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mot doux de Invité ► un Ven 8 Aoû - 19:35
toby & billie
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Le 21 mai, ce jour était celui qui fit l’ouverture de cette grossesse enfin non la découverte. Depuis celui-ci ? Rien n’était vraiment pareil tout en étant pareil. Enfin j’étais toujours aussi apeurée. Un peu trop peut-être. Je le cachais assez bien enfin j’essayais. Je ne montrais rien. Mon ventre avait commencé à gonfler légèrement, c’était logique. Et là, j’étais à mon rendez-vous comme prévu. Il fallait dire qu’il était censé avoir lieu le mois dernier mais j’avais un peu tout fait pour ne pas y aller. J’avais demandée exprès pour bosser ce jour-là et j’en passe. Je ne voulais pas y aller. Je ne m’y sentais pas prête et là encore ? Je n’y étais pas vraiment prête. Je n’étais pas prête à grand-chose en ce moment. J’étais beaucoup à fleur de peau avec les hormones. J’avais tendance à rire ou pleurer d’un coup sans vraiment que l’on ne s’y attende et je mangeais énormément de choses mais surtout du salé ou du glacé. Je n’étais pas vraiment encore sûre de comment j’étais. Heureuse ? Oui mais de la grossesse ? C’était encore un peu compliqué puis ça se cachait facilement avec des blouses un peu amples. Je n’étais pas vraiment la femme enceinte la plus docile ou de celles qui passaient leur temps à râler. Que du contraire. J’étais une rebelle qui ne voulait pas se lever donc ne se levait pas mais n’allait pas broncher sur les raisons ou sur l’existence de ses nausées. Je ne maudissais jamais la grossesse dans ce cas ou du moins juste dans ma tête. Cela pouvait être agréable mais ce n’était que le début. Je le savais. La suite n’était pas des plus simples. Il restait les pieds qui gonflent, les rétentions d’eaux et tous les trous qui sont gênant quand le ventre commence à grossir. Là, j’étais ou ? Ah oui, chez le gynécologue. Et mince. Je ne voulais pas vraiment y être. Je n’avais simplement pas le choix. Cette séance était décisive. Elle allait rendre ça plus réelle. Avant c’était plus simple de se dire que ce n’était rien qu’un petit truc… qui cloche mais là, ce bébé allait avoir un sex… il allait pouvoir avoir un possible petit nom. Ça allait tout changer. Ce n’était plus un alien sans forme ou de la taille d’un petit pois. Cela changeait tout. Cela se concrétisait. J’inspirais doucement en passant une main dans mes cheveux. La salle d’attente était pleine et j’avais mon rendez-vous mais le fauteuil que j’avais dans les 20 premières minutes tentée de réserver ne l’était plus vraiment. Je l’attendais. Tapant du pied. Non, il n’allait pas m’abandonner ? Il n’allait pas faire comme le père de Lucy. Je paniquais totalement. Et c’est paniquée que j’allais au rendez-vous. J’étais stressée. J’étais mal. Totalement. Je n’arrivais pas vraiment à me détendre et mon docteur le voyait aussi. Il tentait de me rassurer mais j’avais un mal fou. Il m’annonçait même que j’attendais un petit garçon, c’est fou mais pourtant même si je devrais en sourire ou même me rendre compte que c’était réel… Je paniquais tellement à l’idée d’être seule en rentrant chez moi que j’étais incapable de réaliser que oui, j’étais enceinte d’un bébé mais pas une… un. Cela ne changeait rien à mes yeux le sexe mais cela rendait tout plus vrai et je n’étais pas sûre d’être prête à me rendre compte que c’était vrai. Je rentrais aussitôt chez moi, chez nous. J’inspirais doucement une fois devant la porte de l’appartement, je ne savais pas vraiment comment réagir ou même s’il était là. Je poussais alors doucement la porte en réalisant que j’étais seule. Cette échographie, une photo et une vidéo sur un bête cd se tenait entre mes mains avec mon ordonnance et diverses choses. Quand le docteur m’avait tout expliqué, j’étais déconnectée. J’inspirais doucement en la poussant et la fermant derrière moi. Aurais-je dû aller à côté chez Bow pour en parler avec lui ? Peut-être même devrais-je lui annoncer qu’il allait être tonton. Youpie mais étais-je en mode youpie ? Je devais aussi l’annoncer à Samuel et tout le monde. J’attends un petit garçon mais comment le dire ? J’inspirais doucement. Personne. Etais-je soulagée ? Un peu. Je m’avançais en me demandant l’heure. Lucy allait bientôt sortir de l’école. C’était à une voisine d’aller la chercher normalement comme mon rendez-vous… pouvait finir trop tard. Je m’avançais vers le canapé et m’y laissant tomber comme une quiche. Pouf. J’inspirais, posant la pochette sur le dossier du canapé et me laissant glisser pour m’allonger en sentant mon cœur battre trop vite, le stress monter et la nervosité aussi. Et hop, merci les hormones car les larmes montaient. C’est chiant ça.
