Lenaëlle mettait un temps fou à répondre à ma demande, elle avait l’air de ne pas le vouloir, je ne pouvais pas faire des pirouettes ou encore des galipettes pour être sûre  qu’elle me dise  oui ? Non, je risquerais de faire un désastre en me cognant la tête contre le seuil de cet endroit qui était très solide, alors on allait éviter  de faire suer mon amie pour un accident. Elle était en droit de dire non puis voilà, j’irais pleurer chez moi de l’eau salée, je n’aurais qu’à mettre un bikini pour ne pas me mouiller mes vêtements.  Me morfondre à un non serait la seule solution, je ne pourrais pas faire autrement après tout, je  ne pouvais pas m’en aller de moi-même sauf si je voulais finir dans une ambulance envoyé en urgence sur un interne car je m’étais blessée, manquerait plus que ça. Alors, le manque de réponse commençait à m’agacer, Lena n’était pas chieuse d’habitude,  ou alors c’était moi qui ne  voulait pas attendre les finitions de sa réponse ? Sans doute. M’enfin, je me sentais comme un poisson coincée dans un aquarium alors que la sensation des vagues me faisait danser me manquait. Je mordais ma lèvre attendant pour le coup qu’elle me réponde, c’était aussi long qu’une attendre de félicitions  pour un examen. C’était horrible de n’avoir aucune réaction, j’allais souffrir longtemps de l’attente ? Je trépignais telle une gosse sur ma chaise silencieusement, je ne voulais pas passer pour une emmerdeuse, même si la j’avais réellement envie pour le coup.  Je sentais la chaleur monter à mes joues, j’avais largement chaud, je ne savais plus comment faire pour le coup.  Mais, j’allais finir choquée entre temps pour autre chose, enfin ce n’était pas un truc qui me ferait paniquer pour rien pour le coup, car après malgré la testostérone d’un mec, il pouvait leur arriver d’avoir des émotions et de nous émouvoir, ce serveur m’avait fait de la peine, je l’avais senti blessé et je m’étais sentie désolée pour lui, je n’aurais pas aimé stresser pour ça tout comme lui devait le faire pour le coup.  Apparemment il venait de s’en aller, pour changer nos plats, je n’allais pas avoir mon thé à la camomille maintenant et encore moins ma crêpe. J’avais faim puis ça m’évitera de penser à la réponse qui devait encore circuler dans la tête de mon amie qu’elle ne m’avait pas encore offerte. Autant dire que je restais songeuse sur sa possible réponse.  J’allais ruminer longtemps ? Ou finir par me pisser dessus à force de remuer autant.  «   Pas de chance pour lui … »  Enfin, autant rester sur le serveur et ne pas avoir de réponse. Bonjour je suis un Bernard l’Hermite accroché à son roché, mon caillou étant Lena pour le coup.  J’allais être victime de mes pensées à force, car ces dernières partaient totalement en cacahuète.  Je n’étais pas la perfection, mais encore moins en ce moment où je ressemblais plus à une montgolfière qu’à autre chose, je n’avais plus de quoi m’habiller, heureusement que j’avais mon ami pour le coup. J’allais devoir affronter sa réponse, vu qu’elle me disait devoir revenir à nos moutons, je restais stoïque, alors que la foule aurait dû me stimuler après ce petit vent  que je m’étais pris par Lena, c’était un temps à aller à la plage pour surfer vu que les vagues étaient poussé par le vent. Enfin, bref cessons de penser.   J’avais hâte que les décombres de mes songes soient enfin fixé sur une réponse.  Fausse joie !  Pas de réponse et un silence qui était digne d’une remise de certificat par le maire, j’avais la sensation d’être un saucisson maltraité, oui c’était maltraité ce genre de chose pour devenir une pizza au jambon. Enfin, bref. Je mordais un peu ma lèvre alors que je sentais des bras autour de moi. Je souriais me disant que c’était un oui ? Finalement les mots venaient accompagner le geste.  «  Merci … j’ai eu peur du non à force d’attendre ! »  Autant dire que le nœud dans mon estomac venait de s’en voler comme un oiseau. Le moment pouvait être jugé de perfection, je ne pouvais pas dire que je n’aimais pas le moment, même si j’avais la sensation qu’une ficelle venait m’étouffer sans que je ne puisse dire quoi que ce soit, les émotions venaient s’emparer de moi, j’étais à deux doigts de laisser glisser des larmes, mais non. Je venais embrasser sa joue avec douceur.  «  Merci ! » J’étais vraiment heureuse qu’elle dise oui, je ne savais même plus comment la remercier, j’aurais pu faire un petit chant, mais j’allais attirer la pluie ce n’était pas une bonne idée.    «  Merci ! Vraiment. » Je me répétais, les émotions étaient tellement forte, que je n’avais pas le choix que d’oublier ce que je disais, une explosion  de joie n’était plus loin.   « Excusez-moi mesdemoiselles, je peux déposer vos plats ? » Demanda une voix masculine. J’embrassais une dernière fois la jeune femme sentant son déodorant taquiner mon odorat, autant dire qu’on allait fêter ça ! « Oui, posais  et fête venir une bouteille de champomy s’il vous plait nous avons une chose à célébrer. »  Disais-je, je connaissais le lieu et je savais qu’ils avaient ce genre de chose pour les gouter d’anniversaire.

