La remise en forme. Tout le monde en parlait en ville. Les gâteaux et toutes ces choses hautes en calories étaient doublés de prix pour ne pas attirer les portefeuilles trop soucieux de grossir. Bien entendu, je ne savais pas réellement si j’allais participer à cette propagande qui vous dit de faire attention. Surveiller notre consommation de sucre et la diminuer car ça me gonflait à cause des hormones mais faire du sport ? Pourquoi pas. J’étais partie du boulot un peu plus tôt. J’étais épuisée par cette nuit qui avait été difficile et j’arrivais presque à temps avant que les magasins de sport ne ferment. Il se faisait tard, avouons qu’il se faisait même très tard. Il devait être dans les alentours de 20 heures mais j’arrivais à trouver des tenues de Yoga. Une pour Alvin car faire son yoga en costume ? Non. Je ne l’avais même pas prévenu mais oui, il m’avait mise enceinte donc j’allais le mettre au sport pour lui faire payer. L’autre crétin d’Edward étant en liberté, je devais avouer que je paniquais un peu quand j’étais seule et surtout aussi tard. La pénombre recouvrait la ville mais je tentais de l’ignorer au possible. Je ne devais pas trop y penser. J’allais ensuite au supermarché après avoir mis les tapis comme les paniers dans le coffre. C’était juste à côté. Je faisais attention à ne pas rester enfermée dedans. Je prenais alors des légumes, des fruits et même de la glace au supermarché. Je remplissais le caddie avec beaucoup de concentration. Rosie devait déjà être couchée mais j’étais affamée de mon côté. Elle avait même surement déjà mangée ? J’espérais. Je rentrais aussitôt. Les mains pleines de bonnes choses. Une fois rentrée à la maison, j’avais deux paquets en papier recyclable et un second en plastique à la main avec tous les accessoires pour un Yoga facile dont un bouquin du Yoga pour les nuls. J’ouvrais la porte enfin je tentais. Je la poussais avec mes fesses dans une position assez étrange qui pourrait prêter à équivoque. C’est en voyant Alvin arriver que je laisse un grand sourire se dessiner sur mes lèvres. J’étais coincée car si je retirais mes fesses… la porte allait voulait se refermer sur moi et je n’étais pas certaine de pouvoir m’en dégager à temps. Je le suppliais presque du regard pour qu’il vienne à mon secours. Pour une fois le souci n’était pas une arme et encore moins un autre souci, non… c’était juste seulement une porte. Je me mordais doucement les lèvres en le regardant avec ce regard. Oui, ce regard. Le regard que j’aurais si j’étais en train de manger une banane avec perversité. Vous voyez un peu prés ou je veux en venir ? « Si tu m’aide, je te fais l’amour après le diner ! », disais-je alors dans un MENSONGE car non, monsieur… vous allez faire du yoga et du fitness. Vous croyez vous en sortir comme ça avec vos muscles ? Et bien non. Je mentais mais c’était pour son bien. Après l’effet et le réconfort peut-être ?