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mot doux de Invité ► un Sam 16 Aoû - 20:49
Le trentenaire regarda sa montre d'un œil vif et inquiet. C'était une vielle broutille qu'il avait achetée dans une boutique pleine de détritus, mais il y tenait beaucoup car c'était bien la première montre de sa vie. Lui, qui avait tant de choses à apprendre et à connaître encore. L'heure avançait et il n'avait pas encore fini son travail. Malheureusement, s'il ne voulait pas perdre sa place, il n'avait pas le droit de s'en aller, lui qui bossait au noir, sans aucun contrat pour le protéger. Ces heures supplémentaires non prévues le mettait dans l'embarras puisque, à l'heure qu'il était, il devrait être avec Billie chez le médecin, pour son échographie. Il avait juré qu'il y serait et voilà qu'il lui faisait faux bond... Mais en même temps, il ne pouvait pas lâcher le boulot ainsi. Il savait qu'il n'était pas mal payé pour le boulot effectué et il savait aussi qu'il était exactement dans le bon domaine pour rester discret. Et puis, il aurait vraiment du mal à s'adapter ailleurs, ou plutôt, il ne voulait pas avoir à s'adapter ailleurs. Toby voulut envoyer un message à sa belle, mais voilà que, comble de la malchance, son cellulaire était déchargé. Sérieusement, cela lui arrivait sans cesse, il devrait franchement penser à recharger la batterie plus souvent. En même temps, personne ne lui écrivait ni ne l'appelait si ce n'était Holden et Billie. D'ailleurs, cette dernière était habituée à ce qu'il demeure une personne injoignable. Bien des fois, il avait tenté d'inverser le mouvement, se disant qu'elle devait en souffrir, voire même que cela pouvait nuire dans sa grossesse du fait que ne pas pouvoir le joindre sans arrêt était un stress supplémentaire, mais le Toby de l'extérieur était tête en l'air.

Enfin, lorsqu'il fut libéré de son labeur, il se hâta de rentrer. Cependant, sous les conseils d'un collègue condescendant, il fit un détour par un fleuriste. Il paraissait que les femmes aimaient énormément les fleurs et qu'un bon bouquet pouvait engendrer plus aisément le pardon. Toby était complètement gêné de ne pas avoir été présent à cet examen pourtant si important dans leur vie à tous les deux, ou devrait-il dire tous les trois puisqu'un petit être allait pointer le bout de son nez dans quelques mois et que cela le concernait directement. Le trentenaire passa également à l'épicerie afin d'acheter de la moutarde même si le frigo en était déjà rempli. Il savait qu'en ce moment, du fait des hormones sans doute, Billie en était plus que friande et se damnerait pour en avoir encore plus. Elle mélangeait cette sauce avec tout ce qui lui passait par la main. Parfois, cela donnait même mal au cœur rien que de le voir... Alors pour l'avaler.

Enfin, il fut devant la porte. Poussant un large soupir, il finit par ouvrir la porte et entrer. Billie était déjà rentrée, comme prévu. Toby eut un petit sourire intimidé en s'approchant de la jeune femme. Il lui présenta le bouquet. « C'est pour me faire pardonner... J'espère que tu les aimes...» dit-il. « Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu être là... Je... Tu sais comment est mon boss... Enfin, excuse-moi. » Il aurait dû être là. Pour elle. Pour eux. Il sourit de nouveau, gêné, avant de se pencher pour déposer un petit baiser contre les lèvres de la demoiselle, assez doucement au cas où elle lui en voudrait au point de se détourner.
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mot doux de Invité ► un Sam 16 Aoû - 21:53
toby & billie
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Le stress, la panique, la peur. Tout ça, je le connaissais amplifié par la grossesse car je l’avais vécu. Voulais-je le revivre ? Oh non, cela m’effrayait tout simplement et en vain, je priais pour ne pas avoir ses millions de sensations encore et encore. Je n’aimais pas ça, je me sentais toujours tellement coupée en deux, tellement décomposée quand je me rappelais cette époque qui me coupait l’envie de sourire, une époque où je me disais que j’avais peut-être ruinée mon avenir avant que mes parents ne décident à ma place. Je n’avais tellement pas aimée ça, vraiment pas et quand j’y pensais, je perdais rapidement tous mes sourires. Digne de l’envol d’une colombe, ils disparaissaient. Je n’étais pas vraiment à l’aise, allongée alors que les larmes s’étaient rapidement laissé couler. J’avais peur d’être seule, lâchée, abandonner. Déjà bien était difficile la tâche de s’occuper d’un enfant et d’apprendre aussi à la connaitre tout en ne connaissant pas vraiment le rôle de mère. Je l’avais un peu connu sans vraiment le connaitre pendant ma grossesse et pendant mes deux petites années encore passée à la maison avec mes parents avant mon envol mais est-ce que ça aide ? Je n’en étais pas vraiment certaine. Je n’étais pas du tout apte à réfléchir et être rationnelle. Dans le fond, je n’étais pas vraiment connue pour l’être. J’étais plus cette adolescente impulsive qui agissait de ses émotions sans vraiment réfléchir aux conséquences et après j’étais tombée enceinte deux fois. Ce n’était pas vraiment pour rien, je me trompe ? Genre, j’avais mes responsabilités et je devais les assumer. C’était une chose que je ne faisais pas souvent. Irresponsable, je les avais fuis quand j’étais trop jeune pour ça. Beaucoup trop jeune. Je savais maintenant que toutes les erreurs ont un prix. Je devais m’occuper de cet enfant, la nourrir. Etais-je prête à en rajouter ? Je rêvais de voyage, d’art, de vie. Je voulais cette image de nomade qui aimait voyager et ne tenait pas en place et pourtant. Je voulais photographier le monde et faire des souvenirs de mes voyages mais pourrais-je le faire avec des enfants ? Deux