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«  Qui sait, tu aurais pu ! »  Après tout ce n’était pas forcément une chose qu’on était dans l’obligation d’accepter. Mais, j’étais bien contente qu’elle m’ait dit oui, je m’en réjouissais fortement pour le coup. Je n’avais pas un seul souvenir de mon enfance qui n’était pas souffrance, certes mon subconscient abusé certainement un peu, mais c’était ainsi, je devais faire avec et surtout ne pas penser aux restes. C’était parfois compliqué d’être dans un noir constant qui nous donnait l’impression de vivre mille et une nuits blanches qui n’avaient jamais l’air de s’en finir, pire que l’histoire sans fin pour le coup. C’était loin de donner l’envie de se trémousser, mais étrangement, je ne me voyais que très mal pleurer encore ma vue, j’avais fait un deuil, il était fait depuis bien des mois, après tout, cela ne m’aurait pas aidé à avancer le fait d’être encore en train de pleurer ma vue, après tout c’était le tarif de la vie et je n’avais aucunement le droit de me laisser  aller dans la trajectoire de la morosité. C’était bien facile d’être morose et déprimé à longueur de temps, mais bien plus  courageux d’affronter les méandres de nos vies.  J’avais hâte de manger, je commençais  à avoir terriblement faim, pas que je serais prête à manger une grillade ou autre, mais je n’aurais pas dit non à une tarte à la cerise en plus ou alors  à une salade de patate avec un peu de chorizo, je pourrais toujours me faire ça pour le repas du soir.  A présent que les microbes de l’homme étaient en sureté loin de mon assiette, j’étais plutôt heureuse. Je pouvais déguster ce que j’avais commandé. Je pouvais humer l’odeur des deux assiettes que le serveur nous avait ramené,  je serais capable de danser comme une folle pour régaler mon bidon, après tout, j’étais enceinte et j’avais souvent faim, sans doute un peu trop parfois.  Je mordais un peu ma lèvre en l’écoutant.  «  Oui, il faut célébrer cela, après tout on aura aussi la fête de se naissance à  ce petit ! »  Je rigolais un peu, c’était un garçon je le savais, alors forcément je me réjouissais, j’avais déjà son prénom et toute les choses qui allaient m’être indispensable pour son bonheur et le mien. Je ne voulais pas  stresser comme une maman aigle, mais  je ne pouvais pas me dire non plus que ma situation qui était instable pourrait être assez compliqué avec ce que j’allais vivre. Il n’y avait pas de bouton miracle qui stoppait tout,  malheureusement sans doute.   Je ne savais pas très bien quel style de maman j’allais être, mais j’avais hâte de montrer que j’étais une dure à cuire, personne ne pourrait  me faire faire marche arrière.  «  Non, j’ai tout pour Madison, même son prénom ! » disais-je en souriant un peu avant de mordre ma lèvre et de finalement prendre un morceau de mon assiette, le goût faisait pétiller mes papilles, alors  que je reprenais mon souffle, à vrai dire ce mets dans ma bouche, m’aurait presque fait avoir un orgasme. Je  glissais ma main dans mes cheveux en écoutant les questions de mon amie qui allait devenir très importante dans ma vie. Ce n’était pas non plus un changement radical vu que c’était tout de même le cas, on était souvent ensemble et on avait pas mal de souvenir en commun à présent. «  Oui, j’ai déjà choisi le parrain ! »  Je souriais un peu reprenant une bouchée de mon plat alors que je pensais justement au parrain à présent. Je repensais à cette entrevue qu’on avait eue pour  que je lui annonce tout en le taquinant le fait qu’il n’allait pas seulement être un tonton, mais aussi un parrain. J’entendais  le bruit d’un flash, comme si quelqu’un photographier l’endroit, c’était parfois stressant les bruits que je pouvais entendre,  sans doute un passionné qui ne voulait pas quitter son appareil. «  C’est mon cousin Mason qui va être le parrain, il est comme mon frère ! » Petite, il avait mis une couronne sur ma tête me traitant comme une princesse après m’avoir reçu chez lui alors que j’étais dévastée par la vie que mes parents m’avaient fait mener.  «  Dis-moi et toi  quoi de neuf dans ta vie,  les amours et compagnie ? »  Après tout, on n’avait fait que parler de moi, un défilés d’information sur ma personne, mais il n’y avait pas de raison pour ne pas s’occuper de mon amie, tout au contraire. Je n’étais pas endommagé, mais juste enceinte et aveugle, rien de compliqué, donc ma vie n’était pas si importante, puis je pouvais seulement pleurer le fait de plus voir en costume les pompier à la caserne. Voilà mon seul regret peut être. Je rigolais un peu, me disant que j’étais parfois remplie de zizanie dans mon esprit.

