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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Juin - 23:27
maiwenn & Leighton
tout le monde va faire plouf... enfin presque
La vie est tellement pleine de surprises. Oh oui. On ne sait jamais comment elle va tourner. Un jour on veut que tout soit révélé et l’autre jour… la vérité est difficile à réparer. On ne sait jamais comment jouer de nos cœurs et surtout de nos peurs. Maman me dit toujours que David Letterman sait tout mais je la soupçonne de beaucoup trop regarder la télévision et peut-être qu’elle rêve aussi d’une journée avec lui sur un banana boat mais bon. Chacun ses désirs. Il était trop vieux pour moi et c’était un fait. Certaines personnes fans des vieux avaient besoin d’un traitement. Peut-être pas aussi lourd que l’effet placebo mais bon. Une journée de congé pour reprendre mes esprits ne me ferait réellement pas de mal. J’étais apte à l’avouer. Après une journée avec un inconnu qui date de quelques semaines, je me demandais de plus en plus si j’allais réellement trouver des amis qui ne soient pas des clientes ou même des personnes de ma famille ou des personnes dont je suis amoureuse. Bien sûr, il y avait ce type que j’avais agressé ou même Joan mais après ? Je passais tellement de temps à mon boulot qu’en plus de ne pas prendre soin de moi, je n’arrivais pas à prendre soin de ma vie sociale. Ça craint réellement, je vous jure mais bon. Je m’amusais réellement à me dire que j’étais devenue une sorte de femme trop active pour regarder les occasions qui s’offrent à elle. Quelles occasions ? Aucunes idées. Je n’ouvrais pas assez les yeux. Je préférais sortir de ma chambre d’hôtel en bikini. Le paréo autour de ma taille alors que j’allais à la piscine. Tout naturellement avec les écouteurs dans l’oreille et un éventail dans la main alors que je faisais du vent pour me rafraichir. Quoi de mieux qu’un peu de fraicheur. Il faisait trop chaud et encore. Je prenais une profonde inspiration en passant une main libre dans mes cheveux, un des écouteurs chutant mais fuck. Je le laissais trainer au sol. Laminée par la température bien trop chaude. J’avais l’impression de suffoquer. Mes émotions étaient en émois mais je passais devant un homme dans son short de bain assez court donc le bout de sa trompette dépassait. Je retenais difficilement mon rire derrière une mèche de mes cheveux. Je pourrais faire galvauder la rumeur de cet homme un peu nudiste mais bon. Pas la peine de s’habiller ainsi pour faire passer une femme à l’excitation ou que du contraire. C’était une victime de la mode. Heureusement que je n’étais pas en topless car je ne voulais point voir la trompette faire des vagues sous le tissus. Drôle d’image et avec ma malchance, il prendrait son pied. Je préférais clairement qu’il écrase les décombres de son caleçon sur un récif à l’idée de le laisser s’approcher de moi mais passons… ça ne serait pas réellement une grosse perte. Il n’y a qu’un sauveteur d’alerte à Malibu que je laisserais approcher. Je suis vraiment un sale avorton pour parler ainsi de la trompette d’un homme qui doit sûrement le complexe. Je vous ai dit que le short était réellement très petit ? Assez petite pour que la trompette soit elle aussi très petite. Si vous voyez ce que je veux dire. Enfin soit. Il était riquiqui. J’allais vers la piscine. Je faisais trempette une bonne heure avant d’aller sur mon transat. Un des serveurs m’amenait une bonne part de pastèque ou deux ? Je ne sais pas. Je ne compte pas tellement je suis affamée. La chaleur encore présente, je séchais bien trop vite. Le paréo posé sous mon popotin alors que je m’installais convenablement. Je me sentais bien sous le soleil des tropiques enfin non… juste le soleil californien. Je prenais les lunettes posée sur le transat pour les mettre sur mes yeux. Je sentais le fichu chlore ce qui me gênait tellement. Je prenais une profonde inspiration en me redressant. J’allais vers la douche extérieure à l’entrée de la piscine et je me posais dessous en me rinçant avec une attitude bien à moi. Je me laissais totalement rafraichir par l’eau coulant le long de ma peau. Je trouvais ça tellement agréable même si je n’étais pas nue. Je sortais aussitôt en allant chercher mon paréo. Je prenais une boisson froide au bar avant de la vider d’un cul sec. Je récupérais un des glaçons dans le fond du verre. J’étais littéralement en chaleur. J’allais jusqu’à prendre le glaçon et le frotter sur ma peau chaude. Je n’en sentais pas le côté glaçant. Cela fondait rapidement. Quelques gouttes coulaient à mon cou alors que je quittais l’hôtel en bikini. Mon paréo dans la main, mon ipod accroché à mon bikini et le glaçon dans la main. Il fallait fondre la glace. Oui, oui. Je laissais fondre la glace en priant pour ne pas croiser le Titanic entre temps. J’avançais en fermant les yeux à la froideur du glaçon tellement reposante… Mais je ne regardais pas du tout devant moi. La poisse. « Aie… », oui, voilà tout ce que je disais alors que mon front venait de rencontrer un fichu poteau. C’est bien ma veine. La douleur montant à mon front. J’avais le glaçon encore à moitié fondu dans la main. Mon réflexe fut d’y poser celui-ci en allant m’adosser contre le mur. Un glaçon sur le front et peut-être une jolie bosse à venir. Je devais clairement paraitre totalement cruche. Je soupirais doucement alors que les Maroon 5 désiraient du sucre dans mes oreilles. Le pied posé contre le mur, je restais ainsi. Ma tête tournait un peu mais ça allait encore. Disons que la chaleur n’aidait pas vraiment. Je me poussais un peu du mur avant de m’écrouler littéralement au sol. Bim. En voilà une fille bien fine. Elle était bien la gynécologue qui était sérieux mais la chaleur rendait les gens bizarres mais surtout le cœur bizarre. J’en avais la tête totalement à l’ouest. Je retrouvais peu à peu mes esprits mais j’avais l’impression qu’une semi-remorque m’avait roulé dessus. C’était peut-être la fatigue ? Je dormais peu pour trop bosser. Peut-être ça. Il est beau l’espoir.


Dernière édition par Maïwenn E. Wilson le Dim 26 Juil - 22:45, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Juin - 19:42