enfants. J’inspirais doucement, je regardais là, muette. La porte par contre, pas du tout mais je préférais ne pas bouger et laisser mes émotions s’évaporer avec l’humidité de mes larmes. Je ne tournais point mon regard vers lui, boudeuse. Cela peut être enfantin mais les hormones me rendaient parfois ainsi. C’était stupide, je m’en doutais mais je ne pouvais pas vraiment me contrôler. Cela me rendait ainsi. Je l’écoutais alors parler d’un truc qui me tendait ou m’offrait apparemment. Je ne savais pas quoi vu que je ne regardais pas. Ma tête me disait quand même : des chocolats ? Oh oui, soudaine envie de chocolat mais c’était passager comme je n’aimais pas vraiment ça. J’inspirais doucement alors qu’il s’excusait, haussant les épaules même si j’étais couchée ce qui ne ressemblait du coup pas à grand-chose comme ça ne bougeait pas des masses mais je le faisais. Je ne réagissais pas à son baiser et je me contentais tout simplement à faire la moue. Le regardant alors en ouvrant mes yeux embués vers son visage. « Moui ! », disais-je peu convaincue mais boudeuse alors que je me tournais dos au dossier en prenant un cousin de décoration comme doudou et le serrant dans mes bras comme un grand bébé. « Les hommes sont toujours comme ça de toute manière, jamais là ! », disais-je en étant sérieuse. Mon père n’était pas souvent là. Il bossait énormément donc j’avais souvent eue l’habitude qu’il manque des choses importantes et pourtant il était gentil hormis qu’il ne me laissait pas faire de la peinture mais bon, ça, c’est un autre détail. Je soupirais doucement. « De toute manière, tout va bien,… », commençais-je alors à dire, regardant l’échographie par terre un peu à l’ombre et laissant un léger sourire se dessiner. Enfantine, j’avais envie de me venger. C’était tellement ridicule mais oui, j’avais la sensation que c’était une bonne occasion de voir s’il allait détaler en apprenant une chose encore pire qu’un bébé… mais s’il pensait qu’il y en avait plusieurs ? Une petite farce n’a jamais tué personne, je me trompe ? « Enfin les bébés vont bien enfin oui, les… car ils sont trois ! », lâchais-je alors en attendant quelques secondes avant de lever mon regard vers lui pour voir sa tête.
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mot doux de Invité ► un Sam 16 Aoû - 22:14
Toby se sentit vraiment mal face à la réaction de sa belle, si bien qu'il se contenta d'aller poser le bouquet sur la table. Visiblement, Billie n'était pas une femme comme une autre, elle n'aimait pas les fleurs. Petit déception pour notre brave jeune homme qui voulait bien faire, il avait l'impression de s'être pris une vraie douche froide. Il baissa la tête. Jamais là. Jamais. Il se sentait visé et cela lui faisait mal. Qu'y pouvait-il s'il devait gagner de l'argent, pour payer sa part du loyer, mais aussi pouvoir gâter sa Billie ? Il n'arrêtait pas de tenter de lui faire plaisir, par tous les moyens. Il sortit la moutarde du sachet en carton dans laquelle elle se trouvait. « Je... Je t'ai aussi acheté de la moutarde. Je sais que y'en a déjà beaucoup, mais celle-là, c'est ta marque préféré... Tu sais, celle avec l'oiseau dessiné sur le couvercle... » Il ne la regardait plus, complètement rouge de honte. Il aurait dû laisser tomber son boulot, même si son patron risquait de le virer. C'était un cas de force majeure tout de même. Mais même en ayant expliqué la situation, on ne l'avait pas laissé partir, lui expliquant gentiment que même s'il était un excellent employé, beaucoup guettaient sa place en silence.

Il sourit. « Tant mieux si tout va bien... Le médecin a dit des trucs en particulier ? » demanda-t-il ensuite, déçu de ne pas avoir pu voir encore les échographies de son enfant. D'ailleurs, il allait demander l'enveloppe les contenant précieusement à sa colocataire, mais il n'eut pas le temps de le faire. Les bébés ? Il s'arrêta un instant, regardant subitement dans sa direction. Trois ? C'était presque impossible naturellement parlant d'en faire trois. Enfin c'était si rare, sauf dans les cas in vitro qu'il n'en croyait pas ses oreilles. Il ne savait pas s'il devait se trouver chanceux ou au contraire le plus malchanceux. C'était comme gagner au loto... Mais le gain n'était peut-être pas si alléchant. Déjà avec un, il ne savait pas s'il se débrouillerait, mais trois ! TROIS ? En plus de la petite Lucy ? Il s'assit sur l'une chaises présentes autour de la table du salon. « Attends... Y en a plusieurs ? Mais... Ton ventre est encore si petit et... » Il n'arrivait pas à y croire, mais pourtant, elle venait bien de le lui affirmer. « Trois bébés.... » murmura-t-il en s'accoudant à la table. « Faut... Faut vraiment que je me mette à lire le manuel du papa... » dit-il, lui qui avait toujours tout appris dans les livres, tandis que son visage se décomposait. « Et … Et faudrait que je fasse plus d'heures au boulot... Ouais bouchée double... Faut que je prenne les heures de nuit en plus, tant que t'as pas encore accouché... question de faire des économies.... » bah oui, les couches, les biberons, les vêtements pour enfants, il avait eu l'occasion d'aller en voir et cela coûtait extrêmement cher ! « T'en dis quoi ? » demanda-t-il ensuite. Les finances n'étaient pas leur point fort. Faut dire que Billie dépensait beaucoup en envie de femme enceinte et Toby dépensait énormément en envie de brownies... « Je pourrais peut-être prendre un deuxième boulot en plus ? Comme ça tu pourras cesser tes activités rémunérées et te reposer... Trois bébés ! Bientôt faudra que tu restes à la maison... Enfin, je pense. Ce serait plus prudent non ? » demanda-t-il en plissant les yeux. Et oui, il était hyper inquiet. Autant pour l'avenir, ce qui était rare, mais surtout pour SA Billie d'amour.
