l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Ven 23 Oct - 1:04 | | | Vous n’avez jamais eu l’impression de marcher comme sur un nuage ? Je ne saurais même pas dire que ce donnerait cette impression. En ce moment, je me sentais flotter parmi le reste des gens. Je regardais les couples s’aimer, les autres pleurer l’amour, certains tomber amoureux et je me contentais simplement de me poser des milieux de questions. Après tout ceux qui me connaissent savent que c’est un peu mon truc : me questionner et regarder. Je m’en fichais que l’on me regarde, que l’on me juge. Après tout j’étais maman célibataire d’un garçon de 13 ans et j’avais accouchée avant même d’être diplômée. J’avais de quoi être jugée pourtant je m’en fichais. Je prenais cette autodéfense par moment de directement répondre aux questions que l’on me pose souvent. Au moins ça éclaircie mais en ce moment ce n’était pas vraiment le cerveau d’une maman qui fonctionnait mais celui d’une femme ainsi que d’une sœur. Je savais que Sebastian n’allait pas bien mais je savais aussi que je ne pouvais rien faire de plus sauf être sa maman et l’inviter à aller voir le psychologue même si je sentais qu’il n’était pas chaud à l’idée. Je ne savais pas quoi faire et je ne voulais pas psychanalyser mon propre fils. J’avais beau être conseillère au lycée mais sur mon fils : cela dépassait mes compétences. Réellement. Je voulais pourtant mais bon. Là, je savais que je pouvais arriver au moins à sortir Sophia de chez elle pour lui redonner le sourire. C’était mieux que de trouver un homme qui me rendrait heureuse et puis de toute façon ? On ne trouvait pas ça dans un rayon au supermarché entre deux côtelettes de porc. Non. Cela ne marchait pas aussi simplement et même si je commençais à ressentir quelques petites choses de temps à autre pour un homme que l’on va encore garder secret et bien je n’étais pas encore apte à même dévoiler le secret à mes propres pensées. Non. Je ne voyais rien de ce que je pouvais ressentir. Aveugle sûrement. Donc c’est après une journée de boulot à suivre un homme qui trompe sa femme avec tellement peu de discrétion. Pourquoi ne pas risquer son mariage sans vraiment faire attention à ce qui nous entoure ? Les photos en poche, je regardais mon portable et je répondais à quelques sms en me dirigeant en voiture, bien sûr vers l’appartement de Sophia. Ma visite était prévue même si j’avais beaucoup insistée pour la faire sortir de chez elle. Je n’étais pas plus chaude à cette fête foraine de l’horreur. Je devais avouer qu’être peureuse y était pour beaucoup dans ma froideur pour ce genre d’occasion. Je préférais tellement les fêtes de décembre par exemple. C’est un euphémisme sachant que je suis obsédée par noël. Je me garais devant l’immeuble en laissant un message textuel à Sophia pour la prévenir que j’étais là. Un petit coup de klaxon pour accompagner. Venant d’un homme pour un rencard, cela serait réellement impoli mais je voulais m’assurer qu’elle allait sortir et s’aérer sans me forcer à faire les yeux doux. Là, elle n’aurait pas le choix. On gérait notre deuil un peu tous à notre façon. La mienne ne changeait pas de d’habitude. Je m’enfermais dans un sens les sentiments négatifs dans un coin de ma tête pour être à 100 pourcents au top. Je laissais par moment cette boite s’ouvrir quand j’étais seule. Je gérais mes peines ainsi en général à chaque fois ou je fuyais. Mais non. J’étais encore là. Après tout, je ne voulais plus fuir. J’attendais alors simplement en mettant la radio quand on frappait deux coups à ma fenêtre. J’hurlais en sursautant et j’aurais presque pue me faire pipi dessus aussi mais non. Pas de pipi. Plus de peur que de mal. Je baissais la vitre pour voir cet homme visiblement mendiant