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mot doux de Invité ► un Ven 24 Juil - 19:03
Pasadena n’était pas dans l’ambiance la plus joyeuse, on pouvait sentir une sorte de morosité après les récents événements. Des gens étaient encore en deuil comme certains qui contrairement ne s’arrêtaient pas de vivres pour l’hommage des jeunes personnes décédées comme des adultes. Je n’avais pas encore totalement oubliée le voisin que j’avais trouvé mort après avoir chuté à cause d’un pied maladroit et même si je n’étais pas blessée, je n’en étais pas moins choquée. Je ne voulais pas arrêter d’y penser mais je ne voulais pas non plus arrêter de vivre. J’avais envoyé une rose blanche à toutes les personnes en deuil enfin les familles des morts. Je m’étais fauchée un peu enfin pas vraiment car je gagne bien ma vie mais je savais que ça en valait la peine. Tout comme faire une émission sur la plage sablée pouvait en valoir la peine. Oui, j’en étais persuadée. Un coin du lac était en train d’être aménagé pour deux ou trois émissions tournées sur les lieux. Un podium enfin une sorte de terrasse était construite et ils l’aménageaient. Ils avaient embauchés des étudiants pour l’occasion et ça me stressait car au milieu tout ce monde, je ne savais pas ou me mettre. Les cheveux attachés dans une natte sur le côté, je regardais les préparatifs à leur œuvre. Je soupirais doucement. Ma petite robe blanche évasée après le niveau de la taille dessinait mon buste à merveille et laissait mes jambes fines pointer le bout de leur nez. Je souriais doucement, vraisemblablement à l’aise dans ma tenue mais pas sur les lieux. Je m’arrêtais rapidement au glacier pour prendre une boule de vanille et je la savourais tout simplement. Une glace ? J’allais prendre un peu de grammes et alors ? Le jogging de demain matin allait m’aider. Liam dormait quant à lui à l’ombre sous une ombrelle (Logique) tandis que je profitais simplement de ma glace en le tenant à l’œil. Je n’étais qu’à un mètre. Il semblait admiratif des femmes en trikini. Il n’avait pas les yeux pervers mais toutes les couleurs attiraient son regard ou alors les formes ? Tel papa, tel fils ? Peut-être. Je mangeais ma glace en allant un peu regarder l’avancement mais me tournant aux gémissements du bébé, je ne voyais pas la planche de bois qui n’arrivait pas vraiment loin de mon visage. Avouez-le, je suis maladroite et parfois aveugle mais si je me retourne et que je me la prends, ce n’est pas seulement de ma faute, non ? Je me tournais alors mais AIE. Merde. C’est effectivement le cas de le dire. Je me retrouvais à me prendre une planche de bois sur le front et tomber le cul dans le sable au coup. Ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus agréable. Je me rattrapais avec les bras tendus et les doigts bien écartés en relevant le regard vers cette personne mais le soleil m’aveuglant sur le coup, je baissais mon regard pour frotter doucement mon front en grimaçant. « C’est douloureux… », disais-je alors que je venais de me faire plancher par un des ouvriers. « Mais ça réveille ! », soufflais-je aussitôt en gardant un esprit assez positif malgré tout. Ou pas. Dans ma tête cela ne faisait pas mouche. J’avais envie de tuer cette personne mais j’étais assez polie pour ne rien faire. Je relevais le regard vers lui mais j’en restais bouche bée sur le coup. Je ne disais rien. Rien du tout. Je ne disais même pas sons. Je soupirais doucement en me relevant sans son aide, peut-être en la refusant ? Je n’en sais rien. Je le regardais rapidement. « Désolée… je ne savais pas que tu étais là ! », disais-je vraisemblablement prête à l’éviter. Je ne savais pas quoi penser de lui en fait. C’était mon frère mais c’était tellement vague pour moi. Avoir une sœur, un frère conçus également par ce diable qui m’avait pourri ma vie dans le fond. Assez stressée, je sortais mon ventoline de la poche kangourou de ma robe en me mettant celui-ci dans la gorge tandis que je me sentais suffoquer doucement. Je voulais prévenir plus vite que guérir et je le regardais en gardant le spray dans ma main tandis que je détournais rapidement du regard. « Je saurais me faire petite ! », disais-je alors pour le rassurer. J’étais persuadée qu’il voudrait aussi m’éviter.
