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mot doux de Invité ► un Ven 27 Mar - 11:05
Que dire ? Mon retour à Pasadena ne s'était vraiment pas déroulé comme je l'avais espéré. Je m'en doutais bien-sûr mais on a toujours cette sorte de lueur d'espoir qui nous dit que tout va bien se passer et non, cette connasse de lueur, elle ferait mieux de fermer sa bouche, car ça ne se passe jamais bien! Crotte ! Au final, je me retrouvais avec un divorce sur les bras et deux fils. Bon, les fils c'était prévu depuis un moment mais pas  ce foutu divorce. Mon coeur était brisé... Enfin un peu, car étonnamment j'avais prit l'habitude de ne plus la voir mais... Bon d'accord ça fait mal à mon coeur mais chut, je le reconnaîtrais jamais. J'avais aussi été voir ma mère même si à la base c'était pas prévu... J'avais oublié qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir et qu'elle resterait à la maison pour manger des guimauves Au final, ça ne c'était pas trop mal passé mais bref, aujourd'hui c'est une tâche un peu moins dangereuse qui m'attendait, je voulais retourné voir ma soeur, Lullaby plus précisément. Bon avec elle ça n'allait pas forcément être de grandes retrouvailles puisqu'elle était la seule avec qui j'avais gardé contact tout ce temps. Et ouais, mais ça allait être mieux de la voir en vrai que de lui parler par téléphone alors que je fui mes responsabilités de père.

Toujours est-il que j'allais donc me préparé à y aller, j'avais hâte de la revoir depuis que je lui avais téléphone plus ttôt dans la journée pour m'assurer qu'elle serait bien là. Je me demande si Nora allait être là ou avec sa nounou, elle devait tellement avoir poussée au cours de ces précédents mois. Bon, il était temps que j'y aille donc je quittais le domicile familial pour me rendre dans mon véhicule. Lulla n'habitait pas très loin mais j'avais d'autres choses de prévues après ma petite visite donc en voiture ! J'arrivais rapidement chez elle et chose étonnante tiens je sonnais à la porte avant d'attendre sur le pas de la porte jusqu'à ce que je vois la porte s'ouvrir.

"Hello"

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mot doux de Invité ► un Ven 10 Avr - 20:41
Une journée comme les autres comme diraient beaucoup de personnes. Repos, congé et tout ça. C’est la journée qui nous reposent et dont j’avais besoin. Ahah, la blague. Les gens ne comprenaient pas toujours que nous n’avions pas nécessairement envie d’être enfermés chez soi à regarder les papillons voler. Je tournais en rond. Enceinte de 6 mois, je ne savais pas quoi faire pour passer mon temps. Je ne savais pas du tout mais alors pas du tout quoi faire. Assez perdue, j’avais même était jusqu’à ranger tous les tiroirs de la cuisine. Autant dire que ce n’était pas vraiment utile comme nous venions seulement d’emménager. C’était stupide, réellement. Un peu de musique alors que Nora dormait sagement à l’étage dans son lit comme tous les bébés pour l’heure de la sieste, je tentais juste de m’occuper. Les choses n’étaient pas vraiment faciles. La vie de couple encore moins. Je boudais encore Aiden d’être parti. Je lui en voulais tellement. Je ne pouvais pas le nier. Je lui en voulais même affreusement mais c’était la vie, c’était comme ça et je ne pouvais rien y changer. Je me sentais un peu mal tout de même. Oui, je me sentais mal. Je ne savais pas vraiment comment gérer ma rancune même si elle passait avec les jours mais j’avais ce pincement au cœur à l’idée que c’était malgré eux, lui et tout qu’il était revenu mais pas pour nous. Triste, je me laissais envahir par ces idées bien perfides. Je fermais doucement les yeux en arrêtant de frotter un fond de tiroir déjà propre à l’origine. Je posais les éponges en retirant mon gant en latex alors que je m’asseyais sur le tabouret en bois. Oui, je ne me sentais pas vraiment en forme d’un coup. J’avais comme un coup de barre. Je prenais une profonde inspiration en sentant alors un vilain coup du bébé. Je caressais mon ventre en faisant une moue. « Calmes-toi ! », disais-je alors qu’il était toujours ainsi. Il était actif et bien plus que Nora. Je ne sentais parfois pas Nora tellement elle était calme et c’était une chose qui était pour le moment encore ancrée dans son caractère. Je regardais alors rapidement l’horloge, j’en oubliais presque que Kennedy allait arriver et j’avais l’impression d’être vêtue comme une souillon. Je soupirais en trouvant le courage de me lever. J’avais un peu de terre sur ma blouse et surtout une tâche sur mon short en jeans car donner à manger… aux