lullaby&lenaelle&joan - they're just girls and they're on fire
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mot doux de Invité ► un Jeu 21 Aoû - 0:12
lullaby&lenaelle&joan
they're just girls and they're on fire  
Une après-midi de boulot tout naturellement, oui. Je n’avais pas vraiment la joie de le reprendre. Non. C’était mon premier jour officiel. J’y avais passée quelques heures par ici et par là plusieurs fois mais ce n’était pas vraiment une vraie reprise. Là, c’était le grand bang. J’avais 5 heures de boulots d’affilés et je n’étais pas spécialement prête pour ça. Je n’avais pas trop le choix et même si nous n’étions pas vraiment pauvres avec Aiden, nous avions un mariage à payer. Et oui. Cela ne se prépare pas vraiment tout seul et sûrement pas contre des bonbons bien que ça pourrait se négocier mais non. Je n’étais pas vraiment moi-même ces jours-ci et sûrement par rapport à mon mariage. Je partais à nouveau à la recherche de ma robe. J’avais tout fais pour trouver une photo de celle de ma mère au point même d’en être devenue hystérique alors que je ne trouvais rien dans le grenier de la maison Jones et cela m’effrayait. J’avais été faire les boutiques avec Jane mais je n’avais pas vraiment trouvée de robes à mon gout enfin oui mais pas celle qui me donnait la larme à l’œil. Celle dont on sait directement que c’est cette robe et pas une autre. Pas d’étincelles. Rien. Je ne savais pas trop qu’en penser. J’étais assez perdue. Et si j’attendais la personne pour trouver cette robe ? Je n’en savais rien et ce qui m’énervait était surtout la possibilité que cela soit vrai. C’était tellement frustrant. Je n’en parlais à personne et gardant mon angoisse d’avoir besoin de Joan encore maintenant pour moi. Je me contentais de faire comme si tout allait bien. De grands sourires à mes collègues entre le moustachue qui mange des millions de Donuts et celui qui parle toujours des soirées coquines avec sa femme ? Oui enfin c’était la folie au boulot. Si vous saviez le nombre de conversations que je pouvais entendre. Elles me faisaient sourire et parfois me disaient : tu devrais raconter tes milliers de galipettes dans le camion des ambulanciers aussi même si je me disais qu’ils ne devaient pas être stupide et les avoir comprise depuis un moment. Quels crétins s’enferment dans un camion de pompier pour se regarder dans le blanc des yeux ? Il n’y a que le cheval blanc de napoléon qui peut ne pas comprendre ça. Et là, j’étais contre le plan de travail dans la cuisine du boulot. J’étais prête dans ma tenue de pompière et je souriais en contemplant un magazine tout ridicule mais pourquoi je souriais ? Tout simplement parce que je voyais une photo assez amusante d’un canard qui se frotte contre une éponge et qui dit « N’oublies pas les coincoins ! ». C’était con mais cela suffisait à réellement m’amuser. Parfois on peut vraiment lire des choses stupides qui nous donnent pitoyablement envie de rire. Après des canards ça peut être magnifique et contre des éponges ? Je ne vois pas pourquoi en rire, c’est tellement mignon. Bon, Ralph passait quand même derrière moi en regardant par-dessus mon épaule. « Et Aiden, il n’oublie pas les coins ? », demandait-il en souriant. Je le regardais en lui tirant la langue. « Mêles-toi de tes couilles ! », avais-je ripostée sans retenues. Dans ce boulot, je devais oublier que j’étais une fille enfin je devais me comporter en hommes. Je laissais assez les manières féminines comme les mots que l’on ne dit pas nécessairement. J’inspirais doucement, regardant alors le magazine pour le refermer. J’inspirais en voyant alors au dos une publicité de l’un des produits de cosmétiques de Joan, je soupirais doucement. Elle me suivait partout ? En mode, je te hante ? Je roulais des yeux doucement en allant vers le frigo mais c’est à ce moment précis alors qu’il était 13.27 que l’alarme sonna en disant qu’il y avait le feu au restaurant Dug Burger ! Mince, mince, mince. Je m’affolais légèrement. Mes mains tremblaient et pourquoi paniquais autant ?

Il y a 34 minutes…
Assise sur l’une des banquettes de notre table dans un coin du fond enfin pas totalement le fond mais assez que pour être plus proche des cuisines que de l’entrée. Les serveuses allaient et venaient et en fait ? J’avais juste été commencée par boire un verre avec Lenaelle avant le diner. Là-bas, il y avait aussi une autre amie d’enfance. Une retrouvaille en quelques sortes. Ma nounou était avec ma fille sagement et je devais m’en aller. Ma robe rouge d’été et mes ballerines noires me sillait à la perfection. Un sourire aussi doux qu’un verre de milk-shake alors que je regardais mon bébé rire. Elle était magnifique. Ce bébé était le mien et grandissait à vif allure. Il avait déjà 6 mois et 3 semaines. C’était horrible comment elle poussait. Pire que de l’herbe mais pas de la mauvaise herbe. Non, du tout. Je souriais doucement en passant une main sur ses cheveux avant de sourire à Lena. « Je vais y aller, n’hésites pas à m’appeler en cas de problèmes ! », avais-je soufflée à la jeune femme en lui souriant. J’avais du mal à partir comme d’habitude. Je regardais à nouveau Nora et lui souriais. « Maman revient dans 6 heures, promis ! », avais-je dis à ce bébé qui clairement s’en fichait et voulait seulement battre des jambes avec son petit cri de joie en voyant une girafe sur le mur. Autant dire : je m’en fous maman… casses-toi, je veux voir ma girafe. Charmant. J’avais souris doucement. « Bon…  je décolle ! », soufflais-je une dernière fois avant de quitter le bâtiment du café et ne laissant qu’un parfum au melon.
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Lenaëlle G. Martins
Lenaëlle G. Martins
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❝ Métier : Nounou dévouée à la petite marmaille de Lullaby & Aiden
❝ cupidon : Si la perfection existait, elle porterait ton nom. ♥
❝ post-it : Lieux de vie : Pasadena (0-8 ans), Denver (8-20 ans), Austin (20-28 ans), Pasadena (28 ans, aujourd'hui).
Particularités : Ancienne alcoolique, maniaque du ménage, maîtresse d'un chat et d'un chien.
Love : En couple avec Jensen depuis décembre 2015, habite avec lui depuis le printemps 2016.
Animaux : Un chien & un chat
Passe-temps : Lire des romans de Nicholas Sparks, le Sudoku, le tricot, dessiner des chatons.
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❝ avatar : Julianne Hough
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❝ autres comptes : Kylian J. Hemsworth (feat. Jamie Dornan) - L'amoureux éperdu qui a décidé de redémarrer sa vie à zéro et peut-être récupérer sa fiancée du passé.
Jezabel M. Sanchez (feat. Sofia Vergara) - La Martha Stewart de sa génération qui aime sa famille plus que tout.
Bennett K. Morrigan feat. Julian Morris - L'ancien militaire qui tente de se définir dans cette nouvelle vie.
Breanna J. Hardy feat. Serinda Swan - L'actrice qui a quitté le rôle d'une vie pour arranger la sienne.
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Jeu 21 Aoû - 22:00

