l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Ven 31 Juil - 18:58 | | | Non mais non, je veux dormir. Non mais oh. Cela faisait un mois que j’étais à nouveau maman même si c’était un zizi pour ce coup-ci mais cela ne changeait rien à part que… bah rien en fait. J’étais épuisée. Totalement épuisée. J’avais dormi à peine 2 heures en deux jours. Mes cernes montraient ma fatigue alors que mes muscles semblaient être en coton. J’étais seule avec le bébé pour ce weekend et c’était encore plus difficile. Bien sûr Lenaelle était là mais je m’efforçais à montrer l’envie de vouloir tout faire comme une grande même si c’était impossible. Enfin pas vraiment. C’était possible mais quand on dort. Donnant le bain du bébé vers 23 heures, je m’étais presque endormie avec l’éponge sur son ventre. Mince. Comme quoi la gaffe est humaine mais ce n’était pas une gaffe pour ce coup mais juste de l’inattention. Je l’avais lavé et j’avais commencé à l’habiller mais ce petit garçon n’avait pas trouvé mieux de faire pipi partout… du coup sur moi aussi afin d’aromatiser sa chambre d’une douce odeur et l’arroser d’un tissus jaunâtre. Je n’avais pas la force de nettoyer donc j’avais préférée simplement délocaliser son doudou, sa couette et tout dans mon lit pour le laisser dormir avec moi sauf que la soirée n’était pas terminée. Je l’avais habillé tout simplement avant d’aller m’assoir dans le lit. Je le mettais prés de mon sein pour le laisser téter mais il forçait tellement sur le téton que j’en avais mal. La fatigue n’aidait pas. J’en étais persuadée mais je prenais sur moi. Je sentais le pipi tellement que j’étais dans un état pitoyable. Je n’avais même pas prise l’occasion de me doucher. Non. Bien trop long ? Bien trop difficile ? Je n’en savais rien mais je me sentais lassée. Je fermais les yeux, m’assoupissant entre deux tétées mais des pleures m’extirpant alors de mon sommeil qui n’était même pas un sommeil. Je déposais le bébé sur le lit. Préparant un barrage avec des oreillers. Je voulais être sûre qu’il allait rester dans la bonne position. Je voulais juste m’assurer que tout allait bien se passer le temps d’une douche. Oui, c’était tout ce que je voulais à la seconde exacte. Je voulais me doucher pour me sentir simplement propre ou simplement enfin… me doucher sans chichis avant de dormir pour la seconde tétée. Rien n’allait comme je le voulais. Je n’avais même pas la force de me lever tandis qu’il semblait s’être un peu endormi. Je m’écroulais sans vraiment m’en rendre compte sur mon oreiller. La couette à mi-taille et mes yeux totalement clos. Ces doux rêves alors que mon sommeil semblait profond comme je les aime et comme on en a besoin. Oui, j’étais endormie et le bébé ne tardait pas pourtant à montrer sa présence. Des pleurs, des larmes. Il allait au bout de sa tristesse. Ma main posée à côté de lui ne suffisait simplement pas à me réveiller. Non. Rien. Je dormais. Épuisée. Mon corps disait merde aux pleures. Mon corps me disait merde tout court car je voulais être une maman parfaite. Oui. Je voulais être parfaite et quelques heures de sommeils. Peut-être une ? Peut-être deux ? Peut-être trois ? Je n’en avais aucunes idées. Quand je me relevais subitement en tâtant l’espace ou Dylan était… rien. Je voyais la télé allumée précédemment qui était maintenant éteinte ainsi que la lampe de chevet que je ne tardais pas à rallumer. Non. Qui a kidnappé mon bébé et pensé à ma facture d’électricité ? Je sentais la panique accroitre alors que je me levais subitement en regardant sous le lit. Oui, bien sûr. La panique rend con. Comment aurait-il pu aller sous le lit ? Il n’a qu’un mois et 3 jours. Stupide mais pourtant réellement paniquée. Je sortais de la chambre dans un élan de crainte. Je me rendais même vers mon portable pour regarder si je n’avais rien. Pas d’appels, pas de messages mais je me lançais dans l’idée d’appeler Aiden mais il bossait. Stupide. Appelons alors Lenaelle ? Mais elle doit dormir à cette heure-ci. Enfin dans le salon. Je glissais sur mes chaussettes alors que je portais seulement des sous-vêtements, des chaussettes et une chemise à Aiden. Je voyais cette personne en passant devant l’ouverture de la cuisine avec un bébé dans la main. Je ne voyais qu’un corps et pas son visage. « Mon bébé ! », disais-je alors que je me mettais tant bien que mal à reprendre chemin vers la cuisine. Glissant sur mes chaussettes par la même occasion. Je m’arrêtais devant l’embrassure de la porte avant même de réaliser que c’était Lenaelle. « Rendez-moi me bébé ! », disais-je alors simplement. Oui, la panique et la fatigue rende stupide et alors ? Je me sentais par contre stupide en reconnaissant Lenaelle. Je me pinçais les lèvres sans même me demander comment j’aurais fait si c’était réellement une folle qui veut kidnapper mon bébé. |
