Direction le camping. Enfin, avant c’était un petit arrêt par chez Melody et chez ma mère pour déposer les enfants. Aujourd’hui, j’étais la nourrice de tous les enfants, ma nièce et mes frères et sœurs, tout allait plutôt bien avec leur compagnie, car je ne pensais pas forcément au fait que Jonas m’avait un peu mit un râteau quand j’avais demandé à ce qu’il me fasse l’amour. Bon, je n’avais pas vraiment les meilleurs raisons de vouloir sauter le pas, mais c’était ainsi. J’avouais volontiers dans mon esprit, que j’avais du mal depuis ce jour-là, j’avais peur qu’il aille voir ailleurs, ce n’était pas un manque de confiance en vers lui, mais plutôt envers moi. Enfin, je ne pouvais rien faire après tout et je n’allais pas observer tous ce qui pouvait bien se passer dans la vie de Jonas ? Non. J’avais finalement prit un peu plus de temps que prévu pour déposer toutes la petite tribu qui parlait beaucoup et qui n’avait pas forcément l’envie de se quitter. Enfin, pas le choix, chacun sa maison pour le moment. Expliquer qui était qui pour un tel n’était pas encore une masse à faire. Je prenais la direction du supermarché pour prendre quelques paquets de marshmallow et de produit anti-moustique, je n’avais aucune envie de faire un avec la nature surtout si c’était pour finir sous insuline avec les piqures de petits insecte. J’avais apparemment un sang qui était sucré au point que ça devait me rendre irrésistible auprès des petites bêtes dont je n’aimais pas forcément la présence. J’écoutais la mélodie d’annoncer du magasin, il faisait des promotions sur beaucoup de chance à cette saison de l’année, sans doute car beaucoup était des vacanciers et achetaient pas mal. Je regardais les coupes qui étaient à bas prix, j’aurais pu les prendre, mais quand j’aurais eu l’occasion de boire du champagne ? Quand Jonas voudra enfin me déflorer pour que je sois sûre de moi ? Enfin, je me doutais que comme tous les gars au final, il en avait marre de m’embrasser, de s’éclater avec moi d’une manière différente, qui ne le laissait pas utiliser son krypton comme il le voulait, il ne pouvait pas faire de kung-fu dans notre lit, je comprenais. Mais, j’avouais que j’étais mal, que cela me rendait mal. Je regardais un peu tout, même les gourdes, mais on en avait déjà ça serait sans doute un sac de couchage qui serait le mieux d’avoir en double vu qu’on en avait plus qu’un par la faute de Jonas la dernière fois qu’on avait été au chalet. Un moment magique en plein air qui m’avait fait comprendre qu’il m’aimait, enfin surtout qu’il voulait sortir avec moi, j’en savais finalement rien de ses sentiments, car lui comme moi n’avions jamais rien dit jusqu’à présent. Je prenais un peu de chocolat comme accompagnement aux biscuits et au bonbon qu’on fera flamber grâce aux flammes du feu de camp. Je prenais mon temps me disant que Jonas comme ça montera la tente, car autant dire que je n’étais pas douée, autant dormir à la belle étoile c’était bien plus simple. Enfin, il était surtout temps que j’aille rejoindre les festivités , je chargeais la voiture des affaires que j’avais acheté laissant les deux chiennes sortir pour qu’elle prenne l’air et puisse faire leur besoin, vu qu’elles s’étaient endormis après le parc, les enfants les avaient épuisées, moi aussi remarque. Je prenais le thermos plein de chocolat chaud qui se renversa à moitié sur ma robe blanche. Je tirais la tronche pour le coup, je me retrouvais tâché. Alors je prenais un short de bain et un débardeur blanc sans soutif qui remontait au-dessus de mon nombril, cet ensemble me rendait carrément canon. Enfin, bref je n’étais pas là pour chanter mes louanges. Je prenais un gâteau pour me faire un gueuleton et me rendait par la suite à l’université où se passait le camping. J’avais hâte de danser et de m’amuser avec mon chéri