Caël - Ce n'est qu'une visite de courtoisie, enfin presque
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Caël - Ce n'est qu'une visite de courtoisie, enfin presque


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mot doux de Invité ► un Jeu 25 Juin - 15:17
Caëlan & Lena  
Ce n'est qu'une visite de courtoisie, enfin presque
Qu'est-ce que je faisait là au juste ? Assise sur un banc, pas loin de l'entrée de l'hôpital, je sentais mes mains trembler sur mes cuisses. J'avais beau essayer de me calmer, je ne parvenais pas à arrêter la crise de panique qui était sur le point de me submerger. Je fermai les yeux en prenant de courtes inspirations pour ralentir les battements de mon cœur. Pourquoi ne pas partir maintenant pour rouvrir le café ? Après tout, avec tout ce qu'il s'était passé entre nous, je ne voyais pas pourquoi je devais aller lui rendre visite. Certes, il s'était pris des balles lors de la fusillade et avait donc failli mourir. Automatiquement, je m'étais portée volontaire pour aller lui apporter de petites friandises pendant sa récupération. Je me sentais bien stupide maintenant que je n'arrivais même pas à passer la porte d'entrée. Je tournai la tête vers le petit panier à côté de moi et pris la carte d'encouragement signée par tous les voisins dans ma main. Je ne comprenais pas toujours mes réactions impulsives, surtout avec Caëlan. Il n'arrêtait pas de me mener la vie dure, mais je continuais à me poser des questions sur lui et, surtout, je m'inquiétais comme s'il faisait parti de mes amis proches. Pourtant, j'avais la preuve flagrante que ce n'était pas le cas : j'avais mis plusieurs jours à trouver quoi dire sur cette fameuse carte. Je la lâchai avec énervement et soufflai un bon coup. Je n'allais pas rester là toute la journée, il fallait que je raisonne mon esprit et que j'aille de l'avant. Ce n'était pas parce que j'avais fini plusieurs fois à l'hôpital qu'il était hanté. Je ne savais même pas de quelle couleur étaient les murs dans celui-ci. En plus, je ne rentrais pas à cause d'une blessure quelconque, mais pour aller voir quelqu'un d'autre. Je me levai avec conviction et fis quelques pas vers la porte automatique. Seulement, mon corps ne semblait pas être en accord avec mon cerveau. A peine étais-je arrivée devant que mes jambes s'arrêtèrent net, comme si mes muscles ne voulaient plus changer de position. Je baissai la tête quelques secondes, le découragement prenant le dessus sur tous les autres sentiments, avant de voir une personne se diriger vers moi. Je n'eus pas besoin de beaucoup de temps pour remarquer qu'elle semblait s'inquiéter pour moi, mais je n'avais aucune envie de répondre à des questions personnelles. Alors, dans un élan de courage, je m'engageai dans le bâtiment et tournai directement vers les ascenseurs. J'avais déjà pris le temps de téléphoner pour savoir dans quelle chambre était mon voisin. En même temps, je n'avais pas besoin de plus de distraction si je voulais arriver au bout de ma course, le moindre détour pouvant me faire changer d'avis. Je posai une main distraire sur mon ventre tandis que mon regard restait fixé sur les numéros qui défilaient. Une petite musique se déclenchait en même temps que l'arrêt de la cabine : j'y étais, j'avais réussi à surmonter mes souvenirs. Je laissai mon souffle sortir doucement en posant un pied dans le couloir, laissant les flash-back dans l'ascenseur. Je m'avançai tranquillement en essayant de repérer la chambre qui m'intéressait. Étrangement, il ne me fallut pas très longtemps pour la trouver, comme si j'étais déjà venue. En même temps, même s'ils sont différents, les hôpitaux ont le don de se ressembler un peu trop. Je toquai doucement à la porte, mais je n'entendis pas de réponse. Regardant autour de moi, j'hésitai quelques secondes avant de finalement ouvrir la porte. Caëlan ne semblait pas être réveillé pour le moment et je n'avais aucune idée de s'il venait seulement de s'endormir ou non. Était-ce une bonne idée d'attendre ici qu'il revienne à la réalité ou devrai-je revenir à un autre moment ? Le décision ne fut pas très difficile à prendre et j'allais m'installer sur l'unique chaise à disposition dans la chambre. Mal-à-l'aise, je posai le panier à mes pieds et pris l'un des magasines sur la table de chevet. Je l'ouvris à une page quelconque et commençai à lire le premier article qui se présenta. Pourtant, si on me demandait de quoi ça parlait, je serais incapable de répondre. Je ne me sentais définitivement pas bien dans cette pièce et attendre qu'il se réveille ne me plaisait pas trop. Et s'il ne voulait pas me voir ? S'il m'envoyait promener ailleurs après tous les efforts que je venais de faire ? Un mouvement me fit relever la tête et je vis ses yeux s'agiter légèrement avant de s'ouvrir. « Bonjour. Je euh… On a entendu la rumeur avec les autres habitants et je me suis dit qu'un ou deux gâteaux ne pouvaient pas faire de mal pour survivre ici. », dis-je avant qu'il puisse me demander de sortir. Je ne venais pas pour l'engueuler ou quoi que ce soit, juste pour essayer de calmer nos tensions et je voulais qu'il le sache avant de s'énerver. « Ce n'est pas trop grave ? Je veux dire, vous allez bien ? », demandai-je mal-à-l'aise.
