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mot doux de Invité ► un Mer 27 Mai - 2:36
Je me sentais aussi fraiche qu’un pétale de rose au réveil. Ou pas du tout. J’avais cette odeur désagréable. Il faisait chaud et donc j’étais en sueur ce qui m’arrivait pourtant rarement mais le traitement pour la chimio avait chamboulé mon corps que trouvait peu à peu son bon sens. Je me redressais alors dans la position brouette enfin pas vraiment mais la position dans laquelle je serais si j’étais couchée dans une brouette. Cherchez ma logique mais il n’y en a pas. Je me levais en allant en direction de la douche. Sebastian était déjà parti pour l’école. L’avantage de vivre chez ma grand-mère pour encore quelques jours était sans nul doute qu’elle s’occupait de mon fils pour me laisser du répit quelques matins. Je suis une maman dévouée et je ferais n’importe quoi pour lui mais j’avais aussi besoin d’être une femme en pleine santé. J’avais besoin de repos. Je pouvais avouer faire plus la part des choses depuis que j’étais tombée malade. Avant je ne pouvais pas déléguer. Une fois dans la salle de bain, j’allais sous la douche. Je me léchais doucement les lèvres en pensant à cette confiture qui devait m’attendre devant le toaster vert. J’attrapais le gel douche avant de bien me laver et frotter partout. Il devait être dans les alentours de 9 heures ? Je n’avais pas l’heure précise mais soit. Après ma douche, j’en sortais et j’enfilais aussitôt un short en coton. J’attachais les lanières autour de ma taille avant de simplement coiffer mes cheveux fins qui avaient un peu plus poussés. Je pouvais enfin faire une petite queue de cheval avec ceux-ci. Avoir les cheveux longs me manquait mais c’était le processus à suivre. J’avais envie d’y mettre de l’engrais pour que ça pousse plus vite. J’avais juste peur de voir ma tête fleurir. Un peu de marguerite. Trêve de sornette. J’enfilais alors un soutien à gorge bandeau pour le sport et un gilet avant de mettre mes baskets. Je prenais alors la direction de la cuisine et j’attrapais tout ce dont j’avais besoin pour mon jogging. Je tentais de ne pas penser au petit déjeuner. Je ne devais pas y penser. Non. Je ne voulais pas y penser même. Je frottais doucement mon popotin pour une raison que j’ignore mais un simple réflexe et j’attrapais une petite bouteille d’eau. « La vache, t’es aussi froide que de la glace. », disais-je alors que je fermais le frigo en évitant le chien de ma sœur sur le chemin tandis qu’elle me regardait avec indignation. Je lui tirais la langue. Bien habituée à le prendre pour un méchant du film shrek alors que pour elle… je suis l’ogre vert et grand mais bon. Trouillarde que je peux l’être. Je sortais alors de la maison, passant par le jardin pour aller directement vers les bois. J’avais besoin de faire un peu de jogging ce que je faisais souvent en ce moment. Cela me permettait de me changer les idées. On me déconseillait de le faire la nuit comme j’en avais l’habitude simplement parce qu’au cas où je tombe dans les pommes, c’était préférable d’être en journée. Je m’en fichais mais je devais tout de même faire attention. Je prenais mon ipod, laissant Maroon 5 se lancer dans mes écouteurs tandis que j’évitais chaleureusement les One Direction qui était par accident arrivés dans mon ipod que j’avais prêté à ma petite sœur. Une fois dans les bois, je me mettais à courir, m’arrêtant quelques fois pour boire des gorgées d’eau. Aussi habille qu’une sucette dans la bouche d’un enfant, mes pieds frôlaient la terre battue. Je courrais, laissant échapper par moment des gémissements de fatigue. La musique échappant. Ma queue ne jouait pas à l’hélicoptère dans mon dos à cause de sa trop courte longueur. C’est au couplet de la chanson que je ne vis pas cette racine dépasser du sol. BING. Je me plantais aussitôt dans les bois. J’aurais pu le faire en rue mais non. J’étais dans les bois. La tête la première ? Non mais bien vers l’avant. Je me relevais doucement, le genou en sang. Je paniquais quelque peu. La semelle de ma genoux n’ayant pas aimée la chute et étant cassée en deux mais encore potable ou portable. Portable est préférable dans ce cas de figure. Mes anticorps étaient assez fatigués en ce moment. Encore trop faible. Je prenais sans même réfléchir la pochette sous mon gilet. C’était Granny qui l’avait préparé. J’attrapais ma linette imbibée de désinfectant en la posant sur mon genou une fois qu’elle était retirée de la pochette. C’était spécialement conçu pour les urgences. Les bobos qui arrivent quand ils ne devraient pas. Ce n’était pas comme des lingettes démaquillantes car c’était rouge comme le mercurochrome. Je tamponnais doucement en grimaçant. J’attrapais un bandeau dans ma poche. J’avais tout sous la main ? Je n’avais pas trop le choix. « A quand la vertèbre cassée ? », maugréais-je alors que je gardais la lingette sur mon genoux. Je me posais contre le tronc de l’arbre et j’attendais simplement.