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| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Lun 10 Aoû - 2:29 | | | Lullaby & LenaëlleParce qu'elle voulait kidnapper mon bébé, j'en suis sûre. L’arrivée d’un bébé changeait de nombreuses choses dans la vie des personnes qui l’entouraient. Même si je n’avais pas eu la chance exceptionnelle de le vivre moi-même, j’étais au premier rang pour en témoigner en ce qui concernait les changements qui s’opéraient dans le quotidien de Lullaby et Aiden avec l’arrivée de leur second-né à la maison. Depuis un mois, j’aidais la nouvelle maman autant que je pouvais, sans toutefois être aussi présente qu’avant, raison étant que Lullaby passait pas mal de temps avec son enfant, ce que je considérais comme étant tout à fait normal, d’où le fait que je la laissais faire sans dire mot, puisque j’étais mal placée pour lui dire quoi que ce soit, après tout. Cependant, depuis quelques jours, ses traits tirés semblaient résister à n’importe quel cache-cernes, et les mots « je veux dormir » auraient très bien pu être écrit sur son front et cela aurait été limite normal. Pour tout dire, cela m’inquiétait, même si je me doutais bien que le fait que le bébé ne dorme pas des heures ne venait pas aider la cause. Toutefois, je ne dis toujours rien, me disant qu’un jour ou l’autre, mon horoscope dirait vrai et que je pourrais aider quelqu’un qui me tenait à cœur. Ça, c’était sans penser que cela arriverait pas mal plus tôt que je ne l’aurais cru. Tandis que j’étais encore et toujours en train de lire l’horoscope et autres éléments divers dans ce petit journal que j’avais dégoté sur ma tablette, je me rendis compte que la lumière de la chambre des maîtres était encore et toujours allumée dans la grande maison devant la mienne. Sachant que ce n’était pas le genre de Lullaby de laisser la lumière allumée de la sorte et que normalement, elle ne devait pas bouger aujourd’hui, puisqu’elle ne m’avait pas demandé de venir m’occuper des enfants, je crus bon d’aller voir si tout allait bien. Rapidement, j’enfilai un short, puis un débardeur sans même penser à mettre un soutien-gorge, et j’attrapai le double de la clé que j’avais de la demeure, entrant par l’arrière. Sitôt, les pleurs de bébé m’interpellèrent. Dans un premier temps, je me dis que Lullaby allait se lever pour s’en occuper, mais quand je me rendis compte que cela ne semblait pas être le cas, je montai les marches sur la pointe des pieds pour découvrir, dans la fameuse chambre, une Lullaby affalée dans son lit et clairement décidée à ne pas se lever et ce, malgré le petit garçon qui pleurait et criait comme si sa vie étant en danger. En regardant le tableau, ce n’était pas bien difficile à comprendre et par conséquent, pas très difficile d’intervenir. En fait, c’était un jeu d’enfant, dix fois plus faciles que de passer un tableau à Mario Bros. Sans attendre plus longtemps, je pris le petit Dylan dans mes bras en le serrant contre moi dans l’espoir de le calmer un peu, le temps que je ferme la télévision ainsi que la lampe, puis que je descende au rez-de-chaussée pour m’occuper du petit, puisque visiblement, j’étais la seule en mesure de le faire pour le moment. Cela ne me gênait pas du tout, bien au contraire, puisque si cela pouvait permettre à ma meilleure amie de dormir ne serait-ce qu’un peu plus, alors ça ne pouvait être que tant mieux. Une fois arrivée en bas, je cherchai un biberon préparé d’avance pour ce genre de situation où l’allaitement n’était pas vraiment envisageable. Ce n’était peut-être pas l’idéal, mais dans le cas présent, c’était la seule chose que je pouvais faire, parce que même si j’avais des seins – pas très gros, mais ils étaient quand même là – ils n’étaient pas équipés pour nourrir le bébé, alors le pauvre pourrait tirer dessus des heures et des heures avec sa petite bouche sans dents, il n’en sortirait rien du tout. Heureusement, j’en trouvai un, et je m’affairai à le mettre à la bonne température avant de m’installer dans le rocking-chair à l’arrière de la maison, profitant ainsi du beau temps et du fait que le bébé était enroulé chaudement dans une couverture pour lui donner son premier boire de la journée à l’extérieur, tranquillement, dans un silence dérangé seulement par le gazouillis des oiseaux et ces petits bruits que Dylan faisait quand il buvait. Plusieurs minutes passèrent, et finalement, il arriva au bout de ce biberon. Je me levai donc, puis je calai le petit contre moi dans une position propice pour lui faire faire son rot. Je pénétrai dans la maison ainsi, puis dans la cuisine, j’attrapai un linge pour le poser sur mon épaule en cas où le bébé rende son boire. C’est à ce moment que j’entendis soudainement des bruits en provenance de l’étage, et que je murmurai, amusée, à Dylan : « Ta maman a finalement daigné se lever… » sans réaliser à quel point la situation pourrait être dramatique pour la jeune maman. Mon amusement, je le perdis d’un seul coup quand je la vis débarquée comme s’il y avait le feu, cherchant à tout prix son enfant, exigeant pour que je le lui rende tandis que moi, je ne faisais que me tenir là, en train de tapoter doucement le dos du poupon. Inutile de mentionner que je m’arrêtai soudainement quand je me retrouvai face à mon amie et qu’incrédule, je ne sus que lui dire : « Hum… Bonjour à toi aussi ? » Je marquai ensuite une petite pause, puis je dis : « Ne t’en fais pas, je vais te le rendre, je veux juste lui faire faire son rot avant, comme ça, tu t’éviteras peut-être une épaule rempli de vomi… » J’avais fait exprès de rester calme, histoire de montrer à Lullaby qu’il n’y avait clairement pas d’urgence et ce, même si visiblement, jamais elle ne s’était rendu compte que j’étais venue prendre le petit quand il pleurait dans le lit. Ça aurait pu, après tout, mais apparemment, elle dormait si profondément que ce ne fut pas le cas. Cette constatation me poussa alors à demander : « Bien dormi ? » tout en continuant d’encourager Dylan à rendre l’air qu’il avait avalé en buvant son biberon précédemment.
