Le château de Pasadena ouvre ses portes pour cette soirée, ce bal. Tout le monde en entend parler, eh oui. Cela s’ébruite dans les rues et même que c’est une soirée attendue par beaucoup de monde. Ils ont dû réserver 3 mois à l’avance pour certains et d’autres ont pris les dernières places libres. Certains ont peut-être gagnés cette soirée qui est assez donnée. Une soirée de glamour mais surtout d’humour. Une seule règle ? On ne parle pas mais il y a bien de la musique et oui mais sans paroles. Des bruits fins et légers mais surtout doux pour l’oreille. Des musiques entrainantes et un buffet royal mélangeant des délices chauds et froids dans un coin.

Les entrées ? Je ne les ai pas payées, voyons car cela m’est offert mais sûrement que vous aviez déboursez 135 dollars par couverts ou alors la ville ou la radio vous les a offert ? Je n’en sais rien. Laissez-vous aller à toutes suppositions ou mentez même pour cacher qu’on vous a filés des entrées gratuites. Oh oui. L’invitation dorée et cartonnée qui fut envoyée par la poste dans une enveloppe fermée à l’ancienne avec de la cire est demandée à l’entrée par des pingouins (enfin non, des hommes élégants) mais aussi des gardes du corps qui me font réellement peur. Vous avez vu le frigo noir à l’entrée ? Bah parait que ce n’est point un frigo mais bien un homme. L’entrée est au château de Pasadena. Eclairée par des bougies à même le sol et des lanternes, le jardin est magnifique. Parfois certains lampions dans les arbres pour laisser une ambiance romantique même à l’extérieur. Quand on entre dans le bâtiment, l’on découvre une ambiance assez contemporaine. Des hommes élégants qui sont sûrement serveurs se baladent avec des plateaux de champagnes. Des flutes de cristal qui valent sûrement la peau du cul. Des femmes quant à elles vêtues d’une robe noire assez excentrique dans un style des années 30 se baladent avec des petits fours sur un plateau. Elles ont toutes les cheveux dans un headband avec des plumes comme dans les cabarets d’époque. Dans la pièce principale, un grand lustre et des tables avant d’avoir une piste de danse assez vaste et un buffet à la droite. Tout devant, l’orchestre. Et que la soirée commence. Pour ma part, je suis à côté de l’orchestre et j’anime en silence. Et vous arrivez ? Je m’ennuie !

LArrivée depuis une vingtaine de minutes, peut-être plus ou moins… je ne savais pas trop ce que je faisais là. Une amie du Starbucks et moi avions eues des entrées gratuites par le manager. Je ne comptais pas vraiment y aller. Un bal ? Moi ? Mais comment ça se fait que je me trouvais ici ? Je n’avais pas les moyens pour m’offrir une magnifique robe comme 97% des personnes que j’allais sûrement croiser mais j’avais bien celle que j’avais portée avec Jensen, mon acheteur. C’est pourquoi je la remettais. Ce noir, cette belle robe qui était tout de même chère pour du chiffon. Je n’avais plus été à un bal depuis mon départ pour l’université. Mes parents étant des fins habitués de réceptions et galas. J’étais forcée d’y aller depuis que j’avais 13 ans. Cela me déplaisait, je me sentais tellement à part de ce monde. Là, tout était différent. J’avais laissé les enfants et accompagnée de Toby ou pas, je me rendais au bal comme une princesse – de mes fesses - ! Une fois sur place, ma première direction fut le buffet. Oh oui, j’avais faim. Je m’étais tellement hâtée que j’avais oubliée de manger. Ayant une obsession pour la pastèque et en voyant de loin, je me jetais dessus. Tellement belle et rosée. Elles avaient l’air d’être à croquer. Je voulais juste en faire mon petit pêché mignon. Je les imaginais tout sur moi et me couvrant en touchant ma peau nue. Oh, pardon. Bon d’accord, je divague. Revenons à nos moutons. Je prenais alors une coupelle en porcelaine que je remplissais doucement de la salade de fruits. Petit à petit, je mettais les pastèques bien rouge dedans et je souriais comme une abrutie en me léchant les babines avec des grands yeux ronds. J’avais faim, réellement faim. Je pourrais avaler Sexy McNews !

