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mot doux de Invité ► un Jeu 17 Sep - 14:12
ruby & henry
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La vie  n’est pas un jeu. Mes parents m’ont assez apprise de lois sur la vie. Comment faire pour tenir dans ce monde de brute ? Ahah. La feinte. Le monde n’était pas pareil avant. Alors que je lisais ce torchon de la presse qui prenait encore pour acquis toutes les fausses rumeurs sur mon compte, je lâchais le magazine sur la table de ma loge. Je m’étais comme d’habitude pointé aux aurores dans mon pyjama et légèrement endormi encore. Disons que mes cernes y étaient pour beaucoup mais les maquilleuses et la styliste avaient été d’une grande aide. J’étais maintenant prêt enfin non prêt pour vous disséquer dans cette tenue de chirurgien ! Oui, seulement ça. Je soupirais doucement. Tout ce mensonge dont j’étais pourtant parfois la hauteur me donnait l’impression d’être aussi mauvaise de ce qu’ils disent. Je me relevais du canapé en allant vers la porte. Je remettais le badge correctement avant d’attraper mon portable sur ma route. Je regardais mes mails pour voir si tout allait bien de ce côté. Je n’avais rien et forte heureusement qu’on a souvent un agent pour s’occuper de tout ce qui est mail enfin non une secrétaire aussi. J’envoyais rapidement un sms à Mandalyn qui ne pouvait pas venir, c’était mon assistante mais malheureusement pas disponible pour le moment. La gastro, ça vous détruis rapidement l’esprit. Je grimaçais doucement en lisant sa réponse et je me montrais rassurant en lui répondant de bien penser à manger des biscuits secs. Après tout c’était aussi ma meilleure amie et je ne pouvais pas m’empêcher de m’en faire pour elle. J’inspirais doucement en relevant mon regard avant de sortir de la pièce. J’attendais la réponse de Mandy en marchant dans les couloirs en direction du plateau que nous allions pour cette fois utiliser. J’attrapais mon script encore sur ma chaise haute brodée de mon nom avant de m’y installer. J’ouvrais celui-ci en regardant à peu près ce que j’avais déjà lu pour une simple révision. J’étais assez doué pour mon texte, je l’oubliais rarement  ce qui pourrait surprendre certaines personnes qui parfois restent persuadée que je suis comme on m’en dépeint pourtant je suis un type qui préfère passer son temps devant son script d’en boite de nuit devant deux paires de… soyons respectueux, les amis. Non mais voyons tout de même. J’inspirais doucement en lisant donc les pages du script. J’étais un peu nerveux en revoyant certaines lignes. Je savais que j’allais tourner avec Ruby et j’étais effrayé à cette simple idée aussi étrange soit ma frayeur. Je prenais une profonde inspiration. Je n’avais pas encore tenté de savoir ce qui s’était passé lors de notre rendez-vous qui pourtant n’en était pas réellement un. Enfin si. Enfin non. Punaise c’était trop flou dans ma tête comme si on m’avait touillé dans les neurones avec une cuillère en plastique. Pas besoin qu’elle soit en métal pour touiller dans mes neurones. Enfin dévalorisation, bonjour. Je soupirais doucement, persuadé que c’était mieux ainsi. Je n’étais sûrement pas prêt. C’était le destin ? Et pourquoi j’y pense alors ? La vie avance. Mais non, ça restait tout de même dans mon esprit mais j’avais une fichue dignité qui me poussait à ne pas demander le pourquoi du comment à la jeune femme. Vive la vie et vive les cookies mes amis ! Je fermais le script et je le reposais sur la table juste à côté en mettant la main sur mon front que je massais légèrement avant l’arrivée des figurants qu’un assistant remettait en place. Une jeune femme s’approchait pour faire quelques retouches de mon maquillage et me mettant le pinceau dans les yeux. « AIE… », m’écriais-je alors comme un bébé endoloris mais c’était un peu le cas dans les deux circonstances. Je suis un bébé et j’ai mal. Je posais la main sur mes yeux. « Oups… », Disait la maquilleuse et je riais doucement. « Ne m’approchez plus, vous allez me tuer… », disais-je avec humour alors qu’elle jouait le jeu et tentait d’approcher le pinceau du second œil. Je riais de bon cœur en la repoussant avec douceur car c’est une femme. Je suis doux, voyons. Normal. Le producteur arrivait, nous pointant du doigt comme des enfants mal éduqué et je souriais doucement. « Ce n’est rien ! », je retirais ma main pour la laisser continuer même si j’avais l’œil un peu rouge. J’ai l’habitude tout de même. Je me relevais une fois qu’elle eut terminée et j’allais en place en inspirant doucement. Le texte suffisait simplement à une conversation sur l’arrivé d’un nouveau patient prêt pour arriver en salle d’opération. Ce n’était qu’une courte scène avec un baiser et des échanges de regard. Nerveux, j’en avais les mains moites que je glissais dans la poche avant de ma chemise blanche. Je l’attendais simplement, assez pénaud.
