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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Lun 2 Mar - 8:22
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Comme l’avais dit Oscar Wilde ; « Quand nous sommes heureux, nous sommes toujours bons ; mais quand nous sommes bons, nous ne sommes pas toujours heureux. ». J’en comprenais le sens aujourd’hui, bien que celui-ci ne soit pas forcément dure à concevoir. Il s’applique désormais à ma vie. Assis dans la chambre de Cordélia, je regardais mon portable. Machinalement, je me passais la main dans mes cheveux, je n’arrivais pas à passer outre ce geste. Ça m’apportait un certain réconfort, enfin surtout une quiétude. Le simple fait d’avoir reçu un message d’elle, déclenchait en moi la sensation que mon cœur vivait sous l’effet de l’adrénaline. Je ne savais pas quoi faire, après tout j’avais été surpris en recevant son sms. Je ne croyais plus en rien et encore moins à la revoir. Pourtant, elle m’envoyait une sorte d’invitation à la fête foraine. Duperie ? Je l’ignorais. Malgré cela, j’avais lu et relu son message. L’idée de sortir de ma cachette ne me plaisait pas vraiment, mais je n’allais pas non plus rester dans cette chambre jusqu’au moment où Deeklan allait me trouver. C’était un brave homme, mais j’étais persuadé qu’il ferait passer son devoir avant moi. Quittant l’appareil du regard, je le faisais tournoyer dans ma main. Je ne lisais plus, mais je récitais ses mots par cœur. Elle ne m’avait pas écrit un roman, ça ne vaudrait aucun Prix Nobel, mais je connaissais tous les mots utilisés. Me passant la main sur ma bouche, je me décidais à me lever. Griffonnant un mot aux lettres monotones, j’indiquais à ma logeuse que je m’absentais quelques heures. Je ne pouvais pas dire mon heure de retour, puisque je l’ignorais. Je ne pouvais pas non plus lui dire où j’allais, pour sa propre sécurité. Elle m’avait parlé de son copain, ce qui ne me gênait pas, mais j’étais certain qu’il n’aurait pas aimé voir sa nana mêler à toute cette histoire. En plus, elle en savait déjà trop. Prenant mes clés, je sortais de son appartement pour me diriger vers ma voiture que j’avais garé un peu plus loin. En marchant sur le trottoir, c’était sans doute la tête dans les nuages, que je marchais dans une crotte de chien. Manquait plus que ça ! J’avais du caca de bestiaux sous ma chaussure. Je poussais un soupire, frottant la semelle de mon soulier verni sur le trottoir. Je poursuivais mon chemin, entrant finalement dans ma voiture. Je restais assis derrière le volant, pensif. Devais-je y aller ? En même temps, son message n’était pas si clair. Voulait-elle réellement me voir ? Ça non plus je ne savais pas. C’était confus en moi. Ce sentiment n’avait pas changé depuis mon départ précipité de la soirée. J’allumais alors la radio, entendant la voix de John Travolta et Olivia Newton-John. Grease. Je me souvenais de ces paroles. « I got chills, they're multiplying, and I'm losing control, 'cause the power, you're supplying, it's electrifying. » J’abaissais mon regard vers ma poche où se trouvait mon portable. Ces frissons je continuais à les ressentir, c’était plus fort que moi, je n’arrivais tout simplement pas à les oublier. Je ne croyais pas au destin, surtout pas avec ces revirements que j’avais eu dans ma vie, mais cette chanson me poussa à aller vers l’avant. Je conduisais donc en direction de cette fête foraine. Mon borsalino sur ma tête et mes lunettes soleil d’aviateur, je roulais sans savoir ce qui pouvait m’attendre. J’arrivais finalement, garant ma voiture dans la troisième allée du parking en partant du fond. Les cris des mômes résonnaient au-dessus de la fête. Je poussais un soupire, glissant mes mains dans mes poches. Je m’achetais un ticket pour entrer, voyant immédiatement, avec mon radar à café, un stand qui en vendait. J’allais faire la file, prenant bien soin de ne pas me tromper en prenant cette pour les toilettes. Lorsque ce fut mon tour, je commandais un café filtre noir et bien corsé. Dans ce genre de place, tout le monde préférait les milkshakes à la banane ou à la fraise ou peut-être des barbe-à-papa, moi j’aime tout simplement le café. C’est ma sucrerie. Je déambulais parmi tous ces gens qui s’amusaient, sirotant mon café, tandis qu’un enfant en bas âge passait devant moi en couche culotte. Je passais près d’un carrousel, mais je ne lui portais pas d’attention. Je venais de reconnaître sa silhouette dans la foule chahutant. Jetant la tasse de carton à café dans une poubelle, je partais dans sa direction. Elle semblait tendue. Un effluve de Chanel n°5 caressait mes narines, ça me rappelait aussitôt Katherina. Je m’arrêtais instantanément tournant la tête à droite et puis à gauche. Je cherchais d’où provenait ce parfum. C’était absurde, ma femme était morte ce ne pouvait pas être elle. Cachant ma bouche avec ma main, je tentais de reprendre sur moi. « Melody. », disais-je dans un murmure. Je n’attendais pas plus longtemps, me remettant à sa recherche. Mon regard se portait sur une silhouette qui lui ressemblait tournant près d’un stand à peluche. Je contournais les lieux, elle passait devant moi et j’étirais le bras pour l’arrêter. Ma main sur ses lèvres, je déposais aussitôt. Si elle criait on allait se faire remarquer. « C’est moi. » Ma voix tremblait. Je baissais mon regard vers elle, avant de retirer ma main. Je caressais sa joue. « Qui t’as fait cela ? », demandais-je en voyant le bleu sur sa joue. Je me doutais de la réponse, mais la voir ainsi ne me rendait pas indifférent. « Elle est par ici j’en suis sure. » Au son de cette phrase, je comprenais qu’elle fuyait ces gens. Je déposais mon borsalino sur sa tête, glissant mes doigts avec les siens, j’embrassais son front comme s’il m’avait été défendu de le faire. Je l’attirais avec moi, mais au lieu de prendre la direction opposé aux voix, je me dirigeais vers elles. Si on pouvait les passés, ils finiraient par chercher au mauvais endroit. Je nous glissais dans un groupe de jeune adulte. Puis, je me glissais dans la file d’attente des tasses géantes. Je la regardais, retirant mes lunettes. « Pourquoi m’as-tu écrit ? » Je laissais mon front se plisser devant mon questionnement.
