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Junie A. Hillsdone
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❝ post-it : Hobby : Je suis un vrai rat de bibliothèque, donc si je ne suis pas chez moi, je suis à la bibliothèque du coin en train de lire un bon roman. J'aime cuisiner aussi et préparer le repas quand la famille vient manger. Je passe mon temps à regarder des séries aussi, je ne sors pas vraiment beaucoup et je ne fréquente pas de boîte de nuit. J'aime bien me promener dans le parc ou aller à la plage, sentir le sable chaud sous mes pieds, même quand c'est l'hiver. Le sport, je cours si nécessaire, sinon, non.

Patchwork : Elle commence toujours sa journée en vérifiant ses yeux et prend ensuite son traitement ♦️ Prend seulement trois cafés dans la journée sinon c'est une pile énergétique ♦️ Elle n'aime pas le chocolat amer ni le chocolat blanc ♦️ Allume toujours la télévision quand elle met un pied dans son salon ♦️ Ne passe pas une journée sans appeler son frère, Jack ♦️ A un chat qui s'appelle Rouky, car il est roux ♦️ Elle va sur la tombe de sa mère tous les ans ♦️ Elle a perdu sa mère lorsqu'elle avait 7 ans, depuis c'est un cauchemar pour elle ♦️ Junie déteste les roses ♦️ Quand elle travaille, elle ne pense à rien d'autre que ses patients ♦️ Sa plus grande fierté est d'avoir obtenu son diplôme en étant major de sa promo ♦️ A une peur bleue de tous les insectes ♦️ Ne peut s'empêcher à ce que tout soit bien rangé à sa place, maniacattitude !♦️ Déteste la couleur blanche enfin de se retrouver dans une pièce entièrement blanche qui sent l'hôpital ♦️ Est une fan des Disney et elle a du mal à le cacher ♦️ En se couchant, elle refait les mêmes gestes que le matin en se levant, c'est devenu obsessionnel ♦️ Au travail, ses cheveux sont toujours attachés, sinon une fois en dehors, ils sont libres comme l'air ♦️ Elle a trop peur de l'amour, le vrai ♦️ Son péché mignon sont les framboises
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mot doux de Junie A. Hillsdone un Mer 25 Mai - 21:24
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Le bip strident me sortit de ma torpeur, je poussais le réveil avec ma main et le fit tomber par terre. Une chute de plus. Je passais mes mains sur mon visage et soupirais, essayant de rassembler mes esprits. Je venais encore de la voir, de voir son corps étendu par terre, le couteau et tout le sang. Ma mère continuait d’hanter mes nuits et ça me rendait dingue. Je n’étais pas la fille qui était vite de mauvaise humeur mais je savais que dans ce cas, la journée allait être particulièrement dure. Je posais mes pieds sur le sol et allai dans la salle de bain pour effectuer mes soins et prendre mes médicaments. Rituel du matin. Je passais ensuite sous la douche pour essayer d’enlever ce mauvais rêve de mes pensées pour pouvoir être correcte au boulot. Je sortis quelques minutes après et enfilai un jean ainsi qu’un t-shirt ample avec des motifs dessus pour égayer ma journée, ce qui allait être compliqué. Je m’en allais ensuite dans la cuisine où Rouky se frotta contre mes jambes, je lui donnais donc son quota de caresses et lui donnais ensuite ses croquettes. He oui, c’était le roi à la maison, il mangeait avant moi. J’allumais la télé pour regarder les infos et pris mon bol de céréales sur le canapé. Rien de bien passionnant s’y passait en tout cas, mais plus je regardais le vide et plus l’heure passait et j’allais me rendre en retard pour mes rendez-vous du matin. Je m’activais donc en rangeant tout à sa place avant de partir, laissant Rouky seul dans la maison pour la surveiller. Oui, un vrai chat de garde. Cependant, je n’avais pas prévu d’avoir des bouchons de si bonne heure… ce n’était pas ma journée, vraiment pas. J’attachais mes cheveux en une queue de cheval et augmentai le son de la radio pour essayer de me réveiller. Il n’était même pas neuf heures. Super. Je grattais mon poignet, signe d’anxiété et essayai de me raviser pour ne pas être couverte de griffure en arrivant au boulot. Puis, enfin, je pus avancer et me rendre à l’hôpital de Pasadena. Aujourd’hui, j’allais ici car je voyais des patients de cette ville, demain ça serait sans doute L.A. Je préférais aller là-bas, les gens étaient un peu plus tolérants concernant les retards à cause des bouchons, ici… moins. Je me garais et sortis de la voiture en courant pour rejoindre mon casier pour enfiler ma blouse. Je passais dans les couloirs et rejoignis mes collègues en papotant avec eux, ils avaient déjà commencé. Tant pis. Je saisis la pile de dossier et regardais mes rendez-vous du jour et je me tapais la tête contre le bureau. « Pas lui… Ma journée est vraiment pourrie. » Heureusement ce n’était pas le premier, avant tout j’allais travailler avec une recrue avec un bras en moins. J’y allais avec le sourire et passais un moment agréable avec cette personne. Cependant, j’avais pris du retard, un retard d’un quart d’heure qui allait se faire ressentir. Après deux heures trente de consultation, j’arrivais à ce fameux patient qui depuis son arrivé il y a peu, n’acceptait pas les rendez-vous et les traitements. Je me dirigeais vers la salle d’attente et annonçai son nom. « M. Morrigan ? C’est à vous. Suivez-moi je vous prie. » Je tournai les talons et me dirigeais vers la salle de rééducation. Je l’attendis sur mon siège et lui montrai le lit qui était baissé à sa hauteur. « Désolée pour le retard. Et installez-vous » Je le laissais prendre place sur le lit, il savait ce qu’il avait à faire et je n’allais pas lui répéter encore. Je lui souriais néanmoins, histoire de rendre l’atmosphère un peu plus paisible. Je saisis le dossier dans l’ordinateur et relus mes notes, me massant les tempes au passage. « Vous connaissez la procédure. La douleur ? Sur une échelle de un à dix ? » Je le regardais, sérieuse mais aussi avec un sourire, prête à taper sur l’ordinateur sa réponse. C’était le passage le plus facile du rendez-vous, c’était quasiment le seul moment où il pouvait être coopératif avec moi. Je le regardais en le détaillant, une mauvaise manie chez moi. Mais ses traits en disaient long sur son état et je doutais qu’il puisse dormir beaucoup ces temps-ci. Je n’allais tarder à le savoir de toute façon. Enfin, s’il voulait bien me parler et répondre à mes questions. Ce qui lui était arrivé était tragique, j’étais incroyablement impressionnée par leur dévouement au front mais voilà ce qui pouvait arriver. Il était jeune, j’avais lu son dossier trois fois avant de pouvoir prendre le premier rendez-vous avec lui. Ce n’était que le quatrième et j’avais l’impression de ne pas avancer, de faire du sur place. Sauf qu’aujourd’hui, vu mon humeur, j’étais décidée à faire bouger les choses. Enfin… j’allais essayer du moins.