Dernière édition par Ariel H. Steadworthy le Sam 20 Juin - 2:24, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Mer 27 Mai - 3:56
LA MALADRESSE MÈNE SOUVENT À DE GRANDES RENCONTRES

ARIEL&SUMMER

Il faisait très bon dehors. Le soleil brûlant sur ma peau était légèrement atténué par la douce brise qui faisait se balancer les feuilles d’arbres et les chevelures des filles. Un temps que j’adorais. Je n’ai aucune explication à ce phénomène, mais quand il faisait un si beau temps, j’étais heureuse, sereine. Je me sentais bien et j’avais toujours envie d’être à l’extérieur pour profiter du beau temps. Plus tôt cet après-midi, j’avais décidé d’aller me promener dans le quartier voisin du mien, question de voir des choses inhabituelles. J’avais envie une robe fleurie assez légère et qui ne collerait pas à la peau, malgré toute cette humidité. Après m’être fait un chignon et avoir enfilé mes sandales blanches, j’avais entamé ma balade, non sans prendre mon sac à main au préalable. Qui sait… Peut-être que j’aurais envie d’une petite gâterie au cours de la journée. Je me suis promené un bon moment avant de m’arrêter dans une petite crémerie. J’étais du genre gourmand, alors j’optai pour un immense cornet trempé dans du chocolat avec des petits bonbons sur le dessus. Mon péché mignon. Lorsque j’étais plus jeune, c’était ma gâterie préférée l’été. Ça l’est encore d’ailleurs, mais j’essaie de ne pas trop en prendre souvent pour faire attention à ma santé. Ensuite, j’ai décidé d’aller faire un détour par le parc naturel avant de retourner chez moi. Bon, théoriquement c’était un grand détour, puisque ce n’était pas du tout sur mon chemin, mais une amie à moi m’en avait beaucoup parlé et ç’a avait l’air d’un bel endroit, alors j’avais envie d’aller voir de plus près. L’endroit était tout simplement magnifique, tel qu’on me l’avait décrit. Ce n’est pas compliqué, il y avait de la verdure partout. À perte de vue. Et l’odeur. Ça sentait si bon, le sapin, les fleurs mélangés à l’humidité. Définitivement, je ne me lasserais jamais de cette douce odeur. Un vrai plaisir pour les narines. Je prends un petit sentier plus discret du parc, par simple curiosité de voir où ça me mènerait. Il y avait peu de gens, peut-être à cause de la chaleur. Pourtant, ici sous les arbres, à l’abri du soleil, il faisait frais et j’étais juste bien. J’aperçois une silhouette au pied d’un arbre. Tout en m’approchant, je me demande quel genre d’animal cela peut bien être. Ici, en ville, il n’y a pas énormément d’animaux spéciaux, mais dans le parc naturel, je me dis qu’il se cache peut-être de drôle de petites bestioles. À un mètre environ, je m’aperçois que c’est une jeune femme qui est accroupie. Elle tient une lingette désinfectante sur son genou. Elle est blessée. Le petit déclic se fait dans ma tête et mon côté maternel fait surface en moi et je sens que la meilleure chose à faire est d’aider la jeune femme. Je m’accroupie près d’elle. « Bonjour, attendez je vais vous aider. Est-ce que ça va ? » Aussitôt, j’entreprends de chercher des diachylons dans mon sac à main. J’ai toujours toute sorte de pansements, médicaments dans ma petite trousse de survie. Plus jeune, mon frère Christian m’a toujours dit de garder sur moi le matériel nécessaire en cas de problème. J’étais prête à tout avec cela. À première vue, la jeune femme ne semble pas trop souffrir, mais c’est quand même désagréable de se faire mal. J’ai l’impression d’avoir déjà vue cette femme blonde quelque part, mais je ne m’attarde pas trop là-dessus, concentrant mon attention sur son genou blessé.

