Nous avions commencés la soirée normalement. Une soirée entre filles avec des crèmes de nuit, des masques et aussi des films. Nous avions débutés avec le sexy film de Channing Tatum et ensuite 21 jump Streep. Rien d’effrayant au début mais nous avions continuées par Stay Alive. Là, c’était effrayant. J’avais horreur de ce film qu’on m’avait déjà fait voir quand j’étais à l’université. J’en avais horreur, oui. Il était terrifiant. Et je m’étais tout simplement endormie sous un de nos deux plaids. Les yeux fermés avec un verre de vin apparemment encore dans ma main. Je n’avais même pas vue la fin du dernier film. C’était parti tout seul. Mes petites paupières avaient papillonné et m’enrobait dans un sommeil profond. C’est alors que je sentais la terre trembler. Elle tremblait oui. Je sentais mon verre glisser de mes mains en perdant appui. Je me réveillais en sursaut et je m’accrochais au bord du canapé. Je crispais mes mains contre. Je regardais alors rapidement vers Blythe. Je prenais sa main pour tenter de la réveiller. Je prenais une profonde inspiration. Je regardais autour de moi. Tout redevenait calme. Oui, tout redevenait calme. J’accourais alors vers la chambre de Liam qui pleurait à la mort. J’ouvrais la porte et je voyais cette ombre par-dessus le bébé. Paniquée. Je m’écriais, un cri de terreur tandis que je m’approchais de cette ombre en prenant un baby phone pour frapper dedans. C’était visqueux… à chaque passage. J’avais un liquide visqueux sur mes bras, sur ma main. Je grimaçais doucement. C’était réellement écœurant. Je secouais les mains alors que Liam en riait de bon cœur alors que ses larmes encore humide roulait sur ses joues. Le liquide se laissait glisser sur le sol pour s’incorporer dans le bois du plancher. Depuis quand mon plancher était en bois ? Aucunes idées mais c’était nouveau et cela ne semblait pas me préoccuper par contre le fait que la terre se remettait à trembler, ça, c’était préoccupant par contre. Je prenais aussitôt Liam dans mes bras et je sortais de la chambre en courant et me rattrapant aux murs. Il pleurait aux larmes, terrorisé. Je massais son dos et je sentais la terreur monter en moi. Je ne me rendais même pas compte que je me retrouvais soudainement nue une fois dans le salon avec seulement le bébé et le pan de sa couverture pour cacher mes parties intimes. Je prenais alors subitement la main de Blythe. « Il faut qu’on sorte… », disais-je alors que le mur commençant à craqueler. « Ca va s’écrouler… », je tentais d’aller à la sortir mais le sol devenait réellement comme un sable mouvement. Je sentais mes pieds ralentis par l’aspect liquide et granuleux du sol. Je tentai de marcher comme l’on marche sur la table. Je m’accrochais au chambranle de la porte de sortie alors qu’un vortex commençait à s’ouvrir. Il y avait un vent fort qui nous y attirait. Je tenais fermement le bébé et la porte. « Accroches-toi à mon pieds… », avais-je criée avant que le chambranle ne cède à cette force magnétique. Nous nous retrouvions aspirées dans le vortex. Dans celui-ci, une charrette de supermarché. Je l’attrapais avec ma main libre… et je grimpais dedans. Une pente arrivait. Je posais le bébé en nouant le plaid autour de lui et l’accroche à la ferraille de la charrette pour aller aider Blythe à grimper dedans avant que la charrette ne roule dans la pente du vortex. Cela durait quelques minutes avant que celui-ci ne se transforme tornade. Tourbillon rapide alors que je reprenais mon fils. Encore nue. J’avais froid… j’étais frigorifiée. Et nous nous échouions dans la rue… Dans les années de Jack l’éventreur. Pavé de l’époque, impossible pour des talons. Je reconnaissais clairement la ville à ces lampadaires peu communs. Il y avait même des cabines téléphoniques rouges qui juraient avec l’époque. Du sang coulait entre les pavés pour tâcher mes pieds nus. Je hurlais en sautillant comme un abruti. Je m’agitais sur place. « Du sang…du sang… », hurlais-je alors que je secouais les pieds en gardant le bébé qui lui riait aux mouvements. Manquerait plus qu’il me fasse des ronronnements. Même pas perturbé le petit.

