▬ gemma&lullaby → les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté ! ▬

Invité

gemma & lullaby

les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté !

L’on peut rarement voir l’avenir ou même y penser sans se demander si une simple chose peut tout changer. Demain c’était l’anniversaire d’Aiden. J’avais tellement de plans sur la comète que je n’arrivais pas à tenir en place. Dylan était dans son maxi-cosy sur le comptoir du café tandis que j’étais là depuis plus de trois heures en étant seule pour servir les clients. Ils étaient tous en vacances ou en congé et puis ils se mettaient bien trop en quatre pour moi depuis l’accouchement que je ne pouvais pas faire autrement que de leur laisser la journée. Quelques blocs notes avec mes idées de décorations ou même des heures, des budgets et des millions de choses griffonnées pour la soirée de demain, je soupirais entre deux clients avec l’envie simplement de fermer plus tôt pour m’installer sur une table avec un milkshake et les pieds posés sur la banquette alors que bébé dormirait. Bon d’accord ça restait crédible jusqu’à ce que je laisse supposer que cet enfant pouvait dormir. Même là, il ne dormait pas. Il s’amusait à faire tomber son doudou en quelques sortes car ces mains étaient encore trop petites pour l’agripper mais au nombre de fois où il a glissé dans une assiette ou presque. Je ne les compte plus vraiment. Mais bon. Soit. Malgré tout, j’étais de bonne humeur et je prenais tout ça avec le sourire. Comment ne pas s’amuser du fait que notre bébé fasse galerie en amusant aussi les clients ? Par contre la maman ne savait pas trop comment elle allait s’arranger pour donner le sein en tout discrétion. Je le sentais un peu s’agiter. Il allait commencer par hurler à la famine et loucher sur mes tétons bien couvert pourtant. Parfois à force de parler de tétons, j’avais l’impression de ressembler à ma mère. Cela peut un peu être troublant à vrai dire mais bon. J’inspirais doucement en posant mon regard sur cette jeune femme qui était seule à une table et qui devait s’en foutre de tomber enceinte tandis qu’elle nous jetait parfois des regards assez détestables. Je roulais des yeux en captant l’un d’eux mais je ne disais rien. Elle n’aime pas les enfants ? Elle a qu’à aller chez un concurrent et me foutre la paix. Voila. C’était tout ce que je pourrais dire si elle osait venir prendre la parole mais je grognais dans mon coin avant de m’installer sur le tabouret quand les allées et venues étaient enfin plus calmes. J’attrapais mon stylo sur le comptoir et je ramenais le carnet à moi. Je levais rapidement un regard vers le bébé et je lui souriais doucement alors que j’allais déposer un baiser sur ses pieds nus tellement adorables. Avec la chaleur, je n’avais pas vraiment envie de le couvrir de tissus surtout pas dans le café ou la température ambiante était normale. Je n’avais pas peur qu’il prenne froid. Je griffonnais alors quelques petits trucs sur mon papier une fois le regard retrouvé sur le comptoir. Bien sûr, je m’armais à redresser celui-ci aux moindres bruits provenant du bébé mais aussi des clients. C’est à l’appel d’un d’eux que j’allais vers eux pour leur donner la note. Je laissais le bébé sagement là mais il semblait réellement commencer à s’agiter. Je savais qu’il était l’heure donc ils réglaient la note et partaient en restant polie pour dire au revoir. Je fis de même car j’étais ainsi. J’étais éduquée par un pasteur donc comment ne pas être sympathique, avenante et polie ? IMPOSSIBLE. J’étais persuadée que j’aurais pu suivre sa trace si je l’avais voulue. J’avais cette fibre qu’il m’avait transmise. L’envie d’être sympathique, présente et tout ce qui fait de lui un homme bon sauf la rancune. Pour ça, je n’étais réellement pas douée. J’étais trop rancunière. Une prout et je vous en veux si cette prout blesse une personne que j’aime ou moi-même. J’ignorais un peu la présence de la gourde dans le fond pour la laisser faire sa vie alors qu’elle mangeait ses frites et son hamburger. Quel âge avait-elle ? Même pas la vingtaine à ses cheveux blonds platine et son maquillage bien trop abusif. Je retournais vers le bébé et je le détachais du cosy alors que je finissais par le prendre dans mes bras en le berçant délicatement. Je prenais la couverture posée sur le tabouret non loin. C’était plus un châle qui me permettait de couvrir mon haut quand le bébé tétait. Je le nourrissais alors tout simplement sans vraiment me faire chier à savoir si les gens sont d’accord ou pas. Tout ce que je dirais à ces imbéciles c’est que c’est naturel et les femmes le font depuis toujours sans être jugée à l’époque ou le biberon n’existait pas vraiment encore. C’était normal et une mère, une vraie mère se devait de le faire ou du moins essayer. Je n’allais pas m’arrêter de vivre à cause des regards. Pas du tout. J’allaitais donc le bébé au milieu du café et osef des gens. C’est à la clochette de la porte d’entrée que je tournais par contre mon regard vers là en souriant doucement. « Bonjour ! », disais-je alors que je reconnaissais la personne. Ma cousine. Cela me rassurait en quelques sortes. J’étais persuadée de ne pas devoir faire court à la tétée ou du moins qu’elle me laisserait le temps de nourrir le petit monstre. Enfin j’espère !

