Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie ◮ Melvin
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Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie ◮ Melvin


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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ambulancier qui veut aider son prochain, mais ne s'aide pas lui-même. GRANT ▬ (g.gustin) L'homme à la tête d'adolescent pré-pubère. CARTER ▬ (a.kendrick) la maman qui ne s'est pas quoi penser du père de son enfant. JONAS ▬ (r.amell) le pro du spacecake, wesh ! DEVON ▬ (k.graham) la métisse qui retrouve son passé abandonné. JAMIE ▬ (d.gillies) l'homme qui ne comprend pas le sens du mot amour et encore moins de celui de la fidélité. GWEN ▬ (s.johansson) celle qui raffole de la nourriture américaine et vendrait son âme pour un hot-dog !

anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 25 Fév - 1:17
melody & alvin

Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie
Abaissant l’écran du laptop, je regardais Melody étendu sur le lit. Six jours s’était écoulé depuis notre arrivé dans cette chambre grotesque. Je passais le plus clair de mon temps à analyser les procédures à suivre pour mon infiltration à Malibu. Map, identité, trajet tout y était passé. Ça me permettait aussi de ne pas dormir avec elle, m’endormant le plus souvent la tête appuyer sur la table. Depuis notre première nuit, cette idée de partager ce même lit me hantait. J’avais passé des minutes insupportables à essayer d’oublier cette pulsion qui naissait en moi. Me pinçant les lèvres, je regardais l’annonce que je n’avais pas eu le courage de jeter. Nous ne sortions que très peu pour économiser, mais aussi pour se protéger. L’envie d’y aller dehors commençait à me démanger et ce devait être la même chose pour elle. Après tout, j’avais été inquiet de la savoir qu’ici pendant la semaine. J’avais trop dormi, voilà ce qu’était mon excuse médiocre pour dire qu’elle m’avait échappée. En même temps, je la comprenais, mais je voulais aussi qu’elle me fasse confiance. J’étais peut-être un connard à ses yeux, mais avec moi elle avait un haut taux de survie. J’avais été furieux en me réveillant et ne la trouvant pas dans cette chambre. Elle l’avait sûrement sentit par ma façon de l’accueillir à son retour quelques minutes après mon réveil. Je me souvenais encore de mes paroles lorsqu’elle avait franchit la porte. « Où étais-tu bon sang ! Pourquoi es-tu sortis sans rien me dire, han ? Il aurait pu t’arriver quelque chose ! Tu as pensé à ce que j’aurais sentit ? » Nous étions pas dans un film, les fins heureuses ne sont qu’aux cinéma. Et pourtant, en disant ces paroles, je n’avais eu envie que d’une chose. Embrasser ses lèvres aussi sucré qu’un chocolat chaud. Elle me hantait et je ne savais plus quoi faire ni penser... Contrairement, à un film je ne l’avais pas embrasser, nous n’avions pas fait l’amour comme des sauvages et bien plus sexuel que ce que pourrait imaginer une sexologue de renommé. Non, je n’avais rien fait, pensant à Katrina tout en désirant de plus en plus Melody. Je poussais un soupire, nous étions ce fameux jour d’audition. « Allez debout, ce soir nous sortons. », disais-je en me levant et allant vers la salle de bain. Je fermais la porte, appuyant mon dos contre celle-ci tout en essayant d’oublier ce que je m’apprêtais à faire ce soir. Après une bonne douche et des vêtements un peu moins classe, en fait quelque chose qui donne plutôt l’air touriste un peu trop friqué. Je sortais de la salle de bain, tournant sur moi-même pour lui offrir une vue sur tout les angles. « Ce soir on va danser. Ce soir on va s’amuser. Ce soir on va gagner un max de fric. », m'amusais-je à dire avec cet éternel sourire ravageur. Je retirais mon alliance, la déposant à côté de mon ordinateur. Je prenais mon téléphone appelant un taxi. Nous retournions à Pasadena pour cette soirée. Dans le taxi, je regardais l’annonce. Nous arrivâmes devant un immeuble scintillant de mille-et-une lumière, des photos d’homme peu vêtue, mais c’est la foule de femme discutant qui me faisait déglutir. Je n’avais jamais fait ce genre de chose. Me dirigeant vers la porte, un gorille d’un demi corps de plus que moi me regardait de haut. « Euh.. C’est pour l’audition. » Le gorille me regardait de la tête au pied, me jugeant littéralement sur mon apparence. « Tu peux entrer, la fille fait la queue comme tout les autres. » Je plissais le front, puis me retournais vers elle. Je prenais mon chapeau et le déposais sur sa tête. « Ne fait rien de stupide et à tout à l’heure. », je lui adressais un sourire, avant d’entrer dans le club. La lumière était sombre et j’entendais des voix provenant d’un peu plus au fond. J’arrivais dans une pièce rempli d’homme aussi sexy que de la rhubarbe pour certain alors que d’autre était de vrai étalon. Mon pull noué autour de mon cou, je les regardais dans leur vêtement de tout les style différent, mais pour la plus part très peu vêtu. « Eh bien un nouveau ! Tu viens pour l’audition ? », me demanda un mec vêtu en cowboy. « Oui. » « Parfait, tu peux choisir un costume à ta taille. », me proposait-il avec un sourire qui devait faire tourner plus d’une tête.  « C’est bon, je vais garder mes vêtements. » Je n’allais pas m’accoutrer de vêtement disgracieux. Je poussais un soupire entendant le grondement de la foule qui entrait. La musique résonnait dans l’arrière scène. Je semblait le seul a ne pas stresser dans ceux qui venait pour l’audition. « Hey, Ken. » Oui, j’avais donner un pseudonyme merdique en lien avec mon accoutrement qui l’était tout autant.  « C’est toi le prochain ! » Je prenais une grande respiration, regardant la scène où cachalot camouflé en soldat de l’armée remuer le popotin. Je me disais que je ne pouvais pas être pire...
