D'accord, il fallait qu'on m'explique, pourquoi j'avais dit oui ? Lenaëlle était gentille de me proposer de courir les boutiques avec elle. Mais, il ne fallait pas oublier, que j'étais terrorisée en dehors de ce cocon qu'était mon appartement. J'avais sans cesse peur, je ne savais pas à quoi m'attendre, je devais me fier à mes autres sens, vu que ma vue avait été tué par cet accident de la route. Je devrais passer au-dessus de ça pas vrai ? Mais, c'était impossible, je n'y arrivais pas, c'était une chose qui me rongeait. Limite cela me hantait à tel point que la nuit, je me réveillais en sursaut après avoir rêvé de cette chose abominable qui m'était arrivée. J'en faisais toute une histoire, c'était un réel blocage pour moi. Au final, je m'étais surement un peu adoucit avec tout ce qui s'était passé, enfin j'étais méfiante et assez exécrable quand je ne me sentais pas en sécurité, rien de bien étrange, car nous sommes tous un peu comme ça. Enfin, je ne vais pas épiloguer ainsi pendant des heures. Je devais vivre, mais mise à part respirer, je ne vivais pas à proprement dit ! Non, je restais inerte, presque terré chez moi surtout depuis le départ de Mehdi. Peut-être pour cela que j'avais fini par dire oui à la proposition de la jeune femme avec la voix douce et posée. Lena avait l'une de ses voix qui me rassurait, calme, tendre et rassurante, c'était impressionnant.

J'enfilais mes bottes, fermant la fermeture de mon manteau alors que j'entendais qu'on frappait à ma porte. Ce n'était pas la jeune femme, on habitait à côté, mais je lui avais dit que je la rejoindrais sur place. Je ne savais pas où exactement j'allais traîner si c'était des magasins ou carrément dans le grand centre commercial, mais je lui faisais confiance. Il faut dire que la remarque d'Azélia sur ma garde- robe voulait tout dire. Je n'avais que des pulls datant de presque un an, ainsi que des pantalons datant eux aussi. Je ne savais même plus si je m'habillais correctement, après tout, j'avais des vêtements de toutes les couleurs, mais je n'avais nullement la notion des couleurs pour le coup, alors il m'était déjà arrivé de mettre du rouge avec un rose flashy, c'était tout sauf tendance. Alors, faire du shopping avec une personne pouvant me guider serait cool, mais j'allais devoir affronter la foule, les personnes pressés m'encerclant et devoir faire face aux bousculades. La journée allait être longue pour le coup. Je fermais la porte du taxi venu me prendre. Je laissais mon esprit remonter dans mes souvenirs, moi courant les rayons de fringue pour faire mes achats avec un petit panier en main. Le sourire aux lèvres, j'avais du mal à retrouver exactement les vrais couleurs dans mon esprit, celles défilant dans mon esprit me paraissait plus pâle qu'avant le drame. Enfin, c'était compliqué à expliquer, la seule chose que je savais c'était que les visages des personnes disparaissaient petit à petit et que même le mien j'avais du mal à m'en souvenir avec certitude, cela me faisait peur, trop peur. Je ne voulais pas oublier ces petits détails qui faisait des personnes exactement ce qu'elles étaient.