Ce matin alors que je consultais mes emails, je suis tombée sur un message de mon ex-fiancé, John. Celui-ci m’avait écrit dans le but de prendre de mes nouvelles et aussi dans l’espoir que je reprenne contact avec lui. Je ne sais pas pourquoi mais, je ne me sentis pas vraiment bien en lisant les quelques lignes qu’il m’avait écrites. En gros, il regrette la façon dont laquelle nous nous sommes séparées et il aurait aimé discuter avec moi car, visiblement il repense à nous deux, à notre passé et ce que l’ont compté faire dans un avenir en commun. Je ne sais pas vraiment ce à quoi je dois penser de tout cela, car ma vie à bien changer depuis mon départ de New York. Puis je dois bien avouée que ma vie de célibataire avec le métier que je fais en plus que d’être mannequin, est la meilleure des solutions. Enfin bref, je n’ai pas vraiment cherché plus loin, je n’ai pas pris la peine de répondre et je refermais mon ordinateur portable. Je ne veux pas repartir dans le passé et surement par reprendre ma relation avec John. Notre séparation m’avait trop anéanti pour penser qu’un seul instant à recommencer quoi que ce soit avec lui. Bref, pour me changer les idées je suis partie faire les boutiques au centre-ville. Acheter des vêtements pour me changer les idées, c’est vraiment une bonne thérapie et peut-être que je vais voir pour prendre quelques nouvelles décorations pour mon appartement. En passons devant les vitrines des boutiques, je m’arrête devant une vitrine pour enfants. Et bon je dois avouer que pour le coup, je craque littéralement pour un petit ensemble pour garçon. La seule personne ayant un petit garçon dans mon entourage c’est Lullaby, ma cousine adorée. Donc, je n’ai pas trop longtemps réfléchi avant de m’aventurer dans le magasin pour demander de l’aide à la vendeuse pour ce petit ensemble, Jean et chemise à carreaux avec plusieurs nuances de bleu. Le fils de Lullaby sera encore plus craquant dans ce vêtement. J’avoue lorsqu’il s’agit d’enfants je craque totalement mais, ce n’est pas de ma faute s’ils sont tellement mignons. Par contre, je ne compte pas m’aventurer à acheter des vêtements pour le fils de Jason tant qu’il sera en couple avec la mère de son fils. Ce ne serait surement pas très bien placer je pense et je n’ai pas envie qu’il s’attire encore une fois les foutres de la demoiselle. Enfin, tôt ou tard Jason devra surement prendre une décision et moi aussi par la même occasion, car je ne pense pas qu’il apprécie que sa petite amie joue à la cochonne avec un type dans le but d’être payé. Donc une fois que la vendeuse est emballée dans un petit carton cadeau l’ensemble, je pars en direction du café de ma cousine. Je rendre directement à l’intérieur sans même savoir si elle était présente. Et lorsque je vis une jolie brune avec un bébé dans les bras qui me saluent par la même occasion. Un sourire s’affiche sur mon visage « Coucou la plus belle des mamans ! » Dis-je doucement en m’approchant d’elle. Je regarde rapidement le bébé qu’elle est en train d’allaiter tranquillement. Je soutiens les mères qui allaite leur enfant, maintenant ce n’est que trop rare, les femmes préfèrent le lait en poudre mais, les bébés ne reçoivent pas les mêmes protections qu’un lait maternel. Bon après il y a d'autres cas un peu plus compliqué comme les mères qui ne peuvent tout simplement pas allaiter leur enfant car ce n’est pas assez nutritif. « J’espère que je ne te dérange pas trop mais, j’ai faits une petite folie pour ce petit monstre ! » Dis-je en rigolant doucement. Je pose le cadeau sur le bar et je mais installe. Je regarde un petit moment le bébé et je ne peux vraiment pas m’empêcher de lui dire : « Il est vraiment adorable ton petit bout de choux. Enfin en même temps, vu qu’il a des bons gènes il ne pourra qu’être canon plus tard ! » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. « Sinon comment vas-tu ? » Avec tout cela j’avais complètement oublié l’email que j’avais reçu ce matin. Puis bon comme je disais, faire du shoping est la meilleure des thérapies même si je n’ai encore rien acheté pour moi.