avec ce long manteau kaki qui semblait aussi sale qu’un des chatons quand il rentre de sa petite balade plus noir que blanc. Je souriais doucement même si j’étais crispée. « Bonjour, mademoiselle ! », disait-il alors qu’il semblait si calme, si doux aussi. Je pouvais sentir la tristesse dans sa voix. Je connaissais l’art de la comédie des gens de ce « métier » car pour certains, c’est réellement un job mais lui semblait sincère puis la Californie regorgeait bien trop souvent de personnes pauvres. Ô combien en avais-je connus à Los Angeles. « Vous n’auriez pas un truc à manger ? », demandait-il alors que je n’avais rien. Non rien. J’avais parfois des bonbons mais là, même pas. Je me penchais alors vers ma boite à gant ou je prenais le billet de 5 dollars qui trainait ainsi qu’une enveloppe de chèque repas. Je revenais vers la vitre et je lui tendais simplement. « Profitez-en bien et faites-en bon usage ! », lui disais-je alors que je semblais être un ange tombé du ciel à ces yeux étincelant. « Bonne journée à vous et merci, merci beaucoup ! », disait-il avec presque la larme à l’œil. Cela m’en fit sourire et je me tournais en même temps que je laissais mon doigt appuyé sur la fermeture de la vitre. J’attendais ma sœur qui ne devrait sûrement pas tarder. |
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| mot doux de Sophia A. Steadworthy ► un Mer 4 Nov - 12:47 | | | Il paraît que le temps permet de panser ses blessures. Mais quand nous avons trop connu de blessure, est-ce que cela marche ? Mon frère était mort depuis plusieurs mois maintenant, une perte de plus dans ma famille, la perte de trop. Je n’arrivais plus à me relever. Je faisais quelques tentatives parfois mais il semblait qu’une force voulait que cela soit autrement, préférant me pousser au sol d’un coup de pied. J’avais finalement décidé d’arrêter d’essayer de me battre. Pour preuve j’avais pris un congé sans solde de plusieurs mois. Je savais que je mettais mon poste en danger, mais quelle était l’importance ? En quoi est-ce important de ce battre lorsque le destin ne cherche qu’à détruire encore et encore. Je ne culpabilisais même pas de ne plus suivre mes petits patients. J’avais cette sensation de ne plus ressentir rien du tout pour être honnête. Je dormais beaucoup, ne prenais pas vraiment de douche et me contentait de m’abrutir avec de l’alcool et des sériés de téléréalité. Quant à Kim, elle me constituait mes seules sorties de la journée. Elle aussi était affectée par mon comportement, ayant perdu de toute évidence la joie de vivre.
Mais c’était tout de même sans compter l’obstination de l’une de mes triplettes. Elle ne vivait pas le deuil de la même façon que moi. Je ne savais pas du tout comment Ariel pouvait faire cela. Comment arrivait-elle à avancer alors qu’il était incontestable que c’était sans doute celle qui avait connu le plus d’épreuve dans sa vie. Peut-être que c’était dû à cela justement. Elle avait su s’endurcir se protéger face à la saloperie que peut être la vie. J’admirais sa force mais je savais que je ne pouvais pas avoir la même. Quoi qu’il en soit, Ariel m’avait littéralement forcée la main pour sortir aujourd’hui. Plus par objectif de tranquillité qu’autre chose, j’avais fini par accepter. J’avais donc passé ma matinée à attendre le signal d’Ariel. Ce dernier arriva finalement, sans doute trop tôt pour moi. Ce n’est qu’à son sms que je me décidais à sortir du lit. J’enfilais un jean mais je gardais mon T-shit dont il était difficile de dire la couleur initiale. Je prenais mes vieilles baskets que j’utilisais pour sortir Kim. Mes cheveux étaient gras et mon teint était blanc, on pourrait presque croire que je suis malade. Et d’une certaine manière, c’était vrai, j’étais malade.
