Tout c'était vraiment passé parfaitement et ce matin en me levant jamais je n'aurais imaginé me retrouvé dans le salon à parler calmement avec ma mère. Je m'attendais sincèrement à me faire engueuler et je l'aurais bien mérité mais surtout je ne pensais pas revenir comme une fleur chez moi. C'était totalement imprévu pour être honnête mais je ne regrettais rien. C'était vraiment la personne avec qui je voulais que ça s'arrange. J'étais vraiment content donc que ma mère me soutienne même si elle n'excusait pas mon erreur au moins je ne serais pas seul car oui, je l'avais bien mérité mais vraiment mon divorce n'allait pas être simple tout comme mon nouveau boulot de père. J'étais vraiment fier d'être papa même si honnêtement j'avais parfois peur. Sauf que je n'avais pas été élevé en fuyard et même si j'avais envisagé de ne jamais revenir finalement j'avais prit mon courage à deux mains. C'est vraiment étrange comme sensation, cette peur pour la toute première fois de ma vie de l'échec mais je savais que j'étais prêt. Mais à présent le sujet n'était plus sur moi mais sur ma mère et sa grossesse. Celle-ci semblait avoir peur ce qui m'avait d'abord étonné étant donné que des enfants, elle en a élevé mais le véritable problème n'était en soi pas la grossesse mais son âge. Je tentais alors de la rassurer un peu à ma façon. J'étais peut-être trop fils à maman mais je détestais de savoir qu'elle pouvait douter d'elle. Elle m'expliquait ensuite avoir peur d'en faire un petit roi. Ou reine en fait je sais même pas depuis combien de temps elle est enceinte ni le sexe du petit.

"C'est sur que le petit sera gâté mais ça n'empêche pas qu'il ai une bonne éducation. L'un empêche pas l'autre et j'imagine mal un petit monstre vous marché sur les pieds à papa ou toi."

Je pouvais comprendre ses doutes mais , elle ne s'était sans doute pas posé la question lorsqu'elle était enceinte de Kate alors pourquoi maintenant. Vraiment je n'avais pas de doute. Pour ma part je prenais vraiment très bien la nouvelle qui me ravissait. Je souriais donc lorsque je constatais que j'étais parvenu à plus ou moins la rassurer.

"Dégomme les tous !"

Je plaignais celui qui oserait dire qu'il s'agirait de sa grand-mère quand même.

" Au fait, tu sais si ça sera un garçon ou une fille?"

Depuis mon retour, je voyais vraiment la famille avec plus d'importance qu'avant toutes ses histoires et je voulais vraiment renoué des liens avec chacun et même ce petit être pas encore né pourra toujours compté sur moi malgré nos vingt quatre ans d'écart. Waouw dis donc ça me faisait bizarre de me dire que cet enfant avait l'âge de mes enfants alors qu'il était mon frère à moi.

"Désolé encore d'avoir fui comme un voleur mais maintenant c'est fini, je suis là pour de bon et je bouge plus!"

[HRP: Je pense qu'on approche de la fin?]

HJ => je pense aussi qu'on touche à la fin.

Les craintes de ma mère étaient totalement fondée et même si cela restait un heureux événement nous parlions tous de même d'une grossesse à plus de quarante ans. Même si de nos jours cela se faisait de moins en moins rares, la peur d'avoir un nouvel enfant après sept autres ayant tous au moins atteint la vingtaine avait de quoi effrayé d'autant plus que cela ne pouvait pas s'avérer saint pour sa santé. Mais d'après ce que j'avais vu de son état, celle-ci semblait bien se porté et être plus inquiète du regard des autres qu'autre chose. Pour moi il ne fallait pas tous simplement car les autres ont les emmerdes. Ce n'était peut-être pas très poli mais c'était la stricte vérité, tant qu'elle était heureuse c'est tout ce qui comptait. Une de ses autres inquiétudes était que notre futur Jones ne finissent pourri gâté, la dessus je ne m'inquiétais pas même si toute sa fratrie ne vivait pas à ses côtés cet enfant allait recevoir la même éducation que nous tous et cela ne ferait pas de différence. Bien sur je ne disais pas qu'il serait parfait mais il n'allait pas non plus être tyrannique. C'était assez difficile de prévoir cela en réalité car on ne pouvait pas deviner à l'avance son caractère. Il n'y a qu'à voir les différences entre moi, Lullaby même avec Andrew. Nous prenions chacun des chemins différents alors il était impossible de prévoir ce que futur Jones allait faire enduré à nos parents mais s'il voulait faire pire que nous il avait de la concurrence. Humour bien sur car je regrettais mes erreurs mais bref. Toujours est-il que je l'avais rassuré, si ils avaient survécu à sept mômes simultanément ce n'est pas un seul qui allait en venir à bout. Un sourire apparut alors sur mon visage lorsqu'elle se sentait plus confiante et même d'être plus stricte avec.

" Ne le sois pas trop quand même pauvre enfant "

Je souriais alors assez amusé, c'est vrai que le pauvre n'allait pas y échapper mais d'un autre côté je ne savais pas ce que cela faisait car je n'avais presque jamais eu besoin de l'aide de personne pour mes devoirs. Petit avantage de surdoué de la famille même si ma mère vérifiait quand même que ce soit bien fait, je n'étais pas exempts des autres. La conversation prenait une tournure amusante lorsque ma mère parlait d'être prise pour la grand mère , j'imaginais la scène mais surtout je ne donnais pas chère de la peau de celui qui oserait dire cela. Le pauvre risquait de finir au ciel, littéralement comme la team rocket. Ensuite, je lui demandais si elle savait déjà me sexe du bébé, j'étais vraiment curieux en ce qui concerne cet question et j'avais bien été incapable d'attendre pour la grossesse de Zeppelin. Mais c'était encore trop tôt et elle ne le savait pas encore.

"Je ne sais pas comment tu fais, moi je serais bien incapable d'attendre la fin de la grossesse pour avoir ma réponse."

Toutefois après les choses amusante je lui parlais plus sérieusement, lui disant que je ne comptais plus fuir et que je comptais être un homme et prendre mes responsabilités en main. Cela semblait lui faire plaisir et elle ajoutait même qu'il serait là pour m'aider en cas de besoin car ils aimaient déjà ces petits. Cela me touchait et même si je n'étais pas forcement quelqu'un de tactile, je ressentais alors le besoin d'aller m'asseoir à côté d'elle et de lui faire un petit calinou comme lorsque j'étais plus jeune.

"Je sais... Merci d'être là pour moi car franchement je ne sais pas comment je m'en sortirais sans vous.."

Cela faisait parfois du bien de se confier à quelqu'un surtout à celle qui nous a donné la vie.