Invité

gemma & lullaby

les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté !

Non mais cette blonde du coin, elle me regardait toujours alors que je disais bonjour à ma cousine en donnant le sein à mon bébé. Qu’est- ce qu’il était beau d’ailleurs à téter mais l’on ne voyait pas grand-chose tandis qu’une couverture recouvrait toujours mon épaule et ma poitrine. J’étais assez heureuse de faire ça. Très heureuse. J’avais juste peur de mettre mal à l’aise ma cousine qui approchait. Je souriais doucement en l’entendant me dire que j’étais la plus belle des mamans. J’haussais une épaule avec le sourire qui s’agrandissant sur la gauche pour aller vers mon oreille. « Oh oui, dis-le encore ! », disais-je alors en plaisantant sans vraiment qu’elle n’ait besoin de le dire à nouveau pour flatter mon égo. Je n’étais pas du tout narcissique mais j’aimais bien l’entendre. Qui n’aimerait pas l’entendre après tout ? Je n’en sais rien. Je l’entendais me demander si elle ne me dérangeait pas et je secouais la tête au fil de ses mots alors que je fronçais aussitôt les sourcils. Des folies ? Ce bébé allait finir avec une garde de robe encore plus grande que celle de sa grande sœur. Nora avait aussi reçue énormément de cadeaux mais elle n’avait pu en mettre que la moitié à l’époque. Trop petits ou trop grands. Cela avait été totalement compliqué à sa naissance entre la couveuse et les kilos qu’elle avait rapidement pris une fois qu’elle était en meilleur forme. Elle avait grandie d’une vitesse tellement rapide d’après les pédiatres. Je regardais rapidement si Dylan avait bien… pompé enfin pompait bien et je relevais mon regard vers elle en souriant. Des bonnes gênes ? Je m’en sentais tellement comblée. Autant j’étais loin d’être narcissique mais j’aimais qu’on me dise que mes enfants sont beaux. C’est quand elle me demandait comment ça allait que je lui souriais en approchant un peu plus du comptoir et du côté ou elle était bien entendue. « Ca va bien et toi ? », disais-je alors que j’évitais encore de me pencher pour lui faire la bise. « Je suis un peu coincée mais après, t’auras un bisou pas du tout baveux sur ta joue ! », lui disais-je alors que je riais doucement. « Je suis un peu fatigué à côté de ça mais c’est une bonne fatigue tout de même ! », lui confiais-je pour revenir à comment j’allais alors que pourtant je lui avais dit que ça allait mais je ne mentais pas vraiment. Cela allait réellement même si j’étais vraiment épuisée et que la greluche du fond me donnait envie d’aller distribuer des claques à toutes les abruties de sa race mais bon. Chacun son soucis. Les gens jugent tellement facilement. Trop facilement. J’attendais qu’il ait fini mais il râlait tout de même un peu. Je baisse le regard vers lui en riant. « Par contre, il a pris le même gêne que Nora directement pompé chez son père… faut pas le faire chier ! », disais-je aussitôt en parlant des caprices. Voila. La gêne du capricieux. Bon d’accord avec Aiden, je peux l’être aussi. « Bon d’accord, c’est un peu des deux pour ce coup-là ! », disais-je en assumant que je pouvais donc aussi être râleuse. Je laissais le bébé terminer alors qu’il lâchait enfin… le téton (bon dieu, c’est perturbant d’écrire ça). J’inspirais doucement en couvrant avec la couverture mon décolleté alors que j’allais essuyer la bouche du bambin qui papillonnait doucement des yeux. Je retournais le poser dans son cosy en souriant à la jeune femme. « Tu pourrais l’attacher pour moi ? », par chance, il était sur le comptoir. « Le temps que je me rhabille… enfin on se comprend ! », susurrais-je alors que je plaçais mes mains dessous la couverture pour remettre tout correctement. Une simple robe, c’était une simple robe et un soutien à gorge prévu pour ce genre de situation mais cela semblait plus archaïque que ça après tout. Je me sentais cependant bien plus libre et je lui souriais. « Là, c’est beaucoup mieux. », je me hissais aussitôt sur le bord du comptoir avec mes bras tendus et j’allais déposer un baiser sur sa joue. Un baiser pas baveux mais qui fait smoak comme le fait souvent Nora. Sauf qu’avec elle, ça bave toujours mais bon. Elle a encore moins de deux ans, on peut lui pardonner alors. Je souriais doucement en la regardant. « Des folies, tu disais ? », demandais-je alors en riant doucement. « C’est le bébé le plus gâté de cette planète, je crois ! », lâchais-je aussitôt en fronçant les sourcils. « C’est pour compenser le fait que son père soit un maladroit ! », commentais-je d’un ton plaisantin alors que oui, son père était un maladroit. Et je crois que tout le monde le sait au nombre de porte ou de placard qu’il arrive à se prendre dans une journée.