enfants peut être un long mais long mais très longs périple. Je montais à ma chambre pour prendre rapidement une douche et me changer. Une robe toute simple, souple et légère dont je pouvais attacher des cordelettes dans le dos afin qu’elle soit plus cintrée. Elle était tellement douce que j’avais l’impression de porter un chaton. Je souriais doucement en sentant le tissu entre mes doigts. J’en avais presque un frisson à l’échine mais ne cherchez pas… je suis en manque. J’étais un peu anxieux à l’idée de voir Kennedy car oui, j’avais gardé un contact avec lui mais je lui en voulais tout autant d’avoir agi comme un idiot, d’avoir agi comme Aiden. Je lui en voulais mais pourtant je ne le jugeais pas. Il avait laissé sa femme enceinte au lieu d’affronter et assumer ses erreurs. Dans le fond, il n’était pas idiot car il était un homme mais il était juste humain, il avait eu peur pourtant c’était un garçon tellement intelligent. Une part de moi était réellement déçue mais je ne voulais pas lui montrer. Il n’avait pas besoin de ça pour aller mieux. Que du contraire et je m’en doutais. Je redescendais alors les escaliers. Mes cheveux encore mouillés attachés dans un chignon assez sauvage pour les laisser sécher tranquillement puis après j’aurais de belles ondulations donc comment dire non ? C’était impossible de refuser. Donc j’ouvrais la porte en le regardant me dire cet Hello. Je riais doucement en arquant un sourcil. « Je sais que j’ai déménagé mais depuis quand tu attends que je t’ouvre la porte ? », disais-je alors que la maison était comme un moulin pour lui. Il n’avait pas à attendre que je vienne lui ouvrir et même s’il ne connaissait pas encore les lieux. Je le laissais alors entrer et même refermer la porte car soyons… gentleman, monsieur. J’allais alors vers la cuisine. « Je te sers à boire ? A manger ? Des crêpes ? Des spaghettis ? Une glace ? », demandais-je alors qu’il ne fallait pas oublier qu’il était chez la femme aux bons petits plats. « Un milkshake aussi ? », proposais-je au final en souriant doucement. « Oh et si tu attends que je te dise : Je t’avais prévenu… je ne te le dirais pas même si techniquement… je venais de le dire ! »,soufflais-je alors que je l’avais prévenu que cela ne se terminerait pas bien mais ça, je n’allais pas lui cacher. Je voyais mine de rien assez rapidement qu’il n’était pas le joyeux lurons que j’avais comme petit frère.
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mot doux de Invité ► un Sam 11 Avr - 7:47
J'étais quand même vraiment content et vachement impatient de revoir ma grande soeur. J'avais beau avoir gardé un contact téléphonique, se voir en personne restait toujours mieux, enfin je trouve. J'espérais tout de même que tout allait bien se déroulé, si mes retrouvailles avec ma mère c'était plutôt bien passé je redoutais par moment Lullaby qui n'avait jamais totalement approuvé ma décision et pour cause, dans le genre foireux on ne fait pas mieux. Mais je tentais tant bien que mal de réparer les pots cassés et que j'aurais le soutien de ma grande soeur sans doute plus que de quiconque pour surmonté ces épreuves, du moins je l'espérais. J'étais maintenant devant sa porte à toqué assez calmement un grand sourire joyeux sur le visage. Je riais en entendant sa réponse à mon bonjour, depuis quand je frappais ? C'est vrai que je m'étais toujours senti chez moi en allant chez elle et les portes fermées ne me posaient pas de problème mais là, c'était différent. "Tu vas rire..." J'entrais alors chez ma soeur puis je fermais la porte en ajoutant. "J'avais peur de me trompé de maison et de finir chez des inconnus. Imagine leur surprise en me voyant dans leur salon!" Voila du Kennedy tout craché en réalité. Je la suivais ensuite dans sa cuisine en observant son nouveau domicile alors qu'elle me proposait à boire mais surtout beaucoup à manger avant qu'elle ne prononce le mot milkshake. C'était pour moi des mots magiques, j'étais depuis aussi loin que je m'en souvienne fan de ses milkshake. " Je veux bien un milkshake" Je souriais en m'asseyant et en l'écoutant d'un air amusé. "Zut ! Moi qui espérait tellement que tu m'engueule! Je plaisantais mais je préférais prendre cela avec humour, j'avais tout de même hâte que ce départ ne soit plus qu'un lointain souvenir pour tous le monde. Et surtout je ne voulais pas reparler de cela, de Zeppelin surtout. Je préférais parler de bonne nouvelle. "Alors le bébé c'est pour bientôt? Décidément on va finir par faire exploser le budget de noel pour nos parents avec tous leur petits enfants !