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mot doux de Invité ► un Lun 2 Mar - 20:14
melody & alvin

Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Les derniers jours avaient été désagréables pour moi bien que j’avais pu reprendre un semblant de vie normale. Ou pas. C’est quand on la sent partir qu’elle nous manque mais en récupérant cette vie que le fait de ne plus l’avoir vous manques. Aussi étrange soit-il, je me sentais ainsi. Tout me semblait tellement monotone. Je me sentais comme l’heure d’été en hiver. C’était étrange pour moi mais je n’avais pas vraiment récupère ma vie. Je sentais cette épée de Damoclès sur la tête. A quoi servais-je ? Pourquoi ne finissais-je pas dans un caniveau comme mon frère ? Enfin non, lui c’était sur le sol d’un escalier de gare ce qui n’est peut-être pas mieux. Mes journées avaient été bien étranges depuis ce gala. Je ne savais pas vraiment comment je devais aller. Ce soir-là, il m’avait laissé seule à cette fête alors que je me retrouvais face à ses deux ennemies. Une part de moi lui en voulait mais l’autre le comprenait. Je n’avais pas vraiment sue quoi faire. Je m’étais sentie en vrai danger. J’avais eu mon cœur qui battait à vif allure. La prunelle bleue de mes yeux avait laissé un regard apeuré se montrer. J’étais effrayée et c’était peut-être ce qui avait interpellé Edward ? Je venais d’afficher sa vérité en face. Je l’avais regardé dans les yeux et je lui avais simplement dit ce que je savais où une partie. Il était l’amant de cette femme. Une femme mariée mais il était fiancé. Ma soirée n’avait pas été rose, vous pouvez bien le croire mais je compris assez vite pourquoi j’étais encore là. Pourquoi moi ? L’attirer dans ses filets. Je n’étais qu’un appât ou le verre de terre que l’on met au bout d’un hameçon. Me pensait-il stupide pour ne pas que je le comprenne ? Je pouvais reprendre une vie normale mais je devais la reprendre avec Edward à mes côtés ou alors des gardes à mon père aux commandements de mon fiancé. Autant dire que je ne me sentais pas plus en sécurité. Je ne me sentais bien qu’au boulot. Je pouvais retrouver mon laboratoire. Dans toute cette situation, une part de moi priait pour que le plan de mon fiancé ne fonctionne pas. J’avais réellement l’impression d’être une servante romaine dont Jules César voulait profiter en attendant. Je le voyais tous les soirs, il me posait des questions. Il voulait savoir ce que je savais ou même si j’avais une idée de l’endroit où se cachait son ancien coéquipier. Je ne répondais pas à ses questions. Je laissais mes yeux bleus et humides montrer ma tristesse mais tout autant lui montrer une rage. Comment mes yeux pouvaient-ils laissés exprimer tellement de violences mais de douleurs à la fois tandis que sa main serrait un peu fort mon poignet. Nos échanges étaient un peu ainsi. Une guerre l’un contre l’autre. Dans le fond, je devrais haïr ça mais ça me donnait une sorte de satisfaction car j’avais l’impression de me battre mais aussi de défendre une personne. Heureuse ? L’étais-je ? Pas du tout. Cette situation et cette rébellion ne semblait pas lui plaire et surtout la soirée d’hier ou face à moi… alors que je le défiais, il attrapait le vieux polaroid sur mon étagère et me frappait avec à la joue. M’attendais-je à ça ? Il était parti et je ne l’avais plus vu depuis hier… Là, nous étions aujourd’hui. Ma joue bleu et un peu blessée. Il avait réussi à m’ouvrir légèrement la joue mais surtout superficiellement. Je ne me sentais pas vraiment bien, pas du tout. Je ne savais pas quoi faire. Je m’étais levée… seule dans mon lit qui m’avait tellement manqué. J’étais blessée autant physiquement que psychiquement et pourtant tout mon être ne réclamait qu’une seule personne. Je me sentais tellement stupide. C’était comme si j’y croyais encore ou même comme si j’y croyais. Je m’étais levée et j’avais regardé mon portable comme s’il était… un monstre. Ce message fut rapide à envoyer. « Rejoins-moi à la fête foraine pour 14h ! », avais-je écris… en retournant bien souvent en arrière et recommençant. Je n’osais pas dire plus ou peut-être trois petits mots comme : Tu me manques. Non, je n’avais pas osée. Peut-être étais-je juste folle ou même folle de lui. Cela me perturbait. J’avais aussitôt appliquée de la crème sur la joue et un peu de maquillage pour masquer le tout. Cela semblait être efficace mais elle était tout de même un peu bleutée malgré moi.  J’allais alors au boulot, une journée comme une autre m’attendait et j’allais pouvoir me pencher plus sérieusement sur le vaccin que j’étudiais en ce moment. Ma blouse blanche, je m’occupais en même temps d’Oscar, le chimpanzé sauvé par mon prédécesseur. Il vivait au laboratoire depuis et il aimait beaucoup cette vie. Il était libre et surtout pas un objet pour la science. Oscar posait sa main sur ma joue avec ce regard triste et je lui souriais doucement. « Ça va, c’est juste un bobo ! », disais-je alors à ce singe, mon nouvel ami. Je souriais doucement en regardant l’heure. Sourire me donnait un peu mal à la joue mais bon, j’étais souriante et que pouvais-je y faire ? Le singe venait pour entourer ses bras autour de mon cou et je souriais. De l’affection d’un singe ? Je tombais bien bas tout de même. J’avançais rapidement et naturellement dans mon boulot pour être prête à l’heure. Je rangeais tout avant de sortir par derrière bien sûr je laissais ma blouse de travail pour juste sortir avec une veste par-dessus mes épaules et un débardeur tout simple avec un jeans. Pourquoi par derrière ? Je voulais leur échapper même si c’était difficile car il venait d’eux-mêmes toutes les 10 minutes dans le laboratoire. Je me rendais à la fête foraine qui n’était pas si loin à pieds car c’était presque en face. Je n’étais pas sereine, je ne me sentais pas sereine. J’étais assez effrayée, nerveuse. Il n’allait pas venir. J’en étais persuadée. Il n’allait pas venir, non. J’inspirais doucement en m’avançant. J’allais même chercher une barbe à papa au stand avant de continuer à marcher. Mon sac en bandoulière sur l’épaule. C’est alors que je me tournais que je remarquais mes surveillants. Je détournais le regard en reprenant ma marche et allant rapidement me cacher derrière un arbre le temps de les laisser passer. J’inspirais doucement en reprenant ma route après quelques secondes. Cette barbe à papa encore chaude mais pas goutée dans les mains. Je passais alors devant un paquet de peluche avant de sursauter quand je me sentie arrêter mais surtout avec sa main. Soulagée quand je le voyais… mais pourtant pas totalement. Je ne disais pourtant rien et je me contentai de le regarder attentivement. Je n’osais rien dire pour être plus précise. Je pourrais recevoir un prix nobel du plus long des silences. J’inspirais doucement en laissant ma poitrine se gonfler alors qu’il posait sa main sur ma joue. Une petite grimace à sa caresse. J’haussais les épaules toujours sans rien dire mais il fallait bien que je réponde à sa question. « Personne ! », disais-je d’un mensonge assez mauvais. Pas douée un jour, pas douée toujours même si je lui avais cachée des choses, oui. C’était un fait mais je m’en étais tellement voulue mais difficile de mentir sur qui m’avait fait ça. C’était presque comme prévisible. Mon mensonge fut noyé par les mots des hommes me cherchant. J’inspirais doucement et c’est en le voyant me mettre le chapeau sur la tête ou même déposer un baiser sur mon front que je le regardais sans comprendre. « Qu… », commençais-je alors qu’on se mettait à marcher en sans… enfin comme si on allait aller faire coucou à mes nouveaux avis. Stressée. Vraiment. Je le regardais attention. « Al… », tenter-je à dire en le lançant m’attirer dans des fils et même dans une file d’attente. L’avantage était que nous n’étions pas trop grands donc pas comme des girafes dans un troupeau de nains. Je regardais celui-ci. Je ne savais pas quoi dire. Je me sentais tellement médiocre. Il me regardait et je sentais aussitôt à nouveau mes papillons dans le ventre. Tout était précipité les minutes avant mais là, c’était différent. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. Je le regardais sans rien dire au début. Pourquoi ? Je ne savais pas quelle était la bonne réponse à lui donner. J’haussais les épaules. « Par ce que tu me manques, je suppose… enfin… », je riais nerveusement en secouant la tête. Cet homme avait un pouvoir sur moi que je ne pouvais tellement pas expliquer mais pourquoi avoir dit ça ? Beaucoup de personnes n’auront jamais de réponses à cette question mais j’étais sincère et même malgré les mensonges. Je ne voulais pourtant pas lui cacher qu’il me manquait. « J’ai beau avoir retrouvée mon lit, mon chat, mon canapé, mon chien, mon labo et tout… mais ça ne compte pas ! », disais-je tout autant nerveuse. Oui, j’étais nerveuse. J’étais littéralement nerveuse car je savais que la suite était un vrai comic show comparé à ce que je venais de lui dire. C’était comme dire à une personne qu’on l’aime et s’apprêter à dire… qu’on ne peut pas l’aimer. C’était un peu ce que je disais mais sans les bons mots. C’était oui, tout simplement ce que je voulais dire d’une façon très masquée. Je n’étais pas prête à sortir les bons mots car je ne m’en rendais pas encore compte. Il me manquait mais comment pouvait-il me manquer ? Nerveuse, je sentais la pression monter tout doucement. Je regardais rapidement autour de moi pour surveiller si les bonhommes m’avaient bien lâché. Ma main libre assez moite, je baissais le regard rapidement pour le remonter vers lui. Ses yeux bleus, tout chez lui m’avait manqué et même le son de sa voix pourtant cela ne faisait pas longtemps… Je le regardais toujours. Je pouvais écrire un roman alors que je ne suis pas écrivaine rien que pour expliquer ce qu’un regard me faisait. Son regard. « Je m’inquiétais pour toi aussi ! », murmurais-je aussi. « Et.. », j’inspirais doucement en fermant les yeux. « Je voulais aussi te dire de ne pas me voir… », je riais nerveusement aussitôt en fronçant les yeux. « C’est ridicule ! », soufflais-je aussitôt. « Il me fait surveiller… en espérant que ça t’attire… Il veut savoir où tu es… », disais-je en fronçant les sourcils alors que je glissais la main libre dans mon sac et le regardant en même temps, je sortais un téléphone portable en allant le glisser dans la poche de son pantalon… Non, je n’allais pas le tripoter mais j’avais tellement envie d’être discrète. Je voulais juste être discrète. Je ne voulais même pas qu’il s’inquiète pour moi. Non. J’avançais en même temps dans la file et je détournais doucement mon regard. « Il est relié à son portable… Je l’ai hacké… et j’ai installé une des petites puces GPS que tu avais laissé  à l’appartement… », disais-je alors que je parlais bien sûr du téléphone d’Edward et pas du sien. « Je ne veux pas qu’il te trouve ! », rajoutais-je aussitôt, les yeux un peu tristes. Oui, c’est con… mais je venais pour lui dire de partir et ça me rendait tellement triste. C’était au fond… un peu… J’aurais pu lui demander qu’il me reprenne avec lui et qu’on continue à fuir mais ce n’était pourtant pas encore ce que j’étais prête à faire. Je ne voulais plus fuir, je savais que je n’en serais pas capable car la vie continue. Quelle vie ? Je n’en savais rien et ça pourrait me faire rire jaune si je le disais à voix haute. Ce n’était pas une vie. Cette petite lueur de bonheur c’était éteinte. Je savais que j’étais tellement plus heureuse quand nous fuyons malgré tout ce que j’avais appris. Et tout ce que je racontais… n’était pas les mots qui trainaient dans ma tête. Je retournais mon regard vers lui. « Je suis désolée de ne pas t’avoir dit que… », j’inspirais en ne finissant pas ma phrase.
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Alvin R. Prescott
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 4 Mar - 9:18
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Entrant dans la file pour ce manège, je retirais mes lunettes fumées pour pouvoir mieux la regarder. Je la regardais, repensant à cette fameuse soirée où j’avais pris la fuite. Ça avait été plus fort que moi en apprenant pour ma femme. Être un homme cocu aurait pu passer, mais c’était l’expression d’Edward lorsqu’elle lui avait parlé qui m’avait changé. Je m’étais senti comme Jules César trahi par Brutus. Mais, j’avais compris certaine chose sans même entendre de mot de sa part. Pourquoi au printemps elle partait toujours en vacances. Pourquoi je trouvais des objets qui ressemblaient à des cadeaux, alors que je ne lui avais jamais offert. Je réalisais finalement que l’évolution de notre couple ne menait à rien. Elle en aimait un autre. Se voyait-elle un jour le réfrigérateur rempli de biberon, un siège auto sur la banquette arrière, un berceau dans une chambre et le baby phone toujours posé sur notre table de chevet. Je n’avais jamais pensé avoir d’enfant, tout du moins pour l’instant, mais elle, est-ce qu’elle en voulait avec moi ou plutôt avec lui. J’avais pris le temps de réfléchir à tout cela. La jeunesse de notre avait-elle été mensonge et duperie ? Tant de questions ce chamboulaient dans ma tête depuis que la vérité avait éclaté au grand jour. Et le fait de ne pas savoir les réponses était sûrement pire que de connaître la réalité. Pourtant, quand je portais mon regard sur Melody, j’arrivais à oublier toute ces questions. Tout au contraire, je pensais à ce moment où son corps caressait mon corps. Je tentais d’oublié ces pensées malsaines. Ce n’était pas chose facile, surtout lorsqu’elle m’avouait que je lui avais manqué. Je détournais le regard, portant celui-ci sur la grande roue derrière nous. Des mômes hurlaient de plaisir dans leur nacelle, pendant que dans une autre un enfant laissait s’envoler son ballon jaune banane. Je tentais d’oublier les images qui se chahutaient dans mon crâne. La dentelle de ses sous-vêtements, la douceur de sa peau, ce petit cri excitant… Je reportais mon regard sur elle, il manquait peut-être quelque chose à sa vie, mais il en manquait tout autant à la mienne. Je tentais de garder mon self-control, exprimer mes émotions n’était peut-être pas souhaitable à cet instant. Ma vie avait tout d’un roman aussi absurde soit la chose et bien entendu je ne voyais pas une fin heureuse à celui-ci. J’avais abandonné cette idée. Je ne recherchais plus une vie monotone ni une vie rempli d’action, tout ce que je souhaitais c’était un dernier moment avec elle. Un soupire s’échappait malgré moi de mes lèvres. Je ne disais toujours rien, que pouvais-je dire ? Qu’elle me manquait ? Je ne savais même pas la réponse. « Écoute… » J’allais finalement parler, lorsqu’elle reprit la parole. Elle s’inquiétait. Pourquoi ? L’évidence aurait pu être là, mais je bloquais mes émotions. Intérieurement, j’avais préféré les envoyer sur une autre planète. Seule mon envie charnelle restait. Je ne pouvais pas contrôler celle-ci, au point où je commençais sérieusement à fantasmer sur son corps, alors qu’elle me regardait de ses yeux bleus. Je me passais une main dans mes cheveux. Elle ne désirait pas que je la vois. Je devais même admettre que l’idée de ne pas venir, m’avait longtemps fait hésiter. C’était les paroles de Grease qui m’avait fait changer d’idée. Ça n’avait rien de Rock’N’Roll, mais ça avait été assez pour me venir. Devais-je lui dire que je ne reviendrais plus ? Elle glissait quelque chose dans la poche de mon pantalon, après avoir fait quelque pas dans la file. Je sortais le portable de ma poche, alors qu’elle m’expliquait son utilité. Je regardais l’appareil, fermant un instant les yeux. « Melody. » Elle disait ne pas vouloir qu’il me trouve. « Melody. », insistas-je. « Je n’avais pas l’intention de venir… Je n’aurais surement pas du même. » Je fermais mes yeux, cherchant les mots à lui dire. Je ne voulais pas être blessant, après tout j’ignorais quel sentiment j’éprouvais à son égard. J’aurais aimé être aussi doux que de la citronnelle pour la repousser, mais ça ne serait sûrement pas suffisant. Elle me regardait, j’en effaçais tout sourire possiblement existant sur mon visage. Elle revenait sur le sujet de ma femme. « Un jour ou l’autre, j’aurais fini par le découvrir. Bien que j’aurais préféré l’apprendre autrement. » Je reportais mon regard sur le portable que je tenais dans ma main. Sans y réfléchir plus longtemps, je lui redonnais. « Je n’en ai pas besoin. Je sais où me cacher et je n’ai plus l’intention de te revoir. » C’était cruel, je le savais. Pourtant, je ne voulais pas faire cela en douceur. C’était impossible, je devais briser tout ce qui nous liait même cette envie que j’avais pour elle. Mon regard se portait sur sa barbe à papa. « Bien que je croyais ce message que j’ai eu dans ma voiture avant de venir, je réalise que tout cela était stupide. Tu as besoin de retrouver ta vie, je n’aurais jamais du te mêler à tout cela. Je sais me défendre et Edward ne peut rien contre moi. » Ce n’était pas tout à fait vrai, mais je préférais ne pas y penser. Peut-être