Je secouais la tête amèrement, essuyant cette larme qui venait de couler le long de ma joue, je me sentais tellement bête, inutile. Je ne me souvenais de rien et j'enviais toujours un peu plus les autres dans cette situation. Je donnerais tout pour retrouver la vue, mais il ne fallait pas rêver, se faire des films pendant dix ans. J'allais donc garder la tête haute, ne rien dire de mon mal être, tenter de sourire, même si ce dernier sera lourdement faux. Comment pourrait-il être vrai ? Peut-être pour la jeune femme m'accompagnant à la chasse aux bonnes affaires ? Même si pour dire vrai, je pouvais payer des articles cher, le coût n'était pas important pour moi, j'avais de l'argent, mais cela ne faisait pas le bonheur j'en étais la preuve, pour le coup. Riche, mais malheureuse et sans aucun moyen de réaliser son plus cher vœux. Ma vie était pathétique enfin. Je déposais ma carte de crédit pour payer le taxi, souriant un peu à la suite de son merci, je sortais de la voiture et je me laissais guider par l'homme qui m'avait conduit. Il me laissa devant Lena qui me récupérait. J’avais l'impression d'être une enfant, mais pour le coup ça en était presque rassurant. " Salut, tu vas bien ? "

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S'accrocher à la vie était une chose compliqué. Il fallait y trouver certaine joie, certain petits moment de bonheur. Je n'étais plus capable de percevoir tout cela. J'étais ancrée dans ma petite bulle de protection, là où rien ne pouvait m'arriver. Comment profiter de la vie, de ces instants si merveilleux sans la vue ? Je ne pouvais plus me rappeler comme je le voudrais des couleurs, ces dernières me paraissaient si terne, si froide que je n'arrivais plus à imaginer un paysage digne de ce nom. Impossible, c'était comme bloqué dans mon esprit. Les visages que je connaissais autrefois s'effaçaient petit à petit. Profiter de la vie malgré mon handicap ? Un petit conseille dispensé par ce cher Mehdi. C'était compliqué de l'écouter en sachant exactement ce qu'il m'avait fait ! M'abandonner juste après m'avoir embrassé ! Non, mais qui pouvait faire cela ? Qui était assez inhumain pour laisser souffrir une personne qui dans le fond, il fallait que je l'avoue souffrait déjà amplement. Je ne le pensais pas mauvais, même maintenant, je n'y arriverais pas , c'était ainsi. J'avais passé noël avec lui et Azélia, en fin de compte j'avais fini par appeler Mason, pour me venger ! J'étais toujours cette même petite peste dans le fond ? Ou alors, c'était une simple manière de me défendre. Sans doute. Enfin. Pour le moment, j’étais surtout en train d'angoisser à cette idée d'aller en ville pour faire du shopping.

Sortir rien que pour aller à un rendez-vous médical était déjà un exploit en soit, alors me retrouver dans ce taxi à cet instant, c'était encore plus compliqué. Ce dernier m'emmener en direction des magasins et boutique de notre petite bourgade . J'avais accepté la demande qui était plus signé comme une proposition de Lenaëlle, la voisine, une voisine dont je ne savais pas forcément grand-chose , mise à part que la voix qu'elle avait était douce et paisible. C'était l'une de ces voix. Une douce mélodie qui sonnait à mon oreille laissant mon cœur s'emballer et un petit sourire s'incruster sur mon visage. Elle était sans doute une amie ? J'avais toujours un peu de mal à faire confiance, mais pour le coup, je me voyais mal la placer ailleurs. L'angoisse était tellement forte, que j'avais été obligée d'ouvrir ma fenêtre. Je me sentais mal, j'avais peur de me retrouver seule une foule où je me ferais bousculer de toute part. Les bousculades c'étaient une routine pour chaque personne ayant l'habitude de courir les bonnes affaires . J'adorais avant faire le tour des centres commerciaux pour voir les articles rare qu'ils avaient à proposer. C'était différemment maintenant, je ne voyais plus les couleurs, je ne pouvais que caresser mon futur achat. J'avais déjà fait quelques erreurs de goût depuis mon accident qui m'avait laissée atteinte de cécité. C'était compliquée à vivre, encore plus avec les choses qui m'étaient arrivées dernièrement. Enfin. Je ne pouvais pas continuer à vivre enfermer chez moi telle une Hermite qui ne sentirait les rayons du soleil que de temps à autre ? Impossible, alors accepter de faire un peu confiance à une autre personne que Mehdi était peut être une bonne chose ! Puis Lenaëlle ne m'avait rien fait jusqu'à maintenant mise à part être attentive et répondre à mes quelques piques du début ? Alors, je ne pouvais pas me fermer. Je l'avais décidé ainsi.

