l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Jeu 26 Mar - 23:33 | | | Todd & Maïwenn touchdown, le destin tire et il marquent... il gagne la partie et nous perdons !
Un peu d’humour ne faisait de mal à personne. Un café et une taquinerie badine ? C’était aussi simple que ça pour apaiser les tensions. Bien sûr, ce n’était qu’au fil de mots que cette sensation désagréable d’avoir envie de pleurer réapparaissait pour s’intensifier au fil de ses mots. Pourquoi une femme se devait d’être si sensible ? Je ne voulais pas être ainsi et pourtant je ne l’étais pas toujours mais tout me prêtait à l’être dans cette rencontre. Oh oui, j’avais imaginée tellement de fois les retrouvailles. Positives autant que négatives. J’avais tout fais pour me préparer au pire tout comme au mieux mais on ne peut jamais savoir ce que va nous réserver l’avenir. Tellement plein de surprise. Je riais doucement, les années l’avait changé. C’était pareil pour moi dans le fond. C’était normal, nous grandissions et nous prenions en sagesse. Les mots m’échappaient ensuite. Envie ? De ? Même moi, je ne savais pas car au final, c’était tellement de choses. Juste le serrer dans mes bras ? L’embrasser ? Rougir ? Cela pourrait en être tellement. Ou même le manger mais il n’était pas un chocolat. Il me tentait, curieux. Il voulait savoir et cet argument me faisait sourire mais non. Je secouais la tête. « Non, rien ! », ne soyons pas stupide. A part d’un chocolat… je ne méritais rien, voyons. J’en étais persuadée. Dans le fond, je ne savais même pas s’il avait changé, qui était-il ? Avais-je encore ma place ? Je ne voulais pas me hâter trop vite sans savoir si l’alchimie était encore là. Trop peur ? Oui, peut-être mais réaliste aussi. En 17 années, les gens traversent une évolution. Nous n’étions peut-être plus ceux de notre jeunesse. Nous ne partagions peut-être plus les mêmes idéaux ? Je ne voulais pas prendre le risque de briser encore un cœur, je ne voulais pas tout foutre en l’air à cause des envies parfois partagées, parfois non. Je ne voulais même pas tenter le diable même si le diable était tentant. M’installant sur une chaise, je reprenais simplement la parole après m’être cachée sous la chevelure blonde qu’était la mienne. Mon regard rouge, je n’avais même pas séchée mes larmes. Je n’en prenais pas la peine sinon je n’aurais fait que ça. Une confession, des confessions. Des mots que j’avais besoin de dire. Des maux que j’avais tout autant besoin de confier. Je laissais échapper cette dernière confession. Ce dernier détail qui était important mais qui était aussi peut-être une mauvaise idée tout comme une bonne idée. Je laissais échapper cette déclaration en ne le quittant pas du regard. C’était dit, c’était fait mais c’est alors qu’il me demandait si je n’avais pas arrêté de l’aimer que je me crispais doucement. Pourquoi ? Étais-ce une bonne chose déjà ? Ou étais-ce une information qui pourrait le faire fuir ? Je ne savais même pas s’il était célibataire ou non. Je ne pouvais pas le suivre autant pour le savoir. Je lui avais laissé une intimité, voyons. Voir les gens vivre de loin, oui mais les espionner, c’est tordu. J’ignorais ça. J’ignorais tellement de choses qui me pétrifiaient à l’idée de répondre à cette question. Je le regardais simplement. Je laissais mes yeux dans les siens. Oui. Je ne pouvais pas mentir mais je ne me sentais pas prête à le dire en sachant que je pourrais me prendre un mur. C’était trop compliqué. Confuse. Je ne quittais pas ses yeux, les miens humides mais je ne disais rien. Heureusement, il enchainait et je l’écoutais. Il avait raison. Tellement raison. Je ne quittais pas l’attention que je lui portais. Je l’écoutais en souriant doucement. Je riais nerveusement quand il rappelait que j’allais devoir prendre sur moi au début. Etais-je prête ? J’en doutais tellement. « Je m’en doute et je le mérite. Il n’aura pas tort ! », disais-je à propos du fait qu’il serait dur avec moi. Cela me donnait même un sourire car je me disais qu’en fait : c’était déjà mieux que rien, non ? Il fallait se contenter de ce qu’on avait puis bon… je n’en étais pas au bout de mes gifles mais c’était de ma faute. J’écoutais alors son programme, son plan et je laissais un sourire se dessiner. Je l’écoutais jusqu’au bout et j’hochais la tête. Je l’écoutais juste parler de notre fils mais je sentais sa main sur la mienne. Ce contact était le premier de sa part. Malgré moi, je laissais mon pouce caresser légèrement sa peau. Étrange, fétichiste ? Non, c’était juste pour me souvenir la sensation que cela faisait. Je fermais doucement les yeux pour les rouvrir aussitôt. J’allais paraitre pour une folle mais je regardais sa main, un peu pensive et je relevais mon regard vers lui. « Et pourtant j’aime tellement en savoir, un peu curieuses ! », je riais doucement en fronçant les sourcils. « Mais c’était imprévisible qu’il soit intelligent… et courageux ! », je souriais doucement. « Comme toi… », disais-je en haussant les épaules. « Pas comme moi ! », rajoutais-je aussitôt en souriant. Un sourire timide et léger. « Ça me va… enfin pour attendre et y aller lentement… laisser faire, te laisser faire ! », soufflais-je en sachant que c’était la meilleure chose à faire. Il était le seul à savoir ce qui était bon pour notre fils. Il était celui qui le connaissait le plus alors que je n’étais que la personne qui l’avait porté pendant 9 mois et qui l’avait accouché. Dans le fond, je n’étais plus qu’une génitrice. Je ne savais même pas ce qu’il avait hérité de moi. Etais-ce le cas ? Avait-il hérité d’une chose ou d’un trait de caractère qui m’appartenait ? Je n’en avais aucunes idées. Je me contentais de rire nerveusement. « Nous voir, toi et moi ? », demandais-je alors plus nerveusement et j'en rougissais malgré moi. Une curiosité surtout par ce que j’ignorais réellement à quoi m’attendre. J’inspirais, une profonde inspiration et je regardais alors l’horloge. Il fallait que j’aille rendre visite à cette jeune femme et récupérer mes affaires mais je n’étais pas vraiment pressée pourtant… Nerveusement, je le regardais dans les yeux en souriant. « Oh et d’ailleurs, je vis à l’hôtel… pas le tiens, mais celui d’en face ! », disais-je en souriant doucement. « Je n’ai pas encore trouvée un endroit ou vivre… enfin… », j’haussais les épaules en inspirant. « On pourrait se donner un rendez-vous ? », demandais-je aussitôt en secouant la tête. « Enfin je ne veux