Depuis quelques temps, je prenais un malin plaisir à flemmarder, et je ne dérogeais pas de la règle aujourd’hui. Depuis, que je savais que j’étais le père de l’enfant qu’attendait Melody, j’essayais de faire un effort. Avachi sur le canapé, vêtu des vêtements que j’avais de plus décontracté, soit un polo, une paire de bermuda long et des souliers en coton de marin, je tentais de comprendre le rôle d’un père. Quoi de mieux que de se pratiquer avec Rosie, j’étais devenu une sorte de nounou. En surplus, je me laissais compromettre par sa tutrice, enfin si on peut dire ainsi. Mais ma tâche constituait à surveiller la gamine, rien de bien terrible en plus elle me voyait toujours comme la fée des dents. Sur un coup d’impulsion je lui avais expliqué que j’étais en vacances, un peu comme le père Noël et c’était mes amis souris qui me remplaçait. Ça n’avait pas fonctionné des masses, mais c’était le seul truc qui m’était venu en tête. Mon travail commençait à me manquer et me connaissant cette vie paisible ne me ressemblait pas. Je ne pouvais pas l’expliquer, mais mes objectifs n’avaient jamais été ceux du père aimant, qui mouche son enfant à la vue d’une crotte de nez à la commissure de sa narine. J’étais quelqu’un d’action, une routine établi était trop équilibré, une structure que je n’avais jamais vraiment. Tout me semblait maintenant bien rangé. J’allais finir en dépression si je continuais sur cette voie. Je n’aimais tout de même pas vivre en cavale, mais je restais prit dans toute cette confrontation intérieure. « Alvin, on mange quoi pour dîner ? » Je relevais mon regard azur vers la fillette, sortant de mes songes. « Hum ? » Elle semblait timide, je ne savais jamais comment prendre cela, mais après tout j’avais une relation étrange avec sa tante. Comment expliquer à une gamine ce que je vivais avec sa tante ? C’était un peu absurde vu ainsi. J’étais intime avec Melody, à un point qu’on n’avait pas mis de contraceptif… Bon on était moins intime à ce moment-là, mais un enfant ne pourrait pas comprendre, si ? On pouvait déjà m’élire le pire père… « J’ai fini mes devoirs. » J’ouvrais mes yeux étonnés, voilà un autre sujet ! Je me levais en essayant de ne pas penser au volet de l’éducation. Me dirigeant à la cuisine, j’allais préparer ce le dîner. Sortant tout ce dont j’avais besoin pour faire une omelette western, je préparais poivrons, brocolis et oignons. Pendant que celle-ci cuisait dans le four, j’épluchais des carottes, préparait une petite salade en accompagne. Ça au moins c’était un aspect que j’aimais. Je mangeais à table avec la petite poupée châtaine, la laissant me parler de sa journée. Elle me racontait une histoire parlant d’une amie de classe qui avait perdu une dent. Je lui versais un verre de jus de fruits et nous servant des parts généreuses de melon. On avait l’air de deux gloutons, mais c’était rien contrairement à une certaine personne. Au moins, j’avais la chance de ne pas grossir facilement, bien que je faisais toujours attention à ma santé et ce que je mangeais. Je lui donnais finalement son bain avant d’aller la coucher, je redescendais après avoir lu Cendrillon deux voir d’affiler. Passant ma main dans mes cheveux, je voyais Melody à la porte d’entrée en plein combat avec cette dernière. Un sourire traversait mes lèvres, alors que je m’approchais d’elle haussant un sourcil. Faire l’amour… C’était une bonne manière pour perdre des calories, mais en ce moment je me voyais mal faire l’amour… Non pas qu’elle n’était pas séduisante avec son ventre rond, mais je ne sentais pas à l’aise. J’avais aussi peur de faire mal au bébé aussi idiot soit cette pensée. Je prenais un des sacs en papier et tenant la porte pour la faire entrer. « On ne devrait pas… Tu as pensé au bébé ? » disais-je incertain, en refermant derrière. Posant mon regard vers la blondinette, j’allais apposer mes lèvres sur les siennes. « Bonsoir. » continuais-je tout en gardant mon front appuyé sur le sien, plongeant mon regard dans ses groseilles bleu saphir. Même si je jouais le yo-yo avec nos sentiments, ceux-ci ne diminuaient pas à son égard.