Dernière édition par Junie A. Hillsdone le Mar 31 Mai - 17:11, édité 2 fois
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Bennett K. Morrigan
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Lun 30 Mai - 16:13
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Si un jour, on m’avait dit que je me devrais de réapprendre à marcher, chose que je savais faire plutôt aisément et surtout sans réfléchir de quelconque façon depuis que j’avais que quelques mois, soit même pas un an, pour sûr, j’aurais ri en plein visage de la personne ayant tenu ce genre de propos. En effet, jamais je n’aurais cru que quelque chose d’aussi simple, aussi banal et naturel doive être réappris et ce, qu’importe les circonstances. Évidemment, je n’avais jamais prévu d’être victime d’un incident d’importance dans le cadre de mon métier, incident qui avait conduit à la perte de ma jambe. Par contre, même encore là, jamais je n’aurais penser que m’habituer à tout cela serait aussi difficile, difficile et douloureux surtout. Parce qu’évidemment, si ma convalescence ne consistait qu’à m’habituer à marcher avec une jambe artificielle, ce serait limite facile, mais avec la rééducation, tout devenait plus compliqué. Voilà pourquoi je n’aimais pas nécessairement la rééducation, d’autant plus que celle-ci avait lieu à l’hôpital et que ce lieu me déplaisait encore plus. Clairement, ce n’était pas fait pour moi, et malgré moi, je le faisais savoir aux gens qui y travaillaient. Je savais bien qu’ils faisaient que leur boulot, qu’ils n’avaient rien à voir avec mon malheur, mais je ne savais pas pourquoi, je ne savais pas être indulgent. Peut-être était-ce parce que je me sentais encore plus diminué, complètement infirme et que ça, je ne l’acceptais pas. Pire encore, j’étais bien loin de l’accepter pour le moment, et cette journée que j’allais passer en rééducation n’allait certainement pas m’aider, je le savais. Par contre, ce que je n’avais pas planifié, c’était que même le trajet pour m’y rendre serait des plus pénibles. En effet, lorsque je descendis du taxi, je ne réalisai pas tout de suite que celui-ci s’était garé très près du trottoir, faisant en sorte que sitôt que je mis les pieds à terre, je trébuchai et tombait sur les genoux et les mains. Le chauffeur, lui, ne s’en était guère préoccupé, étant déjà parti pour s’occuper de sa prochaine course. Maugréant contre sa personne, espérant juste qu’à un moment ou un autre, il serait possible pour moi de me déplacer plus aisément, soit par mes propres moyens, à la limite en bus et à pied, je me relevai tant bien que mal. L’exercice, heureusement, ne fut pas aussi pénible que je ne l’aurais cru. Mes mains n’avaient que quelques égratignures minimes et je ne pensais pas m’être éraflé les genoux de quelconque façon, puisque je portais un jean. Malgré le temps chaud, hors de question que je porte un bermuda, parce que cela signifiait que je montrerais ma jambe à tout le monde et je n’étais pas du tout prêt à cela. Rassuré pour le coup, je tentai donc de continuer à avancer vers l’entrée, et c’est là que je lâchai un cri de douleur. Je compris que finalement, ma petite chute n’était pas sa conséquence, faisant en sorte que je fus obligé, même si je m’obligeais à ne pas utiliser quoi que ce soit pour que la récupération soit plus rapide, de m’appuyer sur tout ce que je trouvais pour finalement arriver là où aurait lieu mon rendez-vous. Sitôt enregistré, je pris place sur la première chaise que je vis, me moquant bien d’être assis à côté d’un homme qui avait une haleine affreuse. Tout ce que je voulais, c’était me reposer, récupérer tant bien que mal avant ce que je comparais être une séance de torture. Malheureusement, je n’eus pas suffisamment de temps, puisque la jeune femme qui s’occupait de moi s’approcha en m’appelant, m’invitant à la suivre. Sans rien dire, je pris appui sur la chaise pour me relever, grimaçant à la douleur que je ressentis. Tant bien que mal, je claudiquai jusqu’à la salle, prenant place sur le lit dès que j’en eus l’occasion. Je revins à la réalité quand la jeune femme s’excusa du retard. Je fronçai les sourcils, me demandant de quel retard elle pouvait parler. Sitôt, mon regard se porta sur l’horloge qui se trouvait dans la salle, remarquant qu’effectivement, l’heure du rendez-vous était passée depuis un moment maintenant. Pourtant, je m’étais assuré d’arriver à l’heure, voire un peu d’avance… Marcher jusqu’au département avait-il été si long ? Découragé à cette idée, parce que c’était la seule conclusion plausible que je pouvais en tirer, je baissai la tête, appuyant mes mains sur mes cuisses en tentant de ne pas avoir les larmes aux yeux. Mais malgré moi, j’éclatai, en quelques sortes, au moment où la femme me demanda une question pourtant banale et habituelle. Plus sèchement que je ne l’aurais voulu, je répondis:  « J’en sais rien, mais ça fait mal, bordel… » En temps normal, j’étais capable de donner une réponse décente, mais là, ce n’était juste pas possible. Et le pire, c’était que je ne comprenais pas pourquoi, mais surtout, j’avais envie que ça cesse, bien que pour le coup, j’avais l’impression que ça ne pourrait que continuer, vu la séance qui m’attendait et ça, ça ne me plaisait pas du tout.
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mot doux de Junie A. Hillsdone un Mar 31 Mai - 17:45
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J’étais loin de me douter qu’aujourd’hui j’allais avoir un monsieur ronchon. Enfin si, je savais comment il était, j’avais pu l’apercevoir dès le début, je le sentais. Mais pas à ce point, déjà j’étais en retard et j’avais peur de me le recevoir dans la tête, mais aussi je le voyais crispé. Pour quelles raisons ? Je n’en savais trop rien pour l’instant. Je savais que j’allais devoir progresser avec lui pour que ses douleurs s’arrêtent ou du moins, diminuent. Car jamais elles ne partiront, elles feront parties de sa vie mais je voulais qu’il ait une vie confortable malgré tout. Je me démenais pour chacun de mes patients afin de leur donner une vie meilleure après leurs soucis… pour certain il fallait plus de temps pour accepter ces situations. Je soufflais et décidais de me mettre au boulot, sauf que je ne m’attendais pas à une réaction excessive de sa part. J’arquai un sourcil et me rapprochai de lui pour pouvoir le regarder dans les yeux. Je sais que ça pouvait faire peur, mais j’aimais bien établir un contact visuel avec eux, ça me permettait de lire en quelque sorte en eux. Je me sentais comme une voleuse qui essayait de leur prendre tous leurs problèmes alors que je ne pouvais pas. Je fermais les yeux et posais mes mains sur la table d’auscultation. « Vous ne pouviez pas être plus clair, Bennett. » Je me reculais, jouant avec ma chaise roulante pour me placer au niveau de ses jambes. Je relevais son pantalon large et fixais le moindre de ses faits et gestes, je ne voulais pas me recevoir un coup dans le visage. Je vis son genoux rouge d’un côté et grimaçais. « Vous vous êtes cogné ou tombé dans l’heure ? » Je comprenais sa douleur, sauf celle de sa jambe amputé. Douleur du membre fantôme sûrement mais aussi lié à la prothèse. Je plaçais mes mains autour de celle-ci et l’enlevai avec délicatesse, la posant sur le côté. « Bien, commençons par un massage dans ce cas, on fera des exercices après. Allongez-vous. » Je ne le laissais pas discuter, pas question de me laisser marcher sur les pieds aujourd’hui, même si d’habitude je le laissais me dire ce qu’il voulait ou bien ce qui n’allait pas, aujourd’hui je n’étais pas d’humeur. Je me levai pour aller chercher de la crème pour masser le moignon de mon patient, toujours en guettant ses réactions. J’avais pu lire sa détresse lorsque j’avais posé la question sur comment ça pouvait aller. C’était dur mais il n’y avait pas que lui qui vivait ce genre de choses. Difficile à le faire entendre, ça c’était certain. « Vous connaissez Lassie ? » Je posai au même moment mes mains sur la plaie et commençai à masser tout en poursuivant mon histoire. « C’est une chienne qui appartient à un garçon, sauf que son père la vend et elle s’en va très loin de son foyer. Mais, fidèle et aimante, elle retrouve ce petit garçon. Elle a dû subir pleins de péripéties et pourtant elle a atteint son but. » Je levai la tête vers lui pour voir s’il comprenait ou pas où je voulais en venir. Mais une chose était sûre, il allait me prendre pour une folle là. Quelle personne saine d’esprit compare une personne à un animal ? D’ailleurs en m’en rendant compte, la comparaison était bof. Je me pinçais les lèvres et haussais les épaules, prenant soin de ne pas faire mal à Bennett en même temps. « Je veux dire que, même s’il vous faut du temps pour accepter cette prothèse et remarcher comme avant… Vous allez traverser des étapes importantes et que vous y arriverez. Mais pour cela, il faut y croire. » Je baissais les yeux vers mes mains, me concentrant sur mon travail, écoutant la respiration de la personne se trouvant sur la table. J’étais très à l’écoute et toujours à l’affut de tout quand il s’agissait de mon boulot. Puis le monde n’allait pas s’arrêter de tourner pour lui, mais je n’osais pas lui dire. Il fallait qu’il ait le déclic seul et sans mon aide, je donnais assez. Enfin s’il fallait l’aider, je l’aiderai mais seulement s’il y a aussi de la volonté de sa part. « Cela vous dirait de sortir faire les exercices à l’extérieur de l’hôpital ? Peut être pas aujourd’hui, mais une autre fois ? » Pour certain patient ça marchait de pouvoir effectuer des exercices à l’extérieur. Ce n’était pas conseillé mais dans le cas de Bennett, il le fallait, il fallait qu’il respire autre chose que les murs d’un hôpital. « Pas aux vues de tous, mais dans un espace reculé, bien entendu. » Je continuai mes gestes précis et doux pour soulager au maximum la douleur de cet homme. Je lui devais au moins ça pour m’avoir écouté raconter des conneries pour lui éviter de penser à sa douleur. Mais vraiment, le comparer à Lassie, je ne pense pas qu’il allait l’accepter. Ce qui pouvait être normal dans un sens.