puis nos amis si on en voyait. Je n’allais pas tenter de lui dessiner une nouvelle fois mon envie de lui, car il ne le voulait pas lui. Foutaise, je le savais, enfin. Je n’avais pas mis long feu pour arriver à l’endroit, je savais où rejoindre Jonas, une fois là-bas autant dire que j’avais l’impression de tomber de haut, je venais de l’entrevoir collé à une fille tous plein de huile, comme avant, comme quand je le voyais s’amuser et raconter des choses quand il était ivre pour mettre un coup dans une fille. Mon cœur ou alors mon estomac me faisait mal, je ne savais plus juger cette douleur en moi. Je voyais un ballon passer près de moi, je le prenais et finissais par le lui lancer en pleine tête, oups ? Pas vraiment. C’était bel et bien fait exprès, je n’avais même pas le temps de voir sa réaction que Lowan venait me parler. « J’ai besoin d’une fille pour faire un concours de tee shirt mouillée. Tu viens ? » C’était lui qui avait tenté de me séduire et que j’avais finalement choisis, Jonas, autant dire que lui voulait s’amuser, alors moi je finissais par hausser les épaules et suivre Lowan, après tout, mon sois disant copain était occupé avec d’autre, autant que j’en fasse de même de mon côté ? Oui. Je suivais le mouvement, j’allais devoir défiler avec les autres et je voulais tout bonnement oublier. Princess et Zelda quant à elle était près de l’estrade m’’attendant, elles étaient bien dressées et n’écoutaient que Jonas et moi, heureusement. J’étais sur le podium, c’était mon tour de défiler et de me prendre l’eau en pleine face, je n’étais pas trop couverte à cause de ma robe caché peu de temps avant, mais tant pis, je ne voulais même plus penser à Jonas. Mais le vouloir et parvenir à le faire c’était toute une croisade dans le fond. Je marchais faisant attention à la marche pour ne pas tomber, alors que l’eau commençait à couler sur moi, je voyais une amie à moi qui venait me rejoindre et je commençais à danser avec elle ! Autant profiter un peu pour m’amuser après je verrais Jonas.

Ma robe Gucci tachée d’une tâche de chocolat chaud à cause d’un satanait thermos qui avait décidé de m’ exploser en pleine face comme si on l’avait tout bonnement exposé à une flamme. Ce n’était pas le cas. Alors, j’avais du vêtir une tenue plutôt sexy et courte, tant pis on me critiquera, mais après tout, j’allais affronter la nature et les insectes tels que les moustiques donc je n’allais pas me plaindre par la suite. J’avais l’intention de profiter des festivités, jusqu’à devoir balancer ce maudit ballon à la face de mon chéri, enfin ex chéri ? Après tout, monsieur se laissait aller avec les filles autant en faire autant ? C’était bel et bien comme ça que j’avais décidé de me venger, en laissant ce cher Jonas s’amuser, je n’allais pas passer pour une gourde. Puis, je n’allais pas partir en croisade contre lui à me mettre à criailler pour un rien, je n’avais pas envie et encore moins la patience pour faire cela. Une fois devant le podium pour défiler après la demander de Lowan, je souriais enfilant comme les autres les talons aiguilles, en gros transformons nous en véritable petite bimbo. C’était un peu se vêtir pour passer pour une fille facile, mais je m’en fichais, je savais exactement ce que j’étais et qui j’étais. Je n’allais pas empiéter sur le parterre d’une autre fille pour tenter aromatiser ma peine qu’avais créé la situation de Jonas avec ses filles en m’amusant avec un mec qui aurait envie de moi pour gueuleton. Je ne serais pas capable de faire cela. J’avais juste très mal, après ce maudit concours je finirais sans doute à la belle étoile près d’un feu de camp seule avec les chiens sans tente car incapable d’en monter une moi-même. La cérémonie de ce petit concours était fini, c’était à nous de jouer, je laissais une petite touche de henné sur ma main