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Jonas L. Sanchez
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❝ Métier : Diplômer en tant qu’ingénieur urbain, mais travail comme ouvrier charpentier sur des chantiers et cherche à développer un concept de rénovation de maison avec sa tante, Jezabel. Travail toujours comme lifeguard à la piscine et la plage de LA.
❝ cupidon : Toujours là pour m'amuser, même si y'en a une qui commence à me plaire plus que les autres !
❝ post-it : Né à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane ► Parle l'anglais, l'espagnol et le français ► Est arrivé à Pasadena en juin 2009, suite au transfert de prison de mon père ► J'ai perdu ma mère à 3 ans et je n'ai jamais vraiment connu mon père, puisque je ne vais pratiquement jamais au parloir ► Je suis un grand fêtard qui prend la vie avec un sourire ► On peut me prendre pour un mec facile, mais je sais me montrer sérieux, seulement en ce moment je profite simplement de ma jeunesse ► Je teste des drogues pour mon meilleur ami ► Je me débrouille bien en cuisine, ma meilleure recette : spacecake ► Je suis somnambule, ce qui m'attire quelques ennuis notamment avec mes voisins

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❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ancien soldat tourmenté par son passé, qui a trouvé refuge auprès des femmes de sa vie. GRANT ▬ (g.gustin) le puceau complètement assumé. CARTER ▬ (a.kendrick) la maman à la vie complexe. ALVIN ▬ (m.bomer) l'agent du fbi qui a une vie plus complexe qu'un labyrinthe. DEVON ▬ (k.graham) la jeune illusionniste qui allège les portefeuilles. JAMIE ▬ (d.gillies) l'homme qui ne fait confiance à personne et ne se montre pas sur son véritable jour. GWEN ▬ (s.johansson) Celle qui laisse des petits mots un peu partout pour souhaiter bonne journée aux personnes qui le liront.

anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
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mot doux de Jonas L. Sanchez un Sam 15 Aoû - 6:24
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tu vas crever des oeils et
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Même si je n’avais perdu personne lors de la remise de diplôme, je n’en restais pas moins toucher, voir affecté. Seulement, comme beaucoup de personne en deuil je ne laissais rien paraître. Une façon de se protéger en quelque sorte. J’avais reçu un appel d’un ami de mon programme à l’université. Une proposition d’un contrat de menuiserie, je ne pouvais pas refuser, j’avais besoin de surplus monétaire pour le loyer, l’épicerie en autre tout comme bien d’autre chose. J’avais quitté l’appartement alors que le soleil surplombait la ville de ses rayons. Portant mon bermuda de plage, un débardeur moulant presque transparent et une paire de converse, je partis vers la plage. En quelques minutes à peine je débarquais de mon 4x4 avant de fouler le sable de la plage artificielle. « Jo’ ! » Je relevais la tête, levant la main pour saluer mon compagnon de classe. « Tu nous aides à vider le camion du bois ? » D’un signe de tête, je le suivais pour aller prendre une planche de bois. « Ça boom ? » Je glissais le bois du coffre, le hissant sur mon épaule. « Ouais. » Un groupe de fille se mettait à rire près de nous. « C’est le meilleur boulot d’été de tous les temps ! » J’haussais un sourcil, éclatant de rire à la réplique de mon ami. J’en étais à ma cinquième planche, de plus en plus lourde qu’on devait la prendre à deux. J’avais tellement chaud, que la sueur perlait mon corps m’obligeant à retirer mon débardeur avant de fusionner avec ma peau. Je soufflais comme un bœuf, alors que Jimmy marchait derrière moi. Le poids semblait de plus en plus lourd et je perdais pied, glissant dans le sable. Certes, j’ai une certaine force, mais je ne m’attendais pas à cela. Je sentais tout à coup mes poumons se