Aujourd’hui, je sortais, il ne faisait pas si moche et je voulais que Barry profite de cette journée pour voir ce qui l’entourait. Et j’avais besoin de prendre l’air, même si je me sentais suivie constamment. Cependant, je ne pouvais pas vivre dans la peur. D’accord j’avais un fan un peu trop fan à mon goût mais je n’y pouvais rien. Il était temps que je reprenne le travail d’ailleurs, mais laisser Barry seul avec d’autres personnes… je n’étais pas encore prête. Déjà que je le laissais à peu de monde, ayant trop peur de ne pas le récupérer le soir à mon retour. Je regardais mon petit ange dans son cosy et m’accroupis à sa hauteur, lui enfilant son petit bob pour ne pas que le soleil lui tape trop sur la tête. « T’es un vrai bourreau des cœurs comme ça, mon bébé. » Je déposais un baiser sur son  front et installai le cosy sur la poussette, rabattant la sorte de capuche pour le protéger. Je vérifiais mon sac spécial bébé et une fois fait, je regardais si tout était fermé pour partir tranquille, histoire de ne pas découvrir quelqu’un dans mon salon à mon retour. J’étais devenue plus que prudente ces derniers temps, n’osant même pas laissé une porte ouverte pour Bijou. D’ailleurs, elle m’en voulait de ne pas l’emmener. Je lui gratouillais la tête et lui promis de revenir très vite et de surveiller la maison en attendant. Pour réponse, j’eus le droit à un aboiement, je prenais ça pour un oui. Je passais la porte prenant soin de fermer à clé puis partis en direction du parc. Il faisait chaud mais c’était agréable avec ce petit vent qu’il y avait. J’avais le sourire aux lèvres, prendre l’air me faisait du bien puis vu l’heure, je n’allais pas être dérangée par qui que ce soit. Lunettes de soleil sur le bout de mon nez, je regardais mon petit garçon me faire de grands sourires, auxquels je répondais bien entendu ! J’étais tellement gaga depuis qu’il était arrivé. Je ne vivais que pour lui et Grant aussi dans un sens, je voulais tellement tout lui dire mais depuis que la rouquine était arrivée dans les parages… ça me faisait douter. Mais je voulais aussi passer à la vitesse supérieure. Lui montrer qu’il n’y avait pas qu’elle. Je rageais et pourtant, ils n’étaient pas ensembles. Enfin pas à ce que je sache, et je savais que ça, Grant ne me le cacherait pas. Je continuai mon tour du parc avec un grand sourire destiné à mon petit prince qui se trouvait dans cette poussette. Si j’étais sortie, ce n’était pas pour me poser des questions mais bien pour en profiter. Je sortis mon portable pour envoyer un message à Sedna, lui demandant ce qu’elle faisait en fin de semaine pour passer la voir avec ses bouts de chou et pour lui en parler. Peut-être qu’elle pourrait m’aider ? Puis je m’en allai près d’un banc histoire de me poser mais aussi pour faire boire Barry qui commençait à s’agiter dans sa poussette. Je le pris avec soin et déposai un baiser sur son front, lui caressant le dos. J’aimais ce petit être tellement fort que ça ne pouvait pas ne pas se voir. Lui sortant son biberon de lait, vu qu’il était l’heure pour lui de manger, je m’installai correctement sur ce banc, n’ayant d’yeux que pour lui. Je ne voulais pas voir les regards interrogateurs des personnes qui passaient par là, se demandant si c’était bien moi et que j’osais donner le biberon à mon fils en plein parc sous cette chaleur. Je ne vis même pas la personne qui s’installait à côté de moi, juste sa présence, si bien que je ne levais pas la tête pour lancer cette phrase ponctuée de mauvaise foi. « Vous venez me dire que je suis une mère indigne ? » Je continuai de regarder Barry et lui souris avant de lui enlever son biberon terminé puis le pris sur mon épaule pour lui faire son rot. Je regardais enfin la personne à côté de moi et arquai un sourcil. « Vous n’avez qu’à partir en courant si je vous gêne. » Je soupirais et attendis que mon petit ait roté pour le reprendre sur mes genoux et le serrer contre moi, afin qu’il puisse s’endormir. L’inconnu à côté de moi ne partait toujours pas et je n’arrivais pas à comprendre, qui voudrait rester à côté d’une fille qui ne cesse de mal parler de ne même pas avoir été polie. Personnellement, quelqu’un qui m’aurait parlé ainsi, je serais partie sans même demander mon reste. Mais lui, non, il restait là sans rien dire. Bon, il n’était pas désagréable à regarder, ça c’était certain… Je haussais les épaules avant de mettre Barry dans son cosy et de tourner de nouveau mon visage vers ce beau brun, attendant une réplique de sa part.