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Bennett K. Morrigan
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Ven 3 Juin - 1:56
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Je craignis pendant un instant que la femme me demande de lui donner une réponse précise concernant mon niveau de douleur, parce que franchement, je n’en avais pas vraiment envie. Je n’avais pas envie de quoi que ce soit, sauf peut-être de calmer cette douleur, et pas seulement dans l’immédiat, tout le temps en fait. J’avais simplement envie d’avoir une vie normale, même pas de reprendre mes activités précédentes, parce que ne pas me rendre à l’évidence était complètement irrationnel à ce point, j’en étais conscient, et encore là, je me rendais compte que c’était trop demandé. N’importe qui ayant trébuché sur le trottoir précédemment se serait relevé avec des éraflures sans trop s’en faire, se serait nettoyé dans la salle de bains pour ne pas tâcher ses vêtements et ça n’aurait pas été la fin du monde. Pourquoi fallait-il que pour moi, ce soit une véritable torture et que plus encore, le tout soit si évident que ce soit exposé ? Orgueilleux, détestant être vulnérable, l’hypothèse de Junie arriva comme un coup de poignard. Je me sentais enfantin, je me sentais ridicule, à un tel point que je ne sus lui répondre, me contentant de simplement baisser la tête avec honte et marmonner:  « Ouais, en arrivant tout à l’heure. », bien peu désireux de m’étaler sur le sujet. Pour le coup, je fus bien content de ne pas être obligé de fournir plus de détails sur la douleur que je ressentais, ni l’incident, pour m’allonger sur la table de travail afin de recevoir mon message qui, clairement, serait le bienvenu. Je n’étais pas idiot, je savais bien que la rééducation n’était pas toujours de tout repos. En fait, à mon avis, ce ne l’était jamais parce que généralement, le massage servait à se détendre à la fin, ou du moins, s’assurer que les douleurs ne seraient pas trop présentes à la fin, donc pas nécessairement comme un massage classique, en gros. Par contre, supposant que le cas présent était une exception je décidai de ne rien dire, m’allongeant et demeurant immobile en me disant que compte tenu de mes douleurs, le mieux était que j’en profite, si cela pouvait être profitable, évidemment. Par conséquent, j’avais l’intention de demeurer silencieux, tenter de me détendre, d’où le fait que je ne dis absolument rien et que je pris la décision de ne rien dire, me disant que si jamais tout se déroulait sans une parole échangée, ce ne serait pas plus mal. Je pourrais ainsi me calmer, ne rien dire que je pourrais regretter et je ne serais pas provoqué de quelconque façon par la jeune femme. Malheureusement, mes intentions ne se concrétisèrent pas, puisque quelque temps après, Junie reprit la parole, abordant un sujet, qui, je ne le cachai pas, me laissa quelque peu perplexe. Le froncement de sourcils que j’eus à ce moment précis fut suffisant pour exprimer ma confusion pour le coup et, en mon sens, laissa à la jeune femme l’occasion de continuer, même si clairement, je ne savais pas où la conversation pourrait nous mener. J’écoutai malgré tout son histoire sans rien dire, demeurant dans un premier temps plutôt indifférent, mais au moment où elle vint à effectuer la comparaison entre cette chienne et ma propre situation, je ne pus m’empêcher de sentir une nouvelle colère monter en moi. Une colère mélangée avec de la douleur, de la tristesse et de la lassitude. Je n’étais pas complètement stupide. Peut-être un peu borné, mais pas stupide; je savais bien qu’il faudrait de la volonté pour que j’accepte ma situation et que je l’embrasse complètement. En réalité, je n’avais pas vraiment le choix si je voulais faire quelque chose de ma vie. Je faisais des efforts, constamment. Quand j’étais seul chez moi, je ne me reposais pas sur des instruments qui pourraient m’aider à marcher, comme une canne ou des béquilles comme on me l’avait tant recommandé. J’essayais de faire mon possible pour composer avec ce nouvel élément de mon corps qui comblait celui qui me manquait, je faisais des efforts chaque jour pour ne pas craquer et faire une bêtise parce que ma vie de soldat était complètement fichue et que c’était la seule vie que j’avais vraiment connue et aimée. Mais visiblement, personne ne s’en rendait compte. Tous se contentaient de simplement me répéter la même chose, encore et toujours. Pourquoi ? Pourquoi ne pas faire autrement ? Est-ce que ce que je faisais ne servait à rien, finalement ? Est-ce que je me torturais à chaque jour alors que ça n’en valait même pas le coup ? Voilà ce qui me blessait le plus, qui me blasait complètement et qui, dans les circonstances actuelles, me donnaient envie de tout casser. Par contre, parce que je ne pouvais pas le faire, et que même si je voulais me lever et quitter la salle en trombe, ce ne serait juste pas possible, je me contentai de marmonner entre mes dents:  « Ça ne vous regarde pas… » même si je me doutais que j’avais faux. Junie s’occupait de ma rééducation, ma volonté la regardait d’une façon ou d’une autre, mais quand même, je n’avais pas envie qu’elle me sorte encore et toujours ce discours que je n’en pouvais plus d’entendre. Je l’avais compris, je savais que je devais m’y faire, mais était-ce nécessaire que ce soit maintenant ? Étais-je vraiment obligé d’agir comme si rien ne s’était passé précédemment ? Fermant les yeux pour ne pas prendre le risque de céder, je les rouvris seulement au moment où elle me proposa d’aller faire des exercices à l’extérieur de l’hôpital, à un moment ou un autre. Et évidemment, dans un endroit reculé où il n’y aurait guère de regards curieux. Bien sûr que ce serait cela, parce que j’avais honte de ce que j’étais devenu, parce que je ne me montrais plus au grand jour. Je savais bien que pour ça, je n’avais que moi à blâmer, mais compte tenu des circonstances, cela ne faisait que s’accumuler, si bien qu’au bout du compte, je ne fis que répondre:  « Peu importe… » alors qu’en temps normal, évidemment que j’aurais dit oui. Ces murs d’hôpital me rendaient malade, l’extérieur ne serait que mieux pour moi. Mais je n’y arrivais pas. J’avais la voix brisée, ce sentiment d’impuissance m’envahissait à nouveau, probablement plus que jamais, si bien qu’il fallut que je me fasse violence pour ne pas avoir les larmes aux yeux, même si au final, une perle lacrymale s’échappa malgré tout de mon oeil, et compte tenu de la position que j’avais, il m’était bien difficile de la chasser, à mon plus grand désarroi.
