaient tout droit de ma conscience. J'avais fermé les yeux. C'était plus facile de ne pas voir sa réaction. J'avais la sensation de me décomposer dans ma chaise, que chacun des muscles de mon corps me lâchaient un à un. Mon pouce et mon majeur de pose sur mes paupières, comme afin de malaxer mes yeux. |
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| mot doux de Invité ► un Ven 1 Avr - 23:02 | | | Jude ne pensait pas que sa situation affecterait autant Dean. Elle observa Dean montait le ton, comme si le sujet l’énervait plus que ça l’effrayait. Jude savait qu’il avait raison, qu’elle ne devrait pas se soucier autant de ce que ses parents puissent lui dire mais elle ne semblait pas pouvoir s’y résoudre. Bien sûr qu’elle avait réussi à s’en sortir dans la vie ces cinq dernières années avec Rose mais c’était dur, plus dur que ce qu’elle avait pensé. Elle était rassurée de savoir que Dean serait là pour leur fille à présent, cela ferait sûrement un poids en moins pour la jeune mère. Et même si elle essayait de se convaincre qu’effectivement, Jude n’avait pas besoin de ses parents, elle savait que c’était faux, elle avait déjà essayé de s’en convaincre par le passé, sans succès. “Évidemment que je m’en suis sortie ces dernières années sans mes parents mais si tu savais à quel point c’était dur. C’était dur de pas pouvoir appeler ma mère quand je paniquais parce que je ne comprenais pas pourquoi Rose n’arrêtait pas de pleurer ou juste pour partager avec elle les moments de la vie de Jude. Ce sont mes parents et je les aime et je veux qu’ils fassent partis de la vie de Rose, je veux qu’elle puisse avoir des souvenirs heureux avec ses grands-parents comme j’en ai eu avec les miens. Si je suis revenue à Pasadena, c’est aussi pour arranger les choses avec ma famille et qu’on redevienne ça, une famille! En étant mère, j’ai réalisé que je ne supporterai pas que Rose coupe les ponts avec moi, et c’est ce que je fais avec mes propres parents. Je dois arranger ça. Je dois essayer, pour Rose, pour mes parents et pour moi-même. Mais ce qui me tue c’est le doute qu’ils ne pensent pas la même chose et que le simple fait qu’il y ait une chance qu’il ne t’accepte pas aie d’énormes conséquences pour Rose, je ne veux pas qu’elle pense être la raison d’une histoire familiale…je veux juste qu’elle ait une famille normale…” Jude était perdue dans ses histoires. Tout était si compliqué. Elle voulait renouer avec sa famille mais elle savait que ça n’arriverait pas s’ils n’acceptaient pas sa fille. Pourquoi rien ne pouvait-il être facile dans sa vie? Voilà où ça l’avait mené de rêver d’aventures quand elle avait dix-sept ans. Et pourtant, elle ne regrettait rien, si elle pouvait recommencer, elle le ferait sans hésiter, la douleur et les pleurs inclus.
Jude se prit la tête entre les mains et soupira, fermant les yeux. Elle releva doucement la tête lorsqu’elle entendit les mots qu’elle ne pensait pas entendre de la bouche de Dean. Elle fixa Dean qui avait fermé les yeux et qui semblait déjà regretter ses propos. Ce qui était sûr, c’est que ce n’était pas voulu, il n’avait pas choisi de lui avouer ses pensées à cet instant. Dean ne l’aidait pas à faire le tri dans ses sentiments. Comment était-elle supposée passer à autre chose quand il lui disait des choses comme ça. Voulait-il la frustrer encore plus, était-ce une sorte de torture pour elle qu’il s’amusait à pratiquer? S’il ne voulait pas dire ces mots, serait-il judicieux pour Jude de répondre et de dire ce à quoi elle pensait? Sûrement pas. Si elle commençait à répondre, les choses commenceraient à devenir gênante et les lignes qu’ils venaient d’établir deviendraient floues. Jude savait qu’ils n’avaient pas besoin de ça pour l’instant, pas pendant qu’ils essayaient de se ré-ajuster l’un autour de la vie de l’autre. Par chance, le ventre de la jeune femme gargouilla légèrement, permettant à Jude de changer le sujet. “Haha, on dirait que mon ventre attend le dîner que tu as promis.” Son rire était nerveux, elle ne pouvait pas cacher que les révélations de Dean l’avaient affectées.
