Sedna L. Azarov-Ieline et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE:
| mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Mar 5 Juil - 15:16 | | | « Le glamour me colle à la peau ! » Disais-je en me retournant vers Avery qui riait de me voir m'agiter avec ce maillot qui me collait aux fesses. J'étais classe, ça se savait. Elle me parla d'un Alien, et je souris jusqu'aux oreilles. « Et même s'il ressemblait à un beignet aux pommes, on l'aimerait quand même ! » Riais-je en m'approchant d'elle pour barboter. Puis j'ajoutais plus doucement d'un ton redevenu sérieux « Je plaisante bien sûr. Il sera beau, s'il te ressemble. » Non pas que j'aimais lancer des roses à ma meilleure amie, pour un quelconque fayotage ou qu'en sais-je. Je la trouvais jolie. Sa réflexion m'amusa par la suite. « Elle serait capable de prétendre que deux ou trois poils sur le caillou suffisent à faire une tresse. » Je souriais en laissant mon esprit divaguer. Ma fille était géniale. « Mais ne t'en fais pas, bien évidemment que je lui dirai ! » Avant de dire « Je suis convaincue de la beauté de nos enfants ! » J'étais un peu voyante sur les bords, enfin ça c'était ce que je disais à Galéa quand je voulais lui faire croire que je savais à l'avance qu'elle allait faire une bêtise. Avery enchaîna sur Grant et sa nouvelle concubine. « Je comprendrai, oui... » Je lui souriais, mais je voyais à son regard qu'elle avait beau en rire maintenant, elle ne le faisait pas quand elle la voyait. « Raconte-moi tout, je veux pouvoir la haïr moi aussi. » Continuais-je. J'étais solidaire, et je voulais en savoir plus. La conversation changea de chemin. Je fronçais les sourcils au fil des mots. J'assumais mon côté mère poule. J'aimais mes enfants, et je les aimais avant qu'ils ne soient sortis de mon ventre. Plus encore, je les aimais avant même qu'ils ne soient conçus. Bon, pas vraiment, mais ça aurait pu. « Je veux que tu sois prudente, d'accord ? Tu me préviens s'il te dérange trop. » C'était vrai, j'avais le talent d'angoisser tout le monde autour de moi, je ne m'en cachais pas. Au sujet de Caleb, j'étais frustrée et heureuse d'en entendre parler. Mais je ne pouvais pas empêcher une petite plainte en moi de jouer. Je sentais que mon coeur se déchirait aux lettres de son nom. C'était stupide. Stupide et mièvre, j'étais honteuse d'être si amoureuse. « Ne t'inquiètes pas pour moi, je suis plutôt solide psychologiquement. » Elle savait que je ne l'étais pas. J'essayais de l'être. Mais je savais qu'elle avait raison. Qu'il allait falloir l'avoir cette confrontation. Qui risquait de donner lieu à des cris, des larmes, des supplications. J'étais fière, mais jamais devant lui. Devant lui, j'étais comme la plupart des femmes qui aiment. Petite et faible. Totalement dénuée de dignité. Ou pratiquement. Mon rire explosa en l'entendant parler de lui couper les noix. J'y avais songé moi aussi, mais il m'aurait été impossible par la suite de me reproduire encore une fois. Puisque d'un commun accord avec moi-même, je m'étais comme fait un mot d'ordre de n'avoir que des enfants de lui. Disons que ça aurait pu paraître romantique sans cette histoire de noix. Des noix de cajous, même. « Je sais bien. Il y'aura un temps d'explications, c'est promis ! » Ce n'est pas l'océan pacifique à boire, comme on dit. Avery changa de ton en se retournant vers les garçons intrusifs. J'écarquillais mes yeux. Choquée. Je m'enfonçais la tête sous l'eau parce qu'une envie irrépressible de rire me prenait brusquement. On ne voyait plus de moi que le sommet de mon crâne châtain et mouillé et un bout de mon front. De loin on aurait peut-être pu me confondre avec une dorade, un mérou brun ou je ne sais quoi. J'adorais Avery, et ses réactions me faisaient fondre, mais si je riais, elle risquait de mal le prendre. Ça m'étonnait toujours de la voir se mettre en colère. C'était pas souvent. En même temps, si ces garçons l'avaient embêtée plus que ça, j'aurai été la première à les virer de la piscine à coups de balai. Puis je remontais à la surface, je n'étais pas spécialisée en apnée. Je hochais la tête avant de reprendre doucement en recrachant un peu l'eau que j'avais malencontreusement avalée. « Oui, d'ailleurs à ce sujet, que dirais-tu de te remettre à ce fameux yoga dont nous parlons depuis tout à l'heure en ma compagnie ? Si j'y vais, c'est pour toi principalement. » C'était faux. J'étais une pile électrique. « Bon j'en ai besoin aussi. » Finissais-je par avouer en baissant le menton. |
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