trouverais-je la mort dans tout cela, mais ça elle devait l’ignorer. Je voulais la voir sourire, l’entendre rire, même si nos chemins ne se croiseraient plus à partir de maintenant. Je ne disais rien, alors qu’on était arrivé à l’entrée du manège. Un adolescent boutonneux nous regardait. « Il reste de la place que pour une personne. », disait-il d’une voix chancelante et pincée. « Laissez-la monter. » C’était une belle manière de se dire adieu, enfin c’était plus simple que de la quitter sans raison. Je la regardais, laissant un sourire apparaître au coin de mes lèvres. L’ado ne semblait pas patient, la poussant presque à entrer. « Au revoir Melody. » Ces mots n’avaient été qu’un murmure, comme le vent que l’on crée en soufflant une bougie. J’attendais qu’elle aille tournée le dos, pour quitter la file. J’avais laissé mon borsalino sur sa tête, remettant mes lunettes sur l’arrêt de mon nez. C’était un adieu un peu froid, une fois de plus j’essayais de ne plus penser à elle. Pourtant, les images de cette soirée-là me hantaient toujours. Elles étaient imprégnées comme sur la pellicule d’un polaroïd. J’aurais aimé être plus doux avec elle, mais ça n’aurait rien avancé. Une goutte tombait sur ma joue, la récoltant du bout du doigt, j’avais levé mon regard vers ce ciel clair. Quelques nuages plus sombres commençaient à se dessiner. Une averse tombait sans prévenir. Mars était souvent signe de giboulée. Sans bouger, je restais ainsi la tête dans les airs, laissant la pluie cacher les larmes que j’avais retenues. Je n’avais pas pensé cela possible, je ne voyais pas ma peine, mais elle était bien présente. Même si j’avais fantasmé sur elle dans la file d’attente, mon cœur se brisait sans que je puisse faire quelque chose pour y remédier. « Hey ! » Cette voix je l’avais déjà entendu. Je baissais mon regard vers celle-ci et avant que j’aie le temps de réagir, il me balançait son poing en plein visage. Surpris, je perdais pied, me cognant la tête contre le pot près de moi faisant tomber quelques peluches qui y étaient accrochées. Ça allait être ma fête, mais je n’aurais pas la chance d’avoir un chapeau en carton. Je passais ma main sur mon visage, caressant mes lèvres en remarquant du sang à la commissure. La pluie continuait de tomber, avant de s’arrêter brusquement. « Vous avez pas honte de faire cela dans une fête foraine entouré d’enfants ? » Le gorille poussa une sorte de rire, aussi élégant que le coin coin d’un canard. « J’en ai rien à foutre, Edward te veux et tu vas nous suivre. » Je riais. « Tu crois ça ? » Il n’y avait plus personne autour de nous, tout le monde avait été se réfugier avec l’averse. « Et je me fou que Melody nous voit te mettre une raclée ! » Fronçant les sourcils, je me retournais.
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mot doux de Invité ► un Ven 6 Mar - 3:45
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Est-ce que je lui manquais ? Ressentait-il la même chose pour moi ? Sous cette inquiétude et alors qu’il passait une main dans mes cheveux, je me sentais tellement… je ne pourrais dire. Il insistait sur mon prénom. Il n’aurait pas dû venir. Cela me faisait mal dans un sens mais je ne voulais clairement pas le montrer. Je voulais être comme ce canard sans émotion car à part faire coin coin, l’on ne voit pas son sourire ou sa tristesse grâce à son bec. Un canard expressif ? Cela ne devait sûrement pas exister et je voulais me sentir comme un canard sans expression. J’inspirais doucement. Je savais dans mon fond intérieur qu’il avait raison. C’était un danger mais je ne savais pas pourquoi. Sa présence m’était indispensable. Ses yeux bleus, son sourire ou sa main dans mes cheveux. Cela pouvait sembler tellement monotone. Je lui disais être désolée. Oui, je l’étais. Oh oui. J’étais tellement désolée. Réellement désolée. Je n’avais rien fais pourtant si ce n’est avoir envie de le protéger. Je savais la douleur que cela pouvait faire et c’était certainement encore pire pour lui. La mémoire d’un mort, c’est tellement important. Personne ne devrait la détruire. Personne ne devrait détruire ce que l’on pense d’une personne morte. Je me sentais mal d’avoir réduit à néant ce secret. Une partie de moi se disait que je n’aurais jamais dû découvrir ça. Je me sentais coupable d’un mal que je n’avais même pas fais mais surement par ce que j’avais quand même couchée avec lui ? Peut-être tout simplement parce que je l’aimais. Je n’en savais rien. C’était flou dans mon esprit. Il ne fallait pas être un Prix Nobel pour se rendre compte que j’étais littéralement paumée. Je sentais mes yeux s’humidifier au fil de ses mots. Pourquoi l’évidence faisait-elle aussi mal ? Edward était mon amour de jeunesse. Il était celui qui m’avait réellement donné les papillons dans le ventre pour la première fois. Tellement lointain. Nous avions tous les deux vus des évolutions chez l’autre mais personnellement… je n’avais dans le fond vue que du vent. Je l’entendais dire que c’était stupide et je voulais juste lui dire que non. Non, ce n’était pas stupide. Je le sentais me filer entre mes doigts et j’avais juste envie de lui faire comprendre tout simplement… que je voulais être avec lui. Je voulais lui faire comprendre… que je voulais juste… enfin non c’était stupide. Je me sentais stupide mais je savais que s’il me demandait de partir avec lui maintenant, je pouvais dire oui mais j’étais simplement incapable de l’assumer. J’étais incapable d’assumer que je pourrais tout abandonner pour lui. Ma petite sœur, ma vie, tout. J’inspirais doucement tout simplement en me pinçant les lèvres. Je sentais cette boule monter. Ces larmes arriver et je détournais rapidement le regarde. « Non… », tentais-je de dire alors que j’effaçais une de mes larmes mais trop tard. Ce garçon boutonneux semblait n’avoir plus qu’une place dans ces fichues tasses. Il se moquait de moi ? C’était pour plusieurs personnes… Il devait sûrement faire partie d’un complot. Oui voilà. Je ne voulais tellement pas qu’il s’éloigne que j’en devenais folle. Je ne voulais pas que mon tamia ne m’échappe. Je ne voulais pas, je voulais simplement le rejoindre et je m’en fichais des tasses mais ce petit con me retenait. Espèce… « On dirait que seuls les vieux sont capables de rester assis l'un à côté de l'autre sans prononcer un mot et en étant tout de même contents. Les jeunes exubérants et impatients, rompent toujours le silence. C'est du gâchis, car le silence est pur. Le silence est sacré. Il rapproche les gens car seuls ceux qui sont bien l'un avec l'autre peuvent rester ainsi sans mot dire. C'est le grand paradoxe. », J’étais pressée que ce gamin devienne un petit jeune tout comme je venais de citer Nicholas Sparks en regardant ce gamin qui me souriait doucement. « Je suis payé à l’heure ! », me disait-il alors que je levais les yeux. Je sentais cette colère qui ne m’aidait pas tandis qu’il me désignait une des tasses. Elle était vide. Il me prenait réellement pour une abrutie ? Je ne voulais même pas grimper dedans. Je regardais les suivants dans la file. Je refusais clairement d’y aller. J’inspirais doucement en fronçant les sourcils. « Je préfère sortir… », disais-je alors au gamin après avoir donnée ma barbe à papa à une enfant tandis que je me hissais par-dessus la barrière sous les yeux scandalisés de certains qui avaient une belle vue sur mon popotin et on voyait clairement que je portais un string sous mon jeans à la porte formée du bas de mon dos. I am sexy and i know it… Je devais m’arrêter de penser, clairement. Je m’éloignais un peu de la file pour regarder autour de moi. J’inspirais doucement en fermant les yeux. Il était difficile de me concentrer. Ne me venait à l’esprit que cette chanson de Mickael Jackson. C’était assez Rock N’Roll… ou pas vraiment. « And No One's Gonna Save You From The Beast About Strike ! », disais-je alors au son de la musique. Je fermais toujours mes yeux pour me calmer mais des larmes de crocodiles coulaient alors que la pluie commençait aussi à laisser le ciel pleurer dans une giboulée de gouttes. Je m’en fichais d’être mouillée. « Il a fallu que je vienne à cette fichue fête foraine pendant mon temps de midi. », disais-je en soupirant doucement et je regardais à nouveau autour de moi. Je ne pouvais sentir que la citronnelle. Sûrement un parfum d’un des abrutis autour de moi. Je n’étais point une girafe, je ne voyais rien pourtant la foule commençait un peu à s’agiter. Peu à peu, le calme mais des bruits parvenaient à mes oreilles. Je m’en approchais pour découvrir cette scène qui m’effrayait. Je ne voulais pas le perdre et je me cachais derrière un mur de ferraille du stand de tir à l’arc. C’était lui ou moi qui avait besoin d’un baby phone ? J’inspirais doucement en regardant la scène. Je sentais la peur monter en moi… réellement. Cette envie de vomir qui suivait petit à petit. Je posais ma main sur le bord du stand et j’attrapais alors un arc assez robuste. Je le regardais avant de prendre une flèche. Je testais rapidement le bout mais un peu trop aiguisée. Je grimaçais-je doucement alors que ça me coupait un peu le doigt. C’était superficiel mais je voyais tout de même du sang. Ce mois de mars commençait en beauté pour moi. En Avril, je serais peut-être morte. J’aurais pu être dans les tasses et attendre que le lièvre de Mars vienne me trouver pour me demander l’heure mais je ne voulais pas de ces futilités. Je voulais juste… je n’en savais rien, je ne savais plus rien. Je ne savais plus rien et c’était sûrement la troisième fois que j’étais en danger à ce point ou plus. Je ne savais plus compter. Je ne savais plus grand-chose.  