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mot doux de Invité ► un Sam 20 Juin - 17:56
La magie de courir dans les bois s’estompe vite quand on chute. Un éboulement au sol qui fait mal au genou. Cette fois, j’avais mal même si je n’allais pas ne mourir. La mort m’avait frôlée bien trop souvent comme un aqua-planchiste caresse les vagues en surfant. Je n’avais pas mal enfin pas plus qu’une autre blessure basique. Je me contentais néanmoins de grimacer. Parfois la douleur est surtout dans la tête à la vue du sang. J’avais sorti ma lingette désinfectante et tout ce qui me fallait de ma petite trousse. J’étais équipée étant donné que je devais rester à couvert des microbes le temps que mon cœur ne soit prêt à bien se défendre tout seul. Une fois la lingette posée sur le genou, je m’adossais comme un mollusque contre le tronc de l’arbre en fermant les yeux. Une envie de muffin à la myrtille me surprenant à la poupe de mes pensées. Je laissais alors une plaisanterie sur ma santé et entendant un peu après les pas cavaliers d’une personne dans les environs. Je tournais mon visage vers la jeune fille accroupie devant moi et laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres alors qu’elle sortait aussi sa trousse de secours. J’en riais doucement en la regardant faire avant même de répondre à ces mots dits. Elle m’avait saluée et je me sentais un peu impolie de ne pas encore avoir répliquée mais j’étais un peu songeuse. Je n’étais pas spécialement la femme sociable qui peut parler de tout et de rien avec un inconnu sauf quand ces dits inconnus sont mes clients en général mais le degré professionnel ouvre plus vite à la communication. Je penchais doucement la tête en regardant la lingette imbibée et inspirant doucement. « Bonjour ! », disais-je alors que je tournais mon regard vers elle en secouant doucement la tête. « Ça va aller, j’ai tout ce qu’il me faut ! », lui disais-je alors non pas pour la repousser mais surtout en remerciement. « Mais merci ! », lui disais-je alors rassurante alors que je regardais un peu la blessure en soulevant la lingette. « Ça va ! Ça pique un peu mais c’est que ça fait effet ! », disais-je en souriant. Cette badine réplique que je balançais toujours à mon fils quand lui aussi se blessait mais qu’il se plaignait. Je ne voulais pas être la blessée de service qui rumine en pleurant de sa douleur. Je remettais la lingette encore quelques minutes pour laisser réellement les microbes bien disparaitre en regardant la jeune femme avec attention et je lui souriais. « Cependant un peu de compagnie ne serait pas de refus ! », disais-je en tapotant de ma main libre sur le côté de mon flan émacié. J’humais rapidement le parfum de la nature. « C’est si bon d’être dehors… », disais-je alors en tournant mon regard vers elle. « On s’est déjà croisé à l’hôpital, non ? Ma sœur est le cancérologue… enfin… ma triplée… elle me ressemble comme… une triplée. », je tournais mon regard vers elle. « Je m’appelle Ariel ! », lui disais-je en me présentant. Simplement polie ! Le plus étrange étant que je n’étais toujours pas sociable mais je m’y faisais comme par habitude.