en rigolant un peu en voyant l’une des filles se casser la figure, c’était méchant, mais ça me redonnait un peu le sourire. La mélodie sur laquelle je passais me donnait envie de danser, alors je me lançais sentant l’eau couler sur moi, je laissais les gouttes ruisselet le long de mes courbes caressant mes cuisses et mes hanches, puis une amie que je connaissais plutôt bien finissait par arriver pour se joindre dans ma danse folle. Pas besoin de nous présenter, on était siffler, applaudit et on faisait baver plus d’un homme. Malheureusement tous ces mecs en chiens ne m’intéressaient pas, mais l’espadon qui était le mien venait de choisir d’autre fille, la petite goutte qui faisait déborder le vase à mon avis. Je n’allais pas le chaperonner avec ses poulettes. Moi j’étais du Dior et elles de vulgaire copie, donc je m’en fichais, même si je souffrais, mais mon sourire et cette fausse joie sur mon visage faisait paraître l’inverse. Je ne devais plus laisser des foutaises me faire du mal, je devais me concentrer sur ma personne, j’avais d’autre chat à coudre. Je regardais le nouvel arrivant pour participer, mes jambes, mon corps entier à vrai dire continuer de se déhancher, mais comment dire que pour le coup, je ne saurais plus chanter cette musique, vu que je me retrouvais face à un Jonas, celui que je venais de haïr. Je ne savais pas à quoi il s’amusait, mais je n’aimais pas ça. Je l’écoutais d’une oreille, je lui adressais à un léger sourire, m’agrippant à son tee shirt, alors pour me baisser un peu tout en dansant, je souriais le regardant avant de venir morde sa lèvre avec audace et sans gentillesse. Juste pour le chaud. « Regarde un tas de fille t’attendent ! Ne compte plus sur moi ! » Je le regardais alors que je voyais la main de Lowan se proposer à moi. Il me voulait quoi lui ? Il voulait se la raconter ? Je m’en fichais. Je me retournais laissant les autres danser ,continuant de supporter l’eau qu’on me jetait dessus ,alors qu’un mec venait me foutre une main sur les cuisses, j’avais qu’une envie le gifler, mais je le ferais après ,j’allais pas y manquer. Je regardais Jonas, ce n’était pas le regard que je pouvais lui porter d’habitude, mais je lui en voulais, mais avais-je raison ? La jalousie quand elle nous tient a toujours raison. Je voyais un homme monter sur scène avec un costume il me tendait la main, enfin il ne me laissa pas le choix et me fit tournoyer sur moi-même, je posais mes mains sur ses épaules alors qu’il ne tentant pas de faire le gladiateur comme tous les mecs pour tenter de m’avoir, de toute façon là je ne voulais ni de Jonas, ni d’un autre, autant avoir un chat. J’allais finir vieille fille. Je me laissais aller, alors que je reprenais la danse avec mon amie, finissant par poser mon regard sur Jonas qui avait l’air d’être occupé, l’une des filles avait l’air d’essayer de l’embrasser. Je préférais détourner le regard, la boule au ventre, le concours n’allait plus tarder à annoncer le ou la gagnante puis donner la coupe, je pourrais enfin m’en aller. De toute façon, je ne savais pas si j’allais rester dans les parages, je ne me sentais pas à ma place à cette assemblée, je ne savais pas trop quoi faire et je n’aimais pas ça. Je fixais par la suite Jonas, alors que Lowan allait vers lui pour lui dire quelques mots, aucune idée de ce qu’il pouvait bien lui dire. Je me tournais finissant par aller vers lui en intervenant. « Alors, tu ne retournes pas huiler ton corps pour tes pimbêches ? T’en fait pas je te laisse la tente ce soir et sans doute l’appartement … je ne voudrais pas briser ton nombre de conquête vu qu’avec moi tu n’es pas capable ! » Je faisais gaffe tout de même que l’autre n’entende rien de tout cela, car cela me regardait, nous regardait, le linge sale ne devrait même pas se laver en public même du Versace.