Enfilant un gros gilet en mail vert, je fermais mon appartement en laissant accès libre à Kim pour qu’elle puisse prendre l’air sur la terrasse. Je pris ensuite l’ascenseur et enfin la sortie de l’immeuble. Je restais un instant immobile en regardant un homme devant la voiture d’Ariel qui fini par partir. Je m’approchais alors en essayant de prendre courage. Je ne savais pas du tout si j’allais pouvoir résister à la détermination d’Ariel. Arrivant à sa hauteur, je fis le tour de la voiture pour prendre la place du passager. « Salut. » dis-je simplement tout en détournant le regard. Je n’avais pas la force de la regarder dans les yeux, c’était trop dur pour moi. « Il te voulait quoi ? »
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| mot doux de Invité ► un Dim 17 Jan - 19:40 | | | Je voulais simplement lui changer les idées mais peut-être les miennes aussi ? Aveuglement peut-être, je pensais réellement que j’allais pouvoir y arriver mais parfois on me disait rêveuse. Déjà rien que l’idée que j’avais tendance à me faire sur noël me rendait réellement un peu trop rêveuse. Et encore ce ne sont que des petits exemples mais comme on dit : l’espoir fait vivre. Je souriais à la jeune femme qui rentrait alors que le mendiant s’éloignait. Un salut et je sentais déjà qu’elle évitait mon regard comme une loutre qui évite les humains. Pourquoi une loutre ? Je vous en pose des questions ? Enfin soit, je riais nerveusement mais un rire un peu silencieux, cela me mettait un peu mal à l’aise. Un peu ? Oui, juste un peu. Je me pinçais les lèvres à sa question et j’haussais les épaules. Qu’allais-je dire ? Je devais dire de quoi détendre l’atmosphère. C’était la lubie soudaine que j’avais en tête. Une connerie, une connerie. J’en cherchais une. Vraiment. J’en cherchais vraiment une et j’espérais bien la trouver bien sûr. Je riais doucement. « Mon corps… », soufflais-je alors délicatement avec un sérieux que j’avais souvent. J4étais douée pour jouer la comédie donc ça marchait bien toujours. « Mais je lui ai dit que je n’étais pas intéressée, je préfère en général les hommes qui prennent un bain ! », lui murmurais-je comme un secret alors que je remettais le contact pour relancer le moteur. Je tournais un peu le volant pour me sortir de la place ou j’étais garée et je reprenais la route en direction tout simplement de la fête foraine. « Tu veux qu’on s’arrête au drive in de starbuck ? », lui demandais-je alors tout naturellement tandis que je tournais mon regard vers elle avec un petit sourire. « Ou alors tu veux qu’on continue à éviter de se regarder pendant tout le trajet sans même une dose de caféine ? », rajoutais-je en la taquinant un peu tandis que mon sourire montrait bien que je plaisantais mais je ne voulais pas non plus la vexer. Je tendais la main vers elle au feu rouge pour prendre la sienne et la serrant doucement. « Tu peux bien faire ça pour moi ? », lui demandais-je simplement. « Prête pour sourire un peu ? », rajoutais-je tout naturellement. Je ne savais pas si ça allait marcher. Allais-je avoir son attention, une partie ou même pas un quart ? Je n’en avais aucunes idées et je ne savais pas comment y arriver de toute façon. Il n’y a pas de secrets pour ça. On peut être diplômée en psychologie mais avec nos proches ? Cela ne marche pas toujours comme on nous l’enseigne. On oublie tout tellement on se laisse submerger par la stupide chose qui est l’inquiétude. Je lâchais sa main pour reprendre la rouge, passant par l’entrée du starbuck pour demander un mango passion… elle est ou la caféine dedans ? Je vous zut d’abord. Je la laissais commander ou pas à son tour et je roulais à l’endroit où on allait pouvoir prendre la boisson. Je m’arrêtais en attendant que la jeune femme n’arrive avec les commandes. Une fois que cela fut le cas, je payais tout simplement. « Le café sur la fête foraine est tellement horrible qu’on a bien intérêt à ne pas le prendre là-bas et je sais… je n’ai pas pris du café… flagelles-moi ! », la suppliais-je en tournant mon regard vers elle.