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Junie A. Hillsdone
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Patchwork : Elle commence toujours sa journée en vérifiant ses yeux et prend ensuite son traitement ♦️ Prend seulement trois cafés dans la journée sinon c'est une pile énergétique ♦️ Elle n'aime pas le chocolat amer ni le chocolat blanc ♦️ Allume toujours la télévision quand elle met un pied dans son salon ♦️ Ne passe pas une journée sans appeler son frère, Jack ♦️ A un chat qui s'appelle Rouky, car il est roux ♦️ Elle va sur la tombe de sa mère tous les ans ♦️ Elle a perdu sa mère lorsqu'elle avait 7 ans, depuis c'est un cauchemar pour elle ♦️ Junie déteste les roses ♦️ Quand elle travaille, elle ne pense à rien d'autre que ses patients ♦️ Sa plus grande fierté est d'avoir obtenu son diplôme en étant major de sa promo ♦️ A une peur bleue de tous les insectes ♦️ Ne peut s'empêcher à ce que tout soit bien rangé à sa place, maniacattitude !♦️ Déteste la couleur blanche enfin de se retrouver dans une pièce entièrement blanche qui sent l'hôpital ♦️ Est une fan des Disney et elle a du mal à le cacher ♦️ En se couchant, elle refait les mêmes gestes que le matin en se levant, c'est devenu obsessionnel ♦️ Au travail, ses cheveux sont toujours attachés, sinon une fois en dehors, ils sont libres comme l'air ♦️ Elle a trop peur de l'amour, le vrai ♦️ Son péché mignon sont les framboises
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mot doux de Junie A. Hillsdone un Lun 13 Juin - 12:51
Bennett & Junie
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En médecine on nous apprend que certains cas peuvent être plus difficiles que d’autres. On ne peut pas simplement claquer des doigts pour que tout aille pour le mieux, non, il faut traiter le patient avec autant de patience qu’on peut avoir pour le faire avancer dans sa convalescence. Et il y a des cas qui sont plus faciles sauf que Bennett n’en était pas un. Je devais le faire aller mieux, savoir être patiente et encaisser les remarques qu’il pouvait me balancer. J’arquai un sourcil en attente de sa réponse et hochai la tête, comprenant les égratignures. « Il n’y a pas de quoi avoir honte, l’autre jour ma robe s’est coincée dans la porte du taxi… Imaginez la scène. » Je jetais un œil vers lui avec un sourire en coin et laissais, justement, son imagination faire son devoir. Pas dans de mauvaises pensées hein ! Surtout pas, juste que le ridicule ne tue pas. Même si, en fait, ça ne m’était pas arrivé, c’était l’une des pires choses que je craignais qu’il m’arrive en allant au boulot ou bien en me promenant tout simplement. Je redoutais aussi le fait de me retrouver avec du papier toilette coincé sous ma chaussure et me promener ainsi pendant toute la journée. Bref, il y avait tant de situations qui pouvaient être difficile à vivre et qui pouvaient arriver à tout moment. « Le ridicule ne tue pas, et sache que personne ne sait que tu as une prothèse, surtout en portant des pantalons. » L’acceptation était rude pour certains patients et je doutais que Bennett accepte son sort aussi facilement, cela se ressentait dans les séances qu’il venait faire et pourtant je faisais de mon mieux pour lui faire comprendre qu’il n’était pas le seul dans son cas. Et je choisis de le comparer au chien Lassie, sympa pour lui. Je ne sais pas d’où m’était venue l’idée mais en tout cas ça avait eu l’air de marcher car il ne broncha même pas et ne me fis aucune réflexion, enfin c’est ce que je pensais. Je pensais vraiment que j’allais m’en tirer sans aucune remarque, mais non. Je le regardais, arrêtant mon massage au passage et lui répondis avec un peu de sarcasme dans la voix. « Je suis votre médecin, donc si cela me regarde. Il faut bien que quelqu’un s’inquiète pour vous, si vous ne le faites pas. Puis arrêtez de vous apitoyer sur vous-même. Il n’y a pas que vous qui avez vécu des horreurs. » Je repris le massage sans demander mon reste, sachant que je l’avais piqué sur son égo et ce n’était pas un mal. J’en avais marre de parler à un mur qui ne voulait pas entendre ce qu’on avait à lui dire pour le faire avancer. Alors je cherchais, je cherchais ce qui pourrait le faire avancer, allant lui faire des propositions mais non, celui-ci ne donnait pas de réponse claire. Alors oui, je voulais bien l’aider mais il fallait aussi qu’il m’aide pour que je sache quoi faire. Je resserrais ma prise sans le faire exprès et arrêtai tout mouvement, m’éloignant de la table pour lui faire face. « Il va falloir que vous coopériez avec moi, Bennett, si vous ne voulez pas que monsieur musclor vienne vous faire faire vos exercices. » J’allais à mon bureau et notai quelques informations avant de me retourner de nouveau vers le jeune homme. « Alors donnez-moi une réponse claire, tout de suite ! Je veux bien jouer la gentille, mais il va aussi falloir que vous fassiez un minimum d’effort pour avancer. Car là, autant faire un pas en avant et quinze en arrière. » Je serrais la mâchoire et lui donnais sa prothèse pour qu’il la remette. « Maintenant enfilez ça, c’est l’heure des exercices. » Et non, aujourd’hui je n’allais pas me laisser faire et lui passer ses exercices qui lui étaient vitaux pour pouvoir accepter sa jambe et progresser avec. Je le laissais la mettre tranquillement et allais dans la pièce à côté pour aller chercher le matériel adéquat pour la séance que j’allais lui faire faire. Je posais le ballon par terre, le skate et allais vers les barres parallèles, attendant Bennett. « Allez, on y va. Finis de nous attendrir monsieur Morrigan ! » Je n’aimais pas faire la ‘méchante’ mais je n’avais guère le choix. Je savais que c’était difficile pour le jeune homme de vivre avec ça sur la conscience mais je devais aussi faire mon travail et l’aider à aller mieux pour la suite. Peut être que j’avais été dure en lui disant d’arrêter de s’apitoyer sur son sort mais il ne pouvait pas avancer en ayant des remords et en préférant reculer plutôt qu’avancer et mon devoir était de faire l’inverse tout en participant à ses progrès. Et je voulais qu’il progresse, sa vie n’était pas terminée, il avait tant de choses qu’il pouvait faire encore même avec une jambe artificielle. Je soupirais légèrement et passais ma main derrière ma nuque prête à passer de longues minutes avec un beau brun, un peu grincheux. « C’est partit pour cinq aller-retour. » Je croisais les bras sur ma poitrine me mettant à l’autre bout de là où il s’était posté et attendit, à partir de ce moment-là il pouvait prendre le temps qu’il voulait du moment qu’il avance et fasse ce que je lui disais.