La voix de cet homme était pour moi comme celle d'un anonyme qui passait à la télévision tout en désirant se cacher.  Pour le coup, ce soir, j'allais aller à ce bal qui avait pour thème le mutisme, personne n'allait parler alors pourquoi j'y allais ? Je n’en avais pas assez avec ma cécité.  J'allais  galérer, mais j'allais tenter de communiquer avec passion. Enfin, pour le coup je me sentais assez mal d'avoir accepté d'accompagner Azélia, j'allais  être un clown pour tous les autres à être présente.  Merci les temps moderne, j'allais pouvoir communiquer avec mon téléphone qui avait des touches faites en braille ! Heureusement, que j'étais assez intelligente pour savoir apprendre les choses facilement.  J'étais en mode élégance pour le coup et une petite pointe de lingerie en dentelle.  J'avais glissé dans mes cheveux brun/blond une rose noir, alors que j'étais habillé en noir blanc. Un sac blanc et le reste en noir. Ce bal et l'endroit où cela était organisé était loin d'être le château de Versailles là ou princesse-prince se retrouvait pour danser le tango et toutes autres danse, nous on allait surtout danser sur de la musique jazz ou encore  du contemporain. Je venais de mordre ma lèvre alors que le mec du taxi me parlait, je secouais la tête, autant m'habituer à ne plus parler... après tout j'avais réussis à me faire à mon impossibilité de voir.   L'union allait faire la force pour le coup, heureusement  que Azélia serait là et que tout entre nous était devenu normal, ce n'était pas grâce à cupidon, celui-là il m'avait surtout enfermé dans une ceinture de chasteté, aucun risque de me faire faire une petite gâterie ou de rendre la pareille avec une fellation à quiconque.  Enfin, ce soir, j'allais m'amuser. Je sortais du taxi finissant par  lui donner son argent timidement. Une fois sortie, AZELIA me récupéra, alors que je lui envoyais un texto : je te dirais bien que tu es belle, mais je n'ai aucune preuve. Je tirais un peu la langue comme une petite canaille.

Devant mon miroir, je nouais mon nœud papillon de mon smoking. Je n’allais pas porter un costard à deux sous, alors que j’avais payé mon entrer plein tarif. Je regardais l’enveloppe d’invitation, avant de la glisser dans la poche intérieure de mon veston. Je poussais un soupire, un bal seul et de surcroit muet... Je n’allais pas pouvoir parler pour draguer, il faudrait donc que j’use de mes charmes et bouger mon corps pour réussir à séduire. Je quittais mon appartement en dévalant les marches comme un gamin pressé d’aller jouer. Hélant un taxi, j’embarquais dans celui-ci direction le château. Plus on approchait de l’endroit et plus l’ambiance se faisait ressentir. Il y avait déjà bon nombre de personne et sans plus attendre, je me dirigeais vers la porte principale. Donnant mon invitation j’entrais, la musique résonnait. Une main dans mes cheveux, je replaçais quelques mèches frivoles lissées par le gel. Je regardais ces serveuses et ces serveurs déambulant parmi cette foule de gens. Me glissant à l’intérieur, je passais entre deux personnes prenant la coupe de champagne d’un homme, alors que celui-ci s’apprêtait à boire sa gorgée. Je continuais à marcher comme si de rien n’était, tel un James Bond en smoking blanc. Je faisais contrasse avec les pingouins qui servaient les breuvages. Sur une pirouette, j’esquivais deux danseurs. J’ignorais si j’allais voir des personnes que je connaissais, en fait je n’avais parlé à personne de ma présence à ce bal. C’est sur cette pensée, que je voyais Billie et son copain, lui levant la main pour la saluer, avant de prendre les pieds dans le jupon d’une jeune femme. Et dans un grand –PAF, je m’étalais sur le sol envoyant le reste du champagne que j’avais volé sur la jeune femme que j’avais accroché.