Pour m’habituer à la présence de ma jambe artificielle, il n’y avait pas de meilleur moyen que de la porter régulièrement, pour des moments de plus en plus longs, jusqu’à ce que je ne ressente pas le besoin de la retirer, sauf pour dormir, me doucher, et d’autres activités où je ne pouvais pas la porter, même si cette partie, je n’en avais pas encore fait la liste. Marcher était encore une épreuve, monter les escaliers chez moi, encore plus. Je commençais tout juste à trouver les plus grandes distances moins pénibles et encore là, marcher sur plusieurs centaines de mètres, même si c’était une distance peu considérable pour la normale des gens, n’était pas chose faisable si je ne prenais pas des pauses de temps à autre. Je n’allais pas cacher que je trouvais ça stupide, dégradant surtout, et que j’avais encore du mal à composer avec cette réalité, parce que même si je voulais faire tous les efforts possibles, je me retrouvais toujours à avoir mal, à ne pas le supporter, à me sentir impuissant. Aujourd’hui ne fit pas vraiment exception à la règle. Incapable de rester enfermé chez moi, j’avais décidé de me mettre à l’épreuve - parce que c’était là la phraséologie la plus appropriée dans mon cas - j’étais sorti de chez moi pour me rendre au centre-ville en taxi dans l’intention d’aller au marché aux puces. Pour tout dire, je ne m’attendais pas à grand-chose, je n’avais pas d’idées sur ce que je voulais exactement. Je me disais que ça ne valait pas vraiment le coup de dépenser pour quelque chose dont je n’avais pas besoin mais au bout du compte, tout ce que j’achetai, ce fut un donut d’une vieille dame qui se vantait que les siens étaient les meilleurs. Décidément, ce n’était pas comme ça que j’allais me garder en forme mais bon, dans l’immédiat, je m’en moquais bien. Quand je me rendis compte que je n’avais plus rien à faire là donc, je décidai de me rendre dans un parc non loin, me disant que là-bas, j’aurais peut-être moins de chances de me faire bousculer par un homme qui voulait absolument acheter la dernière tondeuse à gazon à petit prix ou un truc du genre. Non pas qu’il en pleuvait mais bon, j’avais vu une tonne de gens bien différents et c’était suffisant pour ne pas me donner trop confiance par rapport à cela. Et puis, il faisait chaud, alors passer du temps à l’ombre, idéalement sur un banc, ne serait pas de refus. Mais où le trouverais-je ? À quel point j’arriverais à m’éloigner ? Ça, je ne le savais pas encore et à mon plus grand désarroi, ce ne fut pas très long. Au bout du compte, marcher un peu au marché aux puces, aussi lentement j’étais allé dans ma progression, avait eu raison de moi. Sans hésiter donc, dès que je vis un banc avec une place libre - donc pas complètement disponible, puisqu’une jeune femme s’y trouvait - je m’y assied sans demander la permission, lâchant un soupir à caractère quelque peu ronchon. Ce soupir, il était destiné à ma propre personne, et personne d’autre. Mais visiblement, la demoiselle qui était assise à côté de moi avec son enfant ne l’avait pas entendu de la même façon. Alors que je ne lui avais pas parlée, que je ne l’avais même pas regardée en réalité, elle m’agressait limite, d’une façon que je ne comprenais pas. Choqué, je continuai à la considérer, les yeux écarquillés, ne comprenant sérieusement pas quel était le problème. N’arrivant pas à dire quoi que ce soit, ma surprise fut encore plus grande au moment où elle renchérit, me chassant limite de ce banc qui, que je sache, ne lui appartenait pas. Sachant que pour le coup, je ne pouvais pas rester silencieux, je dis:  « Je ne vous ai absolument rien dit. Ça vous