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| mot doux de Invité ► un Sam 2 Avr - 9:46 | | | Je l'écoutais. Je ne pouvais rien faire d'autre après ma petite crise. Elle m'expliquait à quel point c'était dur sans ses parents. Je crois que je ne pourrais jamais comprendre ce qu'est d'avoir une mère et un père. Je ne pouvais plus vraiment savoir ce qu'elle ressentait actuellement. Je voulais bien la croire sur parole, mais là dessus, je n'avais jamais eu d'expérience similaire. Bien sûr qu'avoir des parents me manquaient. Alors que je n'étais qu'un môme, je voyais bien les gamins à la sortie des classes, rejoignant leurs pères qui tenaient le goûter dans les mains, les couvrant de baisers, les emmenant dans des voitures chauffées. Pour ma par, c'était devenue une habitude. Je marchait silencieusement jusqu'à la Harley de mon oncle, mettant le casque qu'il me donnait, je montait derrière lui et m'agrippait à ses poches en cuir. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Lorsqu'il faisait trop froid, je sentais les larmes qui venait au coin de mes yeux. D'ailleurs, il n'y avait bien que ça, que je pouvais sentir. Le sang n'irriguait qu'au minimum mes mains et mes pieds. Et le bout du nez, je n'en parlais pas. A la fin de son discours, je ne pus m'empêcher de penser que je manquais d'empathie en ce qui concernait ce manque. Bien sûr que Rose avait droit d'avoir une famille normale, mais elle aurait peut-être dû lui trouver un autre père, ça aurait été sans doute plus facile. Etais-je sérieux dans mes pensées ? J'aurai souhaité en cette instant que Jude me colle une baffe. Je ne pouvais pas baisser les bras. J'étais la raison de cette rupture familiale, moi, le biker bad boy. C'était de ma faute, cette situation. Je ne pouvais pas me permettre de relâcher la pression. J'avais des responsabilités maintenant. Et une idée me vint en tête, comme si je tenais un fil conducteur. Je lui dis, d'une voix quelque peu cassée Désolé de m'être emporté, Jude, mais j'ai du mal à comprendre tes parents. Tu l'as toujours su, ça. Notre pays, c'est celui des libertés après tout. Et ils ne sont pas obligés de m'accepter moi. Mais ils se doivent de t'accepter. Tu ne leur a rien demandé, lorsqu'ils t'ont conçus, et Rose non plus. Ça n'est pas de sa faute à elle mais la notre. Ils peuvent t'engueuler, c'est une chose. Ils peuvent aussi t'en vouloir sur ce point, mais ils ne peuvent pas te rejeter, ni même rejeter notre fille. Je ne demande pas à ce qu'il m'acceptent et je n'ai pas besoin de leurs consentements pour mener ma vie. Tout ce qu'ils ont à savoir, c'est que je prendrai mes nouvelles responsabilités à cœur. Et que je serai là pour vous.
C'est à cet instant précis que je réalisais être père. Lorsque je parlais pleinement de mon rôle à venir. A ce moment je comprenais que tout allait changer dans ma vie. Mes mots résonnaient encore dans mon esprit. Avais-je dis que je serais pour elles ? Pour Rose ET Jude ? M'avait-elle manquait à ce point pour qu'inconsciemment je l'inclues dans mes responsabilités à venir ? Je fut perdu. Ces mots que je prononcèrent, ce « Tu m'as manqué... » fut sorti dans la foulée, alors que mon esprit était encombré de questions en suspens. Jude ne dit rien. Je ne pouvais plus la regarder à cet instant, attendant son verdict.