 
Lullaby & Joan & Lenaëlle
They're just girls and they're on fire
Après une matinée qui se déroula sans embûche, il fut convenu avec Lullaby, la maman de la petite Nora dont je m’occupais, que nous allions nous retrouver au Dug Burger afin que la jeune femme puisse passer un peu de temps avec sa petite merveille. Honnêtement, je ne voyais pas de soucis à cette petite sortie, puisque non seulement, je n’avais pas à m’opposer – et même si je le pouvais, je ne le ferais pas – au fait que Lulla’ souhaitait voir sa fille, et de plus, cela permettait de changer un peu des habitudes et sortir pendant un instant. Finalement, cela me donnait une opportunité de passer du temps en compagnie de mon employeuse, ce qui ne m’était pas toujours donné, compte tenu du fait que bien souvent, ma journée se terminait au moment où elle rentrait à la maison, limitant nos discussions à de simples croisements, des bonjours, des descriptifs des journées qui, depuis que j’étais arrivée, se passaient relativement bien, rien de bien plus élaboré. Après, je ne disais pas que je lui parlerais pendant des heures, et encore moins que j’irais jusqu’à lui raconter toute ma vie de A à Z, mais parler un peu plus, changer les sujets de conversation, ne pourrait certainement pas faire de mal. Enfin, il faudrait que je voie comment le tout se passait, puisque loin de moi l’idée d’imposer quoi que ce soit, à croire que je ne souhaitais qu’être passive, ce qui était un peu vrai, d’une certaine façon, vu que je ne me considérais pas assez habituée, assez connue pour faire ma marque et prendre le devant des choses.

Une fois installée dans le restaurant, Lullaby et moi commençâmes à discuter, même si de temps à autre, souvent en fait, je voyais la jeune femme se concentrer sur sa petite fille. Je ne pouvais certainement pas la blâmer, parce que moi-même, si j’avais connu ce bonheur d’être maman, il était certain que je n’aurais pas pu détacher mon regard de mon trésor, mais de plus, Nora était si adorable, il était difficile de ne pas la remarquer, de s’attendrir devant son petit air d’enfant si mignon. Toutefois, malgré la présence de la petite, le tout se passa relativement bien, ou du moins, suffisamment pour que j’aie un sourire joyeux aux lèvres à la toute fin de cette rencontre, non pas parce que Lullaby repartait, me laissant alors avec Nora pour les prochaines heures, soit jusqu’à la fin de son service, mais plutôt parce que j’étais heureuse d’avoir pu partager ce moment avec elle, que tout s’était bien déroulée. Je n’allais pas cacher que j’aurais peut-être voulu que le tout dure plus longtemps, mais sachant parfaitement que je ne pouvais pas retenir la jeune femme d’aller travailler, je ne rechignai pas, d’autant plus qu’il faudrait que je m’occupe certainement de la petite Nora, qui pourrait potentiellement rechigner, elle, quand elle verrait sa maman quitter et ce, même si ce n’était que pour quelques heures. Étonnamment, elle n’en fit pas tout un plat; limite, elle parut contente de voir sa mère quitter, mais je me doutais bien que ce n’était pas le cas. Je ne disais pas que Nora était stupide, loin de là, mais elle ne devait pas comprendre la situation, et ce serait à moi de la rassurer et lui changer les idées si jamais elle venait à faire une crise. Je m’en occuperais sitôt que Lullaby serait partie, ce qu’elle ne tarderait pas à faire. Une fois que je lui eus dit : « Bonne fin de journée ! », je la regardai partir, et sitôt que ce fut fait, je reportai mon attention sur Nora, lui proposant alors de jouer avec une des petites peluches qui se trouvaient dans son sac, le temps que je termine ce que j’avais commandé et que je paie l’addition. La première chose ne fut pas très longue, mais la seconde le fut davantage, à croire que la serveuse n’avait pas envie de servir d’autres clients à cette table et qu’elle me faisait attendre le plus possible pour s’en assurer. À un moment donné, j’en eus assez, et j’eus envie de me lever, prendre Nora avec moi et aller voir ce qu’elle fabriquait, mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, une alarme retentit dans le restaurant, et une odeur de brûlé commença alors à se répandre. De la fumée sortit de la cuisine, menaçant d’envahir le restaurant.

