Ma raison d’avoir accepté de sortir avec Katia était primitive. Oui ce besoin que tout homme a besoin d’assouvir à un moment ou un autre. Je n’avais pas su résister à son corps et je l’assumais, même si ça faisait de moi un mec macho. Voyant l’apparence physique d’une fille avant la personnalité. Mais ne cherchant pas une relation sérieuse, je ne voyais pas le mal dans ce raisonnement. Ma sœur le savait très bien, je ne voulais pas retourner dans ce bassin de mec en couple et pourtant, elle m’avait trouvé un rencard. Peut-être qu’elle croyait qu’avec une meuf je serais plus sage, moins enclin à faire la fête comme je l’étais devenu avec Jazz. Seulement, en ce moment ce n’était pas ce que je souhaitais, j’avais donné ces derniers mois et là, je ne souhaitais qu’une chose vivre ma jeune vingtaine sans trop me prendre la tête. « Ce serait bien… » J’en doutais tout de même, les filles parfois en disait trop. En tant que mec, j’aurais simplement dit que j’avais trouvé une sexy et bandante pour la soirée et puis voilà. Mais une femme pouvait partir dans un récit qui finirait par trahir mon escapade avec Shana. Tant pis, je n’aurais qu’à dire à Théa que je n’avais pas souhaiter ce rencard et que j’avais simplement accepté dans l’espoir de me farcir sa copine. Ça pouvait être des mots crus, mais elle devait comprendre que je pouvais faire mes propres choix ! Une fois le repas en main, je prenais la direction de la piscine. Entrant d’une certaine façon illégalement, j’allumais quelques lumières avant de rejoindre Shana au bord de la piscine. Ce que je venais de faire, je n’étais pas sensé le faire même si j’avais les clés. Mais l’interdis, j’avais souvent tendance à le franchir, par plaisir avant tout. « Tant fait pas c’est qu’un job, au pire je demanderai à ma tante de m’embaucher. Et puis, ça vaut trop le coup pour ne pas prendre le risque. » J’avais déjà une place assurer au sein de l’entreprise familiale, je pouvais donc assurer mes arrières même si j’aimais bien être lifeguard. Mâter les filles en maillot sans qu’on vous traite de pervers, c’était plutôt pas mal. En plus, être maître-nageur avait de gros avantages lorsqu’il s’agissait de draguer sur la plage. On n’était pas les seuls à mâter en somme et ceux qui avaient les corps les plus attrayants réussissaient à mettre le grappin sur plusieurs filles. Je finissais de manger, la laissant prendre la dernière frite qui restaient dans ma portion. Et sans attendre d’invitation, je retirais à mon tour les nombreuses couches que je portais, avant de l’entraîner avec moi dans l’eau. Par chance, on se trouvait du côté le plus profond, sinon dieu seul sait à quel point on aurait pu se casser la gueule ! Je sortais de l’eau en premier passant mes mains dans mes cheveux pour les lisser vers l’arrière. Une pulsion. Un désir. Un sentiment qui m’envahit et me dirigeant vers elle, je l’emprisonnais contre la paroi et moi. Je ne pouvais pas dire pourquoi maintenant, mais il était certain j’en mourais d’envie. Depuis le plump club, j’avais de nombreuses fois repensées à ce baiser. Mais puisqu’elle était partie et n’ayant pas eu de nouvelle avant aujourd’hui, j’avais fait taire cet envie. À la table, j’avais exprimé celle-ci, mais n’étant pas seuls je n’avais pas fait ce pas vers l’avant. Cette fois, je n’avais plus besoin de me retenir, on était seul et la voir trempé la rendait encore plus séduisante. J’avais envie de ce baiser que je n’avais pas pu me permettre plus tôt. C’est ainsi que je me retrouvais à capturer ses lèvres. Mon baiser n’avait rien d’enfantin, il n’était pas chaste, il exprimait simplement toute cette retenue que j’avais dû avoir jusqu’à ce moment. J’étais content qu’elle réponde à celui-ci me faisant redoubler d’ardeur. Je sentais sa main contre ma nuque, et je répondais à son geste, me collant davantage à elle. Fermant les yeux lorsqu’elle déposait ses lèvres sur mon cou. Cette baignade n’avait rien d’une petite trempette pour les enfants ! Oh non, reprenant un baiser, je laissais l’une de mes mains quitter la paroi la glissant dans son dos. D’un pincement de doigt je dégrafais son soutif. Si elle ne voulait pas aller plus loin, j’estimais qu’il était un peu tard, même si je m’arrêterais si elle le souhaitait. Rompant ce nouveau baiser, j’allais embrasser sa mâchoire descendant jusqu’à son cou, alors que ma main, elle, allait jusqu’à ses fesses et glissant sur sa cuisse je l’invitais à passer ces jambes autour de ma taille. En faisant cela, je la faisais sortir un peu plus de l’eau, me donnant accès à sa poitrine que j’avais libérée. J’utilisais ma main qui ne nous supportait pas, pour venir se caler sur son sein. Cette fille ignorait à quel point elle pouvait m’exciter, quoi qu’elle pouvait commencer à s’en douter si ce n’était pas déjà fait. Je commençais de plus en plus à me sentir étroit dans mon boxer. Arrêtant mes baisers dans son cou, je posais mon regard sur elle. Ma respiration avait doucement ralenti, même si mon cœur lui s’accélérait, je venais une fois de plus embrasser ses lèvres sans pour autant arrêter mes caresses sur son corps, laissant ma main glisser de son sein à son ventre et finissant sa course en s’introduisant sous la culotte.

