Nathanael I. Pilliwickleet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : agent d'entretien à l'hôpital ❝ cupidon : J'ai bien essayé de l'attraper une fois ou deux mais ce petit con a des ailes... ❝ post-it : ne soyez pas presser ! ❝ crédits : . ❝ avatar : Dylan Sprayberry ❝ disponibilité : pas encore validé ❝ autres comptes : Savanna L. Roy ❝ Points : 3185 ❝ Messages : 117 ❝ depuis : 10/08/2015❝ mes sujets : Nate et Maïwenn ▬ Nate et Maïwenn bis ▬ Nate et Percival ▬ Todd ▬ Grant
mot doux de Nathanael I. Pilliwickle ► un Lun 12 Oct - 21:19
Keep calm & be clever
citation
J'étais nerveux. La faute à mon cerveau qui surchauffait à force de penser, torturer mes petits neurones, triturer mes gentils méninges. Depuis que Maïwenn m'avait proposé de se revoir peut-être chez elle ou autour d'une pizza, lors de leur première véritable rencontre à l'hôpital, je n'avais pu empêcher mon super processeur d'établir des scénarios et des possibilités de provoquer la prochaine rencontre. Je n'avais pas envie de bousculer les choses, j'avais d'ailleurs pendant plusieurs jours d'affilés repasser ces quelques minutes passées avec elle, me rejouant la scène, répétant chaque mot, réécoutant son rire en boucle dans ma tête. J'avais essayé d'intégrer tout ce qu'elle m'avait révélé, de comprendre, d'analyser. En peut-être trente minutes Maïwenn avait raconté son départ, expliquer son absence et surtout expliquer son retour. Elle voulait être ma mère. J'avais encore du mal à le digérer ou même le croire. Des semaines durant, j'avais alterné entre sévérité et excitation. Mon pauvre père a sûrement dû perdre la tête me répétant sans arrêt que tout le monde avait droit à une seconde chance. Cédant finalement à l'excitation d'avoir ma mère dans ma vie je travaillais à une opportunité de l'y introduire. C'était en réalité, lors d'une conversation avec mon père que l'idée m'était venue. J'avais douté bien sûr. Et si cela ne lui plaisait pas ? Et si elle n'aimait pas ? Et si il faisait mauvais temps ? Bref ... et si, et si. J'avais finalement sauté le pas la semaine dernière en l'appelant et lui proposant de faire une petite randonnée dans le parc naturelle. Ce parc était l'un de mes endroits préférés. J'y allais souvent avec mon père ou seul avec mon vélo. Je me sentais toujours mieux quand j'y allais. J'avais l'impression que tout était possible, que le monde entier n'était qu'opportunités et possibilités. Et puis tout était si beau : la forêt, les animaux... C'était un peu pour cela que j'avais choisi ce lieu et tout particulière le sentier qui menait à la rive d'une petite rivière qui traversait le parc. C'était très beau et reposant. Je voulais faire de cette rencontre un moment où tout était possible, om le futur était entre nos mains. Ma vie était déjà totalement chamboulée, elle semblait vouloir se faire pardonner et faire partir de ma vie, il ne tenait qu'à moi de donner un nouveau cap à ma vie. Je n'avais pas envie de me rappeler chaque jour que je détestais une personne comme j'avais dû le faire avec papa pendant l'été.
J'attachais mon vélo dans le parc à vélo et mon sac sur le dos je me positionnais près de l'entrée en attendant Maïwenn. Mon estomac me faisait de drôle de manège, mes jambes n'arrivaient pas à rester en place. Je faisais les cents pas. Il était encore tôt. L'automne commençait tout doucement à s'installer, des feuilles orangés tapissaient le sol. Je pensais que cette balade n'en serait que plus belle, avec le soleil qui se couche les couleurs n'en seront que plus vives. Une partie de moi avait hâte de commencer ce sentier et une autre partie était prête à se cacher derrière le premier arbre et attendre sans bruit qu'elle vienne et reparte. Allez Nath' ! Reste fort ! Je posais tout à coup mon sac et vérifiais que j'avais tout : une bouteille d'eau, deux paquets de m&m's, deux paquets de dragibus, mon appareil photo, un pull...Normalement tout était ok. Je remis mon sac sur le dos. C'était peut-être trop pour seulement deux heures de marche, aller-retour. Valait mieux être préparer de toute façon. Soudain je l'aperçus. Je me figé comme stupéfait par le fait que cette personne qui s'avançait était celle qui m'avait mis au monde. “Maïwenn !” m'entendis-je appeler. Ma main s'agita pour attirer son attention. “ça va ? J'espère que t'es prête car on va faire un petit bout de chemin.” Je regardais son sac à dos, il ne pesait pas bien lourd, puis ses baskets comme pour me rassurer qu'elle était bien équipée. Un peu embarrassé, j'ouvrais la marche. “J'imagine que tu connais ce coin. J'aime bien me promener ici. Tu vas voir je vais te montrer un petit endroit sympa.” Je souris.