Une fois face à ma cousine, je me mis à rire légèrement à ce qu’elle me dit lorsque je lui dis qu’elle était la plus belle des mamans ! En même temps il n’y a aucun mal, Lullaby est tout simplement très belle. Donc je pris un petit plaisir à le lui redire « la plus belle des mamans ! » Je lui fis un clin d’œil puis je ris à nouveau. Peut-être qu’un jour j’aurais moi aussi la chance d’avoir ma petite famille comme ma cousine mais, je crois qu’avant cela je devrais peut-être trouver un homme avec qui je pourrais rester plus d’une semaine. La plupart prennent soit la fuite, soit c’est moi qui finis par les envoyer balader. En même temps, je dois bien avouée que je suis chiante ! Ou alors trop difficile avec les hommes. Enfin bref. Lullaby évite de trop se pencher pour faire la bise mais, en même temps je la comprends. Le petit Dylan est bien en place dans les bras de sa maman. Je me mis à rire à ce qu’elle me dit : « Oui enfin tu sais ce n’est pas très grave ma belle ! Et je vais plutôt bien. » Je m’accoude sur le bras et je la regarde puis je pose mon regard sur le petit montre : « C’est compréhensible est si tu as besoin d’un peu de repos, je pourrais prendre Nora pour l’emmener au zoo ou à Disney une journée ! Bon après c’est ma carte bleue qui risque de ne pas trop apprécier. Je n’arrive pas à dire non aux enfants. » C’est la vérité mais, ce n’est pas vraiment un souci puis, peut-être que Lullaby et Aiden pourront se retrouver un peu ainsi. Lorsque ma cousine voulut retirer Dylan de sa tétée, le petit se mit à gronder, je me mis légèrement à sourire à ce qu’elle me dit. En même temps pour le coup, nous pouvons dire que ce sont les gênes de la famille. Au moins ils ne peuvent pas le renier ! « Dirons-nous que c’est bien votre fils pour le coup ! » Lorsqu’il finit le petit commença à s’endormir, Lullaby mis le petit dans son cosy puis me demande de l’attacher pendant qu’elle se rhabille. J’accepte d’un signe de tête et j’en profite pour caresser la petite joue du petit monstre. Lorsque Lullaby fut prête, je la vis me tendre les bras pour que je vienne prendre le bisou qu’elle m’avait promis. « Attends j’arrive ! » Dis-je en souriant. Je laissai ma cousine me faire un bisou, pas baveux pour le coup puis on revient au sujet des folies que j’ai fais pour Dylan. « En même temps, il fait du charme à tout le monde. » Dis je en regardant le petit bout de chou, puis je hausse les bras et je rajoute : « Regard même lorsqu’il dort il me dit : fais-moi des cadeaux Gemma ! » Je me mis à rire doucement et je lui donne le paquet qui contient le petit jean et la chemise à carreaux différents bleues. J’eus un petit sourire lorsqu’elle parla de son père : « espérons que Dylan ne soit pas comme son père sur cela. » Dis je en riant. Lullaby est vraiment heureuse et cela me fait réellement plaisir. En même temps, je ne peux pas désirait voir ma cousine malheureuse. D’ailleurs je me demande si Joan lui a parler de ses idées de redevenir maman grâce à une mère porteuse. Mais, je ne sais pas si c’est une excellente idée donc je finis par lui avouer : « D’ailleurs... J’ai reçu un email de mon ex-fiancé. Celui de New York, John. Il aimerait que l’on se revoie dans les jours qui viennent. En gros John repensé au couple que nous formions par le passé et il aimerait voir si nous aurions un éventuel futur en commun. » Je me mordis la lèvre inférieure puis je rajoute doucement : « Je t’avoue que je ne lui ai pas répondu. Je ne sais pas quoi lui dire, ni quoi faire… J’ai tellement changé depuis que nous sommes pus ensemble que je crois qu’il prendrait ses jambes à son cou et repartirait directement pour New York. » Dis-je sur un ton plaisantin.