pas dire galant et tout ça, je ne te propose pas un rencard mais peut-être simplement pour parler de nos vies enfin si tu veux en savoir plus sur la mienne… je comprendrais si non ! », rectifiais-je totalement nerveuse comme si j’avais peur d’avoir faite une bourde en disant le mot : rendez-vous ! |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Ven 27 Mar - 0:57 | | | Mystérieuse. Un qualificatif qui décrivait assez bien la blonde à ce moment de la conversation, là où elle parla d'une envie sans même la citer. Voulant la connaitre, Todd lui posa la question. Sans succès. Tout comme sa question concernant les sentiments de Maïwenn envers lui. Il semblerait qu'il allait devoir se montrer patient pour connaitre la nature de ses sentiments. Mais qu'importe après tout, Todd avait le temps pour avoir les réponses à ces questions-là. Car oui, la conversation semblait être plutôt bonne pour qu'une réconciliation puisse naître entre les deux. Le beau brun paraissait être d'accord pour donner une seconde chance à la mère de son fils. Après tout, c'était le premier à dire que chacun avait le droit à la deuxième chance. Bien sûr, dans certains cas non comme pour avoir tué un homme de sang-froid, cette personne-là méritait tout simplement de croupir dans une cellule crasseuse d'une prison. Qui disait seconde chance disait également un certain nombre de règles. Todd voulait prendre son temps dans cette histoire, ne pas faire comme avant et être pressé. Cela ne lui avait guère réussi dans le passé de se montrer pressé. Alors aujourd'hui, il adoptait la patience attitude. (c'était une version de la positive attitude) Quoiqu'il en soit, il se voulait très clair dans les démarches à suivre. Déjà, elle devait s'attendre à ce que Nathanael ne soit pas très réceptif au début. Mais ça, elle devait le savoir, vu que ça faisait la troisième voire la quatrième fois qu'il le lui disait. Une précaution dirons-nous. Une seule peur traversait l'esprit du jeune homme en pensant aux premières rencontres entre Maïwenn et leur fils. Ce dont il avait peur ? Que Nath ne soit méchant dans ces propos. Bien sûr, il ne l'avait pas du tout éduqué ainsi, mais la colère nous faisait parfois perdre nos moyens, Todd ayant déjà vécu ça par le passé. C'était sous le coup de la colère qu'il avait décidé de quitter la maison familiale avant même que son fils arrive au monde. La colère et son impulsivité aussi. Todd continua alors en parlant un peu de Nath, comme un prélude ou quelque chose dans le même genre. Tout ce qu'il dit à la jeune femme, c'était que leur fils était intelligent. Et qu'il avait, par conséquent, les capacités d'accomplir son rêve qui était d'intégrer la prestigieuse université d'Harvard. Un rêve qui aurait dû être accompli par Todd, mais celui-ci avait pris une voix totalement différente. Venant de poser sa main sur celle de Maïwenn, celle-ci vint la caresser avec son doigt, doucement. Une sensation des plus agréables. Une sensation qu'il n'avait pas ressentie depuis quelque temps maintenant. Alors il la laissa faire, sans rien dire. Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui avoua être un peu curieuse. On disait souvent que la curiosité était un vilain défaut. Todd n'était pas tout à fait d'accord avec ça. Tout dépendait de la situation en réalité. Selon lui, la curiosité peut être un défaut lorsque celle-ci est employée à de mauvaises fins. Comme espionner une personne sans avoir de motifs valables. Par contre, la curiosité, quant elle est correctement employée, peut être un atout à ne pas négliger. Il faut bien être un peu curieux pour faire de nouvelles découvertes ainsi que de vivre de nouvelles expériences. « Tu vas devoir te montrer patience car je ne compte pas satisfaire ta curiosité. » Maïwenn semblait alors chercher un point commun avec son fils, disant qu'il n'avait pas hérité de son intelligence. Ce qui était faux aux yeux de Todd. Ou bien vrai car Nathanael paraissait être bien plus intelligent que ses parents, ce qui frustrait le beau brun parfois. « Voyons, tu es bien plus intelligente que moi. On ne devient pas gynéco avec un coup de baguette magique. Quant au courage, cela vient de nous deux. Mais tu sais, ce ne sont pas vraiment des choses que l'on transmet à nos enfants par les gènes. » Selon lui en tout cas. Car peut-être que d'un point de vue scientifique, c'était bel et bien le cas. Quoiqu'il en soit, elle semblait être en accord avec le plan que venait de détailler Todd. Une bonne chose en soit, cela évitait un débat. Il ne voulait pas l'avouer, mais Todd adorait quand les gens étaient en accord avec ces idées, ces paroles. Il semblait que l'idée de se revoir, surprenait légèrement Maïwenn qui en posa même une question. « Ben .. euh oui .. Je pense que c'est préférable que l'on étable une bonne relation entre nous deux avant que tu rencontres Nath. » Cela lui paraissait logique. Après, si elle ne voulait pas, ce n'était pas vraiment un problème en soit, juste que ça apportait quelques difficultés quant à ses retrouvailles avec son fils. Après tout, ça ne regardait qu'elle au final surtout. La balle semblait être dans son camp. Le beau brun fut surpris d'apprendre que la blonde habitait dans une chambre d'hôtel, et non dans une maison ou même un appartement. Il croyait qu'avant de venir à Pasadena, elle avait fait une recherche d'appartement. Il semblait que non. Après tout, c'était son choix. Peut-être qu'elle n'avait toujours pas trouvé sa perle rare dans l'immobilier. « Tu finiras bien par en trouver un qui te convienne. Je t'aurais bien proposé de venir dormir à l'hôtel, mais Nath y passe de temps à autre pour aider. » Avoua-t-il, en haussant à son tour, ces épaules. Soudain, Maïwenn prit les devants en proposant au jeune homme de fixer un rendez-vous pour qu'ils se revoient. Il n'était pas contre, bien au contraire vu qu'il avait proposé l'idée. Il ne put s'empêcher de légèrement rire en la voyant si nerveuse dans ses explications de son rendez-vous. « T'inquiètes, j'ai compris. Bien que ça serait marrant un rencard à notre âge. » Dit-il en prenant un ton plaisantin avant de reprendre son sérieux. « Bien sûr que je veux en apprendre d'avantage sur ta vie. Par curiosité et voir si t'es apte à revoir Nathanael. Il n'a pas besoin d'une mère avec une vie instable tu vois ? » Avoua-t-il en se mordant la lèvre inférieure, se disant alors qu'il n'aurait peut-être pas dû dire ça. Il espérait alors que la blonde ne prenne pas mal ces paroles. Il embraya rapidement sur leur prochain rendez-vous, leur premier à vrai dire depuis leur retrouvaille. « Alors alors .. concernant notre rendez-vous, tu as une préférence ? Je pense à un jour de la semaine, lorsque Nathanael est au lycée. Après je peux me libérer quand tu le souhaites. Tant que je le sais quelques jours avant. » Fit-il en esquissant un sourire. Tout semblait marcher comme sur des roulettes. Mais est-ce que ça allait durer ? Seul l'avenir allait pouvoir répondre à cette question. En tout cas, Todd espérait que Maïwenn ait changé, pour qu'elle puisse devenir la mère qu'elle aurait dû être pour leur fils. |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Ven 27 Mar - 2:29 | | | Todd & Maïwenn touchdown, le destin tire et il marquent... il gagne la partie et nous perdons !
