charlie&ariel → panique au rayon boucherie, ça tombe bien... me reste plus qu'à aller à l'abattoir mais je ne serais pas une bonne viande, trop nerveuse.
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mot doux de Invité ► un Mar 30 Juin - 10:45
free & ariel
panique au rayon boucherie, ça tombe bien... me reste plus qu'à aller à l'abattoir mais je ne serais pas une bonne viande, trop nerveuse.
Il y a une chose sur terre qui peut s’avérer être un vrai calvaire. Lequel ? Les courses voyons. Je n’étais pas une femme qui aimait réellement faire ça. En vrai ? Pas du tout à vrai dire mais pas le choix. Je m’étais levée tôt, très tôt. Un peu trop tôt ? Cela faisait quelques jours que la remise de diplômes était passée. Ce désastre était un peu oublié ? Pas vraiment en fait. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que cela aurait pu être un de mes proches. Nous ne savions pas encore si Stefan était parmi les morts ou pas. Nous n’en savions rien mais je n’avais pas de contacts avec lui cependant. Nos relations étaient tendues depuis mon retour. Enfin bref. Sebastian passait la journée avec des amis ou peut-être Nate ? Pas vraiment curieuse, je n’avais pas cherchée à le savoir. Nous étions le premier juillet. J’étais tellement impatiente d’arriver au 4 juillet pour profiter de la fête et même des feu d’artifices mais il faudrait patienter encore un peu. Je soufflais un bon coup une fois que j’avais enfilée un short blanc et un débardeur assez court qui masquait ma poitrine mais pas mon ventre. Dessous un petit bikini en deux pièces. J’allais vers la cuisine en attrapant une bouteille d’eau. Je préparais alors mon sac à main tout en m’hydratant. Je mettais mes clés et mon portefeuille avant de rajouter une pomme et des bonbons. Le kit de survie parfait. J’allais vers mon bureau pour attraper mon petit tupperware avec mes fruits donc des melons et des pastèques et j’en prenais aussitôt un morceau avant de quitter la maison. La porte se reclapait derrière moi presque avec magie. JE marchais alors vers ma voiture en la déverrouillant. Une fois devant ma portière, je l’ouvrais et je posais d’abord mon sac et ensuite ma petite boite à melon et pastèque. J’ne prenais encore un morceau et je me mettais aussitôt sur le siège en m’installant correctement. Je finissais d’abord d’avaler avant d’allumer le contact et je roulais simplement vers le costco assez proche. Une fois sur le parking, j’allais tranquillement me garer. The passengers chantonnant à la radio tandis que je sortais de la voiture en fermant aussitôt la portière. La musique se coupait aussitôt tandis que j’attrapais mes écouteurs. Je les branchais sur mon iphone en remettant la radio dans mes oreilles tandis que j’allais vers l’entrée. Je n’étais pas fan des supermarchés. J’aimais bien les petites épiceries sans vraiment de prétentions qui avaient tout autant besoin de vivre. Oui, elles sont plus chers et alors ? On s’achète bien des téléphones au double du prix par rapport à avant donc pourquoi pas un sachet de pâtes. On a surtout plus besoin de manger que de téléphoner mais eux doivent payer les factures. Je restais intimement convaincue sur ce point. Les gens menaient tous à la faillite nos petits commerçants mais ce n’est pas le sujet de ma présence ici. Je n’allais pas militer mais juste entrer dans le centre commercial. J’allais vers les charrettes en prenant jetons dans ma poche. J’en avais toujours un ou deux avec moi. Quand vous vivez chez granny, vous apprenez à toujours en avoir deux car nous y étions nombreux mais maintenant que je vivais seule avec mon fils, ça se passait mieux. Enfin disons que j’avais plus d’intimité et je me sentais moins surprotégée après ma chimio et le don de moelle. Je m’avançais donc dans les rayons et un par un… je remplissais ma charrette un peu trop à vue d’œil mais j’étais une affamée et en plus ? Nous préparions un petit barbecue avec Sebastian et il avait envie d’inviter ses copains donc pourquoi pas ? Une fois les bonbons et biscuits dans la charrette, je passais aux légumes pour attraper des vitamines et de quoi préparer des salades pour les petits hommes car ça rend fort. Je remplissais au maximum mon petit sachet pour chaque légumes et j’allais aussitôt au rayon boucherie. Là, je prenais des viandes pour barbecue mais je devais avouer ne pas savoir réellement lesquels choisir. Je soupirais doucement au nombre de paquets qui semblaient pourtant identiques. Songeuses. Je réfléchissais avant de littéralement sursauter à un truc qui tombait sur le sol. Boum. Ce n’était pas moi et j’ignorais d’où ça venait mais j’étais une peureuse et un rien pouvait me faire sursauter. Je posais alors une main sur mon cœur en le sentant encore affolé. Je prenais une profonde inspiration alors que je ne me rendais même pas compte que j’avais doucement hurlée à la panique. J’avais paniquée, oui. Les regardes des autres clients dans le rayon étaient tous braqués sur moi. Je me sentais tellement idiote en ce moment même. J’étais comme un scarabée au milieu d’une foule d’ours polaire ou d’antilope. Je savais qu’au moindres pas, j’allais me faire bouffer. Quand même pas dans ce cas de figure mais j’en avalais ma salive en n’arrivant pas à faire décoller les regards de mon attention. Qu’est-ce que je pouvais dire aussi ?
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mot doux de Invité ► un Jeu 9 Juil - 2:55
Les courses... Pas que j'aime le shopping mais il faut bien manger. Oui je sors de mon bar parfois je ne bosse pas toujours jour et nuit nope! Je mange aussi mais comme tout homme qui se respecte comme je n'aime pas le shopping je vais là où je n'ai qu'à venir une fois par mois, le Costco! L'endroit de rêve pour les hommes! On y trouve de tout et surtout en GROSSE quantité. Je déambule dans les rangées lentement regardant les prix et la nécessité de chaque articles. Je glissais quelques fruits et légume dans mon panier et en prit de plus pour le Blind. Allons au rayon des viande maintenant. Quoiqu'on en pense je n'étais pas un gros naze en cuisine qui se faisait livrer que de la pizza ou du poulet non je cuisinait et bien même! J'ai peut-être l'allure d'un mec qui prend la vie comme elle vient, et c'est vrai, mais des plats mitonné maison était toujours mieux que toute la bouffe préparé qu'on pouvait trouver.

