« _ ça ne prouve rien du tout, d'ailleurs ce n'est pas moi sur cette photo. » Que cela soit elle ou non, je m'en fichais un peu. Elle avait certainement dû passé une torride avec une dame pour pouvoir photographie les seins siliconés. Est-ce qu'Holden est devenu aussi nul au lit au point de changer de bord ? Jamais, je n'aurais cru que cette dévergondée aimait les femmes - si j'avais su ... C'était dommage d'en arriver à là, mais que voulez-vous ? Elle m'avait giflée, ce qui signifiait, qu'elle avait signé en quelque sorte avec le démon. Je ne lâcherais plus jamais, pas tant que j'aurais obtenu ce que je veux.

JOAN _ « Qui est-ce ? Je ne savais pas que tu aimais les femmes.. Holden te dégoûte à ce point ? »

Si, elle ne voulait plus d'Holden, qu'elle ne compte pas sur moi pour que je récupère ce déchet. Elle le voulait, maintenant, qu'elle le garde. Oh pourquoi, elle voulait toujours compliquer les choses au lieu de m'écouter et de négocier avec moi surtout que je ne demandais pas la lune.

JOAN _ « Ce n'est pas mon nom, ni mon numéro qui est affiché alors, me croire, ils vont me croire. » Sauf si, ils étaient tous des blonds teintés. « Mais, si tu ne veux pas d'accord, pas de souci... Ils vont savoir très rapidement que leur mère n'est qu'une petite putain qui se fait ramoner par n'importe qui ... Et Holden qu'est-ce qu'il en pensera ? Tu le trompes non seulement avec des hommes, mais aussi avec des femmes ? Quel genre de petite vicieuse es-tu ? » Avais-je avec un large sourire. C'était à elle de décider - je n'allais pas la forcer à négocier. Je lui tournais le dos, et je prenais mes affaires pour ma douche. « Ton petit règne de mère modèle et de femme parfaite, c'est terminé. Quand on veut jouer à la salope, on récolte ce que l'on sème alors, tu veux toujours de mes bons de réductions ? » Je ne pouvais pas m'empêcher d'en rire, d'ailleurs, je lui tendais un sachet de préservatif que j'avais pris en même temps que mes affaires « Tiens, ça pourrait d'être utile. »

« _ je n'aime pas les femmes et puis ça n'a rien à voir avec holden, laisses-le tranquille. » Justement, je ne voulais pas le laisser tranquille, et pourquoi le ferais-je? J'adorais la mettre dans tous ces états, et la voir, rouge de colère me donnait limite un orgasme alors, ce n'était pas demain la veille que j'allais arrêter de la charrier, elle et son tendre époux. Elle n'aimait pas les femmes ? Drôle de façon de le montrer alors. Même moi, je n'avais pas cet esprit aussi malsain pour oser prendre des photos pareilles

JOAN _ « Alors explique-moi, pourquoi tu lui as envoyé cette photo ? »

J'étais curieuse de nature, alors, je ne lâcherais pas tant que je n'aurais pas ma réponse à cette question. Franchement, je ne voyais pas pourquoi elle avait fait ça, surtout envoyer les photos d'une femme aux gros nichons. À quoi cela lui a servi de faire une telle chose ? Mais vous savez ce qu'il m'avait déplu le plus dans son acte, c'était d'avoir tenté d'exciter mon amant, alors que j'étais occupée avec lui. Recevoir un MMS d'une autre femme pendant que nous étions en train de danser la salsa sur le matelas, c'était assez vexant à vrai dire. Cette peste de rouquine avait osé m'humilier, et ça, je ne pouvais pas la pardonner.

Elle n'aime pas les femmes, elle ne trompe pas son mari, et quoi ? Allait-elle jouer longtemps à la sainte nitouche ? Qu'elle cesse d'ignorer et qu'elle avoue ses belles erreurs  commises.

JOAN _ « Ma pitoyable vie ? Oh, c'est blessant ça. » Ajoutais-je en faisant mine d'être choquée par cette révélation qui tue. « Si tu veux que je cesse de pourrir ta vie, et celle de ta misérable petite famille, accepte mon deal. Et t'inquiètes, cela ne concerne en rien au sujet d'Holden. Ouais, mettons un peu de côté ce pauvre cocu, et parlons enfin d'autre chose.