Je passais à présent d'une main à une autre. Je me retrouvais seule avec Lenaëlle, je n'avais pas aucune idée de la couleur de ses cheveux, l'ayant croisé avant de devenir aveugle, je m'en étais souvenue, une fois qu'elle me l'avait expliqué. Elle était blonde, mais impossible de retracer dans ma tête ses traits. Il était tout bonnement peu clair dans mon esprit que la jeune femme ait un petit minois mignon ou tout au contraire peu joli à voir ! Je n'en savais rien. Je ne savais presque plus deviner dans mon propre esprit, mes souvenirs comment était exactement mon visage, mes petits mimiques que je pouvais avoir ! C'était bouleversant. Je sentais la main de Lena dans la mienne, j'eus un petit geste de recule, mais je ne retirais pas ma main. J'avais été surprise et je me doutais que le monde devait être présent pour profiter des remises ou des promotions proposé sur les étiquettes des articles. " Je vais bien ..Enfin " Je grimaçais un peu prenant une petite respiration. " Je ne me sens pas à l'aise .. Et peu rassurée .. " J'étais honnête sur mes sentiments, c'était une chose rare et pourtant je le faisais pour le coup. Enfin. Je mordais un peu ma lèvre haussant les épaules. Il me fallait une nouvelle garde-robe que ce soit pantalon, jupe ou pull j'avais besoin de tout et surtout de repère couleur, car , j'avais déjà fini en fluo des pieds à la tête et à ce qui paraît c'était moyen. " C’est gentille de m'avoir proposé cela. " Même si pour le coup, j'étais loin d'être rassurée et la boule présente et grossissant dans mon estomac en était la preuve pour moi, j'étais nerveuse. Car si dans mon monde, dans ma bulle, je maîtrisais tout ici, c'était le monde qui me maitrisait. Je devrais peut être demandé à Lena de me promener dans un caddie ça sera ridicule, mais sans doute moins angoissant , quoi que les accidents c'étaient mieux de les éviter. " Tu ne sais pas où tu veux commencer ? " Demandais-je ne sachant pas trop où placer ma tête pour faire style que je la regarder. Car là, j'étais bien capable de m'adresser à un arbre, car elle ne pouvait pas être face à moi, mais à ma gauche ! Enfin, tant pis. C’était ainsi, en réalité, j’étais bien heureuse de pouvoir y aller , faire les boutiques j’avais toujours apprécié, bon je ne pourrais pas négocier . Mais, je pourrais faire fonctionner ma carte de crédit pour autre chose que pour payer mes rendez-vous médicaux.

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Qu'importe le monde où l'on vit, où celui qu'on a décidé d'avoir.  Personne ne rêve d'être seul, qui aimerait l'être ? Même un solitaire a toujours un chien ou encore un chat. Enfin, pour le coup, je me retrouvais plongeait dans le noir, toutes les couleurs me manquaient, j'avais beau tenter de m'y retrouver, je n'y parvenais. Brunoyer était la couleurs de mes pensées, le karma, le mien en tout cas devait être noir même, il faut dire que j'en avais vécu des choses que ce soit durant mes années d'enfance vécu avec passion ou encore mes années d'adulte qui étaient loin d'être les histoire de princesse-prince. Ces histoires, je n'y croyais plus depuis bien des années. Même cupidon j'avais fini d'y croire, j'y avais cru une fois, j'avais été amoureuse une seule fois, il faut dire et je n'avais pas osé l'avouer à quiconque même pas à moi. Mes sentiments étaient restés anonyme. Tant qu'à faire, de toute façon mon connard de père avait fini par me la prendre celle que j'avais commencé à aimer et depuis  peu importe, rien ne pourrais raviver un feu ardent dans mon cœur, il était devenu taciturne au niveau de l'amour.  Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris d'accepter, mais surement le fait de ne pas avoir un seul jean ou peu importe le vêtement à ma taille. J'avais pris du poids, même sans avoir mangé de praline je l'aurais pris, car justement j'attendais un petit garçon. Je me posais un tas de question pour le coup. Comment j'allais tout gérer ? J'apprenais à peine à vivre avec l'idée que j'étais enceinte, maintenant j'étais atteinte de cécité, je pouvais le rester ou finir par retrouver la vue, mais là, j'étais coincée et j'avais besoin d'aide. Chose que je n’aimais pas forcément. " D'accord. " Je suivais donc le mouvement de bras de Lenaëlle pour ne pas me perdre ou me ramasser, je ne marchais pas très vite, en temps normal même avec mon impossibilité à voir autour de moi, je marchais vite, mais il n'y avait jamais autant de monde dans les rues de Pasadena. On avait l'impression d'être dans une chose immense, un style de carnaval qui laissait des danseuses danser sur des chars à Rio. Enfin, ce n'était pas le cas, où alors on avait oublié de me prévenir, non c'était simplement  que les soldes finirait par nous tuer avec tant de monde. Enfin.  