Tout le monde va faire plouf… Enfin presque

ft. Maïwenn E. Wilson


« Tout bobo a son remède. »
Malchance avec un grand « M ». Tout le monde connait ces fameuses journées où durant des heures il est difficile de penser à autre chose qu’à son chez-soi en regrettant d’avoir mis le pied dehors le matin tout en maudissant sur quinze générations voire plus les rares personnes croisées durant la journée. C’était une journée exactement comme celle-ci que Leighton était en train de vivre et elle était particulièrement impatiente à l’idée de pouvoir le terminer. Malheureusement, c’était encore loin d’être le cas et pour cause, l’après-midi n’était pas encore bien entamée, il lui restait donc de longues heures durant lesquelles elle subirait probablement tout un tas de choses qu’elle aurait préféré éviter. Ça avait commencé dès le matin, elle était arrivée guillerette au boulot, avait trouvé un place gratuite sans le moindre mal et avait salué tout le monde avec une bonne humeur qu’elle aurait aimé contagieuse. Raté ! Son connard de patron n’était pas forcément aussi enjoué qu’elle et c’est à peine s’il l’avait salué à coups de « Aurora » qu’elle ne supportait décidément plus avant de l’envoyer vers l’est de la ville récupérer un investisseur important qui voulait donner un chèque d’un certain montant à l’agence. La secrétaire était en congé, il fallait bien aller accueillir ce riche monsieur comme il le méritait. Haha. Super drôle. Sortez les caméras, hors de question qu’elle passe de journaliste à larbin alors qu’elle avait déjà tellement sacrifié pour revenir à Pasadena. Ce n’était pas une blague ? Ah bon ? Sérieusement ? Pas de négociations possibles ? Et en tailleur ma petite dame parce que le débardeur et la jupe trop au-dessous des genoux, ça va pas le faire. Euh, il était au courant le monsieur qu’il faisait juste 25 000 degrés dehors ? PARFAIT. Intérieurement, Leighton bouillonnait, mais sa période d’essai ne se terminait que le mois prochain et elle avait besoin de ce boulot si elle voulait s’établir pour de bon dans la ville de son enfance. Sans se faire prier, elle avait donc récupéré sa voiture en pleurant presque de devoir abandonner sa fameuse place gratuite, était repartie d’où elle venait puisqu’évidemment il fallait qu’elle repasse chez elle pour récupérer une tenue plus conventionnelle qu’elle n’avait pas emporté aujourd’hui puisque son agenda ne prévoyait pas de rencontre avec des clients de l’agence puis elle était repartie, à pieds cette fois puisque sa maison n’était pas trop loin de l’hôtel qui lui avait été indiqué. Son patron lui avait laissé des indications claires, elle avait dû appeler une compagnie de taxi huppée pour qu’ils soient à la sortie de l’hôtel au moment précis où elle ressortirait avec le client, bref, une folle organisation pour un événement dont elle se fichait comme de sa première petite culotte. Et pour cause, désormais en jupe et chemisier, elle avait l’impression qu’elle n’allait pas tarder à mourir même si elle s’était autorisée à mettre sa veste sous son bras le temps d’arriver à destination et avait également chaussé une paire de tongs pendant que ses talons aiguilles attendaient bien sagement de pouvoir la torturer au fond de son sac-à-main. Chaque mètre parcouru était une torture et elle se demandait si le vaudou pourrait marcher contre son patron.

Mais évidemment si ses péripéties s’étaient arrêtées là, ça n’aurait pas été drôle, pas du tout même. Utilisant le GPS de son portable, puisqu’en tant que nouvelle habitante de Pasadena même si elle vivait ici étant enfant, elle était complètement perde pour l’instant, la jeune femme tâchait de trouver l’hôtel qu’on lui avait indiqué. C’est à ce moment précis que son téléphone choisit de sonner et qu’elle eut l’immense bonheur de voir s’afficher à l’écran le numéro de son banquier. Prenant son courage à deux mains, Leighton répondit pour s’entendre dire que ses finances étaient moins bien portantes que d’habitude, que c’était incompréhensible, qu’il fallait investir et blablabla. Chouette, encore un connard. Leighton aurait bien aimé lui répondre qu’elle venait juste de s’installer en ville et avait donc de multiples achats à faire, qu’elle avait trouvé un boulot de merde avec un salaire qui allait avec pour pouvoir rester proche de sa famille et qu’elle l’emmerdait profondément de pointer du doigt l’échec monumental qu’elle était en train de devenir. Mais au lieu de ça, elle lui assura d’y jeter un œil en rentrant chez elle et s’excusa de devoir raccrocher pour cause de rendez-vous professionnel imminent. Bon, en vérité, pas si imminent que ça puisqu’elle était carrément en avance mais c’était une manière comme une autre d’envoyer l’avorton au tapis et de lui prouver par la même occasion qu’elle n’avait pas été licenciée ce qui n’était pas forcément évident lorsqu’on voyait les fluctuations de son compte bancaire même si celui-ci annonçait tout de même encore quelques longs moins d’une existence plus que confortable. Avec un peu de chance, ce problème serait le dernier puisqu’elle était désormais non loin de l’hôtel. Replaçant une mèche mouillée de sueur qui lui tombait de façon monstrueusement sexy sur le visage, Leighton choisit de s’adosser à un poteau super bien placé pour changer de chaussures histoire de ne pas se présenter en tant que plagiste qui aurait raté sa vocation. Sauf qu’elle avait légèrement oublié de vérifier un tout petit détail… Non loin du poteau sur lequel elle avait posé la main, une jolie petite plaque métallique attendait bien sagement qu’elle se casse la gueule, ce qui ne manquait jamais d’arriver lorsqu’elle tentait de tenir une chaussure, enlever l’autre avec la main qui lui restait tout en restant à cloche-pied. Et bien sûr, ce ne fut pas aujourd’hui que Leighton connut un miracle, elle avait déjà réussie à mettre sa chaussure droite lorsqu’elle perdit l’équilibre laissant son pied gauche se poser pendant une fraction de seconde sur cet objet de torture. Et pour cause, la chaleur actuelle s’était répandue dans le fer qui l’avait absorbée et venait donc de carboniser son pauvre pied qui n’avait rien demandé à personne. Leighton hurla sans même se préoccuper du monde qu’il pouvait y avoir autour, sauta à cloche-pied vers le mur qui se trouvait juste à côté et s’y adossa pour se laisser tomber au sol, le pied en l’air, les paumes de ses mains plaquées sur ses yeux pour les empêcher de pleurer. Peine perdue, le contenu de son sac-à-main qu’elle avait lâché dans la bataille en avait profité pour se répandre sur le trottoir achevant la malédiction dont elle était victime depuis le début de la journée. Pleurant et riant à la fois, la jeune femme était bien incapable de faire le moindre mouvement et lorsqu’elle eut retrouvé un peu de souffle, ce fut pour prononcer à voix haute ce qu’elle pensait tout bas, consciente que personne ne l’entendrait. "Putain mais c’est quoi cette journée de merde ?! Je suis maudite…"  Sauf que si, justement, quelqu’un pouvait l’entendre puisque, recouvrant peu à peu ses esprits, Leighton se rendit compte qu’une blonde était assise pas trop loin d’elle, un glaçon sur la tête et l’air un peu groggy. Horrible. La jeune fille se remit instantanément à rire et à pleurer en même temps. Lorsque les nerfs lâchent, impossible de faire preuve d’un minimum de courtoisie. Désolée mademoiselle.

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mot doux de Invité ► un Dim 26 Juil - 22:46
maiwenn & leighton
tout le monde va faire plouf... enfin presque
Trop chaud, beaucoup trop chaud. La chaleur changeait les gens et laissait rouvrir de vieilles réactions ou parfois des blessures. J’avais chaud. J’allais mal. Je venais totalement de tomber dans les pommes. Ni plus, ni moins. Allongée presque sur le sol tandis qu’après quelques minutes, je revenais à mes esprits. J’avais cette tête de l’après. Je ne me souvenais même plus de m’être évanouie. Tout me semblait tellement flou. Comment ? Je n’en savais rien alors que j’émergeais lentement. Mes yeux papillonnaient quand je revenais à moi et j’entendais une jeune femme parler au loin. C’était tellement flou, oui encore une fois flou. Tout était flou. Je ne comprenais pas grand-chose à part des brides de mots. Je me redressais doucement. Je devais tellement avoir l’air d’une sans abris en bikini. Après tout ils font comment en été ? Les pauvres. Je faisais une moue à cette pensée et je ramassais mon ipod qui était tombé dans ma chute en inspirant doucement. Je le remettais sur le bord de mon maillot en tentant de me mettre debout et je relevais mon regard vers cette femme qui se mettait aussitôt à rire et à pleurer aussi. Perplexe, j’arquais un sourcil mais encore groggy, je ne réagissais pas directement. Je tentais de me relever en m’attrapant au mur entre deux briques. Mes doigts s’accrochant aux matériaux ! Je passais une main dans mes cheveux blonds. J’inspirais doucement en relevant mon regard à nouveau vers la femme tandis que je remettais mon bas de bikini correctement en l’ajustant doucement derrière. On ne sait jamais si l’on voit la craque de mes fesses ou autres. Rien de bien sexy. J’essuyais ma main contre ma peau et je me sentais comme… enfin j’avais presque même oubliée ce que je faisais là. Pourquoi ? Ou allais-je ? Je ne le savais plus. Je n’en avais plus aucunes idées. J’inspirais doucement en me contentant juste de regarder cette femme. « Vous allez bien ? », demandais-je simplement. Je n’étais pas vexée ni rien. Les pleurs en disaient un peu long mine de rien. Je lui souriais simplement en penchant la tête. Je la regardais avec attention mais mes gestes étaient lents. Je voyais encore ces points rouges dans mon regard. Une chute de tensions ? Cela pourrait expliquer tant de choses mais il fallait que je mange un truc de sucré sauf que je n’avais rien. Plus rien. J’aurais pu avoir de la pastèque mais elle était restée sur mon transat enfin sur la table à côté du transat. Je soupirais doucement. « Vous n’auriez pas un truc de sucré à manger ? », lui demandais-je alors en tentant simplement de voir si elle pouvait m’aider mais tout en contemplant tout à côté de moi. Il me fallait juste un supermarché ou alors n’importe quoi. Une supérette ou une librairie. Un endroit où acheter une boisson sucrée ou simplement un bonbon. Je faisais une douce petite moue en ramenant mes cheveux à ma nuque avant de me caler à nouveau contre le mur ou je posais la tête adossée en fermant les yeux.
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mot doux de Invité ► un Lun 27 Juil - 19:12