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mot doux de Invité ► un Sam 11 Avr - 12:47
Pourquoi frappait-il ? C’était dans le fond une question tellement existentielle mais je l’assumais. Je la laissais juste entrer en écoutent ses explications. Oui, je les écoutais en levant les yeux et tournant mon regard vers lui, ce regard un peu moqueur qui se demandait tout de même si ce n’était pas une blague car il connaissait réellement la rue. Elle n’était pas très loin de notre rue d’enfance du coup… Il m’amusait. Je penchais doucement la tête en allant dans la cuisine, je ne réagissais pas encore et je me contentais juste de lui parler. Oui, je disais alors tout simplement ce que j’avais envie de dire : je te l’avais dit même si je faisais comme si je n’allais pas le dire mais il savait clairement que j’allais le dire. Je lui proposais également de le nourrir car quand on venait chez moi, on repartait toujours le ventre plein, c’était ainsi. Je l’écoutais alors dire qu’il voulait bien un milkshake. J’allais dans la cuisine donc et je le laissais simplement s’installer comme il y avait de tabourets autour de l’îlot central. J’allais dans le frigo et je prenais des fraises déjà lavées et coupées avant de prendre du lait, de la glace à la vanille mais aussi un peu de sucre vanillé. Je mettais le tout dans le mixeur et je lançais donc la création magique du milkshake aux multiples saveurs en l’écoutant. J’inspirais doucement quand il me rappelait que Jane était enceinte et je levais les yeux. Ce n’était sûrement pas le but de sa phrase mais c’était tellement étrange comme sensation. J’attendais cependant que la mixture soit prête avant de reprendre la parole car ça faisait un bon boucan. Quelques tiroirs propres sortis en plein nettoyage. Je me doutais qu’il allait rapidement comprendre que je tentais de me changer les idées. Je prenais les quelques éponges pour les ranger et j’essuyais aussitôt le fond du tiroir encore mouillé avant de le remettre. Le bac à couvert encore sur le plan de travail, je mettais celui-ci rapidement devant avant d’aller dans une armoire chercher deux verres hauts. Je retournais près du mixeur et je l’éteignais avant de version la boisson dans les deux verres. Je prenais aussitôt de pailles dans le pot à côté et je les mettais dedans avant de retourner vers lui. Je posais un verre devant lui et un devant moi. « Voilà monsieur ! », disais-je alors d’un ton presque victorieux tandis que je m’installais sur le tabouret face à lui. Je tirais une gorgée sur la paille tout en gardant mon regard sur lui. « Tu sais… je pourrais t’engueuler si je voulais mais cela ne servirait à rien, tu es assez grand pour faire tes propres erreurs et te relever ! Tu n’es plus un enfant… tu n’as dans le fond qu’eux peur et tu n’as pas trompé… ta femme ! », lui disais-je alors tout naturellement. Oui, la tromperie était une chose que je ne pardonnerais pas mais ça n’était pas vraiment un secret puis il était revenu et pas 25 ans après comme Joan donc il n’avait pas vraiment été un connard par rapport à mes mères mais un semi-connard. Je lui pardonnais clairement même si je ne comprenais pas et encore moins depuis qu’Aiden était lui aussi parti et pas de peurs mais pour la patrie au lieu de penser à sa famille. Non, ne pas penser à ça. Ne pas y penser. Je prenais une profonde inspiration et je le regardais avant de tirer une nouvelle gorgée et je reposais la paille hors de mes lèvres. « 2 mois peut-être plus, peut-être moins… », disais-je avec une petite moue en haussant les épaules. Cela me semblait logique… d’avoir peur avec mes antécédents et Kennedy ne savait toujours pas que j’avais perdu un bébé… lors de mon agression enfin sauf si c’était arrivé à ses oreilles mais comment ? Je n’en avais aucunes idées. « Il suffira de juste prendre une boite de bonbons pour chacun. », soufflais-je tout naturellement. « Chez Costco, ça s’achète par lot pour pas cher du coup… on fera des économies ou compte tenu du dernier noël passé chez papa et… », je fronçais les sourcils. « … maman ! », je soupirais aussitôt. « Je ne suis sincèrement pas pressée de fêter noël en… », j’imitais alors les guillemets. « En famille ! », soufflais-je alors avec cette voix calme. « Enfin bref, tu n’as rien raté du tout pendant ton absence… », rajoutais-je avant de rire jaune.
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mot doux de Invité ► un Sam 18 Avr - 15:27