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mot doux de Invité ► un Jeu 17 Sep - 21:23
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Henry & Ruby

✻✻✻ Une nouvelle journée commençait à pointer son nez par l’intermédiaire du soleil californien, je relevais donc ma couette sur ma tête, comme si je pouvais y échapper. Mon réveil ne tarda pas à sonner, et je grognais. Je savais très bien ce qu’il m’attendait aujourd’hui : je devais tourner avec Henry, j’en avais la gorge nouée rien qu’en y pensant. Il m’avait embrassé et depuis, plus rien. Enfin, si il m’avait invité sur son bateau, mais je n’étais pas venue. Tout simplement parce que j’avais réussi à me convaincre qu’il avait juste poser ses lèvres sur les miennes pour ne pas me décevoir ou quelque chose dans ce gout là. Parce que oui, j’avais fini par déballer mes sentiments comme ça, sans préambule, le pauvre avait du se sentir démuni. Je sortais de mon lit, tentant tant bien que mal de penser à autre chose, sans grand succès. Enfilant mes vêtements après ma douche puis attachant mes cheveux encore humide, je finis par passer prés du bureau de ma chambre où reposait encore le script d’aujourd’hui. Je me saisissais de ce dernier avant de le glisser dans mon sac à main. Je ne me séparais presque jamais de mes scripts, ma plus grande peur étant d’oublier mes lignes et d’avoir l’air d’une idiote, de ne pas avoir l’air professionnelle. Pourtant, je savais bien que je me donnais les moyens de réussir, comme toujours. Je sortais de chez moi avec mes affaires sous le bras, puis je pris le volant en direction de l’est de la ville. J’habitais toujours dans le même loft à Pasadena depuis des années. Sauf qu’à présent, ce dernier m’appartenait et qu’il était plus que décent. J’arrivais au studio, saluant quelques gens au passage. Arrivant dans ma loge, je me laissais faire par la maquilleuse et la styliste. C’était l’avantage, pas besoin de passer trop de temps devant le miroir puisque j’aurais droit à cette attention à mon arrivée. Non, non, je ne suis pas superficielle, je suis juste en train de dire la vérité. Je revêtis ensuite ma tenue. Celle d’un docteur, comme si j’allais réellement sauver des vies en entrant dans ce studio et pourtant, il n’en était rien. J’allais juste entrer dans ce studio et affronter le regard d’Henry, son silence ou ses questions. Je soupirais un coup avant de pousser la porte de ma loge, mon script toujours à la main, déambulant dans le couloir puis je ralentis un peu avant d’arriver sur place. En entrant dans le studio, je le vis de dos, j’avançais lentement dans la salle, posant mon script sur la chaise postée à coté de celle d’Henry. « Bonjour. », saluais-je ce dernier, la voix un peu tendue. « Encore en avance. », souris-je. Je savais très bien qu’il était souvent là avant la plupart des gens, ce qui démentait les rumeurs que faisais courir les tabloïds sur lui. D’ailleurs, je savais très bien que n’importe quelle rumeur présente dans ces torchons était fausse. Ma présence ne passa pas longtemps inaperçue, et la voix du producteur s’éleva rapidement. « Tout le monde est présent, on peut commencer ! Tout le monde se met en place. ». Je hochais la tête avant de mettre en position, cherchant le scotch de couleur me représentant. Henry en face de moi, il allait falloir que je puisse affronter son regard, que je me glisse dans la peau de mon personnage. « Action ! », cria le producteur avec autorité. La scène n’avait rien de compliqué, juste une conversation autour du cas d’un patient, ce dernier étant prêt pour entrer en salle d’opération. Seule chose étant, il allait falloir produire un baiser, et je n’étais pas tellement sûre que ma raison et mon cœur puisse le supporter. Le moment fatidique ne tarda pas à arriver. Mes mains agrippant ses avant-bras, ses mains à lui sur ma taille, les yeux dans les yeux s’en était plus que troublant. Puis nos lèvres se rencontrèrent brièvement. « Coupé ! Les enfants se serait bien d’y mettre plus de cœur ! Cinq minutes de pause pour tout le monde ! », lâcha t-il, et mes mains lâchèrent Henry. Ni une, ni deux, je me dirigeais vers mon siège pour m’y asseoir et me laisser faire par la maquilleuse.
✻✻✻
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mot doux de Invité ► un Jeu 17 Sep - 23:52
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J’étais pétrifié à l’idée de perdre mes moyens non pas de l’embrasser et tout le tralala mais juste d’être frustré ou que sais-je. Je savais que rien n’était facile avec les femmes et c’est sûrement pour ça que je n’étais pas prêt à me compliquer la tâche ? Je n’en savais rien. J’étais une énigme à moi-même mais m’ouvrir était difficile et je savais que ça ne rendait pas heureuse une fille comme j’avais pue le vivre avec mon ex et tout ça ? C’était difficile à gérer dans ma tête qui me chantait tellement de choses alors que je devais agir comme un professionnel. Alors qu’elle arrivait, je me laissais aller du talon aux pointes de mon pied en tentant de rester nonchalant mais c’était assez complexe. Tellement complexe. Je penchais doucement la tête en l’entendant tendu. Je ne l’étais pas moins alors que j’affichais un léger sourire en coin par politesse. « Bonjour ! », disais-je en hochant simplement et bêtement la tête quand elle me disait que j’étais en avance. Un acte peut-être froid mais j’avais cette rancune au fond de moi. J’en inspirais doucement en haussant les épaules simplement tandis que j’entendais la voix du producteur. Je tentais de rester naturel et j’hochais la tête comme pour dire que j’étais bien prêt. Tout venait avec professionnalisme ensuite. Je savais que les baisers de tournages m’avait toujours à l’origine déjà rendu nerveux donc je n’étais pas vraiment surprise de l’être à nouveau. Pas du tout même. Je sentais cependant tout de même la nervosité de sa part. Je ne sais pas, c’est une chose dont on a l’habitude et je sentais qu’elle hésitait sur le coup. Je ne savais pas trop comment réagir et je la laissais prendre les devants mais j’hésitais. Et… je restais en recul par peur de mélanger ma vie privé à celle de ce personnage que je joue depuis des années. Sûrement par ce que c’était la première fois que je me retrouvais dans cette situation mais sa nervosité jouait beaucoup dans ma nervosité. Un truc clochait et alors