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yann&ariel - par ce que le cat quand il est cat, il retombe sur ses pattes !


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mot doux de Invité ► un Mer 27 Aoû - 19:30
yann&ariel
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Hier, c’était simplement et bêtement dans mon restaurant avec ma famille. Je les regardais rire et sourire à pleine dents. Ils ne devaient pas se douter qu’il pouvait y avoir des choses qui d’un coup vous font tomber de 56 étages. Des annonces qui vous perturbent. Il y a un peu plus de deux semaines, j’avais fait un malaise dans le parking d’une soirée comme celle-ci. Cela semblait idyllique entre deux poubelles et des canettes de bières mais ça ne l’était pas. C’était simplement devant ma sœur, mon clone ou un de mes deux clones. Bien sûr, c’était l’enfer. J’avais manqué mon rendez-vous et j’en étais heureuse même si ce n’était pas raisonnable. Que ferais-je si c’était mon fils qui avait manqué un rendez-vous du style ? Je deviendrais totalement dingue. Je devais me remotiver. C’est pourquoi quand le docteur m’avait rappelé alors qu’il me harcelait depuis quelques jours, j’avais décrochée pour avoir un rendez-vous dans la fin de soirée. Le dernier qu’il pouvait me donner pour aujourd’hui sinon je devais attendre encore une semaine. Je stressais comme pas possible. J’en tremblais. Mes mains s’agitaient alors que je conduisais. J’en venais presque à me dire qu’il ne fallait pas que je prenne le volant. Je tournais autour de l’hôpital depuis une bonne vingtaine de minute à hésiter et encore hésiter comme si ma vie était en jeu mais en fait… si, elle est en jeu. Au fil de mes petits tours autour de l’établissement, je me demandais presque si j’allais creuser un cercle autour de celui-ci. J’en venais à connaitre le chemin et rouler sans vraiment d’âme. J’étais inerte… éteinte. C’est aux klaxons de plusieurs autres personnes que je remarquais même que je ne m’étais pas arrêtée au feu rouge. Pas chance, je m’en rendais compte à temps. M’arrêtant avant de frôler la catastrophe… Je reprenais la route quand je le pouvais pour aller fébrilement vers le parking. Je garais alors la voiture dans un coin, inspirant doucement et regardant l’entrée. Je n’aimais pas les hôpitaux. Je n’en avais jamais été fan de ces lieux mais cela dit, ce n’était pas une chose étrange mais familière. Les gens n’aimaient pas toujours les hôpitaux et le côté morbide des lieux. Je n’aimais tout simplement pas non plus les odeurs parfois nauséabondes de leurs produits. J’aimais bien sentir une fleur ou n’importe et pas seulement la javel quand je me trouve dans une pièce. Enfin soit, je sortais de la voiture en remettant ma robe fluide correctement. Elle était d’un rose orangé tout simplement avec une ceinture marron par-dessus et des chaussures assorties à la ceinture. Mes cheveux lâchés et ondulés sur mes épaules et un maquillage assez léger. Je n’étais point superficielle, j’aimais cela dit les couleurs parfois pour les fringues. Tout dans la simplicité. Je me rendais alors vers l’entrée, un peu perdue et inerte. Je n’avais pas vraiment d’émotions dans le regard. Disons que je me sentais simplement sur une autre planète. J’avançais vers l’accueil pour prévenir que j’étais entrée et avoir tout ce qu’il me fallait comme les papiers et la direction du bureau. Je ne savais pas par ou je devais aller. J’ignorais même ou je devais aller pour être plus précise. Je marchais en suivant les instructions avec un peu beaucoup de difficultés. Croisant un distributeur, je prenais une bouteille d’eau pour une somme un peu trop élevée tout de même. C’était fou, réellement. On paye trois fois plus dans un distributeur qu’en supermarché. Cela me rendait dingue. Bon, quoique là, je n’étais pas apte à m’énerver sur le prix d’une bouteille car mine de rien ? J’avais un rendez-vous. Mes mains tremblaient encore légèrement et je soupirais doucement, marchant dans les couloirs avec des papiers à la main. Mon regard allant et venant de porter en porte. J’étais terrorisée, tellement. Plus je sentais que j’approchais et plus j’avais envie de m’enfuir. Je voulais alors la porte du docteur. J’inspirais en la regardant. Aurais-je le courage ? Non. Après quelques secondes, je faisais machine arrière dans des pas rapides en allant vers un mur et me cachant derrière comme une imbécile. J’inspirais profondément. Etais-je plus stressée d’aller dans ce bureau que d’être revenir à Pasadena ? 12 ans à fuir cette ville et elle me revenait à nouveau en pleine poire. Oui, carrément. Encore. Je soupirais doucement cachée derrière mon mur en reprenant un peu mes esprits. A quoi je jouais ? Je n’en savais rien mais je n’osais pas affronter ce bureau qui n’était dans le fond qu’un rendez-vous pour parler de la suite mais comment parler d’une chose qu’on refuse simplement ? Je regardais alors la fin du couloir que j’avais empruntée, il semblait fantôme et vide. Je m’y avançais en fermant doucement les yeux et c’est alors que BOUM dans un cri de surprise digne d’une fille, je me retrouvais le cul sur le sol…
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Yann Harrison
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mot doux de Yann Harrison un Mer 3 Sep - 17:55
Les journées de travail se ressemblent toutes et pourtant chacune est différente. Yann l’a appris avec le temps et l’expérience. C’est comme ça quand on travaille dans un hôpital qui se fait envahir chaque jour par de nouveaux patients. Yann ne fait pourtant pas partie du personnel médical mais il est bien difficile de travailler en faisant totalement abstraction des gens qui l’entourent. Certaines personnes viennent également le solliciter lorsqu’ils ont besoin de lui, que ce soit pour le nettoyage ou juste pour des renseignements. Parfois c’est un peu plus dur à gérer, surtout lorsqu’il est témoin de la souffrance et de la détresse de certains patients. Il peut y avoir de bonnes et de mauvaises journées, mais il ne sait jamais à l’avance sur quoi il va tomber.
Aujourd’hui, on peut dire que la journée a plutôt mal commencé pour lui. Ça ne fait que trois heures qu’il est là mais il a l’impression d’avoir enchainé deux journées à la suite. Le temps semble avoir décidé de tourner au ralenti et les gens, de lui rendre la vie impossible. Yann a vraiment hâte d’en finir et de pouvoir rentrer chez lui, retrouver son chien, sa caravane et son lit surtout. Après avoir vidé une énième poubelle dont le sac s’est retrouvé percé et qui dégouline sur le sol, il entreprend enfin de laver le couloir. Bien sûr toutes les coulures ont eu le temps de sécher pour rendre le sol bien collant et difficile à nettoyer.