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Fév - 1:21
melody & alvin

Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie
Les gens ne comprennent pas toujours les claustrophobes. Je ne les comprenais pas non plus avant. En fait, je voulais les comprendre mais je n’y arrivais tout de même pas. J’étais coincée dans cette pièce et je me disais : deviendraient-ils fous ? Je faisais tout pour ne pas y penser, vraiment. Je faisais tout contre me battre de ces idées filles. Lui, mon partenaire de chambre. A chaque fois qu’il retirait son t-shirt, j’avais l’idée simple de poser les mains contre sa peau et me laisser naviguer à un stupide baiser mais non. Ce n’était que de la consolation. Je ne voulais pas être d ces femmes qui utilisent les hommes comme des jouets. Je n’étais pas ainsi, il était encore attaché à sa femme et il ne devait pas être intéressé par la fille et l’ex… ou la fiancée de son plus grand ennemie ? Alors qu’il dormait un peu plus tôt, je le regardais faire. Il semblait si paisible. Il dormait tellement peu pour trouver comment nous sortir de la merde… Dans un sens, c’était de sa faute si j’en étais aussi en fait, par moment, je le détestais pour ça mais avant de me rendre compte que c’était en fait de leur faute. Qu’est-ce que j’aurais fait à sa place ? Je ne lui en voulais pas vraiment. Mais ? Je n’avais plus d’insuline. J’avais beau les économiser et en prendre moins mais je n’en avais plus du tout. Je ne voulais pas l’inquiéter pour ça, il avait tellement à penser en fait. Vraiment de trop. Ce soir, nous avions aussi cette soirée à laquelle il voulait aller pour gagner de l’argent. Un striptease. Cela me mettait en quelques sortes dans une colère légère. Je ne voulais pas y aller. L’idée même qu’il se trémousse devant d’autres femmes me rendait étrange. Un peu sur la défensive. J’avais besoin d’insuline, j’avais besoin de mes doses et surtout ? J’avais besoin de mon chez moi ne serait-ce que pendant quelques heures. J’étais alors partie en allant empreinte la moto d’un type de l’hôtel. Je lui avais parlé à plusieurs reprises et je n’avais juste qu’à lui demander. J’avais réussie à avoir sa confiance en lui parlant moto ce qui a bien dû le surprendre était que je m’y connaissais mais sans trop m’y connaitre. Comme une fille quoi. Une fois dans ma rue, je me garais assez loin en gardant le casque masculin. Grâce à un hacking du laboratoire, j’avais réussie à me mettre en absente et changer mes semaines de vacances. Bien sûr, je ne leur en avais pas dit plus pour ne pas les inquiéter mais il ne fallait pas remonter jusqu’à moi. C’est pour ça que je ne m’inquiétais pas vraiment pour la science. Je m’inquiétais pour tout sauf pour ça. Je m’inquiétais pour ma maison. Pour mon chat ? Pour mon chien ? Qui s’en occupe ? J’inspirais en allant discrètement et me cachant pour passer par l’arrière de la maison en douce. J’ouvrais la porte en découvrant le massacre. Je soupirais. Généralement cela m’aurait mise dans un état monstre mais c’était déjà le massacre dans ma vie donc un peu plus ? Je m’en fichais. J’inspirais en allant aussitôt vers les endroits où je planquais l’insuline. Je les prenais toutes dans un sac. A l’étage, je prenais rapidement quelques fringues en plus. Je prenais des sous-vêtements car j’étais à cours ainsi qu’une tenue pour la soirée et une panoplie de bikini. On allait bientôt aller aux Hampton, non ? J’attrapais quelques bijoux et un peu de maquillage. C’est alors que des bruits retentirent au premier étage, discrètement et sans bruits, je retournais aux escaliers et tâtant le terrain. Une voix. J’étais paniquée soudainement mais je pensais : que ferait-il ? Oui, Alvin. Qu’est ce qu’il ferait pour me protéger ? « Il n’y a personne, Monsieur. Fausse alerte ! », disait-il en regardant vers les escaliers et je me cachais aussitôt. « Je vais vérifier… », disait-il sans que je ne sache de quoi il parle. J’inspirais, un peu méfiante et j’allais me cacher derrière un mur. J’entendais ce molosse grimper les escaliers et je soupirais doucement en me cachant. J’attendais qu’il soit dans ma chambre pour descendre les escaliers sans bruits. « Personne ! », disait-il alors que je passais dans le salon, découvrant le matériel d’Alvin saccagé. J’apercevais tout de même une petite boite avec des micros qui semblaient avoir été épargnés ainsi qu’un pendentif au sol. Il semblait être celui avec l’alliance de sa femme. Je me penchais et l’attrapant pour le mettre dans la poche de ma veste alors que les gars descendait. Je sortais alors par derrière, grimpant la barrière du jardin pour passer dans la ruelle de derrière. Et je rentrais alors après avoir retrouvée la moto. Une fois rentrée, je fus directement engueulée. Je souriais doucement sur le ton qu’il employait. Il y avait une chose attendrissante. Etais-ce l’inquiétude ? Personne ne s’inquiétait autant pour moi en général. « Tu aurais sentis quoi ? Moins de framboise ? », disais-je en souriant doucement et haussant les épaules. « J’avais besoin d’insuline et j’avais besoin de ma maison et j’ai été très prudente. Je te l’assure ! », disais-je en hochant la tête alors qu’il allait dans la salle de bain en disant que nous allions sortir. Je sortais alors un pantalon slim en cuir du sac et un haut tout simple ainsi que moulant. Parfait. Je mettais mes talons que j’avais le soir du rendez-vous chez Edward et j’étais prête après un petit passage devant le miroir de la chambre et un peu de maquillage. Mon dieu, cela faisait un moment que je ne m’étais pas sentie aussi féminine. Je n’avais pas pu réellement me maquiller ou même attacher mes cheveux car je n’avais rien pour. Juste le strict nécessaire pour m’arranger. Bien sûr, je n’avais pas besoin d’artifice mais cela faisait toujours du bien de se sentir apprêtée et surtout pour une soirée. Alors qu’il sortait de la salle de bain avec une petite pirouette, je souriais doucement en me pinçant discrètement les lèvres. Non, arrêter de ressentir ce genre de chose. Non d’une pipe. Je devais stopper. J’inspirais doucement. « Oh oui, un max ! », je payerais aussi pour lui-même si je n’étais pas intéressée par ce genre de lieux en général. Cela me faisait bien trop sourire. Nous allions alors vers les lieux. A l’entrée, ils disaient alors que je devais faire la file. Je faisais une petite moue en haussant les épaules et le regardant me mettre son chapeau sur la tête. Je lui souriais doucement tandis que je laissais mes mains dans mes poches en sentant le bijou sous mes doigts. J’inspirais doucement en allant vers la file, sagement. J’entrais rapidement enfin presque. Les filles s’écriaient à l’entrée et me bousculant d’ailleurs. Je soupirais doucement en cherchant mon co-équipier du regard. J’étais stressée, oui. Tellement. Je commandais alors un Manhattan au barman et je me laissais aller à mettre une main sur le bord du chapeau et souriant comme une cinglée en pensant à lui. Mais merde, pourquoi je pensais à lui ? Je n’avais pas le droit. Pensive, je sortais le bijou de ma poche et le regardant attentivement ainsi que la gravure qui me fit sourire. L’éternité... Je n’avais décidément pas mes chances et je le savais. Je n’y pensais même pas possible. Je souriais tristement. Triste pour lui, triste pour sa vie. En fait, à la seconde même… je m’en fichais de la mienne. Je fus reconnectée à la réalité dès que le barman me tendait mon verre. C’est alors que « Ken » fut appelé sur la scène que j’en restais de marbre. « Ce soir, vos yeux innocents vont en avoir du plaisir. Nous vous proposons d’être toutes des barbies. Ken, sexy et affriolant n’est plus une poupée ou un mythe. », oh non, c’est naze comme présentation. Premier type à entrer en scène depuis mon arrivé enfin disons que je n’avais pas fait attention à celui d’avant. J’étais bien trop plongée hors de ce monde. Je mettais le chapeau sur ma tête pour le retirer presque aussitôt car debout devant le bar alors que les tabourets étaient un peu occupés, je n’allais pas apprécier. J’allais remettre le chapeau après. Non, je ne voulais pas voir ça car je savais que j’allais rougir, j’aimais bien rougir. J’inspirais doucement en me posant sur une table libre et déposant mon verre sur la table pour remettre le chapeau sur ma tête. Non mon dieu, sortez-moi de là. Mais c’est alors que je remarquais que Ken… c’était Alvin et de réflexe, je baissais un peu le chapeau juste assez pour voir discrètement ce qu’il faisait et je riais légèrement. Sa tenue était d’un ridicule mais c’était tellement adorable.