que nous nous éloignions, le producteur le faisait remarquer. Elle lâchait ma main et se dirigeait vers son siège. Je penchais la tête en mettant mes mains de part et d’autres de la mienne sur les accoudoirs sans m’appuyer mais les déposant simplement. Je soupirais doucement en tournant mon regard vers elle et je fronçais les sourcils. « Il va falloir qu’on accorde nos violons si on veut… », je faisais alors les guillemets avec mes doigts. « Y mettre plus de cœurs ! », disais-je en me tournant pour aller m’installer dans mon fauteuil alors que je reprenais le script tandis que certains décorateurs s’occupaient de changer les objets de place pour qu’on puisse tourner quelques autres scènes dans cette pièce ! Je soupirais doucement en haussant une épaule avec nonchalance mais plongeant une de mes mains dans mes cheveux afin de les remettre en place. Une stagiaire passait et déposait alors nos boissons habituelles et c’était un verre de jus de tomates pour moi. Ce truc froid et tordu mais j’aime encore bien en boire en ce moment. Je prenais le verre pour en boire une gorgée en tentant de ne rien tâcher. Je ne voulais pas me faire engueuler par les producteurs. Je posais aussitôt le verre sur la table à côté pour dire de relire un peu mes répliques. « Après tout, je ne sais pas comment font les autres mais on a l’habitude de s’embrasser donc on devrait pouvoir le faire sans que cela ne nous gêne ! », je soupirais en ouvrant alors mon script d’une main que je déposais sur l’accoudoir de la chaise. Ma seconde main allait se crisper sur ma cuisse. Je tournais mon attention vers elle en inspirant. « Enfin c’est vrai, j’arrive toujours à l’heure et en avance mais au moins… j’arrive moi ! », disais-je non pas sans insinuations mais ça avait besoin de sortir. Je reposais aussitôt mon regard sur mon script et je crispais un peu ma main sur ma cuisse. Je m’en voulais d’avoir dit ça mais je préférais plonger mon regard dans des mots que je connaissais déjà comme une échappatoire. Je me sentais stupide. Oui.
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mot doux de Invité ► un Ven 18 Sep - 1:02
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✻✻✻ Je crois qu’il était facile pour le staff présent de ressentir la nervosité et la tension qui émanait de moi et d’Henry. Nous qui avions été habitués à faire cela depuis un bout de temps, aujourd’hui était comme si nous étions au premier jour de tournage. La même nervosité. Alors que je le saluais, tendue, il me rendit la politesse et je vis bien que tout avait changé depuis le déballage de sentiments et le baiser. Je me maudissais intérieurement, après toutes les heures de travail, les diners, les promotions … Tout ce que nous avions partagé semblait avoir fondu comme neige au soleil. Et tout était de ma faute, je n’étais qu’une imbécile. C’est ce qui m’avait poussé à lui dire, le fait je savais que je pouvais tout lui dire et qu’au moins si il ne partageait pas mes sentiments, nous serions fixés et point barre. Mais non, évidemment, il avait fallu que tout se complique. Et maintenant, je me taisais parce que je ne voulais pas envenimer les choses, sans voir que c’était ce qui clochait. Je tentais de rester professionnelle pendant la scène. Nous étions chanceux que ce ne soit pas une scène plus intime parce que je me serais sans doute faite portée malade pour le coup. Nous débitions nos lignes sans réel problème puis pour le baiser, tout le monde pu voir que nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes. Honteuse, je n’osais même pas rester prés de mon partenaire. Ma peur de la confrontation envahissait chaque millilitre de mon sang, et pourtant, la réalité allait me rattraper tôt ou tard. « Il va falloir qu’on accorde nos violons si on veut… ‘Y mettre plus de cœurs’ ! », me gratifia Henry. Je suivis chacun de ses gestes du coin de l’œil, n’osant rien répondre pendant que la maquilleuse faisait virevolter son pinceau sur mon visage. Mais je lâchais cependant un soupir avant de remercier la maquilleuse d’un sourire. Je cherchais la bonne phrase à dire, mais mes neurones semblait avoir quelques problèmes de fonctionnement pile au moment où j’en avais le plus besoin. « Après tout, je ne sais pas comment font les autres mais on a l’habitude de s’embrasser donc on devrait pouvoir le faire sans que cela ne nous gêne ! », continua t-il et je pinçais l’arrête de mon nez avec mes doigts. « Henry … », commençais-je avant qu’il ne continue sur sa lancée visiblement dans l’optique de tout dire maintenant. Je tournais la tête vers lui, je remarquais aussi sa main crispée sur sa cuisse. Ce n’était pas bon signe. « Enfin c’est vrai, j’arrive toujours à l’heure et en avance mais au moins… j’arrive moi ! », finit-il et je savais de quoi il parlait. Cela n’avait rien à voir avec le tournage, et il était temps que l’on s’explique. Cependant, je n’avais pas vraiment envie que tout tourne à l’orage devant tout le staff présent dans le studio. Je me levais alors de ma chaise, attrapant le bras d’Henry. « OK, viens on va s’expliquer ailleurs. », lançais-je avant de prendre le chemin des loges. J’allais sans doute me faire taper sur les doigts par le producteur si la pause était plus de cinq minutes, mais je m’en fichais, au moins l’abcès serait percer une bonne fois pour toutes et nous serions fixer. J’ouvris la porte de ma loge l’invitant à entrer, puis je refermais la porte sur nous. J’inspirais doucement avant d’essayer de répondre à son insinuation, mais je ne savais vraiment pas quoi lui dire. « Je suis désolée. Je voulais prendre un peu recul et te laisser respirer. », commençais-je en me faisant l’effet d’une débile mentale. Peut être que tu aurais pu penser aux conséquences avant d’enclencher le jeu de dominos ?, se moqua ma conscience. Et je secouais la tête, en tentant de rassembler le peu d’explications que j’avais à lui donner. « Je n’ai pas pensé aux conséquences de mes actes, non pas que je retire ce que j’ai dit ou quoi. Mais j’ai pensé que peut être tu t’étais senti obligé parce qu’on bosse ensemble et que tu voulais pas me décevoir … », bafouillais-je sans vraiment oser le regarder. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux, en grognant un peu d’énervement. Je n’arrivais à mettre les bons mots sur la situation et clairement, cela m’agaçait.