Yann doit encore et encore frotter et laver, insistant bien jusqu’à ce que le sol soit parfaitement propre. Il ne peut pas s’empêcher de râler tout en travaillant. C’est toujours comme ça quand il est de mauvaise humeur ou que quelque chose l’énerve, il faut qu’il extériorise son mécontentement. Il peut aussi donner l’impression de parler tout seul lorsqu’on le croise de loin mais il s’en moque complètement. Ça le soulage et ça l’empêche aussi de finir par réellement s’énerver. Soupirant avant de s’attaquer à un nouveau morceau de couloir, Yann tente de se calmer un peu en pensant à l’heure de sa pause qui va bientôt arriver, peut-être même qu’il ira discrètement sur le toit de l’hôpital pour fumer et se détendre un peu. Même s’il a tendance à vite s’énerver, il sait très bien que ça ne rendra pas sa journée moins pourrie qu’elle ne l’est déjà.
Sur ses bonnes pensées, Yann continue de travailler en s’appliquant pour que tout soit bien fait, jusqu’à ce qu’il entende un cri de surprise d’une femme, suivi du bruit d’une chute. Il se doute déjà de ce qui vient de se passer mais il se déplace pour rejoindre l’autre couloir et d’en avoir le cœur net.

- Et merde… Râle-t-il en voyant une femme par terre, un peu plus loin.

Il retourne sur ses pas pour lâcher, même un peu brutalement, sa serpillère dans le seau puis il retourne dans l’autre couloir pour aller voir la fille. Il ne se précipite pas vers elle, bien que sa première pensée soit tout de même de s’assurer qu’elle ne s’est pas blessée dans sa chute. Cependant, en s’approchant d’elle, ses pensées se tournent bien vite vers cette partie du sol qu’il venait tout juste de nettoyer et qu’il va probablement devoir recommencer à cause d’elle. Il ne met pas des panneaux mentionnant que le sol peut être glissant pour que les gens viennent s’amuser à faire du patinage dessus… Il soupire une nouvelle fois en arrivant devant elle, il n’a pas vraiment envie de faire de grands efforts de politesse mais il veut au moins s’assurer qu’elle va bien.

- Ça va aller ? Rien de cassé ? Lui demande-t-il sur un ton assez neutre.