LCharlie Chaplin ou l'homme étant un dieu dans les films en mime ou aucun son n'avait le droit de sortir, ce qui donnait parfois l'impression d'être sourd. Enfin, c'était simplement les personnages qui s'étaient enfermés dans un mutisme. Enfin, les chorégraphies était généralement faite avec passion. On pouvait parfois les comparer à des clowns. Je venais d'arriver à bal, alors que j'étais assez nerveux d'y aller. En même temps, moi qui avait peur du monde. Mais, monsieur Jensen ne m'avait guère laissé le choix pour le coup. J'avais des papillons dans le ventre, mais cela n'avait rien avoir avec cupidon qui m'aurait collé une fléchette dans le cul. Rien que de penser à ce bonhomme, j'avais une migraine, en même temps, il avait tendance à me foutre avec des personnes qui disparaissaient. Nahomé ou encore ayana. Depuis mon accident, j'avais fini par porter une ceinture de chasteté, pas que l'envie n'y était pas, fallait le demander à ma main pour le coup. Ne pouvant pas me faire de fellation à moi-même, je n'avais d'autre choix que de me faire une petite gâterie de temps à autre. Je n'étais pas particulièrement d'être ici pour faire la fiesta, je flippais, mais j'allais devoir faire avec, heureusement, personne ne pourrait parler, les personnes présentes allaient devoir faire preuve d'aphasie. Je regardais autour de moi, cette grande salle, alors que mon regard ce déposais sur le pianiste qui faisait preuve élégance en se tenant droit. Enfin, je décidais d'aller en direction du buffet, il y avait pas mal de chose comme des fruits de la passion ou encore des pastèques. Sans vraiment, réfléchir je prenais de la pastèque, ce n'était que de l'eau en fin de compte, mais ça restait mon fruit préféré, chaque été, j'en mangeais et ceux depuis gosse ce qui avait tendance à énervé pas mal. Je me faisais bousculer, alors que sans faire exprès. " Putain, mais fait attention sale con ! " Non, mais sérieusement, il venait de me bousculer juste pour avoir un peu de guacamole.. et j’avais oublié qu’il ne fallait pas parler.

Aujourd'hui, j'avais décidé de regarder Titanic et cela en noir et blanc. Un peu d'élégance avant d'allé fêter monsieur cupidon rien de tel. Logiquement comme toujours, j'aurais dû être en zone rouge actuellement, mais merci bien ma grossesse, je n'avais plus à supporter ma passion d'être horrible avec les autres quand je souffrais le martyr. J'étais loin de m'enfermer dans un mutisme quand je souffrais le martyr, tout au contraire. Enfin, il fallait que j'arrête de guetter les films qui passaient en ce moment sur la télévision, il nous avait repassé un vieux classique avec Charlie Chaplin. Je me levais dansant un peu avec mes claquettes, je n'avais pas peur de tomber, bon, j'étais loin de danser correctement sauf peut-être la polka. Après tout, j'étais loin d'être une danseuse. Je venais de prendre ma douche, alors que j'étais enfin essuyé du surplus d'eau sur moi, j'enfilais ma lingerie en dentelle récemment achetée durant les soldes. Ils étaient aussi doux que mes draps en satin que ma grand-mère m'avait offert plus jeune. Je prenais un bonbon arlequin, histoire de caler un peu la faim que j'avais, mais c'était peine perdue. Je restais en admiration devant mon miroir, c'était mon ventre arrondi qui me donnait envie de rester face à ce dernier. J’adorais le fait d'être enceinte, je ne pourrais pas regretter un tel moment. Il fallait que je me mette en route. Je prenais des crêpes pour la route, vu que j'en avais fait pour préparer Mardi gras vu qu'au carnaval j'allais en apporter pour les enfants. Enfin, je mangeais tout en conduisant, une fois devant le lieu où la fiesta avait lieu je montais les escaliers qui me séparaient de la réception. J'entendais une mélodie digne d'une musique de tango, alors qu'au loin je pouvais découvrir le pianiste qui laissait émaner cette petite mélodie douce. J'avais faim, tellement faim, je marchais dans la pièce et j'avais un verre en main qu'on m'avait donné quand j'étais rentrée. J'avais un mauvais karma vu la petite glissade que j'avais manqué de faire, par contre mon verre lui s'était bel et bien renversé sur une jeune femme.