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mot doux de Invité ► un Jeu 2 Juil - 15:32
Caëlan & Lena  
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Autant dire que je me souviendrais de mon petit passage éclair  à cette graduation. Je ne me souvenais même plus pourquoi j’étais passé par là pour aller me chercher un thé glacé, je m’en rappellerais en tout cas de cette journée qui avait fini par dévasté beaucoup de famille et de monde. Je ne savais pas non plus ce qui m’avait pris ce jour-là de sauter sur cette fille pour l’empêcher de se prendre la balle qui s’était logé dans mes fesses et la seconde dans ma jambe droite. J’avais l’air d’un vieux cabossé, même Casimir serait sans doute plus sexy que moi pour le coup. Je n’allais pas me cacher sous un cosplay pour tenter de faire oublier la détresse dans laquelle je me trouvais.  Je revivais chaque nuit les coups de feu, les cris, les angoisses des personnes sur leur visage ce qui rendait fatigués en me laissant malheureux avec des nuits blanches.  Je n’avais pas grand-chose à faire dans ma chambre, je ne pouvais pas encore bien me déplacer sauf pour aller aux toilettes et encore j’étais souvent forcé d’appeler une charmante infirmière par la suite. Autant dire que les infirmières ici n’était pas le symbole de la sensualité, aucune idée de pourquoi si c’était, car elles en avaient marre d’être traité comme de la viande, mais aucune n’était réellement jolie. Enfin, c’était normal  que de regarder une jolie femme ? Oui. Enfin, à ce qui paraît coucher avec un patient était  récompensé d’un licenciement autant dire qu’il valait mieux se laver par nous même pour ne pas causer des problèmes à ces femmes se démenant. Enfin, j’écoutais la mélodie que m’offrait la télévision, c’était un soap qui passait à télévision, pas les feux de l’amour, mais c’était sans doute mieux que dormir encore. J’en avais assez de ne faire que de dormir, c’était lassant et long à force. Je sentais l’odeur qui venait taquiner mon nez, alors que je finissais par reconnaitre la flagrance : citronnelle.  Pour éviter de me faire manger par les moustiques, il y  en avait certains parmi nous et je m’étais déjà bien fait manger ce qui était horrible, car je subissais l’esclavage de mes piqures.  Enfin, j’allais sans doute guérir vite pouvoir rentrer chez moi et me sentir mieux, en évitant de me vautrer, car autant dire que j’allais un peu beaucoup boiter après la balle qui avait traversé ma jambe. Je ne savais pas vraiment comment allait se passer mes retrouvailles avec mon chez moi ainsi que mes voisins, je n’étais pas sûr de vouloir me prendre la tête, autant dire que j’avais eu un changement, bon pas radical, mais, j’avais pris conscience que je devais redevenir le Caelan d’avant et non celui-ci qui flippait pour un rien, mais ça n’allait pas s’arranger en deux secondes malheureusement.  Enfin, j’allais avoir besoin de main pour me passer de la pommade sur les fesses, j’allais sans doute appeler Nahomé, elle était infirmière, enfin je n’allais pas craquer  à nouveau pour mon ex, j’étais du style à croire en la phrase : ne jamais ravaler son vomi. Autant dire que je ne voulais pas vivre ce spectacle, elle était importante pour moi, mais pas  non plus au point que je mange mes dires ! Pour le coup, à force d’écouter ce soap et mes pensées, j’avais fini par m’endormir avec mon drap couleur nappe, je n’avais pas prévu d’avoir de la visite. Alors, je laissais mes songes m’envahir, évitant de rêver de Tom Cruise fêtant la fête nationale, car je ne voulais pas encore penser au fait de  célébrer ce symbole qu’était cette fête pour notre pays. Que ce soit les chars ou encore les décorations fait par les enfants qui partaient souvent dès les couleurs de l’arc-en ciel  plus que dans celle du drapeau Américain.  Je ne m’attendais pas du tout en ouvrant les yeux  à découvrir avec frénésies la jeune femme qui vivait dans mon immeuble avec qui je me prenais souvent la tête ou encore pour qui je m’étais pris d’affection, même si c’était un peu compliqué à le concevoir pour le coup.  «  Bonjour ... » J’étais assez étonné qu’elle soit là devant moi pour le coup, je ne savais même pas pourquoi elle s’était déplacé, après tout je n‘étais pas le seul à  avoir pris une balle après tous ces comportements digne de farfadet. Je laissais un sourire s’imposer sur mon visage, alors que je  glissais mon regard quelques secondes dans le sien, avant de me sentir gêné. «  Ça va m’aider à survivre, même si j’aurais envie d’une bonne viande fumet avec des épices  ou alors grillé ça aurait été parfait ! » Je rigolais, en même temps de part cette chaleur allumer un barbecue c’était dément.  Je la regardais, alors que je sentais que ma journée allait s’animer différemment des autres que j’avais déjà eus ici.  «   Deux balles et une  luxation de l’épaule ! Ça ira !  Et vous vous y étiez ? » Demandais-je presque inquiet, alors que je me redressais avec beaucoup de mal sur mon lit pour tenter de tenir mon dos droit.
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mot doux de Invité ► un Jeu 2 Juil - 16:50
Caëlan & Lena  
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Je pouvais voir dans son regard qu'il ne s'attendait pas à ma visite. J'aurais peut-être dû le prévenir avant de débarquer dans sa chambre. Peut-être avait-il envie d'être seul pour mieux récupérer. Je savais pourtant qu'il n'avait pas beaucoup de visites chez lui, alors peut-être n'aimait-il pas cela. S'il voulait vraiment être avec quelqu'un en cet instant, je ne serais pas la seule dans la pièce, sauf si personne ne pouvait se libérer à cette heure-ci ? Enfin, je ne le saurais sans doute jamais, il ne m'appréciait pas assez pour me parler de lui. Et s'il me demandait de sortir aujourd'hui, je ne pourrais pas savoir s'il était solitaire ou si c'était juste ma tête qu'il ne pouvait pas voir. J'avais tellement peur de cela, peur de le voir s'énerver de nouveau après moi parce que j'avais voulu faire un geste gentil. Je savais quel était le risque en passant le pas de la porte, mais je n'arrêtai pas de me dire que tout se passerait bien. Et si je me trompais ? Et s'il avait gardé en tête notre dernière rencontre ? Cependant, son sourire bienveillant me rassura légèrement et je laissai mes épaules se détendre. Je n'avais pas fait une énorme bêtise en venant ici, il ne m'en voulait pas, je pouvais le voir dans son regard. « Je pourrais essayer de repasser avec une assiette, mais je ne suis pas sûre de pouvoir passer la sécurité des infirmières. Il faudra vous contenter de ça pour l'instant. » Je lui souris avec bonne humeur. Je ne savais pas si cette bonne entente allait durer longtemps, mais c'était plaisant de pouvoir lui parler aussi facilement. En vérité, si j'avais su qu'il préférait de la viande aux gâteaux, j'aurais sans doute essayer de lui en faire parvenir. Je savais à quel point la nourriture de l'hôpital pouvait être mauvaise parfois. J'avais déjà eu de bonnes surprises certains soirs lors de mes différents séjours, mais rien ne valait un bon plat fait maison. Après, je ne connaissais pas non plus ses goûts, il ne faudrait pas que je me trompe sur la cuisson. Enfin, il faudrait déjà que je puisse remettre les pieds dans ce bâtiment, ce qui était loin d'être fait, et que la conversation se passe bien, autre problème loin d'être résolu. « Deux… Deux balles ? » Je ne m'y attendais pas à celle-là. Je savais