C’était sûre que je n’avais pas refusé l’aide de Kylian, surtout que j’ai envie que l’on se rapproche encore un peu plus, lui et moi. Puis, j’ai besoin de savoir si nous avons encore un avenir ensemble. Bref, je finis par proposer à Kylian, enfin seulement s’il n’a rien d’autre de prévu de venir me filer un coup de main ce week avec un bon petit programme auquel je suis sure que pour la fin de journée, il ne pourra certainement pas refuser. Et bien entendue j’eus un léger sourire à la réponse de Kylian. « Je le sais. » Répondis-je à Kylian avec un léger sourire. Lorsque l’infirmière vient nous voir pour me prévenir que le rendez-vous va bien arriver, je me mis à taquiner à Kylian mais, la réponse qu’il me demande me fit rougir légèrement, j’eus un léger rire puis me mordit la lèvre inférieure. Si seulement il savait l’effet qu’il a encore sure moi encore maintenant, sans même à tenter de me charmer… « Et qui te dit que tu n’y arrive pas ? » Questionnais-je sur un ton charmeur à mon tour. Puis Kylian finit par me demander, si je voulais qu’il m’accompagne. Je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée mais, après venir seule ici n’est jamais bien facile. Après, ce n’est pas une mauvaise idée non plus mais, je n’ai pas forcément envié qu’il s’y sente dans l’obligation de venir avec moi. Je hausse légèrement les épaules puis je finis par lui répondre : « Personnellement, j’aimerais bien que tu viennes avec moi mais, ça ne va pas déranger avec ton travail ? » Bah oui, car dans le fond il travaille aussi, si j’ai bien compris il est en pause mais, peut-être qu’il va devoir reprendre. Enfin je n’en ai aucune idée. Je n’ai vraiment pas envié qu’il se sente dans l’obligation de venir. Mais au bout d’un petit moment l’infirmière arrive une nouvelle fois dans la salle d’attente. « Mademoiselle, le docteur vous attend » Je fis un signe positif et je me lève. Je me tourne vers Kylian pour voir ce qu’il compte faire puis, il termine par ce levé à son tour. Ça me fait vraiment du bien de le savoir auprès de moi. Même si nous ne sommes pus ensemble c’est toujours apaisant de l’avoir près de moi. Notre relation est tout de même particulière dans le fond. Une fois dans le bureau du gynécologue, je discute un peu avec lui puis il finit par m’inviter à passer sur le genre de canapé de consultation. Je ne sais pas comment cela s’appelle donc bon. Il met le gel qui est toujours désagréablement froid et pose ensuite le truc pour l’échographie. Au début, le gynéco n’arrive pas à entendre le cœur du bébé. Je fronce un peu les sourcils, inquiète et sans même m’en rendre compte, j’attrape la main de Kylian. Puis le son du cœur finit par arriver, j’eus un léger sourire. « C’est un bon petit garçon et taquin en plus ! » Dis l’homme avec un léger sourire. Je pose alors mon regard sur Kylian et je sers encore un peu plus la main de celui-ci. « Donc ne vous inquiétez pas, cet enfant est en parfaite santé, la famille qui attend ce petit sera heureux. » « J’espère bien. » Dis-je avec un léger sourire. Le gynéco finit par me dire que le rendez-vous est terminé. C’était plutôt rapide au final, j’ai attendu un temps pas possible pour ça . Eh bien ! Je remis bien mon haut et je regarde Kylian : « Merci. »