Pendant quelques secondes, j’eus un air paniqué, puis réalisant que je ne pouvais pas rester plantée là, je me retournai vers Nora, et soudainement, je commençai à batailler avec le siège dans lequel elle était assise, n’arrivant pas à la détacher sous l’effet de la panique. Heureusement, après un petit moment, j’y parvins, et sitôt, je la pris dans mes bras, serrant son petit visage contre moi pour qu’elle ne voie pas tout ce qui se passait, cherchant rapidement une sortie pour nous extirper de cette situation, ce qui ne serait pas une partie de plaisir vu le chaos qui commençait à régner dans le restaurant.


 
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mot doux de Invité ► un Sam 23 Aoû - 14:19
Ma fille Rhirhi m’avait annoncé qu’elle quittait la ville pour repartir à Washington. J’ignorais totalement si, c’était de ma faute et que ma présence à Pasadena lui dérangeait ou alors, il y avait une autre raison. La belle ne m’avait pas laissé le temps de poser mille et des questions, mais, le fait qu’elle partait, me brisait le peu de cœur que j’avais encore au fond de moi. Ma venue ici, n’était pas pour nuire la vie des Jones, car, en toute honnêteté, je m’en fichais complètement  d’eux ainsi qu’Holden. Je n’avais pas l’intention de le récupérer, ou de lui prouver ma bonne foi. En réalité, j’étais ici pour mes enfants. Je voulais me racheter, m’approcher d’eux, et leurs prouvées que je pouvais d’être une bonne mère comme je l’étais pour ma petite luciole, Cordy. Malheureusement, avec Rhirhi, j’avais perdu cette chance de pouvoir relier mes liens avec elle, alors j’espérais que Lulu puisse me pardonner, et tourner la page. Malgré notre confrontation dans le parc, je ne perdais pas espoir, car, rien n’est impossible. Là aussi, j’ignorais comment j’allais faire pour récupérer ma tendre Lulu, mais bon, chaque chose en son temps, alors je ne préférais pas précipiter les choses. J’attendais le temps qu’il faudra.  

Ma vie n'avait jamais été simple, mais faut dire que j'adorais me mettre dans des situations assez délicates - à croire que je ne cherchais que ça. Cela ne faisait que quelques mois que je me trouvais ici, et j'avais déjà réussi à me mettre sur le dos toute la famille des Jones en ayant osé frapper Jane. Je n'aurais jamais dû, certes,  mais, que voulez-vous ? C'était trop tendant et puis, n'oublions pas que j'avais également « tabassé » ou plutôt traumatiser le pauvre Logan, le frère de mon ex-mari. Cependant, contrairement à Jane la rouquine, cette déjection de la nature avait mérité ce que je l'avais infligé. D'ailleurs, j'espérais qu'il allait dire la vérité au Jones, et quelle pourriture il était. Bref, ne croyez pas que je ne faisais que du mal autour de moi. Cela m’arrivait – par moment – d’agir en tant que bonne citoyenne, et en tant que bonne âme.

Alors que je me trouvais au carrefour à l'arrêt, attendant impatiemment que le feu rouge se mette au vert, que j'avais aperçue ma Lullu avec ma petite fille et une sorte de nounou hyper sexy. Ma tendre fille aimait-elle jouer avec le feu ? Engager une nounou avec un cul aussi ferme, c'était risqué. Oh non, ne pensez pas que j'étais en train de douter de la fidélité de son petit ami, Aiden, mais disons qu'une femme peut-être très convaincante quand elle le voulait. La preuve, j'arrivais à avoir tout ce que je voulais et ce, en un seul claquement de doigts. Bref, enfui dans mes pensées les plus lointaines qu'un connard derrière moi klaxonnait pour que je dégage vite de la circulation.

Je me garais peu avant le restaurant « Dug Burger » et étonnement, je ne savais pas quoi faire, d'ailleurs, je ne savais déjà même pas pourquoi je me suis arrêtée. Mais bon, j'avais deux possibilités, soit, je rentrais dans ce restaurant, soit, je restais dans la voiture. J'avais vraiment envie de voir mon enfant, ainsi que ma petite fille. Lulu avait été très clair concernant ma relation avec Nora, mais je n'avais pas envie que je sois une inconnue aux yeux de ma petite fille. Je voulais être sa mamy parce que ce rôle me revenait, et non à quelqu'un d'autre et encore moins à Jane. Je restais bêtement dans la voiture, a tapoté mes doigts sur le volant de ma Mclaren spider, et j'attendais. Qu'est-ce que j'attendais ? En fait, j'avais trop la trouille de rentrer dans ce restaurant. Je ne souhaitais pas créer un scandale auprès de ma fille, et qu'elle me rejette encore comme un sac à merde.

Bref, vingt minutes après, j’apercevais ma Lulu quitter l’établissement sans la ravissante nounou, et Nora. Depuis, Lulu devait être loin désormais, étant donné que je l’avais vue montée de sa voiture. Est-ce judicieux d’aller voir ma petite fille derrière le dos de Lulu ? De toute façon, dans tous les cas, je savais que la nounou allait certainement me balancer si j’avais le malheur de m’approcher de Nora.  Alors, autant y aller. Je sortais de ma voiture, et je la verrouillais avant de me diriger lentement vers le restaurant. Seulement après cent mètres, je m’arrêtais, hésitant de continuer mon chemin.  Soudain, j’entendis une alarme incendie retentir et des personnes commençaient  à sortir du restaurant en criant. Non sérieusement, à quoi cela servait-il de crier ? Ne voyant pas la nounou sortir avec ma Nora, je commençais à paniquer légèrement. Qu’est-ce qu’elle attendait pour sortir cette idiote ? Je m’avançais précipitamment vers une dame qui venait de sortir, et je l’agrippais violemment vers le bras tout en lui demandant « Est-ce que vous avez vu sortir une jeune fille blonde avec un bébé ? » J’avais cru que j’allais la frapper quand elle me disait qu’elles étaient toujours à l’intérieur et pourtant je savais que ce n’était pas de sa faute. Je la lâchais, et par instinct, de grand-mère, ou que sais-je vraiment, mais, j’entrais dans le restaurant. Je ne voyais rien, et une épaisse fumée noire commençait à envahir tout le restaurant. Je criais le nom de Nora pour essayer de la localiser. Je sentais la présence d’une personne à terre, visiblement inconsciente. Je m’accroupissais ayant la boule au ventre, et la peur de découvrir le corps inerte de mon bébé sous le corps de cette dame. Une fois que je me rendais compte que ce n’était pas la nounou, je fermais les yeux et je lâchais un soupir de soulagement. J’ignorais si, elle était morte ou pas, mais je m’en fichais un peu, car je n’étais pas là pour la secourir, mais pour secourir Nora. Je continuais mon chemin, et j’entendais des pleurs de bébé. D’un côté, je fus soulagé, mais de l’autre, je craignais le pire, car plus j’allais m’avancer vers cette fumée noire, plus j’aurais moins de chance de retrouver la sortie.

