Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Dim 9 Nov - 17:42
jane & lullaby
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
L’infidélité était une des seules choses avec la violence que je ne cautionnais pas. Briseur le cœur d’une personne aussi mais parfois l’on n’a pas le choix. Par d’autres moments, c’est encore plus complexe mais je ne voyais jamais d’excuses valables à l’infidélité. Le passé m’y avait bien plus qu’aidé. Pourquoi me sentais-je tellement trahie ? C’était un lot de raisons assez diverses. Je ne voulais pas m’étaler, je ne voulais pas devoir en parler. Elle me disait penser que j’allais arriver à lui pardonner et passer au-dessus par amour mais c’était plus complexe que ça, c’était bête peut-être mais j’avais assez souffert de la première prise d’infidélité d’une de mes mères que pour supporter la seconde. Regardant alors attentivement le docteur pour éviter le regard de Jane, j’avais quittée tout simplement la chambre pour aller dans les couloirs. Perdue dans les couloirs, je ne me rendais même pas compte que j’étais au milieu du jeu de quilles. Personne ne passait mais si ça arrivait ? Je pense qu’ils auraient dû me contourner. J’hésitais, oh oui et pourquoi ? Je n’étais pas cette personne qui abandonnait rapidement les gens sous prétexte qui font des erreurs. Je devais aller la ramener à la maison et j’étais là pour ça. J’avais cette mission à faire en quelques sortes mais pourtant l’envie de rentrer chez moi me travaillait d’autant plus. Je me sentais mal, quand j’entendais sa voix… j’en déglutis doucement. Je tournais le regard vers elle, un peu plus mal. Je voyais bien qu’elle souffrait aussi mais cela ne changeait rien à ce que je ressentais. « Non mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque ! », disais-je avec franchise. Le tact, la franchise et tout ça. Je tenais peut-être ça de Joan. Peut-être, oui. J’avais apprise depuis longtemps des leçons comme… tourner 5 fois la langue dans sa bouche avant de parler mais sous la colère ou sous la tristesse ? Je ne contrôlais plus rien. Je détournais aussitôt mon regard. « Puis quand je m’engage, je le fais jusqu’au bout ! », disais-je alors non sans un petit croc. Oui, c’était bien loin d’être juste une phrase mais un message s’en sous-titrait. Oui bah… on s’engage fidélité en se mariant. Je comptais bien tenir ma parole pour ma part. Je soupirais doucement en prenant un des sacs surtout par politesse et avançant vers les ascenseurs. J’évitais de la regarder, appelant alors une de ses grosses boites de conserves qui montent et qui descendent. Une fois le ding qui prouvait qu’il était arrivé se fit entendre, je soufflais en montant dedans. Quelques minutes coincées dans une boite en métal avec ma mère ne seraient pas de trop ? Peut-être car je montais en mayonnaise, je bouillonnais mais je me retenais. « J’avais ma mère aussi avant qu’elle ne fasse pareil, j’avais 5 ans… 5 putain d’années et je ne comprenais rien à tout ça, rien du tout… je ne comprenais rien à ce que les adultes vivaient… L’infidélité est la chose qui me répugne le plus au monde car elle l’a faite partir et elle l’a rendue… comme une garce, comme une peste. C’est ce qui a détruit ce que j’avais… donc non, c’est la dernière chose que je pourrais pardonner même au combien je peux aimer une personne… L’infidélité a détruit ma vie même si tu as été là, Kate, Kennedy, Grace et Andrew… C’était normal de vouloir retrouver ce que j’avais connue pendant 5 ans ce qui devait normalement être. Tu n’es pas coupable de ça… », disais-je alors mêlant colère et retenue pour certains mots. « Mais… c’était la dernière chose à faire… », rajoutais-je aussitôt. « Et je me sens trahie, je n’aurais jamais voulue le savoir, jamais… », disais-je en criant un peu plus sur le jamais. J’aurais préférée ne rien savoir, tellement. Je ne pensais pas Jane capable de cette erreur, je ressentais cette déception alors qu’elle m’avait prouvée qu’on pouvait ne pas être imparfait et qu’elle était mieux que ma mère. Je me sentais déçue, désappointée. Je me sentais simplement… en colère. Dans le fond, je ne ramenais pas vraiment ce soucis à moi, ce n’était pas le souci car je ne pouvais pas m’empêcher de penser à mon père, je voulais être là pour lui et c’était ce qui me faisait peur… j’avais peur que tout ça recommence. Tout ce que Joan avait lancé il y a plusieurs années. J’avais peur que la roue ne retourne encore dans ce sens.