Si c’est le cas, elle n’aura pas à aller bien loin pour trouver un médecin au moins.
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mot doux de Invité ► un Jeu 25 Sep - 23:48
yann&ariel
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HLa mort, sentiment d’insécurité et malheur. On ne réfléchit pas toujours à ce que cela emporte sur son passage. La mort terrorise et pourtant l’on vit tout en sachant la fin du tunnel. La fin du mien ? Sera-t-elle pour dans 3 ans ? 3 jours ? 3 moi ? Ou plus ? Je n’en avais aucunes idées et cela devenait de plus en plus flou dans mon esprit. L’hôpital n’était pas l’endroit où je me sentais à l’aise mais fuir la réalité serait peut-être la pire des choses à faire ? Je voulais me dire que oui tandis que je m’avançais bêtement dans un couloir, fuyant encore la réalité tandis que mon docteur devrait sûrement m’attendre. Au lieu de rebrousser chemin avec une once de courage, je continuais à m’avancer dans ce couloir ou j’ignorais si je pouvais m’y rendre. C’est alors que je me retrouvais au sol, le dos légèrement douloureux et ne parlons pas des fesses, c’était pire. Autant dire que j’avais l’impression d’être un cachalot tombé d’un toit. C’est alors que je tentais de me redresser que j’entendais une voix. Je me sentais soudainement honteuse mais tellement. Je tentais alors de me redresser totalement et arquant un sourcil alors qu’il approchait et ne me proposais même pas d’aides. Les gens me font rire en notre douce époque où l’on se veut partageur et généreux. Mon cul, l’humanité, elle est morte depuis longtemps et je n’attendais rien des hommes. Je me relevais alors seule, le sol encore glissant mais heureusement, je faisais tout de même attention à ne plus me planter. Pourtant je rongeais mon frein, j’aimerais tellement trouver le petit con qui n’avait pas mis de pancarte. Je n’avais pas fait attention à la tenue de cet homme, j’ignorais encore que c’était lui. Cependant, c’est quand mon regard se releva sur sa silhouette à sa question que je remarquais donc qu’en fait, il était peut-être bien le coupable. Légèrement en colère, je lui laissais alors un regard meurtrier. « Non mais vous êtes… », commençais-je alors en arquant un sourcil et me retenant de dire un mot qui pourrait vacher… « Un homme… non mais oui, vous êtes un homme. Incapable de mettre une pancarte ? Savez-vous que des personnes ne savent pratiquement pas marcher ou lever les pieds dans les hôpitaux ? Certaines boites et même parfois les médecins. Non, ce n’est pas juste à la télévision et vous n’êtes même pas capable de mettre une pancarte. Non mais dans quel monde vous vivez ? Le paradis des petits oursons tout doux ou tout le monde est en mousse et où personne ne se blesse ? Devrais-je vous expliquer la vie ? », disais-je en arquant un sourcil, le ton était un peu monté mais il fallait avouer que j’étais légèrement frustrée et pas seulement à cause de ma chute. « Je n’ai rien sauf peut-être un futur coup bleu sur les fesses mais merci de m’avoir aidée à me relever. Cela prouve bien que la galanterie a cessée depuis des années… », disais-je en le regardant intensément. « STUPIDE, les hommes sont stupides ! », criais-je alors d’un ton glacial en soupirant aussitôt comme exaspérée par le comportement des imbéciles que l’on pouvait croiser sur cette terre. Je n’avais pas été fan des hommes depuis mon viol et pourtant j’étais plus proche de la gente masculine avant. Croyez-le ou non, j’avais juste envie d’étriper celui-là.
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Yann Harrison
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mot doux de Yann Harrison un Jeu 23 Oct - 22:39
En abordant la jeune femme étalée dans le couloir, Yann ne se montre pas particulièrement aimable. La journée est dure, il est énervé et fatigué alors il met un peu de côté la politesse. Il fait quand même un petit effort puisqu’il lui demande si elle va bien alors qu’il aurait très bien pu ne pas s’occuper d’elle et continuer son travail en l’ignorant complètement. Pourtant, lorsqu’elle se lève et qu’il croise son regard - qui a comme une lueur assassine - il se dit qu’il aurait peut-être mieux fait de ne pas chercher à s’occuper d’elle et de rester bosser dans son coin. Il a vraiment un mauvais pressentiment et dès qu’elle se met à ouvrir la bouche, ses doutes se confirment… Yann veut bien admettre que ça n’a rien de plaisant de se casser la figure dans un lieu publique, même si elle a eu la chance qu’il soit le seul à avoir été témoin de ce petit incident, mais ce n’est pas une raison pour s’énerver sur le premier venu.
Yann reste un moment figé en face d’elle, l’écoutant déblatérer sur son manque de professionnalisme. Pendant quelques secondes, il se demande même si ce n’est pas un coup monté, une mauvaise blague orchestré par quelques-uns de ses collègues de travail. Il regarde rapidement autour d’eux pour voir s’il en trouve un caché dans un coin mais non, il est seul avec cette femme qui semble à présent vouloir lui apprendre son boulot, tout en le critiquant ouvertement. Yann finit par lever les yeux au ciel lorsqu’elle en arrive à lui dire que les hommes sont tous stupides. Il n’avait vraiment pas besoin de ça aujourd’hui mais il craint que cette journée soit vraiment pourrie jusqu’au bout. Yann pousse un soupir, à la fois d’exaspération et de soulagement, lorsque le moulin à paroles semble avoir terminé son argumentation pas vraiment fondé.
Pendant un instant, il hésite à tout simplement la laisser là, tourner les talons et aller reprendre son travail sans se préoccuper d’elle. C’est peut-être ce qu’il aurait dû faire pour calmer le jeu. Cette femme serait probablement partie, fière d’avoir pu cracher son venin sur un employé, un larbin de l’hôpital, ou bien peut-être qu’elle ne l’aurait pas laissé filer… Yann ne lui tourne pourtant pas le dos et il se contente de se racler la gorge avant de lui désigner de son index l’un des panneaux qu’elle lui reprochait précédemment de ne pas avoir mis et qui, pourtant, est bien présent. Ça n’a rien de passionnant pour Yann de nettoyer les couloirs de l’hôpital mais il fait son boulot consciencieusement et chaque partie de sol encore glissante est signalée à l’avance. Elle ne l’a sûrement pas vu et il ne sait pas comment elle va réagir en réalisant qu’elle s’est trompée sur toute la ligne et qu’elle l’a attaqué sans raison mais il ne s'attend pourtant pas à des excuses de sa part.

- Je connais mon travail, Madame. Alors j’en suis navré si vous ne l’avez pas vu plus tôt. Il faudra demander à l’hôpital de me fournir des panneaux plus gros ou avec une petite lumière qui clignote peut-être. Lui répond un peu sèchement Yann, sans pour autant trop s’énerver.

Cette femme n’a vraiment pas choisi le bon moment pour venir lui casser les pieds. Il a hâte de retrouver ses horaires de nuit pour ne plus avoir à supporter les gens qui viennent lui râler dessus quand quelque chose ne leur convient pas. Son boulot est déjà bien assez pénible comme ça, il n'a pas besoin de supporter en plus la mauvaise humeur de toutes les personnes qu'il croisera dans cet hôpital.

- Et en toute honnêteté, vous auriez vraiment accepté mon aide si je vous avais tendu la main ? Lui demande-t-il en levant devant elle l’une de ses mains, enfermée dans un gant jetable qu'il déteste tant mais avec lesquels il doit travailler en quasi permanence.

Yann commence à s’énerver à son tour mais il tente de rester le plus calme possible. C’est déjà assez difficile d’être parfois dénigrer dans son travail par des médecins ou même des infirmières, il n’a pas envie de se laisser marché dessus par une simple visiteuse un peu trop grincheuse. Ce n’est pas de sa faute si elle est tombée, il n’a pas cherché à lui tendre un piège ou une embuscade. Il se contente seulement de faire le boulot qu’il doit faire.

- Est-ce que je peux reprendre mon travail maintenant ? Demande froidement Yann. Ou plutôt le recommencer… Ajoute-t-il en regardant l’état du sol qui est à présent couvert de traces à l’endroit où elle est tombée.