Une charrette ? Non mais c’était quoi ce bazar ? J’étais dans cette pente enfin ce tourbillon. C’est quoi cette blague ? Elle n’était pas loin du compte. C’était quoi cette blague ? Je riais nerveusement en la regardant mais je n’avais pas de réponses à lui donner. Tout allait tellement vite et nous nous retrouvions presque aussitôt avec le bébé dans Londres. Je riais doucement, nerveusement à la fois. Je me tournais vers elle qui était vêtue d’un costume d’hot dog. Je penchais doucement la tête en fronçant les sourcils. Etre nue n’était pas vraiment un souci d’un coup. J’étais moins ridicule mais je tentais tout de même de cacher mes formes dénudées de la jeune femme. Elle semblait totalement jalouse de ma tenue à sa réaction. Je faisais une moue. « Ouais bah ce n’est pas ton minou qu’une petite souris pouvait manger si on se faisait attaquer ! », disais-je alors avec une moue tandis que forte heureusement… je m’étais faire épilée le maillot avant cette… je ne savais même pas ce qu’il se passait. Je sursautais par contre quand la lumière semblait différente et elle passait à un rouge étrange. Je me rendais vers elle quand des zombies arrivaient vers nous. Je me cachais derrière l’hot dog vivant. Oui, je m’y cachais tout simplement sans vraiment savoir comment faire pour nous sortir de là. Je regardais ces zombies et j’arquais un sourcil à la musique que je reconnais. « Mais c’est quoi ce bazar ? », disais-je alors qu’ils commençaient tous à danser. Non. Ce n’était pas normal. Pas. Du. Tout. Je prenais une profonde inspiration en riant nerveusement. Je sentais mon pouls s’accélérer. Je n’avais pas peur de grand-chose mais en ce moment ? J’étais pétrifiée simplement par la danse et pas par les zombies. Je reculais alors qu’elle me demandait quoi faire et j’arquais les sourcils. « On court… », disais-je avant de courir à toute vitesse. Non, je n’allais pas me joindre à eux mais… c’est en courant et en me retournant que je voyais ceux-ci se lécher les babines. Mince. Ca bouffe des cerveaux ces trucs-là. Je sentais mon poil s’iriser alors que j’étais à poil donc pas bien compliqué mais pourtant quand je baissais le regard vers moi, je me sentais habillée tout d’un coup d’un joli bikini rose fuchsia. Je me sentais belle avec mes tongs. « Oh classe… », disais-je avant de reposer mon regard vers les zombies qui semblaient en avoir marre de danser. Ils approchaient en tentant de parler. « Cerveauuuuuu… », disaient-ils. Je retournais vers Blythe et j’attrapais aussitôt sa main pour nouer mes doigts avec les siens. Je l’attirais vers moi en riant nerveusement. « Je crois que nous sommes trop appétissantes pour une petite danse ! », lui disais-je alors en me mettant à courir en l’entrainant avec moi mais je glissais. Ma tong craquant sur la route… je me retrouvais avec un seul pied chaussé et je m’étalais sur le sol. Par magie, Liam finissait dans les bras de Blythe pendant ma chute. Ouf. Manquerait plus que mon fils ne soit écrasé comme une crêpe sous mon poids. Je me relevais tandis qu’un des zombies avait attrapé mes pieds. Il me fallait un truc pour me défendre. N’importe quoi. Un marteau à ma droite. Une sorte de marteau géant en mousse qu’utiliserait un clown. Ne me demandez pas depuis quand cela apparait soudainement à Londres et surtout à cette époque car je n’en savais rien. J’utilisais le marteau allongée sur le sol à moitié sur le flan et je frappais fortement le zombie à la tête. Il s’envolait dans les airs. Un panneau affichait un « Touch Down » dans le ciel et les zombies se mettent tous à applaudir. Je retournais quant à moi vers Blythe et Liam pour reprendre ma course. « Cela ne va les distraire que peu de temps… Tu crois que j’ai gagné le match ? », demandais-je alors que cette information me semblait tout d’un coup primordiale. Je courrais rapidement mais c’est au fil de mes pas que je me rendais compte que le décor changeait totalement. Je me tournais vers Blythe en arquant un sourcil. « Non mais c’est une caméra caché ? », lui demandais-je aussitôt.