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mot doux de Invité ► un Dim 9 Nov - 21:24
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
featuring - Lullaby
Jane a élevé les enfants de Holden comme si c'était les siens. Elle n'a jamais fait aucune différence avec Kate. Elle les a consolé et félicité, elle était là pour chacune de leurs maladies, pour leurs premiers chagrin d'amour. Elle a toujours tout fait. Tout ça pour quoi ? Luke est mort et on lui a gentiment fait comprendre qu'elle ne pouvait pas comprendre ce que c'est que de perdre un fils, sa chair et son sang. Rhia s'en contre fou et vit sa vie loin de tout. Et Lulla lui fait l'affront de ne pas répondre. Elle ne l'aimait pas suffisamment pour lui pardonner. Ne pardonne t-on pas tout à notre maman ? Jane le pensait. À tord de toute évidence. Mais certain diront à raison que ce n'est pas sa mère. Encaissant tout ça comme elle le pouvait, Jane rassembla le restant de ses affaires avant de sortir, persuadée de devoir rentrer à pieds ou en taxi. Elle ne s'attendait vraiment pas à voir la jeune fille encore là.
_ Je ne te retiens pas.
Libre à elle de partir, elle n'a aucune obligation de la ramener après tout. Et puis ses réflexions à la con, elle peut bien se les garder. Jane ne se priva pas de lui répondre aussi franchement qu'elle.
_ Je ne suis pas la seule à ne pas tenir mes engagements. Ton père n'est pas mieux.
Joan lui a quand même confessé s'être tapé Holden. Alors question adultère, il n'est pas mieux lui non plus. Sans parler du fait qu'il n'a pas su la soutenir lors de la mort de Luke. Ne dit-on pas pour le meilleur et pour le pire ? Dans leur cas, Holden n'est là que pour le meilleur. Pour le reste elle se démerde. Avançant ensuite jusqu'à l'ascenseur sans dire un mot de plus, Jane espérait passer le restant du trajet en silence. C'était certainement mieux que de se disputer. Mais Lulla s'enflamma, parlant encore et toujours de Joan. Est-ce qu'elle sera comparé à cette garce toute sa vie ?
_ Kate était là quand j'en ai parlé à ton père, j'ai pensé qu'il valait mieux que je t'en parle avant elle. Et puis je suis désolée pour ton enfance pourrit, j'ai fais au mieux. Mais je ne suis pas ta mère, j'ai bien comprit. Vas donc la rejoindre, elle n'attends que ça. Je vais prendre un taxi.
L'ascenseur venait de s'ouvrir et Jane n'attendit pas pour sortir. Elle avait besoin de prendre l'air alors elle sortit de l'hôpital aussi rapidement que possible. La famille éclatait en petit morceau peu à peu. Était-ce de sa faute ? Elle n'en savait rien. Mais ce qui est sur, c'est qu'elle était entrain de perdre sa place de maman et d'épouse.
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mot doux de Invité ► un Dim 9 Nov - 21:52
jane & lullaby
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
Restons calme, restons calme. Je restais calme. Je ne savais pas vraiment quoi faire ou quoi dire. Je ne voulais plus rien dire après ces mots. Apparemment elle ne me retenait pas mais dans l’ascenseur, je n’avais fait qu’expliquer pourquoi je ne pouvais pas digérer ça. Elle venait de me dire que mon père n’était pas mieux mais je ne relevais pas tellement je savais que c’était impossible. Mon père était mieux que ça, il était mieux qu’une coucherie sans lendemain et surtout… je le voyais comme un dieu, certes mais je savais admettre ses défauts comme ne pas accepter Aiden mais il avait ses raisons et je ne pouvais pas lui en vouloir mais la qualité qu’il avait c’était d’être fidèle. Il n’aurait jamais fait ça. Non jamais, peut-être tentais-je trop de m’en persuader mais peut-être savais-je tout simplement que mon paternel n’aurait jamais osé fourrer une autre. Non jamais et aussi crus soit mes mots. Je savais que non, j’en étais persuadée au point d’en ignorer ces mots. Je me contentais de parler et d’expliquer pourquoi l’infidélité était une chose que je voyais en noir et comme une ennemie. Pourquoi et non parler de Joan ou comparer. Je soupirais doucement en l’entendant. Non, je n’aurais pas voulue savoir et dans un sens ? Je comptais sur Kate pour ne rien me dire, je savais qu’elle n’aurait jamais eue idée de me l’annoncer enfin je voulais y croire. Je ne voulais pas le savoir non plus. Vraiment pas. Je