JOAN _ « NORA ? » Je rentrais de nouveau en collision, et là, cela fut la bonne. « Nora, je suis là mon bébé. » J’étais soulagée de les avoir retrouvés, mais, malheureusement, je n’avais pas le temps de discuter, surtout que le feu se propageait à une vitesse folle, et  désormais la sortie était bloquée.  J’agrippais la manche de la nounou, et on essayait de trouver une pièce où nous pourrions fuir  « Il faut absolument trouver une autre sortie sinon nous allons y rester » Peu de temps après, j’ouvrais une porte qui nous menait à la cave où nous pourrions nous abriter le temps que les pompiers viennent nous sauver .
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mot doux de Invité ► un Sam 23 Aoû - 16:32
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La journée s’annonçait perturbante. J’avais peur, j’étais effrayée. Mon bébé était peut-être dans ce restaurant mais aussi ma nounou, mon amie. Les choses peuvent être étranges. Etais-ce mon karma ? Je n’en savais rien. Alors que je finissais par totalement enfiler ma tenue, je me disais que j’avais bien besoin d’un bon verre de jus de fruits pour reprendre un petit paquet de vitamines mais seulement un besoin que je ne pouvais pas contrôler car dans le fond ? J’angoissais. Dans le camion, comme je n’étais pas au volant, je me hâtais à envoyer des sms à la jolie Lena. Je l’appelais Lena pour raccourcir. C’était ainsi que je l’avais longuement appelée quand nous étions dans la petite école car c’était plus simple pour nous. Les enfants n’aiment pas les longs mots de leurs camarades. Trop longs pour s’en souvenir ou ça prenait trop de temps qu’on perdait dans nos lego et nos jeux d’enfant. J’étais effrayée. J’envoyais alors un sms. « Lena, tu es sortie à temps ? Il y a le feu dans le restaurant ! », cela pouvait être stupide d’envoyer cet sms et surement bien loin d’aider car je savais que si elle ne répondait pas c’était qu’elle était dans cet endroit, c’était qu’elle était dans ce feu. Je soupirais doucement, j’allais enfoncer mon angoisse si je continuais. Cela ne se cachait pas bien en période de feu. Frank me regardait du coin de l’œil. « Ca va aller ? Tu gères tes crises de panique ? », me demandait-il d’une voix dont on sentait l’inquiétude. Je souriais doucement en le regardant mais un sourire forcé, tellement forcé que c’était perceptible qu’un truc clochait. Il arquait un sourcil. « Tu devrais rester dans le camion, non ? », me proposait-il mais je refusais de rester tout simplement dans ce camion pour regarder les mouches voler et nous approchions. Je pouvais sentir l’odeur causé par la fumée et toutes ses sensations que j’avais un peu laissée de côté… comme l’adrénaline. Depuis le soir de mon agression, je n’avais encore jamais retrouvée cette situation de danger. J’inspirais doucement. Je ne voulais pas dire que Nora était peut-être à l’intérieur. J’inspirais doucement en regardant le bâtiment. Je me souvenais encore de cette petite fille qui était à côté d’une voiture dans les bras de sa maman, elle avait été au toilette en même temps que moi et m’avait demandée de l’aider pour laver ses mains après avoir faite la petite commission. Je pinçais des lèvres en la regardant avant d’ouvrir la porte du camion quand nous étions à l’arrêt. Une serveuse faisait alors un topo et me regardait, elle me reconnaissait. Après les Jones ne sont pas vraiment inconnu dans cette ville. On connaissait ma tête et parfois on venait me conter les bienfaits de mon père sur certaines personnes. Ils venaient même d’autres fois m’apporter des tartes et surtout après l’agression. J’étais même surprise que ma fausse couche ne fasse pas les gros titres sauf que là ? Je m’en fichais de cette fausse couche et de tout. Je regardais le regard triste de la jeune femme. « Je ne les ai pas vue sortir… mais une femme est rentrée… », disait-elle alors. « Elle n’était pas là avant ! J’ai cru qu’elle allait me tuer quand j’ai dit qu’une blonde et un bébé étaient encore dans le restaurant. », j’arquais un sourcil en me demandant quelle folle pourrait entrer dans un café en feu. Je me demandais surtout qui était cette personne mais je ne m’attardais pas. Les collègues s’occupaient d’aller à la devanture du restaurant pour frayer un chemin afin que nous puissions entrer. « Merci ! », disais-je rapidement à cette femme avant d’aller vers la porte du café.
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Sam 23 Aoû - 18:02

 
Lullaby & Joan & Lenaëlle
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Le restaurant qui était, il y a quelques minutes auparavant, si tranquille, si normal était devenu une scène digne d’un véritable cauchemar. Les gens couraient dans tous les sens, se bousculaient, paniquaient pour reprendre leurs effets personnels et s’enfuir, mais malheureusement, les issues commençaient à se raréfier, vu l’expansion que prenait le feu. Toujours tapie dans un coin du restaurant, j’avais, en quelques sortes, la chance que le feu n’arrive pas encore jusqu’à nous, mais je savais pertinemment qu’il faudrait que je bouge, et c’était exactement ce que je cherchais à faire, histoire de trouver la sortie et m’éloigner le plus possible, non pas pour moi, mais surtout pour Nora. Elle était ma priorité dans cette situation, et même s ‘il fallait que je la confie à un pompier et que je reste à l’intérieur, alors je le ferais. Toutefois, je n’en eus pas l’occasion, puisque sitôt que j’avançais, je me faisais arrêter par une ou plusieurs personnes. Une première me bouscula, et le geste brusque fit soudainement sursauter et pleurer la petite. Sitôt, je posai une main sur sa petite tête, histoire de la rassurer, même si c’était chose difficile dans tout ce chaos.