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mot doux de Invité ► un Mer 5 Aoû - 1:36
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J’ai eu assez souvent d’aide dans ma vie que je sais à quel point c’est toujours apprécié et l’on en a jamais trop. De nos jours, il est rare de voir des âmes généreuses, de bons samaritains qui aident les gens gratuitement et sans rien attendre en retour. Je connaissais l’importance de remercier les gens qui nous aident et qui sont là pour nous. C’est important de leur être reconnaissant pour cela. Après tout, ils prennent de leur temps pour le faire et ils n’en sont pas du tout obligés. Tous les membres du personnel médical, de ma famille et de mon entourage méritent un grand merci de ma part et toute ma gratitude. Moi aussi, personnellement, ça me faisait toujours plaisir d’aider les autres. C’était naturel pour moi. Autant quand ils avaient des difficultés physiques que des détresses psychologiques. Quand j’avais remarqué la jeune femme qui s’était blessée au genou, j’ai immédiatement été l’aider sans arrière-pensées. Sans me demander ce qu’elle me donnerait en retour ni rien du genre. Je n’attendais absolument rien en retour. Je m’étais approché d’elle en lui proposant mon aide, mais elle semblait déjà bien de débrouiller. Elle avait tout le matériel nécessaire. D’ailleurs, quand elle souleva la compresse de sur sa plaie, elle ne semblait pas en mauvais état. Je croyais presque déjà voir du tissu fibrinogène, alors c’était bon signe. Mais bon, qu’est-ce que j’y connaissais réellement ? Je lui souris gentiment. « Ça me fait plaisir, vous savez. Tant mieux, alors si ça ne vous fait pas mal. » Elle me fait signe de m’asseoir près d’elle tout en disant vouloir un peu de compagnie. Elle est courageuse d’inviter une inconnue comme ça près d’elle. C’était inhabituel et si je m’avérais être une voleuse ou dangereuse criminelle, ça aurait pu être dangereux. Quoique je n’avais pas du tout l’air dangereux… J’avais même l’air tout innocent. Pour moi, ce geste était comme un merci, alors je pris place à ses côtés. « Oui, cet endroit est très paisible. J’adore venir ici, on est tellement bien. » Je sentis son regard posé sur moi et soudain, nous abordons un sujet plus sérieux. Alors qu’elle me dit que l’on s’est déjà croisé à l’hôpital, je réalise qu’effectivement, c’est là que je l’ai vue pour la première fois. Elle se présente et j’en fais de même. « Oui ça me revient maintenant. Wow des triplées… Moi qui croyais presque que vous et madame Steadworthy étiez la même personne, mais en plus vous êtes trois. C’est chouette ! Enchantée Ariel, moi c’est Summer. J’allais souvent à l’hôpital auparavant pour mes traitements. » Cela m’amena à me demander pour quelle raison Ariel y allait, elle… Pour rendre visite à sa sœur ? Je devais calmer ma curiosité pour ne pas avoir l’air trop indiscrète.