soupirais doucement en l’entendant terminer et la regardant attentivement. « Mais c’est du n’importe quoi… je n’ai pas dit que j’avais une enfance pourrie… mais c’est normal d’avoir eu envie d’avoir mes parents ensembles… à cet âge-là, non ? », demandais-je alors que je soupirais doucement en arquant un sourcil. « Je n’étais qu’une enfant… je ne veux pas aller la rejoindre car c’est toi ma mère… même si vous l’êtes techniquement tous les deux mais… elle est ou ma mère ? Celle qui était là, je ne la reconnais plus… », disais-je alors subitement. « Elle croyait en mon père et pas en des garces, elle était fidèle et n’aurait jamais crue son mari capable d’aller voir ailleurs, elle n’aurait jamais simplement faite une colère par jalousie ou trompée son mari… elle n’aurait jamais… tout simplement jamais tout simplement été vers un mur pour détruire son couple ! », soufflais-je en soupirant. « Moi, je ne te reconnais pas, je ne reconnais pas celle qui a été là pendant 23 ans. Non, je ne la reconnais pas. Je pense peut-être ça sous la colère, peut-être et peut-être même par ce que je me sens trahie mais en ce moment… aussi méchant soit-il… je ne te vois pas comme Jane, ma maman… », disais-je d’un murmure pour garder mes distances avec les oreilles des autres. Je ne voulais pas que l’on m’écoute. Je ne voulais pas du tout que les gens écoutent tout simplement. « Moi, c’est elle, que je veux… celle qui me disait que je devais peut-être aller vers Joan un jour… et pas qui commence à lui ressembler. », soufflais-je alors. « Elle réussit… elle réussit à tout gâcher… C'est dingue, je suis plus jeune que toi, maman et moins mature mais pourtant je réussie à le voir et à ne pas tomber dans le panneau... », et ça c’était par ce que ma mère agissait comme une idiote en ayant que la revenge en tête. Je le pensais mais il était temps qu’elle se réveille, elle n’était plus la même et ma maman me manquait.
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mot doux de Invité ► un Dim 9 Nov - 22:15
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
featuring - Lullaby
Les reproches fusaient chez les Jones depuis pas mal de temps. Depuis la mort de Luke, tout part en éclat. Le chagrin des uns et des autres à gérer, l'éloignement de son époux et Joan qui réapparaît dans leurs vies. C'est beaucoup de changement en quelques mois. Des mois pendant lesquels Jane a tout fait pour être forte pour tout le monde. Mais n'a t-elle pas le droit de craquer elle aussi ? Luke était son fils, quoi qu'en dise Holden et Joan. Ce n'était qu'un bébé lorsqu'il est entré dans sa vie. Son premier maman a été pour elle. C'était son fils. On ne lui a tout simplement pas laissé le droit de le pleurer comme tel. Mise à l'écart par son propre époux, elle a géré ça au mieux. Aujourd'hui, elle craquait. Pas de la meilleure des manières, c'est certain. Coucher avec Ellen n'a pas été une vengeance mais un moyen d'avoir un peu d'attention. Ce n'est pas le sexe entant que tel qui lui a manqué. Mais c'est cette faute qu'elle a commise. Elle aurait pu ne rien dire à personne mais elle n'est pas du genre à vivre sur un mensonge.
La rouquine quitta l'ascenseur rapidement mais Lullaby la suivait de près et elle fut forcée de s'arrêter pour l'écouter. Son cœur de maman en prit un coup et là elle n'arriva pas à retenir ses larmes. Oui elle a changé, elle ne pouvait pas le nier. Perdre un enfant change une personne, c'est évident. Au fond la jeune femme ne faisait que lui crier son amour. C'était beau à entendre mais tellement dur à accepter. Elle a raison, elle devient comme Joan. Infidèle. Les larmes dévalant ses joues à mesure qu'elle tentait de les essuyer, par pudeur. Elle attendit qu'elle finisse de parler et elle prit quelques secondes avant de lui souffler, comme un aveu.
_ Je me sens tellement seule Lulla...
c'est une chose qu'elle n'a jamais dite, même pas à Holden. Ça fait des mois que ça dure et ça empire de jour en jour. Elle a su réconforter tout le monde mais personne n'a pensé qu'elle aussi avait besoin de pleurer la mort de Luke. S’apercevant qu'elle parlait à sa fille et que ce n'était pas à elle de le faire, d'autant plus qu'elle était énervée contre elle, Jane baissa le regard en tentant de ravaler ses larmes.