Le romantisme n’a de pair dans ma position. Les fesses sorties pour pousser la porte. Je me redressais tout de même pour faire dos à la porte car la position ne m’était pas vraiment agréable alors qu’il approchait en prenant des sacs. Je venais de faire une proposition alléchante et dans le fond, je connaissais ses frayeurs depuis un petit moment mais ça m’amusait toujours autant tandis que je lui laissais un des sacs et qu’il tenait la porte, j’attendais un peu pour me pousser puisque je laissais échapper un léger rire en l’entendant. Non. Il me tuerait à chaque fois. Je fronçais le nez en acceptant ses lèvres contre les miennes pour un bonsoir et ses yeux bleus dans les miens. C’était presque… tellement séduisant d’aller faire tout contre ses pensées. Non, ça serait vil ? Tellement vile et mes plans de yoga alors ? Et merde, je m’en fiche. Sur le coup, je réalisais que mes hormones prenaient un peu plus le pas sur mon contrôle. Je mettais mes doigts dans la poche avant de son bermuda et le rapprochant grâce à l’emprise sur le tissus avant d’y plonger ma main bien au chaud. Non mais non d’une vilaine quand même, je vous jure. Je souriais doucement contre ses lèvres alors que ma main le pelotait bien discrètement. Non mais quelle audace. Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de jouer légèrement avec celle-ci. Je laissais les miennes frôler les siennes pour une danse du regard. Je reculais doucement en souriant. « Bonsoir ! », disais-je en lui souriant par-dessus l’épaule alors que je le contournais tout en retirant ma main un peu trop coquine. On devait me surveiller. Je pouvais parfois être comme un lézard sauvage et tout discret qui vient pour faire des bêtises dans les poches des écureuils. Oui, voilà, j’étais une pick poket. Oh mon dieu. Après une flexion du bras un peu étrange, j’allais vers la cuisine pour déposer le sac que j’avais en main sur le plan de travail. Je fronçais doucement les sourcils en sortant la boite de beignets qui allait nous faire grossir du sac en papier. Je penchais doucement la tête en fronçant les sourcils alors que je gonflais les joues mais ce n’était pas bon, non. Je ne devais pas manger des beignets avant le diner. Pourtant je l’ouvrais et j’en prenais un en tournant mon regard vers Alvin. J’allais devoir prendre mon insuline après cette bonne dose de sucre mais je m’en fichais bien entendu. Je souriais comme un glouton alors que je posais mon regard sur lui. Je mâchais rapidement et je lui souriais avec un peu de sucre au coin des lèvres ainsi que quelques miettes. « Tu sais, le bébé… il ne voit rien à cause du liquide amniotique… pas de crainte, c’est flou et il ne verra pas ton zozio ! », disais-je alors chaste au cas où des oreilles hautes comme trois pommes pourraient nous entendre. « Il parait que c’est encore mieux quand une femme est enceinte d’ailleurs… le métabolisme la rend très gourmande ! », disais-je en insistant sur le très qui avait sûrement durée un moment à sortir totalement de ma bouche. Je reprenais aussitôt une bouchée de mon beignet en continuant les rangements dans le placard. J’allais remettre les réserves de fruits et légumes dans le frigo et je prenais une fraise dans celui-ci pour la manger comme si c’était la meilleure fraise de la terre et d’une rapidité extrême avant de reprendre une bouchée de mon beignet. Bon je voulais faire du sport mais les objectifs régimes ? Pas pour moi. « J’ai intérêt à ne pas l’oublier mon insuline ! », disais-je alors la bouche pleine. Tellement sexy ! Je devais être au summum de l’élégance mais je jetais la feuille de la fraise. Je ne comptais pas diminuer mes consommations de sucres pour faire plaisir au maire ou même à un idiot qui a dit : oh tiens faisons tous régimes. Non. Je voulais vivre d’amour et de cochonneries enfin de nourritures. Heureusement je n’avais pas des gaz. Je lui souriais alors en avalant. « Comment c’est passée la soirée ? », j’allais tout naturellement vers le sac avec les engins de sport et je lui sortais le livre ainsi qu’une tenue bien colorée pour le Yoga pour jouer à maitre zen en lui tendant. « J’ai pensé à toi… », lui disais-je alors.