Invité

gemma & lullaby

les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté !

La plus belle des mamans ? Je n’étais pas sûre mais je devais avouer être rassurée de savoir qu’elle allait bien. C’était une bonne chose. Je lui souriais donc aussitôt en penchant la tête et la regardant avec une certaine tendresse. Je fronçais les sourcils quand elle me parlait d’aller au zoo ou à Disney avec Nora. Je savais que beaucoup de personnes voulaient passer du temps avec mes enfants mais en général, je laissais toujours la nounou décider comme ça, c’était plus simple. « Tu peux voir ça avec Lenaelle, ça ne me dérange jamais ! », disais-je alors qu’ainsi, ça permettait à Lenaelle aussi d’avoir des jours libres pour elle quand elle en a besoin enfin. C’était plus facile tout de même à mes yeux. Je voulais vraiment qu’elle soit apte à choisir autant que moi. Quant à moi ? Tant que mes enfants sont heureux, en général, je suis heureuse aussi. Je penchais la tête doucement et les choses se déroulaient assez naturellement. Je pouvais enfin lui faire la bise. Je riais en l’entendant dire que le bébé disait ça. Je secouais doucement la tête en fronçant les sourcils. « C’est donc pour ça que je dois manger des pâtes tous les soirs ? », disais-je alors que ce n’était pas vrai bien entendu. Je n’étais pas pauvre et après tout, le restaurant marchait plutôt bien en plus de tout l’argent que j’avais de côté, celui de ma maison vendue enfin… je ne roulais pas sur l’or mais je ne mangeais pas les mies de pains non plus. On dira. Je laissais supposer qu’il compensait la maladresse de son père et je riais aussitôt en la regardant. Le bébé enfin dans le maxy-cosy, je m’occupais. « Cet ensemble est très joli mais je crains qu’il ne soit encore un peu petit ! », disais-je pour la taquiner alors que la taille semblait un peu plus grande que lui mais bon, c’était qu’un détail, il le porterait un peu plus tard. C’était aussi simple que ça. Je me rendais alors vers le comptoir pour prendre un muffin au myrtilles que je posais sur une serviette et je lui tendais aussitôt tandis qu’elle me parlait de son ex. Je restais assez silencieuse pour la laisser parler. Je ne laissais pas vraiment voir mes émotions ou même mes réactions. J’écoutais comme une oreille attentive. Une oreille pas trop impulsive. Une oreille mature. « Cadeau de la maison ! », lui disais-je alors que je baissais le regard vers mon décolleté. « Je ne vais pas te proposer la même chose ! », disais-je en relevant mes yeux vers elle. « Mais tu veux un milkshake ? Autre chose ? », lui demandais-je avant même d’avoir réagie à ce qu’elle venait de m’annoncer. Ce n’était pas vraiment évident, certes mais j’avais surtout besoin de lui servir une boisson pour lui permettre de se détendre. Chacune sa magie. Elle offre des cadeaux et moi j’empiffre comme des oies. Je fronçais les sourcils, posant les paumes de mes mains sur les bords du comptoir. « Tu devrais peut-être lui laisser la chambre de voir celle que tu es devenue ? », proposais-je alors simplement en haussant les épaules. « Peut-être pas amoureusement parlant mais amicalement pour commencer. », lui disais-je donc comme un conseil. Pourquoi pas après tout ? Je savais que les gens pouvaient changer. Joan avait changée. Et ce n’était pas la seule personne de mon entourage à avoir changé. Je souriais doucement en posant rapidement mon regard vers le bébé et aussitôt vers elle. Préparant alors sa commande si elle l’avait passée ou sinon restant à l’écoute. « Mais est-ce que toi, tu en as envie ? Là, c’est encore une autre question que tu devrais te poser… », rajoutais-je simplement car oui, avoir envie était une chose qu’on ne cernait pas toujours. Parfois on peut aussi avoir envie sans vraiment le faire ou avoir envie mais sans avoir envie. Des choses assez délicates. Si vous me suivez, c’est déjà bien. « Il ne faut jamais faire une chose que tu ne veux pas sinon ça sera voué à l’échec. Tentes déjà de savoir si toi tu le veux… », finissais-je par lui conseiller. Bien plus compréhensible que dans mes pensées, non ? C’était déjà mieux.