Et oui, à cause d’elle il va avoir du travail supplémentaire. Il espère seulement qu’elle ne va pas avoir l’idée de piétiner entièrement le sol qu’il vient tout juste de nettoyer par simple esprit de vengeance.
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mot doux de Invité ► un Sam 25 Oct - 4:18
yann&ariel
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Non mais je vous jure, les hommes. Sincèrement, je n’étais pas étonnée car je m’étais faite une raison depuis un moment. Les imbéciles étaient partout sur cette terre et nous polluait. Bien sûr, il n’y avait pas encore des pilules contre les cons et malheureusement, cela serait très utile. Un petit truc qui rende les hommes plus galant ? Oh ouais. Non mais je vous jure et j’étais réellement en colère mais étais-ce surtout une façon de passer mes nerfs ? Le pauvre, il allait tout prendre pour tous mes soucis. Heureusement que je en lui mettais pas non plus mes soucis de la fin d’adolescence sur le dos sinon c’était la mort qu’il trouverait mais chut. Oui, je crois que le jour où je rencontrerais le type qui m’a violé, il mourrait. Enfin soit, chut. On ne parle pas des malheurs même si j’étais les pieds dedans mais bon. Je m’emballais sur lui. M’en voulais-je ? Oui et non car ce n’était pas à mon habitude même si j’avais quand même mon petit caractère assez trempé. Ne serais-je pas moins folle si j’étais moins téméraire ? Je n’en savais rien mais je n’hésitais pas à exposer le fond de ma pensée à cet homme qui semblait un peu… je ne saurais dire. Un homme ? Tout simplement. Il répondait enfin à ma réaction et d’une façon sèche qui avait le don de m’énerver pourtant quand je regardais la direction de son regard vers le panneau, j’étais sur le cul. Une part de moi se sentait mal et l’être trouvait toujours gonflé qu’il n’aide pas une femme à se relever. C’était un mélange des deux mais pourtant un bon équilibre. « Oh ! », disais-je alors sans vraiment trouver d’autres mots à dire mais j’étais déconcertée un peu. Et alors qu’il me demandait si j’aurais accepté son aide, je le regardais sans trop savoir quoi répondre. L’aurais-je fais si c’était réellement arrivé ? Parfois, nous doutons vraiment de cette idée car nous nous disons que non mais en fait, oui. Pourquoi pas ? J’arquais un sourcil et je soupirais en l’entendant me demander s’il pouvait continuer son boulot. Quelle question, je m’en fichais bien en fait. Il pouvait mais bon, en fait… je n’en savais rien. J’avais l’impression de me sentir idiote un peu en fait. C’était assez catastrophique dans ma tête mais j’étais debout. C’était ça déjà de fait. « Euh… », soufflais-je alors en le regardant attentivement et fronçant les sourcils. « Pourquoi aurais-je refusée votre aide ? », demandais-je en arquant un sourcil. Outre le fait qu’il était un homme et que tous les hommes étaient parfois des crétins, et bien je savais qu’il y avait des exceptions et je laissais en général la chance de prouver le contraire. « Je vous engueule en disant que vous devriez le faire et je vous aurais refusé votre aide ? Mais dans quel monde de logique vivez-vous ? », demandais-je en fronçant le nez délicatement et étant bien plus calme mais avec cette pointe de curiosité. J’avais tout simplement besoin d’avoir la réponse car je trouvais cette situation de sa part quelque peu étrange. « Vous avez la gale ? Vous êtes souffrant ? La vache folle peut-être ? », lui demandais-je avec ironie avant de rire légèrement et fronçant les sourcils. « Mais je vous en prie, faites votre boulot… », disais-je en regardant le sol, bon, d’accord… je m’en voulais un peu mais chut. Le regard triste et la moue ne devait pas le montrer, je ne voulais pas que cela se remarque telle une faiblesse sur un panneau. C’était ma lumière qui clignote. Je n’avais pas un mauvais fond. Je n’étais pas comme ces personnes qui jugent. J’avais été cette fille de 18 ans, enceinte…. Qui ignorait tout du père ou même de la conception et les gens la jugeait car elle allait être mère sans études stables et juste nettoyeuse de vaisselle. Je n’avais pas vraiment eue de chances mais je m’en étais sortie.
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Yann Harrison
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mot doux de Yann Harrison un Jeu 6 Nov - 19:22
Des gens qui râlent ou qui viennent se plaindre, c’est assez fréquent dans un hôpital. Il faut avoir une sacrée dose de patience pour réussir à supporter tout ça et ça vaut pour tous les membres du personnel. Il n’y a pas un seul secteur d’activité qui est à l’abri ou qui se trouve épargné. Avec le temps et l’expérience, Yann a appris a gardé plus ou moins son sang froid. Il a pourtant un tempérament plutôt impulsif à la base mais il tente de garder toujours en tête que les gens présents dans l’hôpital n’ont pas choisis d’être là. La plupart sont blessés, malades ou viennent rendre visite à un proche qui est hospitalisé. Il reste encore les hypocondriaques mais c’est une case à part… Ceux-là sont généralement des chieurs de première ! Niveau casse-pieds, Yann a déjà eu à faire à bien pire que cette femme mais il ne peut pas s’empêcher d’être un peu dur et sec avec elle lorsqu’il lui répond. Ses différentes critiques, presque des attaques, l’ont agacé et il veut régler cette histoire avec elle. Il n’y a rien de pire que de se faire traité d’incapable lors d’une dure journée où le travail semble encore plus pénible que les autres jours.
Il lui semble avoir trouvé les mots juste puisque, dans un premier temps, la jeune femme ne semble rien trouver à répliquer. Elle réalise qu’elle s’est trompée mais, comme Yann le pressentait, à aucun moment elle ne lui présente des excuses. Elle retrouve finalement l’usage de la parole lorsqu’elle ne semble pas tout à fait saisir ce à quoi Yann fait allusion en lui montrant les gants qu’il porte. On peut dire qu’il ne s’attendait pas à ça et il reste un moment sans réaction tandis qu’elle le questionne pour essayer de comprendre ce qu’il voulait dire. Il fronce les sourcils lorsqu’elle lui demande finalement s’il ne souffre pas d’une maladie.

- Quoi ?! Non ! S’exclame aussitôt Yann, surpris qu’elle puisse penser ça.