Concentrée sur elle et ses pleurs, je n’entendis pas tout de suite une voix prononcer le nom de la petite fille. Je me rendis compte seulement de sa présence lorsque soudainement, elle appela Nora « mon bébé ». Je fronçai alors les sourcils, ne sachant pas trop comment réagir, sauf refermer mon étreinte un peu plus sur la petite. Puis, la même femme me prit par la manche, me disant de la suivre ailleurs pour se protéger de l’incendie. À ce point, je ne posai pas de questions, même si je n’avais aucune idée de qui elle était; je la suivis dans ce qui était visiblement la cave du bâtiment. Prudemment, je descendis les marches qui permettaient d’y accéder, et au bout de quelques secondes, nous fûmes toutes les trois à l’intérieur, là où on ne pouvait pas se faire atteindre, pour le moment en tout cas. Sans attendre plus longtemps, je trouvai un endroit où m’asseoir – par terre, dans le cas présent – et je m’adonnai de façon plus concentrée à rassurer Nora, la tenant toujours contre moi en lui chuchotant : « Chut… Ça va aller… Tu vas voir, tout va bien aller… », sachant parfaitement que je tentais aussi de me convaincre moi-même, ce qui n’allait pas être simple. Puis, voyant qu’elle dissimulait son petit visage dans mon cou, chose que je lui laissai faire sans problème, je jetai un coup d’œil dans les alentours, tentant de réfléchir à que faire, outre attendre ainsi. Voyant qu’il n’y avait pas grand-chose de possible, je tentai de penser à plus petite échelle, réalisant que j’avais gardé mon téléphone portable dans la poche arrière de mon jean. Je me dandinai quelque peu pour le sortir, voyant que j’avais un message de Lullaby qui avait été envoyé depuis quelques minutes déjà, d’où le fait que je fus en mesure de le lire. Celle-ci me demandait si j’étais toujours dans le restaurant, puisque celui-ci était maintenant victime d’un incendie. Le plus évident aurait été que je lui réponde, mais lui envoyer un message était tout simplement impossible dans ce cas; premièrement, je n’allais pas lâcher la petite, et de plus, je tremblais beaucoup trop pour utiliser mes mains et lui écrire. Toutefois, je pus quand même appuyer sur la touche « appeler » et poser le téléphone sur mon oreille, pensant pouvoir au moins lui laisser un message vocal pour lui faire savoir que sa fille allait bien, mais ce fut vain; manque de réseau. Je me retins alors de pousser un juron, et je laissai tomber mon téléphone à côté de moi, poussant un soupir qui avait pour but de tenter de me calmer. Dans cette tentative, je me surpris alors à regarder la femme qui était avec moi, pensive un moment. J’aurais voulu lui demander qui elle était, comment cela se faisait qu’elle connaissait Nora, ou du moins, assez pour l’appeler « mon bébé », mais me doutant que ce n’était probablement pas le temps, je me contentai de dire, sur un ton hésitant : « Me… Merci… », considérant que si ce n’était pas d’elle, je ne savais pas dans quel pétrin je saurais en ce moment, considérant que je ne connaissais pas l’existence de cette cave, et que je ne l’avais même pas vue lorsque nous étions encore là-haut.


 
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mot doux de Invité ► un Sam 23 Aoû - 19:52
Je n’aurais peut-être pas dû appeler la petite Nora mon bébé, mais disons que dans ce genre de situation de stress, nous disons des tas de choses dont on ne se rendait même pas compte. Nora représentait énormément pour moi, cependant,  je ne suis pas rentrée uniquement pour la sauver, mais  j’avais aussi cette  sensation de vouloir sauver Lulu. Si ma fille venait à perdre son bébé, ce serait comme signer son arrêt de mort. J’avais perdu un fils et croyez-moi, il n’y a rien de plus pire pour une mère d’enterrer son enfant. Heureusement, j’étais loin d’être une femme sensible, et faible – d’ailleurs, par moment, je me demandais réellement si je possédais une pierre à la place d’un cœur. Mais je pense que sans ça, sans ce caractère de dur, je n’aurais jamais su surmonter la perte de mon garçon. Alors, avoir un cœur de pierre ce n’était pas que du négatif.

Bref, je descendais à la cave avec la nounou et ma petite Nora. J'ignorais si c'était une bonne idée de se rendre dans une cave lors d'un incendie, mais nous n'avions pas eu le choix, car sans cela, je pense que nous serions déjà brûlées. Une fois les marches descendues, je regardais directement où nous pourrions sortir. Il devait certainement avoir une issue, une fenêtre pour qu'on puisse dégager d' ici, car, la fumée allait certainement venir envahir le sous-sol. Soudain, j'entendais un bruit, un téléphone qui tombait au sol. Je me retournais vers la petite blonde. Avait-elle essayé de contacter Lulu ? Peu de temps après, elle me remerciait, chose qu'elle ne devrait pas étant donné que c'était tout à fait normal. J'affichais un sourire, mais mon côté de petite garce reprenait le dessus.