Tout le monde va faire plouf… Enfin presque

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« Tout bobo a son remède. »
Leighton ne se souvenait pas avoir été aussi mal en point de toute sa vie, elle ressemblait à une véritable loque humaine et elle regrettait carrément de s’être levée ce matin. Qu’elle aurait été bien allongée sur son lit avec un petit ventilateur et un bol de glace à la vanille ! Bon, ce n’était pas ça qui lui aurait permis de perdre les petits bourrelets qu’elle voulait voir disparaitre avant le mois d’aout pour pouvoir aller à la plage en toute tranquillité mais pour le coup, ses soucis de poids lui semblaient totalement insignifiant à côté de la journée en enfer qu’elle était en train de vivre. Le pire était que personne n’était présent pour lui venir en aide, elle se retrouvait livrée à elle-même, ne savait pas qui appeler ni comment faire pour éviter de recevoir les foudres de son patron. A tous les coups, ça n’allait pas louper, il allait l’engueuler et lui faire passer un des pires moments de son existence. Super, vraiment super, et dire qu’elle se démenait pour réussir à le satisfaire, certaines claques se perdaient et elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait eu envie de lui donner sa démission et de lui balancer ses quatre vérités à la tronche. S’il n’y avait pas eu sa famille et le but qu’elle s’était fixée en revenant à Pasadena, Leighton se serait déjà tirée depuis longtemps. Elle avait eu des boulots tellement plus intéressants avant celui-ci, elle ne comprenait même pas comment elle avait pu se laisser attirer dans un pareil trou à rats. Bien sûr, elle aimait toujours autant Pasadena, c’était sa ville d’enfance et elle était très heureuse d’y être retournée, mais au-delà de ça, elle n’était pas franchement épanouie dans son métier et dans sa vie sociale, elle peinait à trouver vraiment de l’intérêt à ce qu’elle faisait et son envie de repartir l’empêchait de se lier véritablement avec les gens puisqu’elle prenait bien soin de garder un peu de distance avec de potentielles relations amicales afin de ne pas trop s’attacher dans le cas où une mission à l’étranger lui serait de nouveau proposée. Elle n’était pas sûre du tout qu’une telle opportunité se propose prochainement, ses anciens patrons étaient assez déçus qu’elle les ait lâchés comme ça d’un seul coup alors qu’elle était sur le chemin d’une carrière extrêmement brillante. Après tout, quelle journaliste expérimentée et douée dans son travail invoquait des raisons familiales pour se retirer du devant de la scène ? Ce n’était pas du tout digne de la femme ambitieuse qu’elle était et il était assez normal de lire de la déception dans les yeux de ses mentors qui l’avaient toujours encouragée. Comme quoi, quels que pouvaient être ses choix, elle allait forcément être obligée de décevoir quelqu’un, il fallait qu’elle choisisse son combat et elle avait toujours su que sa famille devait être ce qu’il y avait de plus important dans sa vie, raison pour laquelle elle ne pouvait se permettre de la négliger plus longtemps. Elle avait mis du temps à s’en apercevoir mais au moins c’était le cas à présent.

Mais en attendant de se projeter plus loin vers l’avenir, il lui fallait se concentrer sur l’instant présent et sur la manière dont elle s’était donnée en spectacle il y avait à peine quelques secondes alors qu’elle devait rencontrer un homme extrêmement important pour son patron. Leighton se sentait incroyablement minable et il n’était donc pas spécialement étonnant que ses nerfs commencent à la lâcher, raison pour laquelle elle pleurait et riait en même temps, incapable de contenir plus longtemps la quantité d’émotions qui l’avaient assaillies durant ces dernières heures. Mais elle n’avait pas vraiment remarqué qu’elle n’était pas seule avec son désespoir, une jeune femme se tenait à ses côtés et elle sursauta lorsque cette dernière prit la parole. « Vous allez bien ? » Malheureusement, cette question n’eut pour effet que de al faire pleurer et rire davantage. Est-ce qu’elle allait bien ? Ça se voyait quand même qu’elle n’était pas au mieux de sa forme, non ?! Cependant, Leighton ne souhaitait pas être malpolie et elle prit sur elle du mieux qu’elle put pour réussir à contrôler davantage ses émotions qu’elle devait contenir si elle ne voulait pas passer pour une véritable folle. "Je vais bien, ne vous inquiétez pas." Répondit-elle lorsqu’elle fut un peu plus calmée. "La journée est juste un peu longue et la chaleur n’aide pas à supporter tout ça." Elle restait évasive mais c’était plutôt normal, elle n’allait pas raconter toute sa vie à une parfaite inconnue. En plus, à bien y réfléchir, l’inconnue en question n’avait pas l’air spécialement dans son assiette, elle non plus. Elle s’adossait contre le mur et semblait avoir beaucoup de mal à garder les yeux ouverts, la jeune femme se demandait même comment elle arrivait à tenir debout. A plusieurs reprises, elle crut la voir vaciller, mais c’était peut-être tout simplement le soleil qui lui tapait sur la tête et ne l’aidait pas franchement à se concentrer et à avoir une vision très nette de la situation. En temps normal, elle se serait précipitée à son secours, mais elle se sentait presque trop faible et elle n’eut même pas le réflexe de lui retourner sa question, ce fut seulement lorsque l’inconnue reprit la parole qu’elle se rendit compte qu’il était sans doute temps qu’elle bouge ses fesses. « Vous n’auriez pas un truc de sucré à manger ? » De la nourriture… Comment n’y avait-elle pas pensé plus tôt ?! C’était ridicule de sa part et la jeune femme se mit à farfouiller dans son sac avec une ardeur nouvelle, sortant fièrement une boite de Smarties à moitié entamée. "C’est ce que je peux vous offrir de mieux." Déclara-t-elle avec une moue désolée avant de lui tendre le précieux sésame. "Mais je peux vous emmener quelque part où vous trouverez autre chose si vous le souhaitez." Elle aurait probablement du mal à se lever pour y parvenir mais ça valait le coup d’essayer, non ? "Ah et je dois avoir une bouteille d’eau, vous en voulez ?" Demanda la journaliste avec un léger sourire. Par contre, elle ne doit plus être très fraiche mais ça désaltère quand même. Un vrai petit marchand à la sauvette à elle toute seul, dommage que tout ça n’ait pas pu lui sauver sa journée, parce que même si elle arrivait à sortir son interlocutrice de son évidente léthargie, elle ne serait pas mieux partie pour ramener à son patron cet homme si important. Quelle dure journée.