Enfin toujours est-il que je me posai devant le poulet et choisi quelques morceaux bien couper pour ensuite aller vers le poisson. Hum.. il y avait beaucoup de choix je pris un emballage de saumon et regardai le tout quand un BOUM se fit entendre. Mais ce n'était pas ça qui me fit tourner la tête mais le cri d'une jeune femme posté près des steaks. Normalement j'aurais souris simplement sans en faire de cas mais là ce n'était pas le cas. Elle semblait totalement apeurée et personne ne faisait rien sauf la dévisagé comme si elle était une folle. Je fit un regard à la ronde et vraiment personne ne bougeait alors que la pauvre semblait totalement apeuré. Je posai le paquet de saumon et allai directement vers elle. Avec ma grandeur je la surplombais d'une bonne tête, de ce fait je me penchai vers elle.

- Ça va mademoiselle, ce n'est rien. Calmez-vous.dis-je doucement

Je me tournai vers quelques clients qui chuchotait et instinctivement j'avais envie de protéger cette pauvre fille des autres imbécile autour. Je fronçait mes sourcils, me donnant l'allure d'un tueur.

- Vous avez rien à foutre? Si vous n'êtes pas capable d'aider foutez le camp merde!

Je me retournai vers la jolie blonde et plantai mon regard dans ses yeux. Je la pris doucement par les épaules pour ne pas l'effrayer d'avantage.

- Je m'appelle Charlie, ça va mademoiselle?