La vie de couple. Pouvais-je dire que j’en vivais présentement une ? Je ne sais pas trop, mais je faisais comme-ci. C’était plus simple de me dire que notre relation ressemblait à un véritable couple, plutôt que d’essayer de comprendre ce que nous étions réellement. Je n’arrivais toujours pas à mettre le doigt dessus, pour d’autre ça devait être clair comme de l’eau de roche. Pour moi, il y avait trop de facteur pour mettre la pagaille dans ma tête. Je prenais un sac qu’elle tenait contenant brocoli, poivron et autres légumes. En guise de bonjour, enfin bonsoir, j’embrassais ses lèvres. Un geste d’affection qu’on voit souvent dans les couples, mais sa main qui se glissait dans la poche de mon bermuda me fit hausser les sourcils. Elle s’amusait, taquinant encore mes lèvres, alors que je sentais ses caresses sur mon engin. J’avais beau essayer de me convaincre que j’étais un homme comme tous les autres, mais à ses côtés je me sentais compromis. Si elle continuait, j’allais très certainement transpirer de sueur froide. J’avais du mal avec le fait qu’elle soit enceinte, de moi, mais bien que je désirais passer outre ses insinuations, mon corps lui réagissait au quart de tour. C’était un aspect de moi-même que je découvrais qu’à ses côtés. J’étais récepteur à chacune de ses caresses sur mon corps, sentant mes muscles se contracter. Je perdais mon self-control, sachant désespérément que mon attirail gonflait dans mon short long, alors qu’elle gardait son regard poser sur le mien. Comment devais-je réagir à cela ? Mon pouls s’accélérait de secondes en secondes. Elle s’éloignait de moi et grossissant mes bajoues, je poussais un soupir de soulagement. Si elle avait continué, je n’aurais pas donné cher de ma peau. Je me sentais étrange, j’avais envie de sentir corps en pleine juxtaposition, taquiner son petit nombril, alors que mes lèvres agirait en conséquence de mon esprit un peu trop glouton. J’avais envie de son corps comme une confiserie en plein régime. Secouant la tête, j’entrais dans la cuisine déposant à mon tour les sacs que je lui avais pris des mains. Alors qu’elle mangeait un beignet, je me dirigeais vers le frigo prenant un coca-cola light, que j’ouvrais sans attendre pour en boire une gorgée. J’avais besoin de me rafraichir les idées. J’étais perdu dans ma tentative d’oublier mes idées perverses, lorsqu’elle me ramena de plein fouet. Je m’étouffais avec ma gorgée de boisson gazeuse, sentant le gaz remonter jusque dans mon nez. Je tentais de retenir ma toux qui se frayait un chemin dans ma gorge. Il y a des images qu’on ne souhaite pas imaginer, celle en faisait bien partie. Je sentais mes joues s’embrasser, tandis que j’essuyais le liquide qui débordait de mes lèvres avec le revers de ma main. J’étais beaucoup plus chaste qu’on pouvait l’imaginer, finalement. Elle continuait et mes yeux s’ouvraient comme des billes. Je déposais ma main sur ma bouche détournant mon regard, en fait, j’avais surtout peur de la vouloir encore plus. Seulement, je ne savais pas comment la toucher et son ventre me terrifiait. Prenant une bonne respiration, je la regardais ranger la commande tout en continuant de boire ma canette. « Je t’y ferai pensé. » disais-je en la regardant, souriant en la regardant. Elle avait beau engloutir beignet ou fraise, elle trouvait le moyen de rester sexy. « Bien. Rosie a fait ses devoirs, mangé et je lui ai lu deux fois Cendrillon. Et toi ? » répondais-je dans un compte rendu de la soir. Haussant un sourcil, je