Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Mar 3 Fév - 21:47
Deux sœurs qui ne partagent en commun qu’une maison, comme quoi tout est possible. Beaucoup à l’école avait des parents divorcés mais ils avaient tous des parents plus vieux que les notres. Moi ma maman n’avait que 25 ans, tout comme mon papa et quand je disais ça forcément ça faisait bizarre qu’on avait autant de frère et sœur dans l’histoire. Oui, vu que papa avait trois enfants supplémentaires en plus que moi et ensuite les jumeaux et enfin bébé Grace comme on l’appelait avec Lullaby. Ca faisait tout bizarre mais en même temps pour nous on avait l’habitude et puis j’aimais bien avoir une maman jeune. C’était cool à la maison du coup y avait de l’animation. Même si ce n’était pas toujours facile parce que justement nos parents étaient très jeunes ce qui donnait une difficulté supplémentaire parfois dans notre éducation. Mais ils se débrouillaient. J’en étais revenue à Tania et Kim qui étaient deux amies à nous et qui avaient fait le coup de sœur de cœur.
Cette situation était un peu bizarre avec Lullaby mais au moins, nous deviens des sœurs, que j’avais transformé en sorcière. Vous savez on était dans les années 90 et des choses étranges commençaient à sortir à la télé, mais c’était rigolo. Bon même si on ne pouvait pas regarder comme on voulait parce qu’on devait se coucher tôt souvent. Parce qu’on était jeune, et que sinon les plus jeunes voulaient faire comme nous et que ce n’était pas possible. Bref, on devait montrer l’exemple en fait. Tout le monde et ce n’était pas quelque chose à quoi j’étais habituée au début. Je ne voulais pas montrer l’exemple, je voulais juste faire ce que je voulais. Me coucher tard si je voulais. Mais ce n’était plus possible, il fallait que l’on soit sage. « Je te donne mon cœur, et tu me donnes mon cœur, on est des petits cœurs mutuels » Autant d’imagination dans deux petites têtes. C’était surprenant mais ça montrait aussi que nous savions faire preuve d’imagination en créant des histoires, je tournais sur moi-même. En même temps que ma sœur et je tombais sur mes fesses en rigolant « Oh j’ai le tournis » dis-je en rigolant. Je me relevais en titubant et je pris deux morceaux de bois que j’arrangeais pour en faire deux baguettes magiques « Et voilà deux baguettes magiques ! » J’avançais en invitant ma sœur à me suivre. Derrière un arbre, je vis un chat qui était en train de miauler. Lullaby était juste derrière moi « C’est pas un chat normal c’est un chat qui parle. »
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mot doux de Invité ► un Dim 1 Mar - 0:09
kate & lullaby
pourquoi on a pas le même papa, pourquoi on a pas la même maman, pourquoi on a le même nom quand même ?
Danser est une sorte de thérapie. Je n’avais jamais réellement parlé de l’absence de mes parents à cet âge-là. Je n’avais retenue qu’un vieil adage de Molière. Des mots que j’avais lus dans un livre de la bibliothèque à papa ou je ne sais plus. Peut-être sur ces notes ? Cela disait que l’absence de ceux qu’on aime quelque peu qu’elle dure, a toujours trop durée. Ce n’était pas faux. L’absence ne devrait pas existée et j’avais tendance à cacher mes blessures, mes douleurs en mettant des tonnes de joies dans mon regard, dans ma vie. Je n’étais pas une envie triste et morose en apparence mais pourtant ma maman me manquait. Aussi étrange soit-il. Je me souvenais encore de ce noël passé avec elle dont je ne devais parler à personne. Un moment rien qu’à nous que je gardais enfermé dans une petite boite comme pour le faire durer si je ne le partage pas. Je ne voulais pas la partager. En ce moment, je voulais tourner encore et encore. Je riais en l’entendant me dire qu’on avait des petits cœurs mutuels. Je secouais la tête en me laissant tourner. Je voulais juste éviter de penser. Libérer mon esprit. Je voulais me sentir voler. Je voulais me sentir libre et j’éclatais de rire quand elle se laissait tomber. Je me laissais aussi tomber sur les fesses en la regardant. « Moi