Je voulais tant en découvrir. Je voulais savoir comment il voyait la vie. Je voulais savoir s’il aimait les fruits et surtout lesquels. Était-il fan des bananes vertes ou jeunes ? Je n’en savais rien. Aimait-il aller au zoo ? Avait-il un chien ? Voulait-il en avoir un ? Même que je pourrais peut-être lui en offrir ? Tellement d’idées mais je savais aussi qu’il fallait l’accord de Todd mais bon, ce sont des millions de petites choses que je pensais depuis des années. Je les pensais réellement comme des plans sur la comète. J’avais chaque année imaginée le cadeau d’anniversaire ou de noël que j’aurais pu lui offrir. Parfois j’avais envie de lui faire envoyer mais je ne savais pas trop l’adresse. Je ne l’avais donc pas fait et peut-être par peur ? Je n’en avais rien. Je souriais en l’entendant le dire de patienter. C’était mystérieux mais un peu vil surtout. Ce sourire se transformait en moue, une fausse moue boudeuse. « C’est vile ! », murmurais-je aussitôt avant de laisser mes mots complimenter cet enfant ou même son père. Il me renvoyait la balle et je riais nerveusement. Plus intelligente ? Je ne savais pas. Peut-être dans la théorie de la médecine mais dans le fond, pas totalement. Pourquoi ? Oui, pourquoi donc ? Simplement par ce que j’avais faite, des choix. Sur ce point, je manquais réellement d’intelligence et ça me fit rire. « Je sais après tout, je connais les bébés, les gênes et tout ça… cela fait partie de la baguette magique mais… les parents déteignent sur les enfants en grandissant ! », je riais nerveusement. C’était donc logique qu’il ne déteigne pas sur moi puisqu’il ne me connaissait même pas. J’inspirais en me rendant compte de ce petit détail qui tuait simplement ma logique. Je voulais tout d’abord en savoir plus sur cet accord, des petits points me surprenant mais surtout m’intriguant. Je ne savais pas quoi penser. Appelez ça de l’anticipation ou une sorte de peur. J’étais effrayée de ce qu’il pourrait arriver. Je le regardais avec attention en hochant la tête. « Ah bon ? Je pourrais même te chatouiller à nouveau ? », demandais-je donc car une bonne relation, nous en avions une avant. Une vraie relation qui pourrait faire rêver tellement de couples avant mon départ. J’avais une confiance aveugle en lui au point de lâcher aussi mes parents même s’ils auraient été plus souples que les miennes. Je voulais surtout en disant ça… faire un retour dans le passé. Des émotions, des souvenirs égarés comme simplement gravée sur la photo d’un polaroid. Des millions de photos nous permettant de retourner dans le passé mais sans revivre ces sentiments positifs tout comme négatifs. Des besoins de se sentir libre tous comme l’étaient ses deux adolescents que nous n’étions pourtant plus réellement au fil du temps. Je souriais doucement en secouant la tête quand il me disait qu’il aurait pu me proposer son hôtel. « Ça ira ! », soufflais-je aussitôt en secouant la tête. « De toute façon, je suis bien installée pour l’instant et je compte me décider assez vite ! », disais-je pour le rassurer. Je passais aussitôt à la vitesse supérieur en proposant ce rendez-vous. C’était plus fort que moi de me rattraper à cette expression et je me sentais réellement gênée sur le coup. Même si c’était à moitié-vrai, à moitié-faux… je n’étais pas sûre que de lui laisser l’idée d’un rencard était favorable. Trop tôt ? Je n’en savais rien. Je riais nerveusement quand il disait que cela serait marrant. Y pensait-il réellement comme un rencard possible ? Sur le coup, je n’étais plus très sûre. J’étais confuse, réellement confuse. Je me contentais de l’écouter et jusque-là tout allait bien mais… c’était de courte durée. Instable ? Je le regardais sans trop savoir comment réagir. Inerte sur le coup et à nouveau crispée. Je ne savais pas comment le prendre. Je voyais bien qu’il se mordillait les lèvres. Hésitante, je penchais la tête. J’ignorais si je devais bien le prendre ou pas. Alors qu’il me demandait mes préférences, je n’arrivais pas à oublier ce fait que je pourrais être instable. Je le laissais terminer avant de me lever aussitôt de ma chaise en fronçant les sourcils. « Est-ce que j’ai l’air instable ? », lui demandais-je alors soudainement en fronçant les sourcils. « Tu penses réellement que j’en ai l’air ? », je riais nerveusement. J’étais un peu vexée, doucement offensée mais dans le fond ? Je ne pouvais clairement pas lui jeter la pierre. Je m’adossais contre la machine à café tout en croisant les bras sous ma poitrine et je le regardais aussitôt. « Oui, je suis instable… », disais-je alors avec un peu de sarcasme dans la voix. C’était plus fort que moi à vrai dire. « Je fume, je me drogue… tu veux voir mon bras ? C'est une passoire... Je bois tout ce que je trouve… Je couche avec tout ce qui bouge comme si c’était une maladie. Oui voilà, je suis nymphomane. Une vraie petite pute… », lâchais-je dans un élan d’humour mais toujours avec sarcasme. Un moyen d’auto-défense sur le coup. Je fronçais à nouveau les sourcils en baissant le regard sur le sol. « Bien sûr, si on regarde tout ça, je suis vraiment instable. Un mauvais exemple… je me demande même comment ils ont pu m’engager alors que je suis une junkie. Je mets au monde les bébés en leur mettant une cigarette dans la bouche car plus jeune on commence… et mieux l’on vit ! », je sentais mes yeux s’humidifier à nouveau mais il fallait avouer que c’était peut-être… juste la pression qui redescendait pour rien… en un rien de temps. Elle avait peut-être juste besoin de descendre d’une façon ou d’une autre sous ce petit pic de colère qui n’en