Au lieu de ça, son ventre émis un gargouillement et ses mots servirent de pivot à la tournure de la discussion. Je rouvre les yeux, et lui fit une moue se voulant être un sourire. Je vais commander des pizzas. Tu veux quoi? J'avais déjà saisie l'antiquité qui me servait de téléphone portable et m'étais levé pour lui tendre le papier de la pizzeria. Pour ma part, je connaissais par cœur la carte, et le numéro. Lorsqu'elle me dit ce qu'elle voulait, je compose le numéro et passe commande. Ils seront là d'ici une heure. Au fait, ça va aller avec la Baby-Sitter ? Tu as de quoi lui payer les heures supplémentaires ? Si tu veux, je peux te donner l'argent pour ce soir. Il faudra bien que je t'aide sur le plan financier aussi. Je la regardais en grimaçant. Je savais que c'était pas évident de demander ce genre de choses, mais il ne fallait pas qu'elle s'arrête à un quelconque honneur ou une fierté. Il fallait qu'elle pense à notre fille, mais ça, elle devait en avoir plus conscience que moi, en ce qui concerne le rôle de parent. |
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| mot doux de Invité ► un Dim 3 Avr - 21:25 | | | Jude savait que Dean n’avait pas la même notion qu’elle. Il n’avait pas connu le style de vie qu’elle-même avait connu et elle ne pouvait pas le blâmer lorsqu’il pensait qu’elle n’avait pas besoin de ses parents. Au fond, elle en était triste, certes Dean avait eu une famille mais elle n’était pas ordinaire. Jude s’était souvent posée la question à comment Dean aurait été s’il avait eu une vie différente mais elle finissait par se dire que Dean ne serait pas Dean s’il était différent, Jude l’avait aimé tel qu’il était et jamais elle n’aurait voulu qu’il change. Elle ressentit un pincement au coeur lorsqu’il lui répondit d’une voix cassée. Évidemment qu’elle savait que Dean ne comprenait pas les parents de Jude et ils ne comprendraient sûrement pas Dean s’ils le rencontraient un jour. Les parents de Jude étaient des gens traditionnels et conservateurs. Ils ne venaient pas du même milieu, ils prenaient les personnes comme Dean comme des moins que rien et des délinquants. Jude savait que Dean n’était pas comme ça et pourtant, elle n’avait jamais osé en parler à sa famille. Mais à l’époque, Jude tenait à ce qu’ils acceptent Dean, mais à présent, était-ce encore le cas? Elle n’était plus une petite fille et pouvait se débrouiller sans eux. Peut-être qu’il avait raison au final. Jude se figea un court instant lorsqu’il l’impliqua dans ses responsabilités. Depuis le début, il ne parlait que de Rose, elle était la raison de ses nouvelles responsabilités. Était-ce une erreur de sa part ou bien était-ce volontaire? Jude ne voulait pas se prendre la tête avec cette histoire mais elle ne pouvait s’empêcher d’y penser.
Son ventre la sortit de cette situation et elle répondit au sourire que Dean lui lançait. “Je vais prendre une pizza quatre fromages.” Elle l’écouta passer commande et sourit, gênée face aux questions de Dean. C’était vrai que parfois il était compliqué de joindre les deux bouts, mais Jude s’arrangeait toujours pour que Rose ne manque de rien, elle ne voulait pas que sa fille ressente le besoin, même si cela voulait dire se priver des choses pour elle-même. Elle n’osait pas parler de ses problèmes financiers lorsqu’ils arrivaient mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de mentir à Dean pour sa fierté et la moindre aide était la bienvenue. “C’est vrai que parfois, c’est dur mais je fais en sorte que Rose ne manque de rien. Il faut que j’appelle la baby-sitter pour ce soir mais il ne devrait pas y avoir de problèmes. Je ne peux pas te demander de tout payer mais…peut-être qu’un peu d’aide était la bienvenue…” Jude était gênée, elle n’osait pas vraiment le regarder dans les yeux et fixait plutôt sa canette de bière. Elle finit par se lever et récupéra son portable. “Je vais l’appeler pour la prévenir.” Elle sortit de la pièce pour rester dans le couloir et passa son appel. Elle convenu avec la baby-sitter des heures en plus et après avoir discutée de quelques détails, Jude parla à Rose au téléphone. “Hey chaton. Désolée, Maman ne rentrera pas avant tard ce soir. Sois sage et fait ce qu’on te dit, hein? Je t’aime fort.” Elle parla encore un peu avant de raccrocher et de rejoindre Dean. Elle n’avait pas voulu rester dans la même pièce pour épargner au biker d’entendre sa conversation avec leur fille. Elle savait que cela pouvait être dur pour lui et elle n’avait pas besoin de lui imposer ça.