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mot doux de Invité ► un Sam 9 Jan - 12:37
Tu ne peux pas essayer de changer le monde, tu ne peux pas essayer non plus de retourner dans le passé pour changer le présent. Parfois tu ne peux que tout faire pour te battre et sortir tes gants. Oui, te battre. Je voulais me battre pour lui, pour eux. C’était tout ce que j’avais en tête. Je cherchais souvent comment le faire. Comment l’approcher. Comment approcher mon fils alors que je ne savais même pas s’il savait que les choses avaient évoluées avec son père. Oui, elles ont évoluées depuis quelques semaines et cela me semblait tellement difficile à gérer tout en étant facile. J’ignorais comment faire. Devais-je lui avouer ? Devais-je lui dire que la situation avait changée ? Je le devais. Nerveuse alors que je devais le rejoindre. J’avais préparé mes vêtements pour une randonnée en avance. Une fois levée, un smoothie, un peu de yoga pour chasser le stress et l’envie simplement d’enfouir ma tête dans un polo bien chaud et douillet avec la capuche afin d’avoir chaud une fois dehors. C’était le plan : pantalon de sport assez moulant enfin un leggin quoi et un haut assorti puis mon gros polo par-dessus de l’université de New-York car je l’avais encore. Je m’étais ensuite mise en route avec la voiture et… un chien. Oui, une envie subite, je m’étais achetée un chien le jour avant, un chiot Saint-Bernard sur un coup de tête. J’ignorais vraiment pourquoi mais j’avais simplement envie d’avoir un animal alors que j’avais enfin une maison et pas un studio (bien que près du central park). Je n’avais même pas de noms pour cette boule de poil que je mettais sur le siège de la voiture juste à côté de moi. Il était calme mais après, il était encore jeune. C’était une femelle mais je préférais pour une raison inconnu parler d’elle au masculin car un chien c’est masculin et chienne, c’est bizarre. Non ? Enfin bref, je roulais vers le lieu du rendez-vous avant de me garer. Je mettais une laisse à la boule de poil qui sautait de la voiture avant d’aller chercher mon sac à dos que j’enfilais par-dessus mon polo. Ce n’était pas confortable mais cela faisait réellement l’affaire. J’inspirais doucement, nerveuse. Oui, un peu. J’ignorais encore comment ça allait se passer mais j’espérais que tout se déroule bien. Il le fallait. Pourquoi ça se déroulerait mal en plus ? Pourquoi ? Rester positive et pas peureuse. Voilà ce que je devais apprendre à faire. Une boule dans le ventre, j’allais vers lui pourtant avec une assurance. Le chiot restait à côté, un peu planqué dans mes jambes mais bon. On dit quoi pour une femelle chiot ? Une chiotte ? Voilà une des raisons pour laquelle le masculin est plus mignon. Je l’entendais dire mon prénom et attirer mon attention mais il l’avait déjà, j’étais juste encore trop nerveuse pour poser assurément mon regard vers lui. Je souriais à sa question. « J’ai beau venir de New York mais j’ai grimpée beaucoup d’escaliers dans les grattes ciels ! », disais-je avec un peu d’humour tandis que je venais tout de même d’ici. « J’ai souvent fais ça avec… mon enfin ton grand-père ! », lui disais-je en parlant de mon paternel bien entendu mais qui ne pouvait maintenant plus vraiment le faire à cause d’une jambe en mauvais état. « Je connais le coin et ceux de San Francisco aussi si tu veux voyager un jour ! », lui proposais-je alors simplement dans l’idée de lui proposer des futurs plans mais lui montrer aussi que l’idée de cette journée m’intéressait réellement. J’avais beau avoir passée sa vie à lui dans une fille loin d’être comme la Californie mais je devais avouer que je restais cette californienne que j’étais. Cette vie prête à graver des montagnes si elle a les bonnes chaussures et même en talons hauts par moment. Je posais mon regard sur lui. « Je vais bien et toi ? », finissais-je par dire alors qu’il avait posé la question mais que j’avais stupidement oubliée d’y répondre avant. « Je te présente… sans nom, c’est une folie, un peu… j’avais besoin de compagnie… une grande maison, trop grande pour moi ! », lui disais-je alors que le chiot allait sentir ses pieds. « Je me suis dit qu’il ferait un mauvais guide vu que c’est un bébé mais bon ! », commentais-je en souriant, un peu surprise que Yoda ne soit pas là aussi car j’aurais vraiment aimée le voir mais un chien allait sûrement suffire ? Oh oui, sûrement.
