La mission en Syrie c’était plutôt très mal déroulé. Mon équipe à essuyer des pertes dans nos hommes. Depuis mon retour en Californie, je suis resté quelques jours dans l’hôpital de l’armée, pour déjà me soigné et aussi pour un suivit psychologique. Et pour être honnête, je n’ai encore prévenue personne de mon retour en ville. Que ce soit Billie, mes sœurs ou même Jonas. D’ailleurs en parlons de Jonas… Je ne sais pas dans quel état d’esprit il doit être… J’étais avec lui en visio grâce à Skype au moment où mon escadron à été prit dans les filaient des Islamistes et pour être honnête je me sens plutôt très mal… Surtout qu’avant que je ne quitte la ville pour partir, lui et moi avons eut un dispute le soir de la rediffusion des épisodes de Star Wars. Normalement aujourd’hui, je dois enfin sortir de cet endroit et j’avais dans l’idée de rejoindre Jonas. Enfin, j’étais dans un sale état, la dernière fois il m’avait vu avec une blessure par balle et quelques petits bleus dû à quelques chutes… Mais rien de bien grave. Des fois j’avais été torturé physiquement comme mentalement. J’ai quelques médicaments pour que je puisse dormir et que je ne sombre pas dans une certaine dépression. Avec mon psy, j’avais réussis à mettre quelques mots sur ce que j’avais vu sur le terrain, j’avais parlé de mon coéquipier qui s’était fait tuer par l’un des nôtres et que si… Si nos autres collègues n’étaient pas intervenus, je serais surement morte à l’heure qu’il est… Bref. Une fois que je pu signer mon bon de sortie, Travis vient me récupérer pour m’accompagner dans le centre ville où nous devons prendre le petit déjeuner ensemble. J’en profite pour vider mon sac en ce qui concerne la mission… Et lorsque vient le moment de nous quitter, je me décide à me rendre chez Jonas. J’ai envie de le voir, de lui expliquer ce qui a bien plus de passer. Enfin après tout cela, je ne sais pas vraiment comment Jonas va m’accueillir. Lorsque j’arrive avec l’aide d’un taxi devant chez lui, je m’arrête un petit moment en bas de son appartement pour réfléchir si c’est une bonne idée ou pas. Je m’allume une cigarette mais, le vent commence à ce lever, d’une manière assez puissante. Le ciel change littéralement de couleur et une voiture de police s’arrête, l’un des policiers s’adresse à moi : « NE RESTER PAS LA MADEMOISELLE ! UNE TORNADE EST SUR LE POINT D’ARRIVER. ENTRER ! » S’écria-t-il. Je fis un signe positif de la tête, je termine ma clope lorsque les sirènes commencent à retentir. Pour le coup, j’espère vraiment que Jonas est présent… Je finis par entrée dans le hall du bâtiment, je grimpe avec du mal les escaliers, je n’ai pas spécialement envie de me retrouver bloqué dans l’ascenseur. Puis j’arrive en face de l’appartement de Jonas, je frappe à la porte puis j’attends qu’il m’ouvre. Lorsque la porte s’ouvre, je regarde si je ne me suis pas trompé mais, c’est bien le visage de Jonas. Je lui dis simplement : « Salut Jonas. » puis je finis par rajouter avec un petit sourire : « Je crois que j’attire les malheurs en ce moment, car je viens de revenir et une alerte tornade vient de se déclencher.. »

Perceuse en main, je passais mon autre main sur mon front essuyant les gouttes de sueur qui perlait mon front. À cet heure matinal, le soleil frappait sur la ville comme un feu ardent. « Hey les gars, la journée est finie on annonce une tempête. On remballe le tout et on file ! » Je déposais la perceuse près de moi, relevant mon regard sur ce ciel bleuté. Il plaisantait, si une tempête était annoncée, elle se cachait bien. Mais je n’allais pas rouspéter sur une demi-journée de congé. Disons qu’en ce moment mes temps de libre sont assez rare. J’avais beau avoir fini mes cours, mon boulot me prenait tout mon temps. Serrant mon équipement, j’aidais les autres à couvrir notre matériel et tout ce qui pouvait devenir dangereux en cas de tempête. Retirant mon casque de construction, je regardais la charpente de la maison qu’on était en train de construire. Je ne pouvais m’empêcher de me dire que demain se ne serait sans doute rien de plus qu’un tas de bois. Poussant un soupir, j’allais reconduire un des ouvriers chez lui, avant de retourner à mon appartement pour prendre une douche. Ce que j’avais de besoin plus que tout. En rentrant, j’entendais Meg dans sa chambre. Secouant la tête, je déposais mes trucs près de la porte, avant de sauter sous l’eau de la douce. Sentir cette eau chaude couler sur mon corps couvert de sueur et de poussière, je me sentais détendu. Je ressortais, croisant Meg qui me regardait étonné. « Une alerte de tempête. » disais-je en guise de réponse face à son étonnement de me voir si tôt chez nous. Je finissais de croiser ma serviette à ma taille, avant de me diriger vers ma chambre pour enfiler des vêtements plus adéquats à rester chez soi. Quoi que, je pouvais toujours contacter Noah ou alors ma tante. Je devais lui parler d’une idée que j’avais eu. Avec mon diplôme en poche, je devais bien penser à mon avenir et je ne pensais pas rester ouvrier toute ma vie. J’avais simplement besoin d’expérience. Une fois habillé, j’avais envoyé un message à ma tante, espérant qu’elle soit chez elle et que je puisse la rejoindre avant