Ce fut avec un léger sourire que je lui répondis : « Je verrais avec Lenaëlle dans ce cas ! » Ca ne me dérange pas de contacter Lenaëlle, bien au contraire, cela fait un petit moment que je n’ai pas eus trop de contacte avec elle, donc je vais essayer d’en profiter un peu pour prendre par la même occasion de ses nouvelles. Je me mis à rire lorsque Lulla vient me répondre à ce que je venais de dire en faisons parler son petit garçon. « Mais, c’est très bon les pâtes ! » répondis-je en rigolant. Je finis par donner le petit paquet que j’avais acheté pour Dylan. Je n’étais pas vraiment sur de moi concernant la taille, donc j’avais préféré prendre un peu plus grand. Ainsi, elle aura un peu de réserve pour plus tard. « Tu aura ainsi un ensemble en avance ! » Dis-je avec un léger sourire. Lullaby finit par m’offrir un muffin à la myrtille. J’adore les pâtisseries de ma cousine, donc je crois que je serais malade si un jour je lui refuse l’un d’entre eux. « Merci. » Je prends le muffin en main et mange un petit bout. Un véritable délice pour la bouche ! Lorsqu’elle me propose un truc pour accompagné ce muffin, je me mis à rire et secoue ma tête négativement : « Je ne crois pas, que ce soit vraiment approprié pour une grande fille ! Et je n’ai pas envie de m’attirer les foudres de ton fils ! » Ajoutai-je avec un léger sourire. « Puis je préfère un milkshake à la vanille ! » répondis-je doucement. Je finis par lui parlait de Kylian et de ce qu’il m’avait dit en gros dans son email. Je comprends ce quel veut me dire mais, je dois bien avouer que le mail de mon ex fiancé, ma troubler… Et j’ai peur au fond de moi, je le décevoir par la personne que je suis maintenant. Certes Kylian m’as manqué et il me manque encore maintenant, même si j’ai parfaitement appris a vivre avec ce manque. Je laisse ma cousine continuer à me donner quelques conseils puis, je finis par répondre, en posant mon regard sur elle. « Enfaite, ce que j’ai peut c’est que lui attendent un peu plus que de l’amitié. Et le personne que je suis devenue et loin d’être la Gemma que j’ai été pendant il y a deux ans. Je me suis certes renforcé niveau caractère… Et encore… Joan a toujours autant d’emprise sur moi… Enfin… Je ne peux même pas te dire ce que je veux dans le fond car Kylian à réussis à complètement me perturbé. » Dis je avec un petit sourire. « Attends, je vais te faire lire le message, tu te feras une petite idée et peut être que tu pourras un peu mieux m’orienté. Je pris mon téléphone portable pour regarder l’email que j’ai reçu et je lui tends le téléphone une fois le message ouvert. Et quant à moi, je récupère mon muffin et je continue à le manger. « Gemma. Je me doute que tu ne t’attendais pas à avoir des nouvelles de ma part. Je peux déjà revoir tes yeux écarquillés un peu plus que la normale, ce regard bouche-bée que j’ai toujours trouvé si adorable. Enfin, j’espère que tu l’as, et que tu n’as pas mis ce message à la corbeille dès que tu as vu qu’il venait de moi… Si tu lis ces lignes, sache que je t’en remercie, pour commencer. Je n’aurais pas pris la peine de t’écrire si je n’en ressentais pas le besoin. Enfin, non pas que je ne l’ai pas ressenti avant aujourd’hui. Maintes fois je l’ai ressenti, puis j’ai repensé à notre dernière discussion, et je me suis dit que ce ne serait pas une bonne idée. Par contre, aujourd’hui, trop de choses ont changé pour que je passe à côté de l’éventualité. Pourquoi les choses ont tant changé ? Eh bien, parce que pour la première fois depuis deux ans, j’ai compris que tu me manquais terriblement, Gemma, encore plus que je n’aurais pu l’imaginer. Voilà maintenant deux ans, un mois et trois semaines que tu me manques, et deux ans, un mois et une semaine que je me rends compte à quel point, parce qu’avant cela, je refusais de l’admettre, je me disais que je passerais au travers, comme j’ai passé au travers maintes choses avant cela. Je n’y suis pas arrivé, mais pas du tout. Je suis devenue une épave, un zombie qui se lève pour aller travailler et qui rentre le soir, complètement vide. J’avais commencé à m’habituer à cette vie, à prendre tout ce qui m’entourait pour acquis, et je le regrette. Si jamais je n’avais pas pris les choses autant pour acquis, peut-être que je ne serais pas là à t’écrire ce message, certes, mais peut-être que je ne serais pas non plus rempli de regrets qui ne veulent pas me quitter avec lesquels je vais vivre probablement pour le reste de ma vie. Par contre, j’ai décidé que je ne voulais pas de regrets par rapport à nous deux. Je l’assume maintenant; tu me manques, et je t’aime toujours. C’était avec toi que je voulais passer ma vie, et même si je me doute que ce n’est plus possible, je voulais quand même que tu le saches. Je voudrais aussi qu’on s’explique, qu’on se parle, même si ce n’est qu’une fois. Je ne veux plus continuer à me poser les mêmes questions éternellement; qu’ai-je pu faire de mal ? Y en avait-il un autre que moi ? J’aimerais que ce soit clair, une bonne fois pour toutes. Serais-tu prêt à m’accorder ces explications ? Sache que je serai toujours disponible pour te parler. Cependant, ne me cherche pas à New York; je pars pour Pasadena et ce, dès après-demain. J’ai décidé de changer d’air, de prendre un nouveau départ. Par contre, peu importe où tu es, je ferai mon possible pour te rejoindre, si tu veux de moi, évidemment. Avec tout mon amour, Kylian.» Lorsque Lullaby finit de lire le message, je récupère le téléphone et je regarde à nouveau un petit coup d’œil au message. Puis je la regarde : « Imagine, tu aurais largué ton fiancé quelques mois avant votre mariage sans une véritable raison… Et deux ans après tu reçois cela. Kylian m’as toujours manqué mais, j’ai finis par apprendre à vivre avec ce manque. »