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle ► un Sam 9 Jan - 20:11
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citation
Voilà. C'était parti. Deuxième entrevue. Ou plutôt première entrevue voulue car les premières ne pouvaient pas vraiment compter comme des rencontres consentantes. Quoique je n'étais pas très sûr pour celle de l'hôpital : après tout j'avais bien pris ce boulot pour en apprendre plus sur elle donc...Bref, c'était le début. Début d'un nouveau départ, le début d'une nouvelle relation, tabula rasa, case départ, remise à zéro. Même si j'avais encore beaucoup de questions et que mes sentiments étaient aussi stables qu'un bateau sur une mer déchaînée, la colère et la rancoeur s'étaient dissipées. Je voulais la connaître. Dire que je n'avais pas planifié ce moment, vu et revu les moindres secondes fictives d'une rencontre que devait être comme un rendez-vous galant serait comme nier que l'être humain a plus de 90% de son ADN correspondant à celui de la vache. Impressionnant, non ? Mais rien de bien surprenant cela dit. Certains scientifiques assument qu'il y a en réalité qu'une seule cellule à l'origine de toute de la vie sur cette Terre. En gros la vache, le chien, le chat etc sont autant nos cousins que le fils de la soeur de ta mère. Je devrais peut-être devenir végétarien...Mais je m'égare. Elle arrive. Elle s'approche, en tenue de sport, relativement sûre d'elle alors que moi je fond comme de la glace au soleil. Mes genoux sont de la gelée, je me demande d'ailleurs comme je tiens encore debout, et mes mains tremblent comme secouée par des spasmes. Je la regarde mais c'est à peine si je vois clairement. Mon coeur pourrait sans problème relever le défi du carnaval. Même si je savais que la balade que j'avais choisi n'avait rien d'une ascension, je m'inquiétais de savoir si elle était prête à s'aventurer avec moi en pleine nature. Si elle n'était pas du genre extérieur, j'étais mal barré. Mais elle me rassura. “Oh bon, ben dans ce cas je n'ai aucun souci à me faire. Les escaliers de New-York n'ont qu'à bien se tenir. Enfin pas d’inquiétude à avoir, hein, ce sentier n'est en réalité qu'une balade.” L'un de mes sourcils se souleva à l'évocation de mon grand-père. Si l'on regardait ma famille d'un point de vue extérieur, on pouvait clairement la définir comme nucléaire et fusionnelle. Je n'avais en tout et pour tout que mon père. Entre mon père et ses parents ce n'est pas vraiment le grand amour donc nous ne nous voyons pas souvent. J'aime beaucoup ma grand-mère et ce n'est pas rare que je passe la voir. Connaître une partie de mon autre branche de mon arbre généalogique piquait ma curiosité. “ça va, ça va. Nerveux, bizarre, hein ?” ça m'avait échappé. Soudain un mouvement attira mon attention et je baissais mon regard pour découvrir...une grosse boule de poile. Un chien. Saint-Bernard, on dirait. Je regardais à nouveau Maïwenn, perplexe. Accroupi, je pris dans mais main la tête du chiot pendant qu'elle m'expliquait. “Salut toi ! On va faire une balade ? Si j'avais su je t'aurai présenté Yoda. Pas de nom ?” demandais-je. Je me relevais et ouvrit la voie en prenant le sentier que je connaissais par coeur maintenant.