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mot doux de Invité ► un Ven 18 Sep - 1:35
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Mes mots défilaient comme si je ne savais pas m’arrêter de les dire. J’aurais pu tourner 3 fois et même plusieurs fois ma langue dans ma bouche avant de les dire mais ils étaient sortis tout naturellement. Je sentais ma nervosité augmenter. Ma main se crispant et mon regard s’en allant vers une chose sans succès de concentration. Ce script n’était qu’un enchainement de lignes et de mots au fil de mes pensées. J’inspirais doucement en fermant les yeux et je sentais son bras attraper le mien sans que je n’ai le temps de dire ouf. Je soupirais en la sentant m’extirper vers une loge. Je ne savais pas si je voulais y aller. Je ne savais pas non plus si je voulais m’expliquer mais si je savais aussi ce que je voulais ? Cela irait tellement plus facilement. J’inspirais doucement. Le script encore dans ma main que j’enroulais un peu sur lui-même. Docile, j’entrais dans la loge quand elle m’y invitait. Je la regardais du coin de l’œil tandis qu’elle refermait la porte. Je serrais un peu plus le script en l’écoutant avec attention. J’haussais les épaules tout doucement. Je ne comprenais pas vraiment ou elle voulait en venir. Me laisser respirer ? Je riais nerveusement en passant ma main libre à ma barbe que je grattais doucement. Visiblement inconfortable, je posais la main sur le dossier d’un fauteuil pour m’y appuyer en l’écoutant jusqu’au bout ce qui me faisait rire mais un rire un peu jaune alors que je levais les bras sous l’impulsion. « Ah bah oui ! », disais-je aussitôt en les laissant retomber, une de mes mains se posant sur ma hanche. Je soupirais doucement en fronçant les sourcils. « Ruby… ce n’était qu’une journée, ce n’était même pas un rencard… », lui disais-je en fronçant les sourcils. Je reculais d’un pas, ayant lâché l’appui sur le dossier depuis que mes bras s’étaient pris pour un ascenseur. Je soupirais aussitôt en remettant une de mes mains à mon menton. Je secouais doucement la tête. « C’est sûr que respirer quand on fait de la voile, c’est cool… ne te méprend pas, c’est vraiment génial mais c’est dommage que j’en ai profité seul… », lui disais-je d’un ton sarcastique mais léger à la fois. Je me déplaçais un peu, allant poser mon script sur une sorte de comptoir et évitant de la regarder pendant quelques secondes. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais même pas quoi penser. Je ne savais rien. Je ne savais même pas si je m’étais senti forcé ou pas. J’étais perdu car ce rendez-vous qui n’était pas galant à mes yeux était pourtant un moment qui avait été assez important pour me toucher du fait de son absente. Je ne savais pas ce que je devais en conclure ou même si je devais en conclure une chose. Je me sentais nerveux. Ma main tremblait doucement malgré elle mais il fallait avouer que je n’étais pas habitué. Je n’avais jamais ressenti autant d’émotions depuis plus d’une année, voire deux. Même la tromperie de mon ex était passée plus facilement car c’était déjà fini avant dans nos cœurs. Je tournais mon regard vers elle en soupirant. « Désolé, je ne devrais pas réagir comme ça, aussi hostilement… mais oui… on s’est embrassé… », soufflais-je alors en posant mon regard sur elle tout en m’avançant vers elle. Je me rapprochais pour lui faire face. Je ne savais pas quoi dire. Simplement pas quoi dire. J’étais torturé entre cette histoire de rendez-vous qui n’en était pas un mais qui en était peut-être un enfin je n’en savais rien mais je ne savais même pas comment briser la classe. J’avais la sensation d’agir comme un empoté. « Et oui, ce n’était pas comme sur les tournages et quand je te vois, l’envie de recommencer est là… certes ! Et je ne la comprends pas encore. », lui disais-je en soupirant. « Mais non… », je secouais doucement la tête comme pour me dire non à moi-même car je savais à quoi mais j’étais peut-être le seul en ce moment. « Je ne me forçais à rien… ce n’était qu’une journée et même pas un rencard… et tu n’es pas venue… », je riais nerveusement en fronçant les sourcils. « Et je ne suis pas comme les filles à qui l’on pose un rencard mais tu aurais pu me prévenir ! Je suis un homme tout simplement qui voulait passer une journée tranquille et voir ce que lui ressent mais sans se mettre la pression pour autant. Je sais, c’est stupide comme programme mais je ne me forçais pas… Enfin là, je m’y sens forcé… car sinon notre carrière va en pâtir… et c’était ce que je craignais… Il faut qu’on se reprenne. », lui disais-je aussitôt en haussant les épaules. « On est dans le pétrin et si on remonte à la source du problème… c’est un baiser ou le fait que je connaisse tes sentiments… et je ne vois pas comment résoudre ça… Ils vont des patchs ? », demandais-je en arquant un sourcil. Bah oui, une petite place pour la plaisanterie n’était pas vraiment une mauvaise chose. Enfin je crois. J’inspirais doucement.