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« Il faudrait justement que cela change ! » Disais-je à l’intention de mon amie. Après tout, j’étais sûre qu’elle n’était pas moche, je n’avais qu’un vague souvenir du visage et des traits fin de la jeune femme. Je l’avais croisé peu de temps lorsque j’étais allée voir Azélia, m’enfin, c’était compliqué, je ne m’entendais pas réellement avec elle. J’avais ma végétarienne en finissant par aller changer ma routine en mangeant de la viande. Pas de quoi en faire un lézard dans le fond. Enfin, oui j’avais eu du mal aux dires de ma belle-sœur, enfin ex belle-sœur, mais je ne pouvais pas non plus juger ainsi la jeune femme, que j’appréciais volontiers à présent, depuis mon retour, cela allait faire un an tout de même. Enfin, je n’allais pas vomir notre entente pour le coup. Mais il était vrai que je ne comprenais que trop mal le fait qu’elle soit encore seule, après tout, elle avait tout ce qu’il faut pour attirer un homme ? La vue, des formes et aucun enfant en route. Bref, mise à part son travail qui pouvait sans doute être très présent dans sa vie, elle n’avait pas du tout à se plaindre de tout cela. Enfin, je n’allais pas non plus lui demander de quand datait sa dernière relation intime, cela ne serait pas très cool. Je ne sais pas si ce mec justement ne tentait pas un rapprochement avec elle, je n’avais pas eu le droit de voir la scène comme bien d’autre que je manquais. Enfin, je loupais tout, sauf mon nombril, que je ne voyais certes pas, mais je le sentais, il était le récepteur de pas mal de coup, mon petit garçon voulait devenir un footballeur ? Sans doute, même si le football américain était sans doute bien mieux, enfin il fera ses choix mon petit Madison. Oui, je détenais déjà le prénom. Parfois je disais en rigolant à Mason, car je serais sans doute en train de m’inquiéter bien plus, qu’il n’était pas seul ce petit, mais qu’ils étaient trois dans mon ventre. Mon cousin regardait mon échographie, ou on y voyait une partie de mon métabolisme. Il finissait par me confirmer que je n’étais pas enceinte de mille bébés, mais bel et bien d’un seul, du moins à en croire cette photographie. Alors je pouvais vivre tranquille. Je finirais sans doute par être élu une folle à faire enfermé par des hommes pleins de muscles, car malgré que je sois fine, je suis coriace. Je finissais par éclater un rire, allez savoir si c’était gentil ou plutôt un peu moqueur, mais en vrai cette petite phrase lâché par Lena était tout ce qui a de plus mignonne. Son chéri sera mon fils. La taquiner ou en rire ? « Je le savais que tu étais une petite perverse aimant jouer avec le beignet des hommes ! » Je rigolais finissant par ajouter. « Petite coquine ! » Disais-je en murmurant. Enfin, je ne pouvais rien dire la coquine était aussi moi, vu que les contraceptifs nombreux existant n’avaient pas su me tenir hors d’atteinte d’une grossesse. Enfin, j’avais su équilibré ma vie de façon qu’un futur enfant soit heureux avec moi, je ne pouvais plus faire de ma vie un yo-yo permanent. Malgré que mes chevilles gonflaient énormément en ce moment, je n’étais pas encore une masse à ne plus pouvoir marche, sauf mon handicap me forçait à jouer la gloutonne sur mon canapé accompagné de chocolat, de coca-cola et de confiserie. Les légumes c’était un mot que j’utilisais que très peu, pourtant j’avais toujours raffolé des poivrons cru ou cuit, pas comme les brocolis qui petite me terrorisaient. J’avais peur de cette couleur verdoyante qu’il possédait, et que mon caca devienne aussi verre que mes crottes de nez, oui, j’étais très classe enfant. Mon verre fût glissé dans ma main, alors que Lena me disait qu’elle voulait porter un toast. « Oui, portons un toast aussi magique que ce bébé ! » Il était magique avec mon accident, j’avais eu peur, transpirant à grosse goutte qu’il n’y ait plus de bébé, ce fût là que j’avais compris qu’il était devenu important pour moi. Enfin, j’avais eu du mal à faire avec le fait de grossir et d’être un peu plus flemmarde qu’à l’accoutumée. « Une amie géniale ? » Un peu surprise par ses mots, mais agréablement surprise, cela me plaisait plutôt bien. Enfin. Je taquinais de ma coupe avec la sienne, les laissant s’entre choquer, histoire de faire le toast comme il le faudrait. J’amenais ce dernier à ma bouche, prenant une gorgée. Rien à voir avec le sprite ou le champagne. Non, c’était délicieux. J’adorais le goût de la pomme.

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