Retrouvaille légèrement mouvementée

Mon  frère avait toujours son sens de l'humour en tout cas, il me dit qu'il ne pouvait pas appeler sa belle rousse, "blondie" vu qu'elle n'était pas blonde. Ca c'était implacable comme raison. Puis il m'appela, "Prince Charmant", en m'expliquant que sa Leilah adorait qu'il l'appelle comme ça. Ils c'étaient vraiment bien trouvé ses deux-là. Je me demandais maintenant, comment  elle, elle devait le nommer.  Il me fit ensuite remarquer que ce n'était pas seulement à cause de Leilah qu'il c'était assagit. Il était simplement trop rusé pour moi.

- Mais oui, tu es beaucoup plus intelligent que moi, le taquinais-je légèrement.

Charlie cru que je me moquais de lui quand, je lui dis que c'était un plus. Il est vrai que je ne me rendais pas toujours compte du pouvoir de séduction que je pouvais exercer sur la gente féminine. En fait, il n'y avait que quand je voulais ou désirai une femme que je jouai alors de mon charme, autrement je n'en jouai pas tellement. D'ailleurs, j'étais assez étonné que plus de femmes ne m'envoie pas sur les roses. Charlie me dit que je le surpasserai un jour, pour ma part, je pensais que c'était déjà fait, mais je n'en dis mot. Il me rétorqua ensuite, qu'il n'avait plus de besoin de courir après les midinettes à présent, vu qu'il avait Leilah.

- Tu as de la chance, moi je ne sais pas si je connaîtrais ça un jour, lui avouai-je en le regardant.

Mon frère m'appela encore "bébé à maman", je détestais quand il m'appelait comme ça. Je poussais alors un soupir avant de lui répondre :

- Tu peux cesser de m'appeler comme ça ? Je suis certain que maman sera ravie de nous voir débarquer par contre en ce qui concerne le "Général" je n'en suis pas sûr, dis-je en parlant de nos parents.

Charlie sembla surpris que je le complimente sur sa conduite, toutefois je n'étais jamais monté dans une voiture dont il était le conducteur, mais il avait certainement dû oublier. Notre père n'aurait jamais permis à mon frère de conduire sa précieuse voiture. On arriva ensuite chez le concessionnaire de moto, il y avait pas mal de variété, mais je savais ce que je voulais. Je descendis de la voiture et mon frère m'emboîta le pas, il me dit qu'il se sentait nul tout à coup face aux différents modèles de moto. Un vendeur arriva vite à notre rencontre.

- Bonjour, messieurs puis-je vous aider ?, nous demanda-t-il en regardant principalement mon frère.
- Je désirerais voir vos motos de luxe, lui dis-je en le regardant.
- Oh, c'est pour vous, me dit-il en me fixant. Qu'elle marque souhaiteriez-vous ?, me demanda le vendeur en ne me lâchant pas du regard.
- Une BMW K 1600 GTL, lui dis-je en le regardant.
- Je vois, que monsieur sait ce qu'il veut, me dit-il en souriant. On en a une en exposition à l'intérieur, si vous voulez bien me suivre, nous dit-il en nous conduisant près de la moto.
- Elle coûte combien ?
- Trente mille trois cents cinquante dollars, me dit le vendeur en espérant que je fasse une drôle de tête face aux prix qu'il m'indiquait.
- Toutes options ?
- Heu…, pardon quoi ?, demanda le vendeur légèrement désorienté.
- Je vous demande si c'est avec toutes les options comme le gps, lui dis-je lentement pour qu'il comprenne.
- Et bien, si vous payez tout de suite, je crois qu'on fera un geste pour le GPS, me dit le vendeur en espérant toujours me surprendre.
- Si je paye par carte, cela ne vous dérange pas ?
- Pardon ?, me demanda à nouveau le vendeur.

Alors que nous étions maintenant arrivé en face de la bête, un autre homme arriva à notre rencontre et serra la main de mon frère et ensuite la mienne. Ca devait être le patron, il me sourit et me demanda :

- Tu comptes la payer avec une carte crédit ou une carte bancaire ?
- Bancaire, lui rétorquais-je.
- Bien, Lance va te montrer les casques ainsi que les combinaisons, ils seront offerts en plus du GPS sur la moto, me dit-il.

Je suivis le vendeur qui n'en menait pas très large, je choisi des vêtements assez pratique pour pouvoir conduire la moto à tout moment et un casque, ainsi qu'une paire de chaussures adéquates pour conduire l'engin. Ensuite, je passais à la caisse. Le vendeur me fit tous les papiers adéquats et je lui montrais mon permis moto avant de signer les papiers et de payer les 30.500 $ que je devais pour la moto, le casque, les vêtements et les chaussures.

