Bah ? Il n’aimait pas les bonbons ? A sa réaction, c’était l’impression enfin ce petit « Argh », intriguée, j’en regardais le bonbon et je les reposais sur la table de nuit en inspirant. Je me repliais un peu sur moi-même alors que j’étais seule. Allais-je dormir ? Je n’en savais rien car j’avais tout de la position et pourtant le sommeil n’arrivait pas. Rude journée et on ne peut pas dire le contraire mais c’était de ces journées ou l’on n’arrive jamais à dormir et à peine à respirer. A moitié nue sous sa chemise, je tentais d’effacer toutes les idées colorées et euphorique que j’avais eue de lui… ce baiser, torse nu. Oh secours. Ma tête allait exploser. Les yeux fermés, je me demandais si je ne pouvais pas fermer mes pensées. Possible ? Non, pas vraiment. Quand il revenait, j’en sursautais légèrement en ouvrant rapidement les yeux. A cran ? Un peu mais je m’attendais à voir des hommes armés débarquer à tout moment. Je l’écoutais alors qu’il posait une annonce à mes pieds. Il était sérieux ? Je le regardais remettre son alliance en arquant un sourcil. Il était fou un peu ? Il voulait faire ce striptease en public. Et dans le fond, je payerais le prix pour qu’il le fasse en privé, égoïste ? Non mais c’était disons, un peu étrange ce que je ressentais à cette idée. Je préférais taire celles-ci et sans réagir ou bien en avoir le temps, il me disait d’oublier. Je me redressais sur les coudes alors qu’il se laissait tomber sur le lit en bon état. Je l’entendais alors et je souriais. « Hors de questions… si tu insistes pour prendre ce lit, je te jure, je te rejoins. Ils sont assez grands pour deux personnes. Si mon dos ou ton dos doit en pâtir, ils seront deux ou alors t’es malin et on choisit tous les deux celui en bon état… mais je ne bougerais pas de ce lit… », disais-je en le regardant attentivement, le défiant presque du regard. Oh oui, insolente mais je n’allais pas le laisser se sacrifier à cause de mon erreur. « C’est de ma faute, j’en paie le prix ! », disais-je en lui souriant doucement et le regardant attentivement, tournant mon regard vers lui et le laissant un peu plus intense. « Et je n’ai pas vraiment envie de dormir seule… », soufflais-je alors en haussant légèrement les yeux. J’avais quand même été dans le même lit qu’un tueur quelques heures avant et je n’étais pas sûre de vraiment m’en être remise. Je n’étais même pas sûre d’être pour cette vie. Je n’étais sûre de rien. Toute ma vie était chamboulée à cause de notre rencontre. Cela ne m’aidait pas vraiment à y voir les idées claires.  « D’ailleurs, on se connait peu au final, je me demandais… t’aimes pas les bonbons ? J’ai l’impression qu’ils t’ont fait fuir ! », disais-je en reposant ma tête sur le cousin et descendant une main sur le bord des couvertures en la remontant le long de mes jambes encore nue sous ses yeux. Bah, j’avais un peu froid. « Tu devrais tout de même y penser… pour l’annonce… enfin je peux aider et te déshabiller sur le podium… », disais-je en plaisantant car bien sûr, je plaisantais. Je refermais aussitôt les yeux en me mettant sur le dos.

Cette fille était têtue ! Je me passais une main sur le visage, elle ne pouvait donc pas être mignonne et accepter ma galanterie ? Dormir ensemble... Je ne savais pas si je pouvais endurer cela. La savoir prêt de moi, nos corps qu'à quelques centimètres et mes pensées du moment, ce n'était pas la meilleure des choses. J'allais répondre, lorsqu'elle me demandait pour les bonbons. J'ouvrais grand les yeux. Je n'étais pas pour lui dire à quoi je pensais à ce moment où elle avait mangé ses friandises. Et voilà que tout recommençais alors qu'elle relevait se drap sur ses jambes soulignant leur finesse. Je me relevais essayant de me contrôler. « Je n'ai rien contre les bonbons... » Ce n'était pas un mensonge j'avais toujours eu la dent sucré. Je retirais mon pantalon pour le déposer sur le dossier d'une chaise. En boxer moulant, je revenais vers le lit tirant sur les draps alors qu'elle me parlait de l'annonce. Je poussais un soupire. « Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas certain que tu y arriverais. », je souriais tout en pensant qu'en fait ça me gênerait plus qu'elle me touche que tout les regards de ces femmes en rûtes. J'allais éteindre la lumière, plongeant la chambre dans un noir absolu. Par chance je savais où se trouvait mon lit sinon j'aurais bien été du genre à me glisser dans son lit. Je me glissais sous les draps, restant sur le dos je regardais le plafond. « Si vous faites un cauchemar, vous savez où me trouver. » Une petite plaisanterie pour détendre mon atmosphère. Je ne savais plus où donner de la tête, c'était plus dure que ce que je croyais. Je n'arrivais pas à effacer mes pensés à ses propos. Je ne voulais pas des restant d'Edward, c'était cruel de penser comme cela, surtout qu'elle n'y était pour rien. Seulement, je tentais de freiner par tout les moyens possibles. Je tournais sur le côté, lui faisant ainsi dos. Glissant mon bras sous l'oreiller, je sentais quelque chose bouger. Fronçant les sourcils, j'ouvrais la lampe de chevet relevant l'oreille pour voir plusieurs cafards grouiller sous celui-ci. Horrifier, je sautais hors du lit dans une danse loin d'être sensuelle et sexy. Je frottais frénétiquement ma main sur mon bras pour retirer l'effet de grouillement. J'ouvrais le tiroir de la table de chevet et empoignant la bible je me mis en chasser de les tuer. Les draps étaient couvert de cadavre juteux, je poussais un soupire et je me retournais vers elle. « On peut partager le même lit, il est hors de question que je dorme dans l'autre... »