JOAN _ « Je ne serais pas ici, si vous aviez eu suffisant de crans pour sortir d'ici. Qu'est-ce qu'il vous a pris de rester au fond ? »

Est-ce la peur qui lui avait totalement fait perdre la raison ? Souvent dans ces cas-là, les gens restaient figer par la peur et ensuite, les flammes les emparaient. Mais bon, je n'étais pas là pour lui gueuler dessus, ou la rabaisser. Je regardais autour de moi, et j'apercevais une petite fenêtre en hauteur. Nous ne pourrions pas passer tous en même temps, mais, il avait moyen qu'on passe un par un. Néanmoins, il fallait que je trouve quelque chose de suffisamment stable et qui supporte nos poids. Les pleures de Nora m'empêchaient de me concerner, et de réfléchir, et je dois dire que cela commençait légèrement à m'agacer. Je me retournais vers la nounou.

JOAN _ « Vous ne pouvez pas essayer de ... de la calme ? C'est votre boulot, non ? » Je m'approchais d'elle, et je m'agenouillais. Je posais ma main sur sa petite joue, et je lui murmurais « Mamy est là, princesse et elle va te sortir de là, OK. » Elle était trop petite pour comprendre, mais bon, je voulais qu'elle arrête de chialer. En m'adressant à la blonde, je lui disais « Si elle continue à crier à pleins poumons, elle va inhalé trop de fumée, alors essaye de la calme d'accord... Sinon... Je... Je vous vire » Je me relevais et je poursuivais « Tu devrais pouvoir passer par la fenêtre seulement je ne sais pas comment on pourrait l’atteindre ... Tu as une idée la blonde? »
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mot doux de Invité ► un Lun 25 Aoû - 2:59
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Je devais rentrer dans ce restaurant qui pourtant semblait allé bien avant même que je n’arrive sur les lieux. J’y avais passé une heure mais ça c’était avant d’aller au boulot. C’était avant même d’aller dans les vestiaires et regarder nerveusement mon téléphone pour voir l’image de Nora sur l’écran et me demander comment elle allait. C’était stupide mais je ne voulais pas l’abandonner en ce moment. Pas du tout. J’avais du mal à être loin d’elle et sûrement par ce qu’elle était tout mon monde mais surtout par ce que je ne voulais pas qu’un jour… elle me compare à une mère absente. Je ne voulais pas qu’elle ne me voit comme ma mère. J’en avais tellement horreur de cette idée que j’en faisais parfois des cauchemars. Je voyais ce bébé s’éloigner de moi et j’avais l’impression que mon monde s’écroulait. Prendre une nounou était une nécessité comme nous sommes tous les deux avec des jobs assez prenant et que nous faisons parfois les nuits mais j’essayais réellement d’être là pour elle. Là, je ne savais pas trop quoi faire alors que je n’étais plus dans les vestiaires à regarder mon téléphone. Je n’étais plus seulement à me dire que je voulais rentrer à la maison mais non. J’étais sortie du camion de pompier et j’étais juste devant les lieux à regarder l’immeuble s’enflammer. Certaines personnes pensent qu’on a rarement des feux à guérir dans cette ville qui n’est pas si petite que ça mais ils se trompent. Pasadena est assez grand mine de rien et les incendies plus fréquent qu’on le pense et surtout dans la période de l’été et celles de noëls. Si je devais compter le nombre de dinde qui ont payées mon salaire, on rigolerait aussi mais soit. C’était difficile d’être là en me disant : Lena ne répond pas à mon message. Elle n’a toujours pas répondue, elle doit être à l’intérieur ? Je n’avais pas regardée mais je n’avais simplement pas sentie la vibration d’une réponse. Je ne pouvais pas regarder. J’entrais alors dans le restaurant. Il faisait sombre et il y avait de la fumée partout. Les centres tombaient comme neiges sur moi, je pouvais en voir sur ma main que je mettais face au plafond. Je soupirais doucement en regardant alors le restaurant et entrant sous la poussée de Frank. « Vas-y ! », me disait-il alors que j’avançais pour aller fouiller les lieux et allant même dans le fond. Je ne trouvais rien. Il faisait tellement sombre. Je ne savais pas où aller. Je sortais même ma lampe de poche pour regarder dans les coins alors que mes collègues éteignaient le feu. Je voyais l’étage mais un d’eux y allait. Je regardais alors si personne ne se cachait derrière le comptoir en soupirant. Personne. Personne. Personne. Je me sentais mal, j’avais peur. J’étais effrayée. Je regardais mes collègues se charger du feu. Je n’osais pas appeler ma nounou car cela serait le coup sûr pour que mes collègues me fassent sortir et pourtant ? Je cherchais sans la trouver. Je remarquais alors la table bousculée. Un bras dessous. Je me penchais alors en courant vers celle-ci et retirant le meuble. Je vis alors une jeune femme d’à peu près 17 ans qui était inconsciente sur le sol. Devais-je chercher mon enfant qui était peut-être parti ? D’après la femme, elle était dedans. Elle n’était pas partie. J’étais partagée mais je savais que je le regretterais si je n’aidais pas cette fille. Je prenais alors son bras pour l’attraper et tenter de la prendre dans les miens. Elle n’était pas très lourde. Je pouvais donc ne pas déranger mes collègues. Je la portais alors vers l’entrée du café et la déposant sur un brancard. Et qu’importe, je m’en fichais, je rentrais alors que Frank me disait qu’il n’y avait plus personne. « Non, je vais vérifier… », disais-je en arquant un sourcil. « On n’arrive pas à éteindre le feu… », repliquait-il. « C’est trop risqué ! », rajoutait-il mais je m’en fichais, j’y allais. « Lena… », criais-je alors que j’étais seule et qu’effectivement le feu prenait plus d’ampleur. Les collègues et Frank me parlait dans la radio mais je ne répondais pas. « Foutez-moi la paix, ma fille est à l’intérieur ! », m’écriais-je alors en continuant ma course et évitant même de très près une poutre. Je sautais par-dessus en allant vers le fond…
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Lenaëlle G. Martins
Lenaëlle G. Martins
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❝ Métier : Nounou dévouée à la petite marmaille de Lullaby & Aiden
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Particularités : Ancienne alcoolique, maniaque du ménage, maîtresse d'un chat et d'un chien.
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Mar 26 Aoû - 0:57