prenais ce qu’elle me tendait. « Yoga pour les nuls. » lisais-je à voix haute en fronçant les sourcils. « Pour les nuls… » répétais-je en relevant mon regard vers elle. Passant ma langue sur ma lèvre, je déposais le livre sur l’îlot près des vêtements qu’elle m’avait acheté et dont je n’avais même pas prit la peine de regarder. Je prenais sa main, l’attirant à moi comme si j’étais un harpon. J’avais été envahie d’une impulsion inattendue, lichetrognant le coin de ses lèvres. « Et si on essayait d’autres sortes de flexion ? »

Je savais que j’avais jouée à un jeu dangereux en le taquinant ainsi mais qu’importe. Et même si le danger guettait encore les rues. Ou était-il ? Je n’en savais rien mais je ne voulais plus m’arrêter de vivre pourtant cette terreur était encore en moi et même si nous étions plus en sécurité. Je ne pouvais pas arrêter de me penser que je n’avais pas le droit d’être trop heureuse dans le risque qu’il ne sorte d’un placard pourtant je mangeais, je m’exaltais de quelques cochonneries comme ce beignet qui semblait être comme une délivrance pour mes papilles. Une fraise en plus ? Mais pourquoi pas. Je souriais quand il disait qu’il allait m’y faire penser et je tournais mon regard vers lui pour le regarder avec attention alors que je retirais une miette de mon beignet posé contre ma lèvre en l’écoutant. Je lui tendais rapidement les achats du Yoga en souriant doucement alors qu’il lisait à voix haute ce qu’il faisait écrit sur la devanture. Je souriais comme un bien heureuse, un peu moqueuse alors que je sentais son regard se relever sur moi. Sa langue faisant ce petit geste sur ses lèvres qui était tellement séduisant et me faisait fondre à chaque fois sans même qu’il ne le sache. Il posait le bouquin aussitôt avant de m’entrainer à lui. Une petite moue se dessinait sur mon regard alors que je le laissais s’occuper de mes lèvres. Je retrouvais un semblant de sourire en posant mon regard dans le sien à sa question. Je laissais mes mains glisser sous son polo alors que je posais mes lèvres sur les siennes juste pour y sourire. Je laissais mes mains caresser sa peau et laisser l’impression que je remonte le polo pour devenir apte à faire des flexions mais je me stoppais net en secouant aussitôt la tête. « Non… ce n’est pas bien, le bébé… n’oublie pas ! », disais-je alors que je laissais mes lèvres s’enivrer avec les siennes pour un suave baiser mais assez court avant de reculer d’un pas, me dégageant de l’étreinte en ne le quittant pas du regard. « Mais si tu fais au moins un peu de yoga avec moi comme un élève studieux… tu pourras choisir le reste du programme ! », disais-je en me mordant doucement les lèvres alors que je penchais délicatement la tête. « Et je ne suis pas contre… », lui soufflais-je alors avec sincérité. Je reculais à nouveau en allant vers le frigo ou je prenais à nouveau une fraise par pure gourmandise. Je me retournais vers lui avant d’attraper le ravier et je me hissais simplement sur le plan de travail sur l’îlot en posant le ravier. Je tendais le bras pour prendre le Yoga pour les nuls qu’il avait posé quelques secondes plus tôt. Je souriais doucement. « Ce ne sont pas des positions de kamasoutra mais ça te fera autant de bien à moi qu’à toi également… », lui disais-je en tournant mon regard vers lui. Les yeux de biches alors que je le suppliais du regard en souriant avec tendresse. « Tu ferais bien ça pour quelques flexions… ensuite ? », lui demandais-je alors avec les yeux qui papillonnaient.