J'avançais donc timidement, me laissant guider par la jeune femme.  J'eus un petit rire  à la réponse ou non réponse de Léna.  Au final, elle n'avait pas réellement répondu, elle n'était peut-être pas sûre de là où elle devait aller. Je ne pouvais pas la guider pour le coup, ça faisait longtemps que je n'avais pas arpenté les boutiques de ce centre commercial. Alors, je préférais la laisser faire, je sais que je pouvais lui faire confiance pour ce qui était du look qu'elle me donnerait sans doute bien plus qu'à Mason. Mon cousin avait accepté de m'y emmener, mais  tout de même, j'allais finir habiller comme un clown c'était plus que sûr avec lui, je n’allais pas l'écouter, je portais déjà une ceinture de chasteté même avec de la lingerie de dentelle donc bon.  Je souriais un peu avant de sourire un peu.  Je caressais mon ventre   vu que j'avais fini par sentir des papillons dans le ventre, ce n’était pas que je sois amoureuse, mais bel et bien le bébé qui donnait de petit coup, m'avait expliqué Baptist qui était sage homme,  mon ex m'aidait assez bien pour le coup. Enfin.  Je souriais en entendant malgré tout ce bruit la petite voix de Lenaëlle.  Je secouais la tête. "  Ça me va parfaitement"  De toute façon en plus des fringues de maternité que m'avait déjà passée Azélia, il me fallait aussi de quoi refaire ma penderie, j'avais besoin de ça. Enfin, je restais collé à mon amie, pour le coup l'union était la seule chose qu'il fallait que je fasse si je ne voulais pas me perdre au final. On pourrait sans doute nous prendre pour des personnes gays, mais au final cela ne gênait pas étant bisexuelle, mais  je ne jouais aucune parade à Lena, car j'appréciais malgré tout bien plus les hommes. "  De tout, mais tu sais c'est surtout le fait de savoir ce que je mets le matin... du coup, j'ai encore du mal... " Je soufflais passant la main dans mes cheveux, souvent je devais ressembler à un troubadour. "  La dernière fois j'ai mis du jaune fluo et du rose... donc comment attirer les insectes.  Enfin... c'est un peu galère et je ne vais pas m'enfermer dans du noir... même si c'est un signe d'élégance. Je veux de la couleur... même si je ne peux pas en profiter. " Je baissais un peu la tête avant de mordre ma lèvre et de baisser la tête peu de temps après.  Je ne voulais pas m'enfermer dans un mutisme, mais dés fois c'était comme inévitable. Je n’aimais pas cette situation à laquelle je commençais malgré tout à m'habituer.

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Ce n'était pas le noir et blanc qui m'enfermait depuis mon accident qui m'effrayait réellement ! Non, c'était les traits des visages des personnes m'étant cher qui tombaient dans l'oubli de ma mémoire. Je n'avais aucun moyen pour m'en souvenir. Les toucher, les caresser au niveau du visage ne m'aiderait sans doute pas. Je ne savais même pas si je serais décrire à merveille un léopard quoi que logiquement un hippopotame soit bien plus simple à décrire, mais, j'avais du mal à me souvenir de cette couleur qui était propre à cet animal. Oui, la couleur de ces êtres n'étaient en définitif pas très important, mais tout de même, pour moi ça l'était, car quoi que mon cerveau tente de repêcher dans mes souvenirs cela n'avait guère l'air de marcher. Où était mon monde de princesse où les seuls problème était de ne pas tomber dans des escaliers en laissant une chaussure avec élégance sur l'une des marches ou encore de ne pas tomber nez à nez avec une sorcière désirant nous transformer en un wagon à l'aide de son grimoire . Je le regrettais amplement ce monde, comment ne pas le faire ? Mon monde actuel ne possédait pas les mêmes couleurs que le costume d'Arlequin. Ce dernier m'avait enfermé dans une ceinture de chasteté, je ne la supportais pas avec les hormones travaillant, alors que mon corps n'en finissait plus de réclamer quelques gâteries, mais comme tout le monde, je devais faire avec ? Sauf, que j'accumulais les choses ce qui commençait à faire de moi une nouille, je voulais me sentir libre et j'étais loin de l'être, comme Molière à son époque, j'étais une incomprise. J'aimerais pouvoir danser la polka sur un char sous les yeux remplis d'admiration des carnavaliers.
