❝ Nul ne peut atteindre l'aube sans passer le chemin de la nuit. Khalil Gibran ❞
Charlie se leva d’un bon pour se diriger vers sa chambre, il dit à Lidwyn qu’il arrivait, ce qui la fit sourire. Apparemment l’homme était un peu étonné qu’elle travaille un samedi matin. S’il savait qu’elle travaillait aussi certain dimanche matin, quand c’était les fêtes, elle se demandait ce qu’il lui dirait. Après tout, il devait connaître cela aussi, son bar ne devait pas fermer le samedi et le dimanche.
Charlie finit par sortir de sa chambre entièrement vêtu, il regarda ensuite Lidwyn de haut en bas et lui demanda si elle comptait garder ses vêtements pour travailler parce qu’elle allait le salir c’était évident. La jeune femme brune ne put s’empêcher de pouffer de rire.
- Désolée, s’excusa-t-elle en reprenant son sérieux.
J’ai un uniforme dans mon casier, si tu veux je te le montrerais une fois que je me serais changer, lui dit-elle en lui faisant un léger clin d’œil.
Charlie prit sa veste et ses clés et fit un petit signe de tête pour faire comprendre à Lidwyn qu’ils partaient. La jeune femme suivit le barman, ils arrivèrent rapidement face à une voiture. Charlie ouvrit les portières et tous les deux s’engouffrèrent dans la voiture avant de claquer les portières. Lidwyn mit sa ceinture en attendant que l’homme démarre la voiture, une fois que ce fut, il s’engagea dans les rue de Pasadena. Il faisait assez calme à cinq heure et quart. Charlie la rassura quelque peu en lui disant qu’ils arriveraient à la pâtisserie dans quelques minutes.
- Prends ton temps, j’ai pas envie qu’on ait un accident, lui dit-elle en souriant.
Lidwyn se dit que ça serait trop bête, pour elle de n’être jamais arrivée à destination, plutôt que d’être en retard. Comme Charlie se garait devant la pâtisserie Ohana le Smartphone de Lidwyn se mit à sonner, elle sursauta puis regarda à la fenêtre de la devanture du magasin et elle put voir Azélia avec son téléphone en main. Lidwyn sortit alors de la voiture pour faire signe à sa patronne qu’elle allait bien et qu’elle arrivait. Celle-ci raccrocha son téléphone et lui fit un sourire, signe qu’elle n’était pas fâchée contre elle, aussitôt la sonnerie de son portable cessa.
Charlie lui demanda si tout allait bien se passer à présent pour elle, Lidwyn se pencha pour regarder l’homme et elle lui sourit. Il ajouta que si elle avait besoin, qu’elle pouvait le joindre à tout moment, en lui tendant un bout de papier avec son numéro de portable. Le sourire de la jeune femme s’élargit un peu plus.
- Oui, ça va aller, lui dit-elle en prenant le bout de papier,
merci encore, dit-elle en souriant.
Elle entendit derrière elle quelques coups qu’on portait contre une vitre, Lidwyn n’avait pas besoin de se retourner pour savoir que sa patronne commençait à s’impatienter. Charlie reprit la parole en lui disant que si elle avait besoin de quoique ce soit qu’il serait là.
- Merci, tu es vraiment adorable, lui dit-elle en le regardant.
Si tu as le temps, il y a une ruelle à gauche du bâtiment assez grande pour qu’un camion entre, lui expliqua-t-elle rapidement.
J’en ai pas pour longtemps à me changer, comme ça tu me verras en uniforme, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
La jeune femme courut ensuite vers la boutique, elle reçut quelques réprimandes de la part de sa patronne. Lidwyn lui expliqua que c’était exceptionnel et que ça n’arriverait plus. Azélia sembla accepter ses excuses et disparu dans son bureau. Lidwyn couru jusqu’aux vestiaires, enfila
son uniforme bleu et blanc avant de ressortir par la porte de service pour montrer son look, à Charlie.
Elle prit son Smartphone qui était dans sa poche, elle encoda le numéro de Charlie à l’intérieur de celui-ci et lui écrivit en même temps qu’elle le regardait à l’intérieur de sa voiture.
« Merci, pour la soirée,
de m’avoir hébergée
et de m’avoir déposée à mon travail.
J’espère qu’on se reverra très vite.
A bientôt, bisous Lidwyn ».Lidwyn lui sourit avant de lui faire un signe de la main et de disparaître à l’intérieur de la pâtisserie.