était pas réellement car je n’haussais même pas le ton. Je me repoussais de la machine d’un mouvement bien calculé des pieds et du dos et je me rapprochais en le regardant. « Je ne suis pas instable… Je ne serais même pas revenue si je le serais mais tu as raison… tu peux le découvrir… », je riais doucement avant de me retourner quelques instants. J’étais partagée entre l’envie de partir sur cette pitoyable mise en scène que je regrettais déjà. La main posée sur le front. Je me sentais réellement conne. Je me sentais tout simplement idiote. Quelle mouche m’avait piquée ? Je n’en savais rien. J’aurais juste dû serrer des dents. |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Ven 27 Mar - 11:47 | | | La science de la vie n'avait jamais été le point de fort de Todd. Il préférait souvent se faire sa propre opinion que d'écouter les médecins dirent certaines choses qui lui paraissaient stupides. Comme cette histoire de gènes. Lorsqu'on lui disait qu'un enfant était beau car s'était dans ces gènes, le jeune homme ne pouvait que rire. Si un enfant était beau, c'était parce qu'il prenait soin de son corps avant tout ! Pas qu'il avait ça dans son corps. Ce fut pour ça qu'il rejoignit Maïwenn lorsque celle-ci lui dit que les parents déteignaient sur les enfants en grandissant. Si l'on prenait le cas de Nathanael, l'adolescent de dix-sept ans ressemblait énormément à son père : il avait le sens de l'humour, était ambitieux et la liste s'allongeait encore. Seul point où l'on pouvait les différencier, c'était sur leur sérieux. Todd n'avait jamais été vraiment sérieux, contrairement à son fils. Et cela valait mieux, surtout dans le monde actuel. Avant, les gens pouvaient se permettre de lâcher une petite plaisanterie durant leur entretien d'embauche. Maintenant allez donc faire ça ! Presque impossible, sinon c'était un coup de chance. Il souriait alors à la blonde, montrant alors qu'il était tout à fait d'accord avec ce qu'elle venait de dire avant que les deux ne parlent du désir du beau brun d'établir une bonne relation entre eux. Il trouvait ça important et normal. Et cela paraissait être réciproque, la blonde remémorant alors le passé. Il se rappelait des fois où elle le chatouillait. Il détestait ça, rigolant à chaque fois. Mais cela n'arrêtait en rien Maïwenn qui devait adorer torturer le jeune homme. Une torture amicale bien évidemment et non les tortures que l'on voyait dans les films avec des pinces, des chaises électriques ou bien des coups-de-poing dans la figure. « Peut-être bien. Mais ne brulons pas les étapes car je te rappelle que les trois-quarts du temps, lorsque tu me chatouillais, je n'avais plus d'habits sur moi. » Dit-il en esquissant un léger sourire. Le bon vieux temps .. mais tout avait changé. Les deux devaient repartir à zéro concernant leur relation. Et qui sait si cela allait fonctionner. Tout dépendait de Maïwenn, de la manière dont les choses allaient se dérouler dans les prochaines semaines, voire les prochains mois. Puis, Todd apprit alors que la demoiselle résidait non pas dans une maison, mais toujours dans une chambre d'hôtel. Comme quoi son départ de New-York avait dû être précipité, peut-être même sur un coup de tête. Mais cela faisait deux mois qu'elle se trouvait en ville. Alors si elle s'en voulait d'être venue, elle serait déjà partie selon le beau brun. Une preuve qu'elle voulait vraiment revenir dans sa vie et celle de leur fils. Il sourit alors en apprenant qu'elle comptait au plus vite se trouver un chez elle. Cela serait mieux, surtout si Nathanael voulait le visiter. « Si tu as besoin d'aide pour te trouver un appart ou une maison, fais-moi signe. » Il fallait bien s'entraider de temps à autre. Et puis, s'il voulait qu'elle réussisse dans sa deuxième chance, Todd savait qu'il allait devoir l'aider aussi. Et il ne semblait pas contre cette idée-là, toujours aussi solidaire avec les autres. C'était une qualité qui disparaissait de jour en jour, laissant place à l'individualisme. Par la suite, Todd lui expliqua la raison qui le poussait à vouloir en apprendre d'avantage sur sa vie. Certes, cette raison pouvait être déplacée, mais il voulait être sur à 100 %. Il ne pouvait pas permettre que la mère de son fils revienne et qu'elle reparte quelques semaines après, laissant derrière elle que malheur et tristesse. Nathanael n'avait pas besoin de ça, surtout en ce moment. Il se devait d'être au meilleur de sa forme, concentré, avec les examens de fin d'année qui approchaient. Maïwenn fit un petit speech qui fit rire le beau brun. Vu sous cette angle, sa raison lui paraissait plus absurde que raisonnable. Malgré tout, il ne comptait pas changer d'avis, campant sur ces positions. « Je ne voulais pas dire instable comme ça. Enfin si un peu. Tu pourrais avoir des problèmes d'alcool qui sait. Mais je parlais plus de problèmes financiers tu vois ? Les choses de ce même genre. » Avoua-t-il en haussant les épaules. Cela se voyait très clairement qu'elle ne se droguait pas. Ou bien à petite dose. « Désolé si tu trouves ça absurde, mais je me montre prudent. J'espère que tu comprends ma position. » Demanda-t-il en baissant légèrement du regard avant qu'il ne lui reparle du rendez-vous. Mais aucune réponse ne sortit de la bouche de la blonde, peut-être réfléchissait-elle ? Puis un petit bruit se fit entendre, le portable de Todd sonnant. Regardant qui l'appelait, c'était son réceptionniste. Certainement que cet appel concernait la venue du journaliste. « Tu m'accordes deux minutes, je reviens. » Etre au téléphone et avoir deux béquilles n'était pas très pratique. Malgré tout, il put s'éloigner un peu, se posant alors contre un mur et répondant à l'appel. « Je vous écoute Adrian. »« Je vous appelle pour prendre un peu de vos nouvelles et aussi pour vous dire que le journaliste vient de nous appeler et qu'il maintenait le rendez-vous. »« Je vais bien. Juste que j'ai deux béquilles et une entorse. Là j'attends l'infirmière qui ne devrait plus tarder puis je rentre. Et merci de me tenir au courant. A tout à l'heure. » Dit-il avant de raccrocher. Il ne voulait pas passer une heure au téléphone. Revenant alors vers Maïwenn, il lui adressa un sourire avant de s'excuser de ce contre-temps. Todd revint alors aussitôt sur leur rendez-vous, voulant connaitre la proposition de la blonde. « Alors concernant notre rendez-vous, une idée à me soumettre ? » Il voulait avoir une date pour qu'il puisse l'ajouter à son agenda. Todd pouvait se montrer enfantin, mais il restait néanmoins très organisé dans son emploi du temps ! En même temps, lorsque l'on dirigeait un hôtel, il valait mieux. |