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Bennett K. Morrigan
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Mer 15 Juin - 14:54
Junie & Bennett
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J’avais l’impression que malgré tout, malgré la tristesse que je pouvais ressentir en cet instant précis, le désespoir que je laissais à présent transparaitre, parce que visiblement, je ne savais faire autrement en cet instant précis, Junie ne semblait pas vraiment me comprendre. Dans un premier temps, cela eut pour effet de me frustrer et augmenter mon désespoir, tandis qu’elle, elle m’amusait à m’expliquer qu’elle avait coincé sa robe dans la portière d’une voiture. Qu’est-ce que cela pouvait changer, franchement ? Comment pouvait-elle se permettre de comparer une situation ridicule à quelque chose qui venait de complètement ruiner ma vie ? Était-elle stupide à ce point ? Tentant tant bien que mal de me retenir de dire quoi que ce soit, je gardai le silence et les lèvres pincées, la poussant visiblement à continuer dans son discours. Après s’être opposée par rapport au fait que ce qui me tracassait ne la concernait pas, s’imposant en disant qu’elle devait s’inquiéter pour moi, se permettant également de me faire des remontrances par la même occasion. Cette dernière partie ne me choqua pas vraiment, peut-être parce qu’au fond de moi, je savais que je n’étais pas le seul. Je n’étais pas idiot, je savais que certains avaient vécu la même chose que moi, si ce n’était pas pire. Mais malgré cela, nous n’étions pas tous pareils. L’armée n’avait pas la même signification pour qui que ce soit et ça, je pouvais en témoigner. Pour moi, c’était ce qui m’avait permis de me remettre sur le droit chemin. Sans mon métier, sans mes frères d’armes, je me sentais seul, j’avais l’impression d’avoir tout perdu, pas mal plus que ma jambe. Dans cette perspective, n’avais-je pas le droit de me sentir triste ? De me sentir déprimé ? Avec la jeune femme, ça ne semblait pas être le cas. En fait, ça ne semblait être le cas avec personne. Je ne voulais pas que qui que ce soit me prenne en pitié, mais un peu de compassion, était-ce un peu trop demandé ? Apparemment, oui, dans le cas présent, c’était une exigence qui dépassait les attentes ou envies de la kinésithérapeute. La rage bouillant dans mon corps à cette constatation, ce fut d’un ton plus sec que je donnai à Junie cette réponse claire qu’elle voulait ne lâchant:  « Bon d’accord, oui ! C’est bon là ? » De toute façon, à quoi bon qu’elle s’adapte selon mes désirs et mes caprices ? Ce n’était quand même pas moi, l’expert en rééducation. La seule chose que je pouvais faire, c’était composer avec le corps que j’avais maintenant, mais encore là, celui-ci avait de temps à autre envie de se faire la malle, vu comment il m’avait lamentablement lâché à l’entrée de l’hôpital. Mais ça, on s’en moquait bien, n’est-ce pas ? En tout cas, c’était la sensation que j’avais, si bien que pendant un instant, quand elle me demanda de remettre ma prothèse pour les exercices, le seul exercice que j’eus envie de faire, c’était de prendre la porte et changer d’air. J’en avais assez de me faire dire que je n’avais pas à me plaindre, alors que je faisais mon mieux, à chaque fois, pour aller mieux. Mais ça, visiblement, ça ne comptait pas, et ça m’énervait, probablement plus que jamais. Étais-je chiant à ce point, à ce point où on ne voyait que mon côté ronchon et déprimé ? Ce questionnement me frappa probablement plus que je ne l’aurais voulu, si bien qu’au final, quand j’eus rattaché ma prothèse et que je me fus levé de la table, je me dirigeai vers l’endroit où prendrait place les exercices, soulagé de voir que la douleur semblait avoir presque disparu pour le coup, je me dis qu’il faudrait bien que je lui montre que je faisais des efforts. Comme si je voulais lui montrer qu’elle avait tort, que j’avais droit d’avoir un peu de considération, quand même. D’un pas tout de même prudent, je me dirigeai vers les barres symétriques, lui lançant un regard encore un peu austère, mais déterminé, au moment où elle me demanda, de façon presque autoritaire et à caractère militaire, de faire des allers-retours. En d’autres circonstances, cela m’aurait peut-être amusé, puisque j’étais habitué aux ordres, et à répondre à ceux-ci sans poser de questions. Cette dernière partie, je le fis sans problème, mais pour le reste, je ne voulais pas vraiment l’associer à mon passé militaire, histoire de ne pas être encore une fois envahi par la tristesse alors que j’étais tout juste en train de me changer les idées. Sans attendre plus longtemps, j’attrapai les barres, mais je me rendis compte rapidement que celles-ci ne m’aidaient pas vraiment à avancer à proprement parler, mais plutôt m’offrir un soutien afin que je ne me rétame pas au sol encore une fois. Était-ce un bon signe ? Moi je disais que si, mais je n’étais pas l’expert, alors je continuai en silence, jusqu’à ce que j’aie terminé ces cinq allers-retours. Verdict ? Pour sûr, c’était une distance plutôt considérable que je venais de parcourir, mais je me sentais moins fatigué que précédemment. Est-ce que les efforts que j’avais mis chez moi, me poussant pour marcher sur ma prothèse plus longtemps et tout, payaient finalement ? Désireux de ne pas m’aventurer trop rapidement sur des conclusions qui pourraient affaisser toute satisfaction par la suite, je me contentai de simplement lâcher les barres, regardant Junie d’un ton voulant dire « Ensuite ? », comme si c’était là un défi, même si au fond, ce l’était devenu, en quelques sortes, pour moi dans cette perspective.