Pourquoi j'avais frappé... Ça avait beau être ma soeur et j'avais beau me sentir comme chez moi, chez elle, ce n'est généralement pas la première question que l'on pose. Bah oui, imaginons qu'elle ne m'entende pas rentré, me trouve dans sa cuisine et prend peur donc qu'elle ne me reconnaisse pas et me chasse à coup de balai. Non, en vrai j'avais juste peur de me tromper de maison et de me retrouvé chez des inconnus. Lullaby ne semblait alors vraiment pas me prendre au sérieux. J'avais une bonne excuse pourtant! Je m'en fiche si elle se moque, je boude. Plaisanterie mise à part, je la suivais dans la cuisine tandis qu'elle commençait à me parler en me faisant comprendre qu'elle m'avait prévenu mais que pouvais-je dire? C'était bel et bien la vérité et plus d'une fois en plus mais bon, elle n'allait pas me le dire non? De toute façon le message était bien passé. Elle me proposait alors diverses choses à boire, manger et grignoter mais je m'arrêtais sur un milkshake uniquement par gourmandise. Oui, je suis un grand gourmand et alors! Je m'installais donc sur un tabouret tandis qu'elle se lançait dans la préparation de cette boisson que j'aimais tant. Et c'était tout un art, du moins à la préparation.Ça n'avait vraiment pas l'air compliqué mais moi et la cuisine cela faisait douze. Je n'avais jamais vraiment eu à le faire donc j'ai des excuses mais j'allais devoir m'y mettre si je ne voulais pas manger que des pâtes quand j'emménagerais seul. Toujours est-il que j'observais Lullaby faire en commençant un peu à parler. Rien de vraiment passionnant pour le moment en réalité sans compter que le mixeur faisait un bruit épouvantable, ce qui nous fit marqué un silence qui n'était pas pour autant pesant même si j'avais comme l'impression d'avoir parlé d'un truc qu'il ne fallait pas pourtant j'étais quasiment sûr de ne pas avoir parlé de sujet qui fâche. Les hormones peut-être? Je souriais lorsqu'elle plaçait le milkshake devant moi, j'adorais cela c'était en quelque sorte mon péché mignon. " Merci madame" Je buvais alors une grande gorgée de cette boisson lactée en écoutant ce qu'elle me disait. Elle avait bien raison, m'engueuler ne servirait à rien d'une part car j'avais compris mes erreurs tout seul et d'une autre car j'étais assez susceptible et que je n'étais pas venu pour me faire engueuler quoi qu'elle aurait raison. De toute façon Lullaby pouvait être assez compréhensive et même si elle n'était pas forcement d'accord, je ne l'imaginais pas me juger durant des mois. "C'est sur et crois moi j'ai compris la leçon. Par contre la tromperie c'est vraiment très peu pour moi." Pour moi, si l'on en vient à tromper son compagnon c'est que l'amour n'y est plus et... Je ne peux pas. Je n'étais déjà pas fier de ce que j'ai fait à Zeppelin mais si je l'avais trompé je ne crois pas que j'aurais pu me regarder dans un miroir. Déjà que là, ça laissait vraiment à désiré. Je cherchais vraiment à me reprendre en main et surtout à renouer avec ma famille même si certains me comprenaient moins que d'autres. Moi-même je ne me comprenais pas donc bon. Je préférais alors parler d'autre chose que de mes erreurs, ça n'aidait pas à instauré une bonne ambiance. Je préférais alors lui parler du polichinelle qu'elle avait dans le tiroir. Je ne savais rien sur ce petit ou cette petite puisque je n'avais presque pas suivi la grossesse de Lullaby. Je la sentais assez détaché du sujet lorsqu'elle me répondit mais je ne savais pas pourquoi. J'avais presque l'impression qu'elle n'espérait rien mais je ne pouvais pas l'expliquer. "Ça te gêne de parler de ta grossesse?" J'étais d'un naturel assez franc et cela me tracassait. Peut-être que je me trompais mais j'avais la sensation d'être à côté de quelque chose et cela m'intriguais. Je lui parlais ensuite en plaisantant du budget de Noel puisque le nombre de petits enfants avaient augmenté (sans compter la grossesse de notre mère) mais encore une fois elle semblait détaché du sujet. J'avais la sensation d'enchaîner les bourdes. "M'ouais, j'y penserait mais on a le temps." Quand un sujet ne plait pas trop je préfère l'éviter mais avec Lulla' j'avais l'impression d'avoir raté non pas un épisode mais une saison entière quoi que j'ai brièvement lu par message que noel avait été une calamité. Elle confirmait mes doutes en m'expliquant qu'elle n'était pas pressé de passer Noel chez papa et maman. Le maman avait d'ailleurs eu du mal à sortir, je savais que leur relation était conflictuelle mais je ne devais pas être au courant de tout mais au moins de la base. Le plus dur était donc de ne pas prendre de partie pour ne pas m'engueuler avec l'une d'entre elle car pour moi ni ma mère et ni Lullaby n'avait entièrement raison ou tord. Mais ça ne me regardait pas. " J'me demande bien quelle maladie nous a touché pour que tout dégénère à ce point en si peu de temps" Et je ne voulais pas le savoir, j'espérais que tout allait s'arranger même si j'ai moi aussi pas mal fait de boulettes donc bon. "Enfin bref! Et comment va Nora ?" Je savais que j'avais raté pas mal d'événements importants pour elle aussi et ma nièce devait vraiment mais alors vraiment avoir pousser. Je buvais alors une nouvelle gorgée de ma boisson. "Ton milkshake est trop trop bon, j'adoooore" disais-je en prenant un air enfantin.