qu'il y avait eu du raffut pendant la cérémonie, mais je ne m'étais pas trop attardée sur les détails. En fait, quand j'avais entendu dire que le jeune homme était à l'hôpital, j'avais tout de suite déconnecté de la discussion, trop inquiète pour écouter quoi que ce soit. Je me levai rapidement en le voyant se démener pour se redresser. Je me plaçai à côté de lui et attrapai un des oreillers avec douceur. « Attendez, je vais vous aider. C'est mieux comme ça ? » J'avais déplacé comme je pouvais  les coussins derrière lui pour mieux les placer dans son dos. Ça aussi je connaissais, cette galère pour bien se redresser dans le lit alors que le corps commençait seulement à se remettre d'une chirurgie. Je reculai légèrement sans me rasseoir à côté de lui. Je ne savais toujours pas me comporter dans la même pièce que lui, ne sachant pas à quoi m'attendre en retour. « Non, je ne connaissais personne là-bas et je devais garder mon ca… Enfin, je devais travailler. » J'aurais bien voulu éviter de parler de ma boutique dès les premières minutes, mais je n'avais pas trop eu le choix. J'étais réellement derrière le comptoir avec un seul serveur pour m'aider à passer la journée. S'il y avait eu un peu de monde en tout début d'après-midi, le café s'était très vite vidé avec l'annonce urgente qui passait à travers la ville. Personnellement, j'avais préféré m'enfermer dans mon appartement plutôt que de me promener dans les rues à la recherche de proches. Peut-être était-ce parce que je ne connaissais pas encore grand-monde ici, je n'avais donc pas à m'en faire de voir mes amis blessés. Seulement, j'avais eu tort et j'avais bien vite regretté ma réaction. Ce n'était pas parce que j'avais une relation tumultueuse avec Caëlan que je souhaitais le voir blesser. C'était tout le contraire, sinon je ne serais pas dans cette chambre à m'assurer qu'il était bien en vie et en bonne santé. « Que s'est-il passé à la cérémonie ? Comment vous êtes-vous retrouvé sous les coups de feu ? Vous n'aurez pas de séquelles ? Physique, je veux dire ? » Ma voix était de plus en plus précipitée alors que je m'inquiétai pour lui. Comment aurais-je réagi si quelqu'un avait essayé de me tirer dessus ? Je ne saurais pas le dire, j'aurais sans doute eu la peur de ma vie. Mais je ne voulais pas y penser, je n'avais pas besoin d'un cauchemar de plus dans mes souvenirs. Sans m'en rendre compte, je me mis à toucher le pendentif que m'avait offert ma mère avant que je ne parte. C'était une sorte de repousse malheur, un objet qui me rassurait qu'importe les obstacles qui se mettaient en travers de mon chemin.
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mot doux de Invité ► un Lun 6 Juil - 14:56
Caëlan & Lena  
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La visite de la jeune femme faisait plaisir tout en me donnant l’impression de me prendre un wagon de train en pleine vitesse en pleine face. Elle était ici par compassion sans nul doute. Avais-je envie de me prendre la tête ? Non, je n’étais pas assez en joie pour faire cela, je voulais tout bonnement oublier la mélodie des coups de feu qui était encore en moi comme l’acouphène de mon cœur battant à pleine vitesse. Pas de rancune, pas de prise de bec, je désirais oublier pour le moment le passé, je verrais bien plus tard pour appuyer sur le bouton de la souffrance. Après tout la voir ici me faisait plaisir, même si être prit en pitié n’était sans doute pas une chose que j’aimais réellement, je n’étais pas un farfadet, je ne savais pas si j’étais un canon par la même occasion, mais j’étais certain que je n’étais pas un homme repoussant avec comme seule œuvre dans sa vie de la rage. Enfin, j’écoutais la jeune femme souriant un peu à ses mots, allez savoir si c’était la fête nationale approchant qui me donnait si faim que cela et surtout une envie de viande aux épices cuite en grillade. « Pas sûr du tout que vous passiez, elles sont pire que des bourrasques de vent, elles s’adorent remballer les gens, surtout avec ce réchauffement qui se passe dans nos Celsius, elles en peuvent plus ! » Je souriais amusé de me retrouver à parler avec Lena de tout cela. En même temps vu la houle controversé de notre dernière conversation dispute, autant dire que je n’aurais pas imaginé dans notre cycle de relation une telle chose possible. Sans doute l’effet endroit neutre ? Aucun de nous ne se sentait plus puissant que l’autre ? Peut-être. En tout cas, j’étais bien content de la voir, c’était même étrange pour le coup. C’était un peu une délivrance de me retrouver autre qu’avec les soignants ou ma famille, la jolie brune me changeait un peu de mes coutumes depuis que j’étais dans cet hôpital, deux-trois jours environs, mais c’était déjà une petite routine qui allait me faire avoir une marche funèbre avec illumination, pour fêter cela. Je secouais la tête en entendant qu’elle répétait deux balles, non ce n’était pas les balles du sport de baseball, mais bel et bien celle qui faisait couler le sang avec abondance tout en coupant le souffle de la personne se prenant ces derniers. Je n’avais pas été préparé à cela, enfin qui aurait pu l’être ? Personne. Je ne voulais pas détruire le moment en parlant de cela, mais elle avait l’air d’avoir envie de savoir toutes l’histoire de mes blessures alors que moi je tentais tout bonnement d’oublier mes souvenirs de cette journée qui ne sera plus maintenant qu’un symbole de personne étant dévasté pour moi. « Merci ! » Glissais-je à son encontre pour le fait qu’elle ait fini par m’aider à me redresser correctement. Il était difficile de me tenir droit, surtout qu’avec cette chaleur que tout le monde proclamer à tout va comme si les autres ils n’avaient pas compris qu’il faisait chaud. Enfin, c’était un drôle de spectacle que je manquais sans doute dehors, mais c’était ainsi. « Oui deux balles, mais ça va ! » Je lui faisais un petit sourire, comme si je regardais un feu de joie qui me ramenait quelques songes que j’aurais pu avoir avant ou durant une fiction. « Puis, je viendrais vous embêter à nouveau ! » pas sûr qu’elle apprécie ma petite plaisanterie, au pire, elle pourrait comprendre que aujourd’hui, j’avais besoin de sourire et même les émoticônes n’y parvenaient pas. « Heureusement que vous n’y étais pas. » Heureusement, c’était sincère pour une fois. Je n’aurais pas apprécié qu’elle soit blessée pour le coup. Je glissais ma main dans mes cheveux, ayant mon bidon qui commençait à demander pitance. Il serait difficile de dire que je n’avais pas faim sans me parjurer pour le moment. « J’étais parti m’acheter un thé glacé au citron, vous savez ceux à l’odeur de citronnelle enfin bref, je réfléchissais aussi à me prendre un banana split, mais finalement les explosions et compagnie sont arrivés. » Je revivais ce moment et c’était peu agréable, je revoyais les morts et moi m’imaginant mort sur cette femme que j’avais sauvé enfin dans le temps de l’action que je tentais de sauver. Sans artifice, je n’étais pas saoul. Je voulais juste aider. « J’ai sauté sur une femme pour l’empêcher de prendre une balle … je ne suis pas un super héros vu les balles que j’ai pu avoir ! » Surtout que l’une d’elle était sur mes fesses. « Vous savez, je vous aime bien malgré ce que vous pouvez penser. » Pourquoi je disais ça ? Aucune idée. L’envie ? Après tout c’était son café que je n’aimais pas ! Elle pourrait s’en séparer comme van Gogh s’était lui séparé de son oreille ?