Un brin de folie m’avait littéralement passé par la tête, j’ignorais ce qui me prenait, mais je n’étais pas le genre de mec entreprenant comme je l’étais devenu avec elle. Le nombre de mes relations dans ma vie était si peu qu’on pouvait les compter sur ses dix doigts. Je n’étais pas le genre de mec à femme, même si certain le disait, j’étais simplement le mec fait pour une seule. J’avais longtemps cru que c’était Katrina, mais peut-être que je me trompais finalement. Tout cela pour dire, que je me retrouvais dans une situation à laquelle je n’avais pas l’habitude d’agir ainsi. Avec Katrina j’aurais enfilé les vêtements pour me mettre au yoga, avec Melody c’était une autre forme de flexion dont je rêvais. Et bien malgré moi, je lui avais proposé. Je ne m’attendais pas à un oui, mais je ressentais tout de même un pincement au cœur. En plus, comment j’avais fait pour oublier le bébé, je m’en mordais la lèvre inférieure devant tant d’audace de ma part. « Je… » Ne finissant pas ma phrase, je répondais à son baiser. Donnant plus de passion à celui-ci. Un sourire en coin s’affichait sur mes lèvres, prenant appui sur le plan de travail, je la regardais. Elle tentait vraiment de me convaincre à faire du yoga. Je secouais la tête d’exaspération, mais aussi d’amusement. La regardant, je ne disais rien. Elle n’était pas contre, mais qui disait que j’en aurais encore envie ? Je ne disais rien, mais la voir essayer de me convaincre de faire du yoga m’amusait. Je n’aurais pas dit non, ce n’était pas mon genre. Envoyant ma tête vers l’arrière, je la regardais amusé sans pour autant dire tout de suite ce que j’avais à dire. Un rire s’échappait de mes lèvres, alors que je ramenais mon regard vers elle. Ses cils battaient si vite, que ça c’était presque impressionnant. J’étirais le bras, allant prendre les vêtements qu’elle m’avait acheté. Sans dire plus parler, je quittais la pièce pour aller me changer, je revenais vêtu de ce qu’elle m’acheter. Le pantalon appuyé sur ma ligne de hanche, laissant la découpure de mes muscles bien visible avec le débardeur moulant. J’avais lissé mes cheveux vers l’arrière sachant qu’ils allaient me gênerait à un moment ou à un autre. Mais je m’étais autoriser une fantaisie, je ne portais autant sous-vêtement, mais le pantalon n’étant pas moulant qui ne laissait paraître que j’étais nu sous celui-ci. Je revenais vers elle. « Alors ? » demandais-je en tournant sur moi-même. « Pas trop mal. Et maintenant que veux-tu qu’on fasse ? » Je m’approchais d’elle, passant ma main sur son flanc avant de l’amener dans son dos, croisant mon regard avec le sien. « Je tiens à dire que si on fait du yoga, on s’en tient à cela. » Mon sourire s’élargi, puis j’approchais mes lèvres de son oreille. « À moins, que par malchance quelqu’un me retirait mon pantalon. Eh oui, je n’ai rien en dessous. » disais-je en me reculant, tirant sur la taille du pantalon pour l’abaisser et ainsi montrer une peau lisse digne d’un bambin. Mais comme je venais de le dire, aucun boxer. Je tournais le regard, puis m’éloignant je me dandinais les fesses d’un air aguicheur.

Le séduire pour du Yoga ? La vie parfois nous fais faire des choses assez amusante, non ? Je devais avouer que j’avais réellement envie de cette autre flexion avec lui mais aussi bien envie de faire du yoga. Je n’avais pas que des envies gourmandes depuis ma grossesse et pas que sexuelle non plus à vrai dire. Je le regardais s’étirer les bras pour prendre les vêtements et je laissais un sourire de satisfaction m’échapper accompagné d’un « Houra » assez silencieux. Peut-être même seulement dans ma tête mais on pouvait le lire dans mes yeux dans tous les cas. J’avais gagné cette partie. Je le suivais du regard, contemplant sur le chemin ses fesses moulée dans son pantalon. Sexy le popotin. Je le voyais revenir, mangeant encore mes fraises mais m’étant préparée avec un petit short moulant mais remontant sur mon ventre et un pull plus ample pour cacher justement la forme du ventre. Bon j’avais mis des sous-vêtements de mon côté bien sûr. Non mais voyons. Je lui souriais doucement. Remarquant même les petits détails des sous-vêtements en moins, que voulez-vous, j’avais commencée à apprendre les formes de son corps par cœur bien avant de coucher avec lui que j’en remarquais ce détail pratique. Question d’habitude, je me laissais tout de même approcher mais n’ayant pas encore répondue, une fraise dans la bouche et tenant la feuille dans le bout de mes doigts. Je la retirais quand il disait qu’on s’en tiendrait seulement au yoga, la déposant à côté du ravier avec les autres et riant à son murmure. « Ah bon ? », disais-je faussement surprise. Le regardant alors reculer et me montrer visiblement la preuve. Je me mordais les lèvres en relevant le regard vers lui quand il reculait en dandinant des fesses. Ayant à nouveau une belle vue. Un spectacle assez habituel ce soir mais qui avait toujours son effet. Je descendais alors du plan de travail en riant. « Non mais vous tentez de me corrompre ? », demandais-je faussement choquée. Laissant un rictus, je frappais de mes mains sur ses fesses alors que je le devançais. J’allais devant lui, oubliant les carpettes de Yoga et le poussant dans le canapé d’un air assez sauvage avant de monter à califourchon sur lui. « Mais ça marche ! », soufflais-je avant d’aller agripper ses lèvres pour un baiser des plus passionnés, des plus suaves. Le baiser me laissant simplement oublier le reste. « Je suis sûre, tu joues de mes faiblesses… », soufflais-je contre ses lèvres en lui frôlant, laissant mon souffle chaud se croiser au sien.