Il se met ensuite à rire avec elle, trouvant cette situation plutôt comique. Le fait de rire un peu le détend rapidement et il se sent plus calme, oubliant le précédent conflit pour repartir à zéro avec elle. Après tout, il comprend que ce n’est pas agréable de tomber et de se retrouver par terre. Elle a bien le droit d’être énervée et de mauvaise humeur, tout comme lui l’était également.

- C’est juste qu’avec mon boulot… Reprend Yann tout en réfléchissant à la manière de lui expliquer. Enfin, si vous vous souciez de l’hygiène et des bactéries, il vaut mieux éviter tout contact physique. Croyez-moi !

Un hôpital doit être extrêmement propre mais avant l’intervention des agents d’entretien, c’est probablement l’un des endroits les plus sales qui existent. Yann s’en doutait avant de travailler ici mais ces quelques mois ont définitivement changé la manière dont ils voient les hôpitaux. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour faire ce métier et même Yann a un peu de mal parfois à faire face à certaines situations. Bon, elle peut toujours lui dire qu’il aurait pu retirer ses gants pour l’aider à se relever mais si elle connait un peu ce genre de gants, elle doit savoir sur c’est très difficile de les remettre une fois qu’on les a retiré et au nombre de gants dont il a besoin dans la journée, il ne veut pas les gaspiller inutilement. C’est déjà suffisant dur d’en trouver à la bonne taille.

- Je vais repasser un coup de serpillère et effacer les preuves de votre chute. Lui dit-il finalement, en lui lançant un regard amusé.

Il commence à s’éloigner d’elle pour retourner dans l’autre partie du couloir où il a laissé le seau et la serpillère mais après quelques pas, il s’arrête et se tourne à nouveau vers elle.

- Euh, au fait… Vous cherchez quelque chose en particulier ? Lui demande Yann, espérant peut-être pouvoir l’aider.

Il y a peu de visiteurs qui viennent à l’hôpital uniquement pour se promener ou faire une inspection des couloirs. Il se dit qu’elle doit forcément chercher quelque chose ou quelqu’un. Ça peut-être un médecin, un spécialiste, comme la chambre d’un patient ou l’un des services. L’hôpital est grand et il n’y a rien qui ressemble plus à un couloir qu’un autre couloir. Il est très facile de s’y perdre et même Yann a parfois eu du mal à s’y retrouver pendant un moment.
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mot doux de Invité ► un Dim 16 Nov - 22:59
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On ne sait jamais, les gens avec des gants enfin… quand je lui demandais s’il était malade, je riais à sa question. Voyons-nous que je l’étais moi ? Je n’en savais rien mais je ne voulais pas l’être. Je ne savais pas du tout comment savoir si les gens pouvaient lire sur moi que je n’allais pas bien. A part Sasha, personne en général ne pouvait le savoir. C’était peut-être mieux ainsi ? Oui, cela devait être mieux ainsi. Je l’entendais alors rire. Oui, entendre des rires est une chose que j’appréciais. Aussi stupide soit cette chose qui m’y pousse mais c’était mélodieux à mes oreilles. Bien plus qu’un autre son de surprises ou des pleurs. Je souriais doucement en l’entendant me parler des microbes et de l’hygiène. En fait, je m’en fichais même si je connaissais les normes d’hygiène dans les restaurants mais pas dans les hôpitaux. Etaient-elles pareilles ? Aucunes idées. Je ne cherchais pas vraiment à le savoir, me contentant à sourire alors qu’il disait effacer les preuves. C’est alors que je le laissais s’éloigner et entendant sa question. Je ne savais pas vraiment quoi dire en fait. Pas du tout même. Je bégayais un peu sous la nervosité. J’étais là pour aller à rendez-vous mais je me retrouvais pourtant face à un homme qui était à moitié coupable de ma chute. Je le regardais assez hébétée. « Euh… », disais-je alors comme une imbécile qui n’a d’autres mots que… en fait, rien. Je me sentais tout simplement stupide. Il fallait que je trouve un truc à dire… Qu’est-ce que je faisais là ? Oh oui, je le savais enfin… en fait, non car je ne devrais plus être là. Le rendez-vous devait être abandonné et peut-être même qu’il m’attendait encore mais non, ce n’était pas possible. Je préférais me dire que je perdais mes chances. C’était mieux. Non, il fallait que je dise un truc. N’importe quoi. Me revenait alors à l’esprit cette idée d’effacer les preuves. Utilisons-ça. Oui, il fallait que je dise un truc. J’inspirais un bon coup, pas vraiment sûre de moi en fait. Je ne l’étais même pas un peu. « Je passais dans le coin mais vous avez raison… », disais-je alors sur un ton presque taquin mais un peu… faux comme si je voulais surtout éviter les sujets bien plus sérieux enfin… je tentais de ne pas sombrer et me tenir aux branches pourtant je n’avais pas besoin de rendre des comptes à cet homme que je ne connaissais pas mais c’était dans ma tête, perdue. « On ne sait jamais, je suis peut-être rechercher par le gouvernement… J’ai peut-être tentée de tuer le président… faudrait pas trouver mes empreinte ! », rajoutais-je toujours dans la même optique, toujours du même ton. Pourquoi agissais-je ainsi ? Si j’étais ainsi avec un inconnu, comment je serais avec une autre personne ? Un de mes proches. J’haussais assez rapidement les épaules en riant nerveusement et passant une main dans mes cheveux. Et à quoi bon ? Non mais sérieusement. Qu’est-ce que cela pouvait me changer de dire la vérité ? Je n’en avais aucunes idées. Je regardais un peu autour de moi avant de reposer mon regard vers lui. « Non, plus sérieusement, je venais voir un docteur que je n’ai entendu qu’au téléphone qui a annoncé à ma sœur que j’avais un cancer… », je riais nerveusement à nouveau. Dire ça ce n’était pas du tout libérateur. « Le dire ne rend pas la chose plus vraie ou moins tristes ! », disais-je en allant poser une main dans mon cou et soupirant doucement. « C’est toujours autant difficile ! », soufflais-je en arquant un sourcil et relevant le regard vers lui. « Désolée de vous accabler avec mes problèmes… j’ignore ce qui m’a pris… », lui lançais-je alors gênée et levant le bras pour lui faire un maladroit signe de main en inspirant. « Je ferais mieux de vous laisser effacer… mes preuves ! », disais-je en riant nerveusement… encore. A croire que j’aime ce petit rire nerveux qui doit me rendre réellement bizarre ou idiote ou alors qu’importe mais je n’étais pas vraiment à l’aise. C’est un euphémisme alors que mon docteur s’appelle Monsieur Malaise mais chut.
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Yann Harrison
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❝ post-it : Il est né à San Francisco • Il a une sœur aînée • Il a perdu sa mère à l'âge de 10 ans, dans un accident de voiture où il était présent • Il vit à Pasadena depuis un peu plus de quinze ans • Il ne s'entend pas avec son père, ils ont complètement coupé les ponts depuis 2012 • Il n'a pas fait d'études • Il a enchainé les petits boulots pendant plusieurs années • Il a vécu une histoire assez compliquée avec son ex, Jenna • Il a un chien de 6 ans, un dogue argentin • Il boit et se drogue depuis plusieurs années • Après sa rupture avec Jenna, il a vécu seul dans une caravane pendant environ trois ans • Il est le père d'une petite fille de 3 ans, Emma-Lynn, qu'il n'avait jamais vu avant mai 2015, mais dont il a maintenant la garde une semaine par mois • Depuis un an, il sort avec celle qui a longtemps été sa meilleure amie : Sarah-Jane Hillsdone. • Ils se sont mariés en mai dernier et ils tentent d'avoir leur premier enfant ensemble.
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mot doux de Yann Harrison un Lun 1 Déc - 1:26
Même si la journée a plutôt mal commencé pour lui, la mauvaise humeur de Yann commence à s’envoler. Le fait de plaisanter un peu et surtout de rire avec cette femme lui permet de se détendre. Peut-être que la journée ne sera pas aussi horrible qu’il l’imagine finalement. Maintenant que tout semble être réglé avec cette femme, Yann peut reprendre son travail mais il réalise qu’elle aussi doit bien se trouver dans cet hôpital pour une raison ou pour une autre. Yann lui propose naturellement son aide pour au moins la renseigner ou bien l’aider à s’orienter dans ce vaste établissement. Ça lui parait plutôt normal et ça fait un peu partie de son job également, qu’il le veuille ou non. Même si à la base, il doit juste se contenter de nettoyer, il ne peut échapper à un minimum de contact humain, que ce soit avec le personnel, les patients ou les visiteurs. Yann ne sait toujours pas dans quelle catégorie cette femme appartient. Il doute qu’elle fasse partie du personnel puisqu’il ne l’a jamais vu auparavant mais il ne connait pas non plus tout le monde, encore moins les nouveaux. Entre visiteur ou patient, c’est assez difficile à dire mais son hésitation face à sa question la rend un peu plus suspecte.
Il n’a pas l’impression d’avoir posé une question bien difficile et pourtant, cette femme a l’air subitement d’être complètement perdue. Elle ne sait pas quoi lui répondre sur le moment et ce qu’elle lui répond finalement n’a pas l’air très cohérent. Yann la regarde un instant en fronçant les sourcils, intrigué par ce qu’elle lui raconte. Personne ne passe dans un hôpital juste pour se promener, c’est évident qu’elle tente plutôt de lui cacher quelque chose. Il ne comprend pas non lorsqu’elle lui reparle de personne recherchée ou bien de tentative de meurtre. Yann pense qu’elle plaisante ou du moins il l’espère sinon cette femme est partie dans un grand délire et il devrait alors l’accompagner jusqu’au service psychiatrique. Avec son boulot, Yann commence à être habitué à croiser de drôles d’énergumènes par moment. Enfin, il se sent aussitôt soulagé lorsqu’elle reprend son sérieux et qu’elle lui avoue enfin le réel motif de sa présence. Son soulagement est pourtant de courte durée puisque ce qu’elle lui annonce qu’elle est gravement malade.