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| mot doux de Invité ► un Dim 16 Aoû - 23:38 | | | Epuisée, la fatigue était un peu mon meilleur compagnon. J’avais une vie sexuelle assez développée avec la fatigue mais bien plus qu’avec mon mari depuis quelques temps. Cependant les trois heures ou peut-être plus de sommeil que j’avais gagnées n’étaient pas suffisante mais alors pas du tout. Il faisait encore sombre dehors. Trop sombre à vrai dire. Je ne savais pas quoi en penser quand j’avais vu que mon bébé avait juste disparu. Oui, j’étais perdue et j’avais juste peur. Tellement peur. Je souriais doucement en fermant les yeux et je regardais la jeune femme. Ne pas l’avoir reconnu me laissait de marbre. Je n’avais pas pensée avec un cerveau mais avec la panique argumentée par la fatigue. Oui, c’était une bonne recette mine de rien. Alors qu’elle me disait bonjour enfin en quelques sortes, je laissais une grimace s’afficher sur mon regard tandis que mes pas approchaient et se soulignaient pas la bonne odeur du pipi que j’avais reçue sur moi avant de m’endormir. Il devait y en avoir une bonne odeur dans la chambre de Dylan après tout. Je ne sentais pas la rose. Je riais doucement en l’entendant et je levais les yeux. « Bonjour ! », disais-je alors qu’elle venait simplement de dire qu’elle allait me le rendre et qu’elle voulait m’éviter le vomi. Je m’installais sur un tabouret en prenant la télécommande de la lumière pour la tamiser un peu en l’écoutant mais j’étais sur une autre planète. Mes yeux ne voulaient pas trop de lumières et voulaient juste me laisser dormir encore un peu si c’était possible. Peut-être que ça l’était ? Ou peut-être pas mais je ne voulais pas y penser. Je croisais les bras et je posais ma tête sur ceux-ci. Je relevais mon regard vers elle. Je secouais la tête. « Pas assez… j’aurais bien dormie jusqu’au petit matin… », disais-je donc en soupirant doucement alors que je regardais mon bras. Je ne sentais pas la rose et je commençais à l’oublier. « Je devais aller me doucher et… », je baillais alors un bon gros coup alors que je venais me frotter les yeux par réflexe. « … nettoyer si j’avais le courage la chambre de cet arrosoir… mais je me suis endormie et… », j’arquais un sourcil en la regardant. « Comment t’es arrivée là enfin comment vous êtes arrivés là ? », demandais-je par curiosité alors que je me redressais en m’étirant doucement. J’attrapais aussitôt une orange dans le panier à fruits en laissant un second bâillement se faire entendre mais un peu plus fort que le premier surement par ce que je m’étais redressée. Je commençais à éplucher l’orange en la regardant avec l’impression qu’il y en avait deux. Je clignais un peu des yeux, pas encore clairement réveillée mais surtout totalement épuisée. « Et toi ? Tu as bien dormi pour être encore réveillée ? », lui demandais-je aussitôt tandis que je fronçais les sourcils en l’attente d’une réponse qui pourrait me sembler correcte. Avait-elle une insomnie ? Je n’en savais rien mais c’était peu possible qu’elle soit juste une lève-tôt tandis qu’il faisait nuit. Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi mais le fait qu’il fasse sombre dehors en disait long. Et ce sont cependant les pleurs du bébé qui ne semblait pas encore avoir fait son rôt qui me firent remettre mon visage sur mes bras croisés sur la table. « Dylannnnnnnnnnn… », disais-je d’un murmure mélangé à un vilain supplice tandis que je me redressais aussitôt. « Fais des petits ronds sur son ventre avec ton doigt, c’est efficace mais il a dû mal parfois avec son rôt ! », lui conseillais-je tandis que je savais qu’il faudrait un jour que je lui laisse plus souvent. Un jour quand j’aurais le courage de l’abandonner mais il le fallait. Je me contentais d’éplucher donc mon orange. Je prenais un quartier pour le mettre en bouche pour avoir un peu de vitamine car ça peut aider quand on a un nourrisson et j’inspirais doucement. « Comment ça se passe avec Jensen ? », lui demandais-je aussitôt par curiosité. J’avais des questions étranges parfois mais le bébé n’arrêtait pourtant pas de pleurer. Comme quoi… ma méthode ne marche sûrement pas mais j’avais apprise à parler de tout et de rien entre deux pleures. Après tout, c’est le charme d’une maman. Elle peut raconter sa vie alors que bébé raconte ses malheurs. Non ? Je le regardais et ses larmes chaudes sur sa joue, j’étais presque contente de ne pas l’avoir dans mes bras mais mes paupières me semblaient aussi tellement lourdes alors que je portais un second quartier de mon orange vers mes lèvres. J’avais l’impression que le trajet de ma main semblait tellement trop long. Trop long. C’était bien ça. Il semblait long mais tout autant épuisant que je laissais ma main retomber comme s’affalant sur le plan de travail de la cuisine.
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| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Mar 25 Aoû - 13:26 | | | Lullaby & LenaëlleParce qu'elle voulait kidnapper mon bébé, j'en suis sûre. Alors que j’avais fait mon possible pour garder une pointe d’enthousiasme pour affronter l’état de panique de mon amie, je ne pus toutefois m’empêcher d’avoir un petit sourire triste lorsqu’elle m’avoua qu’elle aurait besoin de plus de sommeil et ce, même si je n’étais pas surprise de l’entendre dire. Je n’avais jamais eu personnellement la chance d’avoir un bébé naissant à m’occuper à toute heure du jour – parce que la vie m’avait enlevé la seule opportunité que j’avais eue – mais je me doutais bien que ce n’était pas de tout repos, et j’en avais une preuve très évidente en voyant ma meilleure amie sur le point de s’affaler sur la table, me laissant alors quelque peu impuissante pour le coup, surtout quand elle me racontait ce qui s’était passé la veille et ce qui expliquait le spectacle que j’avais vu en entrant dans sa chambre plus tôt – de même que l’odeur quelque peu étrange qui se dégageait de sa personne même si, ça, je ne le relevai pas. Bien sûr, c’était moi qui s’occupait de Dylan pour le moment, mais après, c’était limite exceptionnel, puisque depuis la naissance du petit, je n’intervenais plus des masses. Je trouvais cela normal, laisser de l’espace aux nouveaux parents, mais il était certain que j’aimerais aider d’avantage, même si je n’osais pas directement l’admettre. À la place, je la laissai aller jusqu’au bout de son discours, puis lorsqu’elle en vint à me demander le pourquoi du comment j’étais là, je lui dis tout simplement : « J’ai vu la lumière allumée et je me suis dit que ce n’était pas ton genre, du coup je suis entrée et j’ai entendu Dylan pleurer. Et tu dormais tellement bien que tu en bavais, du coup j’ai décidé de ne pas te réveiller. » Un petit sourire en coin apparut sur mes lèvres, puis comme si de rien n’était, je continuai à m’occuper du poupon en tentant tant bien que mal de ne pas me montrer troublée ou quoi que ce soit au moment où elle me demanda si je dormais bien, compte tenu de l’heure très matinale qu’il était. Dans un haussement d’épaules, je lui dis : « Oui, ne t’en fais pas. » en ajoutant un petit sourire pour finir de la convaincre. Après tout, ce n’était pas comme si je venais de lui mentir; je dormais bien, certes, mais peut-être pas suffisamment d’heures par nuit, raison étant que bien souvent, je me réveillais, agitée, aux prises avec des cauchemars. Cependant, je ne me voyais pas vraiment en parler à Lullaby, surtout que Dylan ne semblait pas vouloir me laisser faire, s’entêtant à ne pas faire son rot à un tel point qu’il commençait à en pleurer. C’est là que Lullaby intervint et me montra le truc pour l’aider. Acquiesçant d’un signe de tête, je ne tardai pas à m’exécuter, soulagée de voir que cela semblait le calmer quelque peu, toujours en chignant un tantinet. Au moins, cela me permit de reporter mon attention vers mon amie, mais je le regrettai bien rapidement, puisque sa question suivante me laissa quelque peu stoïque, à un tel point que je ne sus répondre, laissant un silence dans la discussion qui arriva exactement au même moment où Dylan se décida finalement à faire son rot. Par conséquent, ce fut lui qui répondit à ma place, limite, et franchement, je n’allais pas m’en plaindre. Non pas parce que ça n’allait pas du tout avec Jensen, bien au contraire, mais je devais l’admettre, cela me laissait encore un peu inconfortable d’en discuter. Lullaby était mon amie la plus proche, certes, mais elle était quand même ma patronne, et Jensen était son beau-frère. Conflit d’intérêt ? Je ne saurais trop dire, mais puisque je n’écartais pas complètement l’éventualité, je préférais ne rien dire. Me retrouvant à regarder Dylan pour m’assurer qu’il n’avait rien régurgité – et heureusement, ce ne fut pas le cas – j’étais sur le point d’honorer ma promesse envers Lullaby en lui redonnant son fils, mais quand je vis qu’elle n’était même pas capable de tenir une orange dans sa main tant elle était fatiguée, je jugeai préférable de lui proposer à la place : « Dis, pourquoi ne vas-tu pas dormir encore un peu et prendre une douche ? Enfin, dans l’ordre que tu veux, mais quoi qu’il en soit, prends donc un peu de temps pour toi, ça ne peut pas te faire de tort… » Je lui souris doucement, puis je finis par ajouter, pour conclure mon propos : « Ne t’en fais pas, je ne kidnapperai pas Dylan, c’est promis. »
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| mot doux de Invité ► un Ven 4 Sep - 15:35 | | | Après ces explications, je m’étais contentée d’aller m’installer, je n’étais pas vraiment en forme. J’étais une épave tout simplement qui sent le pipi de bébé donc autant dire que je ne sentais pas vraiment la rose mais pas du tout mais pas du tout, du tout. Je m’en fichais dans un sens car j’étais tellement épuisée que ce n’était rien d’existentiel. A moitié endormie ou du moins en tentant de ne pas dormir debout, je demandais à Lenaelle comment ça se passait avec mon beau-frère. Il ne fallait pas être nunuche pour voir qu’il y avait une anguille sous roche de tue façon. Je penchais la tête, pas de réponses ? Cela me faisait bizarre tout de même, je souriais assez nerveusement en attendant de savoir quoi mais Dylan faisait une parfaite diversions mais pas assez parfaite à mes yeux. Ma curiosité n’avait pas vraiment diminuée, elle avait même simplement et bêtement gonflée. C’est comme si elle avait donnée des confiseries et des trucs pleins de calories à ma curiosité. C’est à ce moment-là qu’elle prenait la parole. Je m’attendais à ce qu’elle réponde à ma question mais non. Elle me proposait de retourner dormir et me doucher avant de me rassurer quant à savoir ce qu’on allait faire de mon fils. Le kidnapper ou pas ? Je penchais la tête, mes objectifs ayant un peu soudainement changés alors que vivre dans cette maison était facile, vivre avec une curiosité l’était moins. Je pourrais presque en transpirer tellement c’était un sport pour mes méninges mais non. J’inspirais doucement. « Dis, pourquoi tu ne répondrais pas à ma questions précédentes ? », disais-je en laissant un sourire taquine se dessiner doucement sur mes lèvres. J’étais fière de mon petit humour étrange à reprendre ses paroles pour les retourner contre elle mais je n’aimais pas quand on contournait mes questions ou qu’on ne me répondait pas mais pourquoi ? Simplement par ce que cela sentait mauvais. C’était sûrement pour éviter de mentir ou dire une chose que l’on ne veut pas me dire mais je ne comprenais tellement pas pourquoi ça semblait la gêner ou je ne sais pas trop. Je n’en savais rien. Je comptais bien faire mon travail d’amie en la laissant parler. Je fronçais les sourcils. L’air sérieux alors que je m’étais affalée quelques minutes avant mais j’avais plus besoin de sa réponse que de dormir. Je tenais ma tête avec ma main posée à ma nuque et je prenais un nouveau quartier de mon orange. Je la regardais avec attention et j’inspirais doucement. « Tu ne vas pas t’en sortir comme ça… », disais-je alors que je mettais le quartier d’orange entre mes lèvres. Je lui souriais comme une peste et je mangeais ce bout d’orange donc le jus explosait entre le palet et ma langue. Je me laissais satisfaire de cette sensation que j’aimais tant. J’aimais aussi ouvrir le quartier et manger pulpe par pulpe les petits bouts de ces quartiers cependant je n’avais pas la force de le faire. Je laissais mon regard vers elle, c’était comme ça et pas autrement. Elle n’allais pas s’en sortir aussi facilement comme je venais de lui dire. Après tout, je n’étais pas la fille du pasteur pour rien. J’étais faite pour écouter les autres. Ma tête étant par contre trop lourde et me courber pour m’y installer était désagréable. Je retirais ma main pour quelques flexions de mon bras avant de me repositionner un peu plus confortablement. Je soupirais doucement en secouant aussitôt la tête et je lui souriais. « Plus sérieusement, pourquoi ça te gênerait de m’en parler ? Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas m’en parler… je le remarque qu’il se passe un truc autant d’un côté que de l’autres et ça fait des mois que ça dure pourtant je ne suis pas dupe du coup je ne comprends pas… tu as peur que je te vire ? », demandais-je en riant doucement. La fatigue me rendait-elle comique ? Je n’en avais vraiment aucunes idées mais j’avais tellement besoin qu’elle se confie à moi. J’avais parlée pendant toute la journée avec un bébé ou de bébés et j’en avais marre. Je voulais devenir une fille sans la partie de pyjama par exemple mais juste une fille. Je clignais rapidement des yeux avec ceux de biches et je penchais la tête avec une petite moue triste. « Dis-moi des choses de filles et ne me parles pas de couches sales ! », l’implorais-je alors du regard comme un bébé capricieux qui voulais juste les derniers potins de la ville. Cela peut sembler idiot mais c’était presque existentiel. « Sinon viens dans ma salle de bain et tu m’en parles pendant que je suis dans ma baignoire ainsi, je ne risque pas de me noyer en m’endormant dedans ? », proposais-je sans vraiment de pudisme. On ne vit qu’une fois et on meurt souvent trop jeune.