Le sport est quelque chose que l’on peut pratiquer de diverse manière, par le yoga ou encore de manière plus active, passionner et désirable. Ça formait le corps, l’esprit et bien plus encore. En fait, le yoga devrait s’en mordre les doigts. J’avais été piqué d’audace en omettant de mettre un sous-vêtement, ce n’était pas dans mes habitudes, mais pimenter notre « relation » n’était pas quelque chose de mal non plus. Changer la routine pour découvrir de nouvelle chose, j’avais donc franchi ce pas. Qu’elle ait remarqué ou non, je lui en montrais une preuve avant de partir vers le salon dans l’intention de faire notre yoga. Je l’avais dit si nous faisions cela nous ne ferions rien d’autre. Je devais tout de même mettre les points sur les I. En réalité, je voulais surtout la contredire, lui montrer qu’elle ne pouvait pas tout décider comme elle semblait tant aimer le croire. Prendre le dessus, ce n’était pas plus mal en fin de compte. « Moi vous corrompre ? Jamais je n’oserais faire une telle chose. » répliquais-je avec ce ton faux. Est-ce que je tentais réellement de la corrompre ? Peut-être bien ou peut-être que non, je ne pouvais m’avancer sur cette réponse. Je continuais ma marche vers le salon, souriant en sentant ses mains sur mes fesses. Mon sourire s’élargie en la voyant passer devant moi, aurais-je gagné ? Elle me poussait dans le canapé, tombant mollement, laissant mes mèches de cheveux retomber sur mon visage. Je les lissais vers l’arrière, avant de relever mon regard vers elle. M’arrêtant un instant sur son ventre rebondit, avant de continuer ma course sur ses autres rondeurs et finissant en plongeant mon regard azuré dans le sien. Elle montait à califourchon sur moi, l’observant avant de lui sourire en retour. Je répondais à son baiser. « Ne me dit pas que je suis une de ces faiblesses ou est-ce mon corps ? Car l’un dans l’autre tu risques d’y goûter. » Je passais ma main dans son dos, essayant de ne pas penser à ce ventre entre nous, je capturais ses lèvres à nouveaux. Quelques baisers et j’allais lui retirer son pull, le laissant tomber près de nous. Entre croisant nos regards, je réalisais qu’elle était sublime, qu’elle était mienne. Je regrettais presque qu’il ait tant de vêtement entre nous. Tout comme je me demandais quelle position serait le mieux pour sa grossesse. Moi et les enfants… Harpent ma lèvre, je la soulevais pour la poser sur le sol. Au diable les trucs pour le yoga, le plancher ferait l’affaire. Vorace et désirant assouvir ces pulsions qui prenait place dans mon esprit, je retirais les vêtements qui nous gênait. Pratiquement nu, je me penchais sur elle, caressant sa peau, embrassant sa chair. Doucement, je la tournais légèrement sur le côté avant de ne faire qu’un avec elle. Oubliant l’enfant qu’elle portait, j’embrassais sa nuque, passant mes mains sur son corps toujours aussi désirable. Je prenais décidément beaucoup plus d’assurance, fini les éjaculations précoces !