- Je peux la prendre maintenant ?, demandais-je au vendeur.
- Oui, bien évidemment, me dit-il.

Je regardais alors mon frère et lui demandait :

- Ca te dérange, si je vais faire un tour, avec mon nouvel engin ?

Retrouvaille légèrement mouvementée

J’avais le droit de vivre ma vie comme je l’entendais, voilà ce que mon frère me dit car lui l’avait fait quand il était sorti de l’armée. Il avait parlé avec notre mère de ses envies de voyage et elle lui avait dit de foncer et de redevenir l’homme qu’il était avant l’armée. Je le regardais légèrement étonné parce qu’il venait de me sortir comme phrase, mais aussi parce que si je redevenais le jeune homme que j’étais avant… Cela ne m’aiderait certainement pas à trouver quelqu’un avec qui partager ma vie. Au lycée, j’étais assez réservé même si je faisais tout pour le cacher, j’avais toujours la tête plongée soit dans mes cours, soit dans mes bouquins.

Je ne voulais plus être ce gars-là, j’étais heureux d’avoir découvert la photo, d’avoir passé presque cinq ans en Angleterre pour me découvrir cette passion qui il faut bien me l’avouer me reposait intellectuellement. Bien sûr, je savais plus de choses que les personnes normales, mais je n’en faisais pas étalage. Mon frère, me fit à nouveau sortir de ma rêverie en me disant que ça lui avait pris du temps avant qu’il ne se dise qu’il voulait quelqu’un auprès de lui et c’est à cet instant que Leilah a fait son apparition apparemment. Il m’expliqua qu’il avait pensé pourquoi pas elle et qu’il c’était lancé et que depuis, il l’aimait comme un fou, car c’était la première femme à qui il avait osé avouer qu’il ne voulait pas être prit en cage. Elle lui avait alors répondu de rester tel qu’il était. Il poursuivit en me disant qu’il était certain du plus profond de lui que c’était celle qu’il attendait et qu’il n’avait qu’une seule envie c’était de la rendre heureuse.

- Je suis heureux pour toi, lui dis-je sincèrement.

Il ajouta que ça m’arriverait au bon moment. Cependant, j’en doutais fort, car je ne ressentais rien du tout, mis à part du désir et une sensation de liberté quand je parvenais à l’extase avec ses femmes. Je ne recherchais que ça, je n’en voulais pas plus et c’était d’ailleurs devenu comme une drogue. Oui, j’avais besoin de ça et aussi parce que ma libido n’était jamais vraiment satisfaite. Mais, bon je me voyais mal expliquer cela à mon frère.

Une fois, que la vente de la moto fut presque conclue, je rentrais dans une des cabines d’essayage, enfila la veste qui était offerte avec la moto ainsi que les protections pour les jambes, le casque et enfin les chaussures que je m’étais offerte en plus. Je montais sur l’engin, enclenché le moteur et un doux son, me parvint aux oreilles, elle ronronnait, rien à voir avec une Harley Davidson qui faisait un bruit d’enfer, c’est moto était conçue pour savoir que vous arriviez en ville. Mais, les BMW était des motos tout confort, même avec une allure sportive. J’aimais déjà cette moto, et je me voyais déjà emmener des filles à l’arrière de celle-ci. Mon frère avait raison, j’allais faire des ravages avec cette moto.

Je revins après avoir fait le tour du concessionnaire, j’aimais la sensation de liberté que me procurait cet engin, c’était presque aussi bon que le sexe. Je vis alors mon frère en pleine discussion avec le patron. Je coupais le moteur et enlevé mon casque pour écouter ce qu’ils ce qu’il se disait.

- M.Spencer, redonnez-lui l'accès au Blind sinon... j'annule la vente.

C’est ce que j’entendis de la part du patron en revenant de mon tour de chauffe. J’entendis alors mon frère lui répondre qu’il n’avait pas intérêt à me faire payer pour les bêtises d’une dénommée Britt. Il lui dit de parler à sa fille et il ne voulait pas apprendre que la vente était annulée sinon, il aurait à faire à lui et il pouvait lui jurer. Je n’avais jamais vu mon frère dans une telle rage. Je repris ma moto et fit semblant de revenir auprès de mon frère qui était en train de fumer une cigarette. Je n’aimais pas cette habitude, mais je savais que ça pouvait calmer.

- Tout va bien ? , lui demandais-je en posant un pied à terre. Si tu veux, tu peux rentrer, je crois que je vais encore faire quelque tour avec ce petit bijoux avant de rentrer avec chez toi, lui dis-je avant de lui faire un clin d’œil. Je la mettrais dans l’arrière cours, si tu n’y vois pas d’inconvénient, lui demandais-je en le regardant droit dans les yeux.