Je restai ainsi à la regarder pour tenter de voir la peur disparaître de son regard. Ça me rappelais les regard de peur de certains soldats qui tombaient au combat quand j'étais soldat. J'ai jamais aimé ce regard et en voyant ceci dans les yeux de la jeune femme ceci me ramena des années en arrière.
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mot doux de Invité ► un Sam 1 Aoû - 17:46
free & ariel
panique au rayon boucherie, ça tombe bien... me reste plus qu'à aller à l'abattoir mais je ne serais pas une bonne viande, trop nerveuse.
Oh non, je n’étais pas peureuse. Enfin si mais bon. Un pauvre boum et cela si suffisait. Non pas que je sois totalement dingue mais en fait ? Si. Je ne savais pas vraiment comment réagir alors que les gens me regardaient. Je ne voulais pas qu’ils viennent à mon secours mais qu’ils retournent à leur pauvre petite vie au lieu de me penser cinglée. J’étais assez douée pour savoir que je l’étais. Folle. Je l’étais après tout donc pourquoi le cacher ? Non ? Je n’étais pas vraiment à l’aise avec ces regards. Pas du tout. Cette femme à ma gauche me disait un truc. Elle me semblait bosser à la mairie. Elle me toisait et je devais simplement oublier mon cœur qui avait battu à toute vitesse. Je devais oublier la sensation d’être perdue. Tellement perdue. J’en avais l’habitude. J’inspirais profondément avant de sursauter quand un homme approchait. Je n’avais pas l’habitude de sursauter pour rien mais là, je sursautais bel et bien. Il était plus grand. Un peu plus grand mais pas trop non plus. Je posais mon regard sur lui. Il me parlait mais je ne savais pas trop quoi penser. Devais-je lui répondre ? Je me méfiais tant des hommes d’une grande carrure et de son âge ou de mon âge vivant à Pasadena. J’avais raison. Un d’eux me harcelait. Je restais sur mes gardes avec la perte de mon sourire alors que cela fait toute ma nature. Je n’avais pas le temps de réagir qu’il se tournait vers les piaffes pour les engueuler ce qui eue le don de me faire lâcher un léger rire pour la simple et très bonne raison qu’il me paraissait être comme un professeur d’école qui engueule les élèves. J’en voyais toute l’année et j’en engueulais aussi même si je n’étais pas professeur donc je savais de quoi je parlais. Ne rien avoir à en foutre. Il se retournait vers moi et plongeais ses yeux. Son emprise sur mes épaules me gênait un peu. Trop tactile pour un inconnu. J’avais quelques appréhensions même s’il m’avait montré avoir un bon fond. Étant détective, je savais que les apparences pouvaient trop souvent être trompeuses. Je crois qu’on le sait tous. On peut raconter tellement de choses mais les accompagnements sont souvent des mensonges aussi désagréables que de l’herpès. Il me demandait alors mon prénom et j’arquais un sourcil. S’il y avait un podium à faire pour les personnes sociables, il serait sûrement sur l’une des trois places même si j’en avais vue beaucoup. Il y en a qui se font des gueuletons d’amis par moment et dépasses les bornes sur Facebook. Pas besoin de vous dessiner le dessin… je ne suis pas douée en sociabilité ou rencontres. Pas du tout. J’haussais doucement les épaules en tournant mon regard vers le rayon des légumes. J’avais juste envie d’aller acheter des groseilles ou n’importe quoi. J’avais une envie soudaine de fruits en plus. J’en mangeais déjà bien trop. « Ça va, ça va ! », disais-je sans savoir si j’avais le droit de lui donner mon prénom. Peut-être pas ? J’eue le réflexe de reculer d’un pas en grimaçant aussitôt alors que je gardais mon regard sur lui. « Désolée, je suis juste… peureuse et pas vraiment des meilleures compagnies ! », disais-je en riant nerveusement. « Mais ces gens sont juste atteints d’un glaucome en toc… ils font comme s’ils ne voyaient rien tout en regardant. Voilà comment embrasser l’humanité sur leurs fesses. », disais-je avant de rire mais cette fois moins nerveusement. Plus en cœur et amicalement. Je devais avouer que je ne me lâchais pas autant en général. Enfin si mais pas avec un inconnu. Je tendais alors la main vers lui par politesse tout simplement. « Je m’appelle Ariel ! », disais-je donc avant de tourner mon regard vers le rayon des légumes à nouveau et puis sur lui. « Ça ne vous dérange pas si je continue mon petit tour des rayons en votre compagnie ? », demandais-je sans vraiment savoir pourquoi sa compagnie pourrait m’être agréable. J’avais simplement l’impression de lui être reconnaissante dans un sens et qu’il était sûrement de bien meilleure compagnie que d’autres crétins du coup. C’est donc avec un pas nonchalant que je me dirigeais vers le rayon convoité. J’attrapais une fraise dans le rayonnage et je la mangeais simplement par gourmandise. Je croquais dedans mais elle était tellement délicieuse que je laissais échapper un soupire de plaisir comme un orgasme. Je me sentais tout d’un coup idiote. Je ne savais pas quoi faire. Je m’imaginais dans une position plus délicate en train de manger une banane avec perversité et le regard sexy. Non. J’imaginais la réaction de cet homme. Non. Je ne pouvais pas penser à ça. Je n’étais pas ainsi. J’étais dans le genre plus serein, plus chaste. J’en rougissais aussitôt en imaginant que sa banane à lui aurait pu se lever et je me sentais tellement stupide qu’il me fallait un vrai trou pour m’y cacher. Je me sentais plus que ridicule. « Désolée… », disais-je à propos des fraises mais surement aussi de mes pensées ? Il ne pouvait pas le savoir dans le fond. J’étais chaste et mince. Une fraise ça dévergonde.
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mot doux de Invité ► un Mer 5 Aoû - 3:16
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Quand elle me dit que ça allait je la lâchai en lui faisant un petit sourire entendu. Ok j'ai peut-être été vite pour la toucher mais je n'aime pas voir la peur dans les yeux des gens. Ceci me rappelle trop de mauvais souvenirs. Enfin je me redressai la regardant toujours pour m'assurer que ça allait vraiment bien. Elle se recula de moi en faisant une petite grimace et je n'osai plus rien faire. Cependant elle ajouta qu'elle était peureuse, ouais ok ça j'avais compris mais à se point? Ok j'étais qui moi pour juger les gens?

- Bien, malgré votre nervosité je pense que vous êtes de bonne compagnie.

Je riais à ses deux remarque et levai les yeux et vit quelques gens encore à la regarder comme si elle était folle. Putin mais les gens avais rien à faire dans cette ville? Justement emmerder une pauvre fille? Je baissai le regard quand elle me tendit sa petite main. Je la serrai dans la mienne en souriant.

- Enchanté Ariel, C'est pas le nom d'une princesse de Disney ça?

J'élargis mon sourire faisant creuser mes fossettes mais je fus surpris de sa demande. Faire les courses ensemble? Bon pourquoi pas! Ça serait moins ennuyeux... en tout cas pour moi. Je lui fi un signe de tête et la suivit, donc retour au rayon fruits et légumes. Je regardai les citrons pour en prendre des frais quand j'entendis la jeune femme soupirer doucement, comme j'avais entendu bien des soirs dans ma chambre, alors qu'elle dégustait une fraise. Je relevai les yeux du citron en haussant un sourcil un léger sourire aux coins des lèvres. Elle du se rendre compte de ce qu'elle avait fait car pendant un moment son regard se perdit dans le vide et me sorti un petit "désolé". si j'avais pu lire ses pensées je pense que j'aurais tout simplement rigoler. Je pris un sac et mis quelques citrons, enfin une bonne dizaine, dedans avant de faire un noeud et le poser dans mon panier. Je m'appuyai sur l'étal en me passant la langue sur les lèvres.

-Pas à être désolé princesse, c'est bon des fraises non?

J'étirai le bras et en pris une à mon tour. Elle étaient sucrées et bien juteuse et je fis une long "hummm" de satisfaction. Avant de hausser un sourcil.