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mot doux de Invité ► un Mar 28 Juil - 8:37
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Je n’allais pas mourir, non. Pas vraiment ou pas maintenant plus vite. Dans le fond, je savais ce que c’était. J’avais une base en médecine comme beaucoup de gynécologue mais surtout par ce que j’avais au départ commencée par médecine avant de changer en quelques sortes ou choisir ma voix. C’était étrange tout de même cependant j’aimais bien ça. J’aimais bien mon métier mais là n’était pas la question alors que j’avais clairement faite une chute de tension dans la rue et en bikini. C’est quoi ce bordel ? Après tout, il fallait le faire et ça m’arrivait en quelques sortes à moi. Qu’avais-je fais pour mériter ça ? Je n’en avais aucunes idées et je n’étais même pas sûre que ça soit un karma. Abandonner mon fils ? J’aurais plus de chute de tensions depuis 17 années. La chaleur était la meilleure des options. C’était un détraqueur qui perturbait tout le monde. Je recevais presque toutes les trois heures des appels de maman enceintes un peu paniquée à l’idée que cela gêne leur grossesse. J’avais beau leur dire de bien s’hydrater et d’éviter le sommeil… elles continuaient à s’inquiéter. Je pouvais les comprendre après tout. Alors que je n’étais pas seule. Je parlais à cette jeune femme qui semblait d’autant plus détraquée que moi. Je lui demandais si elle allait bien. Elle riait et pleurait à nouveau. Elle est bizarre. Perplexe, je me contentais de me lever pour chercher du sucre. Certains cherchent du sexe et draguent tout ce qui bouge mais moi du sucre. C’est logique après tout. Elle semblait vouloir se calmer et elle me répondait aller bien mais je n’y croyais pas réellement. J’arquais un sourcil. J’étais d’accord avec elle sur ce point. « Si c’était seulement la journée de mon côté… », disais-je en riant nerveusement sur le coup. Oui. C’était seulement la journée ? Non. En fait pour ma vie intime… je m’en sortais bien. Je n’avais pas encore trop pensée à la situation avec mon fils ou avec Todd donc tout allait bien mais pour combien de temps ? Je lui demandais donc si elle n’avait rien à manger. Je n’avais rien dans mon sac et je regardais toujours autour de moi pour trouver mieux. Oui, mieux. Enfin une boutique ou autres. Un truc stable. Je ne savais pas quoi prendre. Elle fouillait dans son sac et j’évitais de regarder pour ne pas avoir le tournis au mouvement de ma tête mais je reconnaissais le bruit bien commun d’une femme qui fouille pour le faire aussi. C’est quand elle me disait ne rien pouvoir m’offrir de mieux que je tournais mon regard pour voir la boite de smarties et je souriais doucement. Le chocolat ? Je ne savais pas comment dire non même s’il y avait tous les colorants avec. C’était moins mes trucs mais on s’en fout tant que c’est vital ? Tant qu’elle ne me proposait pas un gros steak mais qui se balade dans un sac avec un steak haché ou pas et même s’il s’était caché. Steak caché… jeu de mot. Bonjour. C’est quand elle me proposait de m’amener prendre autre chose que j’hochais doucement la tête en souriant. J’étais levée de toute façon donc marcher pourquoi pas ? Je souriais doucement. « Deux ou trois smarties pour la route et ça ira ! », disais-je alors avec un joli sourire. Ça fera le chemin, normalement. « Je suis comme une voiture au diesel, quelques grammes et ça me permet de faire 5 mètres ! », disais-je en n’ayant pas perdue mon humour avec mon équilibre. C’était déjà ça, non ? Je penchais doucement la tête. « Je viens de mon hôtel qui est à deux ou trois rues ! », lui disais-je alors. « Vous pourriez m’y raccompagner au cas où ? Et je vous invite à un moment bronzette sur le transat d’à côté avec un cocktail ? », lui demandais-je en montrant rapidement la rue d’où je venais alors que je remettais mon paréo un peu correctement tandis que je n’avais pas remarquée qu’il s’était détaché et tenait uniquement à l’une des brides de mon soutien à gorge mais ce mouvement suffisait à me donner un peu le tournis donc je bâclais l’attache en me disant que c’était mieux que de tomber à nouveau dans les pommes. Je lui souriais tout aussitôt. « Dans tous les cas, merci et je vous écoute ! », lui disais-je donc amicalement. J’étais ainsi. Apprendre des choses sur les gens était une chose que je n’adorais pas par curiosité mais par ce que j’aimais bien écouter les autres et me sentir en quelques sortes utiles. Après tout, j’étais tout de même gynécologue donc j’entendais des femmes se confier assez souvent sur les zizis trop petits de leurs petits copains. Bien sûr je le mets au pluriel car parfois elles en ont plusieurs comme Joan par exemple même si elle n’était pas ma patiente, juste une amie.
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mot doux de Invité ► un Mar 28 Juil - 18:33

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« Tout bobo a son remède. »
Sans vraiment le savoir, les deux jeunes femmes s’étaient bien trouvées, aussi perdues et pitoyables l’une que l’autre, tout du moins, dans le cas présent et si Leighton n’avait pas franchement les idées claires à l’heure actuelle, elle se rendait tout de même bien compte que l’état de son interlocutrice égalait largement le sien. Au moins, elles ne se jugeraient pas ce qui était une bonne chose puisque la journaliste se trouvait tout de même dans un bien piteux état, bien loin de toutes ces jolies filles aux courbes parfaites qui se baladaient dans les rues en bikini pour parfaire leur bronzage. De son côté, elle se noyait dans les travail, faisait des horaires de malades et n’arrivait même plus à ressembler à une femme d’affaire crédible à cause de cette chaleur étouffante qui lui donnait l’air d’avoir passé de bien trop longues minutes dans un micro-onde. Vraiment, cette journée était affreuse et elle n’avait qu’une hâte, arriver à ce soir pour pouvoir se coucher et oublier ces quelques heures cauchemardesques. Enfin pour le coup, la jeune femme qu’elle venait de rencontrer ne semblait pas partager son opinion et n’avait pas non plus l’air de voir la vie en rose. « Si c’était seulement la journée de mon côté… » Si elle avait supposé pouvoir compter sur l’optimisme légendaire de Leighton pour arrêter de broyer du noir, elle se mettait le doigt dans l’œil. La journaliste était à deux doigts de s’ouvrir les veines avec le talon aiguille de la chaussure qu’elle tenait toujours à la main, alors se montrer rassurante et souriante ne faisait franchement pas partie des options qu’elle avait à proposer aujourd’hui. "Parfois la vie c’est vraiment de la merde, hein ?" S’entendit-elle dire dans un lointain brouillard, à peine consciente que c’était de ses lèvres que venaient de s’échapper ces quelques mots. "Mais un jour la chance tournera." On aurait dit deux anciennes alcooliques qui sortaient de leur première réunion de sobriété. Leur air complètement perdu devait attirer les regards des passants mais de toute façon, Leighton était trop groggy pour y faire bien attention. Heureusement que sa famille vivait loin de ce quartier dans lequel elle n’avait pas franchement l’habitude de mettre les pieds. Si ça avait le cas, elle aurait tout simplement pu dire adieu à sa réputation professionnelle et retrouver un semblant d’attache familial et de complicité avec ses proches aurait été plus que délicat. Ils l’accusaient déjà de dissimuler une partie de sa vie ce qui n’était pas totalement faux en réalité alors si en plus ils la prenaient pour une SDF droguée, elle n’aurait pas fini d’en entendre parler.