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mot doux de Invité ► un Ven 7 Aoû - 0:43
Se faire mal, tomber. Se relever. Voilà l’histoire de ma vie après tout mais l’on voit rarement des personnes s’arrêter dans leur course pour vous aider. La métaphore était assez amusante mine de rien. Je n’étais pas sûre de moi à parler avec une inconnue mais qu’importe ? Parfois le feeling passait avec moi et pas du tout. Parfois j’étais sociable plus vite et parfois pas. Tout dépendait de mon humeur ou de la confiance. Peureuse de nature, j’avais parfois des contacts difficiles. J’avais peur, j’étais méfiante. Jamais méchante cependant. Cela passait ou cela cassait mais cette jeune femme avait une bonne entrée en matière. Elle ne s’était pas laissé courir en me regardant mais non. Elle était restée et cela lui faisait plaisir. Je l’invitais même à s’installer car après tout ? C’était mieux de se reposer à deux que tout seul. C’est comme le sexe, je crois. C’est mieux à deux. Et puis qu’est-ce que j’y connaissais en sexe ? Pas grand-chose. Pourquoi en parlais-je aussi ? Je n’en savais rien. Encore un des mystères sur les sirènes. Je souriais en l’entendant. C’était paisible, oui. « On peut presque écouter les mouches ! », répondais-je alors assez évasive. Revenons au sérieux enfin non arrivons au sérieux. Ou nous nous étions croisées. Je me laissais aller à des confidences enfin non. Je lui expliquais la chose. Tout simplement mais j’avais également une sœur qui chantait et qui avait sa popularité. Notre visage se trouvait partout. Dans les bureaux de détectives, dans les kiosques et à l’hôpital. Des Steadworthy en veux-tu en voilà. Je riais alors qu’elle disait : Madame pour ma sœur. C’était amusant. Certes Sophia avait divorcée mais oui, elle était encore une madame ce qui me faisait bizarre. Elle me parlait de ses traitements après avoir dit être enchantée. Je ne voulais pas être curieuse. Je n’aimerais pas qu’on me le demande. Non. Je n’aimais pas en parler. Pas aussi facilement. Je me contentais donc d’hausser les épaules. « Je ne suis pas sûre qu’elle aime être une madame ! », disais-je avant de rire légèrement. « Mais je suis enchantée également… Summer est un joli prénom à vrai dire… bien plus joli que le mien. », rajoutais-je d’un ton neutre tandis que je tournais le regard vers les buissons en me souvenant en avoir vu sortir un jeune couple… il y a trois jours. Et c’est avec surprise qu’une femme riait, une sorte de rire qui soit un peu suspect. Le rire gêné alors qu’elle disait non. Je tournais mon regard vers la jeune femme. « Des adolescents se retrouvent souvent dans le coin pour se bécoter ? », lui demandais-je alors que ce n’était pas ainsi à mon époque. Époques ? Oh mon dieu, ça donnait un coup de vieux. « Enfin… », je riais doucement. « Quand j’étais adolescente… », rajoutais-je alors que je retirais un peu le pansement de mon genoux pour le regarder avec attention et ensuite je regardais ma plaie en souriant. « Ça semble ne pas saigner enfin ne plus saigner ! », disais-je alors comme une information importante. La jeune femme du buisson ressortait mais contre tout attente… c’était une autre femme qui la suivait. J’arquais un sourcil. Je n’étais pas homophobe. Pas du tout mais alors pas du tout mais je me retrouvais clairement surprise et je ne savais pas quoi dire. J’en restais bouche bée pendant quelques secondes. Je ne disais rien comme si je venais de voir un fantôme. Un grand mais très grand fantôme même. Deux fantômes. Je fus cependant plus rassurée en voyant sortir un homme ensuite. Je lâchais un soupir de soulagement même si ce n’était pas rassurant. « Ils vont sortir à combien de là ? », demandais-je alors à la jeune femme. Je devais avouer que cette question était étrange. Vraiment étrange mais je ne savais plus à quoi m’attendre. Peut-être qu’un singe ou une vache allait suivre avec une alien qui le balade ? Peut-être pas. Je me contentais de reposer le pansement sur ma plaie. L’homme reboutonnait le bouton de son jeans et nous lançait un regard en mode : je suis sexy. Je levais les yeux en regardant Summer. « Les hommes… », commentais-je aussitôt.