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| mot doux de Invité ► un Ven 27 Mar - 16:50 | | | Todd & Maïwenn touchdown, le destin tire et il marquent... il gagne la partie et nous perdons !
Le chatouiller sans tissus, l’idée me faisait rire et il fallait avouer que c’était une chose à laquelle je n’avais pas du tout pensé en me rappelant ce passé. C’était une habitude mais j’en avais oublié le détail de notre tenue. C’était amusant de voir que nos souvenirs se fusionnaient. L’un comme l’autre en avions encore des positifs ? C’était rassurant dans le fond. Et je souriais à sa proposition d’aides. Je n’étais réellement pas sûre d’être capable de demander de l’aide à celui-ci. Je n’en ressentais pas le droit. Je devais être seule à réparer mes erreurs. Drôle d’idées ? Ou juste le fruit d’une dépendance. C’était mon petit côté rebelle qui voulait s’occuper de ça comme une grande et avoir la sensation d’être capable de chercher seule. Une erreur, une simple erreur car nous avons toujours besoin de plusieurs avis. Après j’avais aussi refusée la proposition de mon père mais avec sa canne, il n’allait sûrement pas arriver jusqu’à la voiture sans avoir envie de piquer un somme. Oh la vilaine taquine mais c’était vrai. Je remarquais qu’il fatiguait assez vite. Il se fait vieux le papounet. « Entre un papounet en canne et un homme en béquille… ça serait lent de chercher ! », disais-je d’un ton taquin. L’heure de la légèreté passait rapidement, un peu malgré moi. Un fusible dans ma tête avait tout simplement fait boum. J’avais tout simplement péter un petit câble très léger. Mince mais que se passait-il dans ma tête ? Aucunes idées mais j’avais cette fougueuse impression que j’allais être inspectée. C’était étrange. Je n’aurais pas dû réagir ainsi. J’allais passer pour une folle donc possiblement instable en voulant ne pas être prise pour une personne instable. Cherchez la logique et dans mon esprit alors que je me sentais tellement stupide de cet élan de contradiction, je l’entendant rire et bien sûr c’était compréhensible car il y avait un peu d’autodérision. Je ne pouvais même pas lui en vouloir. Je me sentais juste un peu idiote après cette réaction à la chaine. C’est quand on mélange deux produits toxiques qu’une explosion s’enchaine même si c’était une douce explosion. Mélangeons une femme nerveuse avec un fond de sensibilité échappée les trente dernières minutes et une sorte de supposition offensante et BOUM. Un cocktail Molotov ? Un peu. Et je riais en l’entendant. Encore de dos, je finissais par me retourner. Je ne savais pas si j’étais calmée ou non. « Je te montrerais mes relevés de compte ! », disais-je en fronçant les sourcils. Ces mots m’échappaient tout naturellement. Je savais que je n’avais aucune raisons de me justifier mais j’avais peur de passer au pilori pour un simple détail omis. « Et je n’ai aucune problèmes d’alcool ! », disais-je cette fois plus calme. « Je comprends que tu veuilles être prudent ou même que tu doutes de moi ! », disais-je en baissant doucement le regard. « Désolée ! », soufflais-je rapidement sans vraiment me rendre compte. Je n’oubliais pas sa question pour cette journée ou quand j’étais libre mais… j’étais un peu chamboulée. Je m’en voulais un peu d’avoir été une femme et d’avoir pétée un plomb. C’est un peu comme quand on dit à une fille qu’elle a grossie… il n’y a pas quatre chemins car même si on lui dit l’inverse… elle doutera de votre sincérité. Les femmes sont complexes et ont des complexes. Peut-être avais-je eue cette peur car justement j’avais un complexe ? Peut-être mais je n’étais pas prête de parler de la raison pour laquelle je ne bois pas une seule goutte d’alcool pourtant je n’en avais jamais été dépendante mais c’est quand on se rend compte qu’elle peut causer des dégâts que l’on trouve ça beaucoup moins drôle. J’hochais la tête. « Ok ! », disais-je alors en passant une main dans mes cheveux pour le laisser passer son appel. Je m’éloignais un peu pour aller récupérer le calepin que j’avais posé plus loin. Je savais qu’il fallait que j’y retourne mais aussi que j’aille m’apprêter. Je n’étais seulement pas prête à m’en aller. J’avais peur qu’en m’en allant cela rompe ces retrouvailles. C’était étrange comme sensation, un peu trop sûrement. Je le regardai avec attention. Son dos, ses courbes et ses béquilles. Je me mordillais doucement les lèvres. Je me sentais carrément stupide sur le coup mais c'était agréable. Je ne savais pas si mon regard était senti mais quand il raccrochait, posais celui-ci sur mon calepin en faisant mine. J’haussais doucement les épaules à sa question et j’inspirais aussitôt. « Euh… », disais-je en profonde réflexion. « Je travaille la journée et parfois le soir aussi… les femmes enceintes ont l’art de vouloir accoucher à l’heure du diner ! », disais-je en arquant un sourcil. « Et je doute que tu veuilles assister encore une fois à ça… », disais-je en riant nerveusement au souvenir de mon accouchement. « Faudrait pas que tu tombes dans les pommes cette fois ! », disais-je en souriant doucement car j’avais réellement eue peur à l’époque que cela arrive. Peut-être un stéréotypé causé par le cinéma ? Oui, peut-être puis à 18 ans… je voyais l’accouchement tellement gore avant de le vivre. Enfin ça l’était tout de même un peu et même si j’avais eu la péridurale… c’était tout de même impression. « Je prévois qu’un seul oreiller au sol en général ! », disais-je d’un ton taquin avant de me rendre compte que cela ne répondait pas du tout à la question et sûrement par ce que j’avais tellement d’argument pour plusieurs choses mais j’avais peur que cette impression de rencard ou de rendez-vous ne se ressente dans l’un ou l’autre cas. C’était compliqué. « Un petit-déjeuner ? », proposais-je alors en fronçant les sourcils. « Je n’ai pas de cuisine mais j’ai le room service. Je ne peux rien préparer mais on peut aussi aller déjeuner à l’extérieur ou… je peux aussi me libérer un soir mais j’ai peur que cela soit écourter par des cuisses à ouvrir ! », disais-je avec la nervosité et le regard plongé dans le sien. « Un petit-déjeuner Vendredi matin ou un diner… Vendredi soir ? », demandais-je alors… en penchant la tête. J’attendais juste sa réponse. « Désolée