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Alvin R. Prescott
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 25 Fév - 1:30
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Ken. Prenant une grande respiration en entendant ce pseudonyme, je relevais la tête pour regarder ce petit espace qui menait à la scène. C’est entre la salle de repos et la scène que je me sentais le plus stressé. Rendu sur le stage, on aurait dit que toute la gêne m’avait quitté en un claquement de doigt. Pourtant, c’était la première fois que je faisais ce genre de chose. Plutôt timide, enfin en quelque sorte, je ne me savais pas capable de faire ce genre de chose. Me dévêtir devant autant de femme était une idée qui ne m’avait jamais effleuré l’esprit jusqu’à aujourd’hui. La musique changeait pour donner une nouveau rythme, je n’avais pas la moindre idée de ce qu’on allait mettre comme chanson. Quelque chose de sexy sûrement et j’essayais de caché mon étonnement en entendant l’une des chansons de Britney Spears. Oui oui, je connais cette chanteuse, aller savoir pourquoi... La partition musical commençait alors que je me trouvais sur scène, les lumières étaient fermés, mais je pouvais tout de même voir la foule. Un stage en T, j’avais donc assez de place pour me mouvoir facilement. La lumière arriva progressivement avant que les paroles ne commence vraiment. Toxic. J’ignorais ce qui les avait poussé à prendre cette chanson pour moi. Je crois que c’était surtout pour me déstabiliser. Une bonne respiration et en moins de deux mon bassin se mit à suivre les mouvements. C’est impressionnant de voir comment des femmes peuvent réagir aussi hystériquement en voyant ce genre de chose. Un sourire endiablé et le tour était joué. Je retirais le pull que j’avais noué lâchement autour de mon cou pour le lancer vers une table au premier rang. Sans chercher plus, je portais mes mains à mes cheveux pour les ébouriffer retirant ainsi le gel qui si trouvait. Mes boucles brunes retombaient un peu sauvagement devant mon regard céruléen. En fait s’était pas si terrifiant que ça en avait l’air. C’était même naturel, chaque mouvement était fait sans hésitation. Un petit sourire en coin à une blondinette sur une table à quelque pas de moi et je retirais ma chemise en moins de deux. Je la roulais en boule avant de la lancer vers les coulisses. Une chance que j’étais pas du genre pudique ! Un roulement d’abdo et quelque cris se firent entendre. Prenant un élan je me laissais glisser sur les genoux jusqu’au bout de la scène. Un mouvement très explicite du basin pour appâter ces femmes complètement en rut. Je glissais mes doigts dans mon pantalon, baissant le tout avant de sortir de ceux-ci. Oui, j’étais bel et bien en boxer sur cette scène.  Un boxer moulant de surcroit. Je remarquais alors, celle qui m’accompagnait ces derniers jours. Souriant, je sautais en bas de la scène me dirigeant vers elle. Je lui prenais mon chapeau des mains, me le mettant sur ma tête. Une main sur le dossier de la chaise, je passais mes jambes près d’elle. J’allais frotter mon bassin contre elle sans pour autant la toucher. Mon corps se collant de plus en plus à elle. Je retirais le chapeau le déposant sur sa tête à elle, me tournant pour lui offrir une vue direct sur mon fessier alors que j’enchaînais quelques mouvements sensuels et très explicites. Et la musique s’arrêtait, alors, que mes lèvres s’approchaient dangereusement des siennes. Je me redressais souriant regardant la foule, je remontais sur le stage prenant mes vêtements. « Eh bien Ken nous cachait bien des surprises ! Mesdames j’espère que la Barbie en vous a été séduite. » Je retournais pas les coulisses, alors qu’on m’attendait avec de bonnes claques amicales dans le dos. « Pas mal pour une audition, c’était pas ta première fois ! » Je souriais avant d’osé les épaules. J’allais me rhabiller lorsque celui qui semblait être le propriétaire s’approcha de moi. « Tu fais le rappel, tout l’argent que tu gagneras sera à toi. Et y faudra parler tout les deux. » J’hochais la tête affirmativement. On me tendait un breuvage se trouvant dans un bouchon de bouteille. Je le regardais incertain. « Ça va t’aider à te détendre et ajouter quelque atout à ta performance. » Je fronçais les sourcils et buvais cul sec. Grimaçant à ce goût quelque peu... Je n’en trouvais pas les mots. Nous n’étions que deux ayant passer les auditions à rester. Tout les autres avaient quitter la salle de repos. Je sentais une chaleur m’envahir, je me passais une main dans les cheveux. Comment pouvais-je avoir chaud en étant vêtue que d’un boxer ? Je commençais à redouter ce que j’avais avalé. « C’est à vous les mecs. » Je prenais une bonne respiration. Remontant sur scène on nous avait passer des accessoires. J’étais donc affublé d’un faux col et d’une cravate, sans oublier les faux poignets. La chanson Feel like the first time commença à jouer et aussitôt je reprenais cette attitude sensuelle avec des mouvements langoureux. J’avais à peine le pied au sol, qu’une femme grippait ma cravate et je ne me gênais pas pour me frotter sur elle comme un animal. Je remarquais l’un des danseurs entrain de tourner autour de Melody. Je ressentais quelque chose, une chose que je ne pouvais d’écrire, une fois de plus. J’ignorais même si ça venait de ce que j’avais prit peu de temps avant. Je la regardais un instant, sachant très bien qu’elle pouvait se débrouiller sans moi. La chanson finissait et j’avais de la misère à me déplacer tellement mon boxer était rempli de billet. Contrairement, aux stripteaseuses ce n’était pas des billets de un dollar, mais des dix ou bien des vingt. Je soupirais heureux que tout cela soit fini même si je m’étais amusé. Je ramassais chaque billets, avant d’enfiler mes vêtements même si je n’avais pas retrouvé mon pull. « Attend moi dans la salle j’en ai que pour quelque instants. » Je souriais, de toute façon je devais rejoindre Melody. Je poussais un soupire. Remontant sur scène, j’étais étonné du silence de celle-ci. Je regardais la seule personne qui restait et je lui souriais heureux, mais surtout satisfait d’avoir amassé autant d’argent. J’avais vu quelque cinquante en ramassant les billets que j’avais dans mon boxer. Bon je me sentais tout de même sale, trop de femmes avaient passer leur main sur moi. Je ne désirais pas savoir ce que Katrina en aurait penser. Seulement, pour la premier fois depuis longtemps je me sentais comme un célibataire. « Alors, tu t’es bien amusé ? », disais-je en descendant de la scène. Je me dirigeais vers elle, prenant une chaise à sa table je la faisais tourner pour utiliser le dossier comme appui. J’avais ce sourire de gamin coller au visage. J’avais osé l’utiliser et me mordant la lèvres, je la regardais. « Désolé d’être venu te voir ainsi, mais ça me semblait moins stressant que de le faire à une inconnue qui aurait mis ses mains partout sur moi. Quoique au final, c’est arrivé tout de même... » Je ne sentais plus cette barrière et j’ignorais si c’était cette drogue, car oui je me doutais bien de ce qu’était ce liquide, qui me donnait encore plus envie d’elle. Cette fois, néanmoins, je ne pensais pas à Katrina, mais à moi, à elle, à nos corps...