Jude s’adossa contre la porte et regarda Dean. “Tu sais, tu dois avoir raison. Je ne devrais pas m’inquiéter de ce que pense mes parents. J’essaierai de leur faire comprendre qu’ils doivent accepter Rose même s’ils ne m’acceptent plus et s’ils ne t’acceptent pas.” Jude eut un sourire triste. “Pourquoi tout doit être si compliqué?” dit-elle dans un soupir. |
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| mot doux de Invité ► un Dim 3 Avr - 23:21 | | | Pizza quatres fromages pour la demoiselle. Et pour moi une traditionnelle. J'étais soft comme garçon, niveau goûts. Je ne me compliquait pas la vie à déguster des sushi fait à partir d'algues importées d'Asie. L'art, je n'en retenais que le Rock Garage et les peintures de carrosseries. Et en termes de déco, je ne me forçais pas à mettre un truc qui ne me plaisait pas, pour qu'une pièce paraissent plus grande. Je faisais ce qui me plaisait ! Que des choses qui me ressemblent, point barre ! D'ailleurs, je crois que c'est ce qui fait de moi un homme taillé d'un seul bloc, selon certain. Je ne me mentais pas à moi-même en ce qui concerne certaines questions. Pourquoi changer une équipe qui marche, après tout ?
Lorsque j'entendis Jude me dire qu'il fallait qu'elle prévienne la baby-sitter, je lui proposais mon aide financière. Il était normale, à mes yeux de l'aider. Ça nous concernait tous les deux maintenant, enfin je pense. Là dessus, je me retrouvait 13 ans en arrière, à ne plus savoir comment agir, et comme interpréter tout ce qui m'entourait. Je ne pouvais qu'imiter Abel et ce que j'en avais vu. Je sais qu'il participait aux frais pour Cloé. Sa réponse fut franche. J'appréciais. Sans détour, pas besoin d'insister pour obtenir la vérité. Je t'aiderai, Jude. Tu auras juste à me dire de combien tu as besoin, et tu l'auras. Je t'ai dis, tout roule pour moi. Je crois que je ne peux pas continuer à vivre égoïstement alors que tu te serres la ceinture pour notre enfant. Et tu as bien le droit de te faire plaisir aussi, donc profites en. Je sais que tu resteras raisonnable. Je lui souriais pour lui faire comprendre que ça venait sincèrement du cœur. Je lui faisais confiance, malgré les années. Je sais qu'elle n'irait pas me demander mille dollars pour tout débourser dans un casino.
Jude s'éloignait le temps de téléphoner. J'entendais l'écho de la conversation sans discerner correctement ce qui se disait. Je savais juste qu'elle parlait à Rose ce qui me fit d'abord sourire puis m'infligea une note de mélancolie. Je chasse directement cette impression lorsqu'elle entre dans la pièce pour s'adosser à la porte. Je l'écoutais faire le point sur ses parents alors que je débarrassais nos canettes de bières vides pour les jeter, me tenant debout pour se faire. Sa question, sur la nécessité qu'ont les choses à être difficiles était intéressante. Et en même temps je n'en savais pas grand-chose. Je manquais de philosophie pour y répondre. Seul mon expérience pouvait parler. La voie de la facilité peut être bien trop sombre, parfois. Elle nous fait faire des choses qui avec le temps sont lourdes. La difficulté peut être un moyen de rechercher la façon la plus diplomatiques d'agir, celle qui conviendrait à tous. Alors on a tendance à s'orienter vers cette voie, même si parfois ce n'est pas la bonne. Enfin, je dis ça, mais je suis mal placé pour parlé. Avant d'arriver ici, c'était la facilité, mon crédo. Tout était simple. Maintenant, ça l'est moins. Avoir des actes qui correspondent aux pré-requis de la société… C'est sympa, mais vite gonflant. Enfin, c'est sûrement ça, la voie de la rédemption. Car elle comme moi le savions, si j'étais venu ici, si j'avais quitté tous types de deals pour monter une affaire officielle et sérieux, c'était pour racheter mes actes passés.