aussi ! », disais-je à propos du tournis mais j’adorais ça en fait. « Mais j’aime ça ! », et ceci, elle le savait sûrement. J’avais toujours adorée cette sensation qui me donnait l’impression d’être vivante. Aussi étrange soit cette idée car dans le fond, ce n’était pas réellement agréable d’avoir le tournis mais cela concentrais tout de même une sorte de magie. Je ne saurais réellement dire pour quoi. Je ne suis qu’une enfant après tout. Je ne peux pas vous donner les raisons de mon tournis sans me prendre pour un scientifique mais j’étais bien. J’étais épanouie même si cela n’allait pas durer longtemps et que ça ne ferait que cacher des apparences. Je la regardais se mettre debout mais je ne bronchais pas. Encore assise sur le sol même si elle voulait que je l’accompagne. Je n’avais pas réellement envie de la suivre. J’étais bien par terre mais je finissais tout de même par me lever. Et là, j’arquais un sourcil alors qu’elle me disait que le chat parlait. Je me demandais réellement d’où vient. Je fronçais le nez en mettant mon doigt sur son petit bout et je secouais la tête en riant doucement, un rire un peur moqueur. « Mais nooooooooon, il miaule ! », disais-je alors en levant les yeux. « Il te dit quoi le chat ? », demandais-je alors d’un ton un peu taquin car je n’y croyais réellement pas. Oh non. Les chats ne parlent pas mais ils miaulent. J’étais une enfant mais pas stupide. Je ne pense pas qu’elle l’était aussi mais je pense qu’elle était folle. Oui, voilà. Je me demandais presque si ce n’était pas une maladie à cause de notre sang. « Tu deviens malade si tu l’entends parler, c’est peut-être la sorcellerie ! », disais-je avec une petite moue ! Je ne voulais pas que l’on soit malade. Par prévention, je mettas la main sur mon front pour voir si j’avais de la température. Je sentais une douce panique augmenter en moi. J’étais paniquée et pessimiste de nature. Je n’y pouvais rien car c’était simplement une bonne partie de mon caractère. Je ne savais réellement pas si j’allais tomber malade. C’était plus fort que moi. J’inspirais doucement en sentant cette petite boule dans mon ventre qui grandissait et mon visage prenait la moue que j’avais alors que j’allais pleurer. Mon petit nez, mes petits yeux, mes lèvres et tout mon visage montrait ce signe tellement inévitable de la crise de larmes. Une simple panique que je ne pouvais pas réellement refuser. « Je ne veux pas qu’on meurt de maladie ! », disais-je lors que je me laissais tomber sur le sol. Je ne savais pas que ce n’était pas le cas mais bon. J’inspirais profondément en regardant alors Kate et sa chevelure blonde. « On est trop petite ! », lâchais-je sans dédramatiser la chose.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 19:04
Lullaby avait parfois peur de tout, comme si on ne pouvait pas vivre librement. Nous avions neuf ans à l’époque, et j’avais l’impression de prendre une claque dans la figure à chaque fois que l’on ne me considérait plus comme une enfant à table. Parce qu’aux fêtes des copains, on avait un paquet de bonbons et moi on me proposait des fruits. Parfois, j’avais envie de leur dire que ce n’était pas grave, ce n’était pas une maladie grave non plus. Quand j’allais aux rencontres avec d’autres enfants diabétiques, je comprenais que je n’étais pas la seule dans ce cas. Mais j’étais une enfant de neuf ans, et une enfant de neuf ans ne dit pas ces choses-là. Non, une enfant de neuf ans, blondinette comme moi, elle sourit, et elle dit merci de m’avoir encore traité comme quelqu’un de différent. Alors que la petite blondinette que je suis à juste envie de dire, je ne suis pas différente, je suis une enfant, et une enfant ça aime beaucoup les bonbons et le chocolat. Oh oui. Si plus tard, j’avais une petite fille malade du sucre et bah… Je saurai comment réagir, je ne voudrais pas la traiter différemment, je lui apprendrais juste à se contrôler pour ne pas qu’elle tombe dans les pommes tout le temps comme moi. Parce que ça par contre ce n’était absolument pas rigolo !