- Voyez même moi j'aime. dis-je en rigolant, alors qu'est-ce qu'une jolie fille fille comme vous fais dans la vie?
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mot doux de Invité ► un Ven 7 Aoû - 0:13
[quote="Ariel H. Steadworthy"]
charlie & ariel
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Toute ma vie me menait souvent à avoir peur. Toujours peur. Un bruit, un son, un boum… n’importe quoi comme le vent caressant ma peau. Je n’avais jamais aimée les chiens mais j’en avais eue peur après qu’un d’eux m’avait coursée. Le feu. Ça aussi. J’en avais la trouille. Une trouille bleu surement incompréhensible pour certains mais elle avait une vraie histoire. La mort de mes parents qui avait fait les gros titres en 1999. Oui, réellement. Être harcelée par un homme sans même me souvenir du jour où il m’avait violé. Être tombée enceinte malgré tout et vivant avec ce souvenir qui a un cœur, une âme et qui m’aime au point de me protéger un peu trop. La vie ne faisait jamais de cadeaux. Non, jamais. Alors que je disais être peureuse, je me sentais juste ridicule. Non, tout le monde l’avait vu. Oui, tout le monde mais je n’étais pas si atteinte pourtant je n’étais pas mal chèvre après tout. Je voulais juste donner une raison. Je voulais simplement ne pas paraitre cinglée. Peut-être l’étais-je ? Aucunes idées. Je disais ne pas être de bonne compagnie mais je laissais échapper un sourire quand il me contredisait. De temps normal, je n’étais pas vraiment facile quand on me contredisait. J’avais mon caractère, mon sang chaud mais ça m’amusait qu’un inconnu me le dise et ça me charmait d’être complimenté. Je n’en avais pas souvent l’occasion. Je n’en laissais pas souvent l’occasion plus vite. Être complimenté par un inconnu ou par un proche était différent. Vraiment. Je laissais échapper un peu d’humour. Une façon de détendre l’atmosphère ou simplement de dire la vérité sur des imbéciles de comptoir qui étaient plus captivés par les autres pour oublier leurs soucis. Je détestais ça. Je détestais être l’objet de commérage. J’en avais horreur. Je me présentais et je laissais ma main faire la politesse à son tour. Il l’acceptait et je riais à sa question en fronçant doucement le nez. Je secouais doucement la tête. « Je ne suis pas une sirène ! », commentais-je simplement en secouant la tête. Je n’étais pas une princesse et encore moins une sirène bien que je savais nager, surfer et tout ce qui s’en suit mais non. Je n’étais pas une princesse. Je ne me sentais pas comme une princesse. C’était ma sœur qui avait la couronne. Je lui proposais de m’accompagner, un geste qui me semblait tellement logique, anodin. Il acceptait ce qui me soulageait et je me dirigeais à mon aise vers les fruits. Une fraise et tout dérapait. Je me retrouvais confuse à penser des foutaises à propos d’un simple fruit et d’un homme. Ma tête se faisait encore des schémas comme à son habitude. L’envie de la taper contre un mur me lançait mais non. Et il m’appelait princesse, je riais et j’hochais la tête. « Délicieux ! », disais-je alors que je le voyais gouter à son tour. Je finissais de manger la mienne et je manquais de m’étouffer en lâchant un rire alors qu’il lâchait le « Hummm » à son tour. Non mais j’étais tombée sur plus cinglé que moi ? Les fruits avaient de drôles d’impact mine de rien. Je riais doucement en le regardant. « Je vois ça ! », disais-je alors qu’il rigolait mais avant que sa question ne me rende nerveuse. Nerveuse, moi ? Toujours. Parler de moi, me rapprocher d’une personne grâce à ma vie privée. Parler de mon métier n’était pas compliqué mais utile tout de même. J’avais besoin de faire ma pub mais j’ignorais toujours pourquoi ces questions me rendaient nerveuse. « Je… », je souriais doucement en baissant le regard quelques secondes vers les pêches. « … suis détective privé ! », lui disais-je alors tout naturellement. Oui, c’était ce que j’étais. « Enfin… », je riais nerveusement cette fois. « Je suis aussi conseillère d’orientation au lycée. », rajoutais-je en haussant les épaules. « Les infidélités ne courent pas assez les rues à Pasadena voir à Los Angeles faut croire. », disais-je pour prétendre que je devais arrondir les fins de moi mais cette excuse était tout de même un petit mensonge. C’était une demi-vérité. Je le regardais en attrapant une pêche et deux poires avant de les mettre dans un sachet. Je reprenais un sachet pour un ravier de fraises. Je me devais d’en prendre aussi. Oui. « On se doit d’en prendre ! », annonçais-je en lui souriant. Je les mettais dans le sachet et je penchais doucement la tête. « Et vous ? », demandais-je en riant aussitôt. « Vous n’avez pas besoin d’une détective privé ? », demandais-je en fronçant les sourcils. L’air interrogateur sur mon visage qui laissait échapper un petit air taquin. « Je recherche des clients donc… », rajoutais-je d’un naturel. La pub mes amis.

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mot doux de Invité ► un Sam 15 Aoû - 19:59
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Elle était jolie malgré la peu qui avait déformé ses traits doux. Ses longs cheveux blonds et ses yeux qui transperçaient. On m'avait déjà dit que mes yeux semblait "percer" l'âme. Je n'ai jamais vraiment compris cette expression mais quand on a été soldat, chef d'escadron et envoyer au front et qu'on a vu tout ce que l'Homme est capable de faire, le regard sur la vie change beaucoup. Je lui souris quand elle fronça le nez et pris un sac pour prendre quelques citrons.

- Effectivement vous n'êtes pas une sirène mais vous oubliez que celle-ci a des jambes ensuite pour rester avec son prince. Donc, elle est une princesse.

Et merde... adieu image de gros macho! Juste avec se que je viens de dire je passerais pour le mecs qui se tape des films à l'eau de rose en pleurant ma vie sur un divan enroulé dans une doudou en mangeant des popcorn. Bravo Charlie! Vraiment Bravo. Bon bien c'était dit que pouvais-je y faire? Elle me prendrais pour un gros naze point barre.