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| mot doux de Sophia A. Steadworthy ► un Sam 23 Jan - 12:45 | | | D’une certaine manière, j’avais la sensation que mon pas était lourd. Il était difficile de me dire que j’avais été un jour capable de courir. Pour moi ne serait-ce que placer un pas devant l’autre me semblait incroyablement difficile. Aujourd’hui je me trouvais simplement dans une impasse qui me semblait impossible à surmonter malgré le soutien de ma famille. Ariel se montrait comme toujours incroyablement forte. J’aimerais avoir sa force de caractère. J’avais toujours eu du caractère, je le savais mais depuis la mort de notre frère, ce caractère me semblait totalement avoir disparu. Je faisais des choses qui ne me ressemblaient pas comme prendre des cours de tirs avec Christeen alors que j’avais toujours été contre les armes à feu. Ariel m’avait forcé à sortir et je n’avais pas eu la force de me battre contre son désir. J’avais donc décidé de faire un effort et sortir bien que mon esprit était ailleurs.
Une fois dans la voiture, l’idée de regarder Ariel dans les yeux mettait difficile. Je ne savais pas vraiment la raison de cette difficulté, mais je ne faisais là qu’un constat. Mon sentiment était lourd et j’eu à peine un début de sourire lorsqu’elle parla de la raison pourquoi l’homme voulait lui parler. Je savais qu’elle disait cela pour essayer de me faire rire et je savais aussi que cela allait être la mission d’Ariel. Cela me touchait de la voir travailler comme cela pour que je me sente mieux et cela me faisait culpabiliser. Concentrer sur moi-même, je ne savais même pas comment se passait son propre deuil. Mon égoïsme me décevait et j’essayais de me dire que je me devais de répondre à l’enthousiasme de ma sœur ne serait-ce que pour être moins égoïste. Je savais que cela ne serait que de la feinte, mais cela ferait tout de même illusion.
Perdue dans le vide, Ariel me proposa d’aller au Stardbucks avant de continuer en me demandant de manière détournée si je comptais la regarder un jour. Je décidais alors de prendre mon courage à deux mains pour poser mon regard sur Ariel, ne serait-ce que quelques secondes. « Allons au Drive in ». Dis-je finalement d’une voix éteinte dont je commençais à m’habituer. J’avais conscience que je n’étais pas d’une grande compagnie. Mais je faisais des efforts, j’étais à terre et je me forçais à ramper pour être à la hauteur des désirs d’Ariel. Je savais que je ne l’étais pas, mais je faisais de mon mieux. Elle voulut que je souris et cela me semblait étrange car j’avais la sensation que je n’étais plus capable de sourire, comme si j’avais oublier comment faire. « Je te promet que j’essayerais. » dis-je en pinçant mes lèves. C’est ce qui pouvait pour l’heure se rapprocher le plus d’un sourire.
Le contact de ma sœur m’avait fait parcouru un vent de chaleur en moi. Cela m’avait fait du bien mais aussi m’avait donné envie de pleurer. Heureusement pour moi, la route repris et Ariel du se concentrer à nouveau. Elle avait de toute évidence choisie d’aller à la fête foraine. On pouvait die que ce n’était pas un endroit calme, clairement pas calme. On arriva finalement au drive in et alors qu’Ariel commandait sa boisson, je décidais de prendre un chocolat chaud. En avais-je envie ? non, mais cela faisait l’illusion de faire l’effort de vouloir m’investir dans cette journée. La seule chose que je voulais faire c’était réussir à faire plaisir à Ariel même si j’étais persuadée que jamais je n’arriverais à me sentir mieux. « Tu veux vraiment aller à la fête foraine ? » finis-je simplement par demander. La fête foraine me semblait trop violente et je voulais lui montrer que j’étais capable d’avoir des envies. « J’aurais préféré aller à la plage ou en forêt. »