vider de leur air, poussant une sorte de plainte. J’entendais un toc, mais aussi des gloussements dignes de greluche. Ne tenant plus, je lâchais la poutre de bois sur le sable, en me massant l’épaule. Je relevais mon regard vers Jimmy qui riait en faisant du rentre dedans à ses filles en maillot de bain. « Franchement… » disais-je dans un soupire, alors que j’entendais la voix d’une femme. Je me retournais pour finalement réaliser que le toc devait être le contact de la planche et de la tête de cette fille. Je faisais un pas vers elle pour l’aider. Tendant la main, je restais un peu sans voix en reconnaissant son visage. J’avais croisé celui-ci il y a quelque mois, alors que j’étais entré par infraction chez elle. Je n’étais pas conscient, fichu somnambulisme, mais bon c’était une mauvaise rencontre. Un mauvais départ. Est-ce que je pouvais rattraper le coup ? Je n’en savais rien. « Ce n’est pas grave, c’est moi qui n’ait pas fait attention. » J’allais tuer ce con qui m’avait laissé pour draguer. Je ne savais pas quoi dire devant ma demi-sœur. Cette femme qui m’avait frappé avec une poêle. Cette femme qui m’avait dit des choses qui malgré moi me restait en mémoire. J’aurais sans doute agit de la même manière qu’elle si ça avait été l’inverse, mais bon. Je la regardais se relever, réalisant que trop tard que je ne lui avais pas tendu la main pour l’aider. J’allais revenir vers à mon occupation, lui tournant le dos. Un soupire s’échappait de mes lèvres, je ne pouvais pas la laisser ainsi sans rien faire. Glissant mes mains dans mes poches, je me dirigeais vers un petit stand et j’achetais une bouteille d’eau. Revenant vers elle, je lui tendais la bouteille. « Pour ta tête. » disais-je avant de porter mon regard sur le bambin sous l’ombrelle. « Ça va ? »
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mot doux de Invité ► un Dim 16 Aoû - 14:29
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Cette situation était quelque peu étrange. Je devais bien avouer ne pas être à l’aise en ce moment. La douleur était là, sur mon front, presque dans l’œil. Je devais avouer être maladroite par moment mais je n’avais jamais terminée aux urgences. Non. Jamais. Je n’aimais pas trop ça de toute façon surtout depuis mon accouchement et des dizaines de fois où j’avais dû y aller avec Liam qui avait une affection pour les petits pois dans le nez ou les petits trucs dans le nez. Cela commençait tôt et je n’aimais pas l’idée de retrouver d’autres choses dans son nez dans plusieurs années. On devrait presque y préparer des fouilles archéologiques à mon avis pour ses 10 ans. Peut-être pas mais là n’est pas vraiment le sujet. Rien n’était dans mon front… enfin si mon cerveau et plus gros qu’un petit pois quoique je peux en douter mais alors que cet homme qui m’avait cogné n’était qu’autres que Jonas. Je ne savais pas quoi faire. Une part de moi avait voulue se persuader qu’il n’était qu’un cauchemar que j’avais fait mais une autre savait que non. Oui, non. Il n’était pas qu’une illusion. Tandis que mon regard se posait sur lui, je l’entendais me dire qu’il n’avait pas fait attention. Je lui disais juste savoir me faire petite et j’allais surtout devoir aller voir mon front. Je devais être présentable sur l’écran et sans avoir un gros cochon bien dessiné sur ma peau. Bleuté ? Cela serait sexy d’être un schproumft mais on allait tout de même éviter. Je m’installais alors contre un muret non loin de Liam et même s’il s’était éloigné, je me disais simplement qu’il fallait que je fasse comme s’il n’était pas là ce qui marchait assez bien pourtant une bouteille d’eau se posait sous mon regard et c’était pour ma tête ? Encore sonnée, je ne comprenais pas vraiment en quoi cela allait m’aider. « Pour ma tête ? », demandais-je alors qu’il venait de me demander si ça allait. Je prenais la bouteille sans trop savoir quoi faire et