Mais fort heureusement pour Leighton, l’état catastrophique dans lequel se trouvait la demoiselle à ses côtés l’obligea à reprendre un peu le dessus pour jouer les chevaliers servants. Certes, une boite de Smarties, ce n’était pas grand-chose mais ça l’obligeait au moins à se triturer les méninges ce qui n’était pas plus mal compte tenu de son état. « Deux ou trois Smarties pour la route et ça ira ! » Elle était mignonne de faire preuve d’autant d’enthousiasme alors qu’elle venait de lui sortir le remède miracle le plus pourri de l’histoire de l’humanité, mais tant mieux si elle acceptait son aide, ça lui éviterait au moins de la porter, même si cette jolie blonde devait faire le poids d’une brindille, elle ne se sentait pas la force d’accomplir un pareil exploit. « Je suis comme une voiture au diesel, quelques grammes et ça me permet de faire 5 mètres ! » Leighton ne put pas vraiment savoir si c’était la fatigue, mais toujours était-il qu’elle fut incapable de s’empêcher de rire de nouveau, profitant pleinement de cette bébé crise d’hystérie qui lui permettait de ressembler à… Rien, en fait. "Le chocolat est le meilleur des carburants." Approuva-t-elle lorsqu’elle fut remise de ses émotions. Elle n’en connaissait pas de meilleur et ses hanches ne lui disaient évidemment pas merci à la fin d’un repas ou après une séance de grignotage intensive. Mais la jeune femme avait fini par s’habituer à ses poignets d’amour, ne souhaitant pas laisser sa gourmandise de côté, ça lui semblait complètement au-dessus de ses forces. « Je viens de mon hôtel qui est à deux ou trois rues ! Vous pourriez m’y raccompagner au cas où ? Et je vous invite à un moment bronzette sur le transat d’à côté avec un cocktail ? » Just call me mère Theresa… Bien sûr qu’elle allait l’accompagner, ça lui faisait même super plaisir de faire un bout de chemin avec cette jeune femme, en plus si son hôtel était vraiment à deux pas d’ici, ça voulait dire qu’elle allait sûrement au même que celui qu’elle visait pour récupérer son client. Bon, il allait sûrement devoir attendre un peu, mais fuck le patron, c’était à cause de lui si elle en était arrivée là aujourd’hui, une petite heure de rébellion ne lui ferait pas de mal et au pire elle dirait qu’elle avait eu un rendez-vous gynécologique urgent ça suffirait à le faire taire. « Dans tous les cas, merci et je vous écoute ! » Trop adorable, elle devait avoir sacrément pitié pour la remercier pour une telle broutille. Leighton tâcha de se relever péniblement en s’adossant au mur avant de lui répondre. Elle avait toujours un pied nu et un escarpin à la main ce qui lui donnait un air glamour à faire pâlir de jalousie les jolies New-Yorkaises de l’Upper East Side mais peu importait. "Avec plaisir." Acquiesça-t-elle avec un grand sourire. "J’ai un rendez-vous professionnel dans un hôtel du coin, mais j’ai tout mon temps, et puis, je ne voudrais pas vous laisser prendre le risque de rentrer toute seule dans votre état." Excuse bidon bonjour ? A dire vrai c’était surtout le petit cocktail frais qui accompagnerait potentiel cette bronzette qui l’intéressait mais ça ne servait à rien de le préciser. "Je m’appelle Leighton, je suis enchantée de faire votre connaissance, même si les circonstances ne sont pas idéales." Déclara-t-elle avec amusement en lui tendant la main dans laquelle ne se trouvait pas la chaussure. Quitte à passer un moment en compagnie de la jeune femme, autant qu’elle sache de qui il s’agissait au juste, ce serait au moins un bon début. A moins qu’elle l’appelle la-fille-au-bord-de-l’évanouissement jusqu’à la fin de ses jours, ça pouvait être pas mal aussi.

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mot doux de Invité ► un Mer 29 Juil - 10:35
maiwenn & leighton
tout le monde va faire plouf... enfin presque
La situation était étrange. L’une comme l’autre voulions que la journée se termine sauf que moi c’était la chaleur qui m’enquiquinait et pas seulement mais je ne voulais juste pas y penser. Pourquoi penser aux choses négatives alors que nous sommes en congé ? Je ne voulais réellement pas me prendre la tête avec des pensées qui allaient me déprimer. Mon fils. Il ne voulait pas me voir. Oui. Il ne voulait pas pourtant il m’avait raison. Alors qu’elle laissait sous-entendre que ce n’était pas que la journée, je voulais dire que moi aussi mais je ne voulais pourtant pas entrer dans le sujet. Non pas pour ne pas laisser cette conversation me déprimer mais surtout par ce qu’y penser ne changerait rien au fait que je méritais cette haine. Je devais juste attendre. Me montrer patiente mais là, j’avais surtout besoin d’un petit truc sucré. Alors qu’elle me disait que parfois la vie était de la merde, je me contentais d’un fin sourire sans trouver la réponse. Parfois ? Oui et non. Un jour la chance tournera et là, elle avait raison. J’hochais doucement la tête malgré tout. Encore silencieuse mais j’avais réellement besoin de grignoter du sucré. Ma tête tournait encore un peu ce qui pouvait être assez dérangeant sur le coup. Je laissais la conversation avancer en acceptant quelques smarties et tentant une petite blague peut-être un peu mal trouvée ? Je faisais un échec car elle ne riait tout simplement pas et je me retrouvais bien bête. Réellement bête même. Elle confirmait que le chocolat était un bon carburant et j’hochais la tête. D’habitude, j’en avais toujours avec moi. Partout même au boulot en train d’accoucher une femme qui a les jambes écartées si vous voyez le tableau sans réellement de détails. J’adorais avoir du chocolat avec moi dans toutes les conditions. « Il n’y a rien de mieux ! », sauf peut-être les smoothies, les fruits et les légumes mais la viande, c’est nul. Vous devriez voir ce qu’ils font aux pauvres animaux. Mais quand même, c’est affreux. Je lui proposais alors de m’amener à l’hôtel pour un moment tranquille peut-être et la remercier de son aide. Oui, je vis à l’hôtel pour l’instant mais je préférais ne pas trop commenter ce fait sauf si on me le demandait. Après tout, je peux parfaitement passer pour une touriste. Je la remerciais alors et je lui disais que je l’écoutais. J’étais le psychologue des rues. J’épinglais juste mes clientes un peu bizarre surtout que j’étais plus vite le psychologue du petit chaton mais là, on va dire… que la situation est un peu plus étrange vue comme ça. Je l’entendais me dire qu’elle était d’accord de son plaisir de m’accompagner et j’hochais la tête en souriant. « Merci encore ! », lui disais-je en me sentant comme un perroquet mais on ne dit jamais trop souvent merci. On dit trop souvent des gros mots pas très jolis malheureusement mais bon. Alors qu’elle se présentait, je lui tendais ma main à mon tour pour respecter les convenances. « Les circonstances sont très idéales d’après moi, c’est trop lambda de se rencontrer en se bousculant, au moins… on va dans l’originalité ! », disais-je comme si c’était normal de se rencontrer avec originalité mais surtout de trouver ça cool. Je trouvais ça génial personnellement. J’avais toujours apprise à faire des bonnes rencontres avec les personnes que l’on rencontre hors de la norme. Après tout, je connaissais Joan. Bien que je n’aie jamais été avec elle dans des clubs d’échangisme… c’était toujours plein de surprises. « Je m’appelle Maiwenn Wilson, enchantée également ! », finissais-je par dire après tout mon bavardage. Trop bavarde ? On me l’avait déjà dit. Je lâchais donc sa main en emboitant alors le pas tandis que je quittais le muret pour prendre donc les deux ou trois smarties dont j’avais besoin mais aussi retourner à l’hôtel ou du moins à mon transat. Je penchais doucement la tête. « Qui est la personne qui vous a mise dans cet état ? », lui demandais-je alors en tournant mon regard vers elle. Curieuse ? Peut-être mais c’était une bonne chose à savoir. On ne sait jamais. Imaginons que cela soit une folle qui vient de tuer quelqu’un dans une maison pas plus loin et qu’elle veuille me tuer si je le découvre ? Je prenais en quelques sortes les devants en laissant ma curiosité poser cette question simplement badine. Je voulais bêtement savoir comment une femme peut se mettre ainsi, une inconnue mais une inconnue qui m’aide donc cela me semblait logique de faire de même. « On peut toujours accuser le soleil pour tomber dans les pommes mais le rire, les pleurs bien qu’ils soient liés à la chaleur n’ont jamais réellement de raisons d’arriver sans un déclencheur mais je ne suis pas tueuse à gage donc je ne peux pas vous aider et lui faire la peau. Je peux juste lui écarter les jambes et si c’est un homme… le castrer et lui ligaturer les trombes si c’est une femme ! », disais-je d’un ton naturel mais c’était tout moi. Un peu d’humour bien décalé par ici et par là. C’était un peu mon truc. Je me contentais simplement de marcher. Nous n’étions pas très loin. Sûrement moins loin que je ne le pensais en fait.
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mot doux de Invité ► un Jeu 30 Juil - 7:20