Ça commence à faire un moment maintenant que Nathéan vit à Pasadena. Depuis son emménagement il s’est passé beaucoup de choses dans sa vie pourtant, malgré que ça fasse un moment maintenant, il n’a jamais vraiment pris le temps de s’amuser comme il se doit. En même temps il faut le comprendre, il n’a pas forcément la tête à ça. Mais ce soir c’est différent, il a prévu d’y aller accompagné et non seul. Enfin en apparence il ira seul mais arrivé là-bas il fera semblant de croiser Kyle et pouvoir passer la soirée en incognito. C’est tout un stratagème il faut croire. Le problème c’est qu’il ne pourra même pas lui dire à quel point elle est incroyablement sexy. Il pourra uniquement lui faire des mimes. C’est définitivement pas le style de la maison mais bon pourquoi pas. Se rendant donc au lieu des festivités, il trouva le bâtiment du moins le château très joli. Il ne connait pas bien l’histoire de la ville mais il devait surement y résider des princes autrefois. Habillé de son costume noir, il est bien en adéquation avec le thème Charlie Chaplin, il donna son invitation à l’entrée et finalement il entra dans la fête. C’est bizarre de se trouver là, c’est tellement calme, ça lui fait limite peur et ça revient à sa phobie des clowns qu’il a depuis enfant. Allant première au bar, non pas pour se bourrer la gueule comme une petite canaille mais bon un verre ne eut pas faire de mal. Enfin c’était vide dit parce que le cocktail rose qu’il vient d’avaler est franchement dégueulasse la preuve tout ressorti de sa bouche tellement c’est immonde. S'essuyant la bouche avec une serviette en papier l’air de rien, il aperçut KYLE pas loin et restant à quelques mètres d’elle il se mit à la siffler comme on siffle les filles dans la rue. Elle est carrément sexy et puis c’est pour lui montrer sa présence alors qu’elle a l’air occupé à renverser son verre sur quelqu’un.

Bon bon, les amis. La vie est bien triste car j’avais mis mon beau costard et tout avant d’aller au bal comme tout le monde mais une panne de voiture. Zut. Quel con, je vous jure. Je m’en voulais tellement car j’arrivais en retard et laissant Cordélia entrer seule. J’étais donc à sa recherche avec de la graisse sur un bout de ma chemise au niveau de la main. J’avais voulu changer mon huile comme un grand. Vous voyez que je le fais vraiment comme un grand. Non ? Enfin soit, disons que j’étais de belles humeurs. Tellement même. J’étais d’une humeur majestueuse aujourd’hui. Etais-je en zone rouge ? Peut-être ou peut-être pas. Je soupirais doucement une fois à l’intérieur et je regardais partout. C’est à ce moment-là que je bousculais par inattention un homme qui lançait alors des jurons pas possible et j’arquais un sourcil. Au début, je me retournais et je voulais continuer ma route, c’était ce que je faisais un peu avant de faire volteface. Je l’attrapais alors à l’épaule et je le regardais avec intensité. Je le drague ? Mais non. Je lui tirais alors la langue comme on ne pouvait pas parler et j’haussais les épaules avec une petite moue. Je ne voulais pas dire que j’étais désolé mais j’espérais que la moue le fasse. Je voulais jouer le jeu tout simplement. Je mettais alors mon doigt devant ma bouche. « Chuuuut ! », soufflais-je alors que ce n’était techniquement pas un mot, non ? Enfin je ne parlais pas ? Je n’en savais rien mais je voulais m’en persuader. Je souriais doucement à Caelan, un sourire un peu sarcastique et je tournais mon regard vers un enfant habillé en pingouin enfin en costard. Je lui montrais alors pour lui faire comprendre qu’il y avait des enfants. Je lâchais alors son épaule et c’est à ce moment-là qu’un papillon sortait de nulle part et volait au-dessus de moi. « Oh un papillon ! », murmurais-je alors en ne me rendant pas compte que je parlais. Je suis vraiment perturbé ! Crétin, je tentais de l’attraper.