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mot doux de Invité ► un Ven 18 Sep - 2:47
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✻✻✻ Je me sentais tellement gauche, là avec les mots qui sortaient de ma bouche. Mais je voyais bien qu’il n’était pas plus à l’aise que moi, empoté là dans ma loge. Quant à moi, au fur et à mesure de mon discours sans queue ni tête, j’avais peur du ridicule, et le fait qu’il se mette à rire quelque peu … Ca me fichait la trouille. Qu’avais-je dit de si drôle ? Ce rire me fit lever les yeux, et je le vis lever les bras. Son « Ah bah oui ! » fit enfler la boule de culpabilité au fond de ma gorge. J’avais freiné des quatre fers et maintenant, il fallait que j’affronte le vent que j’avais semé.   « Ruby… ce n’était qu’une journée, ce n’était même pas un rencard… », me fit-il remarquer et je lâchais un minable ‘je sais’ à peine audible. Il n’y avait pas eu pression, pas même la mention d’un quelconque rendez-vous juste la proposition d’une journée de détente à bord d’un voilier. Et moi, j’avais fait l’idiote, mettant en danger notre relation professionnelle et personnelle. Je mordis ma lèvre inférieure en baissant de nouveau les yeux alors qu’il continuait de parler. Cette journée, je l’avais passer à regarder mon téléphone en pesant le pour et le contre. Devais-je l’appeler ? M’excuser ? Finalement y aller ? J’avais passer mon temps à faire la girouette avant de finalement me terrer dans un profond silence. Je ne l’interrompais pas dans ses explications. L’entendre admettre qu’il pensait lui aussi à remettre le couvert avec un baiser me donna quelques frissons, mais je me forçais à ne montrer aucune réaction. Son plan n’avait rien eu de déraisonnable ou bien de stupide, il aurait même pu fonctionner si je n’avais pas décidé de faire ma tête de mule ce jour-là ! « […] Il faut qu’on se reprenne. », dit-il, et je savais qu’il avait raison. Parce que nous nous étions toujours très bien entendu sur le tournage de la série, pas de malentendus, pas de pression rien. Je m’étais toujours senti à l’aise quelque soit la scène que je devais tourner avec lui. Et j’avais tout réduit en miettes. Je n’avais jamais été véritablement douée avec les hommes, mais à ce point là, ça tourne carrément au ridicule ! Je relevais mon regard vers lui. « Je suis vraiment désolé Henry, je me sens tellement stupide. », lâchais-je, un sourire penaud sur le visage, avant qu’il ne reprenne la parole. « On est dans le pétrin et si on remonte à la source du problème… c’est un baiser ou le fait que je connaisse tes sentiments… et je ne vois pas comment résoudre ça… Ils font des patchs ? », finit-il et j’eus un léger rire. « Je ne suis pas encore une addict, je peux me passer des patchs. », répondis-je sur le même ton. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je n’avais pas entendu une blague de sa part. Et cela me mettait un peu de baume au cœur, comme si j’avais encore une chance de me faire pardonner. « Est-ce que cela te gêne de savoir ce que je ressens pour toi ? », demandais-je, un peu plus sérieusement. Je voulais juste savoir si le fait d’avoir tout déballer … et bien, nous poserait des problèmes. J’avais bien entendu qu’il était perdu, qu’il ne savait ce que ce baiser signifiait pour lui. « Parce que oui, le baiser qu’on a partagé refera sans doute surface dans mon esprit, mais je n’ai pas besoin que tu me déclares quoi que ce soit, que tu te décides ou je ne sais quoi. Oui, je ne peux pas effacer ce que je ressens d’un coup de baguette magique, mais je peux vivre avec. Tu le sais, ça me suffit. », soufflais-je. J’essayais de mettre les mots juste sur la situation qui se jouait dans ma tête. « Je sais que la situation ne reviendra pas à la normale, et la seule chose qui m’empêchait de jouer normalement, c’était de savoir que j’avais fait une connerie et qu’on en pâtissait tous les deux. », Même si la tache était ardue, et que je ne voulais pas me mettre à débiter tout un discours comme un moulin à parole, je voulais m’arrêter là, mais il fallait que j’ajoute une dernière chose. « Je te promets, je me comporterais comme une personne normale, je n’interviendrais pas dans tes relations amoureuses, je ne te stalkerais pas etc. », finis-je avec une petite pointe d’humour. C’était un humour horrible, seule chose que j’avais hérité de mes parents.
