Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 19:15
Joan et moi, assises sur un bain, j’étais en train de bercer Nora en berçant la poussette tout en l’écoutant. Cette scène était juste… surréaliste pour être honnête. Jamais au grand jamais, je ne penserai pouvoir me retrouver à discuter avec Joan calmement. La dernière fois nous avions failli nous battre littéralement parlant. Et elle avait failli me donner en guise de repas à ses deux horribles chiens. Non pas que je n’aimais pas les chiens. Bon d’accord, j’avais peur des gros chiens, mais chut. Disons que tout ce qui est petit, est mignon. Regardez Nora, Leah et tous les autres petits enfants présents dans ce parc. C’est mignon. Non un chien énorme, qui a une mâchoire aussi grosse que ta tête. Non clairement ça ne va pas être possible. Du moins pas pour moi. Et c’était légitime. Non je ne m’étais jamais fait mordre. Dieu m’en garde, mais ce n’était pas mon truc. Les animaux en général. Un chat à la limite. Mais en même temps aussi, j’ai eu des dizaines et des dizaines de poisson rouge, ils ont fait à tout casser une semaine dans l’aquarium à chaque fois. Je ne suis pas faite pour avoir des animaux.
« Je pourrais te faire un prix, on verra à ce moment-là. »
Leah était absolument concentrée à ne pas tomber de ses anneaux ou je ne sais pas quoi, elle était partie pour jouer encore un bon moment. La mère idéale. Qui l’était ? Pour être honnête, on ne devient pas mère, on apprend à l’être. On ne nait pas mère. Absolument pas. Il fallait s’ôter cela de la tête. Je suis désolée, l’instinct maternel c’est une chose, mais il n’y a pas que ça quand on devient une maman, il y a beaucoup d’autres choses.
« Non peut être. En attendant que ma fille est encore trop petite pour comprendre, si elle avait dix ans de plus, ce ne serait pas le même refrain » Les adolescents sont cruels avec leurs parents. Ils peuvent vous rendre fou en un instant. « Non… Je ne suis pas comme ma mère. Bien au contraire. J’aurai plutôt été comme toi à la base. » dis-je avec un sourire. Ne disait-on pas telle mère, telle fille ? Mauvais adage. Ca ne marchait pas ce coup-ci bien au contraire. Lullaby avait plutôt pris les côtés de ma mère en devenant mère. Alors que moi. J’étais un cas d’école à moi toute seule. « Oui, certainement. J’espère bien en tout cas. »
Elle releva une question des plus intelligentes. « Depuis que tu n’essayes pas de me donner en diner à tes chiens, j’ai presque un peu plus de sympathie pour toi. » Non et oh, il ne fallait pas non abuser, je n’allais pas lui faire une déclaration d’amour. Il ne fallait pas abuser, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.
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mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 10:30
Leçon numéro un : ne jamais sous-estimer un enfant. Un enfant peut parfois surprendre un adulte, et souvent, ils sont loin d'être idiots, et aveugles. Ils comprennent très vite la morale de la vie, et c'est bien pour cela qu'il faut éviter de cacher quoi ce soit à leur enfant. Lullaby n'avait que cinq ans, et pourtant, elle avait compris peu de temps après mon départ que je ne reviendrais jamais, que cela soit pour sa fête d'anniversaire, ou bien passer noël en famille, ou autres fêtes importantes. Désormais, je le regrettais d'avoir fait ce choix, mais, il était trop tard pour reculer, et culpabiliser plus que je ne l'étais déjà, ne servait strictement à rien.
Le seul moyen de s'en sortir, c'est de continuer sa route en empruntant des chemins non cabosseux. Ce n'était pas évitant, certes, mais je faisais de mon mieux. Ce n'était certainement pas en agissant comme une tornade dévastatrice que j'allais récupérer mes enfants et ça, je l'avais comprise peu temps après avoir déçue Cordelia. Je n'aurai jamais dû agir comme je l'avais fait au début de mon retour, mais une fois de plus, je ne pourrais pas effacer mes erreurs. Serais-je capable de changer ? Peut-être qui dit. N'oublie pas une chose : Le monde est rempli d'incertitudes, de surprises et d'intrigues
JOAN _ « Un enfant est loin d'être bête tu sais alors, je ne pense pas qu'il va falloir dix ans pour qu'elle sache »
Disais-je avec un petit sourire au coin des lèvres. Surprise, je fronçais les sourcils quand celle-ci m'avouait qu'elle me ressemblait plus que sa mère. Wouah qui l'aurait cru ? Mais cela dit, je n'y croyais pas trop à vrai dire. Il en fallait beaucoup pour me ressembler, et je ne pense pas qu'elle était à mon niveau pour ça.