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Fév - 1:31
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Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie
Non mais pourquoi toutes ses femmes devaient crier aussi fort ? J’avais l’impression d’être dans un troupeau de chèvres qui cris contre le berger et son bâton sans vilaine métaphore bien sûr. Je regardais quelques-unes de ses filles totalement cinglées et je me demandais bien si elles n’étaient pas mariées ou dans le genre. Bien sûr, je m’abstenais de me souvenir que j’étais fiancée. D’ailleurs celui-ci m’appelait régulièrement mais sans réponses ainsi que mon père. Ils devaient se dire que je serais assez stupide pour répondre et en fait, j’en avais envie rien que pour cracher mon venin mais j’évitais. Enfin restons dans le sujet principal… Ce striptease et ses nanas bien trop… psychotiques. Je n’avais pas d’autres mots alors qu’un écureuil déambulait en secouant son popotin ou plus vite ses muscles sur la scène. Autant dire : j’avais chaud. Et je regrettais de ne pas être restée dans la chambre d’hôtel. Vraiment. Le chapeau devant le visage mais pas totalement devant les yeux, je n’en manquais pas vraiment de miettes sauf quand les cinglées m’interpellaient et me déconcentraient. Elles avaient réellement besoin d’un psy. Bien plus discrète, je n’en pensais par contre pas moins et non… non… non… non… il se rapprochait et alors qu’il était en boxer même. Non mais il n’allait pas oser ? Je me disais déjà que j’allais le tuer s’il osait m’utiliser comme cible ou comme poupée gonflable. Je le laissais faire, quelque peu surprise d’un coup. Non mais mon dieu, j’étais plus rouge qu’une tomate et je n’avais même pas de chapeau pour cacher ça. Je voulais le tuer, j’allais me venger et ça, c’était certain. Oh oui. Oh oui. J’inspirais doucement en tentant de retenir ma respiration et pourquoi ? Je n’en savais rien mais j’étais assez… comment dire ? Bouillante tout en étant très mal à l’aise car les gens me regardaient. Ils s’attendaient à ce que je touche ? Il me rendait le chapeau, dieu soit loué, je le mettais aussitôt à nouveau devant mon visage en espérant que ça me rendent totalement invisible. Et ses lèvres, non, non, non… son souffle contre les miennes, j’allais le tuer. J’en frissonnais presque et j’allais me tuer moi-même. HELP MELODY EN DETRESSE. Il partait et j’en penchais la tête sur cette chaise pour avoir celle-ci vers le plafond. Bon, la musique se radoucie et les femmes allaient s’assoir alors que j’en profitais pour calmer mes… mais mes quoi ? Pulsions, envies et tout ce que vous voulez même si c’était compliqué. Et j’avais à peine le temps de finir mon verre que la musique reprit… oh non, encore ? Ils étaient plusieurs mais non, au secours… et un d’eux s’approchait même de moi en me faisant me lever et jouant un peu trop avec mon corps pour agrémenter sa danse. Comment ça ? Bah lui, il n’hésitait pas à être contre moi. Je voulais tuer Alvin de m’avoir amenée ici. Oh oui, je voulais le tuer mais de toutes les formes possibles. Le plus dingue était que ce stripteaseur ne me faisait aucuns effets. C’est fou car lui, il était sûrement plus disponible qu’Alvin et pourquoi ? Dans le fond, je n’avais croisée que des gens bizarre du Bronx dans cet hôtel miteux et un molosse dans ma maison donc ils n’avaient pas pu m’attirer mais ce danseur avait du charme mais rien sauf de l’embarras total et une gêne. Je ne devrais pas dans le fond, ce n’est qu’une danse et un danseur. Je devrais m’amuser mais soit on peut penser que je suis anglaise donc coincée ou alors on peut simplement se dire que ce n’était pas le genre de truc qui me plaisait d’un inconnu ? Je n’en savais rien, je n’y avais pas vraiment réfléchie et pourtant. J’attendais que cela soit fini, le danseur finissait même par m’écrire son numéro sur une serviette. L’espoir le fait vivre. La serviette restait sur la table tandis qu’Alvin trainait un peu plus. La salle était vide, les femmes n’avaient plus d’argent à force de les avais donnés aux exhibitionniste et oui. Le barman était toujours occupé. J’inspirais doucement, me venger. Oh oui. J’allais là-bas et lui souriant. « J’aimerais offrir une contribution à un de vos danseurs ! », disais-je en souriant. « Une petite vengeance ! Vous passeriez Stripper des Soho Dolls ! », je savais tout simplement qu’ils devaient avoir cette chanson. Ce n’était pas possible dans ce genre de club de ne pas avoir cette chanson et non même si ce sont des hommes qui dansent. Je retournais à ma place alors qu’il me disait de lui faire signe quand je voulais qu’il la passe. Je regardais autour de moi et remarquant quelques objets qui pourraient m’être utiles. Il revenait tout souriant ce qui me fit rire alors que je le regardais attentivement assis sur la chaise et je fronçais les sourcils en l’entendant, souriant doucement en me redressant et posant mes bras sur mes mains à sa main, en bas du dossier en ferrailles, près du cousin de l’assise et donc, peut-être un peu trop proche de son entrejambe mais c’était fait exprès. Ouais ! Vengeance. Je le regardais dans le blanc des yeux, étant proche de lui, trop proche de ses lèvres. « Pas grave ! », disais-je en glissant à son oreille. « Je vais me venger, simplement… et c’est mérité ! », disais-je alors que le barman profitait de ma position pour mâter mon derrière. Le coquin ! Je vous jure. Si je le voyais, j’en serais plus que choquée. Je me levais alors en faisant un signe de main au pervers et contournant alors Alvin en allant vers la scène, attrapant alors un tabouret et un parapluie. Et ouais, carrément pour aller sur scène et mon tour était venu de me venger. Et oui, j’y allais à fond. Peut-être pas aussi naturellement. Je jouais du parapluie et de la scène mais aussi une douce maladresse qui avait failli me faire tomber de la scène mais plus de peurs que de chutes.   Bon après une vingtaine de secondes à juste me déhanché, je finissant même à jarter la veste et le haut. Je n’allais sûrement pas retirer le bas sauf que… bah le fil de la musique entrainant une autre, je me retrouvais surtout à descendre de la scène et m’amuser à mon tour contre lui sauf que c’était différent, plus féminin déjà et surtout, je mettais mes mains dans ses cheveux pour y foutre le bazar et j’avais l’impression d’être totalement ridicule, je me sentais ridicule et me prenant même un fou rire total. Oui, un fou rire alors que la musique continuait. J’étais morte de rire d’un coup. « C’est bon, je suis vengée ? » demandais-je entre deux rires et fronçant les sourcils en le regardant.