pour… », je riais nerveusement. « … mon plomb qui me rend plus instable que stable… », disais-je en arquant un sourcil. J’étais désolée, oui. Je ne voulais pas que cela finisse dans la liste d’un pour ou contre. Je faisais une petite moue. « Je ne te l’ai pas dit mais tu es toujours aussi séduisant, t’as fait de la muscu ? », demandais-je aussitôt mais pour plaisanter. |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Ven 27 Mar - 17:53 | | | Lui proposer son aide dans la recherche d'appartement ne semblait pas être l'idée du siècle vu que Maïwenn se mit à le taquiner sur le fait qu'il était actuellement en béquille, ce qui allait les ralentir dans les recherches. Elle n'avait pas totalement tort. Tout dépendait de la manière dont on cherchait l'appartement ou la maison. Certains se concentraient plus sur internet quant à d'autres, ils se déplaçaient dans une agence immobilière. Alors si elle comptait rechercher sur internet, Todd n'allait pas la ralentir du tout. Tout cela pour montrer que le courant semblait mieux passer entre eux qu'au début de la conversation. L'atmosphère paraissait être plus détendue et c'était mieux ainsi. Malheureusement monsieur gaffe prit le dessus et sans le vouloir, Todd se montrait quelque peu désagréable dans ces paroles. Il n'aurait pas aimé qu'on lui dise ce qu'il venait d'insinuer. Mais, le beau brun avait une bonne raison d'agir ainsi. La prudence. Il ne connaissait rien de la nouvelle Maïwenn qui se trouvait en face de lui. Alors c'était un peu normal qu'il s'interroge un peu, passant en revue tous les sujets sur lesquels la blonde pouvait avoir des soucis qui rendraient sa vie quelque peu instable. Heureusement pour lui, elle semblait le prendre mieux qu'il ne l'avait imaginé, plaisantant même un peu au début. Au moins jusqu'à qu'il insinue qu'elle pouvait avoir des problèmes d'argent. Quel con sur ce coup. Ce n'était pas vraiment des choses à dire. Surtout qu'il ne savait rien sur sa vie. Elle s'emporta alors légèrement, tout du moins, c'était l'impression qu'eut le jeune homme sur le coup. Et il la comprenait. Elle s'excusa alors de son comportement, Todd haussant un sourcil. Ce n'était pas à elle de s'excuser, mais plutôt à lui. Elle ne faisait que se défendre. Todd ne voulait pas que Maïwenn soit soumise et qu'elle ne se défende pas un minimum à chaque fois qu'il se montrait incorrect envers elle. « Non, c'est moi qui suis désolé. Je remarque seulement que ce que je viens de dire n'est pas correct de ma part. Tu n'as pas besoin de me montrer tes relevés de compte. Je te crois si tu m'assures que tu n'as aucune problème. » Pensait-il vraiment ce qu'il venait de lui dire ? Lui faisait-il confiance à 100 %. Pas vraiment. Il voulait la croire, mais une voix en lui, lui disait d'être méfiant. De toute façon, si la blonde lui mentait, il s'en apercevrait tôt ou tard. Et sa seconde chance prendrait fin immédiatement. Todd aimait jouer, mais pas quand ça concernait la vie de Nathanael. Il se sentait un peu mal à l'aise quant aux paroles qu'il venait de dire. Heureusement, son réceptionniste lui passa un coup de téléphone, voulant prendre des nouvelles et lui confirmer le rendez-vous du journaliste. En revenant vers Maïwenn, son malaise semblait avoir disparu, Todd venant d'enchainer sur leur rendez-vous. La tâche semblait être plus difficile que prévu, Maïwenn n'ayant pas des horaires fixes. Les bébés ne prévenaient pas avant de sortir du ventre de la mère. Alors il comprenait que ce n'était pas simple pour la blonde de fixer un rendez-vous. Parler de naissance fit remonter quelque souvenirs à la surface, comme la naissance de Nathanael. Un moment que le beau brun n'oublierait pas. Et pour cause, il l'avait trouvé un peu écurant. Surtout au moment de couper le cordon ombilical. Et elle ne put s'empêcher de rappeler également le fait qu'il avait failli tomber dans les pommes. Honnêtement, un homme ne devrait assister à l'accouchement que s'il avait le coeur bien accroché. « J'étais jeune aussi lors de la naissance de Nath. C'était dégueux de voir l'accouchement. Ca te retourne l'estomac. Bon maintenant que je sais à quoi m'attendre, je pense plus tomber dans les pommes. » Trêve de plaisanterie, il fallait se concentrer un peu et fixer alors un rendez-vous. Un petit-déjeuner ? Pourquoi pas, cela lui paraissait être une excellente idée. Surtout que le soir, ces horaires n'étaient pas très fixes. Normalement, Todd finissait vers huit heures, mais parfois, le travail exigeait de lui qu'il reste encore quelques heures de plus à l'hôtel. Le vendredi, voilà le jour du prochain rendez-vous, et le premier depuis les retrouvailles d'ailleurs. Maintenant, il fallait que le jeune homme décide si c'était le matin ou bien le soir. Pendant le temps d'un instant, il pesa, en vitesse, le pour et le contre, avant de donner sa réponse. « Vendredi soir ! J'espère ne pas être retenu à l'hôtel. Mais je préfère que l'on se voit le soir, c'est moins suspect. » Il disait cela car Todd prenait toujours le petit-déjeuner avec son fils, c'était un peu une sorte tradition. Il avait tellement de traditions avec Nathanael que cela allait lui manquer une fois qu'il quittera le maison pour une chambre dans une résidence universitaire. « Je connais un petit restaurant assez sympa. On pourrait aller là-bas si tu veux ? Bon ne t'attends pas à ce que ça soit chic. Mais j'y vais de temps à autre, après le boulot, quand j'ai besoin de me détendre et d'être seul tu vois. » Oui après de grosses journées de travail, Todd se montrait souvent fatigué et la fatigue le rendait coléreux de temps à autre. Alors, il se rendait dans ce fameux restaurant, mangeant avant de rentrer à la maison avec de nouveaux le sourire aux lèvres. Après qu'ils aient fini avec le rendez-vous, Maïwenn s'excusa alors de son comportement de tout à l'heure, Todd esquissant alors un sourire. Elle n'avait pas besoin d'être désolée. « Pas besoin de t'excuser tu sais. Ca nous arrive à tous d'avoir un ce petit plomb qui nous rend instables. » La phrase qui suivit alors surprit légèrement Todd qui ne s'attendait pas à ça de la part de Maïwenn. Ce n'était pas une mauvaise chose, bien au contraire. Il trouvait sa question assez amusante en soit. Et savoir qu'il était toujours séduisant, cela lui faisait plaisir. « Je fais de la musculation de temps à autre. Mais c'est vraiment occasionnel en ce moment. Et je te remercie de m'avoir dit que j'étais