Le sexe, un acte humain mais aussi bestial. C’est quelque chose d’indispensable dans une vie, le corps en a autant besoin que l’esprit. Bien entendu, je n’étais pas le genre de mec à me priver, le vœu d’abstinence ce n’est pas pour moi. C’est une chose que je n’avais jamais compris à propos de Jazz, mais bon en tant que petit ami j’avais accepté son choix, j’avais essayé de le respecter, mais pour être franc je ne le comprenais pas. De nos jours, l’abstinence avant le mariage n’était pas monnaie courante et dans ma logique, elle aurait dû prendre en compte que j’étais un mec avec des pulsions bien distinctes. Me faire chauffer pour finalement finir frustré ce n’était pas une chose agréable à vivre, surtout quand le rejet vient de ta copine. En gros, la douche froide je l’ai connu ces derniers mois et je ne suis pas prêt de vouloir retenter l’expérience, et pourtant… Je tentais quelque chose avec Shana, ça collait entre nous. Je ne pouvais pas le nier, mais de là à savoir si elle me repousserait pas ! Je n’en avais aucune certitude, elle pouvait très bien me dire « non » ou me gifler parce que je me montrais trop entreprenant. Car bien que commençant par un baiser plus explicite que lors de la soirée dans ce club, j’en venais vite à user de mes mains baladeuses sur son corps. Je ne pouvais pas me limiter à un simple baiser aussi ardent soit celui-ci. Le contact de nos corps, la sensualité de nos gestes étaient des facteurs qui donnaient envie de plus, d’approfondir ce ressentit. Je laissais donc mes lèvres la caresser, alors que mes mains exploraient son corps, ses courbes. Je ne mis pas non plus très longtemps à glisser ma main dans sa culotte, caressant son entre-jambe avec douceur ce qui allait en contrastant avec mes baisers fougueux ! De plus, l’eau rajoutait une sensation différente à ces gestes, paisible, elle se montrait plus active en suivant nos gestes. Au contact de ses mains sur ma peau, j’en revenais souvent à fermer les yeux laissant des frissons de plaisir m’envahir, même si je tentais de me concentrer pleinement sur elle. C’était même inutile que je dise ressentir un certain feeling entre ses mains, mon corps l’exprimait de la meilleure manière qu’il connaissait, laissant l’excitation monter, alors que je me retrouvais à bander dans ce boxer bien trop moulant. Certes elle ne le pouvait pas le voir sous l’eau, mais au contraire elle pouvait très bien le ressentir. Savourant chaque baiser, je me sentais désappointé de la sentir retirer l’emprise de ses jambes autour de ma taille. Voulait-elle qu’on mette fin à ce plaisir charnel ? Je compris bien vite que non, au contraire, tout en la sentant balader ses mains sur mes fesses en premier lieu, puis je la regardais retirer sa culotte avant de faire de même avec mon boxer que je prenais bien soin de balancer hors de la piscine. Je n’avais pas trop envie de devoir le chercher un peu plus tard si je le laissais flotter dans l’eau ! Encore pire si je l’oubliais dans l’eau ! Entrechoquant mes lèvres une nouvelle fois, je laissais le plaisir m’envahir alors que d’une main je m’accrochais toujours au rebord, je laissais l’autre caresser son flan jusqu’à son sein. Prenant un malin plaisir à jouir de ces caresses, je ne retrouvais rien à redire à cette soirée, regrettant presque qu’elle n’avait pas eu lieu plus tôt. Sentant ses jambes passer autour de ma taille, je venais passer ma main sur sa cuisse. Rompant notre baiser lorsqu’elle vint caresser mon sexe, je fermais les yeux me mordant la lèvre. L’eau amplifiait la sensation que je sentais, déjà sensible par l’excitation chaque vaguelette redoublait mon excitation. Je poussais un soupire, ouvrant mes yeux à nouveau la regardant. Parfois la chimie entre deux corps ça ne pouvaient tout simplement pas s’expliquer, pas besoin de mot, pas besoin de bien se connaître pour que nos corps veuillent ne faire qu’un. À cet instant, c’était ce que j’avais envie le plus entre ses bras. Bien sûre, je désirais la connaître d’avantage, car je ne pensais pas que se serait que pour une nuit. Mais pour l’instant, j’en avais que faire si elle avait un chat possessif, un chien baveux ou tout autre détail qu’elle finirait sans doute par me dire. Tout ce que je souhaitais c’était donner vie à toutes ces pulsions que mon corps ressentait à cet instant précis. Je ne pensais même pas à mettre un condom, de toute manière ceux-ci étaient trop loin pour que j’aille en chercher dans mon portefeuille ! En mon fort intérieur, je souhaitais juste qu’elle prenne la pilule. Posant mes lèvres sur son cou, j’allais doucement mordiller sa peau, avant de remonter jusqu’à son lobe d’oreille et m’approchant, je glissais ma main entre nous me guidant je m’introduisais en elle. Je resserrais mon emprise sur le rebord de la piscine, poussant un soupire de plénitude, tandis que je remontais mon autre main dans son dos. Je guidais les mouvements, prenant tout le poids de nos corps sur mes épaules – façon de parler, mais en faisant ainsi, je lui facilitais le mouvement. Contractant tous mes muscles, je commençais doucement mes coups de reins. Venant finalement capturer ses lèvres pour un nouveau baiser.