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mot doux de Invité ► un Dim 17 Aoû - 0:29
toby & billie
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Les hormones peuvent parfois totalement chambouler le comportement d’une femme et parfois même rendre dingue les hommes. Parfois cela pouvait être amusant quand je tombais dans une crise de rire ou que j’avais super besoin de faire pipi et que je me déhanchais comme une cinglée mais parfois cela ne se montrait pas aussi simple. Ce n’était pas simple une grossesse et du contraire. Là, je n’étais pas bien mais ce n’était pas du tout par ce que j’avais besoin de faire pipi ou par ce que j’avais des nausées enfin disons que c’était peut-être plus complexe ? Plus profond ? Je n’en étais pas vraiment certaine. Je disais alors que tout allait bien, je n’avais pas vraiment envie, je ne me sentais pas bien. J’avais l’impression de devenir folle car dans ma tête, cela faisait boom boom et boom mais aussi cry enfin c’était du blabla par ici et par là. Je me laissais alors aller à cette petite blague. Oui, pourquoi ? Juste que la femme en moi avait été triste et un peu fâchée d’être seule à l’attendre. J’avais même demandée à la secrétaire d’attendre un peu au cas où. J’avais sûrement été jusqu’à déchirer le cuir d’un fauteuil en y glissant mes ongles par nervosité. Là, je me vengeais. Ce n’est pas bien, pas du tout mais je n’allais pas laisser la vengeance aller trop loin. Pas du tout. Je me disais qu’il allait juste être choqué et ne rien dire ou peut-être tomber dans les pommes ? Je serais tombée dans les pommes si c’était vrai car 4 enfants ? J’ai tellement peur pour 2 enfants alors 4 ? Oh mon dieu, j’étais persuadée que cela me tuerait et je serais énorme, quoi. Non. Je ne voulais pas devenir une baleine car une femme enceinte d’un bébé, c’est joli mais de plusieurs ? Cela doit être infernal. Je savais pourtant que c’était faux, je ne me posais pas la question enfin cela ne m’effrayait pas. Je me contentais de voir cet homme s’assoir sur la chaise. Je l’entendais me dire que le ventre était trop petit enfin oui, c’est vrai mais en fait, je n’en savais rien. Est-ce que cela changeait un truc ? Aucunes idées et dans le fond… je préférais ne jamais tester. Je l’entendais alors commencer à totalement entrer dans le piège. Dire que je ne commençais pas à culpabiliser serait un bien beau mensonge en fait. Je l’écoutais même parler de boulot. Il voulait que j’arrête de bosser ? Non mais ça va pas et pour devenir une femme au foyer. Erk. Je ne voulais pas vraiment finir un peu comme ma mère qui se laissait parfois dominer par mon père. Oh non. Je grimaçais doucement à l’idée tout en me redressant. « Oh non merci… je ne veux pas arrêter de bosser et puis j’aimerais quand même finir mon année d’étude. », soufflais-je doucement en me penchant légèrement pour attraper l’échographie, cette photo était un peu coincée sur le pied de la table. Mauvais glissade apparemment mais pas difficile de l’attraper. Un léger tire et hop. J’inspirais doucement, regardant autour de moi, je regardais alors celui-ci, m’attardant avant de regarder aussi les fleurs et le pot de moutarge, je riais doucement à l'idée qu'un homme m'avait offert de la moutarde et des fleurs quand même... les fleurs sont cools mais un pot de moutarde, voila le romantisme. Il semblait tellement accaparé par ça, un peu trop. J’inspirais doucement, séchant mes larmes de ma main libre et ayant du mascara sur les doigts enfin je ressemblais aussi à un panda humain. Vous voyez les filles qui ont le mascara et l’eye liner qui n’est pas vraiment waterproof et se retourne pire qu’une peinture ratée. Je m’approchais en marchant discrètement, lui tendant alors la pochette en souriant. « Il n’y en a qu’un ! », disais-je alors tout simplement en haussant les épaules. « Je sais que parfois tu ne connais pas trop les femmes et leur réaction mais ça c’était une vengeance d’une femme blessée ! », disais-je en haussant doucement les épaules et soufflant. « Mais apparemment rien ne peux être parfait mais j’avais peur, je ne voulais pas y aller, je ne voulais pas être seule. Pas cette fois, pas la première fois alors que ça rendait tout vrai et j’étais seule. C’est loin d’être beau de faire ce genre de blague mais… », j’inspirais doucement en fronçant les sourcils. « Les femmes peuvent être stupide aussi ! Merci pour les fleurs, elles sont magnifique et la moutarde doit être délicieuse. Il y a une chance sur combien qu'elle ai le gout de chocolats ? », disais-je comme si c’était une évidence car ça l’était. En fait tous les êtres humains étaient stupides parfois et je souriais enfin tentant même si les hormones me donnaient encore envie de pleurer et ça pouvait se lire sur mon visage. J’avais toujours cette petite tête de lion… ce léger rictus qui se dessinait quand j’en ressentais l’envie et que je me retenais. Je suis vraiment une pleurnicheuse sous les hormones.