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mot doux de Invité ► un Jeu 20 Aoû - 20:32
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ARIEL&SUMMER

Je me surprend souvent à comparer la vie à un château de sable. Bon, cela peut paraître étrange comme ceci, mais au fond, il y a une ressemblance et un fond de vérité.  Puis, j’ai toujours été du genre à faire des comparaisons étranges et avoir des images mentales assez délurées. Je ne m’en suis jamais caché bien que la plupart des gens trouvent cela étrange de ma part. Ceux qui me connaissent sont habitués et en viennent même à en rire à l’occasion. On pourrait me trouver folle, mais mon état mental est tout ce qui a de plus normal. Vous voyez ? Je suis encore en train de divaguer… Bref, tout le monde, au moins une fois dans sa vie quand il était enfant, a construit un château de sable. Vous souvenez-vous à quel point l’on s’affairait à cette tâche minutieusement… Prendre du temps pour empiler des montagnes de sable dans l’espoir que ça donne quelque chose de pas pire… Avec quelle fierté on le regardait, une fois terminé, en se complimentant soi-même. Et dès que la marée montait, elle venait tout détruire en un instant. Tous nos efforts détruits et notre fierté ravalée. C’est un peu comme ça dans la vie. On déploie tous nos efforts pour accumuler les exploits, les projets et les fiertés afin d’être heureux, mais au premier obstacle, tout s’effondre. J’imaginais que c’était un peu ça qui avait dû se passer pour Ariel, mais en moins pire. Elle marchait tranquillement et aspirait à plusieurs choses, probablement, quand tout à coup elle était tombée sans raison et s’était blessée. J’étais arrivée juste au bon moment. Qui sait dans quelle misère elle aurait été si elle s’était cassé un membre ou encore même foulé. Heureusement, ça n’avait été qu’une égratignure. Il ne fallait pas croire que je minimalisais la situation, mais on avait évité le pire. J’avais pris place à côté d’elle et nous avions commencé à parler de tout et de rien, comme le fait que le parc était un endroit très plaisible. Comme Ariel le disait, on pourrait même entendre les mouches voler ! Nous parlâmes de sa sœur d’un ton léger, se laissant aller à faire des blagues, même. « Ah, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour être une madame… » Un rêve que je chérissais, mais qui était inatteignable pour le moment. Il faudrait d’abord que je commence par être en couple. « Merci du compliment. Moi je trouve votre nom très original, ça me fait penser à la petite sirène. Vous devez l’entendre souvent celle-là ? » J’espérais ne pas avoir offensé la jeune femme en disant cela. Peut-être qu’elle était tannée de cette blague, mais moi je ne voulais que détendre l’atmosphère. Je savais que la mention de mes traitements allait susciter des questions, mais je fus heureuse qu’elle ne m’ait rien dit… En même temps, cela me surprenait que sa sœur ne lui en ait pas parlé. En même temps, le secret professionnel était important et elle appréciait les gens qui en faisaient preuve. Elle regarde son genou qui, visiblement, ne saigne plus. « Contente que vous alliez mieux. C'est encore douloureux ?»

Soudain, on entend des bruits provenant des buissons situés tout près de nous. Je trouve cela bizarre, moi qui croyais que nous étions seuls depuis le début. J’espère qu’ils n’épiaient pas notre conversation. De toute façon, ce n’est pas comme si nous avions mentionné des choses compromettantes. Deux femmes sortent du buisson, l’une après l’autre, espérant être subtiles j’imagine. Je trouve cela vraiment étrange. Elle semblent très heureuses et… ébouriffées. Je ne fais pas de commentaires et essaie de cacher ma gêne. C’est quand un homme sort peu de temps après eux que je me sens virer au rouge tomate. Bon, je ne veux pas juger, après tout, il y a des gens qui aiment le risque. S’ils aiment les trucs à trois, c’est bien leur droit, mais de là à faire ça dans un endroit public. Heureusement, nous n’avions entendu aucun bruit suspect. Ariel passe un commentaire auquel je tente de répondre. « C’est… Je… » Je n’ai jamais été aussi mal à l’aise et je crois que ça paraît. Moi, jeune fille prude et vierge qui est loin de penser à ça, même en fantasme, esquisse une grimace. « C’est dégoûtant. » furent les seuls mots que je parvins à dire.  