 
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Alors que je m’étais efforcée de me montrer polie, la femme me répondit par une question qui me laissa sans voix. Honnêtement, je n’aurais pas dit que je serais restée plantée là, considérant le fait que je cherchais une issue, n’importe laquelle avant qu’elle vienne s’en mêler. Il était vrai qu’aux yeux des autres, je pouvais paraître inactive, passive, figée par la peur, mais ce n’était pas le cas, et je trouvais cela légèrement effronté que la femme le pense. Pire que cela, elle me demanda ensuite de calmer la petite, alors que c’était ce que je tentais de faire depuis un bon moment maintenant. Je ne lui répondis toutefois pas, puisque le fait que la même personne s’appelle elle-même « mamy » auprès de la petite m’empêcha de faire quoi que ce soit. Sérieusement ? Mamy ? Honnêtement, je ne savais plus trop quoi en penser, et la suite ne vint certainement pas m’aider à mettre de l’ordre dans tout cela. Pourquoi ? Parce que selon ses dires, elle prétendait avoir l’autorité de me virer, alors que c’était la première fois que je la voyais. Franchement, ça ne me plaisait pas, même si je savais pertinemment que je m’en remettrais à Lullaby et Aiden avant qui que ce soit d’autre, et de ce fait, je tentais de me tenir tranquille, de faire ce qu’elle me disait, parce que malgré tout, une partie de moi avait peur de cette menace. Je ne rétorquai donc pas, me retrouvant alors devant le fait qu’elle me demanda si j’avais une idée, m’appelant alors « la blonde », surnom que je détestais avoir et ce, depuis toujours. Pour tout dire, cette femme me plaisait de moins en moins, mais ce n’était pas du tout le temps de faire quoi que ce soit pour m’y opposer ou y faire savoir mon mécontentement, surtout que j’étais mal placée dans la situation présente. Encore une fois, je ne bronchai pas, qu’importe si je passais celle qui se fait toujours tomber dessus par les autres sans rien dire, et je jetai un coup d’œil à la fenêtre dont elle me parlait, tout en berçant Nora contre moi, m’assurant que son visage était toujours dissimulé dans mon cou, espérant que cela pourrait faire une barrière avec la potentielle fumée. Heureusement, elle semblait se calmer, même si je sentais encore des larmes couler sur ma peau. Au moins, elle ne criait plus, et c’était là un excellent départ. Puis, avant que je puisse dire quoi que ce soit au sujet de cette fenêtre, j’entendis des bruits de pas et ce qui me semblait être des voix en provenance d’en haut. Des pompiers qui avaient eu l’alarme pour le feu ? Des gens encore coincés ? Je n’en avais aucune idée, mais au moins, cela me donna une idée, ce qui ne pourrait pas faire dire à la femme que je n’en avais pas, que j’étais une incapable qui ne savait rien faire. Je proposai alors : « Il y a des gens là-haut, j’en suis presque sûr, et peut-être même des secours. On ne perd rien à faire savoir que nous sommes ici non ? » Je voulais surtout sous-entendre de frapper dans la porte, crier, ce que je ne me voyais pas faire avec Nora dans les bras pour le moment, et ne voulant pas la lâcher tant et aussi longtemps qu’elle ne serait pas complètement calme. De plus, je n’allais pas la remettre à une inconnue, qu’importe si elle était réellement sa grand-mère ou pas. Cependant, puisque je savais que ce plan n’était peut-être pas le meilleur, je portai de nouveau mon regard vers la fameuse fenêtre, et je dis : « Sinon, on tentera la fenêtre. Il y a des caisses au fond, là-bas. On pourra les utiliser pour se hisser. » Je regardai de nouveau la porte, espérant sincèrement que le plus simple arriverait, soit que les secours viendraient nous trouver et nous aider, mais s’il fallait que j’utilise la fenêtre, alors je le ferais. Tout pour sortir Nora de là, et la femme, en même temps. Elle avait beau ne pas m’aimer, je n’étais pas assez méchante pour lui dire de se débrouiller, quand même.


 
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mot doux de Invité ► un Mar 26 Aoû - 21:18
« Il y a des gens là-haut, j’en suis presque sûr, et peut-être même des secours. On ne perd rien à faire savoir que nous sommes ici non ? »  Pour une blonde, elle n’avait pas tort, mais, si elle avait envie de gaspiller son énergie, et le peu d’oxygène qui restait dans la pièce, alors, oui, je l’inviterais bien à y aller et à crier. En tout cas, il était hors de question que je grimpe de nouveau en haut. Je n’étais pas venue les secourir pour donner à ma fille, un bébé mort. J’ignorais si c’était des pas d’homme qu’on entendait ou des craquements – et si c’était effectivement des craquements que j’entendais, j’avais bien peur que le toit allait nous tomber dessus très bientôt.

JOAN _ « Si tu es presque sur ma belle va donc voir, mais avant ça, tu me donnes ma petite fille. Je n’ai pas envie de rendre à Lullaby, un rôti cuit.  »

Qu'elle aille elle-même frapper à la porte - qui devait être certainement brûlante. SI elle venait à mourir, je m'en ficherais bien, mais je ne voulais pas que Nora meure dans un incendie, surtout qu'elle avait encore toute sa vie devant elle. Elle devait certainement me trouver antipathique, mais mettons cela sur le compte du stress ? Non, en fait, c'était dans ma nature, et je n'en pouvais rien. Je regardais la jeune fille qui tenait toujours Nora dans ses bras ... Ouais bon, il n'y avait rien à dire, mais elle veillait merveilleusement bien sûr ma petite-fille.