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mot doux de Invité ► un Ven 2 Oct - 4:35
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Cette situation allait finir par mal se terminer. Même si j’y croyais que tout allait bien, j’avais cette petite voix dans ma tête qui me disait de faire attention. Alors qu’elle se tenait devant moi et semblait être tout autant mal à l’aise, je laissais mes mots s’échapper. Laissant également l’humour m’échapper en parlant de patchs. Elle était désolée et je l’avais entendu. Je me sentais tout autant stupide de savoir que je lui donnais l’impression qu’elle l’était. Je ne savais pas quoi dire mais je riais quand elle disait ne pas être addict au point des patchs. Et moi ? Je n’en savais rien encore mais je n’avais pas besoin de connaitre mes sentiments pour l’avoir désirée dans le passé. Elle me faisait de l’effet et c’était un fait mais je n’y avais pas le droit. Je n’avais pas le droit à céder à ces envies que l’on peut qualifier de tensions sexuelles pourtant c’est normal après tout le temps qu’on passe ensemble ? Je crois, je ne suis pas sûr. « On devrait en inventer au cas où ! », laissais-je supposer toujours sur le ton de l’humour mais bien moins impliqué comme en panne légère alors que mes pensées s’emmitouflait dans une fausse impression que tout allait bien. Notre absence apeurant derrière la porte certains régisseurs pourtant nous étions là à mettre fin à une chose qui n’avait pas commencée ? Un malaise. Oui, non, il avait commencé mais je ne savais pas si c’était l’annonce de ses sentiments ou ce baiser. A quoi la faute ? Roh et qu’importe. Je l’écoutais alors, cette question. Je n’y répondais pas immédiatement, je l’écoutais comme si ma langue était coupée. J’étais comme un enfant souffrant d’achluophobie sauf que le noir était la réponse à cette question. Je savais que l’une serait aussi réelle que la fausse neige que l’on pourrait trouver dans les studios ou ces couteaux rétractables que l’on utilise pour les faux meurtres. Aussi réellement d’une privatisation d’un hôpital qui n’existe que dans une série télévisée. Aussi réelle que tellement de choses que l’on lit dans ces scripts pourtant quel était la réponse que l’on pourrait qualifiée de franche ? Je n’en savais rien. A la cueillette de ses mots dans mon lobe frontale, je reculais d’un pas léger avec cette retenue comme si je pouvais marcher sur un râteau et le prendre à mon crâne. Oui, avec crainte. J’allais chercher ce script que j’avais déposé en inspirant doucement. J’étais assez soucieux et pas qu’un peu. Je riais tout de même alors qu’elle disait ne pas me stalker. « De toute façon, pour ça… il faudra un numéro ! », disais-je alors avec sarcasme mais pas contre elle cependant. Elle devait s’en douter, ces fans ou ces paparazzis me rendaient parfois chèvres. Je riais aussitôt en posant mon regard sur elle. « Bien que enfin… ça ne me dérangerait pas si c’était toi qui me stalkait, je sais au moins que tu n’es pas une folle dingue qui rende dans ma chambre pour sentir mes boxers… », je grimaçais doucement mais je faisais un peu la comédie sur le coup. Je m’éloignais de ce sujet qui me stressait. « Enfin j’espère… tu le ferais ? », demandais-je d’un ton taquin avec ce sourire en coin qui reflétait bien ma personnalité de petit con. Je retrouvais pourtant rapidement mon sérieux. « Ce qui me gêne le plus c’est de ne pas savoir pourquoi… ça ne m’a pas gêné… », disais-je alors simplement en soupirant doucement. Je me pinçais les lèvres doucement avant de baisser le regard rapidement vers mes pieds qui tapotaient le sol. Je me demandais pourquoi j’avais sorti ça qui voulait dire beaucoup de choses sans rien dire à la fois. « Oublies, on a encore des scènes à tourner… », je riais doucement. « Je crois même qu’on doit recommencer cette scène dans les couloirs… t’es prête pour un baiser de cinéma ? », lui demandais-je alors que je réalisais être déstabilisant en ce moment. Je me montrais chaud puis froid et puis chaud puis froid. J’étais comme un chocolat au lait bien que je préfère être un Latté à la citrouille mais bon. « Nous sommes des acteurs, on devrait pouvoir réussir à le faire et maintenant qu’on en a parlé, cela devrait normalement bien se passer ! », lui disais-je d’un ton rassurant en ouvrant le script pour montrer une page. « Je suis pressé de tourner cette scène… », disais-je alors que c’était une scène plus chaude, une chose dont nous avions l’habitude et qui me retournait en général assez rapidement mais ça, je ne devais pas le dire cependant c’était un moyen de la taquiner et d’apaiser la situation même si j’étais assez nerveux à l’idée de la tourner. C’était normal, non ? Je n’en savais rien.
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mot doux de Invité ► un Mar 13 Oct - 2:41
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✻✻✻ Une partie de moi était heureuse de l'entendre faire des blagues, cela enlevait du poids à la conversation actuelle, même si le problème était toujours présent. Il était certain que je pensais à lui d'une autre manière depuis quelques temps, quelques pensées incongrues faisaient surface dans mon esprit mais, je n'en étais pas au point à d'avoir besoin de patchs comme les accro à la cigarette. «  On devrait en inventer au cas où ! », continua t-il sur le même ton qu'auparavant, et je lui accordais un rire de bon cœur. Cela aiderait sans doute beaucoup de jeunes gens en émoi. Personnellement, je n'étais même pas sûr que les patchs contre la cigarette fonctionnent, donc bon. Je finissais par reprendre mon sérieux pour crever l'abcès une bonne fois pour toutes. Il le fallait pour notre bien à tout les deux et aussi pour notre boulot dans la série. Je n'avais pas envie de me faire virer pour une stupide erreur comme celle-ci. Je faisais une tentative d'humour à mon tour – que je trouvais minable –, mais ce fut à son tour de rire. Je le regardais se mouvoir dans la pièce alors que moi, j'étais un peu figée. Je n'avais pas vraiment bouger depuis que nous étions entrés dans la loge. J'étais plantée là au milieu de la pièce toujours dans mon costume de médecin. « De toute façon, pour ça… il faudra un numéro !  