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mot doux de Invité ► un Mer 22 Juil - 21:57
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Si je voyais bien que Caëlan avait le sourire et était bien en vie, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Une fusillade, ce n'était pas une chose qu'on pouvait prendre à la légère et il faisait parti des blessés. Le simple fait de le voir avoir de la peine à se redresser m'alarmait. Je ne savais pas exactement ce qu'il avait eu et sa réponse n'était pas pour me rassurer, même si son sourire essayait de me dire le contraire. Comment pouvait-il rester aussi calme alors qu'il avait failli mourir ? Ne se rendait-il pas compte de la gravité de la situation ? Il ne pouvait tout de même pas rester dans le déni ainsi. Je savais ce que c'était et les conséquences pouvaient être fatales. Seulement, je finis par céder à sa bonne humeur en entendant sa plaisanterie. Dans d'autres circonstances, je l'aurais plutôt mal prise, mais là je ne pouvais que sourire. Il fallait dire que leurs disputes devenaient dérisoires avec tout ça, il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un drame. « Commencez par essayer de marcher avant. Entre temps, j'en profiterai pour vous rendre la monnaie de la pièce. » J'espérai qu'il comprenne la plaisanterie à son tour. Je ne souhaitai surtout pas le vexer ou quoi que ce soit. Si certaines de ses blagues ne m'avaient pas plu, je n'étais pas du genre à me venger. Si dans les prochaines semaines je venais l'embêter, ce serait simplement pour venir l'aider à se remettre de ses blessures, rien de plus. De toute façon, je ne viendrai chez lui que s'il souhaitait mon aide, je ne comptai pas imposer ma présence. Ce n'avait pas l'air d'être le cas pour l'instant, il avait même l'air content de me voir. Son soulagement de me voir entière me fit un drôle d'effet. Tenait-il à moi d'une drôle de façon ? Avait-il peur pour moi ? Non, je ne devais pas penser à ça. Il n'était qu'un voisin prit dans des coups de feu et je venais prendre des nouvelles comme n'importe qui. Je hochai la tête en écoutant son histoire, montrant mon intérêt. Être blessé lors d'une promenade habituelle, je connaissais ça parfaitement. C'était presque ce qu'il y avait de plus choquant dans ce genre de situation, de voir ce qu'on connaît par cœur être détruit en morceaux. Comment repartir dans sa routine avec la peur d'être attaqué à tout instant ? Comment retrouver son assurance dans ce genre de cas ? C'était vraiment cette partie de reconstruction qui avait été le plus dur pour moi, pas l'attaque en elle-même. Mais, finalement, j'avais réussi à combattre tous mes démons et j'en étais heureuse maintenant. Cela voulait-il dire que je pourrais aider le jeune homme à chasser les siens ? Je n'en étais vraiment pas sûre, il faudrait déjà que nous puissions parler aussi facilement dans la vie de tous les jours. Y aller par étapes, c'était ça que je devais faire. « Vous… Vous avez sauvé une femme ? » Ben quoi, il y avait de quoi être surprise. La plupart des personnes prendrait plutôt les autres comme bouclier, comme armure, mais il avait agi autrement. Et pourtant, il restait toujours aussi neutre, comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. Je pouvais voir à son visage qu'il ne glissait pas cette information pour m'impressionner, il finissait simplement d'expliquer la scène. « Vous n'êtes peut-être pas un super-héro, mais vous avez tout de même fait quelque chose d'héroïque ce jour-là. Vous ne devriez pas cacher ce côté-là, vous êtes quelqu'un de bien. » Et voilà que le malaise revenait de mon côté. Depuis le départ, j'avais senti que ses réactions n'étaient pas mauvaises. J'avais beau m'énerver de cet entêtement à vouloir fermer ma boutique, je n'arrivai jamais à garder cette colère très longtemps. Il y avait ce petit quelque chose en lui qui m'empêchait de le mettre sur ma minuscule liste de mes malheurs. Sa dernière phrase fut celle qui me rendit encore plus gênée. Pour cacher mes joues rosies, je m'accroupis près du panier que j'avais apporté et fouillai quelques secondes. J'en sortis une petite tartelette recouverte de film plastique. Je me relevai et me rapprochai de nouveau du lit pour la poser sur la table de chevet. « Elle est au citron. Comme vous cherchiez du thé au citron, vous devriez l'apprécier. En tout cas, votre fi... » Je m'arrêtai aussitôt de parler, comprenant rapidement que je faisais une gaffe. Et s'il ne savait pas que je savais ? Après tout, je l'avais appris dans une circonstance très particulière. Je ne voulais pas m’immiscer dans ses affaires non plus. « J'aimerai vous croire quand vous dites cela, surtout avec aujourd’hui, mais je ne veux pas être déçue dès que vous serez de retour à l'immeuble. Ce n'est pas contre vous, j'aimerai apprendre à vous connaître en vérité. » J'avais enchaîné très rapidement, mais je n'arrivai pas à deviner ce qu'il avait compris dans mes paroles. Venais-je de tout gâcher en une seconde ? Il y avait de grandes chances, j'étais une professionnelle pour ce genre de chose.