Je tournais le dos à la blonde, et je m'avançais doucement vers les escaliers en bois qui commençaient doucement à prendre feu et tendis que la fumée envahissait de plus en plus la pièce. Cela dit, je suivais tout de même l'avis de la gente dame, et je me mettais à crier à l'aide, en espérant que quelqu'un m'entende. D'ailleurs, je prenais tout et n'importe quoi - de quoi faire énormément de bruit, et je jetais sur la porte. Je n'ignorais si c'était une bonne idée, mais, une chose était certaine, c'est que le feu n'avait pas l'intention de s'étreindre, et je ne voyais aucune lance d'incendie qui tentait d'éteindre derrière la porte. Bref, alors que je ramassais une tige en métal que j'apercevais une bouteille d'eau, et des linges dans un petit bac. Sans perdre une seconde, je lâchais tout, et je me précipitais auprès de Nora et de la blonde avec la bouteille et le linge. Voyant que la blonde  n'avait pas l'air d'aller au top de sa forme que je saisissais le visage.

JOAN _ «Hey, ca va ? » Qu'elle crève après, s'il vous plait, j'avais besoin d'elle pour surveiller ma petite fille, après elle pourra faire ce qu'elle voudra. Je la lâchais et j'ouvrais la bouteille d'eau pour venir déverser sur le linge. Pour ensuite le mettre sur le visage de ma petite fille pour qu'elle puisse mieux respirer, et éviter une intoxication aux fumées. « Comme quoi, regarder des séries ou des films basés sur des pompiers, il y a du bon là-dedans. » Je déversais la bouteille sur un deuxième linge, et je déposais cette fois-ci sur le visage de la nounou. « Maintenant, baisse-toi, la chaleur est moins dense au sol.» Je me retournais pour voir les caisses que la nounou m'avait montrées tout à l'heure. C'était notre seule chance de nous en sortir vivante car si nous restons ici, nous allons mourir. Je passais ma main sur la tête de Nora avant de m'éloigner d'eux, et de faire ce qu'il était nécessaire de faire pour pouvoir accéder à la fenêtre. Bon, j'avais fait cela à la barbare et je ne pense pas que niveau stabilité cela allait tenir longtemps, mais, il y avait moyen que la petite blonde puisse grimper là-dessus. « Tu grimpes en première, et une fois dehors, je te passe Nora, d'accord ? » Ajoutais-je en me retournant vers elle.
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mot doux de Invité ► un Jeu 28 Aoû - 21:52
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Adrénaline, voilà ce qu’on ressentait en général dans ce genre de situation. Je ‘lavais souvent sentie cette impression d’être dans un danger et même si c’était mon boulot. Cela me boostait à sortir vivante de cet endroit. Je n’étais pas du genre à avoir peur facilement en générale. C’était que du contraire et pourtant mes récents événements avaient prouvés que j’avais des faiblesses. Je n’avais jamais eue peur d’un accident dans le feu. Dans le passé, j’en avais eue mais étais-ce le traumatisme d’avoir failli perdre mon bébé il y a 9 mois ? Peut-être. Je n’en étais pas certaine car dans le fond, cela pouvait être tellement de choses et peut-être liée aussi au fait d’être maman et d’avoir des personnes importante à laisser de côté. Avoir perdu Luke m’avait aussi changée. Cela m’avait donné une conscience et moins de côté casse-cou. Etais-ce normal ? Je voulais bêtement me dire que oui mais là, je n’avais pas peur pour ma vie contrairement aux personnes qui étaient dans ma tête ou plus vite dans mon oreillette. J’étais au centre ou presque dans le fond de ce restaurant en feu. Je tentais de regarder autour de moi pour voir une sortie. « Il y a quelqu’un ? », criais-je alors que je savais bien qu’avec le bruit des flammes, on n’entendait pas souvent grand-chose. Je savais que je n’aurais aucunes réponses. J’inspirais doucement en tentant de garder mon calme mais c’était réellement difficile à l’heure actuelle alors que ma fille était portée disparue mais qui était cette femme aussi ? Et Lena ? Ou était-elle ? Mes mains tremblaient mais je tentais de rester calme. Je tournais sur moi-même en cherchant une porte. Bingo, une porte. Suffit de la chercher pour la trouver. Je m’avançais alors vers celle-ci en faisant attention aux tombées de poutre. Je ne savais pas réellement si l’idée était bonne mais soit. Je posais alors ma main sur la poignée de porte. Je remarquais la chaleur de celle-ci malgré mes gants. Je m’en fichais, j’étais protégée par la matière du tissu. Je tournais alors la poignée mais celle-ci était bloquée… rien n’y faisait. Est-ce qu’il y avait quelque chose derrière ? Non, je pensais simplement qu’un truc aurait dû fondre dedans car je n’arrivais pas au bout, ça bloquait. Je soupirais doucement en tentant de la poussée avec mon pied mais alors que j’y arrivais et qu’elle se cassait un peu, je fus surprise tandis qu’une poudre atterrissait entre moi et la porte. Poutre en feu bien sûr sinon ce n’est pas drôle. Par réflexe, je recollais alors en atterrissant même sur mes fesses pour faire plaisir à Joan qui voulait que j’atterrisse sur mon popotin. Je le relevais aussitôt en regardant autour de moi, paniquant un peu. « Ma fille est à l’intérieur, je ne sais pas aller dans la cave ! », disais-je alors au micro en soupirant. « Tapes sur le sol, il devrait craquer facilement… », disait-il alors que j’arquais un sourcil en l’écoutant et penchant la tête pour regarder le sol. Je commençais à frapper encore et encore sur le sol.
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