Le truc de la fraise la fit rigoler et déjà je me félicitai au moins d'avoir remis un sourire sur son joli minois. Bon j'ai failli lui faire coincé un bout de fraise dans la gorge MAIS elle a rit! Puis sérieusement, le son qu'elle fit VS les fruits ça m'amenait des idées pas nettes, bon ça c'était pas nouveau mais je n'étais pas bête au point de lui faire la demande entre des fraises et des citrons. De plus j'aurais l'air du plus gros pervers de l'univers. Enfin, je l'avais aidé à fuir les regards des curieux et c'était simplement ça.

J'hochai doucement de la tête quand je terminai mon "humm" de satisfaction la rendant peut-être moins mal à l'aise, ou que j'avais l'air d'un gros con mais elle semblait aller bien puisqu'elle était encore là à empaqueter des fruits. Détective privé ET conseillère au lycée. Je nouai le sac pour voir les limes quand elle dit que les aventures extra-conjugales étaient moins présente qu'à Los Angeles. J'éclatai de rire en mettant des limes dans mon sac.

- Vous ne voyez pas ce que je vois mademoiselle Ariel.

Je nouai cet autre sac et fit le tour de l'étal pour prendre une orange dans mes mains quand elle me demanda ce que je faisais dans la vie et si je n'avais pas besoin d'un détective privé. Je m'appuyai sur l'étal en penchant la tête sur le côté et la regardant longuement. Peut-être pour suivre Leilah et ainsi je saurais tout d'elle... Mais en même temps ça serait tellement de la triche et je doute qu'elle apprécierais de savoir que j'ai engager un privé pour connaître tout d'elle. Je rigolai doucement en penchant la tête sur mes chaussure quelques secondes avant de relever le regard.

- Je suis le propriétaire du Blind. Vous savez le bar privé? Et je dois dire que si la moitié des femmes ou des hommes de Passadena voudraient savoir si leur conjoint est fidèle il serait surpris de se que je peux voir au Blind. De plus vous feriez fortune ici princesse. Après tout Blind veut dire aveugle non?

Je pris un sac en me pinçant les lèvres. On pouvait dire de moi que j'étais macho, sans-coeur, charmeur et un "womanizer" mais MOI au moins j'avais la décence de ne pas briser le coeur d'une femme qui m'aimait... enfin de ne pas être en couple. Bien sûr au début je me suis fait prendre à culbuter des femmes en couple alors disons que maintenant je connais ma clientèle et que je fais plus attention à qui je ramène chez-moi.

- Je n'ai pas besoin personnellement de privé mais je peux en glisser un mot à certains de mes clients. Si vous avez des cartes d'affaires sur vous. Échange entre entrepreneurs. dis-je avec un clin d'oeil.

Je terminai de mettre mes oranges dans un sac et les mis dans mon paniers. Bon citrons, lime et oranges, de quoi Drew m'avaient parler aussi? Je tournai les yeux vers les fruits et mon regard se posa sur les dites fraises. Ah ouais.. comment j'ai fait pour oublier. Je pris quelques paniers et les mis dans mon chariot.