ce n’est qu’après de longues secondes que je réalisais qu’il fallait juste que je la mette sur ma tête. Ah bah oui. Désolée… après tout, j’ai un petit pois dans la tête. Oui, voilà. Cela explique tout. Je posais donc la bouteille sur mon front et je fermais doucement les yeux. « C’est bon, j’ai compris comment ma tête devait la consommer ! », disais-je alors sans vraiment y mettre un ton d’humour mais je n’y mettais rien tout simplement. Inerte. Je ne savais même pas comment me comporter avec cet homme qui n’était d’autres que mon petit frère. J’inspirais doucement en relevant mon regard vers lui, j’avais carrément oublié de répondre à sa question. « Sonnée… », disais-je bêtement sans autres mots. En fait… que dire ? Je n’en avais aucunes idées. Non, ça n’allait pas spécialement. Ma tête était douloureuse mais dans le fond, le froid de la bouteille aidait un peu. Je laissais celle-ci sur le front. Tant pis pour le fond de teint. « Je devrais juste repasser chez la maquilleuse ! », disais-je en riant nerveusement. Je devais avouer que oui, je n’aimais pas trop ça. Elle était surtout rude cette femme. Parfois elle m’arrachait la peau avec ses pinceaux. Mais bon. « Je crois que je vais… », je me redressais un peu en allant vers le transat. Je vacillais un peu en me tenant à la poutre avant d’aller m’installer sur le transat à côté de l’ombrelle du petit. Je passais la main sur mon visage en tenant encore la bouteille. Je relevais mon regard vers lui en le regardant. Je ne savais tellement pas quoi dire que je le regardais juste comme un abruti. Simplement. Oui. Mon regard se posait sur lui comme si j’étais une psychopathe ou je ne sais quoi mais une psychopathe assommée sans vraiment de regard à vrai dire. On ne pouvait rien lire sur mon visage seulement que j’étais totalement incapable de sortir un mot. Quoi dire ? Ce n’était pas comme si on était super pote. J’inspirais doucement. Je devais bien dire un truc. Ce n’était pas tant sorcier de parler, non ? Enfin peut-être. Quoi dire ? Comment tu vas ? Bah en fait ça me semblait tellement étrange. C’était bizarre. Vraiment. Autant que je dois paraitre tellement bizarre en ce moment. « Ce n’est rien en tout cas pour… enfin ! », disais-je donc pour m’avoir cogné ? Frappé avec une poutre ? Bah oui, ce n’est rien. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? », demandais-je dans un élan de confusion. Après tout, il devait tout de même savoir que c’était moi l’animatrice de l’émission. Enfin je voulais me dire que oui. Je ne voulais par contre pas penser qu’il pourrait être là justement pour ça. Non. Après avoir dormi dans le lit de mon fils presque à poil, manquerait plus que ça.
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Jonas L. Sanchez
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mot doux de Jonas L. Sanchez un Lun 12 Oct - 3:48
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Les mecs sont de vrai gamin lorsqu’il s’agit de fille, Jimmy m’en avait encore montré la preuve en m’abandonnant pour aller rejoindre un groupe de gonzesse. J’allais réellement le massacrer pour ça ! Pourtant, j’aurais sans doute été le premier à y aller si ce n’était pas de toute mon histoire avec Jazz. Plus compliqué que cette fille y’a pas et je devais être complètement fou de l’aimer encore. Par chance, mon orgueil et ma dignité étaient assez forts pour que je ne flanche pas si elle revenait me voir. En attendant, je venais de frapper ma demi-sœur avec la poutre que je tenais. Je n’avais pas senti le contact du bois contre sa peau, mais j’avais pu additionner un et un. Avec l’idée de ne pas lui porter plus d’attention que cela, j’étais parti, mais revenant bien vite avec une bouteille d’eau. Elle me regardait étrangement, et je poussais un soupire avec ses dires. Croisant mes bras sur mon torse, je la regardais, elle devait vraiment être sonnée pour