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mot doux de Invité ► un Lun 27 Avr - 23:16
C’était malin, réellement malin de rapporter le boulot avec moi à la maison. C’était comme lancer volontairement une boule puante devant nos pieds. Je m’en fichais. J’aimais la magie qu’un bon milkshake pouvait avoir sur Kennedy. Je savais qu’il adorait ça et mine de rien ? C’était presque une machination parfaite pour le faire parler. Encore mieux qu’un peu d’alcool. Un plan loin d’être aussi pitoyable. Peut-être moins comique ? Mais avec pleins de surprises. Je l’entendais et je riais doucement alors qu’il disait avoir compris la leçon. Je m’installais en parlant un peu et répondant avant tout à sa question. J’haussais doucement les épaules quand il me demandait si ça me gênait de parler de ma grossesse mais étais-ce le cas ? Je n’en savais rien. Parfois, oui mais parfois non. En fait, c’était une bonne farce d’en parler joyeusement car j’étais littéralement stressée. Je prenais une profonde inspiration. Je me laissais aller à parler des futurs Jones. La nouvelle génération. Détachée ? Peut-être. Je l’écoutais attentivement. On a le temps pour les gâteaux et envisager d’aller chez Costco ? Il n’a pas tort du tout. Je soupirais en regardant alors en sa direction alors que je venais de rappeler Noel et tous ses mauvais souvenirs. Quelle maladie ? « L’humanité… », souflais-je avec un peu de sarcasme tout de même. C’était un peu malgré moi mais ça devait surtout sortir. Ce mot était comme dire ? Parfait pour la situation. Les gens ne savent que se trahir entre eux, cela fait partie de l’humanité. Utiliser, souiller, tromper, mentir… toutes des choses que je ne supportais pas et pourtant je savais que j’avais aussi menti, j’avais aussi utilisée et tellement de choses. Je savais que j’avais mes défauts mais appréciais-je pour autant l’humanité ? Parfois j’en doutais. Je voyais le monde tomber justement à cause du monde. Dans le fond, tout le monde connait des erreurs. C’est comme ça qu’on apprend et qu’on construit mais il y a des choses que l’on fait et qu’on ne voit pas venir. On le fait juste par ce qu’on fait une erreur. On se trompe mais on se relève mais dans le fond ? On doit les assumer. Je ne trouvais tellement pas que tout le monde comprenait que le pardon n’était pas un cadeau à donner mais un fardeau. L’humanité est un fardeau. Tout est un fardeau. J’étais usée par moment mais je ne voulais clairement rien montrer. Je relevais mon regard vers lui, un sourire affectueux. Comment va Nora ? Là, je préférais clairement en parler. Je l’écoutais alors s’extasier sur son milkshake. On penserait presque entendre une personne qui sombre au plaisir d’un cunnilingus. Je lui souriais doucement et je descendais de mon tabouret en tirant encore un peu sur la paille pour avoir un peu de milkshake. Je faisais le tour de l’îlot en fronçant les sourcils. « Elle va bien ! », soufflais-je alors que j’allais à côté de lui pour déposer un baiser sur sa joue avec la discrétion d’un samouraï. « Et tu n’imagines surement pas le gout de ma crème de nuit à la fraise… c’est l’ingrédient secret ! », disais-je alors en lui chuchotant habillement à l’oreille. Oui, c’était plus fort que moi. Encore une de ses plaisanteries mais je m’en fichais bien de l’effrayer. C’était un miracle que je ne tente pas de le faire. Je portais aussitôt ma main à la sienne en le laissant prendre s’il le voulait ou non son milkshake bien entendu. Je le tirais loin de son tabouret en penchant la tête. « Tu ne vas pas rester planté comme une jonquille au milieu de ma cuisine ? », lui disais-je alors qu’il ne pouvait pas profiter de son succulent dessert. « Ça serait biscornu alors que tu n’as pas encore pu voir ma nouvelle maison… quelle tragédie ! », disais-je tandis que des pleures se laissaient entendre. Pas aussi mélodieux qu’une chanson de blues mal orchestrée. Je sautillais en direction du baby phone en grimaçant. « Je crois qu’elle est réveillée… », disais-je en sachant que le sommeil d’un bébé de 13 mois est bien souvent trop éphémère, ils ne souffrent pas toujours de narcolepsie en plus. Cela peut prendre des siècles pour les endormir. Le sommeil pour les parents devient un peu comme une bande annonce d’un film qui ne sortira que dans une année. C’est un sacrifice et le rite de la sieste n’est jamais à écarter. Aussi rusés que des rencards. Les parents doivent faire alchimie entre l’amour et la patience. Il allait connaitre ça. Tout en l’attirant vers les longs escaliers, je posais ma main au bas de mon ventre. Ces crampes gênantes quand je stressais trop chatouillaient un peu trop cette fameuse patience. « Je veux te faire visiter cette maison mais avant tout, on va chercher le petit-déjeuner… chocolat… », disais-je tandis que je parlais effectivement des couches de Nora. « Depuis le temps qu’elle rêvait que tu reviennes lui changer sa couche ! », annonçais-je alors en allant vers la chambre assez bien organisée. « Tu vas sauver son popotin comme Flynn sauve Raiponce. C’est le caca du lundi… après les carottes ! », Quelle classe ! « Fais gaffe, elle sera peut-être dans le coaltar et entre deux bâillements, elle risque de péter et ça n’envoie pas sur la voie lactée… c’est loin d’être un accueil tout en chaleur… », disais-je alors que je me demandais s’il imaginait ça comme retrouvaille avec sa nièce. Même dans mes songes, c’était étrange alors dans les siennes ? Je m’en fichais après tout car j’avais le sourire. J’ouvrais la porte et je le laissais libre de s’activer. J’étais déterminé à le laisser mettre la main à la patte. Je n’allais pas chipoter. Je l’attirais vers le lit du bébé. De l’autre côté, il y avait la table à langer. Nora agrippait les carreaux avec des larmes de crocodiles. Sûrement un cauchemar. Elle tendait ses bras pour qu’on la sorte de là tout piétinant son matelas avec ses pieds froids. Je n’aimais pas la voir ainsi mais il allait être papa. Je voulais le voir à l’œuvre.