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mot doux de Invité ► un Ven 26 Sep - 19:31
Le trentenaire était encore absolument choqué par la nouvelle. Trois enfants d'un coup, il ne s'y attendait absolument pas. Cependant il avait un jumeau... Alors l'histoire des gènes pouvait être prise en considération. Venant d'une grande famille – il l'avait appris depuis peu- il pouvait être de ceux qui procréait beaucoup plus. Il poussa un soupire, paniquant, rentrant dans de longs discours. Ce n'était vraiment pas une part de gâteau que d'élever un bébé, alors trois.... D'autant qu'il était clair qu'aucun des deux n'était assez responsable pour cela.
« Mais tu la finiras ton année... Mais avec une grossesse de triplés, tu auras bientôt besoin d'être alitée ! Alors le temps que ça se passe... Faudrait vraiment que je trouve un autre boulot... » déclara-t-il. Il eut un petit sourire, se voulant rassurant avant d'ajouter : « Et quand tu gagneras assez, je pourrais rester m'occuper de nos bébés... ». Ce qui était bien avec Tobias, et là où notre chère Billie avait de la chance, c'était qu'il était un homme neuf, en train d'apprendre et qu'il ne connaissait rien des mœurs de la société actuelle. Pour lui, il n'était pas évident que c'était la mère qui s'occupait des mômes. En fait, il ne pensait rien à ce sujet, mis-à-part qu'il se devait d'être un bon père et surtout présent. En plus, il adorait les moments passés avec Lucy, même si ce n'était pas toujours simple et sans soucis. Il ne suffisait pas de jouer avec la fillette pour s'en occuper. Toby redoutait l'avenir, mais d'un autre côté, il avait hâte de voir naître les bébés. Ce serait une revanche sur la vie bien méritée. Lui qui avait été enfermé et à qui l'on avait menti pendant des années sur ses racines.
Puis la révélation... après s'être essuyé les yeux d'une main, à présent noire de son maquillage, elle sourit et lui avoua qu'elle venait de mentir. Toby ne comprit pas tellement la raison de son acte, mais cela le rassura. Il reprit son souffle qu'il contenait un peu jusque-là. « Un seul... » Il eut un petit sourire avant de plonger son regard dans celui de la demoiselle, alors qu'elle se perdait en explications. Il l'écoutait, mais il était totalement accaparé par son air si serein soudainement et la joie qu'elle faisait transparaître. Finalement, elle avait l'air heureuse de cette grossesse, elle aussi. « Je te comprends... » déclara-t-il finalement en se rapprochant d'elle. Il saisit l'une des mains de la demoiselle et eut un petit rire nerveux. « Je t'aime Billie... » s'exclama-t-il d'un coup, avant de devenir tout rouge. « Je t'aime tellement et je te promets une chose. » commença-t-il avant de prendre une petit respiration. « Jamais je ne t'abandonnerai... Jamais plus tu n'iras seule voir le médecin. Je serai là pour toi, pour Lucy et pour lui... » annonça-t-il en posant une main sur le ventre déjà rond de Billie.
Il poussa un petit soupire avant de lancer un regard sur le pot de moutarde. « Ca m'étonnerait qu'il ait le goût de chocolat... Mais je peux encore aller t'en acheter. » finit-il par conclure, souriant. Il était encore un peu ébranlé par la blague que lui avait fait son âme sœur. Cela avait été une mauvaise blague car un beau choc, mais en même, après s'être mis dans l'esprit qu'on aurait des triplets, c'était un peu décevant de finir par comprendre qu'il n'y aurait qu'un enfant. Cela dit il profiterait alors d'une dose d'amour encore plus immense.