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mot doux de Invité ► un Sam 9 Avr - 21:55
Je voyais bien ce regard exploser à la citation de mon père. Bien sûr, je pouvais le comprendre. Parler aisément d’une personne qui elle aussi n’a pas fait partie de sa vie était une chose facile pour moi mais en parler étais-ce facile pour lui ? Je n’en savais rien. Après tout, qu’importe dans un sens ? Je n’en savais rien non plus. Je ne voulais pourtant pas encore faire de commentaire sur cette partie d’une famille qu’il ne connaissait pas. Il ne valait mieux pas peut-être ? Je ne savais pas comment il se sentait avec tout ça. Enfin je savais que cela ne devait pas être facile mais bon. Avais-je le droit de lui poser la question ou étais-ce à proscrire ? Aucunes idées à nouveau mais mon sourire se dessinait quand il disait qu’il allait bien même s’il était nerveux mais c’était normal pas si bizarre. Je secouais doucement la tête en fronçant mon petit nez. « Non, ce n’est pas bizarre ! », commentais-je alors que le chiot attirait son attention, je laissais le saint-bernard qui bave sans nom s’en approcher. Je lui expliquais rapidement qui il était enfin qui elle était ou bien il était ? (J’ai déjà oubliée, je suis sûre même elle, elle l’ignore). Je souriais en l’entendant parler au chien, me demandant s’il parlait comme ça aux filles qu’il draguait. Etrange de se poser la question mais dans le fond, on n’aurait pas dit qu’il parlait à un chien. Bon d’accord, je divague mais c’est peut-être la nature qui me fait cet effet ? Tenant encore la laisse du chien, je le suivais en souriant. « Pourquoi tu n’as pas pris Yoda ? », lui demandais-je alors de cette question neutre. La réponse ne devrait pas nous lancer dans des discussions trop sérieuses normalement. Enfin j’avais peur de lancer des débats et qu’on finisse par pleurer, gueuler ou se câliner. Quoique je voulais bien la seconde car je rêvais d’un câlin avec lui qu’importe soit son âge ou la taille de ses petits doigts. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais plus serré ce petit bébé qui était le mien dans mes bras. Il n’était même plus un bébé. Cela m’en dérobait une douce tristesse assez soudaine en y pensant. Tirant un peu plus sur la sangle ductile du chien, je comptais à tous les douze pas les échelons que je grimperais si nous étions sur une échelle. Tordue ? Je vous avouerais que je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais j’en avais envie pour m’éviter de briser ce silence avec des sujets taboués donc je n’avais pas demandée le licet de parler. Telle une bachelette sénescente, je marchais avec lui. C’était moins haut difficile qu’un chemin dans l’Himalaya, c’était un fait. Rien que la description des montagnes que l’on y trouve me donne déjà mal aux pieds. Je tournais mon regard vers lui, laissant l’animal passer devant tenter que je me blottissais de ma main libre dans mon pull de laine guède. Ma garde-robe pouvait survivre à toutes les météos alors qu’avant d’arriver à Pasadena, j’avais tout donnée à des œuvres pour ne pas alourdir mes valises. Je riais doucement, je ne hausebecquetait pas du tout mais je riais. « Tu sais, je suis nerveuse aussi, je crois… je n’ose même pas te demander une chose assez bête mais pourtant essentielle à mes yeux enfin je trouve que je ne devrais pas paniquer à l’idée que ça lance des conversations peut-être trop… », je riais doucement. Mon âme était trop fragile pour me laisser parler sans rire. « Loin de moi l’idée de barguigner mais… je le fais pourtant ! », disais-je en souriant. « Le fait est que je me sens comme une naine et tu es un géant en bronze sûrement pour te donner encore plus de forces… », disais-je en mettant la main sur mon front. « Je n’ai pas de fièvres… je suis juste enfin… », je riais doucement. « Qu’importe… je veux dire tout ça pour en venir à… cette bête question : comment tu te sens ? Enfin je veux dire… », je souriais doucement, tentant de retrouver mon sérieux mais penser au céréales au lieu de la naine et du géant en bronze n’était pas loin des vampires liotrique dans des tavernes à manger des céréales… donc je divaguais totalement. Être sérieuse était une chose difficile. Je ne voulais peut-être pas trop m’ébaudir d’être avec lui que j’en étais totalement… bizarre. « Je suis désolée, c’est bizarre comme conversation et sans aucuns sens… mais comment tu réagirais si je te proposais de rencontrer tes grands-parents… par exemple ! », disais-je tandis que le chiot se mettait à marchais en vague et s’amusant avec un caillou. La vie est plus folle quand on a 4 pattes apparemment.