Bien que enfin… ça ne me dérangerait pas si c’était toi qui me stalkait, je sais au moins que tu n’es pas une folle dingue qui rende dans ma chambre pour sentir mes boxers… Enfin j’espère… tu le ferais ? », lança t-il sur un ton sarcastique, et un grimace. J'étouffais un rire même si le sujet des stalkers était loin d'être amusant. J'en avais déjà déjà fait les frais une fois, je n'étais pas impatiente que cela se répète. D'ailleurs si cela pouvait ne plus jamais se produire, j'en serais plus qu'heureuse. Quand on dit que l'espoir fait vivre. Je ne me vexais pas non plus quand à la question sur ma capacité à entrer dans sa chambre pour sentir ses boxers. Je croisais les bras sur ma poitrine, une mine faussement vexée sur le visage. « Je peux t'assurer que je n'ai jamais renifler les boxers de personne, et je ne compte pas m'y mettre. », répondis-je avant de sourire un peu, comme si tout était revenue à la normale. Quand nous pouvions blaguer sur tout et n'importe quoi. Pourtant, il réussit à maintenir la conversation sérieuse à flots. Si je m'étais écouté, j'aurais continuer sur notre lancée avec une ribambelle de sujets divers et plats. Juste pour éviter de retourner au problème que nous rencontrions actuellement. « Ce qui me gêne le plus c’est de ne pas savoir pourquoi… ça ne m’a pas gêné…  ». Alors qu'il baissait les yeux, je fronçais les sourcils. Qu'était-il entrain de me dire ? C'était une des paroles les plus ambiguës qu'il avait pu me dire après ces trois ans à travailler ensemble. J’espérais qu'il développe un peu juste histoire de me rassurer sur le sens de ses mots. Parce que je ne voulais pas leur donner un sens sans être sûre que c'était le bon. Mais visiblement, il était aussi confus que moi sur le sens de ses paroles. Mon soupir fit écho au sien. « Tu sais que tu es très déstabilisant ? », dis-je, alors qu'il se remettait à parler de la scène que nous devions tourner avec plus 'de cœur' après sa phrase énigmatique. « Nous sommes des acteurs, on devrait pouvoir réussir à le faire et maintenant qu’on en a parlé, cela devrait normalement bien se passer !  », continua t-il et je hochais la tête doucement. « C'est bon j'suis gonflée à bloc ! », blaguais-je pour masquer la pointe de nervosité en moi. Je devais pouvoir arriver à lui donner un baiser de cinéma, je devais prouver ce que je lui avais dit quelques minutes auparavant : c'est à dire que j'étais capable de vivre avec mes sentiments pour lui sans que cela n’empiète sur notre travail ou notre amitié. Je devais me montrer professionnelle, un point c'est tout. Il me montra ensuite une page de son script, je me penchais en avant pour y lire quelques lignes. « Je suis pressé de tourner cette scène… ». La scène n'avait rien à voir avec un simple baiser, c'était un peu plus que ça, un peu plus chaud. Ce dont les fans raffolaient. Je n'avais rien contre les scènes comme celle-ci, mais je devais avouer que généralement, cela entraînait une accélération conséquente de mon rythme cardiaque. Et cette fois ne ferait, sans doute, pas exception à la règle. J'entendais bien la pointe de taquinerie dans sa voix, ce qui m'amenait à penser que la conversation avait régler les malentendus entre nous. Je relevais le regard vers lui, en souriant un peu. « Mettons 'plus de cœur' dans notre baiser de cinéma avant toutes choses mon ami. », lâchais-je en faisant les guillemets avec mes doigts.
✻✻✻
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mot doux de Invité ► un Dim 25 Oct - 4:27
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Cette conversation prenait une dose d’humour assez étrange. Entre les petites blagues et même nos instants sérieux, je ne pouvais pas me mentir à moi-même, j’étais tellement perdu. Je me sentais comme un petit chiot au chenil. Voilà tout. Je riais doucement quand elle semblait vexée pour les boxer et le fait qu’elle m’assure ne jamais l’avoir fait me faisait sourire. Je savais qu’elle n’était pas vexée et aller savoir pourquoi. A force de jouer avec elle, je savais quand elle faisait la comédie et quand elle ne le faisait pas. Après tout, on se connaissait. C’était ce qui était déstabilisant peut-être ? Je cherchais encore des raisons, je me cherchais encore des raisons pour cette attirance que je ressentais pour elle. Mes paroles pourtant ambigu soudainement. Qu’est ce qui me gênait le plus ? Qu’est ce qui me travaillait ? Oui, sûrement cette envie de l’embrasser qui n’allons pas mentir n’était pas partie mais pourtant la colère du lapin n’avait pas aidé plus tôt. Je ressentais néanmoins encore la sensation de ses lèvres chaudes contre les miennes et celle de ma main posée à la chute de ses reins. Je me souvenais encore de mon envie de sentir sa peau contre la mienne qui m’avait parcourue à ce moment précis où j’avais osé ce baiser. Je m’en souvenais encore mais je ne devais pas garder ce souvenir. Non. Je laissais pourtant cette phrase m’échapper. Je me sentais stupide. Alors qu’il me disait que j’étais déstabilisant, je me contentais juste d’un sourire avant de laisser le côté professionnel revenir au galop. La savoir gonflée à bloc était rassurant mais l’étais-je ? Je n’en étais pas persuadé mais j’en étais convaincu. Tordu le gars, non ? Pardonnez-moi. Je lui montrais ce script, la taquinant un peu gentiment. Je penchais la tête en la voyant faire les guillemets et je souriais. « Bien madame ! », lui disais-je alors que je prenais sa main pour l’attirer vers moi mais pourtant je la portais comme un sac à patate par surprise. Oui, voilà. Oui, je la prenais sur mon épaule comme un idiot, le visage posé sur ses fesses… malgré moi, je regrettais rapidement de ne pas avoir mise la tête devant mais je détournais mon regard. Faut qu’on sorte de cette loge alors et j’ai l’impression qu’on en sortira pas si on ne se lançait pas un bon coup. J’avais surtout peu envie de sortir. J’avais toujours toutes ces envies qui me travaillaient. « Allons au boulot alors ! », disais-je tandis que j’allais vers le plateau ou nous étions. Ils avaient changés quelques trucs dans les décors mais rien d’impressionnant. « Il aimerait que vous refassiez la scène, on a changé le plan. Monsieur n’était pas vraiment sûr… mettez-vous en place, il s’agace de votre départ ! », murmurait-elle avant d’aider Ruby tandis que je la reposais sur le sol. Je posais mon regard et un sourire vers elle en frottant mes mains. « C’est parti… allons-nous bécoter… », disais-je alors avec un calme serein. J’allais sur la croix qui m’était prévue et je l’attendais simplement avant que le metteur en scène ne dise action. Je posais alors ma main sur la joue de Ruby, plongeant mes yeux dans les siennes pendant plusieurs secondes. Ma main allant se placer dans son dos sous sa blouse de médecin mais aussi sous sa blouse tout simplement pour se poser à sa taille. Je rapprochais alors mes lèvres des siennes, laissant un baiser tendrement charnel et passionné. Etais-je du cinéma ? Une part de moi disait non alors que je le prolongeais un peu trop longtemps par rapport à ce qui était prévu. Je sentais les regards posés sur nous. Ma main caressant sa joue, je reculais doucement de l’étreinte en lui souriant mais prenant quelques secondes avant de prendre mes esprits. Les figurants allaient et venaient autour de nous. Un autre courrait. Une secondes pleurait. Moi, j’étais là, un peu… enfin… Un peu moi. Un peu con. Je devais me reprendre. « Je dois aller voir la patiente Anderson, j’ai ses radios… rien de vraiment concluant ! », disais-je comme convenu dans le script en grimaçant doucement avant de passer une main dans mes cheveux, une chose que ce personnage faisait souvent. « Tu t’occupes de quel dossier ? », demandais-je aussitôt.