« Tu peux les bouffer tes capotes » Wouah, j'en revenais pas - la petite Jane se défendait enfin. Bah, si c’était ainsi, je remettais précieusement mon sachet dans mon sac de sport. Étrangement, je n'osais pas passer à côté d'elle, de peur d'en recevoir une? Certainement. Pourtant, je n'aurais pas trop le choix, étant donné que les douches étaient de son côté mais pour le moment, je préférais tout de même attendre avant de tenter l'ange.

JOAN _ « Bah, ce n'est pas grave, cela peut toujours me servir avec Holden ... Ben quoi ? Ne me regarde pas ainsi, je n'ai pas envie qu'il plante sa graine en moi »

Je voulais qu'elle soit à bout, qu'elle explose, qu'elle me montre ce qu'elle était capable de faire... Humm, je sentais enfin le bout du tunnel, et là je pourrais dire échec et mat.

« _ je n'ai rien à t'expliquer, ça ne te regarde pas. » M'ouais, elle n'avait pas tort, cela ne me regardait pas, mais comme je le disais, j'étais curieuse, et j'avais tellement envie de le savoir. Cela dit, est-ce vraiment utile qu'elle me le dise ? Je me doutais bien qu'elle avait cocufié son tendre époux étant donné que celui-ci avait en quelque sort lâché le morceau quand on s'était vu. Il ne me l'avait pas dit d'une manière directe, mais, je n'étais loin d'être idiote et je savais reconnaitre la détresse d'un homme.

JOAN _ « De toute façon, nous savons toutes les deux, quel genre de femme tu es »

Oui, une femme facile comme elle l'était à une certainement époque de sa jeunesse. Oh non, ne croyez pas que je fais des recherches sur elle, disons que je récoltais mes info du ciel. Bon d'accord, je faisais deux trois petites recherches sur elle, mais, comprenez-moi, c'était surtout pour mieux l'enfoncer dans le gouffre. Je suis ici pour lui mener la vie impossible, et je comptais bien la faire pleurer, au pire, lui donner des envies de se jeter du haut d'un pont.

JOAN _ « Alors ma belle, prépare tes valises »

Un sourire s'affichait sur mon visage, un sourire légèrement sadique que je tachais de garder tout de même des plus discrets, car, je ne voulais pas montrer à cette rouquine que cette situation m'amusait grandement.

Bref, j'étais épatée de voir quel sang froid elle pouvait garder face à mes provocations. Quelle femme resterait aussi serin face à cela?

JOAN _ « Bah, tu sais que tu me crois ou non, je m'en contre fiche. »

Vu qu'elle n'avait pas l'intention de bouger et que je n'osais pas trop aller vers elle. J'optais donc pour la deuxième solution, j'enlevais mon haut, dévoilant ainsi ma si belle poitrine ? Bien sûr, mes jolis seins étaient cachés par un tissu noir. Cela ne me dérangeait pas - loin du monde - d'être en soutif face à elle, vu qu'elle aimait les femmes, je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher.

JOAN _ «  va s’y rince toi l’œil. »

Je devrais  arrêter de l’ennuyer, mais je ne pouvais pas. C’était trop fort pour moi de cesser ce p’tit jeu. Ah, et puis, à part mes seins, mon ventre, et mes hématomes dû à ma lourde chute lors de l’incendie, il n’y avait pas grand-chose à mater. Quoique, je trouvais mes seins – non siliconé – magnifiques.. Je sais quel ego, hein .

coucou a écrit:

HJ/ je répondrais à ton MP tout à l'heure, je dois filer  

« _ et nous savons toutes les deux que tu es bien pire. » Bien pire ? Avec ce que j’avais découvert sur elle, et ces fameux sms, je doutais fort que j’étais plus pire qu’elle. Jamais, je n’aurais osé demander à un homme la taille de son membre par SMS. Personnellement, j’étais plus du genre à aller voir par moi-même. Bref, chacun son truc comme dirait l’autre, non ?

JOAN _ «  Pourquoi devais-je m’abstenir ? Je n’ai aucun compte à rendre à personne, alors que toi … »

Elle faisait ce qu’elle veut, je n’étais en aucun cas là pour lui donner des conseils, et encore moins, lui dire d’arrêter de cocufier le beau Holden. D’ailleurs, tant mieux, qu’elle le cocufie, qu’elle se fasse ramener son vagin, au moins, cela fera le pied à mon pauvre ex-mari.