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| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Lun 7 Sep - 14:12 | | | Lullaby & LenaëlleParce qu'elle voulait kidnapper mon bébé, j'en suis sûre. Espérer et voir cet espoir devenir réalité étaient deux choses différentes. Ça, je le savais depuis longtemps, mais pourtant, je me permettais encore d’espérer, même dans les situations les plus impossibles, comme dans le cas présent. En effet, j’avais espéré sincèrement que le sujet « Jensen » allait passer tout droit et que de ce fait, je ne serais pas obligée d’aborder la question avec mon amie, mais une partie de moi savait que je ne pourrais pas m’en tirer juste comme ça, et le petit coup de main de Dylan ne serait pas suffisant pour me venir en aide, malheureusement. Je me rendis compte de tout cela très rapidement lorsque plutôt que de répondre à ma proposition, Lullaby en vint à me demander pourquoi je ne répondais pas à ses questions. Même si, d’une certaine façon, je m’y en attendais, je ne pus m’empêcher de me sentir un peu honteuse, si bien que j’en vins à baisser la tête et hausser les épaules, ne sachant que lui répondre. Que pouvais-je lui dire, après tout, outre la vérité ? Je ne voulais pas lui mentir, je ne me voyais pas le faire, mais en même temps, je ne me voyais pas lui avouer que je craignais un conflit d’intérêt concernant le fait que Jensen était son beau-frère alors qu’elle ne semblait pas en mesure d’entendre quoi que ce soit, vu sa fatigue. C’était normal, après tout, non ? Enfin, moi je croyais que si, mais peut-être que finalement, j’étais trop gentille, que je pensais trop à la jeune femme qui avait clairement besoin de plus de sommeil mais qui, finalement, semblait oublier tout cela, sa curiosité étant trop piquée pour qu’elle retourne à son rancard avec son oreiller. Grimaçant quelque peu, il me fut confirmé qu’elle ne me laisserait pas tranquille avec cela quand elle insista sur la question, en venant même à déduire ce que je tentais tant bien que mal de lui cacher. Inutile de mentionner qu’il n’en fallut pas plus pour m’intimider complètement, faisant en sorte que mes joues passèrent d’une couleur rose naturelle à une écarlate trahissant mon embarras. Ne sachant pas lui répondre autre chose que : « Pas me virer, mais bon… » Exaspérée de mes propres réflexions, je soupirai. Pourquoi il avait-il fallu que je m’éprenne d’un membre de la famille pour laquelle je travaillais ? Ce n’était pas comme s’il était le seul disponible à Pasadena. Enfin, c’était le seul qui avait capté mon attention de la sorte, et qui était gentil envers moi comme cela. Je ne pouvais pas vraiment le cacher, pas même à mon amie; je craquais complètement pour lui, même si je ne savais pas si c’était la meilleure idée du monde que je me laisse aller à lui. Ce n’était pas pour rien que cela faisait des mois que nous tournions en rond sans vraiment oser faire un pas. Enfin, de mon côté, j’avais mes raisons, et je me doutais que Jensen était timide, un truc comme cela. Je n’avais pas encore osé lui demander quoi que ce soit sur son passé amoureux, parce que moi-même je ne serais pas prête à lui parler du mien, sujet encore délicat dans mon cas. Lullaby en avait eu la preuve, après tout; il avait fallu que j’ingère un gâteau empoisonné – à l’herbe quoi – pour lui avouer quelques bribes de ma vie de femme mariée, et je le regrettais encore aujourd’hui, ou du moins, un peu, même si j’en venais limite à me dire que peut-être cela pourrait être à mon avantage; en connaissant ce que j’avais vécu, Lullaby serait-elle en mesure de me rassurer concernant Jensen ? Je n’en savais rien, sauf le fait que je ne pouvais pas vraiment aborder la question comme cela, d’emblée, même si je me doutais bien que ça viendrait à un moment ou un autre, vu comment elle insistait. Roulant les yeux au ciel pour feindre une exaspération qui n’avait pas lieu d’être, et je lui dis : « Bon, si tu veux ! » Cependant, avant que je puisse commencer à dire quoi que ce soit, elle me proposa soudainement de l’accompagner dans la salle de bains, histoire de la « surveiller » et lui parler en même temps. Écarquillant d’abord les yeux à la proposition, puisque même si Lullaby et moi nous nous connaissions depuis longtemps, nous n’avions pas vraiment passé le cap de se voir nues l’une et l’autre. Cependant, cela ne semblait pas gêner la jeune femme, bien loin de là. Et puis, s’il le fallait, il me suffirait de ne pas regarder ? Ou bien de lui demander de fermer un peu le rideau ? Finissant par me convaincre qu’il serait possible de trouver une solution quelconque, je dis : « Faisons comme ça, si tu veux. » Un petit sourire en coin se dessina sur mes lèvres avec un petit effort, puis je tournai la tête vers Dylan qui, rassasié, cessait lentement de pleurer, et semblait s’endormir. Ça lui faisait une tête drôlement mignonne, comme s’il était bourré. Par contre, dans le cas présent, je me doutais bien que nous ne pouvions s’en plaindre, puisque cela signifiait qu’il allait probablement bientôt s’endormir. C’est ce qui me permit de proposer : « Tu peux aller faire couler ton bain pendant que je vais le mettre au lit ? Si ça sent trop dans sa chambre, je ferai brûler une bougie à la vanille quelques instants. Ça ne pourra pas lui faire de tort non plus. » En effet, j’avais toujours été d’avis que ce genre de chose aidait les bébés à mieux dormir. Je n’avais jamais eu l’occasion de l’essayer sur Dylan, mais j’espérais que pour le coup, ça allait marcher, si Lullaby voulait pleinement profiter de son fameux bain.