Invité

gemma & lullaby

les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté !

Un milkshake à la vanille ? C’était parti, je lui préparais au lieu de me faire pomper un peu de lait pour elle. Je n’allais quand même pas lui donner au sein. Quoique. Non, je plaisante même si j’en connais qui serait ravi de le faire. Non erk. Elle me racontait aussitôt cette histoire avec son ex et je l’écoutais avec attention en fronçant les sourcils alors qu’elle me disait avoir changée. Je pensais que de toute façon, on changeait tous. Je n’avais plus rien à voir avec la Lullaby que j’étais avant de devenir maman ou même avant pleins de choses. Je n’étais pas surprise et j’étais persuadée que lui aussi aurait changé. « C’est marrant comme t’arrives à lui laisser avoir de l’emprise sur moi, je suis sa fille et je la mène du bout du nez enfin presque ! », je riais nerveusement car je savais pertinemment que c’était sûrement la culpabilité de m’avoir abandonné qui faisait que tout était plus simple avec Joan. Oui, sûrement ça. C’était amusant dans un sens et même si je savais à quel point elle pouvait être négative, je savais aussi qu’elle pouvait être gentille et positive mais comment la faire redevenir la maman qu’elle était, la femme qu’elle était et la tante qu’elle était avant ? Je n’avais pas encore trouvée ce secret. Avant son départ de Pasadena, elle était totalement différente. Je penchais la tête quand elle me disait qu’elle allait me montrer le message et alors que j’avais posé le milkshake devant elle, elle me tendait son téléphone. Je ne me sentais tellement pas à l’aise à lire un message privé mais dans un sens c’était son choix mais je tenais aussi son téléphone. Je trouvais ça encore plus dérangeant, j’avais aussi beaucoup de mal à consulter le téléphone de mon mari. Je trouvais que j’allais sur un terrain qui n’était pas le mien comme sa vie privé par exemple. Je lisais pourtant son message. Lignes par lignes, mots par mots… non je n’en sautais pas et par sauter je ne veux pas dire ça dans un sens cochon. Non mais ça va aller, oui. Enfin concentrée, je lisais. Je ne montrais jamais ou presque pas de signes ou d’expressions quand je lisais une chose sauf quand c’est un roman ou un message coquin d’Aiden. Je lui rendais le téléphone aussitôt et je l’écoutais en riant doucement alors qu’elle finissait par dire avoir apprise à vivre avec le manque. « Tu sais, tu as changée mais lui aussi… », soufflais-je en fronçant les sourcils. « Les expériences changent toujours et en le lisant, je le sens qu’il a changé enfin tout le monde change avec le temps et les étapes nous changent… regardes-moi avant d’avoir un test positif et d’avoir failli perdre Nora… je ne me sentais pas maman et la sentir pendant que j’étais envahi sous une poudre en feu… la sentir bouger sous ma main m’a changée, je suis devenue une autre. Avant j’étais trop effrayée pour m’attacher en pensant être comme ma mére mais j’ai changée. Aiden aussi a changer et même Joan même si ça se voit moins sur elle… tout le monde change ! Lui aussi. Il pourra comprendre que tu changer également donc je ne