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mot doux de Invité ► un Mar 27 Oct - 21:36
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✻✻✻ La conversation semblait prendre un tournant comique, et un peu improbable. Ce n'était pas pour me déplaire puisque cela enlevait la pression qui se ressentait dans le sujet de la conversation. Je prenais un air faussement vexé lorsqu'il me demanda si j'étais capable de sniffer des boxers … Mais je savais qu'il ne me croirait pas, qu'il savait que je n'étais pas vexé. Comme moi, lorsque je le voyais faire la une des tabloids avec son attitude de bad boy qui faisait les gros titres. Je n'avais toujours pas compris pourquoi il s'évertuait à se montrer ainsi devant les paparazzis ou les journalistes, car je n'arrivais pas à faire le lien avec le Henry avec qui je travaillais tous les jours. Peut-être avait-il un jumeau maléfique m'avait répondu Carter, un jour où nous bavardions de tout de rien. J'avais failli recracher toute ma boisson, tellement je riais. Et bien que la situation semblait s'être apaisé, une partie de moi continuais de me chuchoter que nous n'avions pas vraiment régler nos problèmes. Mais au moins, l’abcès avait été percer, c'était le plus important tentais-je de me convaincre. Et alors que nous parlions script, Henry se saisi de ma main et je lâchais un cri de surprise alors qu'il me prenait sur son épaule comme si j'étais une enfant, ou alors un sac à patates. Au choix. « Allons au boulot alors !  », lança t-il, en quittant la loge. Je tentais de ne pas me concentrer sur le fait que mon postérieur était au niveau de son visage. Et que mon visage était en plein milieu de son dos, non loin de son postérieur à lui. Je n'allais pas dire non plus que la vue était déplaisante … juste déroutante. Je retenais mes cris d'indignation parce que je ne voulais pas attirer trop l'attention sur nous, même si la position dans laquelle j'étais, et bien, elle ne m'aidait pas vraiment à passer inaperçu. Encore moi, quand le producteur en rogne parce que nous avions dépassé le temps de pause. Henry fini par me reposer à terre, alors que l'assistante annonçait que nous devions refaire la scène précédente. Les joues roses d'avoir été portée la tête en bas, je lâchais un rire alors qu'Henry se frottait les mains en lâchant « C’est parti… allons-nous bécoter…  ». « T'es vraiment impossible ! », dis-je en levant les yeux au ciel, pendant que la maquilleuse repassait un petite couche de poudre sur mes joues. Peut être pour atténuer le rose de mes joues. Je ne tardais pas prendre la place sur la croix qui indiquait la place de mon personnage. Il était temps de mettre en pratique tout le professionnalisme dont je pouvais faire preuve. Alors que la main d'Henry venait se placer sur ma joue, et que l'autre venait prendre place sur ma taille, les miennes trouvèrent leur place sur ses biceps, je m'ordonnais de rester calme. Ce n'était qu'un baiser de cinéma après tout. Rien de plus. Et pourtant, mon cœur ne cessait de tambouriner dans ma poitrine alors que nos regards étaient plongés l'un dans l'autre. Puis nos lèvres se rencontrèrent, un de mes mains trouva sa place derrière sa nuque. Inconsciemment, j'eus l'impression qu'il y avait bien plus dans ce baiser que du cinéma. Mais je lui rendis le baiser, sachant pertinemment qu'il dura plus longtemps que prévu sur le script. Lorsque nous nous séparâmes, ma main se crispa sur son biceps, juste pour me redonner consistance. Car, oui mes jambes semblaient être constituées de coton à cet instant précis. Et Henry, lui, me souriait. Je tentais de le lui rendre, mais le résultat ne fut que l'esquisse d'un sourire. « Je dois aller voir la patiente Anderson, j’ai ses radios… rien de vraiment concluant !  », dit-il, suivant le script à la lettre. J'étais heureuse de ne pas avoir à parler en première puisque mes lèvres semblaient être scellés à la glue.«  Tu t’occupes de quel dossier ? », continua t-il avant de passer une main dans ses cheveux. « Le dossier Sullivan, je dois aller ses résultats d'analyses. », répliquais-je, avant de tourner les talons. Comme indiquer dans le script, je me retournais pour adresser un sourire à Henry. « On se voit ce soir. », lui adressais-je avant de sortir du décor. Et d'entendre un « coupé » de la part du producteur. Je tentais de garder le sourire, mais je devais avouer que le baiser que nous venions d'échanger m'avait vraiment retourner.  « On enchaîne avec la scène de chirurgie, et on finira la journée avec la scène dans l'appartement. , déclara le producteur. Autrement dit la scène qu'Henry avait 'hâte de tourner' … J'étais vraiment dans la mouise jusqu'au bout !
✻✻✻
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