- Oh… Prononce simplement Yann, se retenant d’ajouter un « merde » à la suite.

Il se sent vraiment mal de lui avoir proposé son aide à présent. Il n’est pas médecin mais il sait tout de même qu’un cancer ne laisse rien présager de bon. Le rire nerveux de la femme n’aide pas à le faire se sentir plus à l’aise, au contraire. Avant même qu’elle le lui dise, il sent que ce n’est pas quelque chose de facile à dire pour elle. Peut-être même qu’il est l’une des premières personnes auxquelles elle annonce cette bien triste nouvelle. Il parait que c’est plus facile de se confier à des inconnus parfois mais Yann n’en sait rien. Il n’a jamais été gravement malade mais ces quelques mois passés à l’hôpital et tout ce qu’il a vu jusqu’alors l’aide sûrement à mieux développer son imagination sur ces choses-là.

- Non, c’est moi qui suis désolé. Reprend-il enfin, alors qu’elle lui présente des excuses. Je ne voulais pas être… indiscret.

C’est un peu le genre de situation que Yann redoute d’affronter durant son travail. Normalement, ce sont plutôt les infirmiers et les médecins qui s’occupent des patients, qui discutent avec eux, qui les écoutent, mais il n’est pas rare que les agents d’entretien participent un peu et donne un coup de main au reste du personnel. Yann a déjà eu l’occasion de discuter un bon nombre de fois avec des patients de l’hôpital. Il ne leur parlait pas de leurs problèmes de santé mais il tente souvent de faire un peu la conversation pour distraire un peu les patients. Il se prépare à ça avant d’entrer dans une chambre mais là, dans ce couloir, il n’a pas eu le temps de s’y préparer et il se sent vraiment bien bête face à elle. A son tour, Yann ne sait plus vraiment quoi dire mais, alors qu’elle semble vouloir s’en aller, il trouve enfin les mots à dire.