_ Je suis désolée. Je n'aurais pas du t'en parler.
De sa solitude et de son erreur. Lulla a bien d'autres choses en tête. Elle s'apprête à se marier, c'est une chose qui prends un temps fou à organiser. Elle devrait ne penser qu'à ça.
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mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 2:48
jane & lullaby
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
Qu’est-ce que je devais faire ? Les mots que je disais étaient simplement vrais. Je ne la reconnaissais plus dans tout ça. Je ne reconnaissais plus la femme qui m’avait élevée. Je me demandais simplement comment on arrivait à la manipuler pour lui faire croire que mon père avait couchée avec ma mère. Comment on pouvait lui faire croire ça ? Sincèrement mais comment y croire. Je n’en revenais pas tout simplement. Non mais, mon père était pour moi le mari parfait aussi étrange soit-il de ne pas aimer l’homme que j’avais choisi pour me rendre heureuse tout comme lui pendant des années. On dit souvent que l’on chercher l’homme qui nous fait le plus penser à notre père. Je ne dirais pas qu’Aiden est comme mon père mais dans le fond… ils ont tous les deux un passé qui mérite peu de confiance… l’un a fait un bébé au lycée et l’autre touchait à la drogue. Certes, c’est totalement différent mais derrière leurs passés, je lisais une chose en eux : la souffrance du passé. C’était une chose qui m’avait attirée chez Aiden et pas seulement car je la ressentais aussi mais simplement par ce que grâce à ça, je voyais l’homme bon et courageux que mon père ne voit pas mais qu’on ne voit pas nécessairement non plus d’un premier abord. Bon, il est surtout cinglé et maladroit mais je l’aime quand même. Je savais et je gardais dans l’esprit qu’un jour, ils joueraient ensemble au golf en riant à la vue de Nora et peut-être d’autres enfants et souriant alors que l’on d’eux enverrait le ballon sur leur terrain et le renvoyant en se tapant dans la main avec fierté. Oui, je l’imaginais encore mais bien loin cette image. Tout ça pour dire : je faisais confiance en mon père pour être le mari parfait. Pourquoi ? Car j’étais sa fille ? Non pas seulement. J’inspirais doucement en la regardant. Mes mots vrais étaient lâchés. Ou était ma mére ? Elle pleurait, je le voyais mais je ne pouvais rien y changer. J’avais encore cette douce rancœur et je ne pouvais pas la taire. Je ne pouvais pas non. Je lui en voulais horriblement en plus de ne plus la reconnaitre. Elle disait être seule et une partie de moi me disait de la rassurer mais l’autre en était incapable. J’inspirais doucement en la regardant. « On est tous seul en ce moment à un moment donné. », disais-je alors simplement. Elle me disait être désolée et j’haussais doucement les épaules sans vraiment rien dire pendant quelques longues secondes. Je soupirais doucement. « Pendant 6 mois, j’étais seule… enceinte, perdue surtout au début alors que je ne voulais pas l’assumer. L’homme que j’aime et le mari de mon bébé était loin et je savais qu’il était parti à cause de moi. J’avais tout fais pour l’y envoyer… J’aurais pu aller ailleurs car j’étais mal, tellement mal. A chaque fois que je pensais à lui et à Luke, ça me déchirait les entrailles. J’étais effrayée… et pourtant je n’ai jamais été ailleurs. J’aurais pu, j’avais rompue techniquement mais jamais je n’aurais été voir ailleurs sans même savoir s’il allait ailleurs car je n’aurais jamais pu, c’est lui que j’aimais. Pourtant à des périodes de ma grossesse, j’avais des envies… voir un homme me sourire me donnait des pulsions nymphomane mais mon cœur ne battait que pour Aiden. J’étais seule, perdue et je ne me sentais pas prête à être maman… pas dans ces conditions et pourtant je l’ai fait tout en restant fidèle à Aiden… J’ai perdue tellement cette année aussi tout comme vous mais j’ai perdu un enfant… », disais-je en grimaçant. « … failli perdre un enfant ! », rattrapons-nous, oui. « Et je suis toujours la même et je m’efforce à être la même… je m’efforce à sourire… et je pensais simplement que c’était ce que tu ferais aussi car cette force me vient de mes parents et au fond… je suis toujours la même, je me suis longuement retenue de pleurer jusqu’à ce que je sois seule… j’étais toujours seule car il fallait être forte… », disais-je en inspirant doucement. « Etre seule… ce n’est pas une excuse car depuis qu’on a perdu Luke, on est tous seul… Papa n’aurait JAMAIS fais ça… que tu le penses capable, j’ignore si c’est pire que de l’avoir trompé pour lui mais… », je soupirais doucement. « Je l’ai toujours vu comme dieu, je sais que je ne peux pas être objective mais ça, il ne l’aurait jamais fait… », disais-je en soupirant doucement. « Même s’il est perdu, il t’aime plus que tout au monde enfin après ses enfants, je crois ! », disais-je en arquant un sourcil.