m’inquiéterais pas pour ça ! », lui disais-je pour la rassurer tandis que je fronçais les sourcils. « Dans tous les cas, apprendre à vivre avec ton manque ne veut pas dire qu’il ne te manque plus mais que tu t’y fais... je ne peux pas imaginer mais je peux imaginer ce que ça fait… quand je suis tombée enceinte de Nora j’avais le choix entre le dire à Aiden et l’empêcher d’aller à l’armé encore une fois ou le garder pour moi et le quitter pour le pousser à y aller. J’ai choisi ce qui était bon pour lui et il a été absent pendant toute ma grossesse… il m’a manqué et ça tu le sais… mais j’ai changée pendant ce temps, il a changé aussi… il a eu Luke dans ses bras quand il est mort… ça change pourtant on s’est marié, on s’aime et quand on n’a pas deux bébés à gérer on copule comme des animaux ! », rajoutais-je sur le ton de l’humour avant d’hausser les épaules. « Qui ne tente rien n’a rien… l’amour peut toujours renaitre de ses cendres ! », conseillais-je alors. « Tous les couples sont différents, toutes les histoires aussi mais dans le fond, on évolue ensemble ou séparément mais on continue d’aimer la personne ! », lui disais-je.

En ce qui concerne ma tante, je suis vraiment sous son influence et même en essayant tant bien que mal de m’en défaire, je n’arrive toujours pas à m’en sortir... J’eus un léger sourire lorsque Lullaby me le fit remarquer et ce qu’elle me dit en rapport à sa mère me donna un léger rire. Joan a longtemps été mon modèle, je voulais lui ressembler et être sous son aile m’avais rassuré mais détruit à la fois d’une certaine manière. Puis je finis par montrer le mail que Kylian m’a envoyé à ma cousine pour avoir son avis. Je sais que je peux lui faire confiance... Je la laisse lire tandis que je termine le muffin qu’elle m’a offert. Et lorsqu’elle prend à nouveau la parole après avoir lui, ce message, je l’écoute attentivement et elle a raison. Tout le monde change à un moment donné et peut-être qu’il est temps que je laisse aussi une chance de reconstruire peut-être quelque chose avec Kylian ou même d’être tout simplement heureuse. Je me mis à rire légèrement à ce qu’elle me dit à la fin. Puisencore une fois elle a raison. J’ai beaucoup de chance de l’avoir comme cousine mais, aussi en tant qu’amie, sans Lullaby, je me demande ce que je pourrais faire de fois. Bon j’ai ma meilleure amie Gwen mais, ce n’est pas vraiment la même que Lullaby et je la vois beaucoup moins. Je repris mon téléphone et je lui dis avec un léger sourire. « Tu as raison. Il est peut-être temps que j’arrête à me prendre la tête pour un rien… Je vais le contacter et je verrai bien ce que cela donne. » Je me pince la lèvre inférieure et je lui dis : « Merci d’être là. Par moments, je me demanderais ce que je ferais sans tes conseils. » J’eus un léger sourire. « Par contre tu m’en voudras par mais, je crois que je vais rentrer et lui envoyer un mail à Kylian. » Je me penche vers elle pour lui faire la bise. « À bientôt ma belle et je te tiendrais au courant. » Dis-je avec un léger sourire. Je repris mes affaires, puis je pris la direction de la sortie pour rentrée chez moi.

SUJET CLO