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mot doux de Invité ► un Mer 2 Sep - 18:01
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Je n’étais pas gros pourtant, cela m’était compliqué de me remettre droit sur mon lit pour parler avec la jeune femme qui venait de pénétrer dans ma chambre. Lena, autant dire que je ne m’attendais clairement pas à la voir. En même temps au vu de notre relation plus conflictuelle qu’autre chose pourquoi j’irais m’imaginer que j’allais  la croiser à mon chevet à l’hôpital. Tout au contraire, mais bon je n’allais bizarrement pas m’en plaindre. J’aurais pu, mais j’étais trop secoué de cette journée qui avait causé bien trop de dégât dans ma vie et celle des personnes vivant à Pasadena. «   Je pensais que vous auriez pu me porter après tout, non ? » disais-je pour rétorquer à sa petite blague, je restais  presque immobile à la regarder, je ne savais pas comment gérer pour le coup cette visite que me faisait Lena, mais j’appréciais assez le fait qu’elle soit là, mais avait elle choisit de venir d’elle-même ou c’était elle qui avait été désigné pour prendre de mes nouvelles ? Aucune idée et sans doute que je ne le serais pas.  Je ne savais pas réellement ce que je devais dire dans cette histoire, mais j’allais tout lui dire, après tout pourquoi user de langue de bois ?  Cela ne servirait à rien pour le coup. Je glissais ma main dans mes cheveux alors que j’annonçais les choses à la jeune femme.   «   Oui, enfin je pense … je n’ai pas eu de nouvelle d’elle, mais je sais qu’elle n’était pas blessée par une balle, quelques écorchure, mais rien de grave ! »  Après tout je ne connaissais pas du tout la personne que j’avais aidé, alors je ne connaissais en rien son état de santé, autant dire que pour le coup, je ne pourrais pas renseigner Lena. Puis, après tout, je n’attendais rien de personne en ayant fait ce geste farfelue pour le coup.   «    Quoi votre avis sur ma personne change, car j’ai fait cela ? Vous voyez, vous jugez sans savoir les personnes ! Vous ne savez pas par quoi je suis passé et compagnie tout comme je ne sais rien de vous ! » Je ne disais pas ça pour la rendre mal, juste je n’aimais pas savoir que son idée sur ma personne pouvait largement changer, car j’avais fait quelque chose, non je voulais qu’on me juge sur tout ce que je pouvais offrir, et non pas juste un geste héroïque comme elle pouvait appeler cela à ce moment précis.   «   Enfin, je veux dire que dans le fond on est mal parti à se disputer pour un rien sans réelle raison … on pourrait repartir comme des gens civilisés ? »  Demandais-je. En réalité, je ne voulais plus me prendre la tête pour un rien avec elle ou même avec personne, car avouons que ces deux balles avaient quand même su me remettre les idées en place,  la peur de mourir et de ne pas avoir la chance de profiter de mon fils, c’était une chose que je n’aimais pas du tout.   «    Mais, ça ne veut pas dire que je vais changer de caractère et tout ça … donc je ne serais pas plus facile ! »  Je rigolais un peu, avant de glisser ma main dans mes cheveux et de garder mon regard rivé sur sa personne en attendant son avis sur tout cela, autant dire que j’avais l’impression d’être un moulin à parole pour le coup. Je n’avais pas pour autant parlé du fait que sa boutique, je n’allais pas l’aimer pour autant, trop de monde, je savais que je n’étais pas encore prêt à en affronter autant, mais bon je pourrais moins râler, je ne sais pas comment je pourrais faire, ou on trouverait sans doute une idée pour qu’elle puisse continuer ses deux travails ? Aucune idée, mais je ne voulais pas l’emmerder, même si c’était un peu ce que j’avais fait à un moment donné.  Je l’écoutais me parler de cette tarte, alors qu’elle ne finissait pas sa phrase chose qui me frustra rapidement pour le coup. Je la fixais comme si elle était une friandise, mais pas pour le fait qu’elle soit jolie, même si c’était le cas, mais pour le fait qu’elle me fasse miroiter une fin de phrase, qui n’avait pas l’air de venir.  [color=#0000ff] «    Votre … quoi ? J’aurais aimé la fin de votre phrase pour être honnête. » Je lui offrais un sourire avant de sentir la tarte, une bonne odeur, elle tentait donc pas de m’empoissonner pour se débarrasser de moi ? Tant mieux.  [color=#0000ff] «   Sinon vous en voulez un bout ? » Demandais-je à propos de la tarte qu’elle avait amené, je pouvais  bien partage avec elle.   [color=#0000ff] «    Me connaître pourquoi cela ? » autant qu’elle me dise pourquoi elle voudrait me connaitre et compagnie ? Oui.
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mot doux de Invité ► un Dim 20 Sep - 18:16
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Peut-être que j'aurais mieux fait de me taire. Peut-être que j'aurais dû garder mes sentiments et mes questions pour moi. J'étais heureuse d'apprendre qu'il était en vie et que la jeune femme qu'il avait sauvé n'avait rien, mais je n'avais pas voulu remettre un froid entre nous et j'avais la très mauvaise impression que c'était bien parti pour. Il avait suffit que je dise qu'il était une personne bien pour qu'il se révolte. Seulement, ses mots me firent mal et je me demandais ce que j'avais pu faire pour qu'il me parle comme ça. Je savais très bien que je ne le connaissais pas, je n'étais pas idiote. Je ne pensais pas non plus l'avoir jugé aussi rapidement, mais peut-être que je l'avais fait sans m'en rendre compte. Pourtant, dans le fond, je n'arrivais pas à savoir ce que je pensais de lui. Chaque nouvelle rencontre me faisait changer d'avis et j'avais fini par ne plus chercher à le comprendre, pendant un certain temps du moins. Alors, pourquoi me disait-il cela ? Avais-je une attitude qui lui faisait croire que je pensais du mal de lui ? Si c'était le cas, je n'avais pas forcément fait exprès. La peur et ses blagues avaient dû avoir une mauvaise influence sur moi. « Je… Je ne crois pas avoir dit du mal de vous. Enfin, vos petites blagues ne m'ont pas fait rigoler et j'ai dû râler plusieurs fois à cause de ça, mais je n'ai jamais pensé que vous étiez une mauvaise personne. » Je ne pouvais pas non plus lui faire croire que je le voyais comme un ange, c'était totalement faux. Il suffisait que je me rappelle de mes conversations avec Nate lorsque je ne savais pas encore qu'il était son père. J'avais peut-être été une mauvaise langue, mais j'avais vite fini par rigoler de tout ça. « Ou alors, c'était lors de nos disputes. Entre la fatigue et la colère, j'ai peut-être dit des choses que je ne pensais pas dans le fond. Enfin, je n'aime pas votre côté farceur quand vous me visez, mais je ne connais rien d'autre de vous, donc je ne peux pas vous jugez là-dessus. » J'avais l'impression de m'embrouiller dans mes explications et la gaffe allait bientôt sortir, si elle n'était pas déjà faite. « Ce que je veux dire, c'est que vous êtes une personne bien pour avoir sauvé cette inconnue au lieu de vous cacher derrière. Par contre, vos blagues ne sont pas à mon goûts. Pour le reste, je ne peux rien dire… Donc oui, on peut repartir à zéro et laisser tout ça derrière nous, ça me plairait beaucoup. », dis-je avant qu'il puisse réagir. Je ne souhaitais surtout pas qu'il se vexe pour une chose mal dite et j'espérais que j'avais résolu le problème avec ces paroles un peu confuses. Et qui dit malaise, dit occupation pour éviter d'avoir à le regarder dans les yeux. Si ma recherche dans le panier semblait fonctionner à merveille au