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mot doux de Invité ► un Lun 13 Oct - 3:43
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Je ne savais pas du tout pourquoi j’avais voulue soudainement lui faire croire que j’étais enceinte de triplés. Et soyons fous ? Rajoutons-en mais non. Je n’étais pas aussi cruelle. Tout ça par ce qu’il avait raté le rendez-vous ? Bon d’accord, c’était atroce dans un sens mais bon, il était trop mignon pour ne pas lui en vouloir. Cet alien tout doux comme un nounours qu’on avait en général plus vite envie de câliner que de torturer. Je dis ça d’expérience et les hormones me l’avaient souvent démontré. Je ne calculais pas le nombre de fois où j’avais envie de me jeter sur lui pour un câlin ou le nombre de fois où j’avais envie de plus d’un câlin rien que d’un frôlement. Cette fichue grossesse me rendait tellement dingue par moment. Un simple touché suffisait. Je lui disais tellement de choses et pourtant il venait et attrapait mes mains. Je venais de parler de moutarde, de chocolats et j’en passe mais tout ce qu’il disait c’était qu’il m’aimait. Sur le coup, je me crispais légèrement. Je ne m’y attendais pas et j’étais perdue. Tellement. Je devais dire quoi ? Je l’écoutais continuer sans même siller. Je l’écoutais simplement et sans vraiment de chichis. Je buvais simplement ses mots. Que devais-je dire ? Faire ? Sa main quittant la mienne pour aller sur mon ventre. Je l’écoutais parler de la moutarde et du chocolat mais j’étais comme choquée. J’étais comme arrêtée. Une part de moi me disait de m’enfuir car j’étais en danger et l’autre part me disait de rester car je semblais persuadée que c’était partagé. L’autre part aussi ne savait pas le dire, l’avouer… ces mots qu’on ne prononce pas facilement. J’avais été perdue, j’avais eue besoin de lui et il n’avait pas été là. Serait-il devenu un homme et capable de se faire pardonner avec ses petits mots magiques ? Cette déclaration qui peut parfois suffir à faire battre un cœur. Je ne savais pas quoi dire. Je le regardais attentivement, dans les yeux même. « Je… », commençais-je pour me stopper net comme une abrutie. Des mots, des mots mais n’importe lesquels. Allez Billie. Je n’y arrivais pourtant pas. Les gens m’avaient tellement bernée, tellement menti. J’avais été trahie par ceux que je pensais être mes propres parents, j’avais aussi menti à Lucy en cachant à celle-ci que j’étais sa maman. Je savais tellement il était simple de mentir et je savais comment on se sentait quand on nous mentait mais j’ignorais comment on se sentait quand on nous disait la vérité. Et je savais qu’il me disait la vérité. C’était ce qui était effrayant à mes yeux car la vérité change une vie tout comme une grossesse change une vie. Je ne savais pas quoi dire. J’étais comme une automate. Bloquée dans le temps et l’espace. Seul mon regard suivait le sien. Je baissais alors se regard, mettant ma main sur la sienne sur mon ventre. « Je m’en fiche du chocolat bizarrement ! », disais-je pourtant sans avoir pu dire les mots mais tentant juste de cacher ma nervosité à ceux-ci. Je me contentais d’approcher en prenant sa main sur mon ventre et liant nos doigts. « La prochaine fois que tu manques un rendez-vous, je te jure que je vais t’en faire baver… oh oui, tu regretteras même d’avoir osé me mettre enceinte ! », disais-je d’un ton menaçant mais j’exagérais tout de même, me rapprochant pour aller contre lui, contre ses lèvres. Je me laissais alors aller, posant mes lèvres contre les siennes en souriant contre. « En fait, je veux bien du chocolat mais… », je lui mordillais alors les lèvres doucement. « … sur toi ! », disais-je aussitôt contre celle-ci tandis que je me laissais aller à l’embrasser avec tendresse. Je n’avais pas répondue à ses mots mais ma réaction ne prouvait-elle pas que je les partage ? La menace… par exemple. Je n’en savais rien mais je ne savais pas comment le dire. Ils restaient encore coincés entre mes dents. Ce sont les mots compliqués à dire qui effrayent même les plus courageux de cette planète et il semblait tellement simple pour lui de les dire que ça me rendait dingue de ne pas y arriver même si mes pulsions de femmes enceintes me donnait juste envie de manger du chocolat sur lui ou même le manger sans chocolat.
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mot doux de Invité ► un Sam 29 Nov - 19:01
Gardant la main sur le ventre de sa belle, Toby planta son regard dans le sien. Il n'avait qu'une envie l'embrasser encore et encore. Il venait de lui avouer ses sentiments : quelque chose de si rapide à dire mais de pourtant si difficile. Si seulement il avait pu le faire plus tôt ? Il aurait dû se rendre compte dès le premier jour qu'il l'aimait d'un amour sincère. Cependant, elle ne lui répondit rien de concret. Toby n'étant pas spécialiste des sentiments humains ne réagit pas vraiment à ce mutisme, mais la pensée qu'elle pouvait l'envoyer balader lui frôla l'esprit un instant. Une inquiétude riche de son stress constant de déplaire à la demoiselle. C'était ainsi lorsqu'on l'était fou amoureux ? On avait peur de faire la moindre bêtise pouvant blesser l'être cher ? D'ailleurs, il en avait fait une bien belle en ne se présentant pas chez le médecin. Après un certain silence, Billie prit la parole, ce qui le rassura. Il sentit sa main contre la sienne, ses doigts se lier aux siens doucement, puis ce petit baiser sur les lèvres. « Je te jure que je ne louperais plus aucun rendez-vous, même si je dois être viré pour ça... » Il eut un petit sourire avant d'embrasser Billie à son tour. Elle réagissait comme il l'espérait : avec des gestes tendres, preuves qu'elle acceptait ses sentiments et ressentait certainement la même chose. Jamais Toby n'avait eu aussi chaud au cœur qu'à ce moment-là. Tout contre elle, caressant doucement son ventre bien rond, il se sentait si bien qu'il pourrait y rester pour l'éternité. Il sourit malicieusement aux mots de la demoiselle, avant de prendre un air inquiet. « Mais on a pas de chocolat... » commença-t-il, songeant à s'écarter et aller lui en acheter, mais il ne voulait pas se défaire de son étreinte. Il se contenta donc de se saisir de nouveau langoureusement des lèvres de sa