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Alvin R. Prescott
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 25 Fév - 1:37
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Prenant place sur une chaise, je la regardais avec ce même sourire que je montrais le plus souvent du temps. Il faut croire que j’ai toujours eu le sourire facile, il y a quelque semaines, j’aurais dit que ce sourire avait disparu. À croire que non. Il revenait peu à peu à ses côtés. Ce petit retroussement de lèvres venait assez facilement sans me poser de question. Elle déposait sa main sur la chaise tenant fermement un barreau et je dois bien admettre que j’aurais pas dit non à ce que se soit moi. Mais bon je m’égare et cette drogue me faisait penser à n’importe quoi en ce moment. Pourtant, il y avait bien une seule chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Je la regardais étonné lorsqu’elle prononça vouloir accomplir sa vengeance. J’aurais dut me douter, après tout avec ce que j’avais fait je l’avais un peu chercher. Je jetais un coup d’oeil au barman à qui elle avait fait signe et qui ne se gênait pas pour la reluquer. J’entendais alors, la musique commencer, je fronçais les sourcils créant quelque lignes définies sur mon front. Je la suivais du regard, souriant bêtement amuser par son initiative et aussi parce que soyons franc on avait clairement droit à un show privé. Appuyant mon menton sur mon bras, je l’observais ramasser le tabouret et un parapluie. C’est à ce demander ce qui avait d’autre dans ce club, je serais pas étonné de voir débarquer un tigre. J’hésitais à me retourner pour lui faire face, mais c’était impoli de lui faire dos. Prenant le dossier de la chaise, je la retournais m’assoyant dans la même position. Mon bras était appuyé sur le dossier alors que mon menton était quant à lui appuyer sur mon avant-bras. Je sentais les yeux du barman fixé sur elle, mais je n’allais pas en faire toute une histoire, après tout il n’y avait rien entre nous. À son faux mouvement, je souriais, en fait elle était attachante sous toute cette carapace de fille dure. Glissant mon index et mon pouce entre mes lèvres, je la sifflais lorsqu’elle retirait sa veste. « Allez poulette retire plus ! » Je ne retenais pas mon rire en entendant le barman sortir des âneries. Quel moment charmant. Mon sourire me quittait aussitôt qu’elle descendait de la scène. Je la regardais s’approcher, suivant du regard chacun de ses mouvements. J’étais totalement obnubilé par ses mouvements. Son rire réussissait néanmoins à faire revenir mon sourire. À sa question, je me levais la regardant là devant moi en sous-vêtement. Étrangement, je ne trouvais pas que ce moment était sans arrière penser. Car j’en avais plusieurs, je prenais le chapeau qui se trouvait toujours sa tête le déposant sur la table. Je levais la jambe pour écarter la chaise plus facilement. L’ayant repoussé, il ne restait plus aucune entrave entre nous. Je la regardais toujours prise de ce petit fou rire attendrissant. Ma main allait se glisser sous son menton l’obligeant ainsi à me regarder. « Je crois oui... » Et sur ses mots, j’apposais mes lèvres sur les siennes. Un baiser hardant qui n’avait rien à voir avec celui que je lui avais donner dans le taxi. Je sentais mes lèvres chaudes emprisonner les siennes dans quelque chose de désirer. J’en avais complètement oublié Katrina. « Vous savez les hôtels existent pour faire ce genre de chose. Mon club n’est pas un bordel. » Je rompais notre baiser, me retournant affichant une petite moue. « Désolé, c’était disons spontané... » Je retirais ma main qui c’était logé dans son cou. « Va chercher tes trucs on s‘en va. », lui avais-je susurré à l‘oreille. « Ken, je voulais te parler. En fait, j’aimerais bien te compter dans notre équipe. », me disait-il en approchant de nous. « Merci pour l’offre, mais je suis venu ce soir que pour le plaisir et essayer. » Je glissais mes doigts dans la main de Melody lorsqu’elle revint. Prenant mon chapeau, je le déposais sur ma tête et j’entrainais la jeune femme avec moi vers la sortie. Une fois dehors, je réalisais que je lui tenais toujours la main. Je la relâchais donc allant la placer sur ma nuque comme un signe de gêne. « Tu as passé une agréable soirée au moins ? » En fait ça changeait de nos journée enfermé dans la chambre du motel. Je regardais dans la rue, levant le bras pour appeler un taxi. Il devait être passé trois heures du matin. « Demain je pars pour Malibu voir l’adresse que tu as trouver, j’aimerais que tu m’attende au motel. » Je la regardais avec un air sérieux. Je ne lui avais pas dit, mais cette fois j’y allais seul. Je ne voulais pas la mêler plus à tout cela.
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Fév - 1:39
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Oh non, le barman n’était donc pas gay ? J’y croyais tellement dans le fond mais je ne voyais rien. Je n’avais pas fait attention à ses regards et après tout, c’était sur mes fesses donc comment le remarquer quand il m’avait interpellé, j’étais encore plus sûre que je ne voulais pas retirer le bas et surtout par ce que voilà… deux personnes à m’avoir vue en petite tenue, cela me suffisait largement enfin je ne peux pas savoir le chiffre avec toutes les cameras planquées chez moi mais quand même. Et là, alors que je continuais, fou rire. Je me sentais vraiment ridicule et pourtant j’en avais déjà fait mais là cela semblait tellement différent. Ce n’était pas en privé et juste le fait de retirer des vêtements d’une façon sensuelle mais c’était un show et il faut être douée pour ça. Il n’y avait même pas de barres pour m’aider car bon, sûrement par ce que c’était un bar d’hommes et pas pour les femmes. Vive les bars, barres. Je lui demandais si c’était bien une vengeance. Devais-je continuer ? Je n’en savais rien mais les rires m’emprisonnaient réellement et je n’étais plus capable de faire autrement. Je souriais comme une imbécile en le regardant repousser la chaise et bing, je souriais en l’entendant et obligeant mon regard. Peut-être que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’apprêtait à faire. Je répondais à ce baiser et comment faire autrement ? Je l’avais tout autant désiré dans mon coin et bing, ça me renvoyait toute cette semaine à la figure comme un boomerang. Oh oui, je voulais le tuer et je le haïssais dans mes pensées de réveiller mon désir mais je voulais le tuer de plaisir et c’était vous cette pensée. Je laissais mes lèvres s’adonner aux siennes et BOUM, non. Je haïssais le patron de ce bar, oh oui. Je le haïssais d’un coup et l’entendant, je ne me fis pas prier pour aller ramasser ma veste et mon haut rapidement pour les enfiler aussi vite que possible avant de sourire au barman. « Merci ! », bien sûr que je n’oubliais pas de laisser la serviette sur la table. Ce numéro de l’abruti qui m’avait fait son petit manège après Alvin. Je fus surprise de sentir sa main se loger dans la mienne et le souci c’est que je ne savais jamais si c’était pour sauver les apparences ou réel. Je ne savais pas ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Je me laissais pourtant faire et guider assez malgré moi. Une fois dehors, je sentais sa main laisser la mienne et tournant le regard vers lui, je souriais doucement en me disant qu’apparemment à son geste, cela le gênait mais de quoi ? Me tenir la main ou ? Je n’en savais rien et je me sentais un peu stupide d’y penser mais dans un sens, je ne devais pas y penser. Non mais je devais revenir à la réalité et remettre la main dans ma poche m’y ramenait inévitablement. Mais avais-je envie de lui rendre ce bijou ? Maintenant ? Je me sentais égoïste à cette idée et l’entendant, je