Je devais me détacher de mes peines et Lenaëlle était la personne parfaite pour cela. Je pouvais me rassurer, elle allait m'aider à être mieux habillé que les pantomimes des films de Charlie Chaplin et je ne ressemblerais pas à un parasite qui se serait perdue parmi la foule de Pasadena. Cela faisait un moment, que je n'avais pas mis les pieds dans la métropole la plus proche de nous, la peur sans doute. Un jour j'y retournerais. Je me laissais guider, je n'avais plus trop le choix, c'était comme pour assister aux festivals du mois de Frebruarius, je n'aurais pas le choix de supporter de me faire guider, de suivre ce que l'autre voulait ! Moi, qui adorait avoir un pouvoir sur ma destinée c'était à présent beaucoup plus compliqué, je devais rester abalourdie face aux choix des autres m'enfermant dans mon mutisme pour ne pas vexer les personnes m'aidant ? Je ne pouvais pas me faire taciturne, c'était bien trop compliqué pour moi. J'entendais un petit air de piano qui semblait être un morceau de tango quoi que cela ressemblait un peu à de la musique de Jazz, peut être les deux ? Un pianiste jouait-il dans le magasin ? Aucune idée, mais je me concentrais sur les dires de mon amie. Il n'était pas compliqué pour moi d'entendre certains petit bruit, je pourrais entendre un homme râler de plaisir sous une fellation, mon ouïe était devenue plus performante, comme mon odorat ! Hier j'avais repéré de loin du guacamole et des pralines. C'était ce genre de chose qui me disait que je pouvais faire les choses, que je pourrais m'en sortir au final. J'écoutais donc le petit couplet de Lena souriant timidement, alors que je sentais quelqu'un me bousculer, ce qui me créa des papillons dans le ventre. " Ça me va en tout cas, des jeans de grossesses, tu penses que cela serait utile ? " Demandais- je, j'étais à cinq mois, mais mon cousin Mason m'avait avoué que je n'étais pas très grosse malgré ça, mais bon, je commençais à me sentir à l'étroit dans mes affaires. J'avais repensé à Malia, me disant que Winnie l'ourson prendrai soin de moi, pour elle mon enfant serait un petit ourson comme sa peluche, elle était loin de se douter que les enfants n'arrivaient pas dans des roses noir, mais qu'on les crée en froissant des draps en satin avec une sorte de feu ardent quand la passion traversait le corps des deux amants. Bref, des choses auxquels je n'avais désormais plus le droit ! Devais-je me plaindre ? Non, je ne le pensais pas, je n'avais plus à prétendre à avoir des migraines. J'éclatais de rire, mon rire qui n'était plus très souvent là, et cela était tout bonnement agréable de sourire de bon cœur, sans vouloir simplement faire croire que tout allait bien. " Oh allez, je suis sûre que rien ne te fais un gros cul ! " Je caressais du bout de mon pouce sa peau, notre union me faisait du bien, je me sentais dans une petite bulle on aurait pu être ailleurs : Rio, Cuba ou encore Venise, que je me sentirais parfaitement bien. " En tout cas je te fais plus confiance à toi qu'à mon cousin ! Je suis sûre qu'il se serait fait un plaisir en prenant des choses de toutes les couleurs ! " Un petit farceur le Mason, une petite canaille que j'aimais de tout mon cœur.