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle ► un Jeu 21 Avr - 15:12
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J'avais l'impression de revivre mon premier rencard. Mains moites, coeur qui bat la chamade, paroles qui partent en vrille et les jambes qui tremblottent dangereusement. De quoi vouloir se planquer derrière le premier buisson en vue et espérer qu'elle vous oubliera à la seconde où elle ne vous verra plus. L'espoir fait vivre dit-on. Malheureusement, la vie n'était pas un jeu vidéo où l'on pouvait recommencer quand on merdait. Bien dommage car je crois que beaucoup de choix auraient été différent si j'avais eu cette possibilité. La première pour cette année serait sûrement ma réaction face au retour de Maïwenn en ville. J'avais complètement paniqué, j'allais pas le nié mais quitte à la refaire j'aurais peut-être essayé de mieux me comporter vis à vis de mon père d'abord puis de ma mère. En attendant, allez savoir pourquoi, je restais là à faire la causette avec un chien baveux sans nom et osant à peine regarder celle qui était ma mère dans les yeux. Pathétique. Je tentais de paraître sûr de moi mais chassez le naturel et il revient au galop ce salop. Langage Nate ! Alors que toute mon attention était tourné vers la grosse boule de poile, je l'entendis me demandais pourquoi je n'avais pas pris Yoda. Je me relevais et haussais des épaules. A vrai dire je n'y avais même pas pensé. Même si le pauvre vieux aurait bien besoin d'une petite balade, se dégourdir les pattes en pleine nature lui aurait sûrement fait le plus grand bien mais... “Chais pas. J'y ai pas pensé. Et puis il aurait certainement été dans nos pattes : il est du genre collant. Il adore quand on s'occupe de lui. Il a plus de succès auprès des filles que moi c'est pour dire.” Serait-ce un brin de possessivité que je sentais me titiller les sentiments ? Je connaissais à peine la femme et déjà je ne pouvais pas blairer qu'un autre mâle lui tourne autour. Même mon père d'ailleurs. J'avais l'impression d'être un jeune amoureux du secondaire. Comme je disais, un premier rencard bien que ce fait soit relativement incongru puisqu'il s'agissait de ma mère et que loin de moi était la simple penser de poser mes mains ou mes lèvres sur n'importe quelle partie de son corps. A cette seule idée, une vague de dégoût m'envahit. Même si, et une pointe de fierté venait gonfler mon orgueil, elle était super canon ma mère. Ahhhhh ! Nate ! Je secouais en esprit ma tête histoire de remettre mes idées en place. Finalement, mené par un toutou plus qu'heureux de sentir l'air frais de la nature, Maïwenn et moi commençâmes à marcher. Le sentier était bien dégagé même si un petit vent annonçait bien la présence de l'automne. Pour le paysage, c'était la saison idéale. Les couleurs étaient inouïes, offrant une palette entre le brun et le jaune. Maïwenn m'avoua être nerveuse aussi et cela me soulagea un peu, puis, commença à baragouiner quelque chose à propos d'un truc qu'elle voulait me demander, que j'étais un géant en bronze et elle une naine, qu'elle avait la fièvre. Je tentais de garder un visage impassible mais en réalité j'étais complètement perdu. Impossible de faire sens à ce qu'elle était en train de me raconter. Je réussis néanmoins à comprendre un “comment tu te sens ?” qui me laissa incertain. Je devinais qu'elle voulait savoir comment je gérais son retour dans nos vies, si j'étais plus du côté à lui en vouloir à mort ou susceptible de l'accepter. “Hum” Je ne savais pas trop quoi répondre. Papa n'arrêtait pas de me demander de lui donner une deuxième chance. Je plongeais mes mains dans mes poches et rentrais un peu ma tête dans mes épaules. Je n'étais pas sûr de vouloir dire la vérité mais je détestais le mensonge alors. “Ben, je crois que ça va.” L'envie soudaine de cogner mon cerveau inutile contre un tronc d'arbre me submergea. “Bizarre. Chamboulé, j'imagine. Pas encore sûr de comment je dois réagir.” Je pris une pause, évaluant si je devais continuer. “Je crois que je ne suis pas encore sûr si je dois te détester, t'ignorer, te tester ou tenter de t'accepter.” Je me tus. Continuer était une mauvaise idée. Mais ce n'était apparemment pas fini. Elle voulait me présenter à ses parents. Rencard...J'étais pas prêt. Mais je ne pouvais pas refuser. “Heu...ouep. Ok.”Le silence intérieur était insupportable. “Alors, tu te fais à Pasadena ?”