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| mot doux de Invité ► un Lun 28 Mar - 22:40 | | | On avait tous des façons différentes de gérer mais sa façon était assez intense à mes yeux. Alors que je lui disais de sourire, elle se contentait de dire qu’elle allait essayer. Je l’avais vue pincer ses lèvres et je savais qu’une partie était une promesse en l’air. Parfois je me disais qu’elle m’avait vue dans pire état. Ce n’était pas compliqué entre la leucémie et aussi le viol qui date mais qui c’était mal digéré tout de même. Vraiment mal digéré. Mais bon, j’avais du mal à la voir ainsi. Vraiment du mal. Je ne savais plus quoi faire. Je me contentais de me garer avec une morte à côté de moi au drive-in. Je commandais et je laissais aussi ma sœur commander à son tour. Au chocolat chaud ? Hummm pas mal mais non, j’avais pris une boisson fruitée et glacée. On s’en fiche du fait que le temps n’aille pas avec. Après tout ? Faut profiter de la vie. J’en profitais. Tournant mon regard vers elle par moment alors que la commande se préparait. J’étais presque surprise de l’entendre me parler. C’était possible qu’elle parle d’elle-même sans que je ne la force. Je ne cachais pas ma surprise mais surtout ? J’étais décontenancée du coup. Je fronçais les sourcils en la regardant. La plage avec un temps si moche ? Il faisait presque gris dehors. Et la forêt ? Elle voulait chasser les grenouilles ? J’étais assez perdue du coup surtout que la plage n’était pas si proche. Je ne savais pas quoi dire. Je restais bouche-bée pendant quelques secondes sans répondre tandis que la caissière posait l’appareil pour payer, je m’en chargeais avant de réagir enfin j’avais réagi d’une certaine façon sans réagir. La commande payée, je prenais les boissons. Je lui tendais la sienne et je mettais la mienne dans le socle du fauteuil conducteur enfin il y en avait un pour le passager aussi et même pour ceux de derrière. Je reprenais alors la route pour sortir du drive-in et je tournais mon attention vers elle une fois en ligne droite. « Je ne crois pas qu’il fasse assez bon pour aller faire bronzette ! », lui disais-je d’un sourire. « On risque sûrement la pluie voir même l’orage et soyons fous… pire encore ! », commentais-je en haussant les épaules. « Après la forêt, c’est peut-être pas le bon temps non plus mais tu me diras… on ne peut aller nulle part vu comme ça ! », rajoutais-je avec une grande perplexité. C’était vrai. Il allait pleuvoir sur nous dans tous les cas donc bon après tout mais bon. J’inspirais doucement. « Tu veux aller où ? Choisis… tant que tu souris ou que tu fasses semblant, on peut aller ou tu veux mais… je t’en prie… retrouves un peu de gaieté, je peux pas en avoir assez pour deux ! », la suppliais-je alors que je m’arrêtais au feu rouge ce qui était idéal pour prendre mon gobelet et tirer quelques pailles enfin gorgée de ma boisson qui me glaçait subitement le cerveau mais passons. Au moins je sais soudainement qu’il existe. On ne va pas cracher sur la soupe, comme on dit. Je le reposais alors car attendre lui laissait aussi le temps de pouvoir me dire où elle voulait qu’on aille enfin je veux dire… ou elle voulait aller. J’attendais cette réponse en restant au feu rouge comme une imbécile digne d’une grande patience mais quand le feu redevenait vert, je devais tout de même avancer. Bah oui, je ne peux pas rester là. Je ne savais pas comment agir, je me sentais assez sous pression ce qui est stupide dans un sens. Pourquoi devrais-je me sentir sous pression ? Mais la façon dont elle se semblait aller commençait à m’atteindre. Je soupirais doucement en roulant, simplement. Je ne savais pas vraiment quoi faire pour l’aider. Je voulais réellement lui changer les idées et j’étais persuadée qu’oublier le reste dans les montagnes russes auraient suffi. Elle ne semblait pas être partante. Je ne pouvais pas la forcer après tout. Je ne voulais pas la forcer. J’attendais juste de savoir comment elle pourrait aller mieux. Cela pourrait tomber du ciel ? Aucunes idées. |
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| mot doux de Sophia A. Steadworthy ► un Sam 9 Avr - 16:29 | | | Je savais qu’Ariel avait vécu des choses bien plus difficile que moi et tout comme moi elle avait perdu un frère. Mais elle était forte, elle était plus forte que moi, bien plus forte que moi. J’en prenais conscience. Elle avait vécu un viol, elle s’en était relevée, elle avait combattu le cancer et elle avait gagné, elle avait perdu ses parents, elle avait su faire vivre leur souvenir, elle avait perdu un frère et elle avait su être forte et désireuse de vivre après cela, de vivre pour notre frère. Je ne savais pas où elle trouvait cette force de la vie, peut être dans son fils. J’admirais ma sœur pour sa force et je culpabilisais à l’idée de la décevoir, de ne pas avoir cette force. Je n’avais pas vécu la moitié des choses que ma sœur avait vécu et pourtant, j’étais cette loque incapable d’avancer. Je savais que je devais trouver une solution pour réussi à avancer, pour être celle sur qui on peut s’appuyer à nouveau sur moi.