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Le shopping ? C'était une partie de ma vie à un moment donné ! J'avais toujours aimé courir dans les allées. C'était comme une seconde nature chose que Mason n'avait pas toujours comprit, pourquoi Azélia et moi pouvions tant passer d'heure à faire les boutiques pour enfin se plaindre en rentrant que nos pieds nous faisaient horriblement mal avec les talons. C'était toujours comme ça les femmes être à son meilleur tout en ayant de bonne journée ! Donner l'impression que tout allait dans le meilleur des mondes ! Nous avions toutes cette petite capacité à cacher nos douleurs les plus profondes qui nous hantaient à chaque seconde ou minute de nos vies ! On affichait un sourire qui laisserait certaine personne sur le cul pour le coup. Tout comme moi, dans cet instant j'étais loin d'avoir envie de sourire ou autre ! Non, j'aurais justement voulu m'enfuir au plus loin et me cacher dans un petit trou ! Je n'aimais pas encore assez ma situation ! Je ne pouvais plus être réellement moi! Les talons ? Impossible sauf si je voulais me briser la nuque en tombant ? Je me prenais les pieds bien trop facilement ! Je ne faisais pas grand-chose seule, mais bon. Je ne pouvais pas me plaindre, tant de personne étaient présente pour moi ! Je n'avais jamais vraiment aimé être une fille assisté, mais avais-je le choix en fin de compte ? Nullement. Sauf, si je restais terrée chez moi et ça que ce soit pour mes proches ou pour moi, il en était hors de question ! J'avais beau aimé mon petit cocon, qui avait toujours été douillé, il m'était impossible de rester éternellement enfermé dedans ! En même temps. J'étais atteinte de cécité, je pouvais toujours trouver la force de me bouger ? Oui, je le pouvais, de loin, j'y arriverais et je parviendrais à me relever de cette histoire. Quand ? Je n’en avais aucune idée! Il fallait dire que je n'avais pas simplement ma cécité à gérer, mais bel et bien aussi ma grossesse ! Ça aussi c'était une grosse histoire ! Un peu grosse pour le coup, je n'étais pas sûre de réussir à faire avec. Je ne savais pas encore de quoi j'étais enceinte ? Un petit parasite. Enfin, j'avais toujours rêvé d'avoir un enfant, mais point dans de telle condition ! Aveugle, célibataire ? La liste pouvait s'allonger encore un peu pour le coup, si je voulais. J'étais la fille adoptive d'un monstre et j'avais toujours peur que quelqu'un finisse par le remarquer, me le dire, que mon passé en gros ne me revienne en pleine face. J'avais assez souffert et je ne voulais pas souffrir plus que je n'avais déjà été mal. Bref, il fallait vraiment que je me concentre sur mon amie et ses dires ! Je mordais un peu ma lèvre. Avant de passer ma main dans mes cheveux en laissant un petit sourire venir égayer mon visage, je soufflais un peu. " Je ne sais pas .. Je suis un peu du style pessimiste. " Après tout, je m'inquiétais peut être pour rien ? Cette grossesse ne tiendrait peut être pas ? Après tout, pourquoi cela ne m'arriverait pas à moi ? Je ne me sentais peut être pas à la hauteur d'être mère, mais j'avais une bonne raison! Par ma faute, des tas de petite fille était morte, je n'avais pas étranglé ces filles, mais j'étais celle qui était le fantasme d'un fou, alors je ne savais pas comment prendre cela, mais ça me brisait le cœur. Je n'étais qu'une gosse tout comme les autres et ça me répugnait ! " Mignon ? " Je mordais ma lèvre laissant une grimace prendre possession de mon visage. " J'aurais plus dit horrible moi ! Mais, je vois Lena tu me ferais pas ça quand même ? " Je finissais par faire une petite moue finissant par capturer ma lèvre entre mes dents en souriant un peu plus. Non, elle n'oserait pas me faire ça ? Maintenant, j'allais flipper par sa faute. " Je te suis " Je serrais son bras qui me tenait tout en me guidant on arrivait donc à l'endroit où elle avait désirait me mener. " Alors, tu vois des choses jolies ? " Je n'avais pas un style bien compliqué, je n’avais pas de critère précis, j'avais toujours agis au coup de cœur, à présent ça serait à mon ressentit une fois dans le vêtement que j'allais devoir me fier ainsi qu'à Lenaëlle. Elle mit un petit temps à réfléchir avant de parler, je souriais un peu en l'écoutant.

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