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mot doux de Invité ► un Ven 15 Mai - 17:28
Lullaby savait vraiment faire les milkshake à la perfection mais savait surtout qu'il s'agissait de mon péché mignon. J'adorais cela et s'en devenait presque une arme contre moi, cela rendait ma volonté faible mais là, elle ne m'en faisais pas avant de me demander un service mais juste pour me faire plaisir. Je l'avais écouté aussi lorsqu'elle disait qu'elle aurait pu me faire la morale. Elle avait raison mais comme je lui avais répondu, j'ai très bien compris la leçon. D'une part c'était vrai, je n'avais vraiment pas besoin de cela mais d'une autre je pensais à elle, elle avait bien suffisament de problème pour en rajouté d'avantage avec les miens. Je m'en rendais compte maintenant, je réalisais vraiment la situation de chaque personne ce que égoïstement je n'aurais jamais fait avant. J'étais bien trop égoïste et je n'en faisais qu'à ma tête. Dorénavant ce Kennedy n'était plus. Nous commencions alors à parler tous les deux notamment de sa grossesse même si j'avais l'impression que ce sujet, elle préférait ne pas trop en parler, toutefois je ne voulais pas trop insister et appuyé sur quelque chose qui fâche. Nous dérivions ensuite sur les futurs Jones mais surtout sur le budget de noel qui allait exploser car soyons franc les bébés ça se produisait comme des petits pains ces dernières années. Mais je concluais simplement le sujet par on a le temps. Je savais que la famille n'était pas son sujet préféré et je savais aussi qu'avant, je contribuais à la mauvaise ambiance mais je regrettais tellement tous ces bons moments du passé dans lesquels tous le monde s'entendait si bien. Qu'est ce qui avait pu tout faire dérapé? D'après ma grande soeur c'était l'humanité . Je ne savais pas quoi répondre, l'humain est clairement idiot mais non. C'était un débat sur lequel il était inutile de... Débattre. Je ne pense pas que ce soit la seule excuse à tout ce qui nous arrive mais ma foi passons à autre chose. Je ne voulais pas resté sur des sujets sombres pour nos retrouvailles. Je prenais alors des nouvelles de ma nièce, cette petite crevette devait avoir bien poussé et je savais que parler au sujet de sa petite princesse ne gênerait jamais Lullaby. Je lui complimentais aussi son milkshake, ça y est je découvrais le véritable amour envers cette boisson lactée. Un pur bonheur! Mes yeux clairs suivaient son mouvement autour de l'îlot tandis qu'elle me disait qu'elle allait bien avant de déposer un baiser furtif sur ma jour avant qu'elle ne me sorte un ingrédient secret totalement farfelue pour la création de ses milkshakes. " Et tu bois ta crème pour les pieds aussi? Tu me prendrais pas pour un jambon?" Plus jeune je l'aurais cru et j'aurais été traumatisé mais je n'étais plus tellement naïf surtout qu'elle avait prit des gorgées de milkshake sous mes yeux. Toutefois je gardais le sourire en prenant le milkshake et en en buvant une grosse gorgée . "Au pire ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Je lui tirais la langue, je n'abandonnerais jamais un milkshake même si elle avait craché dedans sous mes yeux! Je me fis alors tiré de mon tabouret sans que je n'ai rien à dire. " Hé ! Elle me parlait de voir sa nouvelle maison tandis que j'entendais soudainement des pleures quand en observant Lullaby je comprenais que Nora était réveillé et elle ne semblait être dans un bon réveil . Je suivais donc ma grande soeur qui me disait qu'elle voulait me faire visiter la maison mais qu'il fallait avant tout aller chercher le petit déjeuner chocolat. Sur le coup je ne comprenais pas, enfin si j'avais compris qu'elle parlait de Nora mais pourquoi chocolat? Ce n'est qu'à sa phrase suivante que je compris qu'elle parlait de lui changer la couche. Je me rappelle encore que je n'ai jamais aimé cela changer les couches d'un bébé et que je n'étais pas super à l'aise avec cela. "Merci Lulla' mais je me passe des détails." En effet je me fichais bien de savoir quels aliments elle avait transformé en matière fécale, vraiment! C'était du caca et puis c'est tout! "T'es vraiment dégueu..." ajoutais-je résigné quand elle me parlait de pet, de voie lactée et de chaleur. Répugnant elle voulait me causé une phobie des couches ou quoi? Je comprenais bien que ma grande soeur ne me laisserait pas le choix et qu'elle voulait voir comment je m'en tirais. Pas de no pour elle, depuis que j'étais de retour et que je fréquentais régulièrement mes fils je me sentais plus à l'aise avec ce genre de tache. Je n'étais pas le père idéal mais je savais sortir mes fils de la merde donc avec Nora ce sera pareil sauf qu'elle n'a pas une tuyauterie intégrée. Je souriais en voyant ma petite puce que j'attrapais alors qu'elle ne devait pas réalisé qui la portait. Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu mais la pauvre pleurait vraiment. " Et bah alors tu as un gros chagrin? " Je souriais passant une main sur son visage pour enlever ses larmes quand celle-ci fut calmée. "Tonton Kenny il va changer ta couche ?" J'avais beau être un surdoué mon language régressait de vingt ans quand j'étais avec un bébé c'était plus fort que moi. Je posais alors le petit bout de chou sur sa table à langer et j'allais prouver à ma frangine que j'étais devenu la terreur du caca. Je commençais donc mes petites affaires et je lui retirais sa couche avant de la jeter. Je lui passais ensuite un coup de lingette pour décrasser tout ça, un peu de pommade pour les rougeurs et une nouvelle couche puis je me tournais vers Lullaby la petite dans les mains "Et voilà le travail, quand Kennedy passe, le caca trépasse" J'étais joyeux mais en réalité j'avais bien changé, avant j'aurais galéré pour cette tache que j'évitais au maximum.