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mot doux de Invité ► un Sam 5 Sep - 0:40
Une madame ? Je n’étais pas vraiment pressée d’être à la coupe d’un homme mais j’haussais simplement les épaules. Je me crispais un peu cependant quand elle me rappelait encore que mon prénom était comme celui de la petite sirène. J’inspirais doucement en hochant la tête positivement. Dans le fond, j’étais née avant le film donc je n’y pouvais rien si Disney n’avait pas une grande originalité. Dans le comte, elle ne s’appelait pas Ariel pour autant mais Ondine ce qui changeait tellement la chose. « Je suis née avant pourtant, les gens sont tellement original… », soufflais-je alors simplement alors que je regardais ma blessure. Soulagée que cela ne saigne plus. Je prenais alors un peu de mes mots pour le dire en fronçant les sourcils à sa question mais je n’avais pas le temps de répondre que les bruits se faisaient entendre. Je posais mon attention totale sur les jeunes personnes qui sortaient des buissons. Dans le fond, c’était étrange tout de même comme situation. Je les voyais d’autant plus suspicieux tandis qu’elle semblait de son côté assez choquée mais même si je n’étais pas une femme qui aimait réellement les plaisirs charnelles enfin non. Ce n’était pas que je n’aimais pas ça mais j’avais du mal avec ça comme un blocage et donc… ça me gâchait totalement la vie. Je ne cherchais cependant pas à dépasser ça en ce moment. Je tournais mon regard vers la jeune femme qui passait à la rouge tomate. Je me demandais si j’étais pareille à l’époque du lycée. Avant. Avant quoi ? Avant mon fichu viol. J’inspirais en l’entendant et je laissais un sourire se dessiner alors qu’elle disait que c’était dégoutant. Je posais alors la main sur ma trousse de secours et je sortais aussitôt une bouteille riquiqui de désinfectant. J’en mettais un peu sur un coton et j’allais rapidement nettoyer le rouge qui avait autour de mon genou avant de prendre un pansement collant que j’appliquais sur la blessure en souriant doucement. J’étais juste satisfaite de mon bricolage sur ma peau. « Ce n’est pas si dégoutant, pour eux… c’est un jeu, un plaisir, parfois de l’amour ! », disais-je en haussant les épaules. « Il n’y a pas de quoi être gênée ! », lui disais-je en riant doucement. « Ce qui est dégoutant c’est que des animaux font pipi, caca ou même que des enfants pourraient les trouver à l’endroit où ils s’amusent… et ça c’est dégoutant ! », lui disais-je alors que je me relevais aussitôt.  Je semblais tellement cohérente dans mon discours. Je trouvais réellement ça loin d’être dégoutant mais plus vite déplacé. Je me disais qu’ils auraient pu faire ça dans un lieu plus intime au lieu de venir en public mais bon. J’haussais les épaules en tendant ma main vers la jeune femme pour lui proposer de se relever avec mon aide. « En tout cas, ça va beaucoup mieux et je vous remercie d’avoir patienté avec moi ! », lui disais-je avec politesse sans pourtant savoir si j’allais partir de mon côté ou non ou si enfin… C’était elle qui voyait pour faire avancer les choses.
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mot doux de Invité ► un Mer 28 Oct - 19:36
LA MALADRESSE MÈNE SOUVENT À DE GRANDES RENCONTRES

ARIEL&SUMMER

Cette rencontre ma foi surprenante et inusitée, commence à être assez drôle. Pour une fille qui marchait tranquillement dans le parc en ce début d’après-midi, sans but précis, je me trouvais pas mal sociable et serviable. Je ne me connaissais pas ce réflexe à aider les autres et j’étais très contente de ma réaction. C’était la première fois que je vivais une telle situation et j’aurais donc pu figer, mais non, j’ai tout de suite été portée vers la jeune femme, guidée par ma gentillesse. Jeune femme qui s’avéra en fait être la triplette d’une cancérologue très réputée de l’hôpital de Pasadena où j’avais mes rendez-vous de routine. Le monde est petit ! Même si elle n’avait visiblement pas une grosse blessure et qu’elle s’en sortait bien toute seule, je m’étais assuré qu’elle allait bien et qu’il ne lui manquait rien pour soigner sa blessure.  Je n’avais rien sur moi, mais ça ne m’aurait pas empêché de me débrouiller pour en trouver. Désormais, sa blessure ne lui faisait plus mal. Heureusement, car mes connaissances en premiers soins s’arrêtaient là… Mais avec une sœur cancérologue, elle devait bien connaître quelques petits trucs pour se soigner. Rien ne m’empêchait d’être gentille quand même et de vouloir l’aider. Je m’assure que ce n’est pas douloureux même si elle va déjà beaucoup mieux.