J’attrapais mon gobelet de chocolat alors qu’Ariel émettait des réticences à pour la forêt et la plage. Je pouvais comprendre, le temps n’était pas encore celui de l’été, nous en étions encore très loin et la pluie nous menaçait. Mais cependant, Ariel voulait me laisser choisir. Je me demandais si cela poserait problème de sentir la pluie couler sur ma peau. Ariel voulait me rendre heureuse, voulait que je souris, que je trouve la force du bonheur. Je la regardais alors qu’elle buvait une longue gorgée de sa boisson fraiche. Je ne voulais pas non plus qu’elle se force à faire quelque chose dont elle n’avait pas envie. Ainsi, même si l’idée de plonger la tête la première dans la mer pour sentir mon corps se crisper de vie, je décidais de chercher une autre idée.
Je pris une grande inspiration ayant une idée soudaine. Je ne savais pas si cela plairait à Ariel, mais cela serait au moins une activité en intérieur propice à la détente et au laisser aller. « Que dirais-tu d’aller au spa ? » lui demandais-je finalement avant de boire une longue gorgée de ma boisson. « Je sais que je suis difficile, je comprend pas pourquoi je n’arrive pas à avancer. J’essaye, j’essaye vraiment mais j’ai pas encore réussi à trouver la bonne méthode. » Je voulais qu’elle comprenne que je ne voulais pas apparaître comme un poids. Je savais que j’étais un poids mais je voulais lui faire comprendre que je n’aimais pas cela, que je ne me laissais pas aller.
« Je m’en veux de ne pas avoir ta force. » Et c’était sincère. « Je me dis qu’une journée au SPA ne fera pas de mal. Je sais que cela ne résoudra rien, mais peut être que je pourrais lâcher prise. » Peut être que j’avais besoin de cela pour réussir à avancer. Une journée où les massages, le bien être ne me laisserais rien d’autre que le choix de lâcher prise. Je me réfugiais à nouveau dans mon chocolat chaud. Si seulement la vie était plus simple, si seulement j’arrivais à avancer.