Alors que je jouais au baseball avec des zombies, elle changeait tout naturellement des couches. Tout va bien et même qu’elle se faisait faire pipi dessus. Non mais normal. Pourquoi pas devrais-je dire. Et oui, pourquoi pas. Le bébé pleurait oui mais j’étais bien trop occupée à me débarrasser du bouffeur de cerveau qui voulait manger le peu de neurones que j’avais. Elle me disait que Liam lui pissait dessus mais… j’avais bien autre chose à faire à la seconde actuelle à tel point que je préférais ma dépêtrer… et touchdown. Je me débarrassais d’un seul zombie, les seuls sont dernières (fail Marilynien, bonjour). Je la suivais après cette petite course pour nous sortir de là en prenant le bébé qu’elle me tentait mais c’est là qu’il se passait un truc très bizarre. Le paysage changeait totalement. Des lavandes partout, j’en sentais leur parfum. Il ressemblait à celui des bombonnes de parfums que j’avais dans ma chambre. Je revenais sur mes pas malgré moi. Je ne savais pas ce qu’était ce truc de dingue. Peut-être la commémoration des morts d’un zombie ? Étrange mais pourquoi pas. Nous n’étions plus dans un film d’horreur et pas plus dans une science-fiction. Pas même une rose blanche ou un lit baldaquin comme dans les clips de musiques. Le soleil se dansait sur une vieille chanson et je regardais la scène, perplexe. Je demandais alors ou était la caméra caché. Je soupirais doucement en l’entendant et je levais les yeux en serrant mon bébé un peu plus contre ma peau même si ma tenue était bien étrange mais quand je baissais le regard, j’étais juste vêtue comme supergirl ce qui était étonnement amusant. Je relevais mon regard vers elle en soupirant doucement. « Tu crois que je suis quoi pour faire tout ça ? Magicienne ? », demandais-je alors un peu agressive sur mes mots mais il fallait dire que je me demandais si un des zombies n’avait pas mangé son cerveau. Comment pourrais-je faire ça ? « Je veux bien que l’audiovisuel ai évolué mais quand même… », disais-je en levant les yeux. « J’ai déjà pas beaucoup de temps pour acheter des couches-culottes donc trouver des zombies ! », disais-je aussitôt tandis que j’avançais car on n’allait pas rester là au milieu des lavandes comme des abrutis. Je me demandais juste si je savais voler. Pourquoi pas ? J’étirais un peu le bras en tentant de donner un petit saut. J’étais bien déguisée en supergirl donc je pouvais peut-être voler ? Et pourquoi pas ? L’important parfois est d’y croire. Je m’époumonais un peu en lâchant un cri de guerre du genre : Yaghta. Mais non, je ne volais toujours pas. Ma détermination était presque exutoire mais je riais. Je fermais les yeux en pensant : je veux voler. Et bing… je volais avant un bébé dans les bras et je revenais sur mes pas. La trajectoire semblai tellement calculée mais après tout ? J’étais une supergirl donc pourquoi pas ? Je laissais mes pieds se reposer doucement sur le sol. Je lui tendais alors ma main. « Tu viens ? », lui demandais-je alors en attendant qu’elle accepte pour voler. Sinon je restais au sol. (Je dis ça pour que tu puisses faire avancer si elle accepte)

Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais devinée que je pourrais devenir Supergirl. Après tout, je ne semblais même pas surprise d’être dans ce costume mais aussi de pouvoir voler. Ah bon ? Comment ? Ou ? Depuis quand ? Je n’en savais rien mais c’était arrivé. Liam assorti était dans mes bras et j’ignorais s’il venait aussi de krypton. Je ne me posais clairement pas la question car en ce moment ? Je m’envolais avant de venir lui tendre la main qu’elle acceptait après une hésitation que je percevais. J’étais une héroïne. Oui. Une héroïne en collant moulant qui n’étaient pas très confortable soit-dit en passant. Je soupirais doucement en volant. Oui, la botte que je