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| mot doux de Invité ► un Ven 23 Oct - 1:31 | | | Qu’est-ce que j’avais comme idée ? Qu’importe cela ne me gênait pas. J’avais souvent pris mon bain devant Rhiannon qui s’épilait les jambes quand nous étions adolescente et tout était une question de mousse. Quand la dose était là, tout allait bien. Pour moi, ce n’était pas si sorcier. Alors qu’elle me disait qu’on pouvait faire comme ça, je souriais simplement et encore un peu dans les vapes, j’écoutais la jeune femme parler d’aller mettre une bougie dans la chambre du bébé qui ressemblait à un bouledogue avec sa tête et d’odoriser le pipi qui sentait partout. J’hochais la tête tout doucement en acquiesçant donc. Je me levais du tabouret sur lequel j’étais. Je prenais alors le téléphone portable déchargé posé sur le plan de travail de la cuisine pour aller le remettre sur son socle. Le petit bruit se laissant entendre pour prévenir qu’il charge, je me rendais vers mon iphone pour regarder les notifications sur facebook qui ne m’étaient pas réellement utile. Des photos dégueulasses et sordides. C’était plus troublant qu’autre chose de se dire qu’une personne ressent l’envie de partager ce paysage d’un massacre datant des années 30 en Europe. Je n’aimais pas le genre de femme à apprécier regarder la douleur des autres. Je clignais doucement des yeux en grinçant des dents avant de poser le téléphone sur le plan de travail. Je soupirais et j’allais vers le frigo pour prendre la bouteille de champagne. Je la posais alors et j’allais chercher deux coupes dans l’armoire. Je revenais vers la bouteille en posant les coupes alors que je laissais la jeune femme s’occuper du bébé. Je posais ça sur un plateau avec du chocolat et de la crème fouettée mais aussi un paquet de chips et des bonbons. Bientôt viendrait le moment des citrouilles à la pleine lune pour chouchouter les enfants avec des bonbons et les émerveiller avec des décorations. Certains se moucheront car ils seraient un peu malades tandis que l’automne refroidirait subitement le climat. Je mettais le tout sur le plateau en montant les longs escaliers, ayant laissée la jeune femme se charger du bébé. J’allais dans la salle de bain mais je ne semblais pas sensuelle. Je me mettais juste à genoux devant une arrière, laissant mon derrière couvert à la vue d’une baignoire perverse. Peut-être que le psychopathe de Pretty Little Liars m’espionnait mais j’étais seule. Je prenais alors quelques masques pour le visage pour que Lenaelle puisse aussi se détendre et des draps de bains. Je les sortais alors pour les poser sur un meuble juste à côté du plateau que j’avais déposé juste avant. Un stylo se trouvait sur le meuble alors que je ne savais pas ce qu’il faisait là. C’était quand même mieux que de trouver un phoque en couche culotte qui se prend pour un bambin qui mange du papier carbone, non ? Pourquoi pas. L’engourdissement de mes muscles passait petit à petit. J’allais vers la baignoire en faisant couler l’eau assez chaude mais pas trop. Je prenais le bain mousse pour y verser une assez bonne dose avec une boule en plus qui allait fondre dans l’eau au parfum des fruits rouges. Cela embaumait la pièce d’une belle odeur. Heureusement je n’avais pas envie de pisser. J’allais chercher un fauteuil confortable dans ma chambre et je le ramenais à la grande salle de bain pour ensuite aller chercher un pose-pieds. Je mettais la table entre la baignoire et son petit espace pour que tout le monde puisse se mettre à l’aise. Je me frottais les mains pour mon boulot géant alors que j’étais épuisée. Je baillais doucement sous mes efforts mais il fallait que je me plonge dans l’eau bien mousseuse sur la surface avant que la jeune femme n’a réussie à endormir le bébé. C’est donc ce que je faisais après avoir servie les deux coupes de champagne. Ce n’était pas du vrai champagne comme je devais allaiter mais seulement du champomy et puis on allait éviter de se saouler quand même. J’allais me plonger dans l’eau chaude assez rapidement. Trop rapidement pour que ma peau ne m’en veuille en picotant. « Ouille, c’est chaud ! », disais-je alors avant d’attendre quelques secondes. « C’est bon, je suis couverte ! », disais-je pour la jeune femme enfin lui donner le feu vert. J’avais prévu des surprises et ce n’était pas des morts-vivants. Je me penchais pour prendre une lingette démaquillante dans mon paquet et je passais juste un coup sur mon visage pour retirer le mascara de mes cils. Je la jetais alors dans la corbeille et je prenais mon verre de champomy, en renversant un peu dans la baignoire sur le coup. Je mettais la main sur ma bouche. « Oups… », disais-je avant de boire une gorgée et reposer le verre aussitôt. Je prenais un carré de chocolat et je mettais de la crème fouettée en bombe dessus avant de le mettre en bouche. J’imaginais pendant cette bouchée Lenaelle arriver en licorne et j’en riais doucement. La fatigue fait vraiment penser et rire pour n’importe quoi. « Ma petite licorne, n’oublies pas ton beau sourire et tes confidences de filles sur la route ! », lui disais-je alors que j’avais du chocolat plein la bouche et la crème fouettée en sa compagnie.