Tout le monde va faire plouf… Enfin presque

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« Tout bobo a son remède. »
Se retrouver dans un état pitoyable en plein milieu d’une ville dans laquelle on avait passé toute son enfance n’avait rien de très agréable. Les chances de tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait étaient bien sûr tout à fait limitées, mais elle ne pouvait lier leur existence et devait vraiment prier pour que sa poisse ne continue pas à la poursuivre. Il n’était donc pas désagréable d’avoir un peu de compagnie dans la galère où elle se trouvait encore à l’heure actuelle. Au moins, elle avait une personne à ses côtés pour partager son désarroi, même si la situation était encore plus étrange puisqu’elles étaient de parfaites inconnues l’une pour l’autre. Mais après tout, c’était peut-être le destin qui les avait fait se rencontrer ? Elles semblaient totalement différentes et pourtant en cette journée caniculaire, elles avaient un vrai point commun, à savoir celui d’être en très mauvais état. Peut-être que dans quelques semaines ou quelques mois, elles pourraient en rire toutes les deux, qui pouvait bien dire de quoi l’avenir serait fait, en tout cas, certainement pas Leighton qui regrettait un peu plus chaque jour l’absence totale de dons de voyance. Elle aurait vraiment aimé en obtenir à la naissance et enviait carrément les bonnes femmes qui se disaient capables de lire l’avenir. Il était vrai que c’était peut-être des charlatans mais même en tant que mauvaise voyante, la journaliste était sûre d’être un désastre ambulant. Peut-être devait-elle tout simplement apprendre ? Y avait-il des écoles pour ça ? Très honnêtement, la jeune fille en doutait et ce n’était pas ce qu’il y avait de plus important à l’heure actuelle. Pour le moment, elle devait surtout venir en aide à cette pauvre jeune femme qui semblait à deux doigts de s’écrouler sur le trottoir mais également s’aider elle-même pour parvenir à supporter les trop longues heures qui s’étiraient devant elle avant que cette journée touche définitivement à sa fin. Ça allait être long, elle s’en rendait bien compte mais elle pouvait le faire, elle en était tout à fait capable, ce n’était pas la première fois que le mauvais sort s’acharnait sur elle et ce ne serait malheureusement pas la dernière. Autant affronter tout ça la tête haute.

A peine rencontrées et déjà d’accord sur un sujet essentiel pour toutes les femmes du monde entier : le chocolat. La gourmandise de Leighton était presque légendaire et devait de toute façon se voir un peu de manière extérieure mais elle l’assumait sans le moindre mal. Manger constituait un passe-temps extraordinaire quand on faisait un métier qui n’était pas spécialement intéressant et qu’on se morfondait chaque jour un peu plus. « Il n’y a rien de mieux ! » La jeune fille ne put que rire de bon cœur devant tant d’enthousiasme, le chocolat était le meilleur remède au monde, la solution évidente à tous les problèmes que n’importe qui pouvait se poser. Enfin, c’était comme ça dans son esprit, elle n’était jamais tombée sur un événement traumatisant que le chocolat ne pouvait pas résoudre et elle touchait du bois pour que ça continue encore longtemps. « Merci encore ! » Elle venait simplement d’accepter de raccompagner son interlocutrice à son hôtel, il n’y avait franchement pas de quoi en faire tout un fromage, ça lui faisait vraiment plaisir de jouer les secouristes même si elle ne devait pas être super douée dans ce rôle, ce n’était pas avec ses petits bras sans muscles et son absence de compétences médicales qu’elle accomplirait des miracles. "Il n’y a vraiment pas de quoi." Dit-elle avec un sourire. "C’est surtout pour la piscine que je fais ça, pas pour vous." Elle plaisantait bien sûr, quoi que l’idée de bronzer sur un transat de l’hôtel était quand même ce qui l’avait convaincue de délaisser la tâche confiée par le patron l’espace de quelques heures. Vénale un jour, vénale toujours. « Les circonstances sont très idéales d’après moi, c’est trop lambda de se rencontrer en se bousculant, au moins… on va dans l’originalité ! » Comment positiver quand rien ne semblait pouvoir être positif, mais c’était tout à son honneur. Quelqu’un qui était toujours capable de voir les choses sous un angle positif devait forcément avoir un bon fond et Leighton avait hâte de le découvrir. "On va dire ça comme ça, mais pour le coup j’aurais presque préféré être moins originale, vous serez gentille de ne pas vous évanouir pour rendre cette rencontre inoubliable, je vous assure que même sans ça, il me faudra bien longtemps pour oublier cette journée." Mieux valait prévenir que guérir, elle était prête à la raccompagner mais franchement pas à jouer les secouristes, elle n’avait pas du tout les compétences requises, il fallait qu’elle s’en rende compte avant de se sentir trop en sécurité. « Je m’appelle Maïwenn Wilson, enchantée également ! » Les présentations étaient faites, elles pouvaient maintenant être des amies d’un jour, tant mieux.

Se mettre en route ne fut pas une mince affaire, Leighton avait constamment l’impression que son interlocutrice allait s’écrouler à chaque pas, alors qu’en réalité elle avait l’air d’aller plutôt bien. Ce n’était pas de sa faute, elle l’avait vue à moitié évanouie il y a à peine quelques minutes, c’était un peu normal qu’elle angoisse et qu’elle reste prudente. Heureusement, l’hôtel n’était pas loin, elles y seraient en un rien de temps. « Qui est la personne qui vous a mise dans cet état ? » La question n’aurait pas dû la surprendre et pourtant ce fut le cas, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle la lui pose, même s’il était vrai qu’elle n’était pas au top de sa forme quelques minutes auparavant. Sauf qu’elle ne savait pas trop quoi répondre à cela… Parlait-elle de sa journée désastreuse ou de sa vie désastreuse ? En tout cas, il y avait des sujets plus faciles à aborder que d’autres et Leighton choisit sans le moindre mal de rester dans l’instant présent, ne souhaitant pas s’étendre davantage sur un passé douloureux. Fort heureusement, la jeune femme eut la bonne idée d’émettre quelques suppositions, lui laissant le temps de tourner les choses comme elle le souhaitait. « On peut toujours accuser le soleil pour tomber dans les pommes mais le rire, les pleurs bien qu’ils soient liés à la chaleur n’ont jamais réellement de raisons d’arriver sans un déclencheur mais je ne suis pas tueuse à gage donc je ne peux pas vous aider et lui faire la peau. Je peux juste lui écarter les jambes et si c’est un homme… le castrer et lui ligaturer les trombes si c’est une femme ! » Elle n’avait pas tort pour le coup et Leighton esquissa une grimace à ses premières paroles mais cette dernière laissa rapidement place à un rire franc et sincère lorsque Maïwenn expliqua les différentes techniques de torture qu’elle pensait pouvoir appliquer. Décidément, cette fille était vraiment cool, elle pouvait rire de tout et donner envie de rire également ce qui n’était pas désagréable. "Ligaturer les trompes, sérieusement ?" C’est la technique de torture la plus étrange que j’ai jamais entendu. Et c’était plutôt vrai, en général les gens proposaient plutôt des canulars téléphoniques, bizutage à coup d’œufs frais ou de farine mais rien de tel, c’était un concept assez sympa, ça pouvait toujours se tenter. Mais en attendant, elle n’avait toujours pas répondu à la question, ce n’était franchement pas sérieux tout ça. "C’est mon patron." Répondit-elle finalement en haussant les épaules. "C’est un gros con doublé d’un pervers égocentrique, mais j’ai besoin de ce boulot." Elle n’avait probablement jamais été aussi loquace avec une inconnue auparavant, mais elle avait eu besoin de se libérer de ce pois et de toute façon, elle n’irait pas le lui répéter, donc elle pouvait se le permettre. "Vous êtes de passage à Pasadena ?" Demanda-t-elle à son tour, se prêtant au jeu des questions-réponses. Ce n’était pas courant de vivre à l’hôtel, elle devait être en voyage ou en déplacement professionnel. Dommage la recroiser ne lui aurait pas déplu.