départ, c'était avant que la fameuse gaffe n'arrive. J'avais eu le temps de sortir la tarte, de la lui donner et de commencer à parler, mais je ne m'étais pas rendue compte de mes paroles avant le dernier moment. Si j'avais pu croire qu'en enchaînant avec un autre sujet, il ne s'en rendrait pas compte, je me trompais largement. « Hum… Oui, pourquoi pas. Par contre, je n'ai rien pris pour couper la tarte, je n'y ai pas pensé avant de partir. », répondis-je distraitement. Je le savais, ce n'était pas bien d'éviter les questions du blessé, mais je ne savais pas quoi lui dire. Par contre, je pouvais essayer de répondre à sa dernière question, en espérant ne pas me perdre dans mes explications cette fois-ci. « Parce que, si je vous connaissais, je saurais comment réagir en votre présence. Je ne serais pas en train de m'embrouiller dans toutes mes paroles de peur que vous le preniez mal. Parce que je ne veux pas avoir une mauvaise relation avec mes voisins et que si on apprenait à se connaître, on aurait peut-être des conversations un peu moins tendues, comme maintenant. » Je lui fis un petit sourire pour lui faire comprendre que mes intentions étaient bonnes, mais je ne savais toujours pas comment je m'en sortais. C'était fou combien j'étais incapable de savoir ce qu'il fallait dire en sa présence, j'avançais dans l'inconnu à chaque fois. « Si je vous connaissais, je pourrais parler de vous avec Nate sans dire de bêtises. Je pourrais également parler de lui avec vous, si vous le souhaitez. » Voilà, c'était dit. Il savait maintenant que je savais pour son fils. Je ne pouvais plus revenir en arrière et je n'avais plus qu'à attendre sa réponse. Mais avant, il fallait peut-être que je précise un peu la situation. « Je ne sais quasiment rien de votre relation. Nate est juste venu me voir un jour et il m'a annoncé qu'il avait retrouvé son père en me précisant votre nom, mais c'est tout. Je ne vous juge pas non plus, je ne connais pas votre histoire et ça ne me regarde pas. Je ne savais pas comment vous le dire. »
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mot doux de Invité ► un Sam 26 Sep - 20:58
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Bon ok. M’énervait n’était pas très malin, mais c’était une chose dont j’avais horreur. Juger une personne sur un acte et non sur tous les actes qu’ils pouvaient faire durant sa vie entière, me paraissait dérisoire.  Après tout, si un homme frappait un autre homme, faisait-il de lui, un monstre, alors qu’à côté il pouvait être un pompier et sauver bien du monde ? Non. Enfin, c’était  ma façon de penser et sans doute que dans le fond, je n’étais pas plus malin que la jeune femme, à m’emporter de la sorte, alors qu’elle donnait son avis et d’un côté, elle me traitait bien mieux depuis que j’avais sauvé la vie de cette femme. Enfin, tout cela était bien compliqué pour le coup. «   Peut-être pas avoir du mal de moi,  mais vous avez sans doute dû en penser ? » J’étais pour le coup assez curieux, c’était peut-être le moment d’en savoir plus sur la jeune femme ? Sans doute, savoir exactement pourquoi j’avais l’impression de l’effrayer à chaque mot élevé qui sortait de ma bouche ou tous mes gestes brusques qui  émanaient de mon être.  «  Nous deux on ne se connait pas et juger l’autre est une chose que l’on a tous les deux fait, nous avons tous les deux des torts partagés ! » Disais-je histoire qu’elle comprenne que tous cela n’était pas contre elle et que je ne l’étais pas non plus contre elle, à quoi bon.  J’avais quelques petits pois  dans ma tête, je n’étais pas juste une légume  vide de sentiment ou de jugeote, juste quelques fois, où j’étais totalement dans le gaz, mais étais-je le seul à avoir des moments du style ? Loin de là.  «   Repartir à zéro, vous savez comment on fait cela au fait ? » Bin, oui c’était bien beau de vouloir le faire, mais serait on capable d’oublier les disputes passées  et ne pas les remettre sur la table dès qu’on pensait que cela pourrait finir par faire courber  l’autre ? En tout cas, je n’étais pas sûr d’y arriver. J’étais un sale gamin, fallait pas l’oublier et pas non plus me craindre, c’était comme être un récepteur  dans une équipe, on ne savait jamais à quoi s’attendre, boulet de canon ou gentille petite passe ? Le temps nous le dira peut-être si cela est possible après tout, le cadran  clignotera   pour faire de ses petites aiguilles des influences  qui nous feront aller vers le bon côté ou le mauvais. La routine  n’était pas pour moi, après tout j’aimais peut être les petits accrochages avec la jeune femme ? Sans doute, c’était comme prendre un laxatif  et de pouvoir se vider littéralement sauf que c’était Lena qui prenait les coups, malheureusement pour elle, mais elle n’était pas à recycler  sachant parfaitement se défendre à mon goût  et au vu des récents événements, je savais que malgré son aspect  frêle, elle &était plus combative qu’elle ne voudrait nous le faire croire ou alors elle n’en avait pas conscience  du coup il lui restait tout un travail sur  cela pour le coup.  Je la regardais alors qu’elle m’annonçait avoir oublié un couteau ou autre pour découper cette tarte sans doute plein de calorie, mais c’était toujours plus nutritif que les confiseries  que je mangeais  pour éviter les repas de l’hôpital. C’était une corvée d’être ici, ça me donnait envie de vomir  pas besoin de liposuccion  ou encore de faire de l’entraînement  pour mincir  vu ce qu’ils servaient par ici !  Mes muscles  n’allaient pas prendre de coup dure, malgré ce que je pouvais manger actuellement, je mangerais plus de protéine  par la suite pour ne pas fondre  comme une glace au soleil.  «   On peut découper avec les doigts ? »  Ouai, une idée comme les autres pas forcément la meilleure.  «  Sinon demander à une infirmière si elles ont un couteau ? »  Après tout, c’était possible !  Puis au pire elles nous passent un scalpel, on promettra de pas se refaire le visage avec ou de se battre avec ça devait sans doute le faire ? Ou pas.  «  Sauf que vous aussi vous pensez que j’agis mal, je parle mal, que je suis existée, mais ce n’est pratiquement jamais le cas.  Comme moi, je ne sais pas quand vous venez me parler, si  c’est pour me faire chier ou encore me reprocher quelques choses ! » Je ne montrais rien sur mon visage, j’étais d’un sang-froid dingue, c’était le mieux avec mon boulot, enfin ancien boulot pour le moment, mais c’était ainsi, il fallait guérir pour que tout rentre comme avant ! «   C’est pas contre vous que je suis énervé ! Mais le monde dans votre café … » Je venais de dire un peu beaucoup le problème et surtout de glisser mon regard dans le sien.   Elle connaissait mon fils ? Pourquoi je sentais déjà que mes nerfs commençaient à chauffer ? Restez calme, c’était comme dire  à un enfant de ne pas goûter ses crottes de nez, impossible. J’allais devoir être brève, si je ne voulais pas l’effrayer. «   Vous parlez avec lui depuis quand ? Qui a dit  qui j’étais pour l’autre ? »  Et si, il savait comment j’étais avec elle ? Et s’il m’en voulait ? Je ne voulais pas perdre Nate, pour cette femme, pas que je l’aimais pas ou l’appréciais pas, mais mon fils était ma plus belle réussite, malgré le temps qu’il m’avait fallu pour m’en apercevoir ! «  C’est pourtant simple de le dire : votre fils est venu me parler … » Je me sentais mal d’un coup et étrangement, j’avais l’impression qu’un couteau était encore présent dans mon être, mais qu’il venait juste d’être enfoncé.