L'amour. C'était un peu pour ça qu'on faisait une petite fiesta dans un endroit qui aurait pu être comparé à Versailles ? On allait dire merci à Cupidon, bon au lieu de lui dire merci, je crois bien que j'aurais bien envie de lui faire bouffer sa langue, mais le pauvre devra vivre dans un mutisme profond ou encore faire preuve de brillance au mime, mais ça ce n'était pas gagné vu comment il avait l'air de souvent se louper pour le coup. Je venais de rentrer dès cette endroit qui était inspiré de Charlie Chaplin, c'était tout en élégance et j'étais fière d'être à peu près aussi élégante que l'endroit, c'était grâce à ma rose noir. Comme toujours j'avais joué mon imbécile, j'étais aussi doué qu'un manchot ou alors d'un clown tentant de faire rire un mec sans humour. Bref, je me retrouvais à m'excuser en mimant que je l'étais, vu que parler c'était comme interdit, j'avais l'impression d'être retourné dans l'ancien temps ou parler était proscrit. Je venais d'entendre un enfant parler, il avait laissé le mot hippopotame glisser entre ses lèvres, je l'avais pris pour moi. J'avais beau me trouvé jolie, d’autre aller me voir comme un parasite. Enfin, je me laissais bercer par le morceau joué par le pianiste, ce petit tango, enfin ça avait un rythme de ce style de musique. La musique n'était pas superbe, mais tout de même, bref, j'entendais une personne me siffler, je me demandais bien si c'était naturel ou si ce bruit était fait grâce à un sifflet. Je me retournais pour voir Nathéan, cela venait de lui, pas étonnant en gros. Je souriais un peu alors que je me disais que je pourrais certainement lui jouer une parade que l'emmènerait à me faire plaisir ou une petite gâterie et moi je lui rendrais la pareille en lui faisant une fellation. Enfin, bref. Je le regardais mordant ma lèvre doucement alors que je m'approchais de lui. Je déposais mes lèvres contre sa joue. Je souriais un peu passant ma main dans mes cheveux, je n'avais pas de migraine ou de zone rouge en ce moment, mais une ceinture de chasteté vu que monsieur ne voulait pas me toucher pour ne pas faire mal aux bébés. Alors, que j'avoue que j'étais un peu en manque.

BÊtre ici était un peu obligatoire pour moi, la radio voulait qu’on se montre à des évènements publique sauf pour Dear Mom bien sûr. J’étais là en même temps que Sexy McNews qui faisait son gigolo près de la scène et regardait les fesses des femmes mais aussi des hommes ou alors c’était un transsexuel ? Je n’en savais rien. Vêtue d’une robe de couleur crème en tissus voilé. Elle cachait le reste des rondeurs de mon ventre d’après accouchement. Il était parti petit à petit au fil des deux semaines mais il en restait encore tout comme mes seins qui allaitaient bel et bien. Ils étaient un peu gonflés et ça allait à souhait avec le bustier de cette robe. La seule chose que mon corps n’était pas pressé de retrouver était les zones rouges. Le bébé était à la maison avec maman et j’ignorais si Aaron allait me rejoindre. Je me contentais de rester dans la salle comme un piquet avec une cuisse de poulet dans la main tout ça avec élégance. Je me sentais comme nue dans de la lingerie en dentelle aux regards que posait un homme sur moi. Quel coquin. Je me demandais ou était passée la timidité masculine de Charlin Chaplin. Timidement, je lui souriais même si dans ma tête, je voulais lui faire avaler son sourire. Je me contentais simplement de lancer ma cuisse de poulet sur lui. Et BING ! C’est à ce moment-là que je sentais une pression dans le voile de ma robe et ensuite ? Oui, j’entendais un boom et je voyais un clown en pleine union avec le sol. Il voulait peut-être me faire une gâterie ? Il n’était pas si loin. Mais son verre lui, me présenta sa boisson. Cupidon voulait présenter du champagne à mes seins. Quel feu ardent entre eux. Loin de tout humour, je grimaçais. « FAIS CHIER ! », lâchais-je alors à voix haute pour Bapstit. Bon c’est fichu l’idée d’être muette pour l’instant. Le mutisme ? Pas mon truc.