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mot doux de Invité ► un Lun 22 Juin - 12:34
La crème pour les pieds, quelle idée. Bien sûr que non mais lui laisser l’idée que oui m’amusait. Je ne répondais même pas en laissant celui-ci y penser tout seul. Il n’était pas mort après tout. Il n’avait pas tort donc qu’importe ? Je le laissais avant de le tirer avec moi pour visiter la maison. Il n’avait pas trop le choix et je ne savais pas pour autant quelle mouche me piquait pour provoquer le changement de pièces. C’est Nora qui entravait la visite. Je m’en fichais bien et je comptais le faire changer la couche du bébé. Après tout, il était papa maintenant ? Donc autant qu’il s’y mette un peu plus. Je lui souriais doucement alors qu’il me disait que j’étais dégueulasse. Je levais les yeux en secouant la tête. « Non… je suis une maman… c’est naturel ! », lui annonçais-je alors que je le regardais avec attention. « Tu crois quoi ? Il n’y a pas que les câlins et les sourires avec des enfants ! », lui disais-je en le laissais faire. Elle pleurait ce qui m’amusait mais il ne devait sûrement pas encore la mettre en confiance. Il ne devait tout de même pas être un opportuniste pour elle mais bon. Le temps passe vite quand on a le cerveau d’une autre. Ou la mémoire plus vite ? Je n’en savais rien. Je le laissais faire, je le laissais prendre mon bébé qui n’était plus vraiment un bébé après tout mais encore un bébé. Je penchais la tête, m’adossant au mur en posant mon crâne contre. Je regardais juste la scène en surveillant tout de même qu’il ne se mette pas à manger le cerveau de mon bébé à la fourchette. On ne sait jamais qu’il soit devenu un zombie entre temps. Je posais ma main contre le bord du meuble vernis et brillant alors qu’il se tourner vers moi, assez fière de lui. Je ne me laissais pas émouvoir par la scène car après tout cela ne faisait pas le même effet qu’avec Aiden. Et jusqu’à preuve du contraire ? Kennedy n’est pas encore le papa de mes enfants. Encore heureux après tout. Je gardais juste la photographie mentale en tête. Songeuse et septique en l’entendant. « Ça va les chevilles ? », demandais-je tandis que je penchais la tête en baissant le regard vers ses chevilles. « On va éviter le remerciement et prendre ça pour un apprentissage au rôle de papa… ? », disais-je alors que je me doutais qu’il avait déjà changé sa couche mais ça en restait encore au degré d’apprentissage. Je me léchais alors les lèvres pour les humidifier avant de les mordiller doucement. Mon attitude était peut-être étrange mais ce n’était pas vraiment pour rien. Je retenais un léger rire en baissant le regardant avant de le relever lentement vers lui. Je posais mes mains sur mon menton en penchant la tête « Kennedy ? », disais-je alors en montrant ma joue et penchant la tête. « Il trépasse… d’une personne à l’autre avec tonton Kennedy ! », disais-je alors que je lui annonçais qu’il avait dû caca sur la joue. Je ne plaisantais pas. J’ignorais comment c’était arrivé là mais c’était loin d’être le monsieur propre tout chauve quand il récurait les popotins. « Tout n’a pas disparu ! », lui disais-je alors que je penchais doucement la tête. Je le regardais avec attention pendant quelques instants avant d’approcher et prendre Nora dans mes bras tandis qu’elle me regardait comme je pouvais regarder par moment des muffins géant à la myrtille dans la vitrine de la boulangerie d’Azélia. « Viens sur maman, tonton est plein de caca ! », disais-je en posant ma main à la poupe de la tête de Nora. Je lui caressais ses cheveux bruns en déposant un baiser sur sa joue toute rose. Je souriais doucement alors que ses jambes dessinaient la forme de mon ventre. Elle riait aussitôt. Je ne savais pas pourquoi sur le coup mais en sentant le bébé bouger, je m’en doutais tandis qu’elle venait d’être chatouillée par le mouvement. « Ça chatouille quand petit frère bouge… », disais-je alors que je riais en posant mon regard sur Kennedy. La main dans le dos de Nora. Je la tenais bien droite. « Tu as vu Andrew dernièrement ? », demandais-je en fronçant les sourcils. « Le dernier de la fratrie à être encore puceau… enfin… », je soupirais doucement à l’idée qu’il y en avait encore un en route. Dans le fond, je priais encore pour que cela ne soit pas mon petit frère ou ma petite sœur biologique. Allez savoir pourquoi. Nora de son côté tendait son doudou pile devant mon visage en me l’écrasant sur le nez. « Moma…n ! », disait-elle de ces premiers mots décousus et un peu difficiles à comprendre par moment. Je trouvais ça tellement attendrissant. Je souriais doucement en laissant un baiser sur son front alors que je venais de reprendre le doudou me voilant la vue.