- Alors prête à retourner vers les steaks? Vous sembliez en avoir besoin.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Aoû - 17:25
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Ah bah oui pour un homme, il était branché princesse ! J’en secouais doucement la tête sans prendre le temps de répondre car j’avais peur de lancer un débat en disant ne pas être une princesse. Non. Je n’étais pas une princesse mais je ne me sentais pas du tout comme tel. Comment se sentir comme une princesse en étant madame tout le monde ? Aucunes idées. Je haïssais mes parents de m’avoir appelée ainsi. Tellement. Les choses avançaient et une fraise surtout nous faisait rire. Peut-être que ça me rendait un peu dingue dans mes pensées avec des idées qui pouvaient me rendre tellement timide que je m’en étais sentie gênée mais c’était passé. Surtout qu’il me demandait ce que je faisais dans la vie et même si je n’aimais pas vraiment parler de moi, je lui disais simplement que je ne trouvais pas avoir autant de clients à Pasadena plutôt qu’à Los Angeles. Je souriais quand il me disait ne pas voir ce que je voyais mais il n’en était pas moins que la différence entre les deux villes était énorme rien qu’au niveau de la taille. Alors que je faisais ma publicité, je prenais un nouveau sac pour y mettre deux concombres après avoir contournée rapidement l’étalage. Je l’écoutais en même temps alors qu’il me disait être le patron de ce club dans lequel j’avais déjà eue besoin d’aller à quelques reprises et pour quelques photos. Serait-ce une bonne idée de le dire ? Je n’en avais aucunes idées. J’hochais cependant la tête quand il me demandait si je voyais de quoi il voulait parler enfin de l’endroit. Je le laissais terminer en fermant le sachet d’un petit nœud. Princesse ? Ce surnom me donnait une envie étrange de grogner mais je me retenais. Oui, je me retenais. J’avais du caractère. Parfois peut-être un peu trop et on ne le dirait pourtant pas. Ce que je pouvais bien assumer. Je laissais un petit rire échapper quand il me disait qu’après tout, cela voulait dire qu’on était aveugle. Alors qu’il disait ne pas en avoir besoin, je souriais doucement en fronçant les sourcils et laissant mon nez s’agiter doucement. Une habitude que j’avais à chaque fois que j’étais un peu nerveuse. Je rougissais en plus à son clin d’œil. Ce n’était pas bien non. J’étais bien trop timide. « J’en ai sûrement dans mon sac qui est sous… », je regardais le caddy en grimaçant doucement. « Sous tout ça à vrai dire… », mais quand il me parlait des steaks. Je secouais doucement la tête, surtout pour plaisanter mais j’avais la faculté d’être sérieuse pendant une blague si j’avais envie de le faire. Dites-moi que c’est par ce qu’une détective privé sait jouer la comédie et je vous rigolerais sûrement au nez. Je n’étais pas une manipulatrice mais je pouvais obtenir ce que je voulais. Je grimaçais. « Je ne sais pas… », disais-je alors en me pinçant les lèvres alors que je baissais doucement le regard. « En fait, choisir de la viande, c’est un peu privé mais après tout, j’ai eu un orgasme devant vous en mangeant une fraise et ce fut presque partagé ! », disais-je toujours sérieuse. Totalement sérieuse en apparence. « Je pense que ça peut vouloir dire que nous sommes complices ? », demandais-je avant de laisser un léger rire m’échapper tandis que je mettais els concombres dans le sac sans oublier de surveiller à ce qu’ils n’écrasent rien. Je relevais mon regard vers lui en souriant. « Allons vers les viandes dans ce cas, j’ai un barbecue à préparer pour mon fils et ses amis ! », disais-je tout simplement non pas pour dire que je suis une maman même si j’en étais fière mais simplement par ce que je n’avais pas le choix d’en prendre même si c’était faussement privé. Je me rendais alors vers les viandes en tournant mon regard vers lui. « Je connais votre club enfin même si je ne suis pas le genre de femmes à aller dans ce genre d’endroits mais vous devez vous douter que je m’y suis sans aucuns doutes déjà retrouvé même si ce n’est pas forcement pour des infidélités ! », disais-je en me pinçant doucement les lèvres et le regardant rapidement. « Il y avait un maitre chanteur d’une de mes clientes qui se faisaient un plaisir à s’y amuser ! », disais-je donc en toute sympathie même si je n’aimais pas parler si ouvertement de mes affaires mais je savais que cela serait tout ce que je dirais tout simplement. Je ne comptais pas rentrer dans le vif du sujet. « On dit souvent que notre boulot en dit-long sur notre personne… », soufflais-je aussitôt. « Le boulot qui fait le moine ? », lui demandais-je alors en fronçant les sourcils. « Et dans votre cas ? Vous êtes de ce genre d’hommes ? », une question bien curieuse mais si je suis une détective privé, ce n’est sûrement pas pour des prunes ce dont on peut se douter.
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mot doux de Invité ► un Lun 31 Aoû - 17:41
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Je devais avoir l'air d'un plouc d'Avoir parler de princesse, mais bon maintenant il fallait assumer et c'est tout. Je lui avais demandé si elle avait des cartes d'affaires aussitôt elle s'empressa de me répondre que si mais elle s'interrompit donc je dirigeai mon regard vers son panier et constatai qu'effectivement je devrai attendre qu'on se dirige à la caisse. Je remontai mon regard vers elle et lui fit un sourire moqueur en haussant les épaules.

- Ça attendra je suppose.

Quand je lui parlai des steaks elle baissa la tête un peu gênée de ce fait je fronçai les sourcils croyant avoir commis une bourde monumentale. Peut-être avait-elle peur d'y retourner vu dans quel état elle se trouvait il y a quelques minutes. Cependant quand j'entendis sa raison que c'était "intime" je fronçai un peu plus les sourcils ne comprenant pas en quoi ça pouvait être intime. Mais quand elle ramena l'histoire de la fraise je fis un sourire en coin, ok elle se foutait de moi et je dois dire que j'avais embarquer dans son manège à pieds joints! Je passai une langue sur mes lèvres un peu penaud de m'avoir laisser ainsi fait prendre.

- Bien... puisque nous avons partager un aussi bon moment allons continuer ça avec le choix de vos steak dans la plus grande complicité. Je vous jure que je ne le dirai à personne princesse.

Je lui servit un grand sourire creusant mes fossettes et marchai avec elle vers les viandes quand elle dit qu'elle avait un barbecue à préparer pour son fils et quelques amis. Bon je ne figeai pas à proprement parler mais je la dévisageai un moment surpris. Pas que ça me faisait peur les gamins loin de là je les adoraient mais je dois dire que je ne me serais pas douter qu'elle était maman. Elle était très jolie et des courbes plus qu'avantageuses, une silhouette parfaite quoi!

- Permettez-moi de vous dire que je ne serais pas douter que vous soyez maman. Vous belle à tomber Ariel, vraiment et je le pense. Quel âge votre enfant?

Oui j'adorais les enfants, quelques amis à moi en avaient et je me faisais une joie de jouer avec eux, leur montrer des coups pendables et je souhaitais bien en avoir à moi un jour, une ribambelle si c'était possible. Mais pour ça il faudrait que j'arrête d'avoir peur de voir ma liberté sacrifiée. Peur de l'engagement? Pas du tout, simplement avoir ma jeunesse sacrifié pour aller dans l'armée contre mon gré, faire mes années de services en plus de me faire gueuler dessus disons que ça donne pas envie de se retrouver avec une femme qui vous retient avec des chaînes.