riais nerveusement. « Si on oublie le fait qu’un danseur pervers m’a dragué lors du second tour, oui, c’était bien ! », disais-je en souriant doucement avant d’inspirer légèrement en l’entendant mais mon regard allait surtout vers cet homme qui avançait vers nous tandis qu’Alvin appelait un taxi. Je le reconnaissais clairement. C’était celui que j’avais vu chez moi plus tôt. Le type prenait sa cigarette pour la faire tomber sur le sol et l’écrasant, il nous remarquait et nous regardait mais c’était trop sombre et trop loin pour nous reconnaitre enfin je l’espérais. Je ne prenais pas le temps de répondre à ce qu’il disait avant de reprendre sa main et l’entrainer contre le mur caché d’une mini-ruelle. Assez étroite donc, c’était délicat car il n’y avas que quelques centimètres entre nous. Je souriais doucement en reprenant alors ce baiser de plus belle, d’abord plus doux, c’était seulement pour ne pas se faire remarquer à se planquer alors que ce type nous avais lui aussi remarqué et petit à petit, il redevenait aussi hardant que celui dans le bar assez malgré moi. Le type passé, il regardait rapidement en notre direction, je pouvais sentir son regard pervers sur nous avant qu’il ne continue sa route. Je lâchais ses lèvres et relevant le regardant dans les yeux. « Désolée… j’ai croisée cet homme chez moi tout à l’heure ! », disais-je en fronçant les sourcils. « Je crois qu’il… doit savoir à quoi nous ressemblons ! », murmurais-je en étant un peu apeurée à l’idée de lui dire que oui, j’avais failli me faire prendre mais que faisais alors cet homme ? Un de bar était-il aussi dans le coup ? Et l’avait-il contacté pour qu’on vienne ? Je n’en savais rien. J’inspirais doucement, baissant le regard vers ses lèvres et le remontant à ses yeux. Je me retenais réellement de ne pas recommencer et je ne devais pas recommencer. Je le savais. C’était difficile par contre. Et ce n’était pas vraiment subtil que je me retenais… malheureusement pour moi. Je secouais doucement la tête, me refusant à moi-même de faire ça. Je ne voulais pas lui faire ça. Je ne voulais pas profiter de cette soirée. « J’ai trouvée ça là-bas ! », disais-je en sortant alors le pendentif de ma poche et me disant que ça allait ruiner toutes mes chances d’aller plus loin avec lui. Encore plus que si je ne m’étais pas ramenée moi-même à la réalité. Je prenais sa main, déposant le bijou au creux de celle-ci et lui refermant aussitôt avant de sortir de la cachette. Je venais de faire une action totalement contre mes envies, contre moi-même. Parfois je me disais qu’il fallait que je sois un peu égoïste mais non, je n’étais pas ainsi. Je n’étais pas égoïste et j’étais… moi. « Et je viens avec toi que tu le veuilles ou non ! », disais-je en lui souriant. « T’as vu ce que ça donne quand tu dors alors quand tu pars ? Hummmm… je pourrais même retourner chez mon père… pour dire d’être face au danger, j’aime tellement ça ! », disais-je d’une fausse menace en souriant et levant le bras pour appeler un taxi.
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Elle avait semble-t-il passer une belle soirée et j’en souriais me disant que finalement mon strip ne lui avait peut-être pas déplu. Bon elle m’avait fait un show en vengeance, mais ça m’avait plus excité qu’autre chose. Je levais la main pour appeler un taxi, alors qu’elle me tirait vers l’entrer d’une minuscule ruelle. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je me laissais aller à un quatrième baiser. Doux, puis de plus en plus sauvage, je me laissais prendre au jeu oubliant tout mes soucis. Cette fille avait une force incroyable pour me persuader de d’oublier Katrina. Je me laissais aller, oubliant toute mes barrières je les laissais tomber une à une. L’envie de lui empoigner les fesses, de la soulever pour la plaquer contre le mur ne m’échappait pas, mais elle arrêtait ce baiser. Passant ma langue sur mes lèvres, non pas ce geste pervers, mais plus comme si j’essayais de récolter le goût de ses lèvres. Bon d’accord, c’est aussi pervers dit ainsi. Je relevais le regard l’écoutant parler d’un dit homme que je n’avais pas vu. Je fronçais les sourcils, voilà quelque chose qui était aussi commun que nos baisers pour nous sauver ou bien mon sourire qui revenait toujours. « Pardon ? », disais-je. Je voulais être certain que j’avais bien comprit, mais elle avait croisé cet homme. Chez elle ? Je serrais les dents. Je n’avais pas le temps de réagir, qu’elle me prenait la main. Elle déposait quelque chose dans ma main et je portais aussitôt mon regard dessus. J’aurais pu penser à n’importe quoi d’autre et mon visage s’attristait sans tarder. Je croyais que j’avais perdu cette bague, je faisais rouler l’alliance entre mes doigts. Pourquoi me donnait-elle cela ? Maintenant, je me sentais coupable, coupable envers ma défunte épouse. Prenant la chaîne entre mes doigts, je la passais dans mon cou alors qu’elle sortait de la ruelle suivit de mes pas. Je regardais l’alliance et cette gravure à l’intérieur. Elle m’avait laissé seul et dans mon fort intérieur je lui en voulais un peu. Être partie comme ça, oui je lui en voulais de m’avoir laisser seul. Je n’étais que d’une oreille Melody qui disait vouloir venir avec moi. « Si tu veux. », répondis-je quelque peu distrait alors qu’un taxi s’arrêtait devant nous. J’ouvrais la portière machinalement, laissant retomber le bijou dans mon cou. Je poussais un soupire entrant à la suite de Melody. Un autre trajet en silence. En fait, je n’avais rien à dire perdu dans mes pensées pour Katrina. Oui je m’en voulais de l’avoir oublié, de mettre laisser le droit de porter mon regard sur une autre. J’étais peut-être vieux jeu, mais je m’en voulais tout de même. J’étais idiot, mais je n’y pouvais rien je l’aimais toujours. Avais-je utilisé Melody pour combler cette peine ? Ce doute commençait à ce créer en moi. Arrivé au motel, je payais le taxi en espèce. J’entrais dans la chambre et au lieu de faire ce que j’aurais du faire j’ouvrais une bouteille de fort que j’avais acheter quelques jours plus tôt. Je ne voulais pas me laisser sombrer dans le malheur et pourtant je faisais ce dont je n’avais pas envie. Me versant un verre plein, je m’assoyais sur une chaise devant la table avec tout mon équipement que j’avais amené. Je buvais la moitié en une seule et unique gorgée. Je ne regardais même pas Melody, j’étais un peu trop perdu dans mes pensées sombres. Je déposais le verre un instant regardant cette douce couleur ambre. J’ignorais ce qui se serait passer si elle ne m’avait pas donner ce collier, mais je serais sûrement rester sur mon nuage. Une larme coulait doucement sur ma joue, alors que je prenais le verre dans ma main avant de me lever et de le lancer contre le mur. J’étais furieux d’être prisonnier de mon propre corps, de mon esprit et mes idées. M’écroulant au sol, je me mettais à pleurer. Je n’avais jamais eu l’alcool triste, mais avec tout ce qui se chamboulait dans ma tête je laissais ses larmes sortir. C’était la première fois que je pleurais la mort de Katrina, mais pas seulement ça. Toutefois, j’ignorais ce qu’était cet autre sentiment. Je devais être pitoyable, je prenais l’alliance dans ma main et l’emprisonnant dans mon poing je tirais un bon coup détachant la chaîne d’un coup sec. Je retirais celle-ci gardant de la bague entre mes doigts. Elle était minuscule, si fine et délicate. Je poussais un soupire et avec rage je la lançais contre le mur devant moi. Abattu, je baissais mon regard sur la moquette de cette chambre miteuse. J’avais offert un spectacle désolant à Melody, mais j’en avais que faire. Trop de sentiments se bousculaient moi et j’avais besoin d’évacuer et cela peu importe les moyens.