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mot doux de Invité ► un Ven 14 Aoû - 21:33
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tout le monde va faire plouf... enfin presque
Se prélasser un peu sur un transat était une chose dont je n’avais plus l’habitude depuis mon départ de la Californie. A New York, ce n’était pas pareil ce que je pouvais clairement apprécier. Parfois je m’installais sur mon toit avec un transat et un bikini mais l’air était plus lourd. La pollution bien plus importante surtout. Le fait qu’elle dise vouloir venir surtout pour la piscine m’amusait. Après cette chaleur, c’était presque normal. Pas du tout vexant à vrai dire. Je pouvais le comprendre et puis cela ne faisait jamais de mal. Je devais par contre avouer ne pas prendre mon temps pour le faire mais ça, c’est une autre histoire. Il fallait cependant que j’en profite. Je laissais évacuer la circonstance étrange et je me présentais après elle. Je marchais à des pas normaux enfin j’essayais. Pas trop vite, pas trop rapidement et je lui posais cette question avant de laisser mes mots m’échapper pour une petite expansion un peu folle. Je laissais échapper des choses parfois un peu trop enseignée par Joan maybe ? La torture. Non pas vraiment. Je n’étais pas du tout comme mon amie. Pas du tout, du tout. J’avais plus vite une aversion contre ses façons de penser ou parler par moment. Trop crues pourtant elle était un tableau vivant de toutes les choses qui me passionnent chez un être humain. Alors qu’elle me demandait si j’étais sérieuse pour la ligature des trombes, j’hochais la tête en riant. « Trompes… », reprenais-je d’une correction habituelle du bon jargon d’une gynécologue car beaucoup de clients faisaient l’erreur malheureusement mais bon, pas moi. Je ne devrais pas. Ils sont souvent ou parfois au langage limité mais pour cette jeune femme, cela m’amusait d’avoir faite l’erreur. Elle n’avait pas le visage de ces patientes que je voyais pratiquement tous les jours sans vraiment de pauses. Pas de pauses, oui. Exactement. Je laissais donc la jeune femme parler et se confier. Juste son patron ? Juste égocentrique et pervers ? J’hochais la tête sans vraiment savoir quoi dire. Je ne savais même pas quel était son boulot et ce n’était pas une chose que l’on lisait dans les yeux après tout. Pas du tout. Je prenais une profonde inspiration tandis que je marchais. Elle me demandait si j’étais de passage à Pasadena alors que nous arrivions devant l’entrée de l’hôtel. Je m’enchainais dans les pas vers l’allée décorée de lierres en haussant les épaules. « Pas vraiment, j’y ai grandi et j’y reviens mais il me manque juste la maison ! », répondais-je alors que je poussais la porte de fer forgé en allant vers la piscine directement donc l’entrée vers les jardins. La piscine était grand et les clients nombreux. Ils étaient tous installés sur des transats sous une ombrelle alors que certains étaient dans l’eau. J’allais vers mon transat et j’appelais le serveur d’un geste de la main. Je posais alors mon ipod et mes écouteurs sur la tablette juste à côté. J’inspirais aussitôt en tournant mon regard vers elle. Le serveur arrivait et je lui souriais. « Je vous commande quoi ? », demandais-je avant de ne pas avoir le temps qu’elle réponde. Le serveur arrivait et je me lançais dans le rapprochement du transat voisin tout en parlant. « Je pourrais encore avoir un de vos cocktails magiques sans alcool ? Et des glaçons pilés ? », demandais-je en tournant mon regard vers la jeune femme. « Je vous en prie ! », disais-je pour l’invité à commander ce qu’elle voulait au serveur tandis que je remettais correctement le transat plus proche du mien. C’était l’avantage d’être à l’hôtel… pas besoin de penser au nombre de transat. Un seul suffit. Je me redressais et je lui souriais. « Voici votre promis ! », disais-je avant de m’installer à nouveau sur le cousin du bien. Je croisais les jambes et je posais ma tête douillettement. « Sinon je suis gynécologue d’où les trompes de Fallope… », annonçais-je alors en riant doucement. « Et vous ? », demandais-je aussitôt afin de connaitre ce fameux métier qu’elle aimait dont le patron était apparemment un mauvais patron. J’inspirais aussitôt en riant. « L’avantage d’être gynécologue, je suis mon seul patron même si j’exerce à l’hôpital bien entendu. », disais-je en lui souriant alors que je regardais passer un homme canon et bien huilé grâce à l’eau fraiche de la piscine qui en sortait. Je le suivais du regard en souriant. « Charmant ! », disais-je pour ne pas dire sexy. Par contre ? Je l’entendais parler. Un accent digne d’un horrible petit nain et une fille en plus. C’était troublant de la part d’un homme de sa carrure d’avoir une voix de tapette. J’en buguais quelques instants en fronçant les sourcils. C’était soudainement beaucoup moins charmant. Je priais pour qu’il ne vienne pas nous parler.
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mot doux de Invité ► un Dim 23 Aoû - 19:22