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mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 10:44
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
featuring - Lullaby
Pleurer devant ses enfants n'est pas chose facile. Par pudeur, Jane ne pleure pas facilement, mais là ça partait tout seul. Elle aurait pu s'attendre à un peu de réconfort mais Lulla ne semblait pas prête à lui en apporter. Pourtant elle lui ouvrait son cœur en lui avouant ce qui la rongeait depuis des mois. Affronter cette tragédie familiale seule, ça détruit peu à peu. Peu importe la volonté qu'elle y mets, ça finit par la ronger. Et la présence de Joan ne fait que l'enfoncer dans son mal être. Elle n'a jamais aimé cette femme. Par jalousie peut-être. Après tout Holden l'a aimé profondément. C'était elle la première. Mais au delà de la jalousie, il y a cette indifférence et cette méchanceté gratuite qui la répugne. Joan est le diable en personne, toute la famille le sait. Et ils ont probablement raison, elle ne devrait pas l'écouter. Mais son cœur lui dicte que peut-être, Joan pourrait dire une infime petite vérité. De toute évidence elle aime encore Holden, c'est flagrant. Il y a quelque chose qui les relie. Pas les enfants, puisque pendant 23ans, elle n'a pas donné signe de vie.
Lulla n'arriva pas du tout à apporter du soutien à sa mère de cœur. Jane l'écouta en notant mentalement de ne plus jamais se confier à elle. Bizarrement elle regardait sa fille et tout ce qu'elle voyait c'était un peu de Joan. La franchise et la réponse cinglante. Lulla a tenue bon et n'a pas trompé. Gloire à elle ! Non seulement Jane culpabilise à mort mais là c'est encore pire. Sa propre fille lui fit bien comprendre qu'elle s'était comporté comme une merde. Ni plus, ni moins. Tromper Holden a été une erreur fatale. Kate lui en veut, Lulla la déteste et Holden la fuit. Génial ! Maintenant c'est certain, elle ne dira rien aux autres. Elle préférait leur mentir que de les perdre eux aussi.
Elle a failli perdre un enfant, certes, mais c'est une situation complètement différente. Elle ne peut pas comparer leur vie tout de même. Elle est beaucoup trop jeune pour se permettre de lui faire des leçons de moral. Pour qui se prenait-elle au juste ? Pour la perfection même ? Elle peut toujours y croire mais à un moment donné de sa vie, elle aussi commettra quelques erreurs. Jane resta à la regarder, se retenant pour ne pas la remettre à sa place. Le regard plus dur par ses accusations constantes.
_ J'aime ton père moi aussi. Peut-être même plus que lui ne m'aime.
Parce qu'elle a été là pour le soutenir pour le pire, contrairement à lui. Et puis ne voulant pas s'attarder sur ce sujet stérile, elle reprit plus durement.
_ Déposes-moi à la maison qu'on en finisse.
Qu'elle se dépêche de la jeter devant la demeure familiale qu'au moins Jane puisse rentrer et se retrouver un peu seule. Encore.