Et elle stoppa mes pensées en me disant qu'elle connaissait mon club. Oui bien des club privé il y en avait pas des masses non plus. Et un propriétaire qui avait une âme bohème et qui dirigeai son club avec passion non plus. Je tournai le regard vers elle non pas peu fier de mon bébé. J'avais bâti le Blind, sa réputation du moins et les gens savaient qu'il ne fallait pas me chercher et surtout montrer du respect envers mes employés. Elle me parla d'un maître-chanteur qui avait fait irruption dans mon bar. Je hochai de la tête en soupirant. Oui je le connaissais, il était apparut un soirs et je ne compte plus les femmes riches qu'il s'étaient envoyés. Il était charmeur, avenant (peut-être trop). Puis je voyais ses femmes en pleurs au bout de mon bar à se bourrer au vin en se disant que plus jamais elles ne s'y ferait prendre. Je l'avais repérer mais je ne pouvais le jeter sous de simple soupçons, je l'étudiais comme une proie. Puis un jour plus rien, il est disparut.

- Oui, Ben. Je l'avais repérer moi aussi. si vous saviez le nombres de femmes qui sont venus pleurer au bout du bar à cause de lui. Cependant je n'avais pas assez de preuves, je voulais le prendre sur le fait. Visiblement vous devez l'avoir fait puisque je ne l'ai jamais revu.

Quand elle me dit que notre boulot définissais qui nous étions je baissai le regard sur mes achats. Puis elle me posa ZE question! Étais-je ce genre d'homme? Je restai un moment silencieux. Est-ce que j'avais fait pleurer des femmes parce que je les sentais trop encline à m'enfermer dans un carcan de vie conjugale? Est-ce que des femmes m'en ont voulu au point d'en vouloir aux hommes? Ou même tellement blessées qu'elle ont été des épaves de bout de bar en se disant que "plus jamais"?

- Pour être honnête mademoiselle j'espère que non. Oui je suis propriétaire de bar mais je me suis toujours fait un devoir d'être honnête et franc avec celles que je ramenais chez-moi. Je ne peux jurer que certaines n'ont pas voulu plus mais je suis ainsi. Franc, honnête. Donc si je les ai blessées c'est bien malgré moi. Et vous mademoiselle êtes-vous le genre de femme à fouiller le moindre recoin de votre copain?

Je la regardai mes yeux verts sur elle. Pas que je me sentais attaqué loin de là mais je lui renvoyais l'ascenseur. Franc, honnête et direct ainsi j'étais fait.
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mot doux de Invité ► un Sam 5 Sep - 1:05
charlie & ariel
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J’aimais bien mener en bateau les gens. Non pas que j’aime mes rames et surtout mon ombrelle devant un lac mais j’aimais bien jouer un rôle, jouer un jeu avec les autres. Après tout, je suis détective et cela m’arrivait souvent de devoir jouer la comédie. Parfois j’avais la chance de me déguiser aussi comme une personne que je ne suis pourtant pas du tout. Je suis une femme pleine de surprises après tout. Je pouvais avoir énormément de points en communs avec une drag-queen un soir et avec un lapin l’autre soir pour me fondre dans la masse d’une enquête pourtant j’aimais bien ça mais je n’aimais pas spécialement pour autant certaines de mes affaires. Enfin, c’est la vie. Et pour une fille, se déguiser en drag-queen… croyez-moi, c’est difficile. Alors que je le laissais naviguer, je souriais et je penchais aussitôt la tête quand il me nommait encore princesse. Je grognais doucement aussitôt alors qu’il souriait, joyeux d’être avec moi mais je racontais alors le pourquoi des steaks et je sentais son regard quand je parlais de mon fils. J’entendais alors ses compliments et je riais doucement. Je ne ressemblais donc pas à une maman ? Je baissais le regard vers mon corps pour me regarder de hauts en bas et je lui souriais doucement. « 2 jours, j’ai accouchée avant-hier… mais le compliment est gentil, merci ! », disais-je d’un air plaisantin avant d’haussais les épaules tout simplement. Pourtant je n’aimais pas réellement les stéréotypes surtout quand on regardait Jessica Alba qui avait été maman deux fois dont le corps était parfait. Je me demandais réellement comment les gens pouvaient savoir d’un corps s’il a mis au monde des enfants. Il suffisait juste de l’entretenir. J’étais pourtant enjouée de son compliment. C’est étrange en d’autres temps, je l’aurais peut-être giflé mais sa compagnie m’était bien trop agréable, peut-être ? Je ne prenais pourtant pas le temps de réellement donner l’âge de mon fils que j’en venais à parler de son club tout naturellement. Il me disait avoir repère l’homme donc je parlais et je laissais un léger sourire apparaitre en penchant la tête alors qu’il disait que je l’avais eu. « Eh oui… », disais-je simplement avant de laisser cette question sur le boulot… définit-il qui nous sommes ? Pour avoir un job comme le sien, on doit avoir des vices. Je me demandais quand même ce qu’il en était de cet homme. Le dos courbé vers les steaks, je l’écoutais alors répondre à ma question alors que je regardais les diverses viandes présentées. Alors qu’il me renvoyait la question, je fronçais le nez en secouant la tête. Je riais aussitôt. « Je ne suis même pas le genre de femme à avoir un copain… », disais-je aussitôt en me demandant si j’avais raison d’avoir dit ça ? Cela m’avait échappé. Je me pinçais les lèvres en rougissant aussitôt. J’humidifiai doucement mes lèvres pour les décoller en le regardant. « Je ne dis pas par là que j’aime les femmes ! », commentais-je sans attendre en fronçant les sourcils. « Mais oubliez juste ce que je viens de dire… », rajoutais-je en me mordant la lèvre inférieur alors que je me redressais du présentoir de steak. « Je suis curieuse, oui, c’est un fait. Très curieuses mais je ne fais pas ce métier pour l’infidélité des hommes mais pour les recherches plus sérieuses par contre, il faut avouer qu’on a tous besoin de remplir le frigo… », disais-je aussitôt alors que je prenais un steak en forme de dinosaure. « A votre avis pour des gamins de 13 ans, c’est ringard ou à la mode ? », lui demandais-je alors que je connaissais la réponse car je vivais avec un de ces enfants depuis… et bien depuis toujours donc je savais qu’il avait passé l’âge mais je pense que c’était surtout un test. « Oui, mon fils a 13 ans et oui, je l’ai eu à 18 ans avant que vous ne me posiez la question ! », disais-je en riant aussitôt mais c’était un rire assez nerveux car je n’étais pas vraiment du genre à aimer rire de cette situation. Je n’avais pas voulue coucher ou même pas tomber enceinte. Je m’étais juste réveillée dans une chambre d’hôtel alors que mon dernier souvenir était que j’étais dans les toilettes du bal de promo avec un punch sans alcools dans la main à attendre que l’homme que j’aimais à l’époque ne m’appelle ou ne donne un signe de vie. C’était con à dire mais… ça craint ! Je me pinçais les lèvres. « Désolée, bonne vieille habitude des préjugés ! », disais-je alors désolée d’avoir réagie sous l’impulsion. Je me sentais réellement bête mais je n’y pouvais rien. Après toutes ces années, j’avais développé une structure d’auto-défense qui fonctionnait en général assez bien. Je ne devais pas avouer aimer ça mais c’était un bon moyen d’éviter les questions qui fâchent et surtout dans ma situation.
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mot doux de Invité ► un Mer 9 Sep - 21:32
Charlie & Ariel♥