portais ne semblait pas vraiment ravie de voler. Elle semblait tout petit à petit s’envoler aussi de mon pied. Je m’en fichais. Je volais en tenant fermement la main de Blythe bien que la mienne devienne un peu moite avant… Paf. Plus rien. Je n’arrivais plus à voler. Pourquoi ? Comment ? Encore en super girl, nous tombions du ciel et sur ces oiseaux en plus. Je n’étais pas surprise. Je chevauchais le volatile sans me soucier du reste. Je regardais droit devant et je voulais tant pouvoir encore voler comme supergirl mais bon. On ne peut pas toujours avec ce qu’on veut. Nous étions déposées comme des princesses. Enfin dans mon cas du moins devant un château fait de plumes. Je regardais la bâtisse tandis que Blythe était silencieuse mais le voyage m’avait filé froid au cul. Je posais alors Liam sur une sorte de brouette qui avait un petit coussinet confortable. C’était peut-être un mini truc pour balader les gens. Comment on appelle ça encore ? Un carrosse. Oui, voilà. Un mini carrosse pour des mini princesses. « Les gens sont petits ici ! », avais-je dis alors que je cherchais autour de moi un truc. A la vue du feu de camps, je m’approchais et je baissais le pantalon qui n’était plus un costume mais un simple jeans pour montrer ma petite culotte à petit cœur rouge à la flamme. Je m’exaltais de la chaleur pour enfin voir un chaton approcher. Il remuait de la queue. Il s’approchait et je le prenais dans mes bras en me relevant. Mon slim ne glissait pas vraiment le long de mes jambes tant il était « slim » enfin il collait à ma peau quoi. Je lui prenais alors la main tandis que le chaton grimpait sur mon épaule pour s’y installer. Il était tellement petit qu’il tenait tout seul. Je rapprochais Blythe qui se faisait alors lécher la joue par un chaton tout mignon tandis que je me penchais pour attraper la poignée du carrosse de Liam. Je m’avançais vers l’entrée qui était comme dans les vieux chatons, une porte qui s’ouvrait en descendant pour faire un pont déjà ouvert. Nous passions cette fameuse entrée et nous étions soudainement transformées en princesse dans une robe de belle aux couleurs de plumes blanches. Les deux étaient décorées comme dans le lac des cygnes. Je regardais alors Liam qui était transformé quant à lui en un canard. J’arquais un sourcil. « Mon bébé… », disais-je alors effarée en allant courser le canards et m’accrochant la robe à une branche qui se déchirait un peu. Tant pis. Bon je m’en fiche totalement en fait mais c’est aux coups de minuit d’une horloge que nous nous retrouvions alors totalement sous la forme d’un cygne. Je me retrouvais en cygnes en train de courir après un canard. Ah bah merde. Je tentais de caqueter tant bien que mal. « SOLUTION ! », caquetais-je en regardant le second cygne qui était Blythe et qui devrait sûrement avoir une idée bien meilleure que la mienne… Je n’aurais pas dû entrer. « On aurait dû se laisser bouffer par les zombies ! », concluais-je avec mon bec alors que le canard allait faire plouf dans la marre. Mon bébé avait ses premiers pas. En quelques sortes. Je ne pouvais même pas m’en réjouir. Je tentais de marcher avec mes palmes tandis qu’une de mes plumes me gênait. J’allais chipoter avec mon bec pour la remettre correctement. Tout en élégance. J’étais un joli petit cygne. C’est aux trois battements d’un bâton sur du bois. Son très reconnaissable comme dans les vieux théâtres qu’avec le bec entre deux plumes, je redevenais une humaine. Qui avait fait ça ? Je n’en savais rien mais assise sur le sol avec la tête presque entre mes cuisses après ce passage de la plume, je me sentais un peu con dans ma robe de mal à remonter le regard vers mon amie. Et encore un bruit de bâton, je sursautais doucement en me relevant. « Ça vient d’où ? C’est quoi ce bazar ? », demandais-je alors.