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Entres paradis et enfer, où est la destination préférée de la tentation ? Cela pourrait tellement se discuter dans quelques cas mais j’avais totalement tout fait pour éviter d’aller vers ce fruit défendu. Il m’attirait, ce n’était point à négliger. Je ne voulais plus quitter ces lèvres, je voulais sentir nos peaux chaudes, nos corps bouillants et pourtant ? Je me disais que c’était mal. Très mal. A mon doigt, il y avait encore une bague de fiançailles. Au sien, il y avait encore la marque de bronzage de sa bague qu’il ne portait pas actuellement et dans sa main, il avait maintenant celle de sa femme décédée. Etais-ce vraiment un pêché d’être attirée par un veuf ? Dans le fond, je ne savais même pas si ça l’était. Je n’en savais rien, je me contentais de quitter la ruelle et d’appeler un taxi en quémandant pour y aller avec lui mais c’était trop facile, bien trop. Nous rentrions alors, dans ce silence qui n’était pas du tout apaisant. Je ne savais pas quoi dire oui quoi faire en fait mais j’étais simplement paumée. Oui, il semblait comme… éteint ça me faisait peur. Un peu beaucoup peur. J’inspirais doucement en regardant celui-ci quand nous sortions du taxi. C’est toujours en silence que nous rentrions à la chambre et que je retirais ma veste alors que lui semblait plus attiré par la bouteille de whisky. C’est du coin de l’œil que j’assistais à ce spectacle et pas des moindres tristes. Je pouvais voir le verre rencontrer le mur mais aussi cette larme au reflet du néon de l’hôtel. Je restais des nus à la suite. Je ne savais pas quoi faire. Je le regardais balancer l’alliance contre le mur et je me sentais mal. Je me sentais coupable. J’avais l’impression soudainement que sans moi, il serait bien plus heureux. Tellement. J’inspirais doucement. J’avais comme cette boule dans le ventre et alors que je faisais attention à voir ou étaient les morceaux de verre. Je le regardais, écroulé au sol. Je devais faire quelques choses. Je posais ma veste sur le porte-manteau en allant vers lui, me mettant au sol devant lui et me sentant comme nulle, stupide. Je me sentais comme toutes ses choses qui nous rendent tellement incapable de savoir comment aider une autre. J’avais peur de le toucher car j’avais peur… de quoi ? De ne pas l’aider ? Oui, c’était une de ses choses qui me disait : mais punaise, je suis stupide. Bon et puis zut, j’en avais marre de moi, avoir peur mais de quoi ? Qu’il me saute dessus ? Il n’avait pas l’air d’humeur à sauter sur moi. Je me rapprochais et réussissant même à être presque à califourchon sur lui mais c’était surtout que… je lui faisais un câlin. Passant une main à sa nuque et l’autre derrière son dos. Je ne savais pas quoi dire. Qu’est-ce que je pouvais dire ? Je ne savais pas dans le fond ce qu’il avait eu exactement dans la tête. Avait-il été coupable de ces baisers ? De sa danse ? Je n’en savais rien mais dans un sens… même si je le savais qu’est-ce que je pourrais dire qui suffisse à l’aider ? Je n’en avais aucunes idées et je me contentais d’être là physiquement. Voir un homme pleurer, c’était déjà une chose assez compliquée en soit, c’était rare et ça suffisait à donner l’impression d’être démuni. Mais que faire ? Je reculais doucement, desserrant mes bras et allant les poser sur ses joues pour effacer cette humidité sous ses yeux et lui souriant doucement. Je voulais juste essayer de l’apaiser mais c’était délicat, difficile. Je me sentais bizarrement coupable. J’avais l’impression que c’était de ma faute car dans le fond, ça l’était aussi. Pourquoi étais-je tellement irrésistible ? Je devrais avoir honte. Je rapprochais doucement mes lèvres des siennes et déposant un baiser au gout salés sur le coin de celles-ci avant de retourner à son regard et le regardant dans le bleu de ses yeux avec mes deux pupilles entourées de chocolat. « Je suis désolée, c’est… », disais-je en fermant les yeux, je me sentais nulle mais pourquoi je disais ça ? Et je les rouvrais. Je me sentais nulle, tellement. On ne pouvait pas faire pire. Je vous jure.
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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 25 Fév - 1:55
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Oui Ken n'a pas qu'une bosse en plastique dans son faux caleçon au grand plaisir de Barbie
Le pêcher était un sentiment que je ressentais en ce moment même, assis sur la carpette vieux genre du motel. Je ne savais pas ce qui m’avait prit, lancer ce verre, l’alliance et cette rage qui m’envahissait. Je voyais simplement noir, envahi par ce pêcher qu’est la luxure et l’amour. Oui, je voyais à cet instant l’amour comme un pêcher, un pêcher mortel qui allait me conduire à la destruction de mon être. Je basculais de plus en plus vers ce non retour. J’ignorais pourtant comment j’étais tomber dans tout cela. En fait, j’étais simplement sur une corde raide depuis quelqu’un temps. Je me retenais tout simplement et tout venait d’éclater en millier de morceaux. J’abaissais mon regard sur le sol complètement perdu. J’attendais cette petite lumière qui allait guider mon chemin. En fait j’aurais mieux fait de prendre de l’absinthe au moins ainsi j’aurais eu la petite fée verte à mes côtés. Je continuais de regarder le sol, en fait il était sale, mais j’en avais que faire. Je poussais un soupire anéanti. Je ne réagissais pas tout de suite lorsqu’on s’approchait de moi. En fait, je ne voyais même pas Melody, j’étais aveuglé par mes sentiments qui ne voulaient pas disparaître. Je ne savais pas comment m’en débarrasser, mais le voulais-je ? Je n’étais pas sure. Je prenais peur. Oui c’était cela, j’avais peur d’oublier ma femme, de passer à autre chose. Je voulais garder ce sentiment que j’avais toujours eu avec elle. Je voulais encore l’aimer, la sentir tout contre moi, caresser sa peau comme j’aimais tant le faire. Je ne voulais pas laisser tout cela devenir de simple souvenir. Et si j’oubliais son visage ? Je sentais une chaleur tout contre moi, mais je ne réagissais pas pour autant. Après quelques secondes, je fermais les yeux, laissant les larmes couler sur mes joues. Je n’avais pas pleuré depuis... Je n’en avais pas la moindre idée en fait. Même le jour de mon mariage je n’avais pas versé une larme. Cette fois, je me laissais abattre devant une inconnue. Car oui, Melody en était une en quelque sorte. Certes nous avions passer plusieurs jours ensemble, mais que connaissions nous l’un sur l’autre ? Je ne revenais qu’un peu à moi, lorsqu’elle déposait ses mains contre mes joues. Papillotant des cils pour revenir à moi, je portais mon regard océanique sur elle, alors qu’elle cueillait ma peine avec ses doigts. Je la regardais, voyant une femme et non cette jeune femme, que j’avais rencontré il y a quelques jours. Elle apposait ses lèvres contre les miens, enfin juste à côté. Je ne bougeais pas restant dans ma bulle. C’était ses paroles qui me firent réagir. Je la regardais, relevant mon regard vers elle, j’en avais totalement perdu mon sourire. « Ta faute... Non c’est moi qui n’a pas réussi à te protéger comme je devais. J’aurais dut rentrer à la maison plus tôt. J’aurais dut réagir en le voyant au dessus de ton corps. J’aurais dut te démontrer mon amour, je sais c’est dernier temps, en fait depuis quelque mois même, j’étais trop prit par mon travail et je ne te portais pas toute l’attention que tu m’héritais. » Vous aurez devinez, que je ne voyais pas Melody, mais ma femme. J’avais besoin de dire ses paroles, après tout je l’aimais encore. Je l’aimais vraiment, même si j’étais attiré par une autre personne. « Je suis désolé aussi pour ces derniers jours. Je ne sais pas ce qui m’a prit, mais je me sens bien avec cette fille. J’arrive à oublier que tu es partie, mais je ne sais pas ce que je dois faire. Tu me manques tant Katrina. », j’allais appuyer mon front contre celui de celle que je croyais être ma femme. J’apposais mes lèvres contre les siennes, fermant les yeux. Contrairement à ces autres baiser, j’étais doux et suppliant d’être pardonné. J’ouvrais mes yeux et au lieu de voir cette tignasse blonde c’était celle de Melody que je reconnaissais. Je rompais notre baiser, observant la pièce. Je revenais à moi, ce baiser je ne pouvais que l’offrir à Katrina et pourtant... Je reculais sous la panique, lui avais-je dit ces mots à voix haute. J’étais terrifié. « Je suis désolé... » Glissant ma main dans mes cheveux. « Je ne sais pas ce qui m’a prit, oubli ces mots que je t’ai dit. » Je ne savais pas quoi faire, je me levais donc prenant appui sur la table près de nous. « Tout cela.. Je devais le dire à Katrina.... Je n’ai pas eu le courage, je n’ai jamais eu le courage d’aller voir sa tombe pour lui dire tout ceci. » Ma mâchoire se crispait, je m’haïssais.