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mot doux de Invité ► un Dim 24 Avr - 19:25
Heureusement que je ne lisais pas dans ses pensées car j’aurais appris que j’étais canon à ses yeux, étrange mais très étrange. Il est bizarre mon fils quand même mais dans un sens, j’étais tout autant bizarre avec mes discours hors du commun qui racontent des choses aussi tordues les unes que les autres. Qu’est-ce que je racontais ? Je n’en savais rien et dans un sens : c’était peut-être mieux ainsi ?! Tellement mieux. Les mots passaient quand même enfin les mots qui devaient être dit pas les charabias qui les entouraient dont je savais qu’ils ne servaient à rien que m’aider à me sentir plus à l’aise mais ça ne marchait pas. Je savais que mes discours étaient tordus, bien trop. J’inspirais alors qu’il disait ce mot et ces trois lettres. Je baissais doucement le regard pour contempler le chiot dans noms. Il mettait les mains dans ses poches, je pouvais entendre le frottement du tissu avec sa peau comme si tout comptait même ça. Ce geste semblait compter comme un… enfin un malaise que je causais. Pourquoi je posais cette question ? Après tout, je suis sa maman et c’est donc normal que je veuille savoir comment il se sent. Il croyait que ça allait mais une part de moi avait du mal à y croire. Peut-être qu’il voulait cogner sa tête contre un arbre mais moi… je voulais que l’arbre me tombe dessus pour me sentir moins stupide. Et puis il reprenait la parole. Il ne savait pas comment il devait se comporter avec moi. Je riais nerveusement en me comprenant totalement et je m’en doutais mais dans le fond, c’était étrange de l’entendre tout de même. Ca faisait mal mais c’était normal aussi qu’il le ressente comme ça. Bon là, je lui posais un rencard en fait c’était ma vrai question dans le sens, comment il se sentait face à ça, parler de ma famille, de mes proches comme s’ils étaient aussi une part de la sienne mais sa réponse répondait tellement à la mienne car je comprenais mine de rien qu’on en était pas encore là et dans un sens, je rêvais éveillée en pensant que ça serait aussi simple mais eux, ils méritaient sûrement mieux de le rencontrer que moi, lui aussi par ailleurs. Je riais doucement en l’entendant me dire oui enfin d’une façon étrange avant qu’il ne change de sujet par une question. C’est comme ça que je le voyais. « Tu sais, j’y ai vécue pendant 15 ans enfin… tu l’ignores souvent mais je suis née à San Francisco ! », lui disais-je bien que c’était à part. « Donc je connais Pasadena, ne t’en fais pas… J’y suis depuis… et bien que je fais pipi et caca dans les toilettes comme une grande, dirais-je… », je riais doucement en me pinçant les lèvres. Ce n’était peut-être pas le genre de choses qu’il voudrait savoir ? Que je faisais pipi et caca ? Bon c’était déjà mieux que rien. J’en souriais doucement en secouant la tête. « Je dis vraiment des choses étranges mais Pasadena a été ma maison, c’est tellement différent que New York, c’est un fait mais je ne suis pas une fille de la ville même si je pensais vraiment l’être. Cette ville, New York c’est comme une addiction, tu t’intègres car son rythme te prend d’afflux. Il t’attrape et flop mais Pasadena, c’est plus reposant, plus calme tout en ayant un rythme, c’est une vie plus… pour moi-même si je rêvais de New York ! », je lui souriais en secouant doucement la tête. « Mais ne t’en fais pas, je ne compte pas partir ! », lui disais-je en plongeant mes yeux bleus dans les siens. J’haussais les épaules. Je savais que cette question n’était pas vraiment innocente enfin peut-être que oui mais je ne la pensais pas innocente et je savais aussi qu’il était important de lui dire que je ne comptais pas faire machine arrière. Je lui faisais face, attrapant ses mains et sentant le chiot tirer sur la laisse à mon poignet. « Je ne m’attends pas à ce que tu saches directement que tu veux m’aimer et m’accepter, ça serait trop magique ! », disais-je en haussant les épaules et c’était vrai. Je savais que je n’allais pas être acceptée facilement. « Je sais que je suis partie comme une voleuse, j’étais trop… stupide autant qu’on le dise ainsi, on ne va pas prétendre que mon acte était malin… c’était de la stupidité et je le regretterais toute ma vie. Je ne veux pas te forcer à m’accepter ou à me pardonner… tu dois le faire par toi-même et personne n’a le droit de te dicter tes faits et gestes… Mes parents ont voulus le faire avec moi quand je suis tombée enceinte et je ne les ai pas laissé faire… je ne ferais pas la même erreur avec toi… même si j’ai fait pire ! », je fronçais le nez. « Mais je ne compte pas partir, saches ça et même si tu me choisis de ma haïr, de ma détester et de ne jamais m’accepter… Je serais encore là car bien que je n’ai jamais été là pour toi, c’est ce que fait une maman… oui, c’est ce qu’elle fait. Elle reste là même si son enfant la hait… Tu sais, tous les ans pendant de nombreuses années, le jour de ton anniversaire, j’allais t’acheter un cadeau et après, je me sentais tellement honteuse que j’allais dans le premier bar juste pour oublier… je n’étais pas alcoolique, pas du tout mais c’était ce soir-là qui me rongeait… et j’ai failli mourir dans un accident le jour de tes 12 ans… J’avais trop bue… j’ai arrêtée après d’en boire une seule goutte… La simple idée de ne jamais être là pour trouver le courage d’une fois réellement t’offrir un cadeau, réellement te voir sourire en l’ouvrant ou réellement… être ta maman… me tuait. J’ai arrêté de boire simplement et pourtant le rituel à continuer… et tous les ans, j’achetais un cadeau… Ils sont tous à New York dans un placard bien fermé. Je n’étais pas là… je le sais mais tu sais, j’étais toujours ta maman… Même si j’avais honte de comment je l’étais. Je t’ai aimé comme le premier jour tous les jours jusqu’à aujourd’hui et encore longtemps… », je racontais ça avec tellement de facilité mais tellement de vérités. « Mais j’avais peur de revenir et maintenant… Non, je ne partirais plus. », soufflais-je en lui souriant. « Que tu m’aimes ou pas, je t’aimerais encore et encore comme une belle imbécile… », je riais doucement. Je me sentais comme une jeune adolescente amoureuse qui déclarait sa flamme.