ne pas comprendre. Préférant ne pas passer de commentaire, m’évitant ainsi d’être désobligeant, je la regardais mettre la bouteille sur son front. Ce simple geste accompagner de parole me décrocha un sourire amusé. J’allais prendre place près d’elle, appuyant mes fesses sur le muret. Baissant ma tête pour regarder mes pieds, je ne voulais pas passer pour le mec bizarre ou pervers qui regardait intensivement une fille. Je ne savais juste pas comment réagir avec elle. Notre relation n’était pas des plus explosive ou bien désirable. Ma sœur la détestait, mais je n’avais rien contre elle, malgré le fait que notre première rencontre n’avait rien de féérique, c’était même assez horrible. « Désolé. » disais-je après qu’elle m’ait dit être sonnée et qu’elle devrait repasser à la maquilleuse. C’était ma faute et même si on n’était pas proche j’avais des raisons de m’en vouloir. Je l’avais tout de même frappé avec une poutre, ce n’était pas rien. Un coup de vengeance ? Certainement pas, à moins que j’avais un œil derrière la tête qui m’était poussé pour que je la vois et ainsi la frappe. C’était absurde. Ce n’était qu’un coup du hasard et le destin ne faisait que se moquer de nous dans cette folie de recroiser nos chemins. Je la regardais se redresser et pinçant mes lèvres, alors qu’elle vacillait prenant appui sur la poutre que j’avais déposé. Je n’étais pas certain que ce soit la meilleure des idées de se lever ainsi, mais je n’étais pas plus sûre que lui préciser ce détail ait une importance pour elle. Je sentais qu’elle pouvait m’envoyer bouler pour un simple commentaire, alors autant m’abstenir. Je ne me sentais pas prêt à affronter ma demi-sœur aussi inconnue soit-elle. Elle se posait dans le transat, je la regardais avant que nos regards ne se croisent. Passant une main sur ma nuque, je me redressais sentant son regard poser sur moi. Poussant un soupire, j’allais retourner à mes besognes lorsqu’elle parla. Me tournant, je la regardais, mon but n’était pas non plus de passer ma journée à faire des échanges de regard avec elle. Mais je pouvais tout de même me permettre de lui répondre, après tout, je ne voulais pas lui sembler mal poli. Frappant mon poing dans la paume de main, avant d’accompagner mes mots de geste : « Un pote m’a dit qu’il avait besoin d’étudiant pour monter un podium… Pour la télé ou je sais pas quoi. Comme j’ai besoin d’argent, j’ai accepté. » disais-je en parlant sans doute un peu trop. C’était con, mais bon je n’avais pas envie qu’elle croit que je la suivais. « Je vais y retourner. Ravi de t’avoir revu et encore désolé pour ta tête. » poursuivais-je avant d’aller me pencher pour prendre la poutre. Forçant avec mes jambes, je la soulevais avec un peu plus de mal que si on avait été deux. Parler avec Olivia m’avait accordé une pause pour finir ce qu’on m’avait demandé de faire. J’amenais cette poutre près du podium, regardant les autres jeunes de mon âge qui semblait galérer. « Dites-vous avez besoin d’aide ? » demandais-je en me issant sur la plateforme. J’aidais où je pouvais et les minutes s’écoulèrent, mon regard finissant par se poser sur ma sœur se faisant remaquiller. « Tu l’as connais ? Ma mère est fan de son émission. » Je tournais la tête vers le mec près de moi. « Non je la connais pas. C’est quel genre d’émission ? » demandais-je piqué par la curiosité, alors que je voyais le regard de la maquilleuse se tourner vers nous. Elle souriait et ça ne me disait rien de bon. Comme je l’avais imaginé, je la voyais me faire signe. Essuyant la sueur qui perlait mon front, j’allais voir le petit groupe de femme qui chuchotait entre elles. « Salut, j’peux vous aidez ? » demandais-je alors que je n’avais pas la moindre idée pourquoi on m’avait appelé. Avec l’agissement d’Olivia il était certain qu’elle ne voulait pas me présenter ou même dire que j’étais de sa famille. Alors pourquoi ?