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Fév - 1:56
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Cette situation n’était pas des plus faciles, oui. Je n’étais pas une handicapée des sentiments et bien du contraire. J’étais cette jeune femme toujours agréable et toujours souriante mais qui avait du mal à voir des gens pleurer surtout les hommes. Comment changer ça ? Simplement en étant moi-même. Je ne savais pas du tout comment m’arranger pour sentir ces petites choses en moi qui me rendais toujours… capable de tout arranger d’un clin d’œil mais là, je me sentais bien trop impliquée. Je me sentais coupable. Pourquoi avais-je rendue cette bague au pauvre Alvin. Pourquoi ? Je n’en savais rien et alors que je venais à me rapprocher de lui, je me montrais simplement naturelle, souriante et reposante mais allais-je réussir ? Je n’en savais rien. Je n’avais pas la phrase magique que j’aurais en général si je savais quoi faire. Je regardais cet homme après avoir dit que j’étais désolée d’une façon qui suffisait à me donner l’impression d’être médiocre dans mon rôle. Je me sentais tellement médiocre. Et là, il prenait la parole. Je l’écoutais et je ne comprenais pas vraiment au fil des mots. Me protéger ? Mais ? De quoi ? Je n’en savais rien car dans le fond, il s’en sortait pas mal. Rentrer à la maison ? Mais était-il devenu totalement fou ? J’avais un peu peur d’un coup et j’ignorais s’il pouvait le sentir mais j’avais un besoin de m’écarter un peu. Cela paraitrait moins fou d’entendre quelqu’un chanter une chanson du Moulin Rouge que de… me prendre pour sa femme car au fil des mots, c’était ce que je commençais par comprendre. Je le laissais terminer sans savoir quoi faire. Il m’avait un peu tiré les mots. Je n’arrivais pas vraiment à parler. Devais-je lui dire que ce n’était pas moi ? Devais-je le couper ? Non, je le laissais tout naturellement faire et c’était étrange en quelques sortes. Ne devrais-je pas lui redonner raison ? Et je crois que le pire étant d’entendre la suite et découvrir qu’en fait j’avais… bien plus de responsabilité et depuis plusieurs jours dans son état. C’était troublant. Je ne savais pas quoi faire et de plus en plus, ça me stressait. J’en devenais presque nerveuse. Il déposait ses lèvres sur les miennes, un baiser bien différent mais je savais qu’il n’était pas le mien. C’était perturbant. Très, j’en sentais une larme couler le long de ma joue mais pas pour ma tristesse mais pour la sienne car le tout était d’un triste presque perceptible au gout salé de ce baiser. Ma larme coulait malgré elle car je me sentais mal. Je me sentais mal de le mettre dans cet état-là. Et c’est là qu’il réagissait en reculant un peu paniqué et je faisais de même, je reculais et peut-être que j’aurais dû éviter de le faire par derrière en m’appuyant sur mes mains et les écrasant sur les morceaux de verre tout en l’écoutant et lâchant un « Aie ! », de douleurs. Je ne me sentais pas vraiment bien en ce moment mais la douleur de ma peau blessée par des amas de morceaux de verres au creux de ma main n’aidait pas réellement. Je le regardais sans vraiment savoir quoi faire pour l’aider ou quoi dire. Je devais faire quoi ? Je prenais ma main et je la regardais. « Ce n’est rien, ce n’est rien… Ce n’est pas grave ! », disais-je en inspirant doucement. Je tentais de le rassurer. Je ne voulais pas le déranger avec ma main qui me faisait réellement mal, je n’osais même pas toucher aux morceaux de verres mais j’avais l’impression qu’il avait bien plus besoin de moi que de ma paume avait besoin d’un infirmier. Je me redressais tant bien que mal d’une seule main et approchant de la table pour déposer une main sur son épaule. « Il faut du temps pour affronter cette idée d'aller sur une tombe, c’est normal mais c’est aussi normal de pouvoir avancer et… je sais que c’est difficile, je souhaite encore que ma mère vienne pour me border et me raconter une histoire ou qu’on aille faire du shopping ensemble. J’aimerais tellement que mon frère arrive dans cette pièce en m’engueulant d’avoir paumé sa moto alors que je le fais bien toute seule et puis il m’aurait sûrement dis que je ferais mieux aussi d’avancer ! », je souriais doucement, un léger sourire un peu triste mais mêlé à la douleur donc voyez ma tête bien chelou que je devais faire en ce moment-même. Je ne vous dis pas comment ça devait être du joli. « Mais c’est plus facile… par après… », finissais-je par dire. « On aimera toujours la personne qu’on perd, c’est un fait mais un jour, on commence à se dire qu’il voudrait que l’on soit heureux… le jour après, on s’en persuade et petit à petit, ont fini par aller de l’avant sans s’en rendre compte. », dans le fond, je n’avais pas perdue de femmes et surtout, j’étais une femme donc comment perdre une femme ? Enfin c’est possible mais pas dans mon cas. J’avais perdu une maman et un frère mais j’avais aussi perdue récemment un fiancé car l’image que j’en avais n’était qu’un mensonge. Techniquement le Edward que je connaissais était tout simplement mort. Et peut-être n’avais-je aussi pas totalement fais mon deuil.
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