prend souvent, invectiver les gens comme ça, ou je suis un cas spécial ? » Je savais bien que je n’étais pas des plus polis, mais je ne pensais pas que la demoiselle méritait que je le sois non plus, pas pour le moment en tout cas. J’avais quand même fait gaffe de ne pas être des plus agressifs, faisant en sorte que mon ton de voix avait été à la fois insulté et un peu perplexe, signifiant que je lui laissais quand même un léger bénéfice du doute dans l’espoir que tout cela soit un malentendu. Parce que si ce ne l’était pas, pour sûr je ne saurais rester assis non loin d'elle et si ce n’était pas elle qui se levait pour s’éloigner, il faudrait que ce soit moi, et compte tenu de ma fatigue, je ne me sentais pas du tout prêt à le faire. Suite à mes propos, je me calai d’ailleurs sur le dossier du banc, gardant ce que je pensais être une expression plutôt neutre - mais quand même un peu embêtée - en attendant de voir comment elle réagirait.  

J’adorais sortir, enfin quand je n’étais pas le centre d’intérêt d’un bon nombre de personne. Je sais que les bébés attirent les regards et encore plus lorsque c’est quelqu’un d’un peu célèbre qui en a un et qui le promène. La célébrité pouvait avoir des avantages comme des inconvénients, les paparazzis entre autre étaient un élément qui pouvait me faire du tort. Je ne pouvais pas sortir sans être suivie et mitrailler de photos, que ce soit par des passants ou bien des professionnels. Alors oui, je prenais un certain risque en emmenant Barry au parc mais il faisait tellement beau que j’avais besoin de le sortir, et moi aussi. Trop de choses tournaient dans ma tête et je ne savais pas par quoi commencer, donc l’air allait me faire le plus grand bien. En tout cas, je l’espérais. Et, aux premiers abords, je me dis que j’allais pouvoir respirer et essayer de m’enlever de la tête tout ce qui me tracassait, c’était sans compter des regards de certaines femmes. Comme si je négligeais mon enfant en le promenant sous cette chaleur, sauf que je savais très bien ce que je faisais et qu’il ne pouvait pas rester enfermer. J’avais un gros souci avec le regard des gens. Je n’aimais pas être jugée et ni être détaillée de la tête aux pieds. Cependant, je ne supportais pas de rester enfermée chez moi, à me tourner les pouces alors que dehors il faisait beau. Donc oui, j’allais affronter le regard des autres et prendre sur moi pour éviter de tourner les talons. En ce moment, je préférais fuir plutôt que de lutter ou bien d’affronter ce qui pouvait me toucher. Depuis la naissance de Barry j’étais devenue un peu plus sur les nerfs et beaucoup plus sensible à ce qu’on pouvait me dire, ma coquille s’était brisée et la preuve, j’allais devoir annoncer à Grant que j’éprouvais plus que de l’amitié. J’allais peut être tout briser, pour de simple sentiment mais savoir que cette rouquine pouvait gagner ne me plaisait pas, je ne voulais pas, ne le supporterait pas. J’avais mis du temps à m’en rendre compte mais je m’étais fait à l’évidence que Grant était plus que mon meilleur ami pour moi. Et j’allais peut être tout foutre en l’air. Une fois assise, je me sentis mieux, à regarder les gens passer en face de moi, à leur imaginer une vie et peut être pire que la mienne. Car oui, en ce moment, la mienne était plutôt pourrie, je ne savais plus où donner de la tête alors que pour d’autre, il leur suffisait de claquer des doigts pour résoudre un problème. Tellement absorbée par ce que je faisais, c’est-à-dire nourrir Barry, je n’entendis pas au début le jeune homme s’installer à côté de moi, c’est son soupir qui me sortit de mes pensées et me ramena à la réalité. J’arquai