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mot doux de Invité ► un Dim 27 Sep - 19:57
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Je commençais à douter de moi. Je commençais à me demander s'il n'avait pas raison, si je n'étais pas de mauvaise foi. Pour qu'il insiste sur la question, c'était qu'au fond, je n'étais pas à l'aise avec lui et je lui renvoyais un sentiment négatif. Pourtant, je n'avais jamais voulu ça, je n'avais jamais voulu que ça se passe mal avec lui. J'avais même tout fait pour ne pas remarquer ses piques, mais j'avais fini par craquer. Mon passé avait fini par refaire surface et je m'étais vite retrouvée à avoir peur de sa présence. Oui, si j'étais honnête avec moi-même, je devais l'admettre. Je m'étais rapidement mise en mode défensive pour ne pas retrouver mon ancienne vie. Avais-je réellement cru qu'il me ferait du mal ? Avais-je à ce point penser du mal de lui ? Je ne voulais pas y croire. Je voulais penser que ce n'était que ma façon de prévoir la pire situation et non un jugement contre mon voisin. Seulement, je n'étais plus sûre de moi, je n'étais plus sûre de ce que j'avais pu ressentir. J'avais vraiment eu peur la fois où il m'avait bousculée sans le faire exprès. « Je… Je crois que je l'ai fait… Si je ne veux pas mentir, j'ai eu peur de vous pendant un moment. Vos gestes et vos cris, ça m'a bouleversée plus qu'il n'y paraît. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu peur que ça aille plus loin un jour. » En vérité, je savais très bien ce qui me terrifiait autant dans une dispute avec un homme, mais je ne comptais pas le lui faire savoir. Ma vie passée ne le concernait pas et je ne voulais pas que ça vienne me hanter jusque Pasadena. « Mais quand j'ai appris ce qu'il vous est arrivé, j'ai eu aussi peur. Enfin, je ne voulais pas qu'il vous arrive quelque chose de mal. Nos disputes me crispent, je ne pourrais pas expliquer pourquoi, mais je pense qu'on peut passer au-dessus. » Après tout, comme il le disait si bien, on avait tous les deux fait des choses stupides dans cette histoire. Ce serait idiot de continuer à mettre la faute sur l'autre sans arrêt, ça n'arrangerait pas leur situation. En tout cas, j'espérais grandement que ça ne se passerait pas comme ça lors de son retour dans l'immeuble. J'en avais déjà assez de toutes nos disputes, je ne voulais pas en rajouter. Au pire, je n'aurais qu'à me taire et ne pas le croiser dans le futur, ce serait sans doute le mieux. « Hum… Je crains que ce ne soit pas totalement possible. Par contre, on peut essayer de ne plus se battre et de parler pour résoudre nos problèmes. Je dis bien essayer, je sais que ça ne va pas se faire tout seul. Mais, si on y arrive, on sera moins stresser en présence de l'autre et on s'énervera sans doute moins. » J'avais sans doute beaucoup d'espoir, mais je n'avais pas le choix. Je n'avais aucune envie de déménager et si ça se passait mal, c'était sans doute ce que j'allais devoir faire. Je ne comptais pas avoir peur toute ma vie, je n'en pouvais plus de regarder sans cesse par dessus mon épaule. Par contre, il était hors de question que je laisse tomber mon café. Je changerai d'appartement si le fallait, mais je ferai aussi la route nécessaire pour ouvrir tous les matins, que ça lui plaise ou non. « Découper avec les doigts, ce sera suffisant je pense. » Je m'avançai de nouveau vers lui pour récupérer la tarte et la posai sur une table roulante. Délicatement, je fis en sorte de la séparer en deux, même si ce n'était pas un grand succès. Au moins, ma pâte semblait assez bien faite pour se laisser couper facilement sans pour autant partir en miette. Je me retournai et glissai la table jusqu'à lui, regardant son visage neutre. Qu'étais-je censée répondre ? Oui, j'avais sans doute pensé tout cela de lui, comme il avait dû penser de mauvaises choses sur moi. Mais on en revenait toujours au même point : on ne connaissait rien l'un de l'autre. « C'est pour ça que je veux apprendre à vous connaître, pour ne pas me tromper sur votre personne. J'ai une vision de vous, qui n'est sans doute pas bonne, alors j'aimerais la changer. Par contre, je ne peux pas fermer mon café. Je suis désolée que ça vous énerve, mais c'est mon seul moyen de vivre. Sans ça, je ne sais pas ce que je ferais… Il va falloir qu'on trouve un compromis pour ça. » C'était tout ce que j'avais et je ne l'abandonnerais pas pour lui. Et pourquoi le ferais-je d'ailleurs ? Ce n'était qu'un voisin comme un autre après tout. Je mordis doucement dans ma tarte et mâchai lentement alors que je le voyais devenir de plus en plus mal après ma confidence. Comment avais-je pu croire que ça passerait tout seul ? C'était bien pour ça que je n'en avais pas parlé avant, pour ne pas avoir une mauvaise réaction de sa part. « Nate vient souvent dans mon café. Je dirais que je le connais depuis mon arrivée, à peu près. A force de le voir plusieurs fois par mois, j'ai commencé à lui parler et j'ai vite apprécié ses visites. Un jour, il m'a dit qu'il avait rencontré son père et il était tout excité. Je lui ai posé des questions pour en savoir plus, j'étais contente pour lui. » Je gardai une voix calme, douce, pour essayer de le rassurer comme je pouvais. Seulement, ça ne semblait pas fonctionner très bien. « Quand il m'a dit votre nom, je n'ai rien répondu. J'ai dit à Nate que je ne vous connaissais pas ou que je vous avais juste croisé et que vous sembliez sympa de loin. Mais je n'ai pas voulu insister. Parce que je lui avais parlé de mon voisin anonyme qui me faisait des blagues et je ne voulais pas qu'il ait une mauvaise vision de vous. Il mérite de vous connaître vraiment, de lui-même. Après tout, je ne vous connais pas vraiment, donc je n'ai pas menti. » Je repris mon souffle rapidement. Je venais de lui confesser à peu près tout ce qu'il s'était passé avec son fils et je n'arrivais toujours pas à savoir ce qu'il en pensait. Mais qu'importe, je n'avais plus rien à me reprocher. « Honnêtement, l'auriez-vous bien pris si j'étais venue vous dire ça ? Si c'est le cas, je suis vraiment désolée de ne pas avoir fait le pas plus tôt. J'avais peur de ne pas faire la bonne chose. »