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| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Jeu 29 Oct - 13:34 | | | Lullaby & LenaëlleParce qu'elle voulait kidnapper mon bébé, j'en suis sûre. Lullaby ne semblant pas contre mon idée, surtout que celle-ci était particulièrement banale, je n’attendis pas plus longtemps pour me diriger à l’étage avec Dylan, sachant que le stade « bourré au lait » était le moment parfait pour le mettre au lit et espérer qu’il dorme un petit moment. Tandis que nous étions en train de gravir les escaliers, celui-ci me considérait avec les yeux à moitié ouverts, le regard un peu space typique d’un enfant dont tous les besoins avaient été comblés et qui était maintenant prêt à laisser une pause à ses parents pour aller profiter des rêves que Morphée avait à proposer. Dans le cas présent, c’était tout simplement parfait, surtout pour Lullaby, qui aurait droit à un autre moment de repos, et aussi une discussion entre filles, si elle y tenait toujours une fois qu’elle serait dans le bain. Pour ma part, je n’y étais pas encore mentalement préparée, mais je me disais que j’allais m’y faire. Ce n’était pas comme si je faisais un entretien d’embauche, j’allais simplement parler à ma meilleure amie de ma vie amoureuse naissante, si je pouvais le dire ainsi. C’était chose normale, non ? Enfin, si on faisait abstraction du fait que l’homme sur qui j’avais jeté mon dévolu était son beau-frère et que nous serions toutes deux dans la salle de bains dans une situation peu habituelle, évidemment. De toute façon, je ne pouvais pas vraiment échapper à ni l’une, ni l’autre de ces anormalités, alors autant m’y faire. Cependant, j’allais m’occuper de Dylan d’abord et avant tout, parce que pauvre petit homme, je me doutais bien que ce ne serait pas intéressant pour lui, les discussions de filles. De plus, je n’avais pas envie que dès qu’il commence à parler, il vienne m’interroger sur la relation que j’avais avec son oncle, donc autant comment la prévention le plus tôt possible. Je me rendis à sa chambre, tentant de faire fi de l’odeur nauséabonde qui s’en dégageait. Je vérifiai si sa couche était encore propre, puis je le déposai dans son lit, mettant en marche son mobile pour m’assurer qu’il allait bel et bien dormir. Puis, comme je l’avais planifié, j’allumai une bougie parfumée, histoire de chasser temporairement l’odeur. Je ne quittai pas la chambre immédiatement par contre, ne voulant certainement pas laisser une chandelle brûler ainsi. Non pas que je craignais que Dylan la prenne et la mange, il était beaucoup trop petit pour ça, mais dans ma tête, c’était juste une question de principe. Tandis que l’odeur se transformait, j’en profitai pour ranger quelque peu dans la chambre, sans faire de bruit. Je savais que j’aurais pu laisser la tâche à Lullaby et Aiden, mais non seulement, cela ne me gênait pas de rendre service et de plus, je n’y pouvais rien, cela me chicotait trop de laisser la chambre ainsi, même si le bordel n’était pas si catastrophique. Quand finalement, la nurserie fut emplie d’une odeur beaucoup plus douce, beaucoup plus apaisante, je vérifiai si Dylan dormait et par chance, c’était le cas, à poings fermés par-dessus le marché. Souriant doucement, j’éteignis la bougie, la déposai dans la chambre d’amis pour qu’elle ne gêne personne, et je me rendis dans la salle de bains. Entendant mon amie me donner le feu vert pour entrer, je n’attendis pas plus longtemps, prenant quand même la précaution de passer que ma tête par la porte pour m’assurer que oui, je pouvais bien entrer. C’est là que je vis mon amie échapper un peu de Champomy, puis tenter de rattraper le coup, m’arrachant un sourire amusé. Décidément, quand elle voulait relaxer, elle ne faisait pas les choses à moitié. Le fauteuil, le chocolat, les masques, rien de trop beau pour la classe ouvrière. Toujours ce sourire aux lèvres, j’entrai dans la salle de bains, prenant tout naturellement place dans le fauteuil. Je n’allais quand même pas prendre place sur la toilette alors que je n’avais pas envie ! Ensuite, je me calai dedans tout en répondant à la jeune femme : « Ma petite licorne ? C’est nouveau ça… » sans toutefois élaborer toute une théorie sur le sujet. Je me doutais bien que la fatigue entrait en ligne de compte. Ou était-ce le champomy qui était en fait du véritable champagne ? Le craignant pendant un bref instant, je décidai de ne pas prendre une gorgée aussitôt et ce, même si j’avais bien remarqué le second verre. Après, cette théorie était un peu tirée par les cheveux, vu l’heure matinale qu’il était, mais bon, on ne savait jamais avec Lullaby. Ce que je savais par contre maintenant, c’était que compte tenu de ses propos précédents, il était évident qu’elle ne me lâcherait pas sur les confidences tant que je ne lui aurais pas donné de quoi satisfaire sa curiosité insatiable. Soupirant légèrement, parce que je me doutais bien que je ne pouvais pas reculer pour le coup, je finis par dire : « Bon alors, que veux-tu savoir ? » avant de la considérer, la voyant soudainement remplie de chocolat et de chantilly. Pour la taquiner, je décidai d’ajouter : « Si tu veux des conversations de filles, ne m’oblige pas à jouer à la maman avec toi et t’essuyer la bouche… » un sourire au coin des lèvres, n’ajoutant pas quoique ce soit par la suite, ne voulant pas être accusée de tenter de détourner le sujet, parce que je savais que mon procès serait terrible si j’osais le faire.