De toute façon, j’avais signé tous les papiers, le gérant ne pouvait plus rien faire, concernant la vente. C’était juste du bluffe qu’il avait fait à mon frère.

Retrouvaille légèrement mouvementée

Une fois que je fus devant mon frère, toujours sur ma moto - que j’avais éteinte pour faire cesser le ronronnement de celle-ci, j’avais également retiré mon casque – mon frère me dit que tout allait bien, qu’il n’y avait aucun problème. Bien sûr comme j’avais entendu un peu la discussion qu’il avait eue avec le concessionnaire, je savais que ça n’allait pas et puis mon frère était en train de fumer, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. Mon frère me demanda ensuite pourquoi, je voulais encore faire un tour sur cet engin, je savais qu’il voulait me taquiner, mais je savais aussi qu’il était un peu inquiet.

Toutefois, il y avait plus de risque que je me fasse renverser en traversant la rue qu’en pilotant cette moto. C’était grâce à l’armée que j’avais appris à manier une moto et j’avais adoré cela. Le gérant me coupa dans ma rêverie et me demanda comment je trouvais la conduite de cette moto. Il ajouta que s’il y avait le moindre inconvénient, de lui en faire part et qu’il arrangerait ça tout de suite. J’avais dans l’idée de lui dire que oui, il y avait un problème, mais pas avec la moto, toutefois je m’abstins de le faire devant mon frère et je répondis avec un sourire sarcastique.

Je fis le tour de l’établissement encore une fois avec la moto et j’attendis que mon frère soit parti. Le concessionnaire était toujours dehors, je souris avant de passer à quelques centimètres de lui avec la moto. L’homme légèrement décontenancé en tomba quasiment à la renverse, il me regarda avec ses petits yeux de fouines alors, que je descendais de la moto.

- Qu’est-ce que…, me demanda-t-il alors que je me rapprochais de lui.
- Sachez mon petit monsieur, que mon frère est un homme bien, lui dis-je en le prenant par le col de sa veste et en le relevant.
- De toute évidence, vous ne connaissez pas votre frère, me dit-il avec un aplomb qui fit frémir tous mes muscles.
- De toute évidence, c’est vous qui vous permettez de juger un homme sans le connaitre, lui dis-je en lâchant le col de sa veste.
- Vous êtes vraiment pareil, deux vauriens, rien de plus, dit-il en remettant sa veste correctement.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais à ces mots je vis rouge et avant que j’en prenne vraiment conscience, mon poing fini dans la figure du concessionnaire. Le vendeur était alors sorti et vint aider son patron qui se retrouvait une fois de plus par terre, mais cette fois avec le nez en sang. Le vendeur me regarda, puis me fit un petit sourire en coin. Je repris ma moto et fila vers le premier assureur venu. Celui-ci me dit que pour la carte grise, je devais patienter quelques jours, mais il me donna un formulaire provisoire, quelque fois que je me ferais arrêter.

Je repris ensuite la moto et j’arrivais dans l’arrière court du Blind, Drew était présent. Il ne m’avait pas encore vu et je décidais de lui faire un peu peur. J’arrivais donc à fond de train derrière lui et m’arrêta à quelques millimètres de ses pieds. Il était blanc comme un linge ce qui me fit beaucoup rire sous mon casque.

- Non, mais vous êtes malade ! me cria-t-il en regardant son propre reflet dans ma visière.

J’enlevais mon casque et lui fit un sourire, je l’entendis alors pousser un soupir de soulagement en me dévisageant.

- Tu en as mis du temps avant de rentrer, je pensais que Charlie et toi vous vous étiez disputé, me dit-il en souriant. Et ne me refais plus jamais ça !, s’exclama-t-il en ne pouvant s’empêcher de continuer à me sourire.
- Pas de dispute et je te promets d’être sage avec ma moto, lui dis-je comme un petit garçon qu’on aurait pris en faute. Au fait, où est mon frère ?
- Dans son bureau, m’indiqua Drew.

Je montais alors les quelques marches ouvrit la porte métallique avant de me retrouver près du bar.  Je passais devant celui-ci et frappa à la porte du bureau de mon frère. Je n’attendis pas et rentré presque tout de suite dans celui-ci.

- Si jamais tu reçois un coup de fil, provenant du concessionnaire, sache que je l’ai bien amoché, lui dis-je en le regardant.

Retrouvaille légèrement mouvementée

A peine étais-je rentré dans le bureau de mon frère que je lui expliquais mon altercation avec le concessionnaire. Il me demanda ce que j'avais fait. Je n'ai pas vraiment eux le temps de lui expliquer que son téléphone se mit à sonner. J'imaginais très bien la conversation qu'il avait avec le concessionnaire. Charlie lui dit de se calmer, puis il lui dit que ça serait difficile vu que je venais d'acheter une moto dans son commerce et que donc pour l'entretien, je devrais forcément venir chez lui.