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mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 20:03
jane & lullaby
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
C’était fou mais fou mais fou dites-vous ? Je devenais folle. Je tentais simplement de parler ou même de communiquer mais j’avais l’impression de parler dans le vide. Cela n’en rajoutait qu’à ma frustration et me demandant comment cette femme qui avait tout fait pour que je sois un peu plus forte et courageux pouvait tellement changer. Comment ? J’étais perdue, totalement perdue. Je ne savais pas à quoi m’attendre alors que je disais simplement d’une façon peut-être incompréhensible qu’on se sent tous seul mais qu’on ne fait pas tous des erreurs. On ne change pas tous. Ça arrive mais j’étais déçue. Et alors qu’elle me disait aimer aussi mon père. Je soupirais doucement en levant le regard. « T’as rien compris ! », disais-je d’un souffle rempli de déception. Non, je n’étais pas vraiment bien là de suite. J’avais l’impression que je pourrais dire ce que je veux et que je parlais à un mur. Je me rappelais mon interaction avec Joan dans les jours passées. Je m’étais plus sentie écoutée par celle-ci que là actuellement. C’était con mais je ne savais pas quoi penser. Elles étaient tellement différentes et pourtant je remarquais des ressemblances. Joan gagnait peut-être ? Je n’en savais rien et j’étais juste face à ma mère… Je la regardais et je n’arrivais toujours pas à la reconnaitre. La comprenais-je ? Oui et non en fait, je me disais juste… Est-elle si lâche pour tout gâcher et abandonner qui elle est ? J’étais perdue. Je passais la main dans mes cheveux, exaspérée et l’entendant me demander de la ramener. « On en a fini de toute façon, je ne parlerais pas à un mur encore plus longtemps ! », disais-je d’un ton presque glacial. « Dans le fond, c’était trop beau de ne jamais être déçue par une figure maternelle… mais au moins, Joan assume d’avoir changée. », disais-je alors sous le flot de la déception et sans même la regarder. Je soupirais doucement en allant vers la sorte de l’hôpital. Je soupirais en attrapant mon portable. Je ne me sentais pas vraiment à l’aise, pas du tout même. Je sentais cette rage qui devenait tristesse et l’humidité remonter à mes yeux alors que j’allais vers ma voiture.
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mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 21:16
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featuring - Lullaby
Rien comprit ? Vraiment ? Lullaby semble penser qu'elle connaît tout. Jane ne se trouve pas changé. Ce n'est pas elle, c'est la vie qui a changé. La vie sans Luke n'est plus la même et rien ne pourra redevenir comme avant. C'est impossible. Perdre un enfant détruit ou endurcit. Pour l'instant elle ne serait dire dans quel cas de figure elle se trouve. Mais ce qui est certain, c'est qu'elle n'est pas devenu un monstre comme peut le penser la jeune fille. Être maman ne veut pas dire qu'on doit forcément être parfaite en toutes circonstances. Elle a le droit de flancher elle aussi. Elle a le droit de commettre des erreurs, aussi impardonnables soient-elles. Et ce n'est pas à Lulla de la juger. Tout ça doit se faire entre elle et Holden, c'est tout.
Apparemment elles n'étaient pas faite pour se comprendre aujourd'hui. Lulla ne cherche pas à la comprendre ou même à l'entendre. Le jugement a été vite fait. Tu as couché avec une autre personne, tu es coupable, tu as changée. Oui et alors, ça n'arrive à personne une erreur de parcours ? Ce n'est pas inhumain tout de même. Et puis du haut de ses 28ans, elle pourrait comprendre certaines choses et apprendre à ne pas juger aussi vite. Mais c'est certainement parce qu'elle l'a toujours idolâtrée. Un peu comme une sorte de maman parfaite et indestructible. La maman que tout les enfants rêvent d'avoir. Mais ça n'existe pas et la jeune femme vient de le réaliser durement. Bienvenue dans le monde des adultes !
_ Ne me parles pas de Joan.
Cette folle l'a défigurée, alors si l'on pouvait éviter de lui parler d'elle ou même de la comparer à elle, ce serait appréciable.
_ Cette folle m'a défoncé le visage je te rappelle. Alors tu penses peut-être que je suis comme elle parce que j'ai fais une erreur mais je n'ai pas à me justifier devant toi, je n'ai pas à assumer quoi que ce soit. Je n'ai pas changé, ma vie a changé ! Je fais ce que je peux pour m'y faire. Je suis désolée de te décevoir, je ne suis pas parfaite, je ne l'ai jamais été et je ne le serais jamais. Alors lâches-moi un peu avec tes sermons.
Tout ça fait un peu trop de choc émotionnel d'un coup. Elle la suivit jusqu'à la voiture et y monta sans un mot de plus. Jane ne s'est jamais laissé faire, mais elle n'a jamais fait preuve de violence gratuite comme Joan. Elle n'a strictement rien en commun avec elle.