belle, de s'en emparer encore et encore jusqu'à ce qu'il n'en peuve plus, la caresant. « Mais tu sais.... Je t'en achèterais autant que tu en voudras tout à l'heure... Mais pour le moment, c'est moi qui ai faim... J'ai vraiment très très faim de toi... »souffla-t-il dans le creux de l'oreille de Billie, avant de laisser ses mains se balader sur toutes les parcelles de sa peau, à la recherche de trésors inavouables. « Je t'aime, je t'aime tellement... » continua-t-il à dire encore et encore. Depuis qu'il avait prononcé ces trois mots fatidiques, il ne pouvait pas faire autre chose que de les répéter inlassablement. Ils paraissaient si évidemment à présent. Il s'empara encore des lèvres de sa belle Billie. Il ne fallait pas qu'elle croit que parce qu'elle était enceinte, il ne la désirait plus, au contraire, il voulait céder à tous ses caprices sexuels. Puis, soudainement, après avoir encore déposé un petit baiser dans le coup de sa partenaire, il s'écarta un instant. « A moins que tu préfères que j'aille t'acheter du chocolat avant ? » C'était du Toby tout craché, dans les moments les plus intimes, il fallait qu'il se pose ce genre de questions. Quoi que... En même temps, il se pouvait bien que sa colocataire et amante préfère le chocolat à lui. Il était un homme assez étrange, d'où son surnom d'alien et il ne serait même pas touché dans sa virilité si elle avouait qu'elle avait impérativement envie de le manger avec du chocolat et pas sans... Même si, vu comme il était chauffé à présent, il serait un peu déçu...
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 10:07
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Les trois petits mots magique et les quelques lettres ne sont jamais ce qu’on arrive à dire le plus facilement. Parfois les gens ont le cœur froid, tellement froid que c’est l’hiver dans leur cage thoracique. L’amour ressort en flocons… et ne réchauffe jamais le cœur. La froideur les enferme dans une tourmente. Parfois et surtout en ce moment, j’avais l’impression d’avoir le cœur congelé par mon passé alors que je me sentais tout bêtement incapable de lui répondre et pourtant il était un festin de l’entendre. Mes guirlandes lumineuses du cœur s’étaient toutes allumées pour me donner une sensation étrange de papillons dans le ventre. Serais-je sur la liste des vilaines filles pour ne pas répondre positivement ? Je n’en savais rien. La tradition voulait en amour que l’on échange nos je t’aime mais comme quoi les vœux ne peuvent pas toujours s’exhausser. Le bonheur était-il là ? Je n’en savais rien car avec lui, mon cœur était bien au chaud, les pieds dans des chaussons et pourtant encore gelé. Il allait sûrement le refroidir petit à petit ? Dans le fond, noël allait arriver à grand pas. Je souriais doucement en étant rassurée. Il n’allait manquer aucuns rendez-vous avais-je confiance ? Je m’en fichais un peu, de ses mots, il avait allumé une cheminé en moi. Je ne voulais même plus de cornichons, même plus de chocolat et je le voulais… lui et uniquement lui. Autant délicieux qu’une bûche glacée de noël ou une bonne truffe. Alors qu’il faisait preuve de tendresse, je faisais de même en le regardant s’éloigner enfin tenter plus vite prétextant qu’il nous fallait du chocolat, je riais. J’aurais pu mettre une branche de gui sur nos têtes pour avoir ce baiser langoureux que je n’avais même pas eue besoin de réclamer et dont je profitais. Je dégustais ses lèvres et les laissant être un jouet entre les siennes. Ses caresses m’envoyant au pays des petits lutins. C’était tellement agréable, doux et je laissais un sourire se dessiner en l’entendant au creux de mon oreille. Son souffle sur ma peau très réactive depuis les quelques dernières semaines de ma grossesse. Je le laissais caresser les parcelles de mon corps, je le laissais en profitant des moindres sensations. Il réveillait la mère noël en moi. Il faisait tinter les grelots de mon corps. Ses mots encore dit, je les écoutais avec autant de plaisir qu’un joyeux noël et encore plus même. Je désirais tellement qu’il déballe son paquet cadeau en avance car je me sentais tellement très décorée. Un sapin décoré de ses habits que je voulais qu’il déshabille… mais c’est alors qu’il reculait. Venait-il de se piquer avec une de ses épines ? Non. Il proposait simplement d’aller chercher le chocolat mais non, je ne voulais plus de chocolat sauf s’il était la tablette. Je souriais doucement, un sourire séducteur, un sourire ouvert au jeu. Vêtue d’une robe papillote attachée simplement d’un nœud au-dessous de ma poitrine, je laissais ma main aller tirer sur l’un des bouts de tissus. Celle-ci s’écartant de part et d’autres de mes formes et dévoilant les sous-vêtements. Je lui souriais doucement en reculant doucement mais sûrement. « Tu crois vraiment que j’ai besoin de chocolat en plus avec toutes les choses que je mange ? », lui demandais-je alors que c’était idiot car je me mangeais tout autant tellement mon appétit sexuel était décuplé mais bon étant être nulle en arguments jusqu’au bout. « Je n’ai plus faim de chocolats… », disais-je en haussant une épaule et dessinant un petit sourire tout simple en reculant toujours, écartant un peu plus les pans de ma robe. Je le regardais dans les yeux, soutenant son regard et baissant mon regard le long de son corps en montant et descendant et remontant. « Tu es un peu trop habillé par rapport à ma faim d’ailleurs, c’est presque de l’injustice… », disais-je en dessinant une petite moue sûrement aidée par les hormones car je trouvais réellement ça injuste et triste. Des petits yeux un peu triste alors que je contemplais ses yeux bleus et laissant un léger sourire se dessiner alors que je jouais un peu avec les pans de ma robe. Je les écartais pour les ramener à mon ventre plusieurs fois… un peu dans le genre : tu me vois, tu ne me vois pas. Oui bah je sais jouer avec les envies d’un homme… Combien de temps allait-il tenir dans cette situation ? Je n’en savais rien mais je me mordillais doucement les lèvres en le regardant avec envie et reculant toujours, finissant même par reculer au point de me retrouver dos au canapé et grimpant sur celui-ci en riant. « Je ne peux pas aller plus loin… », murmurais-je alors.