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Junie A. Hillsdone
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mot doux de Junie A. Hillsdone un Mar 28 Juin - 15:05
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Peut être que pour le coup il pouvait penser que je manquais de compassion ? Que je n’avais pas d’âme et que je n’en avais rien à faire de sa tristesse et de sa faiblesse ou tout ce qu’il pouvait ressentir ? Alors que non, je comprenais sa douleur, autrement mais je la comprenais et ça, apparemment il ne le voyait pas. Donc oui, j’en avais marre de le voir se renfermer sur lui-même à croire que le monde va s’arrêter de tourner car il a perdu une jambe. J’étais plus ferme, plus dure et je ne pense pas que ça lui plaisait mais tant pis, j’avais besoin d’avancer avec lui et lui aussi devait avancer pour éviter de ressasser sans cesse chaque jour. Et là, je perdais patience car moi aussi ça pouvait ne pas aller et ce n’est pas pour autant que je le montrais, je n’aimais pas m’exposer et je cachais tout histoire d’arriver souriante au boulot pour satisfaire mes patients, mais d’autre comme Bennett arrivait à me faire sortir de mes gonds et à me faire passer pour la méchante alors que je suis tout le contraire. Je hoche la tête quand je le vois enfin me répondre assez fermement. Et le pire c’est que je parle, je parle mais lui ne répond à peine, ça aussi ça a le don de me rendre irritable. Je ne sais pas s’il le fait exprès ou s’il se joue de moi ou bien c’est parce que c’est dans son tempérament mais moi, à côté, qui suis plutôt bavarde dans mon métier –car en dehors je suis une grande timide- c’est une horreur de voir quelqu’un répondre à peine à la discussion. « Oui, c’est bon, Bennett. » Je plante mon regard marron dans le sien et j’y vois plusieurs choses, de la colère, de la frustration, de la peine et de la souffrance. Tout d’un coup ma colère diminue, me rendant compte qu’il demandait simplement de la compassion par rapport à sa douleur, à ce qu’il pouvait ressentir. Je me sens minable presque, sur le point de culpabiliser mais je ne veux pas non plus montrer ma faiblesse et qu’il en profite. Bien que je pense qu’il ne soit pas comme ça, mais je déteste me montrer faible, je le suis déjà naturellement alors si en plus je culpabilise et le montre directement, c’est foutu. Je soupire et relâche ma pression sur le moignon de Bennett, sentant que l’inflammation est moins forte qu’au début de la séance. Du coup, il était temps de passer aux exercices afin de raffermir ses jambes et qu’il s’habitue à sa prothèse. Et je dicte toujours mes instructions avec fermeté, je ne vais surtout pas relâcher la pression maintenant alors que je le tiens enfin, je le vois dans ses yeux que ce n’est pas le même homme qu’au début de la séance. Alors je continue, histoire qu’il progresse et qu’il prenne confiance en lieu aussi. Je le regarde faire, croisant les bras sur ma poitrine, suivant chacun de ses gestes, prête à intervenir si jamais il lâchait. Je plante mon regard dans le sien, pour y déceler autre chose que de la colère à présent comme un esprit de compétition, ce qui m’arrache un sourire en coin. Je me mords la lèvre inférieure, attendant qu’il termine ses exercices. Du moins, le premier. J’arque un sourcil en croisant son regard et souris légèrement, avant de lui lancer un ballon de plastique au pied, pour qu’il le rattrape. « Seulement avec la prothèse. » Je lui fais un signe de tête attendant qu’il me relance le ballon et qu’on fasse quelques échanges pour continuer d’échauffer son muscle. Je me concentre sur l’objet et sa jambe, scrutant chacun de ses gestes. « Cela faisait combien de temps que tu étais au front ? » J’avais installé le tutoiement s’en m’en rendre compte mais je me dis que ce n’est pas plus mal, après-tout cela le mettra peut être en confiance et qu’il s’ouvrira un peu plus à moi. Pas que je veuille devenir son psy, car je n’ai pas les qualifications requises, mais juste pour le soutenir et montrer qu’au final, il n’est pas seul. « Je sais que tu n’y retourneras pas et que ta vie, est en quelque sorte, terminée. Mais je suis certaine que tu trouveras autre chose qui te plaît comme métier. Et d’ici quelques temps, on ne verra même plus que tu as une prothèse. Et la cacher ne sert à rien, tu es comme tu es, à présent et personne ne peut retourner en arrière. » Je savais de quoi je parlais en disant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible, j’ai déjà essayé et jamais ça n’a marché. Je sais aussi que s’il m’arrive un accident avec mes yeux, jamais plus je ne reverrais. Et je sais que revenir dans le passé ne me dira jamais pourquoi ma mère s’est suicidée. Je hausse les épaules ayant parlé, sans vraiment croiser son regard, préférant contrôler ses gestes que d’y lire quelque chose dans son regard ou bien qu’il puisse lire quelque chose dans le mien, plutôt. Je stoppe le ballon et le prends dans mes mains avant d’expliquer l’exercice suivant. « Tu prends appuie sur l’une des jambes du côté où le ballon va, facile ? » Une lueur de défi passa dans mon regard, croisant son regard et je souris à nouveau lui lançant le premier ballon.
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Bennett K. Morrigan
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Jeu 30 Juin - 13:55
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Le simple fait de marcher pour moi était devenue chose complexe comparativement à la normale. En effet, il fallait que je réfléchisse chacun de mes mouvements alors que précédemment, je le faisais sans réfléchir. Mais je dus admettre que comparativement à ce que je pouvais supporter au quotidien, marcher entre deux barres parallèles n’était pas si difficile que ça, plus maintenant en tout cas. Les premières fois que j’avais tenté de marcher avec ma prothèse, pour sûr, ce simple exercice n’était pas du gâteau. Soulever ma jambe m’était pénible, quelques pas étaient des plus douloureux à effectuer. Marcher au travers de ma maison était limite une épreuve à obstacles, mais de moi-même, parce que je me sentais encore plus vulnérable si je laissais mon moignon pendre. C’était ridicule, je le savais, surtout quand j’étais seul chez moi, mais j’étais orgueilleux, je tentais de faire comme si tout était normal, même si clairement, ce n’était pas chose simple. Et ma présence en ces lieux, le fait que je m’étalais par terre de façon ridicule, me le rappelait difficilement, rendant la chose encore plus douloureuse. Mais là, parce que j’avais compris que cela ne servait à rien, parce que ce n’était pas ici que j’allais trouver quelconque compassion, je décidai de passer au travers de l’exercice et ne rien dire, ne pas réfléchir, ne pas me torturer encore plus parce que clairement, il n’y avait personne pour me tendre la main. Enfin, ce n’était pas ce que je cherchais à la base, ou du moins, c’était ce que je pensais, mais au fond, j’avais compris que peut-être que oui, c’était ce que je cherchais un peu quand même, de façon bien inconsciente. Et là, je me trouvais juste idiot de penser que j’aurais pu en obtenir de la part de la jeune femme. Elle était là pour faire son boulot, rien de plus. Elle n’en avait rien à faire de moi, elle avait vu maintes cas passer pendant une journée. Pour me protéger, et ne pas me sentir encore plus humilié donc, je m’en tins aux exercices, et c’était ce que j’allais faire pendant le reste de la séance, voilà tout. Sitôt cette décision prise, ce ne fut pas bien difficile; après la marche entre les barres, la demoiselle me lança un ballon que je devais visiblement, lui renvoyer en utilisant que mon pied, ou plutôt ma prothèse. Un peu comme le football, en gros. Mais là, clairement, je ne pouvais pas prétendre à jouer pour vrai, ni même donner dans ce ballon un coup de pied acceptable. Je me contentai de simplement le pousser en direction de la thérapeute, comme elle me l’avait demandé, tentant tant bien que mal de ne pas penser au fait que ma prothèse pourrait me jouer un mauvais tour et se détacher, mais finalement, cela n’arriva pas. Je commençai alors à prendre mes aises avec cet exercice, mais malheureusement, ce fut de courte durée; au bout d’un moment, Junie crut que c’était une bonne idée de briser le silence, me posant une question personnelle que j’aurais pu trouver toute banale, mais qui, après toutes les émotions qui m’avaient traversé précédemment, celle-ci arriva comme un poignard dans mon coeur. Espérant que ce soit qu’une simple question par curiosité, j’inspirai profondément avant de lui répondre:  « Quinze ans. », ne pouvant pas supporter de m’étaler sur la réponse en mentionnant que j’y étais depuis mes dix-huit ans, et tout ce qui venait avec. Ce qui m’aida, ce fut le fait que je me dis que de toute façon, qu’importe était ma réponse, elle devait s’en moquer, de toute façon. Espérant que ce soit suffisant pour clore le sujet et passer à autre chose, en l’occurence les exercices qui me restaient à faire, je commençai à penser que j’étais maudit, qu’on faisait exprès de s’acharner sur ma personne pour le coup, ou plutôt, que c’était elle qui s’acharnait sur moi. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle pensait bien faire, mais n’avait-elle pas compris que ça faisait tout, sauf me faire du bien ? Je pensais avoir fait comprendre que ce genre de discours ne me plaisait pas, parce que trop de fois, je l’avais entendu, trop de fois, j’avais l’impression qu’on me parlait comme si on savait ce qui était le mieux pour moi alors qu’il n’en était rien, personne ne le savait. Je voulais bien garder mon calme, mais là, ce fut la goutte de trop. Je fis quand même un effort pour ne rien dire dans un premier temps, les lèvres pincées, les poings serrés, mais quand elle m’envoya le ballon, j’exposai. Sans réfléchir, sans me contrôler, je lâchai d’une voix forte:  « Merde à la fin ! » Je marquai une pause, soudainement aux prises avec cet accès de colère que je gardais pour moi depuis ce qui me semblait être depuis beaucoup trop longtemps maintenant. J’étais de nature colérique à la base, alors il ne fallait pas s’attendre à ce que je sois calme bien longtemps quand on me cherchait, d’autant plus que j'estimais avoir été suffisamment calme pendant longtemps, trop longtemps même. Après, il était certain que ça aurait pu être à n’importe quel moment que j’explose ainsi, mais là, ce fut la thérapeute qui s’en prit plein la tête lorsque je lui dis:  « L’armée, c’est tout ce que j’ai connu, c’est ce qui m’a donné un semblant de vie acceptable. Je pensais y rester jusqu’à ma retraite et voilà qu’on m’enlève ma carrière, on m’enlève ma vie, on m’enlève mes frères ! Donc j’en ai rien à foutre de savoir que je vais pouvoir trouver un boulot plus tard, je m’en fiche d’être un gros râleur parce que j’ai mal, putain, j’ai mal ! Et malgré tout, je fais des efforts mais ça, personne n’en a quoi que ce soit à foutre ! Parce qu’est-ce qui reste au final ? Le gros râleur, le chieur qui doit passer son temps affalé sur le canapé ! J’ai pas le droit de me sentir mal ? Est-ce que je suis obligé de me taper le même discours encore et toujours ? Je sais qu’il y a pire que moi mais putain, foutez-moi la paix un instant ! » Pour conclure mon propos, j’envoyai valser le ballon d’un coup de pied vif - de ma jambe valide - à l’autre bout de la pièce, soudainement incapable de rester en ces lieux plus longtemps. Sans demander l’avis de qui que ce soit, je tournai les talons, et le visage caché dans la main, je me dirigeai tant bien que mal vers la première chaise que je vis, histoire de pouvoir m’isoler et me calmer un peu, même si les larmes qui vinrent à apparaître dans mes yeux ne vinrent clairement pas m’aider pour le coup.
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Junie A. Hillsdone
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mot doux de Junie A. Hillsdone un Jeu 30 Juin - 14:33
Bennett & Junie
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Le jeune homme qui se trouvait devant moi m’inspirait différentes émotions et je ne savais pas par laquelle commencer. Je lisais dans ses yeux sa détresse d’être aidé ou d’avoir un peu de compassion, mais bon, mon job m’interdisait de devenir trop proche de mes patients. Je ne pouvais rien faire contre, j’avais passé comme un serment, je sais que c’est délicat mais je ne pouvais pas faire autrement. Je ne devais pas m’y attacher, ni avoir une relation autre que professionnelle à patient, je ne pouvais pas. Sauf que le regard de Bennett en disait long, je voulais l’aider et bien plus que professionnellement, je voulais qu’il aille mieux, s’accepte comme il était. Perdre un membre n’est pas facile, je sais ce que c’est. Je tais le fait d’avoir eu une greffe à tout le monde, personne ne sait, personne ne sait qu’un jour si je reçois un coup, si je tombe mal, si mes yeux s’infectent, je ne reverrais plus. Et je ne peux pas lui dire, j’ai beau essayé les métaphores il ne voit même pas où je veux en venir. Il est borné et moi je suis faible, voilà peut-être ce qui m’intrigue chez lui, cette force qu’il en retire de cet accident alors que moi je suis toujours aussi vulnérable à ce qui m’entoure. Je serre la mâchoire, poursuivant les exercices, posant une question anodine pour en savoir plus sur lui. Sauf que je sens dans son ton qu’il ne faut pas s’aventurer sur ce sujet, du moins ne pas trop en parler. Je hoche la tête, ne tentant même pas de répondre, ni de continuer. Mais lire dans les yeux d’une personne comme dans un livre ouvert, parfois c’est mal. Car sans que je comprenne, j’y lis de la colère et de la frustration, ce que je ne comprends pas tout de suite. Je ne pensais pas que Bennett était coléreux, ou encore qu’il perdrait vite sa confiance en lui, sa patience. Peut-être que c’est de ma faute ? Peut-être qu’en fait c’est parce que j’ai poussé le bouchon trop loin ? Que j’ai trop parlé ? Je me mords la lèvre, prête à recevoir la bombe en pleine figure et pas n’importe quelle bombe, celle de la colère la plus venimeuse qu’il soit. Je serre les poings, regarde le moindre faits et gestes qu’il peut faire et plante mon regard dans le sien, je dois avoir au moins l’audace de prendre ses paroles dans la tronche. Je déglutis et essaie de ne pas craquer. Je suis toute l’inverse de lui, je ne sais pas garder mes émotions ni paraître sans âme qui vive. Trop émotive, tout ce qu’il me fait passer, je le ressens en double et en plein cœur. J’ai touché une corde sensible, j’ai trop parlé et voilà ce que ça donne. Je ferme les yeux et protège mon visage, instinct de protection, lorsqu’il balance le ballon à travers la pièce. Je ne crie pas, je ne dis rien, j’entends ses pas, il s’en va, il tourne les talons pour aller s’isoler, combien de fois j’ai pu faire ce qu’il vient de faire. Je soupire et ramasse tout ce qui a pu tomber en lui laissant quelques instants de répit et aussi de silence. Car même moi de mon côté je ne sais pas quoi lui dire, son histoire me touche, il a raison, je ne sais pas ce qu’il a vécu, je ne sais pas ce qu’on lui a enlevé, ne serait-ce que sa famille. Je me passe la main sur le visage, me souvenant de chacune de ses paroles et essaie de savoir quoi faire. Je suis partagée, je vais le voir et je brise toutes les règles que je connais ou bien je le laisse seul et il s’en remettra. Alors que je sais pertinemment qu’il ne s’en sortira pas seul. Je serre les poings, me redresse puis essuie les quelques larmes qui ont coulé sur mes joues et m’en vais le rejoindre dans la pièce d’à côté. Je prends place à côté de lui et ne parle pas pendant de longues secondes car je ne sais pas quoi faire, le prendre dans mes bras, lui parler encore, lui serrer la main pour lui dire que je suis présente. « T’as le droit de te sentir mal, t’as le droit de t’en vouloir, de m’en vouloir et de crier à tout le monde que ça ne va pas. Je suis là pour ça. » Je le sens dans sa respiration que la détresse est énorme et j’attrape sa main, la serre dans les miennes et reprends à parler, plus calmement. « Je ne peux pas comprendre ta douleur à toi, je sais juste ce que ça fait de perdre quelque chose. Ou quelqu’un. » Je hausse les épaules et me tais quelques instants avant de le prendre dans mes bras, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas d’où m’est venue cette force de briser un nombre incalculable de règle, mais je viens de le faire. Je pose ma main derrière sa nuque et ferme les yeux pendant un quart de seconde. « Je sais juste que… si tu as besoin d’autre chose qu’une thérapeute… je peux être cette personne. Dans la vie de tous les jours. » Sa détresse m’a fait un déclic, je sais que j’aurais voulu que ce soit pareil pour moi lorsque j’ai perdu ma mère, le soir même où je l’ai trouvée, j’aurais voulu qu’on me dise ce genre de chose et qu’on m’aide à aller mieux. Sarah l’a fait, mais c’était différent, j’aurais tant aimé avoir un proche, un vrai proche qui me fasse ce genre de chose et me dise que tout ira bien. « Tout ira pour le mieux, Bennett, je te le promets. » Et lorsque je promets quelque chose, je mets tout en œuvre pour respecter ces promesses, je sais ce que cela fait de briser des paroles et à quel point c’est douloureux. Et en cet instant, je me sens moi-même apaisée par rapport à mon passé et j’espère sincèrement que ça sera le cas du beau brun, peut être pas maintenant, mais plus tard. Prochainement.