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mot doux de Invité ► un Sam 15 Nov - 21:45
jane & lullaby
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
Cette histoire allait trop loin, trop loin. Me comprenait-elle réellement ? Non. Le souci c’est qu’elle n’écoutait pas, je pouvais parler, j’avais l’impression d’être la vilaine par ce que je n’acceptais pas son infidélité mais ce n’était pas que ça, c’était un tout de cette annonce. C’était l’égoïsme que je sentais et que je n’aimais pas. L’égoïsme que je ne comprenais pas et que je comprenais encore moins. Le côté biatch que je ne lui reconnaissais pas et même si la perfection n’existe pas… on ne change pas si vite. Je l’avais toujours connue si aimante, si… fidèle aussi mais depuis quand on couche avec tout le monde sous l’alcool ? J’aurais tellement couchée avec des gens si je faisais ça et surtout quand j’allais mal. Non mais vraiment… j’étais hors de moi mais surtout déçue par ce comportement. Etais-je normale ? Non, il était vrai que la vie m’avais rendue ainsi, contre l’infidélité mais maintenant ce n’était plus vraiment que ça, c’était ces réactions qui m’avaient encore plus déçue. Non mais sérieusement ? Je croyais littéralement devenir folle comment elle arrivait à répondre en… accusant presque Joan mais Joan n’avait aidée personne à tromper l’autre. J’inspirais doucement et même si je détestais Joan pour ce qu’elle avait fait et cette violence. En l’entendant, cela ne m’aidait guère. Non, ces mots n’étaient pas faciles et pas vraiment réfléchis dans mon cas. Je marchais vers ma voiture, la main sur la portière, je la regardais alors toujours en arquant un sourcil. Je ne voulais rien dire, je voulais la boucler et la ramener à la maison ou peut-être aller voir papa avant. J’étais partie d’une simple bonne envie d’une journée sans penser à mon agression. Une journée calme sans soucis comme je n’en avais pas eue depuis 3 semaines. Une journée sans penser à ces bleus encore cachés par le tissu de ma robe ou sans penser à Aiden qui était cloué à la maison après avoir été poignardé… Une journée simple et bonne enfant avec ma mère pour aller faire les boutiques. Je ne voulais que ça et pas une révélation. Je voulais pouvoir avoir un moment simple et sans… souffrance du passé ou du présent. Dans le fond, la vie n’est pas simple… non on ne peut pas rêver d’un moment futile et léger. On ne peut pas sourire et rire, on ne peut retenir que des larmes. Je voulais me taire, je le voulais oui ! Non en fait, le fait qu’elle parle de la défiguration était une goutte d’eau hors du vase pour moi, tellement. Je soupirais doucement en l’entendant. « Ah oui ? Et moi, je me suis faite battre de la tête aux pieds, j’étais pleine de bleue… j’étais même enceinte à ce moment précis… et j’ai perdu un fichu bébé et personne ne le sait et pourtant… 3 semaines après, je viens ici… dans cet hôpital pour te chercher avec la simple envie de passer une journée sans sentir cette douleur qui me déchire les entrailles… », disais-je alors d’un ton d’un aveu et les larmes coulant sur mes joues. Je la regardais alors parler tandis que j’ouvrais cette portière. « Alors désolée de ne pas avoir le cœur de te pardonner alors que je tente pourtant de te faire comprendre tout simplement que non… ta vie a changée mais tu as changée aussi… sinon tu aurais évitée d’oublier ou évitée d’oublier que de toutes tes filles, j’étais la seule qui ne te pardonnerait pas de tromper mon père ou que punaise moi aussi je souffre… Mais moi, j’ai des remords aussi d’avoir laissée mourir la femme de mon agresseur… je n’ai pas couchée avec une femme, non, j’ai perdu une victime dans un feu et une enfant orpheline maintenant qui n’a plus de mère maintenant… j’ai autre chose à penser que de te pardonner… », disais-je alors subitement en haussant les épaules. « Oui, Joan a été horrible, je le pense… oui, la violence c’est horrible mais putain, j’ai donnée aussi… », m’écriais-je alors. « Et j’ai perdue… évitons de remuer le couteau dans la plaie alors… merci ! Car de mère à mère, on sait toutes les deux ce que ça fait de perdre un enfant… et surtout même pas encore né ! Et moi aussi je me suis sentie seule et je n’ai rien dis à personne même pas à toi, même pas à Aiden et pourtant… je n’en deviens pas aigrie avec Nora ou infidèle ! Je suis arrivée avec l’envie de passer un bon moment pour oublier tout ça… pendant quelques heures… Alors peut-être que je passe pour égocentrique en disant… que j’ai aussi donnée… peut-être ouais mais sincèrement… je m’en fous car au moins, je ressens des