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| mot doux de Invité ► un Mer 20 Avr - 12:56 | | | J’avais beau trouver tout ce que j’avais pour lui changer les idées, j’étais persuadée que lui chantonner une scolie ne changerait rien. Je ne savais dans le fond pas vraiment ou nous allions, planter au feu rouge, j’attendais la réponse sans savoir ce qu’elle allait me dire. Le spa ? Pourtant pas après tout mais je ne m’étais pas presque une vesse donc c’était déjà ça ? Les petits vents n’étaient pas vraiment ma brise favorite surtout le grégal que j’avais pu ressentir en méditerranée et tandis que j’haussais les épaules, je reprenais en même temps la route une fois que le feu vert était là. Je connaissais assez bien les spa pour avoir beaucoup de clients qui traquent des riches. Oui, j’en suivais parfois et je me fondais dans la masse des clients mais j’étais aussi une femme qui aimait se relaxer en secret. Oui, les spa à Los Angeles, j’en profitais par moment. Je tournais mon regard vers elle, lui offrant un léger sourire dont je n’attendais plus de réponse par un peu de bonheur dans la lueur de ses yeux. Je ne voulais plus être le queux qui tentait quelques recettes de bonheur dans sa vie. Je commençais à perdre espoir. Je voulais voir un peu de coruscant dans ses yeux, du brillant mais je rêvais un peu trop. Je ne pouvais qu’espérer faire apparaitre du fontinal au fond de la fontaine de mon jardin que je n’avais pas. Encore pire : voir une licorne dans le palustre du jardin. Sophia n’était pas une ollaire, je ne pouvais pas la tailler. Après tout, c’était du bonheur en rabe que je voulais voir chez elle et c’était un rêve à ce stade. Je pouvais tenter toutes les embuches, elle était à torquet. Elle me disait être difficile et elle ne comprenait pas pourquoi mais dans le fond, on était tous différent et on fonctionnait tous d’une façon différente. J’haussais les épaules en tournant mon regard vers elle à nouveau et ensuite à nouveau sur la route mais je restais encore silencieuse. La tristesse ne disparaissait pas avec du dissolvant comme le vernis sinon la vie serait bien plus facile. La réponse à cette question était cependant plus évidente pour moi qu’un interrogatoire sur le système pelvien. Je plaisante bien sûr mais en fait, pas tellement ! C’est quand elle disait que j’avais une force que je riais doucement. « Je ne suis pas forte, Sophia ! », lui disais-je après qu’elle ait finie de parler. Je la laissais bien entendue finir sa gorgée de chocolat en attendant un peu comme si j’étais une poire qui attend le couteau qui va l’éplucher ou une gondole amarrée à un quai. Je buvais à mon tour une gorgée, me mordant un peu la langue et grimaçant. « Aie… », soufflais-je avant de tenter de dire plus de choses mais qui sortait assez charabia. « Je me suis mordue la langue ! », avais-je donc dit avec autant de classe qu’un flétan. Je tentais de reprendre mes esprits, reprenant une gorgée avant de reposer mon « gobelet », je tournais mon regard vers elle en gardant une semi-attention sur la route en même temps. « Je ne suis pas forte, vraiment pas… j’ai toujours parue forte mais partir comme une voleuse en victime après le bal ne m’a pas rendue forte mais faible… certes je semble dépasser la mort de Stefan plus facilement que toi mais je n’en suis pas forte pour autant, peut-être plus que toi mais qui sommes-nous pour juger qui est la plus forte que l’autre. Je me cache juste quand je suis triste, je cache mes faiblesses. Je n’appelle pas ça être forte mais il faut juste aller de l’avant même si c’est dur et même si tu dois faire semblant, faut aller de l’avant car non seulement nos proches morts ou vivants ne veulent pas nous voir ainsi, non. Ils veulent nous voir profiter de ce qu’on n’a plus. Ils veulent juste nous voir sourire, vivre car eux, ils ne sont pas là pour nous réconforter ou pour sourire et vivre… », je soupirais doucement. « On dirait des phrases toutes faites et j’en suis désolée mais dans le fond, c’est ce qu’on nous répétait quand papa et maman sont morts et on le dit à toutes les personnes souffrant d’un deuil… », murmurais-je un peu comme si j’avais honte d’assumer que ce sont des phrases fabriquées pour ce genre de situation. Le côté psychologue qui dormait en la détective était parfois prêt à sortir son cours. « Mais tu as raison, le spa peut aider mais c’est comme l’alcool et la drogue, une fois que tu seras rentrée, tout reviendra… toutes les idées changées reviendront et c’est ça que tu dois apprendre à dépasser car une fois que la lumière s’éteint à nouveau, la peur du noir revient… t’as juste besoin d’en parler… peut-être pas à nous si tu ne le veux pas mais à un psychologue ? », demandais-je en haussant les épaules. C’était vrai, pourquoi pas à un psychologue. Je savais qu’ils pouvaient faire du bien même si je savais parfois que c’était préfabriqué comme j’avais suivi le cursus et obtenue le diplôme. Je savais qu’ils étaient payés pour ça. C’était leur job et ça changeait tellement de choses mais quand on en a besoin, ça fait du bien ! |