Dernière édition par Lenaëlle G. Martins le Mar 12 Jan - 19:43, édité 3 fois |
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| mot doux de Invité ► un Dim 10 Jan - 17:09 | | | Je devais dire des conneries sans nul doute mais la fatigue n’aidait pas vraiment ou pas du tout. J’avais tout de même trouvée un peu de force pour préparer tout ça. On se demanderait presque ou mais l’important est de se demander… comment j’allais en reprendre pas comment je l’avais perdue. Ou pas. Ma petite licorne ? Cela sortait tout seul d’une imagination un peu trop débordante à vrai dire. Pourquoi l’avais-je imaginée arriver en licorne déjà ? Je ne m’en souvenais plus. C’était rapide et illico pour oublier des bêtises quand on a une Lullaby trop endormie. Devais-je parler en dormant parfois ? Imaginez un peu le truc si je prends Aiden pour une licorne ? Imagiez ce que serait la corne dans mon esprit de O’Brady refoulé apparemment d’après ma mère. J’haussais les épaules en la regardant. « D’un chapeau ? », demandais-je alors sans vraiment le savoir mais c’était déjà ça. J’avais beau être fatiguée cependant je n’étais pas encore idiote et je voyais bien qu’elle ne touchait pas à son verre mais j’attendais les confidences. On était là pour ça après tout ? Non. Je la laissais me demander ce que je voulais savoir et j’arquais un sourcil. Je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça à vrai dire. « Euh… », laissais-je dire tandis que je penchais la tête à la suite de ce qu’elle disait. Je faisais une moue. « Mince, j’en rêvais…. », soufflais-je avant d’hausser les épaules et la regardant avec attention. « Non sérieusement c’est toi qui doit donner tes confidences donc pas en général la pression qui prend les confessions qui les demande… donc je veux savoir tout ce que tu as besoin de dire sans vergogne ! », lui disais-je d’un signe de main pour l’inviter à parler tandis que je roulais doucement des yeux. Il était vrai que je ne voulais pas en savoir de trop mais pas assez car je ne savais pas tenir des secrets ce qui n’était pas nouveau après tout. Je crois que tout Pasadena le savait. Je n’étais pas non plus connue pour ma discrétion me donnant souvent en spectacle par ce que trop impulsive ou trop fragile ? Cela reste encore à discuter par moment. Je finissais de mâcher reprenant mon verre de champomy pour en boire une gorgée. Je fronçais les sourcils. « Tu vas te déshydrater si tu ne bois pas un peu… », lui annonçais-je simplement tandis que je penchais la tête. « Confidence et champomy, tu n’as pas le choix cocote ! », lui annonçais-je avec ce regard. Celui que fait une maman prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut ou savoir quelle bêtise son enfant à encore faite. Oui, voilà ce regard. Je lui souriais tout aussitôt, attendant juste une réponse à mes « questions » alors que dans le fond, je n’avais pas posée directement des questions mais je voulais tout savoir. Mettez ça sur le dos de la fatigue ou pas mais j’avais besoin d’une discussion de fille et pas d’une maman. |
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| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Mer 13 Jan - 17:51 | | | Lullaby & LenaëlleParce qu'elle voulait kidnapper mon bébé, j'en suis sûre. Pour moi, ça aurait été beaucoup plus simple que Lullaby me dise ce qu’elle voulait savoir, parce qu’en toute honnêteté, je ne savais pas vraiment comment raconter le tout. Je n’avais plus l’habitude de raconter ce genre de chose, plus du tout même, à un tel point si je me demandais si je l’avais eue. Bien sûr, quand j’avais eu ma première relation amoureuse, j’en parlais à qui le voulait bien, mais je ne pouvais pas dire que j’étais douée pour le faire. Ensuite, quand venait le temps de parler de ma vie de femme mariée, bien rapidement, je me rendis compte que ce n’était juste pas possible de tout raconter en détails, raison étant qu’à ce époque, il était hors de question que j’avoue quoi que ce soit de trop négatif au risque d’attirer le courroux de mon mari. Aujourd’hui, tout était différent, j’en était consciente, mais je ne savais pas encore composer avec le tout, ce qui expliqua pourquoi, plutôt que de paraître surexcitée de tout cela, je ne fis que me résigner à donner ces confessions à mon amie qui ne lâcherait pas l’affaire de toute façon, somnolente ou pas. Je soupirai donc doucement à son dernier propos, mais je ne pris pas une gorgée de Champomy quand elle me le proposa, pas tout de suite. Si je devais faire les confessions, autant me lancer plutôt que de prendre le risque d’hésiter encore et ne pas dire quoi que ce soit, et là, j’avais l’impression que je me ferais attaquer par une furie endormie et à poil, et dans ma tête, ce n’était pas joli. Non pas que mon amie n’était pas jolie, d’un point de vue amie à amie, elle était magnifique, mais bon… Soupirant donc doucement, je finis par dire: « Bon alors, tu veux savoir comment ça va ? » J’avais simplement repris ce qu’elle m’avait précédemment demandé, en me disant que c’était également un bon point de départ. Après une brève pause, parce que je me doutais bien que je n’avais pas besoin d’attendre sa réponse pour le coup, j’ajoutai: « La vérité c’est que… C’est… » Une gorgée de Champomy et quelques secondes de suspense plus tard, je finis par avouer: « Génial… Il est trop adorable… » Et voilà que je me retrouvais à sentir mes joues rosir légèrement, comme une adolescente amoureuse pour la première fois. Mais là, je commençais à avoir l’habitude, c’était comme ça que je me sentais depuis le début concernant Jensen. Cependant, il y avait autre chose qui ne changeait pas dans tout cela, c’était le fait que même si je me sentais bien, heureuse, il n’en demeurait pas moins qu’une partie de moi était encore craintive, raison étant que: « Du coup je ne comprends pas pourquoi je continue de me poser des questions… Parce qu’avec lui, c’est génial, mais parfois je me demande si c’est trop parfait… » Mais je me rendis compte très rapidement que mon discours pouvait laisser sous-entendre quelque chose de négatif, quelque chose de négatif que pour sûr je ne voulais pas dire, parce que ce n’était pas vrai. Sitôt, je rattrapai le coup en expliquant le tout par l’affirmation suivante: « Enfin, non pas que je crois qu’il y anguille sous roche hein ! C’est juste moi qui suis ridicule… Parce que la dernière fois que j’étais heureuse c’est quand j’ai cru que mon ex-mari était quelqu’un de bien… Du coup, j’ai la trouille… C’est pas normal, n’est-ce pas ? » Ce n’était pas mon genre de parler ouvertement de ma précédente relation, mais avec Lullaby, limite c’était un moins gros tabou que ma relation avec son beau-frère, parce que je lui en avais quand même parlé un peu… Quand j’avais mangé ces fameux brownies. Et là, voilà que je m’ouvrais encore une fois, peut-être un peu trop, concluant mon propos comme si je parlais à la fois à Lullaby et moi-même en lâchant: « En tout cas, moi je me trouve débile de faire ça… Je crois pas que je devrais avoir peur… Mais en même temps… C’est chiant ! » Cependant, parce que ça ne me ressemblait pas vraiment de parler toute seule comme ça, je crus bon de demander pour le coup: « Rassure-moi, t’as pas mis d’herbe dans le Champomy, n’est-ce pas ? » en me disant que je ne pensais pas, parce que je ne planais pas comme la dernière fois et elle aussi elle buvait, mais bon, autant m’en assurer plutôt que d’avoir une mauvaise surprise encore une fois.
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