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Oct - 3:04
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Cette journée commençait assez bien, je voulais simplement commencer le tournage et me sentir à l’aise mais il fallait avouer que les maquilleuses allaient encore devoir faire user de leur magie si j’étais un peu amochée. Je n’en savais rien. Pas encore du moins et ce n’était pas vraiment ma plus grande priorité. Je devais surtout être en vie ce qui était bien pour m’occuper de mon fils. Alors que j’étais sur le transat après avoir eue la tête qui tournait, je ne trouvais que bonne idée de lui demander ce qu’il fallait là. Ce n’était pas vraiment avec amertume comme le jour où il s’était pointé dans le lit de mon fils mais c’était presque différent quand même comme ton employé. J’étais plus surprise qu’en colère enfin même si mon front criait Aïe ! J’écoutais alors le pourquoi de sa présence en lui souriant doucement. Je ne savais même pas si j’aurais préféré le payer pour lui permettre de ne pas me croiser et ainsi avoir de l’argent et ne plus risquer de l’avoir dans le parage ou assumer sa présence. Je n’en avais aucunes idées. Il me disait qu’il était heureux de me voir enfin non ravi avant de dire qu’il y retournait. J’acquiesçais doucement la tête en inspirant. « Ce n’est rien ! », disais-je en me disant que de toute façon ? C’était une habitude pour les Sanchez de me frapper à la tête donc une fois de plus ou de moins n’allait pas me tuer. Ah bon ? La première fois pourtant avait été proche mais chut. Ne parlons pas ou ne pensons pas à ce qui fâche. Donc ne me contentais de lui sourire. Un peu forcée mais polie surtout. « Bonne journée ! », disais-je en me doutant que j’allais sûrement le recroiser mais n’étais-ce pas une façon d’éviter ce risque. Oh et qu’importe. Je me sentais clairement stupide en ce moment-même. Je retournais néanmoins me faire remaquiller car après tout, j’avais une émission à tourner. Liam cette fois sur mes genoux à moitié endormi. J’entendais sa voix à nouveau, elle ne s’adressait pas à moi mais je pouvais entendre les petits mots de ceux-ci. Les maquilleuses finissaient par l’appeler alors que je demandais au départ à celui qui lui parlait de s’approcher afin de signer son autographe mais elles cafouillaient. C’est quand il demandait s’il pouvait aider que je fronçais les sourcils. « Si tu ne me frappes pas le front, j’aimerais juste que tu donnes… », je prenais alors mon stylo et une photo pour la signe assez rapidement avant de lui tendre. « Ceci à ton camarade, j’ai l’ouïe assez fine… et puis comme ça ça t’évitera de dire que tu es mon frère à celui-ci… », disais-je en haussant les épaules. Je me disais qu’il n’avait peut-être pas osé le dire ? Peut-être pas. Peut-être en avait-il honte ? Je n’en savais rien mais en fait, je ne savais pas non plus pourquoi dans le fond, ça me rendait un peu sur la défensive. C’était stupide car je ne savais même pas si je voulais être proche de lui et je me mettais à être vexée. « Mon émission parle de tout et de rien, de cuisine et surtout pas des personnes qui n’assument pas vraiment qu’ils sont de ma famille ! », disais-je alors en fronçant les sourcils tandis que je relevais le bébé dans mes bras pour poser sa tête sur mon épaule et je me relevais alors de mon fauteuil. Je laissais la maquilleuse finir la dernière retoucher. « Surtout pour un homme qui a débarqué une nuit dans le lit de mon fils… ça me semble être un bon rapprochement quand même, assez intime… », disais-je en fronçant les sourcils, plus amer sur le coup mais on sentait vraiment qu’une part en moi refoulée était plus blessée qu’autre chose. C’était un peu malgré moi. J’inspirais doucement en allant vers le centre du podium et je grimpais doucement. Je reposais le bébé donc le transat était là-dedans et je l’attachais avant de prendre un biscuit dans son sac pour lui donner. Je me sentais ridicule. Je n’aimais pas m’afficher ainsi et j’avais l’impression d’être dans un gros caprice. Je ne me comprenais pas moi-même. Je ne savais pas pourquoi je réagissais comme une idiote juste par ce qu’il avait dit ne pas me connaitre alors que je n’étais même pas sûre de vouloir le connaitre. Autant dire que j’étais bien idiote tandis que sa présence en elle-même suffisait à me donner cette peur de croiser mon père. Je devais bien paraitre comme une idiote mais j’assumais tout de même. Ou pas du tout. Je m’étais enfouie comme une trouillarde mais j’étais ainsi, j’étais impulsive et je n’aurais pas dû réagir ainsi. Je n’aurais pas dû l’appeler. Non.