Je regarde ne boissons vides et lui demande Du coup tant que je vais à la cuisine pour jeter les « cadavres » tu veux que je ramène autre-chose ? J'ai du soda, de l'eau, du jus de fruit… Ou bien d'autres bières, du whisky, de la téquila, de la vodka… Sa réponse obtenue, je vais à la cuisine, me débarrassant des cannettes vides et la rejoignis de nouveau dans le bar. Pour se faire, j'avais dû passer à deux reprises juste devant elle, respirant son odeur, si douce, et rappelant des souvenirs. |
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| mot doux de Invité ► un Lun 4 Avr - 21:27 | | | Jude savait que Dean ne pensait pas à mal, il voulait juste qu’elle et Rose ait un meilleur train de vie mais elle ne voulait pas dépendre de lui. Toute sa vie, Jude avait dépendu de ses parents, profitant de leur nom et de leur richesse et c’est seulement lorsqu’elle était partie qu’elle s’était rendue compte qu’elle avait eu une jeunesse dorée. Elle avait galéré à joindre les deux bouts au départ, débutant dans le métier mais elle avait finit par prendre le rythme. Les repas divers et variés, les achats impulsifs, les sorties chaque semaine, tout ça, c’était terminé pour Jude si elle voulait donner une vie digne de ce nom pour sa fille. Entre se priver de tout le mode de vie qu’elle avait toujours connu et le bien-être de Rose, Jude n’hésitait pas une seconde. Elle avait même commencé à épargner pour lui payer ses études supérieures. Elle n’avait pas voulu se reposer sur des suppositions comme le fait que d’ici là, elle aurait renoué avec sa famille ou bien elle aurait trouvé une personne avec qui faire sa vie, ce qui l’aiderait au niveau financier. Même si Jude était de nature naïve et idéaliste, lorsque cela concernait Rose, elle ne se faisait pas d’illusions, elle savait que cela pourrait blesser sa fille. “Ne t’en fait pas pour moi, je ne veux pas t’embêter avec des problèmes qui n’ont rien à voir avec Rose.” Jude parla de la manière la plus douce possible, ne voulant pas paraître méchante ou froide. Elle savait que ses propos pouvaient être mal pris mais elle ne voulait vraiment pas devenir un fardeau pour Dean. “Tant que tu es là pour Rose, c’est l’essentiel, je me débrouillerai avec le reste.” Elle lui sourit pour lui montrer sa gratitude malgré tout.
Jude savait que lorsqu’elle avait posé sa question, Dean lui donnerait une réponse bien à lui, il savait ce que c’était d’avoir une vie compliquée. La jeune mère avait toujours eu une vie plus ou moins facile, elle ne s’était jamais vraiment posée trop de questions mais maintenant, c’était différent. Elle apprenait à vivre une vie remplie de complications après avoir vécu une vie tranquille. Dean semblait être dans le même cas, il semblait être aussi perdu qu’elle, il essayait de se faire à ce mode de vie. Tous deux avaient toujours choisi la voie facile et c’était étonnant comment la voie facile était différente pour l’un et pour l’autre et si pour Jude, la voie facile n’était plus trop possible, Dean devait sûrement travailler sur lui-même pour ne pas reprendre cette voie si facile mais qui pourtant lui avait amener tant de problèmes. “Tu dois avoir raison…dis donc, tu as gagné en sagesse ces cinq dernières années” dit Jude en riant. Elle regarde Dean débarrasser et hausse un sourcil, un sourire taquin sur les lèvres. “Voulez-vous me rendre pompette Monsieur Blaze?” Elle décroisa ses bras et s’avança légèrement. “Non, juste de l’eau m’ira, je conduis après” dit-elle en riant. Jude regardait Dean passer devant elle et elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler des souvenirs lorsqu’elle sentait son odeur si rassurante pour elle. Jude s’avança vers Dean mais une fois de plus, sa maladresse légendaire se réveilla à cette instant et la jeune femme trébucha sur un objet et en perdit l’équilibre.