« Toi, ton être puis elles te voulaient ! » Disais-je. Autant être honnête. J’avais été jalouse, j’avais eu mes raisons. Je n’aurais pas pu me taire, car de toute façon, je n’avais pas tort. J’avais fini par laisser le concours de tee-shirt mouillé se débrouiller sans moi, j’étais là, sans y être. C’était une véritable torture qu’il soit là alors qu’au final on venait de s’embrouiller. Je ne voulais pas me prendre plus la tête pourtant malgré cela, je le faisais par moi-même. J’étais sûre de moi en affirmant qu’il aurait mal réagit en voyant des mecs aussi collés à moi, mais généralement les mecs avaient le droit de faire ça, mais nous de suite cela passait mal. Ce qui me saoulait plus c’était le fait qu’entres filles on pourrait être solidaire, mais c’était comme demander à son chien de ne pas voler sa nourriture si elle tombait ! Forcément, tout était le contraire de la solidarité féminine. On aurait dit des chiennes en chaleur, comme les hommes que je pouvais voir autour de ce podium. J’avais eu besoin de venir ici pour décompresser de cette rage que j’avais en moi après avoir vu cette scène, mais tant pis, Jonas n’avait pas l’air de vouloir comprendre ou même parler calmement, de toute façon je n’étais pas sûre de laisser descendre la pression assez rapidement. Trop de chose à gérer et je n’aimais pas cela. Ma famille, le travail, les études et une histoire d’amour ? Sans doute que c’était de trop tout cela et que la seule chose qui pouvait s’envoler sans trop de tracas, laissant juste mon cœur brisé était mon histoire d’amour. Je me demandais bien pourquoi au final on avait fini par craquer tous les deux pour se mettre ensemble ? Aucune idée. Puis, je le sentais la situation allait dégénérer entre Jonas et Lowan, pas que je m’inquiète pour Lowan tout au contraire, je me fichais clairement de ce qui pourrait lui arriver ! Mais pas à Jonas. Je ne voulais pas qu’il aille mal, alors que moi j’étais mal par sa faute, par ses actes, mais ça c’était l’amour qui me rendait ainsi. Conne. Voilà, le mot le plus claire pour définir comment rendait les sentiments amoureux pour une personne quand rien n’allait avec elle. « Je voulais m’amuser ! Je me suis pas frottée à qui que ce soit ! N’inverse pas les rôles Jonas, je n’ai rien fait de mal … » Mon regard ne quittait pas le sien, pourquoi je fuirais ce dernier alors que c’était ce monsieur après tout qui avait fini par me décevoir ! « Oh excuse-moi, les Kappa te demande de te jeter d’un pont tu le fais ? Pardon … je ne savais pas que tes frères régissaient ta vie ! Ils t’ont donné un accord pour être avec moi ? » J’en croyais pas mes oreilles, il avait vraiment pris sa défense en parlant des Kappa ? Il pouvait refuser et faire autre chose, puis parler avec des filles et se coller à elles c’était deux notions très différentes pour moi. Cette situation qui n’était pas du tout plaisante, loin de là même, je n’en pouvais déjà plus. Je venais d’arriver et j’aurais préféré m’en aller que de m’en aller sur cette estrade, mais c’était ce que j’avais fait pour le coup. Je l’écoutais et je soupirais le laissant partir, car il avait tort, pas qu’il m’avait laissé le souffle court. Car jamais je ne l’avais réellement prit pour un mec à fille mise à part à notre tout début de relation entre colocataire ! Mais, c’était lui qui avait l’air si attaché à cette image qu’il s’était donné. Tant pis. Monsieur pensait juste que je n’avais pas confiance en lui, mais alors qu’il était très loin de la vérité. Au final, je l’avais laissé filé et Lowan pensait avoir sa chance, mais il pouvait encore mourir la bouche grande ouverte que j’en avais rien à faire de sa personne. Je laissais ma place à une autre fille qui voulait participer à ce concours, je n’avais même plus le cœur à camper. Je marchais, pour aller voir Princess et Zelda qui était prêt de la voiture au loin je voyais Jonas, mais je ne laissais même pas mon regard plus de trois secondes sur lui et ses chers kappas. Une fille qui était avec lui auparavant venait tourner autour de moi et finissait par me lancer. « Ton mec il est doué au lit, dis-moi ? J’aimerais le tester, car je pense que toi et lui vous êtes loin d’être fait l’un pour l’autre ! » Je rigolais. « Fait ce que tu veux, il n’a pas besoin de mon avis, il fait sa vie après tout ! » J’avais tellement hurlé que Princess avait commencé à japper et grogner contre cette grognasse qui se tenait encore à mes côtés, elle commençait à se reculer, mais Princess n’arrêtait pas pour autant. « Princess ! » J’étais énervée et je n’arrivais pas à calmer le chien, ce qui commençait encore plus à faire monter la pression.