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle ► un Sam 30 Avr - 11:40
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Les émotions, c'est fatiguant, éreintant même. On commençait à peine la balade que déjà je ressentais l'envie d'un remontant. Comment faisaient les filles ? L'un de mes camarades de classe lorsque j'étais jeune adolescent m'avait dit que “les filles se sont des hystériques du sentiment. Quand il n'y en a pas elles en créent.” Oh mais j'oubliais que de ce côté-là j'étais pas loin d'être une fille. D'ailleurs cela m'avais causé pas mal de problème. Encore aujourd'hui, spécialement aujourd'hui. J'avais l'impression qu'un volcan et un orage s'étaient invités dans le creux de mon estomac. Je ne savais pas si je devais m'arrêter pour vomir, prendre les jambes à mon cou ou pleurer comme une madeleine. Je n'avais pas vraiment pensé que cette rencontre se transformerait en une sorte de cœur à cœur avec cette femme qui voulait désespéramment se comporter comme ma mère. J'avais imaginé quelques choses de léger, quelques rires, des anecdotes mais surtout, surtout pas de complication et pas de sujet super sérieux. Mais bon fallait croire que dix-sept ans d'absence et un retour chaotique rendaient les choses tout à coup beaucoup moins...Bref, on en était là à discuter de sentiments comme deux filles lors d'une soirée pyjama. Enfin j'imaginais. Je sortis de mon sac un petit paquet jaune et l'ouvris. Comme je l'avais dit, j'avais besoin d'un remontant. Avec la boule de poile qui nous tirait comme un bourrin, nous avions pris un bon pas et je fus presque étonné de voir qu'on en était presque à la moitié du sentier. Je lui tendis le paquet : “T'en veux ?” Alors que j'essayais tant bien que mal d'orienter la conversation vers un sujet avec plus de légèreté, j'écoutais la blonde me raconter sa vie. Une part de moi s'en réjouissait. J'avais passé près de la moitié de ma vie à me faire tout un film la concernant. Durant des heures, dans mon lit, à mon bureau, à l'école, à l'instant où mon esprit s'égarait, je me demandais ce qu'elle faisait, à quoi elle ressemblait, ce qu'aurait pu être ma vie avec elle à mes côtés. Pour moi c'était une super héroïne, combattant le crime, enfin ça l'était jusqu'à ce que la maturité me rattrape. Pipi et caca ? En parlant de maturité. Je toussotais. “Ah vraiment.” répondis-je un peu gêné. “Je suis encore à apprendre à viser. C'est peut-être pour ça que j'aime autant la nature.” plaisantais-je. Ce qui était en fait à moitié vrai. A part Los Angeles de temps en temps, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de visiter de grandes villes et encore mois New-York. J'aurais aimé. Elle finis en me disant qu'elle ne comptait pas partir. Ouais ben moi si, peut-être, un jour. “Ok” répondis-je comme un crétin. Et après ça, la blonde se lança dans un grand laïus sentimental et digne d'un épisode des Jours et des Vies. Je continuais d'avancer, le regard fixé sur le toutou certainement plus heureux que nous de partir à l'aventure. Travaillant à garder un visage impassible, je sentis mon regard se brouiller et des larmes me montaient. Oh non ! Sérieusement Nate ! Je fis en sorte que Maïwenn ne pouvait voir mon visage. C'était cette histoire de cadeaux aussi ! J'essayais de reprendre le contrôle par ma respiration mais bon, contre mon gré je tiens à le souligner, j'étais toujours aussi émotif. “Si tu essaies de me persuader de ne pas consommer de l'alcool avec cette petite allégorie, ben t'es en retard.” lançais-je avec un sourire malicieux. Nate ! Je te rappelle que t'as pas vingt-et-un et donc t'as officiellement pas le droit de boire même si comme tout le monde tu le faisait. Je tentais de détourner l'affaire. “C'est bon à savoir...Mais tu sais qu'avec ce type de raisonnement tu peux très bien ne rencontrer que tristesse et refus. Mon père plaide en ta faveur et me conseille d'en faire de même. Il me dit de te donner une seconde chance. Il est prêt à te pardonner, trop facilement si tu me demandes mon avis. Je ne suis pas aussi facile je le crains.” Je montais sur un