Je soupirai et m'installai dans le fauteuil en face du bureau de mon frère. Charlie commença à s'énerver et ses paroles étaient très fleuries d'un coup, ce qui me fit rire légèrement. D'ailleurs, il raccrocha au nez du concessionnaire. Le regard de Charlie se tourna vers moi, il me demanda si je l'avais vraiment frappé.

- Oui, lui dis-je sans aucun complexe.

Je n'avais pas honte de ce que j'avais fait, même si mes poings avaient été plus vite que ma pensée.

- Il l'avait mérité…, je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais en tout cas, il n'avait pas à me dire que nous étions deux vauriens, lui dis-je en plaçant mes mains sur ma nuque.

Pour une fois, que je pouvais intervenir en faveur de mon frère, au lieu que ce soit lui qui me défende. Depuis, que j'étais entré à l'armée, je me disais qu'un jour, je pourrais lui rendre l'appareil et le défendre même si je devais mettre ma vie en péril. Bon, ici ma vie n'avait pas été en jeux, l'homme était bien trop gras, pour répondre à mon coup de poing.

Retrouvaille légèrement mouvementée

Charlie m'expliqua, qu'il n'avait rien fait au concessionnaire, mis à part le fait bien évidemment qu'il avait dragué sa fille. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'en doutais légèrement de cet état de fait. Il ajouta que cette fille était une petite princesse, le genre qui pense que tout leur est dû. Je détestais ce genre de femmes, bien sûr on ne choisit pas qui l'on côtoie. Il ajouta qu'il s'agissait d'une fille de riche comme il les détestait. Un soir, m'expliqua-t-il, il l'avait séduite, il l'avait emmenée dans son loft en lui disant clairement qu'il ne s'agissait que d'une seule nuit et elle lui a rétorqué que c'était parfait.

Je voyais le train arriver en gare, avant qu'il ne me dise de quoi il retournait. Bien évidemment, il avait passé deux autres nuits en compagnie de cette jeune femme, mais il lui avait bien stipulé que ce n'était pas sérieux entre eux. Je connaissais bien ce genre de femmes et je savais d'expérience, qu'il ne fallait jamais récidiver. D'ailleurs, je ne couchais pratiquement jamais avec les mêmes femmes, sauf si elles agissaient comme moi. C'était le cas pour Gemma et Marilyne, elles étaient devenues des sexfriends. On savait qu'on pouvait s'appeler à n'importe quel moment si jamais on avait envie de passer à l'acte rapidement.

Bref, mon frère poursuivit en me disant qu'il voyait bien qu'elle commençait doucement, mais surement à s'attacher à lui. Il a bien tenté de s'éloigner d'elle en voyant d'autres femmes pour qui une nuit, signifiait bien une nuit et rien d'autre. Jusqu'à ce qu'évidemment, il rencontre Leilah et la jeune femme apprit par il ne savait pas quel sort, que s'était devenu sérieux entre eux. La jeune femme a donc était dire à des personnes proches de Leilah que mon frère la voyait et couchait avec elle tous les soirs, la faisant grimper aux rideaux.

Mon frère me regardait légèrement honteux, mais tous les hommes étaient passés au moins une fois par là. Du moins c'était ce que je pensais à ce moment, vu que moi aussi j'y étais passé. Il m'expliqua que Leilah l'avait mal prit, ce qui ne m'étonna pas du tout et que du coup il avait banni la jeune femme de son bar. Je connaissais assez mon frère pour savoir qu'il en fallait beaucoup pour qu'il bannisse quelqu'un d'entrer dans son bar. Cependant, cette femme le méritait amplement.

Charlie me dit alors que le concessionnaire était en fait le père de la jeune femme et qu'il ne s'en souvenait plus avant que l'on ne débarque là-bas, tous les deux. Il poursuivit en me disant que je n'avais pas à m'inquiéter, qu'il gérerait la crise, si toutefois, il y en avait une. Cependant, il me dit que j'avais bien fait de lui donner un coup de poing et il me remercia.

- Pas de quoi, lui dis-je en le regardant. Et pour sa fille, je comprends, je suis aussi passé par là, tu sais. Les femmes pensent toutes qu'elles peuvent nous changer, faire de nous des hommes "raisonnable", lui dis-je en souriant. Seulement, il est difficile de mettre une bride à un étalon, qui a déjà goûté à la liberté, lui dis-je avec un petit sourire satisfait.

Je regardais l'heure et je commençais à avoir faim, je posais une nouvelle fois mon regard sur mon frère et lui demandait :

- Ca ne te dirait pas que l'on commande quelque chose à se mettre sous la dent ?