- Est-ce que ça va aller ? Vous… enfin, si vous avez besoin de quoi que ce soit… Lui dit-il de manière un peu maladroite.

Il sait qu’il ne peut pas faire grand-chose pour elle mais on ne sait jamais, c’est parfois difficile de trouver une personne à qui se confier ou sur qui on peut compter en toute circonstance. Yann ne pensait pas qu’il aurait les qualités pour ça lorsqu’il a commencé son travail mais finalement, il n’a même pas à se forcer pour proposer son aide aux patients, lorsqu’il le peut. Ça devient quelque chose de naturel pour lui.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 13:07
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Parler aux inconnus a parfois sa facilité… l’anonymat. Bien que Pasadena ne soit pas une si grande ville. Bien plus petite que Pasadena et bien plus grande que d’autres, nous avons la chance de ne pas connaitre tout le monde sauf les grandes personnes que nous respectons de par la presse comme le maire… Ovide, je te salue ou même le pasteur. Bien sûr cela ne sont pas les seuls mais ceux que nous connaissions le plus. Je pouvais connaitre ce pasteur grâce à mes dimanches passés à la messe avec ma famille quand j’étais plus jeune. Cet homme dont la voix me sortait inconsciemment de ma rêverie quand je regardais Peter langoureusement tandis que l’adolescence frappait son glas. Un passé tellement lointain que je m’efforçais en vain d’oublier. Avant de me confier à lui, je partais pourtant dans une sorte de délire, plaisantant alors qu’en fait, il fallait vraiment s’habituer au cirque dans ma tête. On s’y fait. Cette annonce pourtant bien plus sérieuse qui laissait les bêtises à l’arrière s’avérait bien plus triste une fois dit. C’était réellement la première fois que ces mots sortaient de mes lèvres sauf avec Sasha. La première fois que j’osais les laisser s’échapper de ma voix douce. Cette cacophonie dans ma tête qui me répétait que ce n’était qu’un mauvais rêve, un long rêve… un long cauchemar. Je préférerais tellement que l’on m’annonce que je gagnais un an de chocolats ou un papa noël taille géante ou réelle en poster pour mettre à mon mur. Croyez-le ou non, cela ferait tellement mon plaisir, ma journée. Mais non. Sa surprise de deux petites lettres, un oh tout simple ne m’étonnait guère. Dans le fond, quoi dire ? Une inconnue se pointe et annonce : je suis cancéreuse… oh ouais, chimio sinon je meurs. Génial. On fait youppie. Je continuais de parler, nerveusement peut-être et laissant des excuses s’échapper alors qu’il finissait aussi par être désolé. Je souriais, j’aimais bien les jutes de désolations qui dans le fond n’avaient ni queue, ni tête. Une jute qui n’arrangerait rien sauf la culpabilité dans ce cas inutile. Ce n’était pas de sa faute. Peut-être de la mienne ? Comment pourrais-je être fautive d’être malade surtout pour cette maladie ? Je souriais doucement. J’haussais doucement les épaules et le regardant. « Ce n’est rien ! », dans le fond, peut-être que j’avais simplement besoin de le dire comme l’on crache un venin sous la colère ? Non mais ce n’était pas du tout du venin et ni sous colère. Les choses avaient juste besoin de sortir par moment. On ne s’en rend jamais compte mais il le faut. Je me sentais dans un sens tellement stupide, préférant le laisser travailler tout de même tandis que je pensais gagner le prix… de la personne qui casse les morals. Si je le disais ainsi à ma famille… je n’étais pas sûre qu’ils réagissent bien. Comment j’allais le faire ? Je n’en savais rien. Je ne savais pas trop quoi faire, partir ? Je reculais d’un pas en prévenant que je le laissais d’un signe de main avant qu’il ne me demande si ça allait aller. Est-ce que ça allait ? Je n’en savais rien. Je préférais clairement ouvrir un paquet cadeau que de découvrir si ça allait aller. Je n’étais tellement par pressée de continuer les examens que j’allais avoir ou même. Non, je ne voulais rien subir. Je me demandais si je pouvais juste congeler le temps et rester ainsi, un minimum en bonne santé. Je penchais doucement ma tête sur la gauche et inspirant en haussant les épaules. Pouvait-il faire quelques choses ? Dans le fond, quelqu’un le pourrait-il ? Le père noël pourrait-il quant à lui faire un petit miracle ? Pourrais-je réparer mon cerveau d’un vœu au pied du sapin ? Un cancer n’était point un cadeau. Le vrai cadeau, c’est quand on ne l’a plus mais je ne voulais simplement pas croire que je l’avais mais si. Je baissais doucement le regard et le relevant vers lui presque aussitôt, j'inspirais légèrement en penchant la tête à nouveau. « Peut-être connaitriez-vous un lutin magique ? », demandais-je alors dans un demi-sourire. « Qui réaliserait un vœu pour une femme qui a été très sage cette année ? », rajoutais-je à ma question en riant aussitôt un peu nerveusement mais pas totalement. Cette idée me plaisait. Je me rapprochais à nouveau de quelques pas en fronçant le nez. « Je ne sais pas encore… tellement de choses à propos de ça, je sais juste qu’il est là donc à part un miracle… pour qu’il parte vite… pour qu’il soit là depuis peu de temps… ou pour qu’on puisse sauver ça… l’éteindre, le retirer, l’arrêter ou n’importe quoi… », je roulais doucement des yeux en haussant une épaule. « Je ne peux que prier pour que les symptômes ne soient pas trop embêtant et pouvoir continuer à avoir une vie normale… mais bon… on peut toujours rêver. Le karma et toutes ses choses, c’est du foin… savez-vous ? », disais-je alors d’un ton plaisantin. « C’est une connerie car les plus vilaines choses arrivent toujours aux personnes qui n’ont jamais rien fait ! », avais-je le droit de dire que je n’avais jamais rien fais ? Je n’en savais rien. Qui pourrait prétendre ne pas mériter une vilaine chose ? Mais qui pourrait prétendre le contraire ? Qui se permet le droit de dire qu’une personne mérite ce qui lui arrive ou ne le mériterait pas ? Je n’en savais rien. Le méritais-je ? Je voulais me dire que non. Pourquoi surtout. Je soupirais doucement en mettant une main sur mon front en me disant simplement que je m’y connaissais en karma et la personne qui me souhaite du mal… devait vraiment en avoir un énorme. Un bon retour des choses. « C’est tellement dommage… les tueurs, les violeurs… », ah oui ceux-là surtout. « … et tous ces autres crétins sont justes en prisons… en santé mais ils ont parfois le câble et des toilettes alors que nous… », je riais doucement ce n’était pas vraiment amusant. Cela ne l’était pas du tout et pourtant c’était tellement injuste quand on y pense.
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mot doux de Yann Harrison un Mar 30 Déc - 1:30
Ce n’est jamais simple d’être confronté à la maladie. Depuis le temps qu’il travaille à l’hôpital, Yann devrait pourtant y être habitué mais il a l’impression qu’il ne le sera jamais. C’est même peut-être mieux ainsi. Ça faciliterait grandement son travail de ne rien ressentir pour tous ces gens blessés et malades qu’il croise dans sa journée mais il aurait l’impression de devenir presque comme une sorte de robot, s’il restait totalement insensible à ce genre de choses. Pourtant, face à cette femme, Yann ne sait pas trop quoi lui dire. Il voudrait pouvoir l’aider, la soutenir mais il ne peut pas faire grand-chose pour elle. Ça se voit pourtant qu’elle a peur et qu’elle a besoin d’être rassurée mais il n’est pas médecin et il ne peut rien faire pour elle. Il lui demande quand même s’il peut faire quelque chose pour elle mais il réalise rapidement que sa question n’a aucun sens. Il n’est qu’un petit agent d’entretien et sa seule utilité est de faire en sorte que l’hôpital reste le plus propre possible.
Un petit sourire un peu triste s’affiche sur son visage lorsqu’elle lui parle d’un lutin magique. Pendant un instant, il se demande si ce n’est pas une sorte de sarcasme mais elle poursuit ensuite dans cet esprit de magie en se mettant même à rire. Effectivement, il ne connait aucun lutin ou autre créature capable de la guérir d’un coup de baguette magique mais cet hôpital est rempli de médecins qui font tout leur possible pour permettre à leurs patients d’obtenir les soins dont ils ont besoin. Certes, il n’y a rien de magique là-dedans mais la médecine progresse toujours davantage et les chances de guérison augmentent également. Yann reste silencieux face à cette femme, écoutant les explications qu’elle lui donne concernant son cancer et son ressenti par rapport à l’injustice de cette maladie. Il perçoit dans ce discours une sorte de colère enfouie qui est tout à fait légitime.