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mot doux de Invité ► un Mar 6 Jan - 21:57
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Le trentenaire avait remarqué que Billie était vraiment très sensuelle et surtout très tactile depuis le début de sa grossesse. Et plus elle arrivait à terme, plus c'était net. Il avait parfois l'impression qu'elle l'épuisait, même si ce n'était pas pour lui déplaire. Mais, voilà, ils devaient faire grincer le lit au moins une à deux fois par jour, du moins, dès qu'ils étaient tous les deux à l'appartement et que Lucy n'était pas là pour les surprendre. Il serait vraiment bête que la petite les remarque en train de jouer à la culbute, cela risquerait de la choquer. Mais Billie rendait Toby absolument fou et il était tout à elle. D'ailleurs, il venait de le lui avouer sincèrement : il l'aimait. Il l'adorait. Elle était celle qui lui avait appris la vie et celle qui avait ravi son cœur. Il n'arrêtait pas de la regarder profondément dans les yeux. Il déposa un nouveau baiser sur ses lèvres, il s'en emparait pour ensuite les lui rendre, comme dans un jeu. On aurait dit un gros chat s'amusant avec une petite souris, sauf qu'il lui faisait du bien et qu'il ne risquait pas de lui faire du mal, bien au contraire. Soudain, le chocolat lui revînt en tête. Elle voulait du chocolat. Elle préférait peut-être le chocolat à lui faire l'amour ? Quoi ? C''était logique après tout, la nourriture c'est important. Et puis, bon, elle ne lui avait pas renvoyé son « je t'aime ». C'était vraiment bizarre les relations humaines. Toby avait peut-être eu un peu de chance d'avoir passé une bonne partie de sa vie loin de cette complexité. Il avait des sentiments et des émotions, mais il avait peut-être été préservé. On avait à peine à le conaître pour savoir qu'il était quelqu'un de sensible et naïf. Et avec son intelligence, peut-être serait-il devenu un méchant ? Comme dans les films ?
Billie n'eut pas à lui expliquer grand chose pour comprendre qu'elle lui en voudrait longtemps s'il lui faussait compagnie à présent. Il lui sourit. « Les vêtements... ça peut s'arranger. » déclara-t-il en enlevant son haut, puis la suivant jusqu'au bout du lit. Il rit lorsqu'elle dégringola, tandis qu'elle jouait avec ses nerfs, ouvrant et fermant les pans de sa robe, pour le tenter encore et encore. Elle le chauffait à un point qu'elle ne pouvait pas imaginer. Il était déjà complètement hypnotisé par elle-même. « Tu es donc complètement piégée... » souffla-t-il en se penchant vers son oreille, la câlinant d'abord gentiment et sensuellement, la titillant délicatement du bout des doigts, avant de passer une main sous sa robe, sur sa cuisse pour la caresser de façon bien plus coquine. « Je t'aime... » souffla-t-il de nouveau, avant de lui retirer délicatement sa robe. Il l'embrassa doucement, encore et encore. Il était fin prêt pour elle. Complètement à sa merci. « Billie... j'ai trop chaud dans mon pantalon, tu sais... » déclara-t-il avec un petit sourire malicieux, lui affirmant qu'elle ferait bien de rapidement lui enlever sa ceinture. Déjà, il laissait ses mains traîner partout pour venir dégrafer le soutien-gorge de la jeune femme et libérer sa poitrine, au-dessus de son ventre bien arrondi dans lequel le bébé devait se demander ce qui était en train de se passer. C'était bien plus agréable ainsi. Toby voulait que cette fois-ci soit encore meilleure que la dernière. Ce qui était difficile car il y avait eu tant de dernières fois. Il brûlait, complètement omnibullé par les beaux yeux de son amour. Elle lui faisait cet effet à chaque fois, depuis la première. C'était comme si c'était son destin d'être avec elle, et il se sentait tellement bien rien qu'à sentir les mains de la jeune femme se poser sur sa peau nue.
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