Cette soirée prenait vraiment une tournure inattendue. C’était sans doute cet interdit, mais aussi le fait qu’on était seul dans cet endroit qui m’avait poussé à aller vers elle. Bien que je lui avais directement fait part de mon envie de l’embrasser, ce n’était qu’une fois dans l’eau que j’étais passé à l’acte. Ce qui devait sans doute être une baignade sans arrière-pensée, devenait bien vite torride, alors que nos corps s’entrelaçaient. Les coups d’un soir, je connaissais, même très bien. J’étais plus ouvert à ce genre de soirée avec quelques verres dans le nez, mais ça me connaissait très bien. Pourtant, aujourd’hui je n’avais pas bu d’alcool et j’étais dans cette piscine à laisser mon corps parler de lui-même. Être dans cet eau avait quelque chose de sensuel qui amplifiait le désir, mon désir que je ressentais près d’elle. En fait, si elle n’avait pas eu cet appel lors de notre première rencontre sans doute qu’on aurait fini dans le lit de l’un ou de l’autre. Seulement, il y avait plus, j’avais aussi envie de la connaître, pas simplement m’attarder à ce qui était physique. Après tout, j’avais du plaisir en ligne avec elle, à voir maintenant si ça pouvait coller en dehors de derrière nos écrans. Parfois le virtuel c’est bien, mais ça n’a rien de comparable avec le réel. Et ça, je ne pouvais que l’acquiescer alors qu’on échangeait baiser, caresse… Je sentais sa main sur mon sexe, ce qui me faisait frissonner. C’était une sensation agréable et bien vite je passais à la vitesse supérieure. Je ne pouvais pas non plus rester là à attendre qu’on se trouve. Poursuivant mes caresses, j’en profitais aussi pour me glisser en elle. Une symphonie s’enchaîna aussitôt, soupir, halètement, le bruit de l’eau. Je n’avais que faire qu’on ait pas la meilleure des positions, j’étais assez fort pour supporter nos poids en plus sous l’eau c’était plus facile qu’on pouvait le croire. Baiser, embrassade dans le cou, je laissais simplement l’envie prendre le contrôle de mes gestes. À ces premiers gémissements, j’accélérais mes coups de reins, essayant tout de même de ne pas être trop brutal. Après tout, je ne souhaitais pas lui faire mal, mon intention était simplement d’avoir du plaisir. Un plaisir loin d’être chaste, mais tant pis. L’embrassant, je resserrais mes doigts sur le rebord de la piscine. En la voyant se mordre la lèvre, j’allais embrasser la ligne de sa mâchoire. Cette avait-elle idée à quel point elle pouvait être bandante ? Je ne regrettais pas un instant d’avoir planté Katia dans ce restaurant. Finalement, cette saint-valentin avait du bon. Je répondais à son baiser, rompant cet énième baiser pour me concentrer davantage sur mes va-et-vient et me mordant la lèvre, je poussais un soupir rauque en fermant les yeux. Mes muscles se détendirent et relâchant mon emprise sur le mur derrière elle, j’allais appuyer mon front contre le sien. J’ouvrais les yeux, la regardant tout en lui souriant. Ma respiration était saccadée, mais rapide. Délogeant ma main de son dos, je venais mettre une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Puis je la glissais sous son menton, avant de me décoller d’elle. Je ne voulais pas non plus l’écraser entre moi et la paroi, je relevais son visage vers moi et lui adressant un large sourire, je venais poser mes lèvres sur les siennes. Je me sentais bien dans ses bras, mais on n’était pas non plus dans un lit, tôt ou tard, on aurait plus la force de rester dans l’eau. « Première fois dans l’eau ? » D’accord j’étais curieux et puis ce n’était pas mon genre de lui demander si j’étais un bon coup ou non, elle pouvait bien le dire par elle-même si elle avait apprécié. Personnellement, j’étais bien partant pour recommencer, mais pas certain que dans l’eau soit une bonne idée. Mon corps n’allait très certainement pas tenir, mais après la soirée ne me semblait pas fini. Mais c’était peut-être juste moi !