tronc renversé et m'amusais à faire le funambule. Je n'avais pas envie d'être méchant, je n'avais pas envie de ruiner ce moment. Mes mots étaient beaucoup plus durs que mon cœur ; le désir de la connaître avait quasiment supplanté ma rancœur. “Dix-sept ans, c'est long.” Je n'avais pas vraiment l'intention de m'épancher sur la question comme elle. Je ne savais même pas si j'en étais capable. Ce n'était certainement pas une bonne idée mais j'avais besoin d'un peu plus de temps. Enfin je crois. “Écoute, je ne peux pas te dire aujourd'hui même quel sentiment prend le pas sur les autres, j'ai besoin de plus de temps. Je vais certainement passer par tous ceux que je t'ai cité, j'en sais rien en fait. Y a une part de mois qui a envie de te faire mariner et de te faire passer un mauvais quart d'heure. Mais...” Je sautais sur un rocher, tenter de garder mon équilibre avant de sauter sur un autre. “Avec un peu de persévérance, qui sait...Profitons du moment, ok ?” Après un petit détour dans le sous bois, je revins sur le sentier. “Nous y sommes presque. Tu vois c'est vraiment une petite balade.” Le soleil commençait déjà à se coucher. Nous arriverons juste à temps.
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Dim 5 Juin - 14:10
Pipi et caca, ou diable avais-je apprise à parler de ma vie avec un adolescent enfin un grand adolescent après tout. Pourquoi parlais-je même ainsi de mes besoins naturels de quand j’étais enfant ? Aucunes idées mais je souriais en sachant qu’il aimait la nature pour ça. C’était amusant à savoir qu’il ait autant d’humour que moi. Bon d’accord Todd en avait aussi mais pas toujours le même. Après tout, on se complétait. On se complétait même un peu trop mais qu’importe ? Je parlais encore et encore comme un moulin qui tourne et tourne pour faire des céréales qui finiraient dans un estomac ou dans les poubelles autant dire qu’on en revenait au pipi et caca dans mon esprit mais chut. Je riais doucement en secouant la tête quand il me disait en quelques sortes avoir déjà bu de l’alcool. Je ne pouvais rien dire même s’il n’avait légalement pas le droit. La solution serait d’appeler les flics dans tous les bars de Pasadena pour faire des vérifications mais j’avais aussi été jeune. Je savais qu’on pouvait avoir de l’alcool quand on en voulait et qu’on était intelligent. Je souriais doucement. « Je comprends que tu ne sois pas facile ! », lui disais-je quand il me disait ne pas pardonner aussi facilement que Todd qui pardonnait sûrement pas seulement avec sa tête si vous voyez ce que je veux dire. Vous voyez ? Bon c’est bon, changeons de sujet car je suis avec notre fils quand même. Quoiqu’il doit savoir ce dont je parle. C’est quand il disait que c’était long que je riais doucement. Ce n’était pas drôle et ça, j’étais la première à le savoir. Mais oui, c’était long. « Trop long ! », surplombais-je à ses mots comme si c’était vraiment lourd de poids en plus d’être long car ça avait été difficile à porter et ça l’étais encore. Je ne pouvais pas dire le contraire et lui dire que parfois c’est même encore plus long pour certaines autres familles car on n’était pas les autres. On était celle-ci et on s’en fiche des autres parents ou des autres enfants. Tout ce qui m’importait c’était lui. Je l’écoutais me dire qu’il avait besoin de temps et j’hochais la tête. C’était mieux ainsi de toute façon. « T’as tout ton temps, je ne partirais pas ! », soufflais-je en souriant. « Puis si tu me fais mariner, rajoutes du romarin ? », demandais-je alors qu’on faisait la balade sagement mais me rendant compte qu’on marchait quand même un peu en rond depuis une grosse dizaine de minute tellement je parlais. On était perdu sur le coup mais on retrouvait rapidement le chemin en profitant de la journée avec un chien bien trop collant qui m’avait reniflé les fesses au moment où je m’étais penchée pour attraper un caillou et le faire ricocher sur le lac. Autant dire que j’aimais faire rire mais quand on parle de faire rire avec mon derrière ? C’est un peu différent.
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