Dans un premier temps, j’eus un petit moment pendant lequel je ne semblait pas trop comprendre ce que Gemma me dit, mais par la suite, une fois que j’eus compris le sous-entendu, ou plutôt, que je crus l’avoir compris, j’haussai les sourcils pour signifier que je me montrais quelque peu… étonné par ses dires. Puis, j’en vins à me demander si c’était sérieux, ce qu’elle venait d’affirmer, ou bien si c’était simplement pour m’embêter, ou bien parce qu’elle, elle n’avait pas compris. Rapidement, je mis cette dernière option de côté, parce que je savais très bien que Gemma n’était pas stupide. Puis, avant que je lui demande des explications, ou bien que je fasse en sorte que ses sous-entendus prennent une tournure un peu plus sérieuse, j’en vins à lui proposer de l’accompagner, puis finalement secouer négativement la tête en guise de réponse quand elle me demanda si je devrais reprendre le boulot. Évidemment, je n’étais pas complètement idiot, je savais bien que je devrais y retourner à un moment ou un autre, mais je pouvais quand même prendre encore quelques minutes, non ? Dans le pire des cas, je ne prendrais pas de pause supplémentaire par la suite et ce, jusqu’à la fin de mon service, et ce serait réglé. En mon sens, toutes les pauses du monde ne valaient pas un moment passé en compagnie de Gemma. Sans attendre plus longtemps donc, dès que l’infirmière vint nous voir de nouveau, je me levai en sa compagnie, puis je l’accompagnai dans une de ces salles que j’avais déjà vu souvent dans l’hôpital de New York où je travaillais, mais jamais en ces lieux. La configuration en changeant pas vraiment, je n’y fis pas vraiment gaffe, prenant simplement place sur la chaise à côté de la table d’examen où Gemma venait de s’installer. Je ne m’osai toutefois pas à lui prendre la main ou quelque chose du genre, même si évidemment, ce n’était pas l’envie qui me manquait, et que cette envie devint de plus en plus grande lorsqu’un silence pesant s’installa dans la salle peu de temps après que le gynécologue ait mis la machine en marche. Pesant pourquoi ? Parce que normalement, le coeur du bébé devrait se faire entendre, mais là, rien du tout. J’étais bien conscient que ce bébé n’était pas destiné à être élevé par Gemma directement, mais pour sûr, je ne voulais pas qu’elle soit triste, ou bien qu’elle ait des ennuis avec sa tante pour cette raison… Pinçant les lèvres, quelque peu nerveux, je me détendis seulement lorsque j’entendis le bruit sourd et régulier envahir la pièce. Sans dire mot, je laissai donc l’examen se dérouler comme à son habitude, puis une fois que cela fut terminé, je me levai, puis je saluai poliment le médecin, ce collègue que je ne connaissais pas encore, d’un signe de tête. Ensuite, je reportai mon attention sur Gemma, qui me remercia aussitôt d’être venu avec elle. Tout naturellement, je lui répondis:  « C’est rien. » Un sourire nerveux étira mes lèvres pendant un moment, signe que je ne savais pas vraiment quoi dire pour le coup, mais je tentai tant bien que mal de retrouver l’usage de la parole peu de temps après en lui disant:  « Tu… Tu as mon numéro pour me prévenir… pour quand tu voudras que je vienne chez toi. » Ce n’était pas vraiment mon genre de me montrer aussi peu adroit avec les mots, mais pour le coup, j’étais si perturbé que finalement, je décidai de céder pendant un instant à mes pulsions, puis furtivement, j’embrassai la demoiselle sur la joue en y allant d’un propos plus sincère et moins formel, soit:  « Ça m’a fait plaisir de te revoir… »

Je crois que rencontrer Kylian aujourd’hui fut vraiment une bonne chose. Et je ne sais pas trop pourquoi mais, je me suis sentie plus à l’aise avec lui à mes côtés. Une fois que nous sommes sortie de la salle de rendez vous pour l’échographie, Kylian me demande si j’ai son numéro pour le contacter, si besoin. J’eus un léger sourire sur les lèvres puis, celui-ci vient déposer un tendre baiser sur ma joue. Je le regarde avec un nouveau sourire puis, je lui réponds : « J’ai ton numéro, t’en fais pas. Mais, tu peux passer quant tu veux. Tu es le bienvenu à la maison. Et moi aussi ca m’as fait plaisir de te revoir. » Je viens à mon tour déposer un tendre baiser sur sa joue et je finis par lui dire : « Au revoir. » Je dépose une nouvelle fois mon regard dans le sien avant de finir par lui tournée le dos pour rejoindre ma voiture et repartir directement chez moi. En tout cas cet enfant qui grandit en moi pour ma tante est en parfaite santé et j’en suis plus qu’heureuse. Bien que j’ai cette fichue appréhension… J’ai vraiment peur d’avoir du mal à me remettre de cette grossesse mais, après je me dis, que Joan sera heureuse et que moi je serais libérée de son emprise qu’elle a sure moi. Ce n’est peut être pas le choix le plus judicieux que j’ai pris mais, dans le fond… Je suis heureuse de me dire que pour une fois, je fais un bon truc pour l’une de mes proches. Okey Joan n’est pas vraiment un exemple mais, ce n’est pas bien le plus grave. Elle as été mon modèle et je sais que dans le fond elle m’a protégée à sa manière. Et maintenant, je dois repartir faire un tour dans mes cours ! J’ai besoin d’avancer aussi.

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