un sourcil et oui, je partis au quart de tour, une fois de plus et je crois qu’un jour faire ce genre de chose ne m’apportera rien de bon. L’impulsivité pouvait être bénéfique comme l’inverse et je crois que ça allait finir par être un sacré inconvénient. Je me mordis l’intérieure de la joue pour la peine, pour m’être montrée si hautaine avec ce jeune homme qui ne demandait qu’à s’asseoir comme une personne banale qui se promène dans un parc. Je voyais bien dans ses yeux qu’il ne comprenait pas ma réaction et je dois dire que moi-même, je ne la comprenais pas. Alors oui, je pensais qu’il se lèverait, s’en irait et je pourrais poursuivre mon occupation sans avoir de regard pesant sur moi, mais non, il restait et me répondait. Je soupirais et portais Barry à mon épaule pour lui faire faire son rot puis me détendis, après-tout, il pouvait rester, c’était un banc public et je ne pouvais pas me le réserver pour être tranquille. « Je dirais que je suis le cas spécial. Donc, je m’excuse. » Je soupire et une fois que mon petit Flash a fini de faire son petit rot, je le replace dans sa poussette, le redressant un peu pour qu’il puisse s’amuser avec sa peluche et pour l’avoir à l’œil. Regarder ce petit ange m’apaise immédiatement et je dois dire que je me suis emportée envers ce beau brun. « Je pensais que vous étiez ce genre de personne à venir me demander ce que je fais dehors sous cette chaleur, avec un bébé en prime. » Je soupire et me passe la main sur le visage avant de me tourner vers le jeune homme avec un sourire sur le visage, apaisée et complètement ridicule d’avoir réagi de la sorte. « Je suis encore désolée, je suis Avery et voici Barry. » Dis-je en lui montrant le petit dans la poussette, bien qu’il l’ait déjà vu il y a quelques instants. « Vous essayez, vous aussi, d’échapper à vos pensées les plus sombres en venant au parc ? » Je parlais avec légèreté sans savoir que ça pouvait le blesser ou autre. En tout cas, j’espérais vraiment qu’il n’allait pas prendre la fuite par rapport à mon comportement passé.

Alors que je considérais la jeune femme en tentant encore et toujours d’adopter une attitude neutre, me maudissant malgré tout de ne pas avoir la force de marcher, je me rendais compte que pour moi, cette situation était si absurde que je ne savais pas qu’en penser. Maintes fois, j’avais vu des choses qui ne semblaient pas faire de sens aux premiers abords, mais dans une situation aussi banale, alors que je n’avais rien demandé, c’était probablement la première fois que cela m’arrivait. Était-ce vraiment une exception, ou bien maintes gens se comportaient de la sorte et que je ne le savais pas, à défaut de fréquenter des gens que je pouvais qualifier de « normaux » dans mon jargon personnel ? Enfin, je ne pensais pas pouvoir qualifier cette conversation de normale pour le moment, mais bon, disons que tout cela portait à confusion, si bien que pendant un instant, l’envie me prit de tout plaquer, quitte à devoir ramper pour me rendre au banc suivant, même si clairement, la compagnie serait toute autre, considérant que de loin, tout ce que je pouvais voir, c’était un vieil homme si démuni qu’il était fort probablement sans domicile fixe. Ne voulant pas prendre le risque de me retrouver devant un individu qui empestait - quoique si le bébé faisait dans sa couche, ce ne serait pas mieux, mais ce n’était pas le cas, pour le moment - je pris mon mal en patience et au bout du compte, ce ne fut pas si douloureux que cela. Plus encore, je me congratulai même d’avoir laissé le bénéfice du doute à la demoiselle, puisque lorsqu’elle sembla réaliser que je ne lui