Je devais faire diversion pour l’aider. Je tentais de me rappeler des cours de Cameron quand il voulait me montrer comment tirer à l’arc. Un sport apprécié par celui-ci à l’époque de notre jeunesse. C’était tout de même plus facile que d’apprendre à bien faire la noquette de crème fouettée sur nos glaces tout comme celle que l’on voit chez les glaciers. Je regardais la peluche à côté de moi et je faisais une moue comme pour m’excuser de devoir lui montrer ma nullité incroyable. Je mettais mon bras correctement en me souvenant de ce que me disait mon grand-frère. « Droit et perpendiculaire à ton épaule. Prends de l’élan… avec son bras, cible bien ce que tu veux attendre avec son œil. Regardes le bout de ta boite et attends le moment parfait. Ne te précipite pas… et sans bouger ton bras… lâches… », et je lâchais alors que je ciblais tout simplement le mollet d’Edward. Je fermais aussitôt mes yeux tout comme pour prier que j’avais bien touchée celui-ci mais refusant aussi de voir si j’avais réussie ou rater. Du sang ? Faire mal ? Blesser ? J’étais prête à tuer pour Alvin et je ne m’en rendais pas compter pourtant je lui en voulais de m’abandonner. Je rouvrais alors les yeux pour voir les dégâts. Ils étaient restés fermés seulement une nanoseconde. J’avais toujours cette envie de vomir bien présente.
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Alvin R. Prescott
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mar 10 Mar - 3:55
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Mes vêtements étaient trempés de la tête au pied et cela en un instant seulement. Je sentais le souffle de la faible brise de Mars caresser ma peau suite à cette giboulée qui avait surpris plusieurs personnes se trouvant à la fête foraine. Mon veston me semblait peser une tonne, comme si le poids de la planète était déposé sur mes épaules. Ma chemise qui apparaissait dans le V de mon veston, me collait à la peau. Sans parler de mes cheveux qui étaient décoiffés, aplatis sur mon crâne et dont les ondulations naturel cachaient mon regard bleuté. La grande roue semblait immobile, sûrement par protection. Mais c’était la sensation contre ma joue qui me faisait oublier chacun de ces infimes détails. Je n’avais pas prévu recevoir de poing, en la quittant j’avais baissé ma garde, mais cela à quel prix ! J’avais perdu pied, titubant en cherchant mon équilibre sur le sol boueux. Je m’étais pris un poteau par la même occasion, j’avais la lèvre coupé, mais je reprenais cette prestance qui était mienne. J’avais rétorqué par les mots, ce qui n’avait servi à rien. Comment discuter avec ces hommes bâtis comme des armoires à glace ! Ils ne connaissaient très certaine pas plus que frapper, manger et dormir. Leur demander de dialoguer ne servait donc à rien et j’allais gâcher ma salive à vouloir les raisonner. Leur but était simple, il ne fallait pas avoir d’un Prix Nobel pour les comprendre. Ils trouvaient tout de même le moyen de me faire perdre ma concentration. Melody en avait été le déclencheur, me faisant ainsi tourner la tête. Je la cherchais croyant réellement qu’elle se trouvait derrière nous, mais je ne la voyais pas. « Eh bien Alvin, je vois que tu es comme moi. Tu préfères les femmes des autres. » Je me retournais pour croiser mon regard avec celui d’Edward. « On m’a prévenu que tu te trouvais ici et je ne pouvais pas manquer cela. S’en ait fini de l’agent Prescott, il est temps que tu rejoignes ta salope de femme ! » Je me passais la main dans mes cheveux humides dégoulinants des quelques gouttes restantes. « Tu crois vraiment qu’on est semblable ? » Si j’avais manqué de classe, je lui aurais sans doute craché au visage. Seulement, je restais de marbre, le regardant plutôt avec ce regard sombre. S’il voulait m’avoir, il n’avait qu’à venir me chercher. Je n’allais tout de même pas me rendre sans faire d’histoire. Ce roman était loin d’arriver au chapitre final. Je voyais son visage se déformer par la rage. J’allais me détester de dire cela, mais je voulais le provoquer. Le seul moyen s’en prendre à sa banane dans son pantalon. « Contrairement à toi, je lui ai fait pousser la chansonnette. » La rage se transformait en haine en un clin d’œil. « T’es trop monotone ! Faut évoluer, le missionnaire c’est du passé ! » J’avais gagné, il se ruait vers moi furieux empoignant mon revers de veston pour me lancer durement contre un stand. Je perdais pied une seconde fois me retrouvant assis sur le sol, les bras accrochés au stand. J’entendais un bruit sourd, un sifflement et une douleur vive contre ma joue alors que je me redressais. Edward regardait derrière nous et je voyais une flèche piqué dans le sol. Je me relevais finalement, regardant derrière moi pour croiser le regard de Melody au stand de tir à l’arc. J’ignorais ce qu’elle voulait, mais si c’était tiré sur Edward elle avait raté son coup tout en indiquant sa position. « Eh bien, tu te fais sauver par cette catin ! » Mon poing se refermait contre mon corps. Je détestais cet homme devant moi. « Va-t’en ! Fout le camp Melody ! » Je voulais la protéger, mes mots je les regrettais, mais elle devait s’éloigner. Elle ne devait pas voir cela. « Tu veux la protéger ? Lui éviter de te voir mourir ? Quand j’en aurai fini avec toi, se sera son tour. Mais avant elle te regardera mourir avec souffrance mon petit Al. » L’adrénaline montait en moi, je serrais les dents levant mon pied pour l’abattre avec force dans son abdomen. Je l’entendais se vider de son air, abattant mon poing durement sur sa mâchoire pour le faire perdre pied. Je sautais alors dans la boue, pour me mettre face aux gorilles de ce chienchien  d’Edward et ainsi les bloquer. « On va quelque part ? » Je semblais les avoirs surpris, alors qu’ils tournaient la tête vers leur patron étendu sur le sol. J’en profitais pour ramasser la flèche au sol et je la rentrais dans la jambe d’eux, le plus près. Puis je frappais le second dans les parties sensibles de l’homme. C’était déloyal, mais qu’importe. Le troisième de mes adversaires à terre, je courais vers Melody pour lui prendre la main et l’attirer plus loin. Je sautais la clôture de la file d’attente du carrousel et j’allais nous cacher dans un carrosse tiré par deux girafes. Original, mais peu importe c’était le seul endroit susceptible de nous cacher. M’assoyant, je me tournais vers elle. Une fois de plus j’avais oublié tout ce qui m’entourait. Ma chemise tâchée par le sang qui coulait sur ma joue. Le bleu sur ma joue qui commençait à colorer ma peau d’un vert de gris. Je plongeais mon regard dans le sien, passant ma main sur sa joue. Je fermais mes yeux un instant, je savais qu’on ne pourrait pas rester ainsi. Que la planète allait continuer à tourner malgré nous. Je ne pouvais rien y changer et ce qu’y venait de se passer montrait que je ne pouvais pas rester près d’elle. L’habitacle avait une odeur de citronnelle. « Je suis réellement désolé pour tout ceci. » C’était vrai, je le pensais, mais je ne pouvais pas y changer grand-chose. Lui dire adieu, faire comme si nos chemins ne s’étaient jamais croisés. Étais-ce possible ? Je n’y croyais pas vraiment, mais je me devais de faire cet effort. Pour elle tout comme pour moi. On devait mettre fin à tout ceci. Ma main glissait sur sa joue, descendant sur sa nuque et j’apposais mes lèvres sur les siennes dans un dernier baiser.