On tournoyait comme deux petites toupies. Ca nous faisait des petites étoiles dans les yeux. C’était étrange mais rigolo comme elle disait. Ce n’était pas toujours comme on s’y attendait. La perte d’équilibre, les vertiges, les hauts, les bas. Oui, ça allait bien. Je souriais une fois qu’on se stoppait en l’écoutant parler. Je ne répondais pas, mais j’approuvais ses propos. Puis j’avais trouvé un chat qui parle. Mon imagination était débordante. « Il me dit qu’il te trouve rigolote, mais qu’il ne faut pas avoir peur. Parce qu’on a un don de Dieu. Et qu’on ne pourra pas tomber malade, jamais. » En tout cas pas de nos sangs mélangés. J’attrapais le chat dans mes bras en lâchant ma baguette magique, puis je commençais à le caressais. C’était le chat de la voisine. Je la regardais quand elle me dit qu’elle ne voulait pas mourir d’une maladie, je lui souriais. Je lâchais le chat avant de m’installer en face d’elle. « Mais nonnnn on ne mourra pas. On est trop jeune, on ne peut pas encore mourir ! Et puis, tu ne tomberas pas malade toi, tu n’es pas malade, et tu tomberas jamais malade, je te le promets. » dis-je avec un sourire avant de la prendre dans les bras.
Suite à ça, je courrais vers la petite cabane de bois que nous avions, et je pris la petite bouteille d’eau qui m’accompagnait toujours pour boire un coup. Et je ramenais deux petites billes, et une petite planche en bois. Je revenais vers ma sœur. « Regarde ce que Justin et Julian nous ont offert, hier. Il a dit que c’était pour toi aussi, mais je t’ai pas vu tout de suite, du coup, je l’ai caché pour que les petits ne jouent pas avec. Maman a dit que c’était dangereux pour Grace et les jumeaux. Ils ont dit que c’était parce qu’ils voulaient qu’on soit leur amoureuse. » dis-je en lui tendant la petite bille avec des pépites roses.
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mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 4:14
kate & lullaby
pourquoi on a pas le même papa, pourquoi on a pas la même maman, pourquoi on a le même nom quand même ?
Elle était folle, elle était folle. Parfois on me disait que les enfants avaient une vision… différente. Alors d’abord je ne sais pas ce qu’est une vision. Comme la télévision ? C’est comme ça, hein ? Je n’en savais rien mais je la trouvais quand même folle à parler à un chat. Je savais que je pouvais être folle aussi parfois mais jamais je parlais aux chats. Je riais doucement, ce rire enfantin alors que je penchais la tête pour la regarder me dire qu’il trouvait que j’étais rigolote. Un bon de dieu ? je fronçais aussi vite les sourcils en levant les yeux. « T’as mangée trop de chocolat ! », disais-je alors que comme mamie Leilah, parfois elle devenir folle quand elle mangeait trop d’alcool. Enfin non buvait et puis c’est tatie Leilah. Mon dieu, je suis folle aussi mais non. J’avais juste la tête ailleurs. Totalement ailleurs. J’inspirais doucement en fronçant les sourcils. « Si, on peut, y a Rose de la petite classe de Kennedy qui est morte d’une laucému ou je ne sais pas quoi. Une maladie du cerveau. », disais-je avec une petite moue et regardant alors la blondinette. Bien sûr, je parlais de la leucémie mais ce mot est tellement compliqué. On ne peut pas demander aux enfants d’étudier un dictionnaire même si j’avais un dictionnaire sur ma table de chevet et parfois je m’amusais à le lire car j’aimais bien lire après surtout avoir lu pleins de trucs sur Molière et avec Molière. Je connaissais déjà pas mal de choses écrites ou orchestrée par Molière. Des scènes sur papier. Je voulais tellement faire du théâtre en ce moment mais je voulais aussi tellement de choses. J’avais déjà mon appareil photo et je prenais tout en photo même des cacas de chats. C’est artistique d’une façon ou d’une autre. Non ? « Tu ne peux pas savoir ! », j’haussais les épaules en la laissant courir. Je préférais rester assise en la regardant faire par ce que j’avais encore le tournis. Je la regardais alors revenir avec des billes. J’arquais un sourcil en la regardant parler de Justin et Julian mais en fait, je ne les aimais pas du tout ces garçons. Je faisais une moue en secouant la tête. « Je veux pas… Justin me dit toujours que je suis jolie et Julian veut regarder sous mes robes. Je suis sûre… ces billes veulent aussi me faire des bisous ! », je secouais la tête en riant aussitôt alors que j’entendais la voiture de papa arriver. Je me redressais alors d’un bon en me tournant vers Kate. « Papa est rentré papa est rentré ! » m’écriais alors que je sortais pour monter rapidement les marches qui mènent à l’entrée. J’allais alors sauter sur la jambe de papa et m’y accrochant comme un mollusque pour le suivre partout accompagné de Kate peut-être pendant toute la journée mais aussi la soirée et même que j’ai eu un bonbon car j’étais une gentille fille. Bah oui, ça m’arrive voyons.
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