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Jonas L. Sanchez
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et peut-être que je te saluerais !
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❝ Métier : Diplômer en tant qu’ingénieur urbain, mais travail comme ouvrier charpentier sur des chantiers et cherche à développer un concept de rénovation de maison avec sa tante, Jezabel. Travail toujours comme lifeguard à la piscine et la plage de LA.
❝ cupidon : Toujours là pour m'amuser, même si y'en a une qui commence à me plaire plus que les autres !
❝ post-it : Né à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane ► Parle l'anglais, l'espagnol et le français ► Est arrivé à Pasadena en juin 2009, suite au transfert de prison de mon père ► J'ai perdu ma mère à 3 ans et je n'ai jamais vraiment connu mon père, puisque je ne vais pratiquement jamais au parloir ► Je suis un grand fêtard qui prend la vie avec un sourire ► On peut me prendre pour un mec facile, mais je sais me montrer sérieux, seulement en ce moment je profite simplement de ma jeunesse ► Je teste des drogues pour mon meilleur ami ► Je me débrouille bien en cuisine, ma meilleure recette : spacecake ► Je suis somnambule, ce qui m'attire quelques ennuis notamment avec mes voisins

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mot doux de Jonas L. Sanchez un Sam 24 Oct - 4:48
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Autant dire que cette rencontre inattendu me laissait un peu de marbre, bien sûr que je ressentais quelque chose en la voyant. Pas de l’amour, mais elle restait une personne qui partageait le même sang que moi. J’avais voulu apprendre à la connaître plus jeune, mais je n’en avais jamais eu la possibilité. Désormais, c’était différent, je n’avais plus quinze ans. J’avais une vie à Pasadena et contrairement à la Nouvelle-Orléans je n’avais aucun souci social. Tout cela pour dire que je n’avais pas cherché à la connaître plus que cela, jusqu’au jour où j’étais entré chez elle par infraction. Ça avait vite fait de me refroidir en ce qui concernait une possibilité à de se connaître mieux. Je ne disais pas grand-chose, préférant ne pas ne pas avoir une conversation sans sens, j’allais me remettre au boulot. Le soleil dégageait une chaleur épuisante, mais je tenais bon. Discutant avec un compère de ma demi-sœur ou plus vite de son émission, je voyais une maquilleuse me faire signe. Pourquoi ? Descendant du podium, j’avais été rejoindre le petit groupe de femme. Mon regard se posait sur une brunette qui me rendait un sourire timide. Puis, je demandais si elles avaient besoin de moi pour quelque chose. Chose qui ne semblait pas être le cas, comment dire. Je me sentais observé comme un bout de viande sauf par une personne. Ce fut d’ailleurs elle qui s’adressa à moi. Je me mordais la lèvre, elle allait me le remettre souvent sous le menton cet accident ? Je n’en avais pas fait tout un plat pour son coup de poêle, elle pouvait en faire tout autant. C’était à se demander qui était le plus jeune de nous deux. Me fermant, je croisais mes bras sur mon torse dénudé. Mon regard se portait sur la photo qu’elle signait, avant qu’un rire d’une certaine arrogance s’échappe de mes lèvres. « Tu n’avais qu’à le faire venir lui. » disais-je alors qu’elle haussait les épaules. Je n’avais pas dit être son frère, car je savais qu’elle ne voulait pas s’identifier à moi. Elle m’aurait fait la même scénette si j’avais qu’elle était ma sœur ? Sans doute, peut-être même pire. Et puis, je n’étais pas le facteur d’autographe de Madame. Fallait pas me prendre pour un chien. Je n’avais jamais été le genre de personne à se frustrer pour un rien, mais j’estimais qu’on avait tous droit au respect et je trouvais qu’elle était loin d’en avoir à mon égard. « Ça tombe bien, on n’est pas de la famille, on partage simplement le même sang. On