Ok j'étais surpris... 2 jours et la voilà à faire les courses. Je suis pas un expert en "maman-qui-a-accouché" mais... après 2 jours les jeunes mamans sont loin d'être aussi en forme pour faire des courses. Mais bon je me plante peut-être, cependant mon regard trahissait ma surprise. On parla de cet homme qui avait crever bien des coeurs et sérieusement je me réjoui qu'il fut pris. La taule était pour lui. Les arnaqueurs il y en avaient trop dans les rues. Mais quand je lui renvoya la balle pour savoir si notre métier définissait notre personnalité je fus surpris de sa réponse. Penché sur les steaks je tournai un regard vers elle. Quelle femme n'était pas fait pour un copain? L'idée qu'elle aime les femmes ne m'effleura même pas l'esprit, et elle renchérit aussitôt en me disant d'oublier ce qu'elle venait de dire.

- Euh... en fait je ne connais pas une femme qui ne soit pas genre à avoir un copain. si c'est le cas alors je ne suis pas le genre à avoir de copine... et non je n'aime pas les hommes. Enfin pas au sens où on l'entend.

Deux âmes seules qui se rencontre c'étaient possible? Ouais au rayon des viande au Costco. Et vraiment jamais de ma vie je n'aurais cru rencontrer une femme un peu dans le même état d'esprit que moi. Pas que je ne voulais pas de copine, je ne voulais pas me sentir enchaîné, prisonnier. Je ne voulais pas voir ma liberté s'envoler, j'y tenais trop pour la sacrifier une nouvelle fois.

Je l'écoutais me répondre à la question de son métier, ainsi je m'étais pas trompé elle était curieuse mais comme elle dit, c'était un boulot et on avait tous des comptes à payer, un frigo à remplir donc malgré le côté, parfois moins plaisant, elle faisait ça pour vivre. D'ailleurs sa demande me trottait en tête. Leilah cherchait sa fille, elle accepterais peut-être l'aide de la jeune femme... encore faut-il qu'elle veuille. Puis comment j'abordais ça? "Hey! J'ai croisé une privée au Costco, ça te dit qu'elle t'aide à retrouver ta fille?" Nah... ça ne se demande pas comme ça. Mais d'une manière ou d'une autre, je pourrais lui glisser la carte de la jeune femme si elle voulait. Enfin, faudrait d'abord qu'on se voit un peu plus avant que j'aborde une question aussi sensible. Je sorti de mes pensées quand elle me demanda si un steak en forme de dinosaure était ringard pour des gamins de 13 ans.

De un je fus surpris par sa question, et de deux elle avait un gamin de 13 ans? Il avait pas 2 jours? Mais la suite de sa phrase me stupéfia un peu plus. Bon qu'elle l'ai eu à 18 ans ne me dérangeait guère. Puis qui étais-je pour juger? Leilah m'avait bien confié qu'elle avait une vingtaine d'années. Je me tournai vers elle avec un petit sourire.

- Je ne vous juge pas Ariel, puis des jeune femmes qui ont eu des bébés à un jeune âge il y en a toujours eu. Mais... donner naissance à un enfant de 13 ans il y a 2 jours vous vous portez bien je trouve. dis-je sourire en coin, puis pour répondre à votre question... Oui c'est ringard un steak en forme de dinosaure pour un gamin de 13 ans.

Je pris quelques steak pour moi et regardai les poitrines de poulet avant de me retourner vers la jeune femme.

- Je peux vous donnez un conseil mademoiselle? Je sais que je ne me mêle pas de mes affaires mais... j'espère que le papa n'est pas un traditionaliste dans l'âme alors n'obligez pas votre fils à faire quelque chose qu'il ne veut pas... je veux dire dans l'avenir. Il pourrais en être terriblement triste.

Je lui fis un petit sourire contrit avant de plonger mon regard sur le poulet. Ouais... triste et lui en vouloir le reste de sa vie également.
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