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| mot doux de Invité ► un Mar 5 Avr - 13:40 | | | J'acquiésais lorsqu'elle me dit que l'essentiel est que je sois là pour notre fille. Je ne devais pas trop en faire. Après tout, nous avions chacun notre vie, maintenant, malgré notre enfant qui nous unirait à jamais. Cette union ne serait peut-être pas sur tout les plans, mais au moins sur l'éducation de Rose. C'était un fait. Et même si j'avais pas totalement tout réalisé, je savais qu'il me faudrait agir en adulte responsable. C'est sur cette voie que s'orientait ma vie maintenant. Travailler, avoir des relations normales avec autrui, payer des trucs dont on ne verra jamais la couleur. C'était complexe. Voilà ce à quoi je songeais lorsqu'elle me demandait pourquoi tout devait être si compliqué. La facilité, à mes yeux, c'était gagner de l'argent en dealant des armes, obtenir ce que je voulais en menaçant des personnes, abattre tout ceux qui me réclamait un montant trop élevé. C'était ça, ma vie d'avant. Pour Jude, sa vie d'avant, c'était la normalité. La complexité de la situation résidait dans le fait de retrouver cette vie. Ma réponse lui avait fait naître l'idée que je gagne en sagesse avec le temps, ce qui me fit rire quelque peu. Tu sais, depuis qu'une certaine jeune fille m'a parlé de Platon, je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner sur le personnage, d'en découvrir un peu plus. Et une découverte en amenant une autre, j'ai pas mal lu ces dernières années. J'avais du temps à consacrer à ça, il faut dire.
A mesure qu'avançait notre conversation, nous avions bu nos bières. Je les débarrassé, lui demandant ce qu'elle voulait boire. Pas d'alcool, c'était noté. Alors que je passais devant elle pour rejoindre la cuisine, elle s'était redressé. Je la regardais et la vis trébucher. Je la rattrape de justesse, la maintenant contre moi pour m'assurer qu'elle n'aille pas plus loin. Les canettes vides avaient heurtées le sol. Par chance, elle n'avait pas éclatées en milles morceaux. Eh ! Ça va? Je l'aidais à se redresser, la regardant droit dans les yeux. Elle était tout contre moi. Son doux parfum, enivrant, je ressentais sa chaleur au creux de mes bras. Je ne pu m'arrêter de la contempler, revoyant la jeune femme qui m'avait accueillie à Pasadena des années auparavant. Ses cheveux avaient volés devant son visage. Du revers de ma main, je les glisse et les place derrière son oreille. Un geste familier. Ma main s'était posé sur sa joue. Tout disparaissait autour de nous. Était-ce possible, ce qui était en train de m'arriver ? Tombais de nouveau amoureux de la même personne qui m'a offert l'occasion de changer de vie ? Mais ces cinq dernières années invoquaient un argument plein d'amertume, influant ce coup de foudre. Que nous arrivait-il ?
Je sentais mon coeur battre à tout rompre, sans relâcher mon emprise. Le souvenir de Jude, tel que j'ai pu la connaître avant son départ, ces flash-backs, doux, romantiques, influé par l'attention que son portait l'un à l'autre. Cet amour flamboyant entre nous. Cette rupture. Son absence. Les longues nuits blanches à regretter ces instants, liquidant une bouteille de whisky jusqu'à ce que je me mette en danger, en reprenant le guidon, alors que j’avoisinais le coma éthylique. Je recule ma main de son visage. Je me retire doucement, la relâchant, m'assurant qu'elle ne tombe pas de nouveau, tout de même. Je fais un pas en arrière, détournant le regard. Tu… Tu ferai mieux d'y aller. Je… Je crois que… J'ai besoin d'être seul, Jude… Je suis désolé. C'était comme si une lame commençait par déchirer la peau, au dessus de mon sternum, puis se mettait à gratter l'os pour le dépasser et pénétrer lentement dans le muscle du cœur. Une lame chauffée à blanc qui me glaçait le sang. |
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