ne se connait pas Olivia, tu ne me connais pas et tu n’as aucun droit de me traiter comme tu viens de le faire. Je ne suis pas un chien qui fait tes commissions. On n’utilise pas un frère ainsi. » disais-je en restant passible, même si je ne me sentais pas d’une humeur débordante de joie. Je préférais garder une certaine distance. J’ignorais si elle était toujours ainsi ou la popularité de son émission lui avait fait enfler la tête, mais c’était le genre de personne que je fuyais comme la peste. Trop souvent j’avais eu affaire à des gens comme cela qui regardait les autres de hauts et j’avais une amertume envers eux. Mon enfance avait été un enfer à cause de mon père, notre père, et je ne voyais pas pourquoi elle se montrait ainsi avec moi. Finalement, elle était bien loin de celle que je m’étais imaginé. Je la regardais se lever, toujours de marbre je me tenais debout près d’elle. « Ce n’est pas de l’intimité. Un signe d’affection, une dose d’amour ou simplement le désir de connaître l’autre se sont de l’intimité. Nous, nous ne sommes rien de plus que les receveurs d’un donneur de sperme identique. » répliquais-je en la regardant s’éloigner. Près de moi, je sentais la présence d’une personne, tournant ma tête pour regarder la jeune fille qui m’avait souri. « Elle n’est pas méchante, je crois simplement qu’elle a été blessé par ce que tu as dit ou n’a pas dit plutôt. » me disait-elle, alors que je poussais un soupire. « Alors pourquoi elle ne m’a pas juste demandé pourquoi je ne l’avais pas dit. » répondais-je en tournant mon visage vers ma sœur qui était monté sur le podium. Pilant sur mon orgueil, si on peut dire, je prenais la photo signé me dirigeant vers le mec pour qui elle l’avait signé. « Menteur ! Tu l’as connait ! » Je plaquais la photo sur son torse, le regardant. « C’est ma sœur. » disais-je assez fort pour qu’elle m’entende, tournant mon regard vers elle, avant de tourner les talons et de m’éloigner.
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mot doux de Invité ► un Dim 3 Jan - 23:26
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tu pourrais faire attention avec ça tu vas crever des oeils et c'est moins sexy qu'une poele, merde !
Ce monde cruel est rempli de contraintes et de contrariétés. Oui, il est rempli de moment de doutes ou de moments où on est juste tellement déçu. Des moments où on en a marre de tout, de pas assez. Cet homme, ce frère que je ne connaissais pas avait raison, on ne se connaissait pas pourtant ce n’était pas suffisant à mes yeux pour dire qu’il n’était pas de ma famille. Allez savoir pourquoi pourtant une part de moi voulait se dire le contraire. Oui, vraiment. Je levais les yeux en l’écoutant, je ne l’avais même pas appelé lui au départ donc bon. J’inspirais doucement. Je ne disais rien, mordant sur ma lèvre inférieur pour me retenir. Sang chaud. C’est tout ce que nous avions dans cette famille ? Du sang bouillant. Je fronçais les sourcils en riant. J’étais juste ça ? Il était quand même arrivé dans le lit de mon fils. Je ne disais rien et la femme prenait ma défense mais je roulais des yeux en l’entendant. Toujours rien. Je préférais me taire plus vite que de laisser l’envie que j’avais de lui arracher la langue m’éprendre. C’est alors que je retournais à ma place initiale pour commencer le tournage qu’il disait que j’étais sa sœur. Je croyais que non ? Il ne sait pas ce qu’il veut. Je roulais à nouveau des yeux, silencieuse et j’étais restée là pour le reste de la journée sans lui adresser la parole. Après avec cette journée qui tournait au cauchemar comment pourrais-je lui adresser la parole ? Après tout, je ne suis qu’un sperme en plus sorti trop tôt du sifflet de son paternel. Notre paternel et même s’il était un monstre, pourquoi me mettais-je tant en colère pour ça ? Je n’en savais rien.
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