JOAN _ « Comme moi ? Tu ne connais rien de ma vie, alors sincèrement, cela m'étonnerait que tu me ressembles. » Dis-je sous un ton un peu plus sec. « Désolée » Désolée pour quoi ? D'avoir été trop brusque dans mes paroles ? Oui, ça doit ça. Je me levais, et tout en la regardant, je terminais par « Ta mère ne supporterait pas à l'idée qu'on devienne à « moitié amie » alors, si j'étais toi, je n'essayais même pas d'avoir un peu de sympathie pour moi. » Je lui faisais un clin d'oeil, et de ce pas, j'allais embrasser ma petite Nora. Elle grandissait tellement vite, pire qu'une mauvaise herbe.
Sorry pour le petit poste merdique, je ferais de mon mieux au prochain poste.
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mot doux de Invité ► un Dim 29 Mar - 18:51
Les enfants comprennent. Et le pire c'est qu'ils comprennent très rapidement. Quand j'étais partie Leah avait deux ans. A deux ans, je m'étais dit que non. Non elle ne se souviendrait pas de mon départ. Non elle ne saurait plus qui je suis dans quelques années. Non. Et pourtant, chaque deux semaines ou tous les mois quand je venais à Los Angeles, les voir. Elle savait. Elle savait qui j'étais. Et à chaque fois, elle me posait la question quand est ce que je reviendrais. Quand est-ce que j'étais à nouveau avec eux-deux. Elle avait compris que mon départ n'était en rien normal. Pour autant aujourd'hui encore je m'en voulais de l'avoir abandonné. Et aujourd'hui encore elle me donnait tout l'amour qu'il fallait pour me faire comprendre qu'elle ne voulait seulement que je sois là.. Présente pour elle, pour la voir grandir. Le bonheur d'avoir une famille. Les dessins qu'elle faisait le montrer bien, et je n'étais pas psychologue pour le dire. Elle avait besoin de la présence de sa mère. Il m'avait juste fallu beaucoup trop d'années pour le comprendre. Deux ans c'est court dans une vie. Mais c'était déjà la moitié de sa vie à ma petite puce.
Elle le sait. Elle est juste... Jeune et insouciante. Elle veut que je revienne, que je vive avec eux. Que tout soit comme avant. Avoir une famille unie. dis-je avec un sourire. Tout comme Lullaby à son âge, son souhait le plus fort c'était que sa maman revienne et ne la quitte plus jamais. Est ce qu'un jour je disparaîtrais tout comme Joan ? Non je n'en serai pas à ce point. Bien sur. Enfin du moins aujourd'hui je ne m'en sentais pas capable.
Est ce qu'un jour Leah me reprocherait tout ça ? Surement. Mais attendons son adolescence, c'est si vite arrivé ce genre de crise. En m'entendant penser et parler ma mère m'en retournerait le visage pour me faire comprendre que je déraillais total. Jamais je ne serai comme Joan. Jamais je ne ferai la moitié du mal qu'elle a fait à sa fille. En regardant son geste vers la poussette, intérieurement je me disais que si elle pouvait se racheter à Lullaby, Dieu existait peut-être après tout le mal qu'elle avait fait. Brusque et d'un coup de la tendresse, de l'excuse.
J'ai 28 ans, bientôt 29, je pense que même si elle me couve trop depuis mon enfance, je suis en droit de choisir ceux avec qui j'ai envie d'être à moitié amie ou quart d'ennemie non ? Oui. Ma mère m'avait toujours couvé. Ce n'était pas contre elle, mais à cause de ma maladie et de mes problèmes alimentaires. Elle n'avait pas eu de chance, aucun des autres enfants n'avait eu ça. C'était donc du côté de mon père. Et ça on avait pas pu le contrôler. Je n'ai pas forcément de la sympathie. Je t'en veux de ce que tu as fait à Lullaby pendant son enfance. Parce que... Lullaby n'est pas seulement une soeur pour moi, elle est aussi ma meilleure amie, ma confidente un peu celle en qui j'ai le plus confiance dans cette famille. Et j'ai peur que tu la blesses de nouveau. Mais aujourd'hui, je t'admire. Tu as su te racheter face à elle, tu as su faire mea culpa et lui montrer une Joan que personne ne connait. Du moins pas de nôtre côté. Tu as su être une mère pour elle, et renouer un lien.