sentiments et je n’agis pas comme un glaçon ou comme un mur. Alors tes excuses, je m’en passerais aussi… Merci ! », lâchais-je en montant alors dans la voiture et allant m’assoir. Oui, j’étais en larme, littéralement en larme mais surtout en rage. C’était la première fois tout simplement que je disais que j’étais enceinte et même si je ne voulais pas le dire. Non, c’était trop récent et je ne voulais même plus en parler. Non, hors de questions de remettre ça sur le tapis dans cette voiture. J’allumais le contact avec la clé et j’attendais qu’elle ne monte ou pas. J’attendais tout simplement en mettant ma tête sur le volant et fermant les yeux. Je ne me sentais pas écoutée, je ne me sentais rien du tout et je n’avais même pas envie d’attendre un signe de compassion. Je ne me sentais même pas comprise, je ne me sentais rien du tout. Je n’avais pas été comprise en disant qu’elle ne ressemblait plus à la femme que j’avais en maman, cette femme qui m’avait élevée et ce n’était pas qu’une image d’enfant, non, c’était l’image simplement d’une adulte qui ne reconnaissait pas une personne proche d’elle. Un point de vue d’une mère… qui ne reconnaissait tout simplement pas une maman. J’aurais tellement eue la sensation d’être horrible avec ma fille…. Si j’avais agie avec tellement d’ignorance si elle m’avait simplement fait comprendre que sa mère… elle ne la reconnaissait plus. Non, je n’aurais pas été bien de l’apprendre et j’aurais… été enfin je ne sais pas… mais non, j’avais tort. Les enfants ont toujours torts, c’est vrai mais punaise, je ne suis plus une enfant, je suis maman et je réfléchie avec la tête d’une maman avant de réfléchir avec la tête d’une enfant. Peut-être était-ce partagé… mais je ne voulais pas vraiment m’en rendre compte. Je soupirais doucement.
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Sam 15 Nov - 22:08
on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ?
featuring - Lullaby
Ça devenait mauvais entre les deux femmes. Elles qui ont toujours été si proche l'une de l'autre. C'est vrai que Jane aurait du le savoir. Lulla est comme son père, les principes sont primordiaux. Jane est comme ça elle aussi. Alors pourquoi avait-elle commit l'impardonnable ? Elle ne le savait pas elle même. Elle avait changé, c'est vrai, mais elle ne s'en rendait pas encore compte. Ou alors elle ne voulait tout simplement pas le voir. La vie change, les gens aussi. Mais là, elle ne changeait pas en bien d'après Lulla. Devenait-elle un monstre comme Joan ? À l'entendre parler, Jane avait l'impression d'être encore pire que ça.
Jane se sentit comme la plus horrible des mamans quand Lullaby avoua avoir perdu un bébé. Comment a t-elle pu ne pas le voir ? Elle aurait du être là pour elle, pour l'aider à surmonter ça. Pourquoi ne l'avait-elle pas vu ? Avait-elle changé à ce point pour ne plus se rendre compte de la souffrance de ses propres enfants ? Les larmes de sa fille lui touchèrent douloureusement le cœur. Et ça eut pour effet de la calmer. Une maman ne doit pas attendre de réconfort ou de pardon de ses enfants, c'est l'inverse. Elle doit être là pour aimer, consoler et réconforter ses enfants. Pour tout leur pardonner. Elle venait de faire une énorme erreur en attendant de Lulla quelque chose qu'elle ne pourrait pas lui donner. La jeune fille le lui fit bien comprendre. Et le fait qu'elle la traite de glaçon l'interpella. Ça lui fit mal mais en bonne maman, elle encaissa sans rien dire. Les larmes roulaient elles aussi sur ses joues, tout comme la jeune fille. Elle prit quelques minutes avant de monter dans la voiture. Un silence s'installa alors qu'elle la regardait. Un regard tendre de maman sur un enfant triste.
_ Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
Elle aurait voulu être là pour elle. C'était son rôle après tout. Tout faire pour le bien-être des ses bambins... même s'ils sont tous adultes et qu'ils ont tous mieux à faire que de se confier à leur vieille mère. Elle regardait sa fille et elle tenta un dialogue plus calme. C'était difficile et elle ne pourra pas rattraper tout ce qui venait de se dire. Bien qu'honnêtement c'est elle qui en a prit pour son grade. Lulla n'a pas été très sympa avec elle.
_ Je suis désolée de te décevoir tu sais... Je voudrais tellement que tout redevienne comme avant.
Avant que Luke ne quitte ce monde de fou. Son fils lui manque et elle n'a personne avec qui en parler. La vie était tellement plus simple avant. Ils étaient tous heureux.
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▬ jane&lullaby - on dit "ça va" pour éviter les "pourquoi" ? ▬