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Ven 1 Juil - 3:04
Junie & Bennett
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Assis sur cette chaise qui me semblait être isolée du reste du monde pendant un instant tellement je n’avais pas fait gaffe à la pièce dans laquelle je venais de m’isoler, il me fallut encore faire des efforts pour ne pas hurler, casser tout ce qui se trouvait là, parce que j’avais l’impression que cette rage que je gardais depuis tout ce temps n’était pas complètement passée. À cela s’ajoutait de la tristesse, du désespoir, et maintenant de la honte, la honte d'avoir craqué d’une façon et d’avoir passé mes nerfs sur une personne qui ne le méritait pas nécessairement. Enfin, je ne pouvais pas nier que Junie avait provoqué cette colère d’une certaine façon, mais avec le recul, je comprenais qu’elle ne l’avait pas fait exprès. Elle ne pouvait pas savoir toute cette douleur que je gardais à l’intérieur de moi, elle ne pouvait pas savoir que le fait de me parler de ma vie militaire me ferait tant de mal, moi-même je ne le savais pas. Je m’étais toujours douté que ce serait chose douloureuse, ça je ne le niais pas, mais à ce point ? Je n’aurais pas pu m’en douter. Après, je savais que ma chute précédente, tout ce qui se passait ne m’avait certainement pas aidé, mais malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir, de me sentir mal. Mais orgueilleux, et surtout déjà pas mal heurté dans mon amour-propre, pour sûr je ne me sentais pas d’attaque à aller m’excuser, même si j’étais conscient qu’il faudrait que je le fasse à un moment ou un autre. Avant de quitter ? À mon prochain rendez-vous ? Un jour que je ne saurais déterminer ? Ça par contre, je n’en avais aucune idée. J’étais perdu, trop peu d’attaque à penser à ce genre de chose. En vérité, je n’avais pas le courage de penser à quoi que ce soit, sauf à l’idée de ne pas craquer de nouveau, de quelconque façon. Cela me laissa alors recroquevillé tant bien que mal sur ma personne, les lèvres tremblantes comme si j’étais sur le point de pleurer; ce qui était effectivement le cas, silencieux, le regard dans le vide, l’esprit totalement absent. Tellement perdu, tellement autre part pour le coup, je ne me rendis même pas compte qu’au bout d’un moment, Junie était venue me retrouver. Pire encore, je ne réalisai même pas qu’elle avait pris place à côté de moi, réalisant qu’elle était présente seulement au moment où elle reprit la parole, m’arrachant un sursaut particulièrement visible qui me gêna encore plus que la situation présente. Parce qu’en effet, ce n’était pas vraiment glorieux, mais je pouvais difficilement me dérober à ce point. C’était désagréable, parce que pour tout dire, je ne savais pas quoi dire. Je n’avais pas envie d’en vouloir à Junie, qu’importe ce qu’elle avait pu dire, qu’importe ce sentiment de frustration qu’elle avait installé en moi, qui était déjà là bien avant que j’entre dans cette salle quand on y songeait en fait. Malgré tout, ce fut insuffisant pour que j’en vienne à accepter le fait que soudainement, elle voulait m’aider alors que depuis le début, j’avais l’impression qu’elle était contre moi. Qu’est-ce qui avait changé tout à coup ? Était-ce ma crise qui lui avait fait comprendre que je faisais mon possible mais que ce ce n’était pas suffisant pour que je puisse complètement me relever. Indépendant de nature, je pensais que je pourrais le faire, mais maintenant, il était sûr et certain que je ne le pouvais pas. À cette constatation, je fus encore plus mal, encore plus misérable, et cela ne fit que se confirmer au moment où la demoiselle prit ma main, comme pour me réconforter, ajouter les gestes aux paroles, pour tenir une promesse ou un truc du genre. Elle devait probablement sentir que ma main était tremblante, moite, plein de choses signifiant que j’étais dans un état lamentable, à l’intérieur surtout. Je passai une nouvelle fois ma main libre sur mon visage, mais cette fois-ci, ce ne fut pas suffisant pour chasser mes larmes. Tandis que Junie affirmait qu’elle aussi savait ce que c’était perdre quelque chose, perdre quelqu’un, elles commencèrent à couler, en silence, sans que je ne sache les contrôler cette fois-ci. En cet instant précis, j’avais le sentiment d’avoir quinze ans de nouveau, me revoyant dans cette salle avec mon professeur de sport, sanglotant parce que j’en pouvais plus de ma vie avec mes parents. Heureusement qu’il m’était venu en aide à ce moment parce que clairement, je n’en serais pas où j’étais aujourd’hui, mais je savais bien que ce n’était pas pareil ici et maintenant et c’était limite si ça me dégoûtait. Bien décidé à ne pas pleurer comme un pauvre adolescent, je ne refusai quand même pas la marque de réconfort que la jeune femme m’offrit, ne bronchant pas quand elle se décida à me prendre dans mes bras même si clairement, ce fut plus difficile de garder une certaine retenue. Malgré tout, je parvins à lutter, voire même apprécier ce réconfort qui m’était donné, le premier depuis ce qui me semblait être une éternité, fermant les yeux en tentant de faire la vide dans ma tête, oublier ma colère, oublier ma douleur pendant un instant, bien que ce ne soit clairement pas gagné. Je savais qu’il me faudrait plus que ça, mais quoi ? Pouvais-je vraiment me permettre de demander à quelqu’un de me venir en aide ? Je savais bien que Junie venait de me le proposer, mais quelque chose me disait que je ne pouvais pas me permettre d'accepter une chose pareille. Pinçant momentanément les lèvres une nouvelle fois, je choisis que c’était le moment de me redresser et de dire:  « Merci mais… Je ne peux pas t’imposer ça… Ce n’est pas à toi d’endurer mes problèmes alors que tu as très certainement mieux à faire que ça. » À ce point de notre conversation, je me disais que le tutoiement était beaucoup plus approprié. De plus, elle aussi l’utilisait, alors il serait idiot de ma part de ne pas le faire. Quand j’en eus le courage, je la regardai, et à ma grande surprise - à croire que finalement, cette étreinte m’avait fait plus de bien que je ne l’aurais cru - j’ajoutai:  « Je suis désolé… Pour tout à l’heure… Pour mon comportement depuis le début, en fait. » Puis, maladroitement, je chassai mes larmes du dos de ma main, reniflant un bon coup dans l’espoir que je cesse de pleurer pour le coup, même si tout au fond de moi, une partie souhaitait encore se sentir compris, ne serait-ce qu’une fois, pendant quelques minutes. Mais à ce point, j’avais l’impression que c’était trop demandé, alors le mieux était de prendre sur moi et faire avec.
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