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mot doux de Invité ► un Mer 18 Mar - 2:05
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
J’avais toujours cette envie de vomir qui me chatouillait la gorge, les songes et l’estomac. Ce gout amer dans la bouche tandis que je venais de tirer avec cet arc. Je me souvenais encore des félicitations de Cameron même quand je ratais ma cible. Je m’en rappelais oui. Ce regard qu’il avait. Cette fierté qui m’apaisait tellement. Je savais que j’étais triste, trop triste de savoir qu’il ne pourrait plus jamais poser ce regard sur moi. Les yeux fermés, je voulais juste prier pour que la flèche n’ai pas dérivée. Je m’étais tout de même améliorée sous les conseils de mon frère. Enfin c’était ce que je pensais mais cette envie ne me quittait pas. La simple idée d’être en danger ou de savoir qu’il était en danger ou même de savoir que ma flèche pourrait avoir pétée un œil… et rendu aveugle quelqu’un ? Oh mon dieu mais j’étais une sorte de meurtrière si c’était le cas ? Je ne voulais pas y penser car rien que l’idée d’être une fille comme mon père… me traumatisait. J’inspirais doucement et j’ouvrais les yeux. Je remarquais que la flèche était ? Je n’en savais rien. Je cherchais après. J’entendais alors Edward me nommer « Catin ! », je ne comprenais pas tout mais ça, je l’avais bien entendu compris. Je voyais rouge au point où je ne réagissais pas à l’ordre d’Alvin. J’étais du genre à ne pas écouter et ça, il le savait un peu trop. J’écoutais toujours les plaidoiries de cet abruti. Je riais jaune en l’entendant. Mon tour ? Je savais que c’était un peu le cas ou presque. L’espoir que mon père devienne un peu… un père me traversait l’esprit mais désillusion. Alors qu’Alvin jouait à la bataille du gorille le plus fort avec l’allure de Tarzan, je regardais alors cet abruti sur le sol. Mon fiancé. De nada, ouais. J’attrapais une seconde flèche et je tirais mais le ratant exprès. « Je ne suis peut-être pas douée mais la prochaine fois, je ne te louperais pas ! », lui disais-je alors en fronçant les sourcils. Il ne m’entendait pas mais je m’en fichais totalement. Cela m’aidait à faire passer la frustration puis je laissais Alvin faire mumuse avec la flèche. Au moins, il s’amusait et c’était tout ce qui comptait. On vient bien à la fête foraine pour ça, non ? Bon notre fête était un peu trop réelle et un peu surprise. Il ne manquait que les chapeaux en carton et chanter un happy birthday à un des gorilles avant de manger un gâteau et ça paraitrait totalement normal. Il ne manquerait plus qu’une girafe ne s’invite à la fête et voilà. Bon trêve de plaisanterie. Je voyais Alvin courir après moi et c’est au dernier moment que je réalisais qu’il voulait qu’on parte. Je posais alors l’arc en mode : Ohh… je ne peux pas le prendre avec moi ? Non, c’était du vol et je n’étais pas une voleuse. J’avais tellement déjà culpabilisée de crever un œil que voilà. Je me retrouvais à courir, vite et vite et encore plus vite. Je voulais juste m’enfuir. Je regardais alors Alvin sauter la clôture comme le ferait… un flic, un superhéros comme Ironman enfin un lui mais pas un moi. Je le regardais et je devais sauter aussi ? Euh. En talon ? Il est fifou, lui. Je prenais juste la barrière que j’ouvrais rapidement. Ralentissons-nous ? Mais non. Je ne ralentissais pas, elle était facile à ouvrir et juste un coup de main. Bien sûr, j’étais mal élevée. Pourquoi ? Je ne la refermais pas. Si ce n’était pas dans la hâte, je m’en serais presque voulu. Sale môme. C’est comme ne pas tirer la chasse. Je sautais alors dans le carrousel avec lui. Des Girafes ? Me semblait bien qu’il manquait un animal dans la bagarre. Je m’installais dans ce carrousel, sa main sur ma joue caressant mon bleu qui m’en fit grimacer doucement. Son regard plongé dans le mien, je regardais sa joue sans même me douter que j’avais fait ça. Je n’avais même pas vue ou était allée la flèche. Il était désolé et je ne pouvais que regarder sa joue alors qu’il déposait ses lèvres sur les miennes. Je répondais à moitié au baiser. J’avais encore amer son adieu, c’était plus fort que moi mais je ne répondais pas à ses excuses car il n’y était pour rien dans le fond. « Il faut guérir ça ! », soufflais-je en reprenant sa main sur sa joue tandis que je passais le regard vers les abrutis qui semblaient encore chercher ou l’on était. Je regardais de l’autre côté de la rue. Je voyais l’université au lieu ou du moins l’une des entrées comme il y en avait plusieurs. Je ne comprenais pas pourquoi mettre la fête foraine devant l’université autant pour déconcentrer les étudiants. « Suis-moi ! », disais-je alors que je prenais sa main pour l’attirer hors de la calèche à Girafe. Je l’attirais pour traverser la rue après avoir contournés quelques caravanes de forains et j’allais vers l’étendue d’herbes. Je lui lâchais la main et j’avançais pour une porte afin de l’ouvrir. Je soupirais doucement en regardant vers lui et j’entrais dans le bâtiment. « Même si tu ne veux me fuir, tu peux au moins me laisser t’ouvrir une porte de sortie ? », lui disais-je tandis que je reprenais sa main, non, non. Je n’allais pas le laisser s’enfuir enfin pas avant de le savoir un minimum en sécurité. Je marchais délibérément vers le laboratoire de science. Je connaissais les lieux pour les avoir visité un peu avant l’arrivé d’Alvin dans ma vie. Ce n’était pas mon université mais ils voulaient que je sois professeur dans ses lieux. Je ne m’en sentais pas capable ou pas encore mais passons. Je l’attirais avec moi pour ouvrir une porte et j’entrais. « Tu viens ? », lui demandais-je une dernière fois pour lui laisser le libre arbitre. L’endroit était immense surtout que l’université renfermait tout plein de bâtiments. « Ils ne fouilleront pas tous els bâtiments, ça sera suffisant le temps de te soigner… Je rentrerais et là, tu pourras me dire adieu ! », disais-je avec une douce amertume mais une tristesse dans la voix aussi.