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mot doux de Invité ► un Jeu 29 Oct - 22:48
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J’écoutais la jeune femme, essayant de comprendre, alors j’allais forcément devenir curieux, mais pas sûr que cela allait plaire à cette dernière pour le coup. J’avais toujours été curieux que ce soit sur la vie des autres ou encore sur les choses environnantes à ma vie. « Mais vous ne me connaissiez pas, pourquoi avoir eu aussi peur de moi ? Enfin, je veux dire il y a forcément une raison à cela, pas vrai ? » Demandais-je. C’était un peu intrusif dans sa vie autant le dire, mais au moins, elle savait que je m’interrogeais sur sa personne, après tout, je l’appréciais, même quand je râlais, mais c’était moi. J’étais ainsi comment expliquer tout cela ? Je n’en savais rien du tout. Je laissais un sourire venir trouver mes lèvres, alors que je fixais le regard de la jeune femme, autant le dire, mais sa présence actuelle me faisait un bien fou, j’étais heureux de la voir, même si avouons que cela me faisait tout aussi étrange pour le coup. « C’est gentil, mais sinon ça va, juste un peu mal quand je me remue, mais je n’ai pas à me plaindre comparé à d’autre. » Oui, beaucoup avait péri dans cet attentat, autant dire que j’avais sans doute échappé à bien pire que ce que je vivais actuellement, oui, je ne pouvais pas dire autre chose. J’étais mieux portant qu’un mort, alors j’étais bien même si cela avait l’air de m’avoir fait un bien fou pour ce qui était de mes peurs, mais quand je sortirais je pourrais le constater pour de vrai. Car dans un hôpital, je pouvais toujours croire que tout allait bien, mais ce n’était pas le cas, alors autant ne pas trop se prononcer sur ce point-là pour le coup. Reprendre tout à zéro ? Impossible, surement, bien trop de chose, le truc c’est qu’on ne connaissait pas les peurs et compagnie de l’autre forcément que cela pouvait ne pas aider quand nos caractères s’entrechoquaient violement. « Alors il va falloir parler de nous à l’autre ? Vous allez vouloir vous dévoiler à ma personne vous pensez ? » J’avais un mal fou à commencer à la tutoyer, mais je n’étais pas le seul avec ce tic de ne pas tutoyer, pourtant on parlait de se découvrir, alors pourquoi pas commencer avec un pronom différent ? Je commençais à regarder la tarte, mais forcément sans rien pour découper, mais la technique que j’avais en tête que je n’avais pas osé faire pour la choquer ou autre, elle venait de me la donner, alors je n’allais pas me gêner, bon pas sûr que les parts soient très jolies découpée avec les doigts, mais au pire on s’en fichait totalement. Sauf que j’avais sans doute mis du temps à agir, elle venait de me prendre la tarte, bon d’accord. Une fois la tarte devant moi, je lui tendais une part. « Voilà une part pour vous ! » Disais-je en souriant un peu, alors que je venais amener ma part dans ma bouche. « Délicieux. » Disais-je en souriant. « Faite réparer la sortie par l’arrière pour votre boutique ! En fait, j’ai la peur du monde.. » Ça c’était fait, elle allait sans doute comprendre, mais j’avais l’impression d’avoir révélé une grande partie de ma personne, mais ce n’était pas le cas pour le coup, il manquait tellement d’élément sur ma personne. Elle venait à me parler de mon fils, pour le coup, je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me parlait de lui, elle le connaissait ? Je n’en savais strictement rien. Je la laissais parler, car je ne voulais pas lui sauter dessus pour le coup, mais bon, autant dire que je ne voulais pas non plus me prendre la tête, pas de suite, mais j’en parlerais avec Nate qui lui été dans ma chambre en temps normal , mais il était sorti aujourd’hui, ma sortie à moi ne devrait plus tarder pour le coup. « D’accord, alors pour le coup, gardez tous ce qu’il vous dit pour vous, car je ne veux pas le connaître à travers ses dires qu’il vous fait, je veux le connaitre par moi-même, sauf s’il fait un truc de mal, n’hésitez pas ! » Cela dans le fond ne me gênait pas, il parlait avec une femme, il avait peut-être un tel besoin ? Qu’en savais-je, je débarquais dans ce monde de parent.« Oui, je l’aurais bien prit … je ne suis pas un monstre, ça dépend de comment vous venez, si vous me sautez dessus sans même me laisser le temps de dire ouf ! » Je souriais, alors qu’on frappait à ma prote, je souriais à l’infirmière qui venait de pénétrer dans la chambre, elle venait annoncer que les visites pour moi était terminé, je regardais la jeune femme qui était venu me rendre visite alors que l’infirmière me laissait faire mes au revoir. « Lena que penseriez-vous qu’on commence par se tutoyer et qu’on se voit par la suite à mon retour ? » Demandais-je à la jeune femme.


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