Quand on entend du bruit provenant des buissons, je trouve d’abord cela très étrange et je me demande quel espèce d’animal peut bien faire autant de bruit, mais quand j’entends plusieurs rires différents, je réalise que c’est des humains qui se cachent derrière les buissons. J’ai même une petite idée de ce qu’ils peuvent bien faire… Il est très difficile pour moi de concevoir que des gens peuvent faire des choses en public. Bon, ils étaient bien cachés, mais quand même. On les entendait bien. Je ne comprends pas quel plaisir on peut trouver là-dedans. Pour moi, tout cela doit se passer dans l’intimité. Et je ne suis absolument pas d’accord avec les « one-night ». Mais qu’est-ce que j’y connaissais réellement ? Je ne me sens pas bien dans cette situation et j’aimerais être n’importe où ailleurs qu’ici. Ariel tente de me rassurer, mais je ne suis pas vraiment du même avis. «  Je sais qu’ils font cela pour s’amuser, mais ils devraient se garder une petite gêne. Ça rend les gens inconfortables. Ils ont droit de faire ce qu’ils veulent, mais je suis mal à l’aise. Eux ne semblent pas aussi gênés que moi… » Ariel me tend la main et m’aide à me relever. Puis, elle me remercie d’être resté avec elle. « C’était la moindre des choses. » Je sens qu’elle aurait envie de s’en aller, mais j’ai un petit doute. Même si sa blessure n’est vraiment pas si grave, j’aurais aimé la raccompagner et m’assurer qu’elle se rende bien. « Si vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’aimerais rester avec vous encore un peu pour m’assurer que vous êtes vraiment correcte. Ça vous dérangerait ? Et je me dis que tant qu’à avoir commencé à faire connaissance, pourquoi ne pas continuer un peu ? » Peut-être qu’elle avait autre chose de prévu, mais je ne perdais rien d’essayer. En plus, la journée était tellement belle que je n’étais pas contre le fait de rester un peu plus longtemps dehors dans ce magnifique endroit.  

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et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Dim 3 Jan - 23:34
J’avais assez trainée sur le sol de cette forêt. Je savais que c’était agréable. Un moment dans la nature mais la vie nous ramène souvent à la réalité. Je devais rentrer, travailler, faire mon ménage et tellement d’autres choses. Alors que je remerciais la jeune femme pour m’avoir tenue compagnie, je me regardais le derrière par-dessus l’épaule pour voir si je n’avais pas une tâche. Après tout, je m’en balance d’être tâchée mais c’était plus un réflexe qu’autre chose. Le contrôle bien fait, je lui souriais en la regardant tandis qu’elle me parlait. Continue de parler ? Faire connaissance ? Je n’allais pas dire non mais je devais avouer que je ne savais pour le moment pas trop quoi dire de plus. Je n’étais pas la femme… sociable que je pourrais être ou que je voudrais être. J’étais plus méfiante, plus en réserve. Je lui offrais tout de même un sourire. « Ok mais sachez que je trouve ça bizarre ! », disais-je en riant doucement. « Enfin d’une certaine façon ! », rajoutais-je tandis que je me guidais vers la sortie de la foret avec elle pour une petite conversation sans vraiment de chipoteries. Quelques mots échangés mais oui, je trouvais ça bizarre qu’elle veuille me suivre jusqu’à chez moi. C’était plus fort que moi mais après tout avec mon passé ? C’était même un peu normal. Une fois rentrée, je retournais à ma simple vie de maman, de détective privé mais aussi de conseillère au lycée. Cela fait du bien parfois de s’éviter pendant un petit jogging mais ça en fait aussi d’aller travailler mais aussi de vivre.
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