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❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Ven 20 Mar - 8:27
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Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Sautant la barrière comme si de rien n’était, je n’avais pas porté mon attention sur elle qui pourrait avoir plus de difficulté que moi. Bien que j’en aie perdu, j’étais tout de même en forme et pas besoin de regarder mon corps pour le savoir. Je ne manquais rarement de souffle, j’avais une endurance incroyable, seul la force pouvait manquer. Seulement, pour l’instant tout ce que je désirais c’était me cacher d’eux. Tout seul, je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps contre ces trois lascars. Et je ne pouvais pas compter sur l’aide de Melody, elle avait réussi à toucher la seule personne qui était dans son camp. Alors, si je voulais rester en vie, je devais d’autant plus l’éloigner de la bagarre. Je nous avais pris une cachette dans le carrousel. Ce n’était peut-être pas la meilleure des cachettes, j’aurais peut-être mieux faire de monter dans la grande roue ? Il était trop tard pour changer d’idée. Je l’avais regardé dans le blanc des yeux, avant de m’excuser. Je regrettais cet adieu, mais au fond de moi je savais qu’il était inévitable. Je ne pouvais pas faire autrement. Pour la protéger, intérieurement je faisais le vœu qu’elle soit heureuse. C’était peut-être superficiel, mais je commençais à redouter le pire. Je caressais sa joue dans un geste d’affection, j’espérais qu’elle comprenne où je voulais en venir. Ce n’était pas par plaisir que je la repoussais, bien que j’agisse avec maladresse en l’embrassant. Ça n’avait rien de facile, mais comme on se connaissait depuis peu c’était le meilleur temps pour lui dire au revoir. Ainsi, elle pourrait m’oublier sans trop de difficulté. Tout du moins, je l’espérais. Elle prenait ma main et je la regardais. Bien qu’elle voulait me soigner, je me disais que la meilleure chose à faire serait de ce quitter maintenant et ici. Couper le cordon ombilical sans plus attendre. Pourtant, je me résignais à la suivre nous éloignant du trio qui persistait à nous chercher. On contournait quelques caravanes, mais aussi des stands. Les gens avaient recommencé à animer la fête foraine, dissimulant ainsi notre fuite. Je ne disais pas un mot. On se rendait vers ce qui semblait être une des entrées de l’université. Elle lâchait finalement ma main et je la regardais fronçant les sourcils. « Melody… », avais-je commencer essayant de la raisonner. Mais c’était peine perdu, je le savais bien. Je poussais un soupire, inclinant ma tête sur le côté laissant quelques mèches rebelles retomber devant mon visage. J’allais mettre mes mains dans mes poches, me refermant contre toute tentative pour nous toucher encore, mais elle reprenait ma main avant que j’ai le temps de faire quelque chose. Je poussais un second soupire, la suivant. Avais-je le choix ? Il semblerait que non. Elle marchait d’un pas décidé vers je ne sais où. Je ne disais rien, marchant derrière elle en silence, seuls nos pas résonnaient dans le couloir qui semblait désert à cette heure-ci. Sûrement que les étudiants étaient partis mangé pour ceux qui n’avait pas cours. Elle ouvrait une nouvelle porte, m’invitant à entrer. Je la regardais restant sur le bord de la porte. Je la regardais, je sentais ma lèvre m’élancer, des picotements sur ma joue endolorie et une sensation poisseuse et chaude sur mon autre joue. Devant cette entrée, je savais que j’étais libre de mon propre choix. Je la regardais inclinant la tête, je savais que je pouvais me guérir seul. Je l’observais, baissant finalement mon regard vers mes souliers vernis. « Je n’ai pas peur qu’ils me trouvent. », avais-je soufflé en relevant mon regard clair vers elle. Je faisais alors un pas vers l’avant, prenant la poigné avant de fermer la porte derrière moi en entrant. « Je ne tiens pas particulièrement à te dire adieu, mais c’est la chose la plus simple. Tu as besoin de retrouver une vie « normale » et je ne veux pas non plus t’attirer dans mes ennuis. En plus, en agissant maintenant on peut couper ce lien et oublier. Plus tard, il sera tout simplement… Trop tard. » Je la regardais avant de retirer mon veston et ma chemise les déposants sur le climatiseur. Je n’allais pas non plus me promener avec des vêtements trempés. De quoi pour tomber malade. Je revenais vers elle, prenant place sur un tabouret. Je ne la regardais, car après tout je redoutais qu’il soit déjà trop tard. Pourtant, j’ignorais ce que j’éprouvais envers elle. Ça restait un mystère. « Tu mérites une meilleure vie. Il m’arrive de regretter de t’avoir mêlé à toute cette histoire. Je m’en voudrais terriblement s’il t’arriverait quelque chose et surtout par ma faute. » J’avais parlé comme un enfant trop timide pour dire clairement un fait avéré.


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mot doux de Invité ► un Mar 24 Mar - 3:42
melody & alvin

Pourquoi ce message ? Pourquoi maintenant ? Ce n'est pas encore l'heure du thé
Me raisonner ? Cela devenait presque impossible pour n’importe qui. Ma raison ne l’écoutait pas. Elle pensait tout simplement différemment que la sienne. Elle pensait juste à le savoir en sécurité pourtant c’était stupide. Cela détruisait la mienne mais je m’en fichais. C’est drôle mais je préférais clairement mourir à sa place si c’était un plan à prévoir. Je savais que c’était réellement bête et même pas réfléchi mais j’y avais pensée alors qu’il était là debout, face à moi et que j’étais face à une porte. Je venais de lâcher sa main et je l’entendais prononcer son prénom. Je ne voulais pas entendre ce qu’il voulait dire au point où je secouais la tête en entrant. Non, je n’étais pas prête car je savais ce qu’il voulait dire. Je le savais oui. Je savais que s’il parlait, il allait ruiner tellement de sensation. Je trouvais alors la porte que je cherchais. J’avais déjà visitée les lieux et je savais ou aller par contre je ne pouvais pas réellement expliquer le vide des lieux. Peut-être n’avaient-ils pas cours dans ce bâtiment à cette heure-ci ? Ou peut-être pas. Je n’en savais rien. Je ne voulais même pas m’arrêter à y penser. Je le regardais qui contemplait ses chaussures et j’entendais alors qu’il n’avait pas peur qu’ils ne le trouvent. Je soupirais doucement en l’entendant et je le regardais me regarder à nouveau. La valse des regards. Je le contemplais entrer. Rassurée, je ne l’écoutant plus vraiment. Je me mettais tout naturellement à chercher après une pharmacie ou du matériel. Je l’écoutais, oui. Je l’écoutais réellement mais ce n’était pas vraiment avec l’envie de rire ou de sourire. Je ne faisais ni l’un, ni l’autre. En fait, je sentais une douce frayeur, une colère et oui… contre lui. Je me sentais mal. J’avais juste… envie de péter un plomb mais je ne voulais pas le montrer. J’avais cette boule dans le ventre. Elle était là, présente. Elle voulait monter et je faisais tout comme si je cherchais toujours mais je ne cherchais plus car j’étais tout simplement incapable de penser. Oui, je l’étais. J’étais incapable de penser. J’étais tout bonnement déconnectée de la réalité. Je me sentais déconnectée de la réalité. Je le regardais. Il était là… j’étais trempée mais je m’en fichais quant à lui, il retirait son veston et sa chemise. Je le regardais… oui, je le regardais à moitié nu. La main tremblante à cause de toutes ces émotions qui me travaillaient. Je me sentais… comme… je n’en savais rien mais j’allais exploser. J’inspirais un bon coup, il en rajoutait alors qu’il était assis à même pas 50 centimètre de moi. Je détournais le regard. « Tais-toi ! », disais-je en fermant les yeux. Ce n’était pas un ordre, non. C’était plus… enfin