Pourquoi posais-je cette question ? Pourquoi demandais-je ce qu’il avait contre les bonbons ? Je voulais peut-être simplement apprendre à le connaitre un peu plus qu’une semaine de cohabitation. Je le regardais du coin de l’œil quand il disait ne rien avoir contre et le regardant attentivement en parlant même de son idée. Dans le fond, elle était mauvaise et bonne à la fois. J’en souriais à ce qu’il disait et levant les yeux. « J’aim… J’ai enfin bref été dans la vie d’un connard depuis mes 16 ans, je crois que je peux tout faire ! », avais-je dit d’un ton las. Peut-être que j’aurais juste dû le penser ? Je ne prêtais pas attention à celui-ci qui retirait son pantalon. Il avait l’air quand même mieux que quand il regardait le sol ou son entrejambe en étant assis sur le lit. Je préférais ne pas savoir ce qu’il regardait quand même mais je n’y pensais pas. Je n’étais pas stupide, la nuit était rude pour nous deux et ça, c’était facile à voir. Je le regardais éteindre la lumière avant de voir le plafond blanc ou blanc trop sale passer au noir complet. Je l’entendais et je laissais un rapide gloussement s’échapper. « Ah bon ? J’ai l’adresse ? », ripostais-je en fermant les yeux tout aussitôt. Je n’attendais pas vraiment de réponses comme s’était une légère taquinerie toute badine. C’est alors que BIM, je sursautais à son sursaut et surtout ses pas tellement… énergique dirons-nous. Je le voyais alors prendre un bouquin qui était sûrement ces bibles que l’on trouve partout dans les hôtels. La meilleure lecture de chevet, je vous jure. Je le voyais assassiner son oreiller. « Chacun sa religion, ma foi ! », disais-je sans vraiment avoir compris qu’il chassait en faire le cafard, je me redressais et me levant pour regarder le carnage. « Ce sont les personnes qui me traquent ? », demandais-je en lui souriant. « Je crois que tu les as ratatinés ! », c’était amusant dans un sens. Cela m’amusait. « Tu as peur de cafards alors que pourtant t’es grand, fort, tu utilises des armes et j’en passe… à mon avis, u dois même avoir tué des méchants mais… », je riais légèrement. « Tu as aussi assassinés les grands et vilains cafards ! », disais-je en fronçant les sourcils et lui prenant la main en souriant. « Viens, je vais te protéger des vilains monstres… même si j’avouerais que je trouve ça dégoutant et crois-moi, je vais faire payer à Edward le fait que je dorme dans cette pièce horrible… et puante et… enfin je pourrais te le faire payer mais tu subis comme moi. », je souriais doucement. « Je suis clémente ! », rajoutais-je en me rallongeant dans le lit et lui partageant ma couette en me blottissant malgré moi légèrement contre lui car on n’avait pas vraiment des masses de places aussi donc bon. Je fermais les yeux, posant ma main sur son ventre surtout par ce que je ne savais pas où le mettre et j’étais déjà presque somnolente après quelques minutes. Magique Alvin, c’est pire qu’un somnifère. Et je sentais le sommeil arriver progressivement. « Bonne nuit, le tamia ! », disais-je en souriant doucement. La voix était légèrement endormie, je puisais dans mes dernières forces.

Saleté de cafard ! Me tenant près d’elle ou tout du moins à côté de son lit, je la regardais de cet air de chien battu. Le regard d’un pauvre de petit épagneul suppliant son maître d’avoir le droit de dormir avec celui-ci. Je sais ça peut sembler idiot, mais la simple idée de dormir sur un nid de cafard me répugnait. J’en étais réduit à avoir des hauts le coeur tellement cet endroit n’avait pas le luxe d’un quatre étoiles. Pourtant, je devais prendre sure moi, nous n’avions pas le choix et je ne pouvais rien dire à cela. Je devais laisser couler l’eau sur les ponts et bien entendu prouver qu’Edward trafiquait des choses plus ou moins illégal voir complètement. Haussait le sourcil, laissant cette tête de cabot de côté. Elle se moquait de moi la vilaine. Bon j’avais été excessif et sûrement que cette scène avait tout du ridicule incarné. Mais je n’allais pas m’abattre pour cela. Comment elle aurait réagit si les cafards se seraient retrouvés sous son oreiller ? J’aurais bien aimé voir cela ! Elle repoussait les draps pour me laisser une petite place au près d’elle. La grandeur du lit ne devait pas dépasser le standard d’un lit jumeau. Tout cela pour dire que nous étions coller l’un à l’autre comme des sardines. Rien pour arranger mes états d’âmes en ce qui nous concernait ou me concernait. Sentir ses doigts sur mon torse nu, sa tête lover sur mon bras, allait me rendre complètement fou. Je gardais les yeux grands ouverts regardant ce plafond médiocre plongé dans le noir. Je n’avais pas sentit le contact d’une femme sur moi depuis la mort de Katrina. Bon ça ne datait pas tellement, mais notre vie sexuelle ne battait pas de son plein depuis quelque temps. J’étais prit par mon travail et elle par le sien. Comme quoi que nos carrières étaient plus importante que nous. En entendant la voix de Melody qui me souhaitait bonne nuit, je souriais, la serrant un peu plus contre moi. Je devenais fou en agissant ainsi, mais je tentais de croire qu’ainsi elle ne se sentirait pas aussi seule qu’elle pourrait le croire. Je sentais sa respiration ralentir au fil du temps qui passait. La fatigue ne venait pas, j’étais trop obsédé par sa respiration contre moi. Je présentais une nouvelle nuit blanche !