Tout le monde va faire plouf… Enfin presque

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« Tout bobo a son remède. »
Elle était tombée sur une fille vraiment très étrange mais ça ne dérangeait pas du tout Leighton, elle trouvait même plutôt cool de sortir pendant quelques instants de son monde un peu trop rigide, normal et conventionnel. En temps normal, ça ne lui déplaisait pas du tout d’être dans un univers droit et très encadré qui ne laissait pas forcément place à l’improvisation et la spontanéité. Pour elle, c’était toujours métro, boulot, dodo et ça lui allait très bien comme ça, au moins elle n’allait pas risquer de faire des rencontres qu’elle ne voulait surtout pas faire, de retomber sur de vieilles connaissances auxquelles elle devrait expliquer son retour à Pasadena, ou encore un garçon sur lequel elle craquerait plus ou moins et qu’elle devrait fuir. Bon, pour la dernière hypothèse, c’était déjà plus ou moins fait, depuis qu’elle avait rencontré Abraham et accepté ce stupide rendez-vous, il lui trottait bien trop souvent dans la tête, mais elle feignait de l’ignorer la plupart du temps. Elle préférait très largement entendre Maïwenn raconter des trucs étranges, ça au moins c’était marrant. « Trompes… » Leighton haussa un sourcil interrogateur, mais se garda bien de demander un quelconque éclaircissement, c’était vraiment trop bizarre. Qui parlait de trompes ou d’appareil reproducteur féminin sur le ton de la conversation ? Pas elle en tout cas, mais après tout, elle faisait ce qu’elle voulait, ça n’avait pas la moindre importance et puis, une telle compagnie était vraiment très distrayante. « Pas vraiment, j’y ai grandi et j’y reviens mais il me manque juste la maison ! » Ah bah exactement pareil qu’elle, comme quoi, elle n’était pas la seule à faire son grand retour à Pasadena, elle espérait simplement pour la jeune femme que ce n’était pas pour les mêmes raisons qu’elle, ça serait tout de même un peu triste qu’elle aussi ait pris la fuite à la suite d’une douloureuse séparation, elle ne souhaitait ça à personne même si elle savait qu’elle aurait pu gérer les choses autrement. « Oh c’est fou, moi aussi ! Je viens à peine d’emménager, ou plutôt de revenir. Je trouve ça bizarre de retrouver la ville de mon enfance. » Pourquoi faire cette révélation à une parfaite inconnue ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais c’était super de rencontrer quelqu’un qui devait avoir probablement les mêmes problèmes qu’elle à l’heure actuelle, à savoir trouver un logement, renouer avec ses proches, s’habituer à vivre de nouveau dans une ville pourtant bien connue. Enfin, il était également possible qu’elle n’ait pas du tout le même genre de préoccupations, Leighton avait une histoire particulière, elle avait fui tout ce qui pouvait la rattacher au passé pas étonnant qu’elle ait du mal à s’y replonger, les gens n’étaient peut-être pas aussi stupides.

« Je vous commande quoi ? » Les deux jeunes femmes venaient d’arriver au bord de la piscine et Leighton avait clairement l’impression d’abuser de la situation même si elle était super contente d’être là et de prendre un peu de repos avant de reprendre le travail. Mais de là à se faire inviter par une fille qu’elle ne connaissait pas… Enfin, ce n’était pas elle qui avait proposé et peut-être que Maïwenn avait besoin de compagnie. « Je pourrais encore avoir un de vos cocktails magiques sans alcool ? Et des glaçons pilés ? » Le serveur venait d’arriver avant même qu’elle ait eu le temps de répondre à sa peut-être nouvelle amie, celle-ci était une vraie boule d’énergie, elle enchainait hyper rapidement sans trop lui laisser le temps de parler mais ce n’était pas vraiment dérangeant, au contraire, toute cette bonne humeur et énergie lui redonnait le moral et elle en avait clairement besoin après  le début de journée complètement catastrophique qu’elle venait de passer. « Je vous en prie ! » La jeune fille n’avait pas tout son temps devant elle pour choisir ce qu’elle voulait, mais en même temps, elle avait conscience que consommer de l’alcool sur ses heures de boulot n’était probablement pas l’idée du siècle. Tout comme se poser tranquillement au bord d’une piscine et attendre que le temps passe en prenant le soleil alors qu’elle était censée rencontrer un client important en étant habillée comme un pingouin, et non pas se retrouver en maillot de bain au bord d’une piscine. « Voici votre promis ! » Maïwenn avait eu la gentillesse de lui avancer un transat et la jeune femme s’y laissa tomber avec un soupir de soulagement, si elle avait été plus mal élevée, elle se serait endormie directement et aurait totalement profité de ce moment de repos, mais heureusement, elle avait tout de même reçu une éducation. « Merci beaucoup, c’est très gentil de m’avoir invitée, je ne pensais pas que ma journée prendrait une telle tournure. » Si on lui avait dit comment se déroulerait cette journée, elle ne l’aurait probablement pas cru mais ça n’avait pas la moindre importance, elle était vraiment heureuse d’être ici et rien ne pouvait gâcher son bonheur. Et puis, c’était l’occasion de découvrir davantage cette étonnante jeune femme, elle n’aurait pas pu rêver meilleur retournement de situation. « Sinon je suis gynécologue d’où les trompes de Fallope… » Normal… Finalement, lorsqu’elle y repensait, c’était plutôt évident, elle aurait dû saisir l’allusion un peu facilement. Mais bon, c’était normal qu’elle puisse trouver que ça sautait aux yeux maintenant qu’elle l’avait dit. Si elle lui avait suggéré de deviner sa profession, elle n’aurait probablement pas réussi à le faire. « Effectivement, j’aurais dû m’en douter… Déformation professionnelle. » C’était un peu étrange comme métier, elle ne pouvait pas dire le contraire, inspecter des utérus toute la journée devait être un peu étrange et rencontrer ses clientes dans la rue ne devait pas non plus être particulièrement simple mais c’était un métier comme un autre, elle ne pouvait pas franchement juger. « Et vous ? » La jeune fille n’avait pas trop l’habitude qu’on lui pose des questions sur sa profession, mais c’était justement l’un des rares sujets qu’elle aimait aborder lorsqu’on parlait d’elle, ça lui faisait plaisir de pouvoir déblatérer comme une pie. Et puis, si elle lui avait posé la question, c’était au moins qu’elle avait envie de l’écouter, et ça, c’était franchement chouette. « Moi, je suis journaliste, spécialisée actualités internationales, mais je bosse pour l’agence de presse de Pasadena maintenant, je certifie la conformité des informations qu’on nous envoie et je rédige des articles que je revends aux journaux locaux, on ne publie rien directement. » Elle parlait trop, toujours lorsqu’il s’agissait de son boulot, mais c’était sans doute pour réussir à se projeter à l’extérieur de Pasadena, ailleurs que dans son boulot actuel en tout cas. La gynéco lui pardonnerait certainement, d’autant plus que ce n’était pas comme si elle s’était étalée sur sa vie jusque-là. De toute façon, ce n’était pas trop son genre, elle détestait voir la pitié dans le regard des gens et si elle voulait repartir à zéro, elle devait absolument faire place nette, tout simplement. « L’avantage d’être gynécologue, je suis mon seul patron même si j’exerce à l’hôpital bien entendu. » Clairement, elle avait la chance de pouvoir prendre ses propres rendez-vous, de dire lorsqu’elle voulait recevoir ses clientes et quand elle voulait prendre un jour de congé, elle pouvait. Cela dit, elle devait quand même prévoir à l’avance, elle était bien placée pour savoir que certaines personnes aimaient tout prévoir des semaines voire des mois à l’avance, en tout cas c’était son cas. Mais il était vrai qu’il devait être plaisant de pouvoir prévoir son emploi du temps, elle adorait planifier ses interview. « C’est clair que ça doit être cool, c’est ce qui vous permet de prendre du temps pour vous, j’imagine ? J’aimerais bien pouvoir faire la même chose… Enfin, théoriquement je ne peux pas, mais bon, je suis à donc les exceptions sont possibles. » Possibles, peut-être mais pas forcément conseillées, Leighton savait qu’elle faisait une erreur en  refusant de se rendre au travail alors que c’est l’endroit où elle était censé d’être dans beaucoup moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Mais en même temps, quoi de mieux que de désobéir de temps en temps, ça ne pouvait lui faire que du bien de sortir un peu de sa routine. « Charmant ! » La jeune femme fut sortie de ses pensées par le commentaire de Maïwenn et ne put s’empêcher de suivre son regard. Un homme effectivement charmant leur offrait un splendide spectacle et elle approuva d’un hochement de tête les dires de sa voisine. Elle ne savait pas vraiment si elle devait se réjouir de voir un beau mâle dans les environs, ça la détournait encore davantage du droit chemin, mais après tout… C’était cool quand même. Elle voyait sa journée sous un nouveau jour et ça ne pouvait lui faire que du bien vu la manière dont elle avait commencé. Elle espérait la terminer d’une bien meilleure façon et apparemment Maïwenn était d’accord pour l’aider un peu, c’était bien sympathique de sa part.

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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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maiwenn&leighton → tout le monde va faire plouf... enfin presque !


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