voulais rien de mal, que je voulais m’asseoir et que pour le coup, c’était elle qui était la paranoïaque dans l’histoire - de la façon que je le voyais en tout cas - elle s’excusa aussitôt, me permettant de me détendre légèrement. Malgré tout, je décidai de ne pas ajouter quoi que ce soit, comme si je refusais de prendre le risque de la voir exploser de nouveau. À la place, je me contentai de simplement hocher la tête, histoire d’accepter les excuses, me disant que pour le moment, c’était plus que suffisant. De plus, j’étais persuadé qu’à ce point, la discussion n’irait pas plus loin. Apparemment, mes compétences à tenir une conversation étaient plus que dépassées, puisque la demoiselle crut plutôt bon de poursuivre, expliquant le pourquoi du comment elle avait réagi de la sorte. Sitôt, j’arquai un sourcil, parce que là, pour sûr, je ne saurais justifier, voire même supposer, le pourquoi du comment elle avait pu faire cette association. Était-ce parce que quelqu’un l’avait fait avant ? Si oui, pourquoi ne pas l’invectiver, lui ? Et puis, je n’allais pas le cacher, les enfants et moi, ce n’était pas bon ménage, alors autant dire que compte tenu du fait que je ne savais pas si c’était une bonne chose d’emmener un poupon dehors quand il faisait chaud, je n’en avais pas grand-chose à faire. Mais ça, je n’allais pas le dire non plus, parce que oui, j’avais pas beau être le plus doué du monde, si cette femme était vraiment pointue par rapport à ce que les autres pouvaient dire, je préférais m’éviter ses foudres en affirmant que je me moquais de la présence de son bébé, parce que je me doutais bien que ça, elle le prendrait plutôt mal. Je ne savais pas c’était quoi le truc entre mère et enfant, mais c’était à croire que même si le bébé était moche, puait comme pas deux et était le diable en personne, il ne faudrait jamais en parler en mal. Peut-être que je ne le comprenais pas parce que je n’avais pas d’enfant et que ce n’était pas dans mes plans d’en avoir, mais en ce moment, c’était la perception que j’avais et que bien sûr, je gardais pour moi. Malheureusement, cela ne me permit pas de me sentir totalement enthousiaste à l’idée de poursuivre cette discussion, me sentant obligé de rester là, encore et toujours, et encore plus de me présenter au moment où la demoiselle le fit en lui répondant:  « Bennett. » avec un sourire trop peu confortable. Je n’y pouvais rien, c’était ainsi que j’étais fait. Mais j’avais quand même fait un effort, non ? Il fallait juste que maintenant, la demoiselle sache l’apprécier, parce qu’elle finirait par apprendre à un moment ou un autre que ce n’était pas mon genre de faire de grands monologues sur ma vie personnelle, comme je le prouvait encore une fois en affirmant:  « Plus ou moins. » sans ajouter quelconque explication supplémentaire. La vérité était que mon principal problème, il me suivait partout, alors ce n’était pas un bout de verdure qui allait l’effacer. Bien sûr je voudrais que ce soit vrai, mais la réalité n’était pas ainsi. Mais encore une fois, je n’allais clairement pas le mentionner. J’avais du mal à parler de mon amputation à mes proches, alors à une parfaite inconnue qui avait démarré le bal en m’agressant ? Trop peu pour moi. Et puis, au bout du compte, histoire qu’elle n’exige pas plus de détails de ma part, je décidai de faire l’effort de lui répondre cette fois-ci en lui demandant:  « Parce que c’est ce que vous faites en temps normal ? » en ne sachant pas trop où cette question un peu - beaucoup - philosophique pourrait mener, mais tant que ça ne tournait pas autour de ma vie privée, alors ça m’allait parfaitement.