Elle avait tellement l'air d'être sûre d'elle, et pourtant, elle ne devrait pas. Je serai capable d'envoyer tous les SMS à sa famille, et je le ferais sans hésiter. Pourquoi, je ne le ferais pas ? Rien ne m'empêchait de le faire.

JOAN _ « Attend.... Comment tu as formulé ceci encore.... Euh .... » Je faisais mine de réfléchir, avant de balancer la sauce « ''Si t'en as dans le pantalon, je te laisserais faire mon ramonage. Dis-moi la taille de ton manche, je te dirais si ça ça peut le faire. Réponds vite, je suis en surchauffe.'' Et le plus beau de tout, c'est que tu l'as signée... Alors ma belle, cela m'étonnerait que tu arriveras encore à mettre ton cher et tendre époux de ton côté... Sauf si c'est un piètre idiot. »

Ce n'était que des mots certes, mais nous ignorons totalement ce qu'il s'était réellement passé derrière tout ça. L'a-t-elle fait ? Ne l'a-t-elle pas fait ? Je n'en sais rien, mais ces SMS prouvaient réellement quel genre de petite vicieuse Jane était.

JOAN _ « Oooh je pensais que les femmes t'excitaient ? »

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire sous cette petite remarque... J'enlevais mon training, me trouvant désormais en petite tenue. Qu'elle n'ait  pas peur, je ne comptais pas me mettre nue devant elle. En fait, j'étais assez pudique vis-à-vis des femmes. Euh ouais, j'ai la phobilesbienne que voulez-vous.

« _ qu'est-ce que tu veux au juste ? ça t'amuse tant que ça de foutre la vie des gens en l'air ? » Pourquoi me posait-elle cette question, alors que nous connaissons toutes les deux la réponse à cette question. Elle ne pouvait pas imaginer combien cela m'excitait de nuire la vie aux personnes. C'était d'un passe-temps dont elle devrait songer à commencer. Bon ok, c'était moins drôle quand on se trouvait dans le camp inverse, mais ça, je m'en foutais royalement. Voir les gens souffrir par mes propres soins, c'était comme si, j'avais un orgasme.

J'affichais un large sourire quand elle m'avait demandé ce que je voulais... Humm enfin, il était temps qu'elle se plie à mes propres règles, et qu'on cesse de tourner autour du pot, car cela commencer réellement à m'agacer, et à m'énerver. Et quand, j'étais dans cet état, c'était de très mauvais signer alors, mieux vaut pour elle, qu'elle m'écoute, et qu'elle se taise.

JOAN _ « Hey, voyons, je ne suis pas à monstre, ma belle, je ne fou pas la vie des gens en l'air, je les divertis, c'est totalement différent. » Il y avait pire que moi, alors, franchement, j'étais encore dans la catégorie de bonnes samaritaines. « Ce que je veux ? » Bien, commençons enfin la partie. Je m'avançais vers elle, et tout en fixant dans les yeux, je lui avouais tout simplement : « Je veux que tu pourrisses la vie de Lullabi. Enfin, dans le sens large quoi. Ce que je veux réellement, c'est que tu la rentes malheureuse, que tu lui fasses de la peine, et qu'elle te haïsse. » J'avais osé lui mentir en protestant que je n'étais pas un monstre, car au fond, je le suis réellement. « Je me fou de la façon dont tu vas procédée, mais le but dans tout ça, c'est qu'elle se tourne vers moi, et que je sois la seule personne qui compte à ses yeux. ET toi, tu ne serais plus qu'un tas de déchets qu'elle ne voudra même plus entendre parler. Et quand, à ta Nora, tu t'approcheras plus d'elle... Je SUIS sa grand-mère, et c'est mon rôle de l'aimer et de la protéger. »

Si, elle voulait des conseils pour se faire haïr qu'elle n'hésite pas à me le demander. Je suis douée en ça, d'ailleurs, j'ai plus d'ennemies qu'amies - c'est à ce demander pourquoi. Pourtant, je ne suis pas antisocial, du moins, je ne le pense pas. J'aime les gens, enfin, cela dépendait de qui. Cela dit, je comptais récupérer ma fille, et ma petite fille, et je ferais tout en mon pouvoir pour obtenir ce que je désire le plus.

JOAN _ « C'est de famille, non ? De changer subitement d'orientation. »

Combien il y avait de tapettes, et de lesbiennes dans cette famille ? A force d'en avoir, je ne pourrais même plus les compter sur mes doigts.