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mot doux de Invité ► un Sam 19 Sep - 21:01
Parfois j'avais vraiment l'impression me prenait encore pour l'enfant naïf qui gobait tous ce qu'on lui disait lorsque nous étions jeunes. Et bien non, maintenant je savais discerner le faux du vrai et je me doutais bien qu'elle n'avait pas mis de crème pour les pieds dans son milkshake, ça aurait été plus la spécialité d'Andrew que de Lullaby. Je l'avais ensuite suivi pour faire une petite visite de son domicile dont tous les cartons n'étaient pas encore tous tout à fait vidé. Je leur aurais bien proposé mon aide si je n'avais pas une sainte horreur de cette activité. Défaire des cartons, quelle horreur surtout que cela demandait trop d'effort physique à mon gout. J'étais une vraie feignasse et je m'assumais ainsi. Partisan du moindre effort comme on dit. Seulement soudainement nous entendions les cris de ma nièce qui venait de se réveiller et qui visiblement, n'était pas du tout satisfaite de devoir attendre dans son lit, je suis sûr qu'elle voudrait qu'on soit directement près d'elle dès qu'elle ouvre les yeux, une véritable petite princesse à seulement un an. Et finalement mon adorable grande sœur trouva drôle de me faire changer la couche de sa fille. Si cela ne me dérangeait plus tellement maintenant que j'étais habitué à mes propres enfants je constatais que ma sœur avait toujours un certain sens de l’humour disons, dégoutant. C’est vrai quoi, naturelle ou pas, je ne voulais pas savoir de quoi étaient faites les matières fécales de Nora. Je lui parle du caca de Mike et Luke moi ? Non, alors qu’elle préserve mes pensées. « Moi ça me convenait uniquement les câlins et les sourires tu sais ? » disais-je une dernière fois avant de me lancer dans cette opération aussi délicate qu’un déminage. Mais c’est que j’étais doué en plus, un vrai talent de changeur de couche, si je n’étais pas aussi intelligent j’en ferais mon métier ! Je lui montrais ensuite avec fierté sa fille toute propre suite à mes soins, non mais vraiment moi qui avant n’étais même pas foutu de préparer un biberon ou de porter convenablement un bébé j’avais fait des progrès. « Elles vont très bien merci ! » rétorquais-je sur un ton accusateur, je me complimentais peut-être mais je ne disais que la stricte vérité, personne ne me fait jamais de compliment alors il faut bien que moi j’en fasse. « Apprentissage ? Là, je mérite carrément un diplôme ! » Plaisantais-je ensuite avec. Il est vrai qu’au jour d’aujourd’hui je comprenais mieux ma sœur et l’intérêt d’un parent pour son enfant et la famille. Je tenais alors toujours la petite en continuant de me vanter sur mes talents de changeur de couche quand Lulla m’indiqua ma joue avant de m’avouer en quelque sorte que j’avais quelque chose de vraiment crade sur la joue. Je devais devenir assez pâle, ou vert vu mon envie de vomir mais Lullaby s’approchait assez rapidement de moi pour reprendre sa fille. A peine mes bras furent-ils libres que je me retournais vers la table à langer pour prendre quelques lignettes et me frotter le visage plusieurs fois de suite. Je voulais être sûr que cette horrible chose s’étant retrouvé malencontreusement sur mon visage soit bien effacé et que celui-ci soit propre. Je m’étais totalement écœuré, mais comment j’avais fait ça ? Je fus cependant attendri par la scène que j’apercevais et je me rappelais alors que j’allais très prochainement être à nouveau tonton. J’étais vraiment heureux de cela et de voir que la famille ne cessait de s’agrandir au fur et à mesure des naissances. Cependant ma sœur me tirait assez rapidement de ces pensées heureuses pour me parler d’Andrew. « Bah on vit dans la même maison mais on se croise surtout. Puis je crois qu’il m’en veut encore d’être parti. » Lui et moi avions beau être jumeaux, à présent c’est à peine s’il m’adressait la parole mais je le comprenais, inversement je lui en aurais aussi voulu d’agir ainsi alors comment l’en blâmer ? Je riais lorsqu’elle ajoutait qu’il était le dernier de la fratrie à être encore puceau. C’est vrai que notre portée avait du mal à tremper le biscuit et finalement contre toute attente j’avais été le premier à le faire, mais qui sait peut-être qu’il ne nous disait pas tout, on ne sait pas après tout. J’espérais juste qu’il aurait ses premiers rapports avant notre futur petit-frère ou petite-sœur, histoire de préserver l’honneur quand même. Je croisais les bras en m’appuyant contre le meuble le plus proche de moi et en observant Nora jouer avec son doudou sur sa maman. Elle grandissait tellement vite, voilà que je l’entendais parler et dire maman. Ce n’était peut-être pas la première fois mais j’en restais étonné. D’ici peu elle saurait s’exprimer correctement et faire ses premiers vrais caprices ou nous manipuler à l’aide de son visage angélique. J’observais ce spectacle toujours aussi rêveur, que me réserverait donc l’avenir avec mes deux enfants ? Personne ne le savait vraiment pas même moi mais j’espérais que je parviendrais à trouver le véritable bonheur
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