la tempête. Attendant qu’elle me réponde, j’allais me faire un shake de protéine au légume. L’apparence pouvait avoir l’air abject, mais on s’habituait et en toute franchise je le buvais surtout pour ma santé et quand je savais que je n’avais pas trop le temps de manger convenablement. Bien que fan de la junk food, il en restait pas moins que je ne mangeais pas que cela, faisant bien gaffe à ma santé. Versant le liquide verdâtre dans un verre, je recevais un message de ma tante. J’en échangeais d’autre avant de prendre mes affaires pour partir chez elle. En regardant par la fenêtre, je pouvais apercevoir que le ciel s’était assombrit et le vent semblait s’être levé. J’aurais sans doute le temps de me rendre jusque chez elle avant que la tempête ne se soit lever complètement, je l’espérais. Parce que conduire avec une tornade dans les environs c’était légèrement suicidaire. J’entendais alors les sirènes d’une voiture de cop, m’approchant de la fenêtre pour voir le véhicule passer sur ma rue en trompe. Décidément… Passant une main dans mes cheveux, je jetais un dernier coup d’œil au ciel, avant de me diriger vers ma porte. Si je ne voulais pas être prit dehors, je devais partir maintenant ! J’étais à peine arriver à la porte qu’on y toquait. Fronçant les sourcils, j’ouvrais la porte me demandant bien qui pouvait venir chez moi à ce moment-ci. Mon regard se posait sur une chevelure flamboyante et un visage que je n’avais pas revu depuis quelques temps. Shana. Eh bien, pour une surprise s’en était toute une. « Salut. » Je croisais mes bras sur mon torse, j’avais un peu de mal à être heureux de la voir. Bien plus inquiet de ne pas avoir eu de ses nouvelles sans compter cette dispute qu’on avait eu. J’esquissais un sourire, appuyant mon épaule sur le cadre de la porte d’entrée de mon appartement. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » J’avais bel et bien esquiver son commentaire, je voyais bien qu’elle était revenue sinon elle ne serait pas devant moi. Poussant un soupir, je me retirais de l’entrer pour la laisser passer. De toute manière si elle était-là c’était pas seulement pour me dire salut… Je sortais mon portable de ma poche, envoyant un sms à ma tante pour annoncer un contretemps. Je prenais quand même soin de préciser que ça n’avait rien à voir avec la tempête. Une fois envoyé, je relevais mon regard vers Shana.

Décidément, l’hôpital militaire avait bien choisi son jour pour me laisser quitter les locaux. Après, je pense que je serais beaucoup mieux chez moi avec Billie, Dawn et le petit Brownie pour récupérer de cette mission. Enfin, je ne suis pas totalement libre vu que je suis dans l’obligation de me rendre au moins une fois toute les deux semaines chez le psychologue. C’était bien trop récent pour que je puisse parler de ce qui s’est passé pendant ma détention. Enfin bref, après avoir passé un petit moment avec Travis, je me suis directement rendu devant chez Jonas. Après avoir terminé ma clope et mettre mise à l’abri après l’intervention de la police. J’arrive enfin devant la porte de Jonas, je ne me dégonfle pas et je frappe à la porte. Je ne sais vraiment pas comment cela va se dérouler avec lui. Je ne sais même pas s’il a envie de me voir ou pas. Enfin, je n’en sais rien et je pense que je vais être rapidement fixé vu que la porte vient de s’ouvrir. Sur le coup, le salut de Jonas me parut assez froid. Après j’avoue que je n’ai pas vraiment assuré avec ce que je viens de rajouter mais sur le coup, je n’avais pas vraiment trouvé quelques choses de mieux à lui dire. Jonas ne relève pas vraiment le commentaire, je l’observe pendant un petit moment. Puis lorsqu’il me demande ce que je fais ici, j’ai comme l’impression que j’aurais peut-être mieux fait de rentrer directement chez moi. Bref, maintenant que je suis là, il est hors de question de faire machine arrière. « J’avais… Besoin de te voir et de te parler. » Dis-je tout simplement. Je ne savais pas vraiment par où je devais commencer ou même ce que je peux lui dire… Je finis par me tourner vers lui. « Je suis désolé d’être venue à l’improviste et j’avoue que je n’ai pas vraiment réfléchi. Je suis sortie ce matin de l’hôpital militaire… Je suis revenue depuis quelques jours mais, je n’avais pas la force de contacter mes proches. » J’avais la voix quelque peu tremblante. Le souvenir des quelques jours passé dans cet hôpital n’était pas vraiment le top du top. Je passe ma main dans ma nuque. Le truc c’est que bien souvent les personnes autour de moi, se sont souvent inquiétées pour moi. Et comme par exemple mon père, je me suis brouillé avec lui certes à cause de Kevin mais, surtout à cause de mon choix de métiers. Alors qu’il s’inquiéter seulement pour moi. Je suis une tête brûlée qui n’écoute rien ni personne lorsqu’elle a un truc en tête. Jusqu’à maintenant, je vivais d’un métier qui me plaisait mais, à présent… Avec ce qu’il vient de se passer, je ne suis pas vraiment sure que je vais continuer l’armée. Je finis par coller mon dos contre l’un des murs de Jonas, croisant mes bras sous ma poitrine. « La façon dont je suis partie… Je la regrette vraiment. Je ne voulais pas partir fâcher avec toi. » Dis-je sincèrement.