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| mot doux de Sophia A. Steadworthy ► un Mer 4 Mai - 17:11 | | | On dit que vivre dans le passé n’apporte que de la souffrance et des regrets. On dit que trop vivre dans l’avenir apporte des déceptions et une exigence bien trop importante. Au final, vivre le temps présent était ce qui nous rend le plus heureux. Prendre le temps de profiter de l’instant T, de regarder le ciel, de voir les nuages se mouvoir. Il fallait que je suive plus souvent ce conseil. Peut être que cela pourrait m’aider à aller. Ariel répondit à ce que je venais de lui dire. Elle ne se trouvait pas forte. Elle se trouvait au contraire fuyarde et regretter ce côté chez elle. Il restait que de mon point de vue, même si elle avait fuit, elle avait survécu, elle avait finalement su aller de l’avant. Fuir n’est pas forcément une mauvaise chose. Parfois coupé court au passé nous force à ne plus y penser. J’en arrivais même à regretter de ne pas être un témoin sous protection. L’idée de pouvoir me recréer toute une histoire, de m’obliger à y croire était très séduisante. Il m’arrivait de comprendre ses personnes disparaissant dans la nature du jour au lendemain sans tenir au courant qui que ce soit. Le ferais-je ? Non, je tenais bien trop à ma famille pour cela. Nous avions vécu trop de chose pour cela.
Quoi qu’il en soit, les paroles de ma sœur me faisait écho même si je n’appréciais clairement pas tous les propos qu’elle me donnait. Je savais que c’était la manière dont elle le disait que je n’aimais pas, mais son désir de m’aider était sincère, c’est pourquoi je ne me formalisais pas de ce qu’elle me disait. Bien entendu, le SPA n’allait être qu’une évasion de courte durée, mais c’était une évasion qui me semblait nécessaire. Je devais bien arrêter d’y penser et commencer par une aide n’était pas une mauvaise idée à mon gout. Quelque chose de calme, qui me représentait. « Le SPA ne risque que faire de mal à mon porte-monnaie, il y a pire comme addiction. » Et puis pour une fois que les comptes blindés de mon mari pouvait me venir en soutien, je ne comptais pas m’en empêcher. Il ne voulait pas signer les papiers du divorce, autant en profiter un peu.
Je n’avais pas donné d’écho à sa proposition d’aller voir un psy. Il fallait dire que je ne lui avais pas dit que j’avais choisi de discuter avec le pasteur du quartier. Holden avait été une bonne écoute pour moi. J’avais décidé de le revoir pour continuer à discuter. Je n’expliquais pas vraiment pourquoi mais son aide me faisait du bien. C’était très étrange pour une grande septique comme moi. Je ne croyais pas en Dieu ou en quelconque divinité, mais l’ouverture d’esprit qu’Holden me permettait de me livrer sans aucun jugement. Il était un élément précieux dans mon avancement dans le deuil. Après tout, il connaissait cela très bien lui aussi et était encore un étranger. Après tout, c’est ce que l’on recherche chez un psychologue, une écoute qui ne nous juge pas mais qui ne fait pas parti de notre vie.
Ariel s’arrêta dans un SPA dont elle connaissait visiblement l’adresse. Il apparaissait chic et ma tenue de guenille n’avait rien de bien élégant pour ce lieu. Une fois la voiture stoppée, je pris une grande inspiration. « Ariel, je parle, ne t’inquiète pas. » Je voulais qu’elle se rassure que je ne me laissais pas couler plus profond. Car si je savais que je buvais la tasse, je ne voulais pas m’enfoncer plus. Sortant finalement de la voiture, je suivis ma sœur dans le SPA. Je laissais cette dernière se charger de tout puis nous allâmes nous faire chouchouter, nous faire vider la tête.
FIN |
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| mot doux de Contenu sponsorisé ► un | | | |
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