séduisant. Je commençais à en douter un peu vu que je suis seul dans ma vie depuis quelque temps maintenant. Je croyais avoir perdu de mon charme naturel, mais il faut croire que non. » Fit-il en lui souriant avant de porter son regard vers l'accueil, l'infirmière n'étant toujours pas là. Todd ne devait plus trop tarder aux urgences, devant se rendre à l'hôtel. « Eux .. Maïwenn ? Je peux te demander un petit service ? Tu peux aller voir l'infirmière ce qu'elle fait avec mes papiers. J'ai un rendez-vous avec un journaliste qui vient faire un article sur l'Argonaute et je ne voudrais pas être en retard tu vois ? » Il se sentait un peu con de lui demander ça, vu qu'il avait refusé qu'elle l'aide à deux fois. Mais il ne pouvait plus attendre que cette infirmière finisse sa pause-café, causette ou autre. |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Ven 27 Mar - 20:04 | | | Todd & Maïwenn touchdown, le destin tire et il marquent... il gagne la partie et nous perdons !
Je souriais doucement, il était désolé, on était désolé. C’était une vraie danse dans le fond mais à qui la faute ? Tout était un enchainement de situations qui ont commencées par mon départ. Dans le fond, j’avais causé ses réactions en gêne et je n’avais pas vraiment à me plaindre. Je m’en doutais. Tout était venu de là. Si je n’étais pas partie pendant autant d’années, il n’aurait pas à douter de moi. Tout ça c’était un enchainement. Dans le fond, on s’en fiche ? A force de regarder le passé l’on n’avance pas et je ne devais plus douter de moi. Je devais prendre confiance en moi pour avancer. Avancer ? Oui, un verbe très intéressant et facile à employer mais pourtant difficile à mettre en pratique. Je n’y arrivais pas trop même si je n’arrêtais pas de me dire qu’il le fallait mais qui y arrive. J’en venais rapidement à répondre à sa question à propos de mon emploi du temps même si dans le fond, j’étais un peu vague et que je dérivais sur tout autre sujet. Je riais doucement en l’entendant parler du passé aussi mais surtout par ce qu’il disait ne plus tomber dans les pommes. « J’en doute ! », soufflais-je avec un air espiègle dans le regard. Il fallait avouer que je me demandais bien à quel point il avait changé avec les années. Peut-être était-il instable ? Ahah. Qui sait mais je ne m’en souciais pas vraiment. Dans le fond, je me disais bien que non. Je laissais alors le programme et les deux options se présenter. Je n’étais réellement pas certaine de moi. Je ne savais pas quelle était l’option idéale. Je paraissais tellement sûre de moi et pourtant ce n’était pas le cas. C’était de vrais doutes dans ma tête et je souriais doucement au mot « suspect ». J’avais l’impression d’être cette adolescente qui faisait le mur. C’était étrange dans un sens, littéralement. Cela m’amusait, cela donnait un côté encore plus intéressant à ce rendez-vous-même si l’idée était de me cacher à mon fils. C’était étrange, non ? Je ne voulais pas m’en cacher mais je devais faire confiance à Todd. Il savait quoi faire tandis que moi ? Je ne savais même pas quelle robe je devrais porter pour un petit-déjeuner ou un diner alors comment savoir quoi faire ? Je pensais néanmoins qu’il faisait un bon choix. « Comme des ados qui font le mur ! », ne pouvais-je pas m’empêcher de commenter en fronçant doucement le nez avant de continuer à l’écouter. J’entendais la présentation du restaurant et je ne pensais qu’une chose. Il y a des plats végétariens là-bas ? C’était une des particularités qui avaient changée en moi pendant 17 ans. J’étais devenue végétarienne. Et oui. C’était sûrement à cause des cours de médecines car croyez moi que disséquer des animaux n’est point agréable et cela nous rappelles rapidement qu’ils vont finir dans nos assiettes. Si ce n’est pas lui, cela aurait pu être son petit frère. Je ne voulais cependant pas alarmer à ce détail. Je ne pensais pas que cette information pourrait être importante. « Je vois ! », disais-je en souriant doucement tandis que je logeais ma main sous le plastique du calepin pour retirer un petit bout de papier vierge tout en l’écoutant après m’être excusée. Je souriais doucement, je n’avais pas besoin de m’excuser et pourtant je le pensais réellement. Je voulais être simple, je ne voulais pas m’emporter même si c’était plus fort que moi. Les femmes, parfois. Je laissais même sous-entendre qu’il était toujours aussi séduisant mais c’était surtout par ce que je l’avais un peu trop regardé. Il fallait surtout que je me mette à l’aise. A l’aise. Oui. J’avais soudainement tellement envie de faire 25 heures par jour de Yoga jusque vendredi. Oui, voilà même si une journée ne contient que 24 heures mais je ne voulais faire que ça. C’était tout ce que je pensais être parfait pour me détendre et me mettre en condition. Normale, le moi qui ne se pose pas de questions, le moi qui ne gaffe pas. Le moi qu’il connaissait. C’était lui que je devais amener dans ce restaurant. Et je riais en l’entendant me dire qu’il faisait de la musculation de temps à autres. Et l’annonce du fait qu’il était célibataire ne passait pas du tout dans l’oreille d’un sourd enfin d’une sourde plus vite. Je laissais un timide sourire s’afficher en regardant le fond de mon café que je tenais encore dans la main droite, je n’avais même pas jeté le gobelet. C’était surtout un moyen de cacher ce sourire. Non mais je ne devrais même pas en sourire et je relevais mon regard vers lui mais il regardait l’accueil donc rassurée, je l’écoutais sans vraiment me sentir exploitée. Je souriais même en fronçant les sourcils. « J’y vais ! Suis-moi ou attends-moi, cela ne devrait pas être long. », lui disais-je alors que j’allais prêt des bureaux et je frappais trois coups à la porte avant d’entendre. La porte s’ouvrait et je voyais alors un homme devant la fameuse infirmière sur la photocopieuse en plein acte. Je refermais aussitôt la porte pendant un instant de gêne et je la rouvrais sans trop attendre en soupirant. « Un peu de sérieux, vous êtes dans les urgences et sur un lieu de travail ! », disais-je alors d’un ton un peu plus sévère. J’étais plus âgée qu’eux mais pourtant je me disais… qu’ils en avaient de la chance d’être jeune. C’était amusant en fait. Je pouvais les comprendre et rouge comme une tomate. « Rhabillez-vous, les patients attendent et je prends ça… », disais-je en attrapant alors les papiers de Todd en soupirant doucement alors que le dossier était coincé sous