- Je vous comprends… Souffle-t-il avec un air compatissant.

Yann n’a jamais été gravement malade et il n’a perdu personne dans son entourage à cause de la maladie mais le monde lui est apparu bien cruel et injuste lorsque sa mère a perdu la vie dans cet accident de voiture, alors qu’il était encore qu’un enfant. La vie est injuste, c’est un fait. Il l’a compris il y a bien longtemps et il le pense toujours aujourd’hui. Pourtant, face à la maladie, personne ne peut être totalement à l’abri. Elle peut toucher n’importe qui et à n’importe quel moment. Yann en a pris réellement conscience en travaillant à l’hôpital et en constatant par lui-même la grande diversité de patients. Le plus dur pourtant reste le service pédiatrie. S’il y a bien des êtres dans ce monde qui ne méritent pas d’être là, ce sont bien les enfants.

- Le monde est souvent injuste. J’en suis témoin presque tous les jours mais il ne faut pas perdre espoir. Lui dit Yann avec un sourire.

Même si ça parait dur voire insurmontable, Yann est persuadé qu’avec le mental et surtout un état d’esprit positif, il est possible de voir s’accomplir des miracles. Il suffit de réussir à garder le moral, de positiver et de vouloir se battre sans jamais baisser les bras. Yann ne tient pourtant pas s’étendre sur le sujet. Cette conversation ne le met pas vraiment très à son aise. Il ne connait rien de cette femme, il ne sait pas ce qu’elle a envie ou besoin d’entendre, ni même si elle a vraiment envie de parler de tout ça avec lui. Il a aussi peur de dire quelque chose qu’il ne faut pas, peur de faire peut-être plus de mal que de bien. Il est loin d’être un spécialiste dans ce genre de situation. Lui, il préfère parler de sujets totalement différents avec les patients, des sujets qui n’ont rien à voir avec l’hôpital pour leur permettre de penser à autre chose, même pour quelques minutes seulement.

- Euh… Je dois continuer mon travail. Les couloirs ne vont pas se nettoyer tous seuls ! Dit-il en haussant les épaules, presque d’un air un peu désespéré en pensant à tout le travail qui l’attend encore.

On peut dire que son travail lui semble parfois gargantuesque mais ce n’est pas rien de s’occuper de l’entretien dans un hôpital. Surtout pour un homme qui s’est habitué à vivre dans un espace très limité en vivant dans une caravane. Yann ne s’éloigne pourtant pas immédiatement de la jeune femme. Il n’a pas envie de l’abandonner et de la laisser dans un moment difficile à surmonter pour elle. Il reste encore prêt d’elle, voulant s’assurer qu’elle ne risque pas de s’effondrer en larmes quelques mètres plus loin ou quelque chose comme ça. C’est d’autant plus difficile qu’elle a l’air de n’avoir personne pour l’accompagner et la soutenir.

- J’espère sincèrement que tout ira pour le mieux pour vous à l’avenir. Lui dit-il pour finir sur quelque chose de positif.

Yann n’ose pas faire plus pour elle mais il espère que cette petite conversation entre eux ne sera pas totalement inutile et qu’elle se sentira un peu mieux par la suite.
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