je l’implorais de se taire. J’avais l’impression que j’allais devenir folle. « Je t’en prie… », finissais-je par rajouter de ce ton toujours implorant. Je posais les mains de part et d’autres de mon corps contre le meuble face auquel j’étais. Je devais reprendre mes esprits ou mes moyens. Il avait réveillé en moi des émotions que je m’interdisais d’avoir en public ou même… chez moi. Je m’efforçais de me sentir forte alors que tout s’écroulait autour de moi. Ce n’était même pas lui mais aussi l’impression de devoir mentir à tout le monde et expliquer les sbires à mes trousses. Je reposais mes yeux sur lui sans rien dire avant de reculer en me poussant à l’aide de mes mains. Je regardais autour de moi, toujours aussi… sous pression alors que je posais une main sur mon front en cherchant les ustensiles du regarde. Là, ils étaient là. Du coton et du désinfectant. Je les attrapais aussitôt avant de revenir vers lui. Je penchais doucement la tête en me pinçant les sourcils. Je prenais une profonde inspiration pour retenir mes larmes. Je ne les retenais réellement pas bien alors que mes yeux s’humidifiant. « Fais le si tu veux mais ne me dis pas que tu vas le faire… », soufflais-je alors tout simplement tandis que cela remuait réellement tout ce que je contenais. Je ne savais pas quoi penser, je ne savais pas ce que je ressentais. Je ne savais même pas admettre que non de dieux, j’avais ce cœur battant pour lui. J’étais incapable de me faire à l’idée que cela pourrait réellement être le cas. Je me contentais de rire nerveusement. « Tu ne m’as mêlé à rien, j’y étais déjà et je méritais de le savoir. Tu as juste été le seul à me le dire… », je soupirais doucement en prenant alors le coton et le mettant dans le désinfectant. « Mais ce n’est pas à toi de décider ce dont j’ai besoin ! », disais-je en fronçant les sourcils. Je le regardais attentivement tout en évitant pourtant de le regarder dans ses yeux. Je fuyais réellement ses yeux tout comme je pourrais simplement fuir l’idée qu’il ne me disait Adieu. Je ne voulais même pas y penser. Et puis cela n’est que des mots. Adieu ? Des mots assez absurde à mes yeux car le monde est plus petit que l’on ne pense et il n’y a que la mort qui puisse réellement nous faire comprendre ces 5 lettres. Ce n’était que le seul moyen pour qu’un adieu soit réellement un adieu mais il était impossible à faire. « J’en sais de toute manière trop maintenant et je n’ai que toi avec lequel en parler, tu es la seule vérité de ma vie actuellement… la seule personne avec laquelle je n’ai pas l’impression de vivre un mensonge… ma vie ? je ne l’ai pas récupérer… ouvres tes yeux, je ne la récupérerais jamais… », je riais nerveusement. « Etre suivie ainsi ce n’est pas une vie et c’est… », j’inspirais doucement en le regardant cette fois dans les yeux. « Je préfère mourir que d’entendre tes adieux ! Je les ai entendu une fois… et ça m’a suffi donc tais-toi ! », disais-je alors les larmes un peu plus aux yeux. Je détournais aussitôt mon regard. Pourquoi avais-je plongé mes iris bleus dans ses yeux pour lui dire ça ? Tout simplement pour que le message passe plus vite et qu’il passe mieux. J’avais besoin de lui dire et c’était fait. Cela voulait dire tellement de choses sans pour autant en dire grand-chose. « Et ce n’est pas de ta faute ! », murmurais-je alors avant de finir de passer le coton sur sa joue. « Il faudrait faire des points de sutures… », annonçais-je alors en fronçant les sourcils.
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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
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mot doux de Alvin R. Prescott un Dim 5 Avr - 7:08
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Me débarrassant de mes vêtements mouillés, j’avais été prendre place sur un tabouret. Je ne disais rien, enfin pas tout de suite. Elle cherchait ce dont elle avait besoin pour pansé mes blessures. J’avais finalement osé dire ce que je se retenais. Bien que j’en avais dit une partie avant de m’asseoir. Elle m’avait alors dit de me taire et je la regardais, ce que j’avais fait. Tout cela était compliqué pour elle comme pour moi. Appuyant mon bras sur le plan de travail près de moi, je la regardais. Le silence était pesant, mais sans doute nécessaire. Je voyais bien son expression changer, mais je ne pouvais revenir sur mes paroles. Je continuais de la regarder jusqu’à ce qu’elle arrive près de moi. Lorsqu’elle parlait, je ne cherchais pas à l’interrompre. Ses mots me touchaient, mais malgré ça je ne pouvais toujours pas revenir sur ma décision. Car, il y avait une chose que je ne pouvais pas imaginer c’était de trouver son corps sans vie, comme j’avais trouvé celui de Katherina. Une multitude de sensation traversaient mon corps, des sentiments que je n’avais pas éprouvés depuis tellement de temps que je n’arrivais même pas à les décrire. Tout ce que je pouvais faire c’était l’écouter tout en la regardant. Je grimaçais au contact du coton sur ma plaie. Elle finissait de parler et je continuais de chercher son regard, elle disait préférer mourir, mais la seule façon que je pouvais lui rendre pleinement sa liberté c’était de me livrer à Edward ou de trouver le moyen de me débarrasser de ce type. L’un comme l’autre les choix n’apportaient pas de décision facile. J’avais remarqué ses larmes et c’était une chose de plus qui me brisait le cœur, mais je devais me montrer impassible. C’était la solution. J’en étais persuadé. Attrapant son menton avec ma main, je retirais ce qu’elle tenait dans ses mains pour les déposer près de nous. « Tes mots me font plaisir, je suis sincère. Seulement, ils ne peuvent pas grand-chose dans ce monde. Je sais que ce n’est pas ce que tu désirs entendre. Mais je m’en fous, je te le dis quand même. Je ne suis pas le seul qui existe dans ce monde que tu crois pourvu que de mensonges. Je ne suis que celui qui a levé le voile sur tout ceci. Tu trouveras bien après moi des gens qui ne te mentiront pas, qu’ils seront là pour toi. Moi, je ne suis rien. Je ne mérite pas que tu veuilles mourir pour moi. Tu as tant de chose à vivre, même si c’est dur, même si ça ne se fait pas du jour au lendemain, tu dois m’oublier. Aujourd’hui, tu pleures, mais tu verras tout va s’arranger. Un jour, tu souriras en pensant à moi, cet idiot qui t’as attiré dans une aventure surprenante. » Je prenais une pause, récolant ses larmes avec mes doigts avant d’appuyer mon front sur le sien. « Melody, ton histoire n’est pas finie, au contraire elle ne fait que commencer. Tu es libre, même si pour l’instant tu te sens emprisonné dans une cage. De mon côté, je trouverai une solution pour ouvrir ta cage doré, mais ce n’est pas en restant avec moi que tout ceci s’envolera. Tu m’as aussi ouvert les yeux et je t’en remercie. » J’embrassais son front dans un baiser doux. Puis, je relevais son menton pour qu’elle me regard. Je lui offrais finalement un dernier baiser, capturant ses lèvres avec tendresse. Et lorsque, je me reculais j’allais chercher mes affaires qui n’étaient pas tout à fait sec. J’enfilais ma chemise, me dirigeant vers la porte que j’ouvrais. Je me retournais vers elle, sans sourire sans parole je sortais. Une cloche retentissait dans le couloir, se faisant envahir par une marée d’étudiant. J’en profitais pour m’éclipser dans la foule. Je savais que de mon côté, je ne pourrais pas la laisser seule, mais au moins, si elle ne me voyait pas, si elle ignorait où je me trouvais, peut-être la laisserait-elle tranquille. Je rentrais donc chez Cordélia pour soigner ma blessure, stérilisant une aiguille et me faisant moi-même mes points. Mon cœur souffrait, mais je ne pouvais toujours pas expliquer ce sentiment creux.  
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