les fesses de madame qui daignait bien sûr de repousser son popotin pour me laisser l’attraper. « Merci bien ! », disais-je avant de soupirer en fermant la porte. Je regardais rapidement les papiers en riant doucement. « Ça arrive souvent, bien plus qu’on ne le croit mais toujours aux autres », disais-je avant de relever mon regard vers lui. Je lui tendais alors le dossier et je gardais les photocopie apparemment déjà faite. « Voilà monsieur ! », soufflais-je fièrement. « Tu veux peut-être que je te raccompagne à ta voiture ou ? », proposais-je en fronçant le nez avant de prendre le stylo et le morceau de papier sur lequel je griffonais mon numéro de téléphone et surtout le numéro de ma chambre car ne sait-on jamais. Je lui tendis aussitôt. « C’est brouillon et déchiré mais je doute qu’une carte de visite d’un gynécologue soit moins suspect ! », lui confiais-je en souriant. |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Ven 27 Mar - 21:32 | | | Ce rendez-vous ressemblait de plus en plus à un rendez-vous entre deux adolescents. D'ailleurs, la blonde ne manqua pas de le souligner. Et pour cause, les deux devaient essayer de faire correspondre leur emploi du temps pour trouver le moment idéal, Todd devant également trouver la meilleure option qui s'offrait à lui pour que rien ne soit suspect aux yeux de son fils. On aurait dit que Nathanael était comme les parents. Todd devait faire en sorte qu'il ne soupçonne rien du tout. Cela lui rappelait les souvenirs d'adolescent, lorsqu'il faisait le mur pour aller retrouver Maïwenn. Ce n'était pas toujours facile avec des parents qui n'avaient pas d'horaires fixes, mais il y arrivait. C'était le désir de voir la blonde qui le poussait à se montrer stratagème et à élaborer un plan infaillible pour que son père ainsi que sa mère ne remarquent pas son absence de la maison familiale. Et pour être honnête, il se trouvait déjà très ingénieux étant ado. Aucune fois, ses parents avaient vu qu'il avait fait le mur. Bien sûr, il arrivait que de temps à autre, Todd avait failli se faire prendre. Mais une bonne étoile devait veiller sur lui. Une bonne étoile qui s'était envolée quelques mois après la naissance de son fils par contre .. Quoiqu'il en soit, ils venaient enfin de se mettre d'accord sur une date : le vendredi soir. En passant, le beau brun décida de l'inviter dans un petit resto qu'il connaissait bien pour sa bonne bouffe et qui serait l'endroit parfait pour ce premier rendez-vous. Endroit parfait également parce que Nath n'y allait jamais. C'était le restaurant que Todd aimait aller quand il voulait être seul. Cela arrivait à tout le monde des passages à vide dans une vie. Bien qu'il se sentait assez bien aux urgences, une première pour le jeune homme croyez moi, celui-ci devait récupérer ces papiers le plus rapidement possible s'il ne voulait pas rater son rendez-vous avec le journaliste à son hôtel. Il demande alors un service à Maïwenn qui accepta volontiers. C'était un peu son héroïne sur le coup, car elle allait lui permettre d'arriver à l'heure pour l'interview et les photos. Car l'article se devait d'être le plus complet possible d'après ce qu'il avait pu comprendre de sa conversation avec le journaliste. Lui proposant de la suivre, il ne refusa pas. Et il avait bien fait car lorsqu'ils arrivèrent dans la salle de repos, l'infirmière semblait être bien occupée. Todd comprit de suite pourquoi elle mettait si longtemps pour son dossier. Tout s'expliquait d'un coup, bien que ça manquait de professionnalisme, Maïwenn ne se dérangeant pas pour le leur dire. Il rigola doucement, dans ses moustaches. La situation et la manière dont la blonde venait de les recadrer, cela le faisait rire. Il en fallait peu parfois pour faire rigoler le beau brun. « Je vois qu'on peut compter sur les infirmières par ici. » Dit-il avec une légère ironie dans son ton. « Au moins, je pourrais me vanter d'avoir vu une infirmière se faire prendre sur la photocopieuse ! Digne d'un film tiens. » Finit-il par dire en éclatant alors de rire, prenant alors le dossier que lui tendit Maïwenn. Maintenant qu'il avait récupéré ses papiers, il n'avait plus qu'à appeler son ami pour qu'il vienne le chercher et qu'ils rentrent tous les deux à l'hôtel pour leur rendez-vous. Mais avant ça, il tenait à remercier la blonde pour le service qu'elle venait de lui rendre. Sans elle, il serait toujours aux urgences une heure plus tard. « Merci de m'avoir aidé à récupérer ses papiers. Je te dois un service alors n'hésites pas ! » Lui lançant un clin d'oeil, un sourire s'afficha sur son visage. Maïwenn lui proposa alors de le raccompagner à sa voiture. Malheureusement, il allait devoir décliner son offre, bien que c'était très gentil de sa part. « Pas besoin, c'est un ami qui vient me chercher. Mais merci. » Dit-il en souriant à nouveau. Il semblait heureux, plus heureux qu'au début de leur conversation. Et pour cause, il avait pu mettre les choses à plat avec la blonde, ayant eu les réponses à ces questions. Comme quoi, le destin faisait bien les choses parfois. Comme en ce début d'après-midi. La regardant alors déchirer un bout de papier pour y écrire quelque chose, elle vint alors à lui donner son numéro. Prenant le bout de papier dans sa main, il regarda un instant avant de plonger son regard dans la sien. « C'est sûr. J'imagine déjà la tête de Nath qui tombe sur une carte de gynéco. Il voudrait être choqué à vie. » Il rigola rien qu'en imaginant cette scène. Regardant alors l'heure, il était temps pour le beau brun de quitter cet endroit. Rangeant le bout de papier dans sa veste, Todd esquissa un large sourire avant de venir faire une bise à Maïwenn. Ils s'étaient en quelque sorte réconciliés ou quelque chose dans le genre. Elle avait donc le droit à un au revoir convenable. « Il est temps que l'on se quitte. Je t'appelle demain pour que l'on fixe un horaire à notre rendez-vous. » Dernier sourire avant de lui tourner le dos. Alors qu'il venait de faire quelques pas, Todd se retourna, s'adressant une dernière fois à la blonde. « C'est bon de te revoir. » Et ce fut sur ces belles paroles qu'il quitta les urgences, appela son meilleur ami pour qu'il vienne le chercher et qu'ils rentrent à l'hôtel. Pour la petite information, le rendez-vous avec le journaliste se passa à merveille, ce qui rendit cette journée plus que parfaite aux yeux de Todd. fin du rp |
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