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mot doux de Invité ► un Dim 5 Juil - 12:25
JOAN _ « Si tu es toujours amoureuse de son père, tu devrais essayer de le récupérer et d’accepter tes erreurs » J’ignorais totalement ces fautes, mais je doute qu’elle soit la victime dans cette histoire. « Ne commets pas les mêmes erreurs que moi. J’étais amoureuse d’Holden, et je n’ai rien fait pour essayer d’arranger nos problèmes, et regarde où cela nous a emmenés. » La vie est loin d’être un conte de fées et ceux qui disent qui ne ce sont jamais disputés dans un couple, c’est qu’ils te prennent pour un véritable débile.
Bah, sincèrement ? Je m’en fichais bien qu’elle m’apprécie ou non.. Et si elle désire me haïr, tant mieux pour elle, mais pour ma part, cela ne changera rien. Je ne comptais pas nouer un lien d’amitié avec elle, ni même avec le restant de sa famille. Tout ce qu’il compte pour moi, c’est mes deux filles, et rien de plus…
JOAN _ « à moitié amie ou quart d'ennemie ? Je présume que je suis classée dans le petit quart de tes ennemies ? » Disais-je en souriant. Une ennemie de plus ou de moins, cela ne changera rien pour moi.
Alors que je me trouvais debout, près de ma petite fille, que je me penchais vers elle pour lui donner un dernier baiser. Je ne faisais que passer, et je n’avais guère le temps de sympathiser ou de parler de ma vie à cette blondasse. Je me retournais vers elle, et sèchement, je lui disais :
JOAN _ « quand on ne connaît pas la vérité, on le suppose et on l'invente. » je lâchais un petit rire ironique, avant de continuer « Mais bon que veux-tu ? Il est toujours plus facile de juger une personne, que de trouver la raison de ses actes » je me mettais face à elle et je lui adressais un regard glacial : « Si je voulais réellement faire du mal à Lullaby, ou bien à Rhiannon, je l’aurais déjà fait depuis longtemps. J’aime mes enfants, ainsi que mes petits-enfants alors je crois que tu devrais plutôt avoir peur, c’est ceux qui osent me mettre à travers de mon chemin. Sur ce, je te laisse profiter de ma petite fille, et fais attention à elle. »
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Un pardon n'est pas suffisant je pense :/ Si tu veux, je t'autorise à mettre un jeton à Joan
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mot doux de Invité ► un Jeu 13 Aoû - 9:48
A coffee, a cake and some talks
Joan & Kate
On avait l’impression d’être dans un gag. Joan et moi en train de parler comme des amies ou du moins pas en train de se taper dessus à coup de chiffon et de torchon. Quoique je pensais bien que Joan n’était pas vraiment du genre à toucher ni torchon ni serviette pour nettoyer sa maison. Elle me donnait même des conseils. Essayer de récupérer Dylan, j’en rêvais de plus en plus. Vouloir l’avoir auprès de moi et de savoir que je pouvais compter sur lui toujours. Ce n’était pas si simple que ça pour être honnête. Je respirai un bon coup la laissant parler ne répondant pas de suite. Un quart d’ennemi ? Et pourquoi pas après tout. Cela voulait dire qu’au moins les trois-quarts de moi ne la détestaient pas. Oh n’allez pas vous faire un film, je ne l’aimais pas non plus. Mais intérieurement j’avais risqué de faire les mêmes erreurs abandonner ma fille et la laisser être élevé par une autre femme. L’aurais-je supporté je ne pense pas. Cela aurait été une épreuve trop importante pour moi. Voir une autre femme la prendre dans ses bras, voir ma fille appeler cette dame maman alors que ce n’est pas elle qui a souffert pour la mettre au monde. Elle ne saurait pas le lien qui me lie avec ma fille. Le travail que j’ai pu faire sur moi pour apprendre à devenir une mère. Car au-delà d’un problème de relations, cela relève d’un problème psychologique. Oui le baby blues peu de gens peuvent comprendre ce problème mais cela reste un problème de lien entre mon enfant et moi.
Puis elle m’annonça qu’il était temps pour elle de repartir vers de nouvelles aventures ? Bah quoi quitte à se croire dans un rêve autant le croire jusqu’au bout non ? Je la laissais donc se lever et dire au revoir à Nora. « Ne t’inquiète pas pour ça. Nora et Leah sont les prunelles de mes yeux » dis-je avec un sourire et je la laissais passer par l’entrée du parc. Eh beh c’était le cas de le dire drôle de rencontre mais pas pour le moins dérangeante et en plus très enrichissante. Comme quoi on peut toujours avoir de bonnes surprises avec les mauvaises personnes. Rappelant Leah, nous nous dirigeâmes vers la maison de Lullaby pour que nous puissions aller prendre le petit goûter des filles. Poussant la poussette, il me fallut peut être quelque chose comme quinze minutes pour rejoindre la maison de ma sœur.